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La Metrologie

Qu’est ce que la Métrologie


• la métrologie est la science de la mesure elle
embrasse à la fois les déterminations
expérimentales et théoriques à tous les
niveaux d’incertitude et dans tous les
domaines des sciences et de la technologie
• la métrologie est une science importante pour
nombre de grandes entreprises et une arme
pour leur compétitivité. Mais savez-vous ce
qu’est la métrologie ? Depuis quand elle existe
? Ce que les normes ont changé ?
• Un peu de vocabulaire métrologique :
• – Grandeurs et unités
– Mesurages
– Dispositifs de mesure
– Propriétés des dispositifs de mesure
– Étalons
• Le Système international d’unités (SI) est le système d’unités principalement utilisé
dans le monde.
Il y existe 7 unités de base :
– Secondes (temps)
– Mètre (distance)
– Ampère (courant électrique)
– Mole (quantité de matière)
– Kilogramme (masse)
– Kelvin (température)
– Candéla (intensité lumineuse)
• Les 7 unités de base montrent que la métrologie est présente dans notre
quotidien sans même que l’on s’en rende compte.
• Un petit exemple de l’utilisation de la métrologie par le biais de la mesure :
• J’ai croisé une personne qui te connait.
• Il a 30 ans environs (temps)
• Il mesure dans les 1m72 (distance)
• Et il doit peser 80 kg (masse)
• Vous voyez, avec une simple présentation de personne
dont on a oublié le nom, on se retrouve à parler
métrologie… !
• Au-delà du quotidien, elle touche de très nombreux
secteurs d’activité et est devenue une arme pour la
compétitivité des entreprises notamment dans le secteur
aéronautique, automobile, biomédical, de l’énergie,
de l’assainissement, et bien d’autres encore.
• Un peu d’histoire :
Depuis l’Egypte ancienne, en passant par les Mayas et bien
d’autres civilisations, la métrologie était utilisé pour
garantir les échanges entre tiers ou les impôts par exemple.
Plan du recherche
1 : Les enjeux de la métrologie
2 : La gestion du parc d’instrument de mesure
3 : Métrologie et normalisation
4 : Démarche pour la mise en place de la fonction
métrologie
Chapitre 1 Les enjeux de la gestion de
la métrologie
• 1. Généralités.
• 2. Définition.
• 3. La métrologie : outils de décision
• 4. Processus de mesure
• 5. La métrologie : outils d’amélioration
La métrologie : C’est la recherche de la valeur vraie et
l’estimation de la confiance donnée à un résultat de
mesure.

Bien mesurer : C’est avoir « confiance dans la mesure »


mais c’est aussi « mesurer en toute confiance
• La fonction métrologie : C’est une composante de
l’assurance qualité.

SMQ Sans Mesure pas de Qualité


• Une entreprise fabrique, teste, contrôle des produits ou
service à partir de processus de fabrication, d’essai,
d’analyse,…

• Les produit doivent satisfaire aux attentes exprimées des


clients, donc être conformes à des exigences (normes,
spécification internes, ).
• C’est à partir de résultats de mesure que tout
organisme, chaque jour prends des décision
relatives à ces produits, ces processus, …

• Au résultat de mesure correspond une


incertitude de mesure qui doit être compatible
avec l’exigence spécifiée (tolérances) du produit.

• On cherche à « bien mesurer » pour « bien


décider ».
Pourquoi des normes en métrologie ?
Définitions

Mesurer : « Mesurer c’est attribuer à une grandeur physique,


une valeur numérique en la comparant directement ou
indirectement à un étalon ».
Incertitude de mesure : « Paramètre, associé au résultat de
mesurage, qui caractérise la dispersion de valeurs qui
pourraient raisonnablement être attribuées au mesurande. »
La métrologie : outils de décision
Exemple : Après étalonnage d’un instrument sur une valeur cible. On calcule
l’incertitude de mesure associée à l’instrument.
L’incertitude ainsi mesurée permettra de valider les
mesures réalisées par l’instrument
I.4 - Processus de mesure
La qualité de la mesure dépendra donc de différents
facteurs
I.4 Processus de mesure
• Paramètres d’influences :
• Personnel (accès)
• Température
• Hygrométrie
• Pression
• Gravité
• Vibration
• Ondes électromagnétiques
• Poussières
I.4 La métrologie : outils
d’amélioration
« La maitrise métrologique » est un vecteur d’amélioration :
Chapitre II : Gestion du parc
d’instrument de mesure

• II.1 – Gestion métrologique


• II.2 – Idm étalon
• II.3 – Fonction métrologique
II.1 - Gestion métrologique
• Gestion métrologique : Une bonne gestion des instruments
de mesure dans une entreprise, nécessite de prendre en
compte:
– L’analyse du besoin et le choix des équipements
– La réception, la mise en service et le suivi des moyens
– L’étalonnage, la vérification
– Le raccordement aux étalons nationaux (ou internationaux)
Gérer son parc métrologique c’est associer à chaque instrument
une documentation spécifiques
Documentation associée

– Fiche technique : C’est la carte d’identité de l’instrument,


il précise sa localisation, ses spécification technique, les
conditions de stockage et d’utilisations particulières.

