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Leçon

Physique-Chimie
NOTION D’UNE FORCE

I- Mise en évidence d’une force

1) Les effets d’une force :

- La mise en mouvement d’un objet s’obtient par une action sur et objet appelée force

- Une force peut aussi modifier le mouvement d’un objet : modifier sa vitesse, sa trajectoire, ou
l’immobiliser. Ce sont aussi es effets dynamiques

- Une fore peut aussi déformer un objet. C’est l’effet statique.

2) Action de contact et action de distance

Certaines forces s’exercent par contact : forces musculaires, la force élastique d’un ressort ou
d’un caoutchou, les forces pressentes d’un liquide ou d’un gaz. D’autres peuvent s’exercer à
distance comme le poids, les attractions ou répulsions électriques et magnétiques.

3) Conclusion

Une force est un action capable de mettre en mouvement un objet ou de modifier son
mouvement. Une force peut aussi déformer un objet. Certaine forces agissent par contact,
d’autre à distance. Une fore est une grandeur physique.

II- Mesure d’une force

Le dynamomètre permet de mesurer des forces. Le principe du dynamomètre est fondé sur la
déformation d’un ressort en acier. Ce ressort se déforme à la traction où à la torsion. Un
dynamomètre est gradué en Newtons.

Le Newton est l’unité de force dans le système international, son symbole est N. L’indication du
dynamomètre donne l’intensité de la force en Newton

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III - Représentation d’une force

On représente graphiquement une force par un vecteur et son point d’application. Le vecteur est
désigné par une lettre surmonté d’une flèche, exemple : F ; un vecteur force est défini par ses
4 caractéristiques

a- Point d’application : c’est l’origine du vecteur (le point d’attache du fil pour la force de
traction)

b- Direction : une force agit dans une direction, celle du mouvement qu’elle tendrait à
produire si elle agissait seule

c- Sens : pour une même direction, il peut y avoir 2 sens, la flèche précise le sens du
mouvement provoquer par la force. d- Intensité : la longueur du vecteur est proportionnelle à
l’intensité de la force.
Une force se représente par un point d’application et un vecteur qui caractérise sa direction,
son sens et son intensité.

Notion de force 4

IV - Equilibre d’un objet soumis à 2 forces :

1) Expérience

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La plaque légère est tenue immobile entre les 2 fils tendu (par deux dynamomètres) son poids
étant négligeable devant l’intensité des forces exercées par les fils, la plaque est pratiquement
soumise à ces 2 seules forces.

On constate que les dynamomètres indiquent la même intensité pour les 2 forces F1 et F2 et que
leur fils d’attache sont portés par une même droite.

2) Caractéristiques des forces

Forces
F1 F2
Caractéristiques
Point d’application A B
Direction AB AB
Sens De B vers A De A vers B
Intensité F1=F2 F1=F2

Exemple : représenté les forces appliquées sur une boite en carton cubique suspendu à
l’extrémité d’un fil la force exercé par le fil sur la boite a pour intensité F1= 80N.

3) Conclusion

Quand un objet soumis à 2 forces est en équilibre, es 2 forces sont :

- Colinéaires,

- De sens opposés,

- D’intensités égales

LE POIDS D’UN CORPS


I- Mise en évidence du poids d’un corps

Le poids d’un corps est l’attraction que la terre exerce sur ce corps.

Quelles observations nous montrent son existence ?

Abandonné sans être lancé, un corps se met en mouvement vers la terre : il tombe verticalement
en chute libre.

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II - Mesure du poids

Le poids d’un corps se mesure avec un dynamomètre, on l’appelle peson quand on l’utilise
pour mesurer uniquement des poids.

L’unité de poids dans le système international est le Newton (N).

III - Relation entre poids et masse

1) Rappel : la masse se mesure avec une balance, son unité est le kg dans le système
international

2) Etude expérimentale : on suspend une masse marquée à un dynamomètre, on détermine


son poids. Cette expérience, réalisée en un même lieu avec une série de masse marquée, a
donnée les résultats suivants :

m(en Kg) 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5


P (en N) 1 2 3 4 5

a- Complétez ce tableau
b- Que constatez- vous sur les valeurs données et le résultat obtenu sur la 3è ligne?
c- Que peut-on en conclure ?
d- Tracer sur un papier millimétré en utilisant une échelle convenable, le graphe représentant
la variation du poids P en fonction de la masse m. e- Quelle est la nature de la courbe obtenue
?
f- Conclure

Conclusion : En un lieu donné, le poids d’un corps est proportionnel à sa masse.

3) Intensité de pesanteur :

P et m sont proportionnels et l’on écrit P= mg. Ce coefficient de proportionnalité g est appelé


intensité de pesanteur au lieu considéré. -1 et m en kg
N→P=m g←N.Kg

IV- Ne confondons pas masse et poids

1) Le poids d’un corps varie avec le lieu :

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- Le poids d’un corps varie avec la latitude, exemple : un corps de mase m=1kg a un poids égal
à:

- 9,78N à l’équateur

- 9,80N à la latitude 45° (en France)

- 9,83N au pôle Nord

- Le poids d’un corps diminue avec l’altitude, exemple : à l’altitude R (rayon terrestre) de soit à
la distance 2R du centre de la terre, le poids d’un corps est égal au ¼ de sa valeur à la surface.

- Le poids ne s’annule qu’à l’infini

2) La masse ne varie pas avec le lieu :

Masse et poids dépendent de la matière, mais la masse est universellement invariable, alors que
le poids dépend du lieu.

3) Masse volumique :

Pour les corps homogènes, la masse volumique exprime la masse de l’unité de volume. On la
note ρ ou a.

Rappelons que : m=ρv => ρ=a=m /v (avec m en kg, ρ en kg /m 3, v en m3) Remarques:


- Sur la lune, l’attraction p cet astre est perceptible. La lune étant plus petite que la terre,
l’intensité de la pesanteur lunaire est environ six fois plus faible que sur terre. Sur la lune
g=1,6N/kg.

- Sur la terre et sur la lune, un corps conserve la même masse mais son poids sur terre est
divisé par 6 sur la lune.

Exercice d’application :

1- On vous rappelle qu’un litre d’eau à 4°C a une masse égale à 1Kg. Ecrire la valeur de la
mase volumique de l’eau avec les unités suivants : kg/dm 3, g/cm3, t/m 3, kg/m 3.

2- Un bloc d’aluminium a une masse de 135g et un volume de 50cm3. Calculer, dans l’unité
international la masse volumique de l’aluminium

3- L’or a pour masse volumique : 19,3g /cm3. Calculer le volume d’un lingot de 1kg

4- Le « poids » à lancer olympique féminin est une boule de fonte de masse 5kg :

a- calculer son poids en lieu où g1=9,83N/kg (pôle) ; g2=9,78N/kg (équateur) ; g3=3,6N/kg


(mars) ; g4=1,6N/kg.

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b- calculer son poids à l’altitude de 35800km, environ d’un satellite géostationnaire. Le
poids varie avec l’altitude en raison inverse du carré de la distance au centre de la terre.

On prend : g=10N/kg (sur la terre) et R=6400km (rayon terrestre)

V-Le poids d’un corps est une force :

La terre attire tout objet qui se trouve à son voisinage avec une force qui s’appelle poids l’objet
tombe suivant la verticale et vers le bas : direction du poids : verticale du lieu sens du poids :
vers le bas (vers le sol)

Centre de gravité :

Expérience : une plaque mince est suspendue par un fil. On trace sur la plaque, quand elle
s’immobilise, une droite dans le prolongement du fil. On recommence en suspendant la plaque
par d’autres points.

Toutes les droites concourent au même point de la plaque.

Ce point, désigné par G, est appelé centre de gravité

Mise en évidence par suspension du centre de gravité d’une plaque mince.

En toute position de la plaque, la droite d’action de son poids passe par le point G, centre de
gravité : c’est le point d’application du poids de ce corps (plaque)

Remarque : pour les objets carrés, rectangulaire, circulaire, … (présentant un centre de


symétrie), le centre de gravité G est confondue à son centre de symétrie.

Caractéristique du poids

4 données définissent le poids d’un corps :

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- La droite suivant laquelle il agit, on dit : sa droite d’action ou sa direction ou son support c’est
la verticale du lieu

- Son sens : du haut en bas

- Son point d’application : c’est le centre de gravité du corps

- Sa grandeur ou intensité : sa valeur est mesurée par un peson en Newton ou calculée par
P=mg

- Le symbole du poids est P

LA POUSSEE D’ARCHIMEDE
I-Mise en évidence

Un objet nous paraît plus léger quand il est immigré dans l’eau.

