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Objectifs :
Objectifs pédagogiques :
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Programme du cours
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I.1 Définitions
- Méthode indirect : C’est le relevé à l’aide d’un capteur de l’écart entre une pièce à mesurer
et un étalon (pièce de référence).
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Etape « a »; étalonnage du comparateur (mise au zéro) sur cale étalon de hauteur h = Dnom
de la spécification
Etape « b »; mise en place de la pièce sous le comparateur et lecture de l’écart « e » entre « h
» et « d »
5. DIMENSION : C’est la distance la plus courte entre deux points réels ou fictifs
Exp. : Un diamètre, un altviltage, un entraxe.
Contrôle
Mesure Contrôle
9. UNITE DE MESURE :
10. VALEUR VRAIE : C’est la valeur qui caractérise une grandeur parfaitement
définie dans les conditions qui existent lorsque cette grandeur est considérée. Il
s’agit d’une notion idéale, la valeur vraie ne peut être connue exactement et ceci
quelle que soit la précision des moyens de métrologie utilisés.
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B.I.P.M : Bureau International des Poids et Mesures, Son rôle est d’assurer la
cohérence du système d’unités au niveau de l’ensemble des pays adhérents.
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LNM : Laboratoire National de Métrologie, Son rôle est : o De conserver les étalons
nationaux, o De travailler à l’amélioration des étalons
I.2 Contrôle
I.2.1 Quand contrôle- t-on ?
Contrôle
Fabrication Contrôle de Fabrication Contrôle de Montage du du
des bruts réception des pièces production produit produit
fini
Mesurage dimensionnel
par lecture directe
d’une pièce moulée Contrôle
de poste
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Applications :
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Le calibre maxi ne doit pas entrer dans l’alésage ; Le calibre mini doit entrer sans forcer
dans l’alésage
Avantage : méthode moins coûteuse, rapide et donc bien adaptée aux grandes
séries, parfois automatisable.
I.3 Mesurage
I.3.1 Grandeur
Définition : Une grandeur caractérise un phénomène, un corps ou une substance, elle
peut être distinguée qualitativement ou déterminée quantitativement.
Exemples :
Une pièce peut être caractérisée par des dimensions qui se mesurent en
millimètres.
La dimension est donc une grandeur.
Un chanteur peut être caractérisé par son talent qui ne peut pas être mesuré.
Le talent n'est donc pas une grandeur.
Un moteur peut être caractérisé par une puissance qui se mesure en watts.
La puissance est donc une grandeur.
Définition : Mesurer une grandeur, c’est définir combien de fois elle contient la
grandeur choisie comme unité.
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Exemple : L'eau bout à une température de 100°C, la grandeur choisie comme unité
est 1°C.
2. La fidélité C’est l’aptitude d’un instrument de mesure à donner des indications très
voisines lors de l’application répétée de la même mesurante dans les mêmes
conditions de mesure qui comprennent :
─ Réduction en minimum de variation du à l’observateur
─ Même observateur
─ Même mode opératoire (Même instrument, même condition de mesure)
─ Même lieu
─ Répétition durant une constante période de temps
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L'incertitude absolue donne une indication de la dispersion des mesures. Elle correspond à l'intervalle
contenant très probablement la valeur vraie xv de la grandeur mesurée (intervalle de confiance). Elle
se note ∆x ou U et possède la même unité que la grandeur x.
Cela signifie qu’il existe une certaine probabilité (niveau de confiance) que
∆𝑋
L'incertitude relative est le rapport . Sans dimension, on la donne souvent en %.
𝑋𝑜
Statistiques
1. Population et échantillon
La population est l'ensemble des mesures possibles (il est souvent infini).
L'échantillon est l'ensemble des mesures effectuées, à partir duquel on espère tirer des informations
sur la population (l'échantillon doit être représentatif de la population).
Chaque mesure physique comporte donc une "incertitude", même si la mesure est
faite soigneusement et que tous les appareils fonctionnent et sont bien réglés. Il
existe deux types d'incertitudes :
a) dans les étalons d'usage qui peuvent s'user, voire se déformer à la longue.
b) dans l'appareillage utilisé, qui peut être très varié selon la précision recherchée. Il
possède trois caractéristiques :
- la sensibilité, qui peut être définie par la plus petite fraction de la grandeur qu'il
permet de déceler,
- la précision, définie par la limite supérieure de l'écart entre la valeur obtenue au
moyen de l'appareil et la valeur "vraie". Cet écart peut revêtir deux natures:
systématique (indications fausses, mais reproductibles) ou accidentelle (variant
d'une mesure à l'autre). Généralement les deux écarts coexistent.
- la fiabilité, qui peut être définie par l'aptitude de l'appareillage à limiter l'évolution
dans le temps de ses caractéristiques internes.