– Instruction d’utilisation : Ce document précise le


personnel habilité, les normes d’utilisation ou norme
d’essai ainsi que les précaution d’utilisation (mode
d’emploi, emplacement, configuration,…). Il indique le
mode d’utilisation ( manuel, interfacé, …) et les contraintes
de maintenance ( nettoyage avant utilisation,…).
Documentation associé:
Fiche de vie : On y retrouve la périodicité des vérifications internes et
externes, les opération de maintenance effectuées, les observations

éventuelles et les fiches d’anomalie .


Documentation associé:
Exemple de fiche de vie :
Documentation associé:
Mode opératoire de vérification : Ce document précise le personnel
habilité, la périodicité de vérification, les conditions de mesure, les
opérations préalables, les protocoles de vérification et les
enregistrements.
Document type pour réaliser la vérification : Par
exemple feuille de calcul Excel.
Exemple :
Vérification d’un pied à coulisse : On cherchera à estimer l’erreur de justesse
et l’erreur de fidélité

Etalonnage

La vérification se fera conformément au


Mode Opératoire issue de la norme
Exemple :
Exploitation du logiciel Excel
Exploitation du logiciel Excel
Exploitation du logiciel Excel
Exploitation du logiciel Excel
Exploitation du logiciel Excel
2 - étalon
• IdM étalon : En plus des documents classique
(Fiche technique, instruction d’utilisation, fiche
de vie), il possède un certificat d’étalonnage
établi par la COFRAC.

• Le Comité français d’accréditation (COFRAC) est


une Association loi de 1901 à but non lucratif
française, fondée en 1994 à Paris et ayant pour
but d’accréditer en France des organismes
étatiques ou privés.
3 La fonction métrologie
• Fonction métrologie : Au sein de l’entreprise, elle
gère le parc matériel et assure sa conformité.

• Mettre en place une fonction métrologie au sein


d’une entreprise c’est d’abord répondre aux
questions suivantes:

• Quels sont les objectifs recherchés ?


• Pourquoi se lancer dans une telle aventure ?
Qu'a-t-on à y gagner ?
• Peut-on sous traiter la fonction métrologie ?
• Les missions principales sont :
– Maîtriser l'aptitude à l'emploi de tous les moyens de mesure présents
et utilisés dans l'entreprise
– Donner l'assurance de la maîtrise de l'aptitude à l'emploi (traçabilité
documentaire)
– S'assurer que ces équipements correspondent bien à ses besoins
(quantité d'appareils et niveau technique...)
– Garantir le raccordement effectif des appareils de mesure aux étalons
nationaux ou internationaux
– Gérer les moyens de mesure (ensemble des actions à engager pour
constituer et entretenir le parc d'appareils)
Instrument de mesure
LE CALIBRE À COULISSE

• Cet appareil de mesure directe, entièrement en


acier inoxydable, peut être de dimensions et
d'utilisations variables, en fonction de sa
longueur et de la forme de ses becs. Certaines
versions très modernes possèdent un cadran
facilitant la lecture.
LE MICROMÈTRE
LE MICROMÈTRE
• Dans la partie cylindrique d'un corps en acier
forgé, dont la forme générale est celle d'un C,
se visse la partie filetée d'une touche mobile.
Cette touche filetée peut recevoir le
mouvement de rotation, soit de la douille
moletée, soit du bouton également moletée
du système de friction.
PRÉCISION DE MESURES
• Le micromètre est un instrument beaucoup plus précis
que le calibre à coulisse. Grâce à la touche mobile à vis
micrométrique au pas de 0,5 mm, la précision de
lecture est de 1/100è de mm. D'autre part : - Les
erreurs résulant de l'inégalité de pression de l'appareil
sur les pièces à mesurer se trouvent éliminées par le
système de friction. - Les déformations de l'appareil
sont négligeables, le corps pouvant avoir une section
suffisante pour rendre toute flexion impossible. - Les
incertitudes de lecture sont très faibles, puisqu'une
variation de cote de 1/100è de mm nécessite la
rotation de la douille de la valeur d'une division,
équivalent environ à 1 mm en longueur développée.
LE COMPARATEUR
• Les comparateurs ou amplificateurs enregistrent
les différences de cotes entre les différents points
d'une pièce ou entre les pièces à mesurer et les
étalons (pièces types ou combinaison de cales).
La précision et la sensibilité de ces appareils
dépend pour beaucoup de la constance et du peu
d'intensité de la pression qu'exerce leur touche
mobile sur la pièce à mesurer. Nous nous
limiterons au comparateur à amplification
mécanique.
• Le comparateur à cadran a la forme d'une grosse
montre. La grande aiguille, commandée par le
palpeur fait un tour pour une différence de cote
de 1 mm. Le grand cadran est divisé en 100
parties égales, il est donc possible d'apprécier le
1/100è de mm. Le petit cadran indique le nombre
de tours de la grande aiguille. L'ensemble de la
grande graduation peut tourner autour de l'axe
de la montre, afin que la division "zéro" puisse
être mise à volonté devant l'aiguille centrale. Il
existe également des comparateurs à cadran
permettant d'apprécier le 1/1000è de mm
LES VÉRIFICATEURS À TOLÉRANCE
• Les vérificateurs à tolérance sont employés
pour s'assurer que les cotes des pièces
exécutées sont bien comprises entre les
tolérances prévues sur le dessin. Ils ne doivent
pas être utilisés en cours de fabrication, car
l'ouvrier travaillerait en aveugle, ne sachant
jamais quelle profondeur de passe il faut
prendre pour terminer le travail.
Instruments de mesure du poids