Nous sentons allégés quand nous nous baignons

1) Expérience

2) Interprétation

La diminution du poids observée n’est qu’apparente : elle est due à une force exercée par le
liquide. Cette force est appelée poussée d’Archimède et notée Pa ou F :

- Sa direction est verticale puisque le fil reste verticale

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- Son sens et vers le haut

3) Théorème d’Archimède

Tout corps plongé dans un liquide subit de la part de celui-ci d’une force verticale dirigée vers le
haut, appelée Poussée d’Archimède ; son intensité est égal au poids du liquide déplacé.

II -Valeur de la poussée d’Archimède

1) Mesure avec le dynamomètre

Poids et poussée d’Archimède agissent en sens inverse. La diminution apparente du poids


observée sur l’instrument mesure la valeur de la poussée : F=Pa=P-P’ exprimée en Newton.
Poussée d’Archimède= poids réel- poids apparent.

2) Etude expérimentale

Utilisons les montages suivants :

- Un vase à crochet est intercalé entre le corps et le peson

- L’inversion est faite dans un vase à trop plein : recueillons le liquide qui s’écoule par le
déversoir et dont le corps occupe la place. C’est le liquide déplacé dans le vase à crochet.
Nous observons le retour de l’inde à sa position initiale : le poids du liquide versé compense la
poussée d’Archimède.

Conclusion

La poussée d’Archimède Pa2 est égale au poids du liquide déplacé Po

1-Calcul de la poussée d’Archimède mo=ρvo :


masse du liquide déplacé

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Po=mog=ρovog : poids du liquide déplacé

v : volume du solide= volume du liquide déplacé

P : masse volumique du liquide

II-Point d’application de la poussée d’Archimède

1)Expérience

2)Interprétation

- Hors du liquide, le centre de gravité du corps se situe dans le prolongement du fil de


suspension, à l’équilibre (fig1)

- Immergé dans le liquide, la poussée d’Archimède n’est pas appliquée à son centre de
gravité mais au point C (centre de poussée) autre que le centre de gravité G (fig2)

3)Conclusion

On appelle centre de poussée le point d’application de la poussée d’Archimède, c’est le centre


de gravité du liquide déplacé. On le note C

Remarques :

- Pour un corps homogène, C est confondu avec G

- La poussée d’Archimède existe dans les gaz, où sa valeur est égale au poids du gaz déplacé

- En raison de leur légèreté, la poussée d’Archimède dans les gaz est beaucoup plus faible que
celle dans les liquides

III-Représentation de la poussée d’Archimède

Les 4 caractéristiques de la poussée d’Archimède sont :

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- Point d’application : centre de poussée C (centre de gravité du liquide déplacé)

- Direction : verticale passant par C

- Sens : vers le haut

- Intensité : égal au poids du liquide déplacé, soit F=Pa=aliq.Vliq.g ou F=Pa=P-P’

La poussée d’Archimède est représentée par Pa ou F

CORPS FLOTTANTS ET DENSITES


I-Corps flottants

Des corps coulent ; d’autres non

Un corps plongé dans un liquide est soumis à 2 forces :

- Son poids vertical, dirigé vers le bas , d’intensité P’

- La poussée d’Archimède verticale, dirigé vers le haut, d’intensité F Exemples :


- Une bille d’acier, lâche dans l’eau, coule. Son poids P est plus grand que la poussée
d’Archimède F

- Un bouchon de liège, plongé complètement dans l’eau, remonte vers la surface. Son poids P
est alors inferieur à la poussée d’Archimède F.

- Lorsque le bouchon arrive à la surface, une partie sort de l’eau. Le volume d’eau déplacée
diminue ; la poussée devient égale au poids P du bouchon lorsqu’il flotte.

Soit :

2) Comparaison des masses volumiques du solide et du liquide

- Un solide homogène est constitué par une substance de masse volumique a et de volume V.

Sa masse : m=a.v

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Son poids : P=m.g=a.V.g

- Immergeons ce solide dans un liquide de masse volumique aliq le volume du liquide déplacé
Vl est égal au volume V de l’objet immergé

La poussée d’Archimède F est égale au poids du volume de liquide déplacé : F= Pa=al.V.g

Si l’objet homogène coule :

P >F

aVg >alVg

a > al

Un objet homogène coule sis a masse volumique est supérieure à celle du liquide dans lequel il
est plongé

L’objet remonte vers la surface si :

P < F aVg <


al V g a < al
Un objet homogène flotte si sa masse volumique est inferieur à celle du liquide dans lequel il est
plongé

II-Densité par rapport à l’eau

L’eau étant un liquide très utilisé, il est intéressant de comparer la masse volumique des corps
(solides ou liquides) à celle de l’eau.

On appelle densité d’un corps par rapport à l’eau le quotient de sa masse volumique a par la masse
volumique a0 de l’eau

Soit d=a /ao

La densité d s’exprime sans unité

Les 2 masses volumiques sont mesurées à la même T° et exprimées avec la même unité.

Un corps de masse volumique a flotte sur un liquide de masse volumique al si a<al

Soit ao la masse volumique de l’eau.


Un corps flotte sur un liquide si
a<al a /ao<al/ao => d<dl
Un corps flotte sur un liquide si sa densité d est inférieure à celle du liquide dl

Remarque :

- La densité de l’eau par rapport à l’eau : do=ao/ao=1

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- Il en résulte que un corps flotte sur l’eau si sa densité est inferieur à 1 (d<1)

TRAVAIL ET PUISSANSE
I-Travail

Notion de travail d’une force

Expérience

Un homme tire, verticalement à l’aide d’une corde, passée par une poulie, un seau d’eau du
fond du puits à l’orifice. Soient :

F : la force avec laquelle i tire le seau

A : le point d’application de cette force

P : le poids du seau d’eau

G : le point d’application de →P

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Quand on tire le seau, il monte, donc le point d’application de →F se déplace de A vers A’. On
dit alors que →F travaille AA’ est le déplacement du point d’application de →F

NB : une force travaille quand son point d’application se déplace dans une direction qui n’est
pas perpendiculaire à la force Exemple :

-F et f travaillent car leur direction est parallèle au déplacement

-R et P ne travaillent pas car leur direction est perpendiculaire au déplacement

2)Définition et unité de travail

Le travail est proportionnel à l’intensité de la force et au déplacement e son point d’application

Le travail d’une force est le produit de l’intensité de cette force F par le déplacement de son
point d’application d

Soit W= ║F║. d = F. d

Ax : sens du déplacement et direction de F

AB= d= déplacement du point d’application de F en m

W= travail de la force F en Joule

║→F║= F = intensité de force en Newton

Le Joule est le travail d’une force de 1N dont le point d’application se déplace de 1m dans la
direction de la force 1J= 1N.1m

3)Travail moteur travail résistant

Dans l’expérience ci-dessus, 2 forces sont appliquées sur le seau :

→F: point d’application A, direction verticale sens vers le haut

→P: point d’application G, direction verticale, sens vers le bas les déplacements AA’ et GG’
sont égaux

Puisque les points d’application de F et P se déplacent, on dit qu’ils travaillent.

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WF= F.AP’ et WP= P.GG’

Il y a 2 possibilités de déplacements : montée et descente

Pour une montée :

-F et AA’ sont de même sens alors WF= F.AA’>0 ; F effectue un travail moteur Wm

-P et GG’ sont de sens contraires alors Wp= P.GG’<0 ; P effectue un travail résistant Wr

II-Puissance

On appelle puissance d’un moteur le travail qu’il fournit par unité de temps

P=W/t => W=Pt

W=travail en J

T = temps du travail en s

P= puissance en watt

1watt=1J/1s

1kW=103W

Remarques : Il y a d’autres unités :

· Autres unités de travail : le Watt-heure (Wh) : 1Wh=3600J,


1kWh=103Wh=3600.103J=36.105J

· Autre unité de puissance : le cheval-vapeur (Ch ou CV) :

1ch=1CV=736Watt

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RAPPELS SUR L’ELECTRICITE
1-Le courant électrique

Le sens du courant est opposé au sens de déplacement des électrons. Dans le circuit extérieur du
générateur, le courant va de la borne (+) vers la borne (-) ; c’est le sens conventionnel du
courant.

L’intensité du courant électrique est notée I, mesurée avec un ampèremètre et exprimée en


Ampére(A), dans le système international, ou en mA.

1mA= 10-3 A.

L’ampèremètre est en série dans un circuit électrique.