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Dans le deuxième cas, c'est le phénomène physique lui-même qui varie. Un exemple est
la radioactivité: le nombre de désintégrations subies par une source radioactive dans
une période Δt varie aléatoirement selon les lois probabilistes de la mécanique
quantique. C'est pourquoi si l'on fait une série de mesures en comptant le nombre de
coups d'une source radioactive quelconque pendant une période de temps Δt avec un
détecteur idéal, on trouvera toujours une distribution de valeurs.
Contrairement aux incertitudes systématiques, les incertitudes aléatoires peuvent être
traitées par la théorie de la statistique.
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a) b)
Fig. 1: Diagrammes de fréquence: a) pour un nombre fini de mesures,
c) pour un nombre infini de mesures.
Si le nombre des mesures est très grand, on peut envisager une variation pratiquement
continue de N, ce qui conduit à l'introduction d'une fonction f(x) appelée densité de
fréquence ou fonction de distribution qui représente la distribution des mesures (Fig. 1
b)
Ainsi le nombre de mesures dont les valeurs seront comprises entre a et b sera donné
par:
- la moyenne :
- la variance :
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a) Distribution de Gauss
La distribution Gaussienne (aussi appelée distribution "normale") est la distribution qui
décrit pratiquement toutes les incertitudes instrumentales aléatoires (Fig. 2).
Si μ est la moyenne et σ l'écart-type, alors la fonction de fréquence vaut:
1. L’erreur absolue est la différence algébrique entre la valeur donnée par la mesure
(m) et la valeur vraie (L).
ea = m−L
2. L’erreur relative est le rapport entre l’erreur absolue (ea) et la valeur vraie (L).
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𝑒𝑎
𝑒𝑟 =
𝐿
4. L’erreur aléatoire est l’erreur qui varie d’une façon imprévisible en valeur
absolue et en signe (cf. fidélité).
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Exemples :
─ erreur de zéro : indication de l’instrument, pour la valeur zéro de la grandeur
mesurée.
─ défauts géométriques (forme, orientation) du palpeur
─ qualité des guidages : écarts géométriques de trajectoire (petites translations
et petites rotations) au cours du déplacement du capteur (élément mobile de
l’instrument).
─ erreur d’amplification de l’instrument (inégalité du pas de vis d’un micromètre,
ou des dentures des roues d’un comparateur...).
─ erreur d’affichage de l’instrument (inégalité entre les graduations...).
La valeur conventionnelle vraie est obtenue par l'épaisseur d'une cale étalon de 10
mm. Dix mesures de cette cale ont été réalisées après un étalonnage à 0.
La valeur moyenne des 10 valeurs mesurées est de 9.982 mm.
L'erreur de justesse de cet instrument après étalonnage au zéro et pour une mesure
de 10 mm peut être estimée à 0.018 mm
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1-DEFINITION:
Le pied à coulisse ou calibre à coulisse est un appareil de mesure des dimensions par lecture
directe, sur une règle et un vernier.
2- PARTIES PRINCIPALES
Le pied à coulisse se compose de :
Une règle, Coulisseau, un vernier, un poussoir, une vis de blocage, un bec fixe et un bec
mobile, des méplats de 5 + 5 mm (mesures d'alésage)
3- VERNIERS:
La précision du résultat obtenu dépend essentiellement du nombre de graduations portées sur
le vernier qui peut être:
A - Vernier au 1/10 de mm
Le vernier au 1/10 mesure 9 mm divisé en 10 parties égales, chaque partie vaut 9/10 mm = 0.9
mm
Le décalage entre la première graduation du vernier et celle de la règle 10/10 -9/10= 1/10= 0.1
mm.
Le décalage entre la deuxième graduation du vernier et celle de la règle vaut 20/10 -18/10 =
2/10
Soit 0.2 mm etc…
B - Vernier au 1/20 de mm
Le vernier au 1/20 mesure 19mm divisé en 20 parties égales, chaque partie vaut 19/20= 0.95
mm
Le décalage entre la première graduation du vernier et celle de la règle 20/20-
19/20=1/20=0.05mm.
Le décalage entre la deuxième graduation du vernier et celle de la règle vaut 40/20 -38/20
=2/20
Soit 0.1mm etc…
C -Vernier au 1/50 de mm
Le vernier au 1/50 mesure 49 mm divisé en 50 parties égales, chaque partie vaut 49/50=0.98
mm
Le décalage entre la première graduation du vernier et celle de la règle 50/50-
49/50=1/50=0.02mm.
Le décalage entre la deuxième graduation du vernier et celle de la règle vaut 100/50 —98/50
= 2/50
Soit 0.04 mm etc...
LECTURE DE LA DIMENSION SUR VERNIER.