• La balance : un outil qui fait le poids!


• Une des caractéristiques du travail de laboratoire
en biologie est qu'il est nécessaire de tout
mesurer. Des produits en poudre pour préparer
différentes solutions à la calibration de tubes
avant une centrifugation, la balance se révèle
encore aujourd’hui un outil indispensable.
• À la suite de la miniaturisation des échantillons
analysés, des balances encore plus précises ont
été fabriquées dont la balance électrique.
Balance un plateau à fléaux

• Cette balance uni plateau de marque Ohaus est à poids


curseurs sur triple fléaux. Ce genre de balance a été
breveté en 1932. Pour connaître le poids de l'objet placé
sur le plateau, il faut déplacer les poids, appelés curseurs,
le long des fléaux des centaines, des dizaines et des unités
(grammes). Les fléaux sont les bras horizontaux sur lesquels
est fixé le plateau. Du côté opposé, ils sont réunis et se
terminent par une flèche unique. Le plateau et la flèche
oscillent de haut en bas jusqu'à ce qu'ils se stabilisent,
indiquant que les fléaux sont en position parfaitement
horizontale. À ce moment, la position des curseurs donne le
poids de l'objet placé dans le plateau. Le poids maximal à
mesurer avec cette balance ne peut dépasser 610 grammes
Balance analytique
• Ce modèle électrique de balance analytique ou de
précision, de marque Sartorius, date de la fin des
années 1950. Cet exemplaire a été acquis et utilisé par
les chercheurs de l'Institut de microbiologie et
d'hygiène de l'Université de Montréal en 1964. La
balance analytique, qui permet de mesurer avec
précision de très petites masses de substance - de
l'ordre du milligramme - est essentielle au travail de
laboratoire, particulièrement pour les analyses
chimiques. Le mécanisme du balancier est
complètement dissimulé à l’arrière. Par le fait même, il
est protégé de la poussière et des chocs. La porte
vitrée sur le devant s'ouvre et se referme afin de
permettre au manipulateur de faire la pesée. Les pattes
ajustables assurent que l’instrument est toujours de
niveau.
Balance de torsion à cadran
• Cette boîte rectangulaire est une balance de précision
appelée « balance de torsion » à cause de son principe de
fonctionnement, qui est basé sur la torsion d'un fil
métallique. Ce type de balance a plusieurs usages. En
physique notamment, elle est utilisée pour mesurer des
forces faibles (électriques, magnétiques et
gravitationnelles). Ce modèle permet de déterminer le
poids de petits objets. Les plateaux sur lesquels sont
déposés les éléments à peser sont dissimulés sous le
couvercle muni d'une fenêtre. On ferme le couvercle au
moment de la pesée pour éviter qu'un courant d'air ne
vienne fausser la mesure. Celle-ci s’effectue en stabilisant le
balancier à l'aide des boutons blancs placés sur le devant.
L'un permet de fixer les grammes (jusqu'à 10) et l'autre les
dizièmes et les centièmes de gramme (0,01 g). La balance
est munie d'un niveau que l'on peut régler grâce aux pattes
ajustables. Cet appareil était utilisé à l’institut de
microbiologie et d’hygiène en 1977
Balance analytique électronique
• Cette balance analytique électronique de marque
Mette a été achetée en 1976 par une équipe de
recherche de l'Institut Armand-Frappier. Il s’agit d’un
instrument de laboratoire essentiel qui permet de
peser de très petites quantités de matière solide ou
liquide avec une grande précision. C’est l’un des
premiers modèles de sa catégorie à intégrer
l'électronique à la base de son fonctionnement. Après
l’avoir mise en marche, on ferme les portes de verre
latérales et on ajuste le niveau si nécessaire. Ensuite,
on dépose la matière à peser sur le plateau unique,
dans une coupelle tarée, et on referme les portes, car
le moindre courant d'air affectera la mesure. Les
boutons à l'avant permettent de déterminer le poids
du matériel posé sur le plateau jusqu'à quatre
décimales après l'unité (0,0001 gramme).

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