2-La tension électrique

La tension électrique se mesure avec un voltmètre monté en dérivation aux bornes d’un
appareil.

La tension électrique est notée U.

L’unité de la tension électrique est le Volt, dans le système international.

1mV= 10-3 V et 1kV= 103V

• Pour mesurer la tension aux bornes d’un générateur, on relie la borne (+) du générateur à
la borne (+) du voltmètre.

• Pour mesurer la tension aux bornes d’un récepteur, on relie la borne (+) du Voltmètre à la
borne d’entrée du courant dans le récepteur.

3- Circuit série

L’intensité du courant est unique dans tous les appareils d’un circuit série

UAB= UAC+UCD+UDB
I1 = I2 = I3 = I

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4- Circuit avec derivations

Dans un circuit avec derivation; le montage comporte plusieurs branches :

- La branche principale comportant la pile et l’interrupteur

- Les branches dérivées.

La tension électrique aux bornes des branches dérivées est unique.

L’intensité du courant principal est égale à la somme des intensités des courants dans les
branches dérivées (en courant continu).

I= I1+ I2+ I3

U= U1= U2= U3=U

Version

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LES CONDUCTEURS OHMIQUES
1-Influence d’une résistance dans un circuit

Dans un circuit comportant une pile, une lampe adaptée et un ampèremètre, la lampe brille
normalement.

En ajoutant une résistance en série avec ces appareils, la lampe brille moins, l’intensité du
courant devient plus faible.

Conclusion :

Une résistance permet de modifier l’intensité du courant dans un circuit.

Une résistance peut être branchée indifféremment dans un sens ou dans l’autre, elle possède 2
bornes : c’est donc un dipôle.

2-Etude d’une résistance

a)Expérience

Réalisons le montage du circuit électrique permettant de savoir la valeur d’une résistance


inconnue R ou de faire l’étude de la résistance inconnue R.

Ainsi, on monte en série dans un circuit électrique les appareils suivants :

- Un générateur variable G

- Une résistance inconnue R

- Un voltmètre V mesurant la tension électrique aux bornes de R

- Un ampèremètre A mesurant l’intensité du courant du circuit

- Un interrupteur K

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Le générateur variable permet de modifier progressivement l’intensité I du courant dans le
circuit.

Lorsque l’intensité I du courant qui traverse la résistance varie, la tension U, aux bornes de R,
varie dans le même sens.

Notons les valeurs de I pour différentes valeurs de U.

U (Volts) 0 1 2 3 4 5
I (Ampère) 0 0,06 0,11 0,17 0,22 0,29

Tracer la courbe U= f(I) représentant la variation de en fonction de I.

Cette courbe définit la caractéristique de la résistance inconnue R.

b) Interprétation

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Comment interpréter la courbe obtenue U= f(I) ?

Les points sont pratiquement alignés.

La droite passant le plus près possible de tous ces points est appelée caractéristique de la
résistance.

La droite caractéristique de la résistance est une droite passant par l’origine : U et I sont
proportionnels.

Connaissant la caractéristique, on peut prévoir l’intensité du courant qui traverse la résistance


pour une valeur quelconque de la tension U appliquée à ce composant.

c) Conclusion

La tension aux bornes d’une résistance est proportionnelle à l’intensité du courant qui la
traverse.

3) Loi d’OHM.

a-Résistance Calculons les rapports UM/IM : pour tous les points M appartenant à la caractéristique,
on retrouve bien évidemment la même valeur. Ce nombre est le coefficient de proportionnalité entre
U et I : c’est la résistance du composant. Elle se note R et se mesure en Ohms (symbole :Ω) pour U
en Volt et I en Ampère. Ici : R = U/I= 18Ω.

b-Loi d’Ohm :

La caractéristique étant une droite passant par l’origine et son équation s’écrit : U= R. I

U en Volt (V)

I en Ampère (A)

R en Ohm (Ω)

Enoncé de la loi d’Ohm : La tension U aux bornes d’une résistance de valeur R est égale au
produit de R par l’intensité I du courant qui la traverse.

Tous les dipôles obéissant à cette loi sont appelés conducteurs ohmiques.

Exemple d’application :

Quelle est la tension aux bornes d’une résistance de 47Ω traversée par un courant d’intensité
200mA ?

Réponse : D’après la loi d’Ohm, U= R.I

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R=47Ω ; I= 200mA= 0.2A U= 47.0,2= 9,4 Volt

4) Détermination d’une résistance à l’ohmmètre

On peut mesurer la résistance d’un conducteur avec un appareil appelé ohmmètre.

On ne doit jamais brancher un ohmmètre aux bornes d’une résistance déjà parcourue par un courant.

5) Groupements de résistances a-Définition:

On fait le groupement de résistances lorsqu’on utilise ensemble plusieurs résistances.

Entre deux points A et B d’un circuit, on appelle résistance équivalente à leur ensemble la
résistance R unique qui, traversée par la même intensité de courant I, provoque, entre A et B, la
même chute de tension U.

b-Groupement de résistances en série :

On dit que plusieurs résistances sont en série, lorsqu’elles sont placées les unes à la suite des
autres de façon que la même intensité de courant les traverse successivement.

Schéma:

UAB = UAC+ UCD+UDB = R1I +R2I +R3I = ( R1 +R2 + R3).I = R.I => R= R1+R2+R3

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On peut remplacer les trois résistances par une seule résistance R dont la valeur est égale à la
somme des valeurs des trois résistances.

R est la résistance équivalente des 3 résistances en série.

c-Groupement de résistances en dérivation

Dans un montage en dérivation, le circuit principal se subdivise en plusieurs branches appelées


dérivations.

Schéma :

I est l’intensité du courant principal

I1, I2 ,I3 sont les intensités du courant qui traversent les résistances, ce sont les courants
dérivés.

Lois de Kirchhoff:

- 1ère loi :Loi des intensités dérivées

I = I1 + I2 + I3

- 2ème loi : Loi des tensions

UAB = R1I1= R2 I2 = R3I3

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Résistance équivalente :

Quand plusieurs résistances sont montées en dérivation ; elles sont traversées par des intensités
différentes.

R est la résistance équivalente aux dérivations R1, R2, R3 et d’après la loi d’Ohm :
UAB = R1I1 = R2I2 = R3 I3= R I d’où I1= UAB/R1 ; I2= UAB/R2 ; I3 = UAB/R3 ð
I = UAB/R = UAB/R1 + UAB/R2 + UAB/R3 = UAB( 1/R1 +1/R2 +1/R3)

Finalement, on a : I= I1+I2+I3 1/R=1/R1+1/R2+1/R3

C’est la loi des conductances

L’inverse de la résistance équivalente R de plusieurs résistances placées en dérivation est égal à


la somme des inverses de ces résistances.

B- PUISSANCE ELECTRIQUE –ENERGIE ELECTRIQUE

I) Puissance électrique

Un résistor est caractérisé par la valeur R de sa résistance et aussi la puissance nominale qu’elle peut
dissiper.

La puissance électrique reçue par un dipôle est donnée par : P= U.I avec U=R.I d’après la loi
d’Ohm, ainsi P=U.I = R.I2 avec P en Watt , U en Volt , I en Ampère , R en Ω
Cette puissance est dissipée sous forme de chaleur. C’est l’effet Joule.

Si on demande à une résistance de dissiper une puissance trop importante, elle peut :

- Soit être détruite,

- Soit changer fortement de valeur sans modification de son aspect extérieur. Dans la
pratique, il convient de ne pas dépasser la puissance nominale.
Exemple 1 : Peut-on sans danger appliquer une tension de 6V à une résistance marquée (18Ω ;
1W) ?

Réponse : U= 6V ; calculons l’intensité de courant qui peut traverser la résistance :

D’après la loi d’Ohm :U=R.I , d’où I= U/R ; I = 6V/18Ω= 0.33A

La puissance dissipée et reçue est donc :P = U.I = 6V. 6V/18Ω =2Watt

P= 2Watt › 1Watt = puissance nominale => on ne doit pas appliquer 6V à ce composant.

Exemple 2 : La puissance absorbée par un appareil dépend de l’effort qui est exercé sur cet
appareil.

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Une perceuse à courant continu, pour modélisme, est alimentée sous une tension de 18V.
Mesurons l’intensité I du courant qui la traverse :

a) Lorsque la perceuse tourne à vide : I= 0.25A

b) Lorsqu’ on perce un morceau de bois, l’intensité augmente et peut atteindre 1.1A suivant
l’épaisseur.