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Principe de fonctionnement
Un coulisseau portant un vernier au 1/50 et un bec mobile se déplacent sur une règle en
fonction de la grandeur de la pièce à mesurer. La position de mesurage peut être stabilisée par
la vis de blocage.
Principe de lecture
a) Lire un nombre entier de mm sur la règle juste à gauche du zéro du vernier : 11
Puis multiplier le nombre de graduations lues sur le vernier du 0 à la coïncidence par 1/50 ou
0,02
35 x 0,02 = 0,70
Expression du résultat brut de mesurage M = 11,70
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PIED À MODULE
(Mesure de dents d’engrenages)
Applications courantes
Diamètres
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Entraxes
Cas particulier: dimension intérieure inférieure à l'épaisseur des becs du pied à coulisse
2. JAUGE DE PROFONDEUR
Lecture de la dimension sur vernier
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Applications courantes
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Incertitude de mesurage
Pour les instruments de mesure coulissants, l'incertitude de mesurage minimale est de: ± 0,02
mm
3. MICROMETRE
1) Lecture de la dimension sur vernier
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Remarque: pour l'étalonnage des autres micromètres, utiliser les étalons fournis.
MICROMÈTRES D'EXTÉRIEUR
Applications courantes
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Applications courantes
MICROMÈTRES D'INTÉRIEUR.
Lecture de la dimension sur vernier
Micromètre à becs d'intérieur
Application courante
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Application courante
4. COMPARATEUR À CADRAN
Principe de fonctionnement
Pour un déplacement de 1 mm du palpeur lié à la crémaillère, l'aiguille liée au pignon
terminal de la chaîne cinématique fait 1 tour. Le cadran étant divisé en 100 graduations,
chaque graduation est égale à : 1/100 mm, soit 0,01.
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Principales utilisations
- Mesurer l'écart e entre un étalon et une pièce à mesurer.
- Réaliser les différents réglages géométriques sur la machine.
5. CALIBRES DE CONTRÔLE
DÉFINITION
Ce sont des instruments sur lesquels sont matérialisées les valeurs limites maximale et
minimale d'une spécification à contrôler.
L'une de ces valeurs limites doit entrer, l'autre limite ne doit pas entrer pour que la
spécification soit respectée et que la pièce soit bonne.
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Bagues lisses
Jauge
plat double
Calibre
à
mâchoires
à l'opposé
Calibre
à mâchoires
à l'enfilade
Alésages coniques
cônes morse
n os : 1 à 6
Tampon
lisse
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Arbres coniques
cônes morse
n os : 1 à 6
Bague
lisse
conique
Arbres coniques
cônes 7/24
(SA 30 à 60)
6. CALIBRES FILETÉS
Tampon
fileté Ecrou
double
Vis
Bague
M2 à M68
filetée
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Tampons
Écrou
filetés
simples
2) RAPPORTEURS D'ANGLES
Principe de fonctionnement
Une règle mobile se déplace autour d'un axe par rapport à une règle fixe solidaire de l'axe.
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8. PALPEURS ELECTRONIQUE
Dans les systèmes de fabrication actuels, il est indispensable de connaître et de communiquer
au plus tôt la conformité du produit. C'est pourquoi des postes de contrôle informatisés sont
intégrés à chaque étape de la fabrication.
De nombreux instruments numérisés sont équipés de liaisons séries permettant la connexion
au système informatique.
Sur certains montages de contrôle, la mesure est effectuée par l'intermédiaire de
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Application
9. AUXILIAIRES DE CONTRÔLE
1° MARBRE
Le marbre constitue la référence de planéité.
Il est réalisé :
- en fonte stabilisée;
- en granit gris ou noir;
- en diabase.
2° CALES ÉTALONS
Ces étalons prismatiques, en acier spécial traité, constituent la référence de longueur.
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3° CYLINDRES ÉTALONS
Ces étalons cylindriques, en acier spécial traité, constituent la référence de cylindricité et de
perpendicularité
4° VÉ, ÉQUERRE, DÉ
Ces accessoires sont nécessaires à la mise en situation des pièces à mesurer ou de certains
appareils de contrôle.
Certains vés sont magnétiques afin de les immobiliser sur des supports métalliques
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Par suite de l’imprécision des systèmes de fabrication, une pièce ne peut être réalisée
rigoureusement à une dimension fixée à l’avance.
Il faut fixer des limites acceptables à cette dimension pour que la pièce soit apte à
l’emploi dans la qualité prévue.
La différence entre ces deux limites constitue la tolérance dimensionnelle.
Quant à la tolérance géométrique, elle est toujours appliquée à un élément réel (exception
faite des surfaces projetées). La tolérance indique la dimension de la zone à l’intérieur de
laquelle l’élément réel doit être compris.