Calculons la puissance absorbée par la perceuse dans les deux cas :

- Si I=0.25A ;P= U.I =18*0.25 =4.5Watt

- Si I=1.1A ; P= U.I = 18*1.1= 19.8Watt

On remarque que la puissance absorbée dépend de l’effort qui est exercé sur la mèche.

Exemple 3 : Puissance consommée par un appareil soumis à différentes tensions ; indications


sur la lampe ( 6V – 3W) .

Tension U en Volt Intensité de courant I en Puissance dissipée P=U.I en


Ampère Watt
1.7 0.25 0.425
2.6 0.32 0.832
4.0 0.41 1.640
5.8 0.50 2.900
6.1 0.51 3.111
7.6 0.58 4.408
9.2 0.64 5.888

Circuit :

Interprétation :

- La puissance et l’intensité augmentent lorsque la tension croît ;

- La lampe brille normalement pour une tension voisine de la tension nominale, la puissance
dissipée est alors proche de la puissance nominale ;

- Pour une tension inférieure, elle brille moins, la puissance consommée est alors inférieure
à la puissance nominale ;

- Pour une tension supérieure, elle brille d’un éclat très vif, elle consomme une puissance
supérieure à sa puissance nominale. La lampe est alors rapidement détériorée, on dit
qu’elle est grillée.

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Conclusion :

Les valeurs nominales sont des valeurs utilisées pour le bon fonctionnement de l’appareil.

II) Energie électrique

1-De quoi dépend l’énergie électrique ?

L’énergie électrique consommée par un appareil dépend de sa durée de fonctionnement et


de sa puissance.

Pour économiser l’énergie électrique, il est conseillé de :

- Limiter la durée de fonctionnement des appareils.

Exemple : Une lampe fonctionnant pendant 2heures consomme deux fois plus d’énergie
électrique qu’en 1heure.

L’énergie consommée est proportionnelle au temps.

- Limiter la puissance des appareils

Exemple : La puissance des premiers téléviseurs était de 600W environ, actuellement, elle est
de 100W.L’énergie consommée est divisée par 6 à durée de fonctionnement égale.

L’énergie consommée est proportionnelle à la puissance Conclusion :


Nous admettrons que l’énergie électrique E consommée par un appareil est égale au produit de
sa puissance électrique P par la durée t de passage du courant dans l’appareil.

E= P.t or P= U.I => E = U.I.t

U en Volt ; I en Ampère ; t en seconde

2-Energie électrique consommée dans une installation

Le compteur électrique mesure l’énergie électrique totale consommée dans une installation. Le
montant de la facture d’électricité dépend de la consommation enregistrée par le compteur.

Le compteur électrique est traversé par la totalité du courant qui alimente l’installation ; il
donne directement la consommation en kilowatt-heures (kWh).

24
INSTALLATION ELECTRIQUE DE LA MAISON
LE COURANT DU SECTEUR – DANGER – SECURITE

I.Energie électrique consommée dans une installation

Le compteur électrique mesure l’énergie électrique totale consommée dans une installation.Le
montant de la facture d’électricité dépend de la consommation enregistrée par le compteur.

Le compteur électrique est traversé la totalité du courant qui alimente l’installation,il donne
directement la consommation en kilowatt- heures .

Application

Le locataire d’un studio n’ayant pas de compteur individuel veut évaluer sa consommation
moyenne mensuelle.Pour cela, il relève la puissance des appareils et leur durée d’utilisation
moyenne pour un jour.

Calculer l’énergie consommée en moyenne pour un mois de 30 jours


Appareils Puissance (P) Durée d’utilisation (t)
Lampe 360W 6h

Téléviseur 100W 3h30mn

Réfrigérateur 300W 480mn

Radiateur 2 kW 5h30mn

Réponse :

L’énergie en une journée par chaque appareil est donnée par la relation :

Pour les lampes : El = 360W * 6h = 2160Wh

Pour le téléviseur : Et = 100W *3.5h = 350Wh

Pour le réfrigérateur : Eré = 300W * (480/60) h = 2400Wh

25
Pour le radiateur : Era =2000W * 5.5h = 11 000Wh

Consommation journalière : 15910Wh = El + Et + E ré + Era

Consommation mensuelle moyenne : 15910Wh * 30 = 477300Wh

Soit : 477.3kWh

L’énergie consommée dans une installation est égale à la somme des énergies consommées par
chaque appareil.Elle est mesurée par un compteur électrique en kWh

II. Les prises de courant

La tension du secteur permet d’alimenter en courant alternatif différent appareils (lampes,


radiateurs, appareils, ménagers, …) par l’intermédiaire des prises de courant.La prise de courant
est le générateur électrique à la maison.

1°) Quelles sont les principales prises ?

Dans les installations domestiques, il existe 2 types de prises :

-les « prises simples » dont le socle comporte 2 bornes femelles :

-les « prises avec terre » dont le socle comporte 2 bornes femelles et une borne mâle

2°) les 2 bornes femelles jouent elles le même rôle ?

Pour distinguer « sans danger », les électriciens utilisent un tournevis spécial appelé
tourneurs testeurs ou test phase. La lampe située dans la manche du tournevis s’allume au

26
contact de l’une des bornes, appelé phase ; elle reste éteinte avec l’autre borne appelée neutre.
Les bornes femelles d’une prise ne sont donc pas identiques.
Nous avons vu qu’entre les 2 bornes femelles d’une prise du secteur (entre phase et neutre), il
existe une tension efficace de 220 volts

· La tension aux bornes de la phase et d’une canalisation métallique est voisine de


220volt

· La tension aux bornes de neutre et une canalisation métallique est nulle

C’est donc la phase qui apparaît détenir la tension.

3°) quel est le rôle d’une prise mâle d’une « prise avec terre »ww

Cette borne est appelée « terre ».En effet, elle est reliée par des conducteurs à un treillis
métalliques ou à des pieux métalliques enfouis dans le sol.

Le voltmètre branché entre la phase et la terre mesure environ 220V, il indique une tension nulle
ente le neutre et la terre

La prise de terre, si elle ne parait pas indispensable à la fonctionnement des appareils, joue le
rôle de sécurité très important.

4°) comment est branchée une prise ?

Démontons le socle d’une prise. Les bornes sont reliées à 3 fils conducteurs entourés de gaines
isolantes colorées. Pour reconnaître ces fils, les électriciens adoptent des couleurs différentes.
Un règlement impose :

Ø Le bleu pour neutre

Ø Le vert ou jaune pour la terre

Ø Le rouge ou marron pour la phase

Soit :

III .L’installation électrique de la maison

La ligue de la JIRAMA arrive au compteur de l’habitation

27
• Le fil neutre est relié à la terre (T)
• Le fil phase et le fil neutre relient le compteur au disjoncteur (D)
• Du disjoncteur partent plusieurs lignes de distribution qui passent par le tableau de
répartition (R).Ces lignes sont branchées en dérivation sur la ligne placé sur le fil de
phase

IV. Danger pour les personnes

1°) l’électrocution

Il existe 2 types de risque d’électrocution


-un risque évident :
Lorsqu’une personne touche à la fois la phase et le neutre,elle s’électrocute et meurt si elle n’est
pas secourue rapidement.

-un risque dont on est moins conscient :

Si une personne, en contact avec le sol, touche seulement le fil de phase,elle s’électrocute
également

En effet, le corps humain est conducteur et, dans les cas,il est parcourue par un courant.

Pour le second cas, moins évident, précisons le chemin suivi par le courant :fil de phase,corps
humain,sol conducteur,terre de la JIRAMA,neutre

Entre les 2 extrémités de la chaîne est appliquée la tension de 220V.Le danger d’électrocution
apparaît lorsque l’intensivité dépasse un certain seuil pendant un temps suffisant. Ainsi,un
courant de 100mA (intensité faible) passant à travers le corps pendant quelques seconde
entraîne la mort.

Pour une tension de 220V, ce seuil est dépassé,et la personne court d’un circuit danger
mortel.

En milieu humide, le risque d’électrocution est augmenté.

2°) comment se protéger ?

28
Le fil de la phase doit être bien protégé par sa gaine isolante. Les interrupteurs doivent couper le
fil de phase

V. Danger pour l’installation

1°) danger d’incendie

Dans une ligne, l’intensité du courant augmente avec le nombre d’appareils en fonctionnement.
Lorsque l’intensité est trop grande,les fils conducteurs s’échauffent :ils peuvent fondre
(l’installation est détruite) et provoquer une incendie (court-circuit)

2°) la protection de l’installation

• Les fils conducteurs doivent être placés dans des tubes ou gaines de diamètre suffisant
(pour la circulation de l’air). Ces tubes sont constitués d’une matière ininflammable.
• Au départ de chaque ligne,branchée en dérivation à partir du tableau de répartition,un
fusible est installé sur le fil de phase

Le fusible fond et coupe le courant si l’intensité de courant excède :

o 10A pour une ligne destinée à l’éclairage o 16A


pour une ligne alimentant des prises simples o 20A
pour une ligne alimentant des prises spéciales
Ø Le disjoncteur « déclanche » et coupe le courant principal,si l’intensité excède une
valeur limite

En bref, le fusible sert de coupure partielle d’une ligne dans l’installation ;le disjoncteur
sert de coupure générale du circuit

29
PUISSANCE ELECTRIQUE ET ENERGIE
ELECTRIQUE
I/ Puissance électrique

Un résistor est caractérisé par la valeur R de sa résistance et aussi la puissance nominale qu’elle peut
dissiper.

La puissance électrique reçue par un dipôle est donnée par : P= U.I avec U=R.I d’après la
loi d’Ohm, ainsi P=U.I = R.I2 avec P en Watt , U en Volt , I en Ampère , R en Ω
Cette puissance est dissipée sous forme de chaleur. C’est l’effet Joule.

Si on demande à une résistance de dissiper une puissance trop importante, elle peut :

- Soit être détruite,

- Soit changer fortement de valeur sans modification de son aspect extérieur. Dans
la pratique, il convient de ne pas dépasser la puissance nominale.
Exemple 1 : Peut-on sans danger appliquer une tension de 6V à une résistance marquée (18Ω ;
1W) ?

Réponse : U= 6V ; calculons l’intensité de courant qui peut traverser la résistance :

D’après la loi d’Ohm : U=R.I , d’où I= U/R ; I = 6V/18Ω= 0,33A

La puissance dissipée et reçue est donc : P = U.I = 6V. 6V/18Ω =2Watt

P= 2Watt>1Watt = puissance nominale on ne doit pas appliquer 6V à ce composant.

Exemple 2 : La puissance absorbée par un appareil dépend de l’effort qui est exercé sur cet
appareil.

Une perceuse à courant continu, pour modélisme, est alimentée sous une tension de 18V.
Mesurons l’intensité I du courant qui la traverse :

a)Lorsque la perceuse tourne à vide : I= 0,25A

b) Lorsqu’ on perce un morceau de bois, l’intensité augmente et peut atteindre 1,1A suivant
l’épaisseur. Calculons la puissance absorbée par la perceuse dans les deux cas :

- Si I=0,25A ;P= U.I =18*0,25 =4,5Watt

- Si I=1,1A ; P= U.I = 18*1,1= 19,8Watt

On remarque que la puissance absorbée dépend de l’effort qui est exercé sur la mèche.

Exemple 3 : Puissance consommée par un appareil soumis à différentes tensions ; indications


sur la lampe ( 6V – 3W) .

30
Tension U en Volt Intensité de courant I en Puissance dissipée P=U.I en
Ampère Watt
1,7 0,25 0,425
2,6 0,32 0,832
4,0 0,41 1,640
5,8 0,50 2,900
6,1 0,51 3,111
7,6 0,58 4,408
9,2 0,64 5,888

Circuit :

Interprétation :

- La puissance et l’intensité augmentent lorsque la tension croît ;

- La lampe brille normalement pour une tension voisine de la tension nominale, la


puissance dissipée est alors proche de la puissance nominale ;

- Pour une tension inférieure, elle brille moins, la puissance consommée est alors
inférieure à la puissance nominale ;

- Pour une tension supérieure, elle brille d’un éclat très vif, elle consomme une
puissance supérieure à sa puissance nominale. La lampe est alors rapidement
détériorée, on dit qu’elle est grillée.

Conclusion :

Les valeurs nominales sont des valeurs utilisées pour le bon fonctionnement de l’appareil.

II/ Energie électrique

1-De quoi dépend l’énergie électrique ?

31
L’énergie électrique consommée par un appareil dépend de sa durée de fonctionnement et
de sa puissance.

Pour économiser l’énergie électrique, il est conseillé de :

- Limiter la durée de fonctionnement des appareils.

Exemple : Une lampe fonctionnant pendant 2heures consomme deux fois plus d’énergie
électrique qu’en 1heure.

L’énergie consommée est proportionnelle au temps.

- Limiter la puissance des appareils

Exemple : La puissance des premiers téléviseurs était de 600W environ, actuellement, elle est
de 100W.L’énergie consommée est divisée par 6 à durée de fonctionnement égale.

L’énergie consommée est proportionnelle à la puissance Conclusion :


Nous admettrons que l’énergie électrique E consommée par un appareil est égale au produit de
sa puissance électrique P par la durée t de passage du courant dans l’appareil.

E= P.t or P= U.I => E = U.I.t

U en Volt ; I en Ampère ; t en seconde et E en J

Exemple d’application : Calculons l’énergie consommée par un four de cuisinière électrique,


de puissance 3.5 kW, fonctionnant pendant 1h 30min. Réponse :
L’énergie électrique E consommée par la four : E= P.t

E = 3,5kW =3500W ; t =1h30min = 5400s => E= 3500*5400= 18900000J =18900kJ L’unité


Joule est très petite, c’est pourquoi on utilise parfois d’autres unités : le Wh et le kWh.

1Wh =1Watt.1h = 1Watt. 3600s =3600J et 1kWh = 10-3 Wh

D’où E = 5250Wh =5,25kWh

2-Energie électrique consommée dans une installation

Le compteur électrique mesure l’énergie électrique totale consommée dans une installation. Le
montant de la facture d’électricité dépend de la consommation enregistrée par le compteur.

Le compteur électrique est traversé par la totalité du courant qui alimente l’installation ; il
donne directement la consommation en kilowatt-heures (kWh).

32
CHAPITRE 1 : LA MOLE

1- Le nombre d’Avogadro
La masse d’un atome (ou d’une molécule ou d’un ion) est extrêmement petite. Il est
impossible de faire des expériences quantitatives de chimie à l’échelle atomique. Les
chimistes prennent alors un nombre d’atomes bien déterminé. Ce nombre, noté NA
s’appelle nombre d’Avogadro.

NA = 6,02.1023 mol-1

2- La mole
Une mole de particules est la quantité de matière formée par NA= 6,02.1023 particules.
Exemples :
- Une mole d’atomes de cuivre est un groupe de NA = 6.02.1023 atomes de cuivre.
- Une mole d’atomes de sodium est un groupe de NA=6,02.1023 atomes de sodium.
- Une mole de molécules de dihydrogène est un groupe de NA=6.02.1023 molécules de H2.
Une mole de molécules H2O est un groupe de NA = 6,02.1023 molécules H2O.
3- La masse molaire
3.1- Définition
La masse molaire M d’une entité élémentaire est la masse d’une mole de cette entité
élémentaire ou la masse de 6.02.1023 entités élémentaires. Elle s’exprime en g.mol-1.
3.2 Masse molaire atomique
La masse molaire atomique est la masse d’une mole d’atomes c’est-à-dire la masse de
6,02.1023 atomes.
Exemples :

33
Masse molaire atomique d’hydrogène : M(H) :1g.mol-1 = masse de 6.02.1023 atomes
d’hydrogène.
Masse molaire atomique d’oxygène : M(O)= 16 g.mol-1=masse de 6.02.1023 atomes
d’oxygène.
Masse molaire atomique du souffre : M(S) = 32g.mol-1 = masse de 6.02.1023 atomes de
souffre.

Masse molaire atomique (masse atomique) de quelques atomes

3.3- Masse molaire moléculaire


La masse molaire moléculaire est la masse d’une mole de molécules c’est-à-dire la masse de
6,02.1023 molécules.
Exemples : masse molaire moléculaire de l’eau
M(H20) = 2xM(H) + 1xM(O)
= 2 (1g.mol-1) + 1(16g.mol-1)
M(H2O) = 18 g.mol-1
3.4- Masse molaire ionique
La masse molaire ionique est la masse d’une mole d’ions c’est-à-dire la masse
6,02.1023 ions.
4- Le volume molaire d’un gaz

34
4.1- Définition
Le volume molaire d’un gaz est le volume occupé par une mole de ce gaz (c’est-à-dire par
6,02.1023 molécules de ce gaz).
4.2- Volume molaire dans les conditions normales de température et de pression.
(CNTP)
Le volume molaire d’un gaz dépend de la température et de la pression atmosphérique.
Les conditions normales de température et de pression. (CNTP) :
- Température « normale » θ= 0°C
- Pression « normale »P=1,013.105Pa
Dans les CNTP ; le volume molaire d’un gaz est de 22,4L.

V = 22,4L.mol-1

Il est voisin de 24L à la température ordinaire de 20°C est sous la pression habituelle de 1atm
(=1,013.105Pa)

35
CHAPITRE 2 : RÉACTION ENTRE LE FER ET LE SOUFRE

1-Notion de réaction chimique


1.1 Définitions
La réaction chimique est une transformation au cours de laquelle, des corps disparaissent et
d’autres nouveaux corps apparaissent.
Les corps qui disparaissent s’appellent REACTIFS.
Les corps qui apparaissent s’appellent PRODUITS.
1.2- Exemple : Combustion du carbone
Ecriture bilan de la réaction : Carbone
+ Dioxygène → Dioxyde de carbone (gaz carbonique)
Equation bilan de la réaction : C + O2 → C02
2- Réaction entre le fer et le
soufre 2.1 Mise en évidence
a) Expérience
On brûle le mélange de limaille de fer et du soufre avec la flamme du bec
Bunsen. 1) Expérience

Pesée du
Pesée du fer

Mélange fer-soufre dans un mortier

Sur une brique, on place le mélange

36
Solide noir grisâtre poreux et friable

b) Résultats
L’incandescence se propage
On obtient un solide noir grisâtre poreux et friable, non attiré par un aimant. Ce solide
est appelé sulfure de fer
c) Interprétation
Le produit obtenu (le solide noir) ne renferme plus de fer. C’est un nouveau
corps d) Conclusion
La réaction entre le fer sur le soufre donne le sulfure de fer de formule FeS.
2.2 Bilan de cette réaction
Ecriture-bilan
Fer + Soufre → Sulfure de fer
Equation bilan
Fe + S → FeS
1 mole de fer 1 mole de soufre 1 mole de sulfure de fer
Remarque :
-Le fer et le soufre disparaissent : ils sont les réactifs de cette réaction chimique. Le
sulfure de fer apparaît, il en est le produit - L’équation bilan doit être équilibrée

37
CHAPITRE 3 : COMBUSTION DU BUTANE

1-Hydrocarbure
1.1- Définition
Un hydrocarbure est un composé moléculaire formé uniquement d’atomes
d’hydrogène et de carbone.
On trouve les hydrocarbures dans l’état solide (paraffine), liquides (Essence, gazole,
kérosène, …) ou gazeux (butane).

1.2- Alcanes
Les alcanes sont des hydrocarbures c’est-à-dire des composés moléculaires formés
d’atomes de carbone et d’hydrogène.

La formule générale des alcanes est : CnH2n+2

n=1 CH : méthane
4
n=2 C H : éthane
2 6
n=3 C H : propane
3 8
n=4 C H : butane
4 10

2- La combustion du butane
2-1 Expérience

38
2-2 Résultat et interprétation
L’eau de chaux est troublée : le verre contient du dioxyde de carbone (gaz carbonique)
Le gaz butane réagit avec le dioxygène de l’air pour donner le dioxyde de carbone
(CO2) et de l’eau (H2O). 2-3 Bilan de la réaction Ecriture – bilan
butane + dioxygène → dioxyde de carbone + eau
Equation- bilan
2C4H10 + 13O2 → 8CO2 + 10H2O
2 moles 13 moles 8 moles 10 moles
2-4 Conclusion
La combustion complète des alcanes donnent de l’eau et du gaz carbonique selon
l’équation – bilan :
2CnH2n+2 + (3n+1) O2 → 2n CO2 + (2n+2) H2O

Remarque :
Lorsque la combustion est incomplète il y a une formation de monoxyde de carbone
(CO) et de carbone (C).

39
CHAPITRE 4 : COMBUSTIONS VIVE ET LENTE DU FER
1- Combustion vive du fer
1-1 Expérience

La paille de fer incandescente (Fig.1) introduite dans un flacon contenant du


dioxygène brûle d’un éclat vif avec des étincelles (Fig.2).
1-2 Résultat et interprétation
Un corps noir grisâtre pouvant-être attiré par un aimant se forme.
La combustion vive du fer produit un solide noir grisâtre (attiré par un aimant) appelé
oxyde magnétique de formule Fe3O4.
1-3 Bilan de la réaction
Ecriture- bilan
Fer + Dioxygène → Oxyde magnétique
Equation – bilan
3Fe + 2O2 Fe3O4
3 moles 2 moles 1 mole
Remarque:
Pour obtenir une mole d’oxyde magnétique, il faut brûler 3 moles du fer
dans 2 moles dioxygène
2- Combustion lente du fer
2-1 Expérience

2-2 Résultat et Interprétation


Lorsque le clou en fer est exposé dans l’air humide, il est oxydé ; la rouille se forme.
C’est la combustion lente du fer.
La formation de la rouille nécessite trois réactifs : le fer, le dioxygène et l’eau.

40
La rouille est un mélange complexe dont les principaux constituants sont : l’oxyde de
fer III
(Fe2O3), l’hydroxyde de fer III (Fe(OH)3)
2-3 Conclusion
La formation de la rouille est une réaction lente. Elle se produit à froid avec l’air
humide. La rouille est constituée de l’oxyde ferrique Fe2O3.
2-4 Bilan de la réaction
Ecriture –bilan
Fer + Dioxygène → Oxyde ferrique
Equation- bilan
4Fe + 3 O2 → 2Fe2O3
4 moles 3 moles 2
moles 2-5 Protection de fer
contre la rouille Pour protéger
le fer :
-Il faut l’isoler de ses réactifs enfin d’empêcher la formation de la rouille.
- Il faut le garder à l’abri de l’air humide.
- On couvre le métal fer d’une colle, de peinture, d’huile, de vernis, de graisse
… - On couvre d’un autre métal inoxydable (chrome ; nickel, or, argent).
-
Rappels : Solvant, soluté, solution et concentration massique

1- Solvant- Soluté – Solution

1-1 Définitions

Le solvant est un liquide qui dissout

41
Le soluté est un corps qu’on dissout dans le solvant

La solution est un mélange homogène obtenu d’un solvant et d’un soluté

1-2 Remarque

Lorsque le solvant est l’eau donc la solution est dite aqueuse

1-3 Exemple : le thé sucré

Le solvant : eau

Le soluté : thé en poudre, sucre

La solution : thé sucré

NaCl Na+ + Cl- : solution aqueuse de chlorure de sodium

NaOH Na+ + OH- : solution aqueuse d’hydroxyde de sodium (soude)

HCl H+ + Cl- : solution aqueuse d’acide chlorhydrique

H2SO4 2H+ +SO42- : solution aqueuse d’acide sulfurique

2- Concentrations massique et molaire

2-1 La concentration massique

La concentration massique Cma est la masse de soluté dissout dans un litre de solution
donnée par la formule

2-2 La concentration molaire d’une solution

La concentration molaire d’une solution notée Cmo ou [A] est le nombre mole (la quantité) de
soluté dissout dans un litre de solution donnée par la formule.

42
2-3 Relation entre la concentration molaire et concentration massique

Avec

n : nombre de mole de
soluté V : volume de
la solution M : masse
molaire de soluté m :
masse de soluté
2-4 Exemple

On donne 8g de NaOH dans 250cm3.

- La concentration massique :

- La concentration molaire :

43
CHAPITRE 1 : SOLUTION DE CHLORURE DE SODIUM, D’ACIDE
CHLORHYDRIQUE ET DE SOUDE :
Concentration molaire en espèce ionique

1- Solution de chlorure de sodium

Le chlorure de sodium à l’état solide est constitué des ions Na+ et Cl-
L’équation de la dissolution dans l’eau est :
NaCl Na+ + Cl-

2- Solution d’acide chlorhydrique

Le chlorure d’hydrogène gazeux dissout dans l’eau laisse libérer les ions H+ et Cl-
L’équation de dissolution dans l’eau est :
HCl H+ + Cl-

3- Solution de soude

Les cristaux de soude dissouts dans l’eau donnent une solution d’hydroxyde de sodium qui est
constituée des ions Na+ et OH-

NaOH Na+ + OH-

4- Concentration molaire en espèce ionique

4.1 Définition

La concentration molaire en espèce ionique est la quantité d’ions de cette espèce


contenue dans un litre de solution.

4.2 Exemple
Si on cherche la concentration molaire en ions Na+ et ions Cl- sachant la concentration
molaire de la solution NaCl :

D’après l’équation bilan

NaCl Na+ + Cl-

On a donc

[NaCl] = [Na+] = [Cl-]

44
Pour la solution d’acide chlorhydrique et pour la solution soude, on procède de la même
manière
[HCl] = [H+] = [Cl-]
[NaOH] = [Na+] = [OH-]

Pour la solution d’acide sulfurique H2SO4 d’équation bilan :

H2SO4 2H+ + SO42-


[H2SO4] = 2[H+] = [SO42-]

20cm3 de HCl →

1) Volume de solution qui contient 14,6g de HCl

3,65g de HCl → 1000cm3

14,6g de HCl →

45
CHAPITRE 2 : SOLUTION ACIDE, BASIQUE ET NEUTRE

1- Caractérisation par le BBT

Le bleu de bromothymol noté BBT est une substance qui, dissoute dans l’alcool, donne une
solution orangée. Il permet de connaître la nature d’une solution : acide, basique, neutre.

1.1- Action de BBT sur une solution acide

- une solution, dans laquelle vire au jaune, est acide

- même résultat avec une solution d’acide sulfurique, acide nitrique, jus de citron, … Ces
solutions sont acides.

46
1.2- Action de BBT sur une solution basique

Une solution, dans laquelle le BBT vire au bleu, est basique. Même résultat avec l’eau
savonneuse, solution d’ammoniac.

1.3- Action de BBT sur une solution neutre

Une solution, dans laquelle le BBT vire au vert, est neutre.

2- Les ions responsables des caractères acide et basique

L’ion H+ est responsable de l’acidité


L’ion OH- est responsable de la
basicité.
Remarques :

[H+] > [OH-] : acide

[H+] < [OH-] : basique

[H+] = [OH-] : neutre

3- pH d’une solution aqueuse

47
Le pH est une échelle de nombre pour tester l’acidité, la basicité ou la neutralité d’un
milieu. pH : potentiel d’hydrogène.

Remarque :

Les valeurs du pH ne sont pas forcément des nombres entiers naturels.

Chapitre 3 : Réaction entre la solution d’hydroxyde de sodium (soude) et les ions : Cu


2+ , Fe2+ , Fe 3+ et Zn 2+

1- Réaction entre la solution de soude et l’ion Cu2+ (dans une solution de sulfate de
cuivre)

1.1- Equation ionique

2 (Na+ + OH-) + (Cu 2+ + ) → 2Na+ + SO42-)

Hydroxyde

de sodium Sulfate de cuivre Hydroxyde Sulfate de

de cuivre sodium

(Précipité bleu)

1.2- Equation globale

2NaOH + CuSO4 Cu(OH)2 + Na2 SO4

48
2- Réaction entre la solution de soude et l’ion Fe2+ (dans une solution de sulfate de
fer II)

2.1- Equation ionique

2(Na+ + OH-) + (Fe 2+ + ) + (2Na+ +

Hydroxyde Sulfate de FerII Hydroxyde Sulfate de sodium

de sodium de FerII

(Précipité vert)

2.2- Equation bilan

2NaOH + FeSO4 Fe(OH)2 + Na2 SO4

3- Réaction entre une solution d’hydroxyde de sodium et l’ion Fe3+ (dans une
solution de sulfate de fer III)

3.1- Equation ionique

6(Na+ + OH-) + (2Fe 3+ + ) → + 3(2Na+ +

Hydroxyde Sulfate de FerIII Hydroxyde Sulfate de sodium de sodium de FerIII


(Précipité rouille)

3.2- Equation globale

6NaOH + Fe2 (SO4)3 2Fe(OH)3 + 3Na2 SO4

4- Réaction entre la solution d’hydroxyde de sodium et l’ion Zn2+(dans la solution de


sulfate de zinc)

4.1 Equation ionique

2(Na+ + OH-) + (Zn 2+ + ) → + (2Na+ +

Hydroxyde de sodium Sulfate de Zinc

49
Hydroxyde Sulfate de Zinc

(Précipité blanc)

4.2 Equation globale

2NaOH + ZnSO4 → Zn(OH)2 + Na2SO4

Electrolyse et synthèse de l’eau

1- Electrolyse de l’eau

1.1- Définitions

- L’électrolyse de l’eau est la décomposition de l’eau par le courant électrique

- L’électrolyseur (voltamètre) est muni de deux électrodes :


- L’anode : entrée du courant (+)
- La cathode : sortie du courant (-)

1.2- Expérience

50
1.3- Interprétation et résultat

L’électrolyse contient uniquement de l’eau. le circuit étant fermé, on n’observe rien ; l’eau est
faiblement conductrice du courant électrique.

En y ajoutant quelques gouttes de soude, des bulles gazeuses se dégagent du nouveau de


chaque électrode : la soude rend l’eau conductrice du courant électrique.

Le volume de gaz obtenu à la cathode est le double de celui du gaz à l’anode.

On va identifier ces deux gaz.

a) Identification de gaz à la cathode

On obtient un gaz incolore et inodore qui, à l’approche d’une flamme, brûle après une légère
détonation : c’est le dihydrogène.

b) Identification du gaz à l’anode

On obtient un gaz incolore et inodore qui rallume vivement une buchette présentant un point
incandescent : c’est le dioxygène.

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1-4 Conclusion

L’électrolyse de l’eau permet d’obtenir du dihydrogène à la cathode du dioxygène à l’anode le


volume du dihydrogène est le double du volume du dioxygène.

1-5 Equation – bilan


Ecriture bilan
Eau → Dihydrogène + Dioxygène
Equation bilan
2H2O → 2H2 + O2
2 moles 2 moles 1 mole

2- Synthèse de l’eau

2.1- Définition

La synthèse de l’eau est la formation de l’eau à partir du mélange réactionnel de


dihydrogène et de dioxygène.

2.2- Expérience

a) synthèse eudiométrique

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- on déclenche des étincelles électriques au niveau des électrodes pour amorcer la réaction. - La
pression des gaz baisse, le niveau de mercure qui va remonter lorsque les deux gaz réagissent
en formant une buée (eau) sur la paroi interne du tube eudiométrique.

b) combustion de mélange détonnant

2.3- Conclusion

La synthèse est un phénomène inverse de l’électrolyse (synthèse ≠ analyse ou l’électrolyse)

2.4- Bilan de la réaction


Ecriture bilan

Dihydrogène + Dioxygène → eau


Equation bilan

2H2 + O2 → 2H2O

2 moles 1mole 2 moles

53
OPTIQUE
INTERACTION LUMIERE- MATIERE
La propagation de la lumière est rectiligne.

Dans un milieu transparent, la lumière se propage toujours suivant une ligne droite.

Le comportement de la lumière à la rencontre d’un obstacle matériel dépend de l’état de la


surface de cet obstacle.

3 phénomènes peuvent alors se produire :

- la diffusion : L’obstacle, objet éclairé par la lumière incidente, renvoie de la lumière


dans toutes les directions

- l’absorption : Certains objets ne renvoient aucune lumière lorsqu’ils sont éclaires.

Ils absorbent toute l’énergie lumineuse qu’ils reçoivent, et par conséquent, ils s’échauffent.

Ces objets, totalement absorbants, nous apparaissent noirs.

- la réflexion : Si un objet éclairé possède une surface parfaitement polie appelée


surface réfléchissante. Il y a réflexion de la lumière dans une direction privilégiée.

LA REFLEXION DE LA LUMIERE
Le phénomène de réflexion se produit lorsque le milieu de propagation est limité par un
obstacle infranchissable au- delà duquel la lumière ne peut pas se propager.

1) Expérience :

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Un rayon lumineux est émis d’un dispositif optique (S). Il rencontre la surface plane et
horizontale d’un liquide au repos au point d’incidence I.

Observation : On constate que le rayon lumineux est renvoyé dans l’air ; c’est le phénomène
de réflexion. La surface libre du liquide au repos réfléchit la lumière.

Interprétation : î : angle d’incidence î’ : angle de réflexion S.I : rayon incident


I.R : rayon réfléchi

I.N : normale à la surface réfléchissante

I : point d’incidence.

En I, la lumière se réfléchit suivant I.R tel que î = î’

SI et IR sont dans le même plan (P). SI détermine avec I.N un plan appelé « plan
d’incidence »

2) Lois de la réflexion

- le rayon réfléchi IR se trouve dans le plan d’incidence (P)

- l’angle d’incidence est égal à l’angle de réflexion : î = î’

3) Principe de retour inverse de la lumière

Supposons maintenant qu’un rayon incident arrive suivant R.I. D’après les lois précédentes, le
rayon réfléchi ne peut être que IS. Le chemin suivi par la lumière dans tout système optique
est indépendant du sens de propagation.

4) Miroir- plan :

a) Définition : On appelle miroir- plan toute surface plane réfléchissante.

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Exemple : plaque métallique polie, surface de verre bien dressé, surface libre d’un liquide au
repos, …

b) Marche des rayons lumineux.

î = î’ et I est symétrique de IR par rapport à IN

S’ est symétrique de S par rapport au miroir

S’ est l’image de S par rapport au miroir.

Un rayon incident normal au miroir est réfléchi sur lui-même : î = O°


= î’

Un rayon incident
rasant ne subit aucun changement de direction
:o

î = î’= 90°

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Un faisceau incident parallèle donne un faisceau réfléchi parallèle. î1 = î’1 = î2=î’2
5) Expérience des 2 bougies

Dressons un miroir

Verticalement sur une table et plaçons 2 bougies identiques B et B’ symétriquement par


rapport au plan du miroir tel que B soit allumée et B’ éteinte

Observation : L’observation qui regarde dans le miroir, du côté de B, a l’illusion que B’ soit
allumée quelque soit sa position en avant du miroir.

Interprétation : Le miroir donne, de la bougie allumée, une image symétrique de l’objet par
rapport au plan réfléchissant. Pour l’œil, les rayons lumineux semblent provenir du point
lumineux A’, mais comme ce point n’existe pas ; on dit que A’ est le point image virtuelle du
point objet réel A.

Conclusion :

- Un miroir plan donne d’un objet réel une image virtuelle symétrique de l’objet par
rapport au miroir

- Un point objet est le point de rencontre des supports des rayons incidents :

* le point objet est dit réel si les rayons incidents se rencontrent effectivement en
ce point

* le point objet est dit virtuel si ce sont les prolongements des rayons incidents
qui se coupe en ce point.

- Un point image est le point de rencontre des supports des rayons réfléchis :

57
* le point image est dit virtuel si ce sont des prolongements des rayons réfléchis
qui se coupent en ce point

* le point image est dit réel si les rayons réfléchis se coupent effectivement en ce
point

- La nature de l’image est toujours inverse de celle de l’objet : ü Si le point objet est
réel, le point image est virtuel.
ü Si le point objet est virtuel, le point image est réel.

LA REFRACTION DE LA LUMIERE
En optique, la surface de séparation entre 2 milieux transparents différents s’appelle en
dioptre

Il y a réfraction de la lumière lorsque la lumière passe d’un milieu 1 à un milieu 2 en


traversant le dioptre.

1/ Expérience :

Faisons pénétrer de lumière dans une cuve en verre contenant de l’eau.

On constante que le faisceau est dévié ; c’est le phénomène de réfraction.

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2/ Définition :

On appelle réfraction le brusque changement de direction que subit un rayon lumineux à la


traversée de la surface de séparation de 2 milieux transparents différents.

3/ Les lois de la réfraction

Expérience

Disposons d’un demi-


cylindre en verre fixé sur un cercle gradué. On fait arriver un rayon lumineux au centre du
cercle qui est sur l’axe du cylindre ; les traces des rayons incidents et réfractés sont visibles
sur le cercle et on lit directement les valeurs des angles d’incidence î et de réfraction r.

On fait plusieurs mesures de î et de r pour chaque position et on a toujours

n est appelé indice de réfraction du 2nd milieu par rapport au 1er milieu.

Conclusion : Lois de Descartes

59
1ère loi : le rayon incident, la normale au point d’incidence et le rayon réfracté sont dans un
même plan.

2ème loi : Il existe un rapport constant entre le sinus de l’angle d’incidence et le sinus de
l’angle de réfraction. Ce rapport est appelé indice du second milieu par rapport au 1er milieu.

sin i = n sin r

Le rayon incident doit appartenir au 1er milieu.

Le rayon réfracté appartient au 2nd milieu.

La surface de séparation entre les 2 milieux transparents s’appelle aussi surface réfringente n
1 : indice du milieu 1 et n 2 : indice du milieu de 2

n air = 1 ; neau =
1,33 ; nverre =
1,50

LA DECOMPOSITION DE LA LUMIERE SOLAIRE


On a déjà observé l’arc-en-ciel après un jour de pluie. Il présente une infinité de couleurs
allant du rouge au violet.

Une tâche d’huile ou d’essence à la surface de l’eau, une bulle de savon ou encore le bord
biseauté d’une règle en plexigas exposée à la lumière solaire possède aussi les mêmes
couleurs.

Ces successions de différentes couleurs sont appelées irisations. Elles sont dues aux
propriétés que possèdent certains corps de disperser la lumière blanche et donner les couleurs
de l’arc-en-ciel

I/ Décomposition de la lumière solaire avec spectroscope

La lumière blanche émise par le soleil contient une infinité de radiations lumineuses dont
les couleurs fondamentales sont celles de l’arc-en-ciel.

Ceci est vu en l’observant à travers un spectroscope.

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On voit des images colorées appelées spectres.

Tous ces spectres sont semblables et sont symétriques par rapport à la raie centrale. C’est le
phénomène de dispersion.

Chaque spectre présente une infinité de couleurs parmi lesquelles on distingue : le rouge –
orange- jaune- vert- bleu- indigo- violet (à l’intérieur) ; ces couleurs, appelées aussi radiations
lumineuses, sont celles de l’arc-en- ciel et des irisations.

Elles proviennent de la décomposition, par le réseau de la lumière blanche émise par le


soleil.

Nos yeux ne nous permettent de voir que les radiations lumineuses appelées radiations
visibles allant du rouge au violette.

Ils ne nous révèlent pas deux rayonnements invisibles qui accompagnent la lumière solaire :
le rayonnement infrarouge (IR) et le rayonnement ultraviolet (UV)

1) Les infrarouges (IR)

Les IR sont des prolongements du rouge. L’absorption des IR produit de la chaleur.

Tous corps chauds émettent des radiations IR. Ils sont responsables de la sensation de la
chaleur.

Les IR ont des nombreuses applications : chauffage domestiques, télécommandes des TV,
détection des tensions par des caméras.

2) Les ultraviolets (UV)

Les UV existent au-delà du violet. Ils impressionnent les pellicules photographiques et


rendent fluorescentes certaines substances qui deviennent visibles dans le noir (lumière
noire). Les UV favorisent la synthèse de la vitamine D, mais peuvent provoquer des brûlures
et même le cancer de la peau. On les utilise dans la stérilisation des aliments, l’étude de la
haute atmosphère

Synthèse de la lumière
C’est la « Reconstitution de la lumière blanche à partir des 7 couleurs de l’arc- en- ciel »

1) Expérience

Faisons tourner le disque de Newton. On observe que sa surface paraît blanchâtre.

2) Pourquoi ?

Parce que la rotation fait succéder très rapidement devant l’œil les couleurs présentes sur le
disque.

Les différentes couleurs se mélangent en donnant une couleur unique, c’est la couleur
blanche.

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On réalise ainsi la synthèse de la lumière blanche par addition des 7 couleurs fondamentales
de la lumière solaire.

FILTRES ET COULEURS DES OBJETS


1) Définition d’un filtre

Un filtre est une substance colorée qui absorbe plus ou moins certaines radiations

Quelques exemples :

- le filtre rouge ne laisse passer que le rouge

Les autres radiations sont arrêtées par le filtre.

- le filtre orangé permet le passage du vert, du jaune et du rouge

- le filtre vert absorbe toutes les autres radiations sauf la radiation verte et une partie des
radiations jaunes et bleues. 2) Les couleurs des objets
a- Expérience 1
Avec une source de lumière blanche. Eclairons un navet blanc et une tomate rouge.

Observation : le navet apparaît bleu et la tomate rouge

Explication : Le navet diffuse vers nos yeux toutes les composantes de la lumière blanche qui
l’éclaire tandis que la tomate absorbe les autres couleurs du spectre et ne diffuse que le rouge
b- Expérience 2
Dans l’obscurité, éclairons ces 2 objets avec une lumière dont nous avons enlevé le rouge (par
un filtre vert par exemple)

Observation : le navet apparaît vert, couleur de lumière qui l’éclaire et la tomate apparaît
noire parcequ’elle ne diffuse plus de lumière

Conclusion : la couleur d’un objet est contenue dans la lumière qui l’éclaire. Sa surface
absorbe certaines composantes ; elle diffuse les autres qui lui donnent sa couleur.
Un corps noir absorbe toute la lumière qui l’éclaire.

Disque de Newton

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