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III.2.1 Introduction
Les principes, les définitions, la terminologie, les critères, les symboles et les indications pour
la cotation des états de surface sur les dessins, mais aussi le contrôle, les procédures de
mesure et les équipements utilisés sont tous normalisés internationalement par une série de
normes ISO complémentaires entre elles.
Cet ensemble de normes relatif aux états de surface et développé partiellement dans ce
chapitre fait partie d'un édifice plus important concernant la spécification géométrique des
produits ou normes GPS (Geometrical Product Specification).
Défauts d'ordre 4 (ou 4ème niveau) : plus irréguliers, parfois accidentels, ils
correspondent à des arrachements, fentes ou fissures dans la matière, etc.
Hauteur maximale de saillie du profil (Pp, Rp, Wp) : elle correspond à la plus grande des
hauteurs de saillie du profil, Zp, à l'intérieur d'une longueur de base.
Pp pour le profil primaire, Rp pour le profil de rugosité et Wp pour le profil d'ondulation.
Figure 9
Profondeur maximale de creux du profil ( Pv, Rv, Wv ) : elle est égale à la plus grande des
profondeurs de creux du profil, Zv , à l'intérieur d'une longueur de base.
Pv pour le profil primaire, Rv pour le profil de rugosité et Wv pour le profil d'ondulation. Figure 9
Hauteur maximale du profil ( Pz, Rz, Wz ) : elle est égale à la somme de la plus grande des
hauteurs de saillie du profil, Zp , et de la plus grande profondeur de creux du profil, Zv , à
l'intérieur d'une longueur de base. Par exemple : Rz = Rp + Rv.
Pz pour le profil primaire, Rz pour le profil de rugosité et Wz pour le profil d'ondulation. Figure 9
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Figure 9
Hauteur moyenne des éléments du profil (Pc, Rc, Wc) : c'est la valeur moyenne des
hauteurs des éléments du profil (saillie + creux successifs), Zt, à l'intérieur d'une longueur de
base.
Pc pour le profil primaire, Rc pour le profil de rugosité et Wc pour le profil d'ondulation.
1
Pc ou Rc ou Wc = 𝑚 ∑𝑚 𝑖=1 𝑍𝑡𝑖
Hauteur totale du profil (Pt, Rt, Wt) : somme de la plus grande des hauteurs de saillie du
profil, Zp, et de la plus grande des profondeurs de creux, Zv, à l'intérieur de la longueur
d'évaluation.
Pt pour le profil primaire, Rt pour le profil de
rugosité et Wt pour le profil d'ondulation.
Remarque : Pt, Rt et Wt sont définis sur la
longueur d'évaluation alors que Pz, Rz et Wz le sont sur la longueur de base.
Pour tout profil : Pt ³ Pz ; Rt ³ Rz ; Wt ³ Wz
Ecart moyen arithmétique du profil évalué (Pa, Ra, Wa) : il correspond à la moyenne
arithmétique des valeurs absolues des ordonnées Z(x) à l'intérieur d'une longueur de base.
1 1
Pa ou Ra ou Wa =
𝐿
∫0 |𝑍(𝑥)|𝑑𝑥
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Alésage al Lamage lm
Brochage br Laminage à chaud lac
Découpage de Laminage à froid laf
Dressage dr Matriçage ma
Electro-érosion é Meulage me
Electro-formage éf Moulage sable mos
Electro-polissage ép Moulage coquille moc
Estampage es Perçage pe
Etincelage ei Pierrage pi
Etirage et Polissage po
Filetage fl Rabotage rb
Fraisage en bout frb Rectification rcc
Fraisage en roulant frr cylindrique rcp
Forgeage fo Rectification plane rd
Galetage ga Rodage sah
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IV.1 Généralités
Les moyens de mesure classiques sont aujourd'hui complétés par les techniques de
mesure tridimensionnelles qui permettent d'accéder à la géométrie des pièces
complexes avec une grande précision et une grande rapidité.
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Son rôle est de détecter le contact entre le stylet et la pièce et, à cet instant,
d'envoyer une impulsion au système électronique pour qu'il lise les coordonnées du
point de contact sur les systèmes de mesure.
IV.3.1 Morphologie
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1. Machines Manuelles
2. Machines Motorisées
1. Introduction
La pièce à mesurer est ensuite modélisée à l'aide des éléments géométriques définis par le
préparateur (points, droites, plans, cercles, cylindres, cônes et sphères ). A partir du nuage de
points palpés, un traitement suivant la règle des moindres carrés permet de définir
quantitativement les éléments géométriques.
2. Méthode de mesure
Le contrat à remplir par les ateliers de fabrication est l'obtention d'un produit conforme au
dessin de définition. C'est donc à partir de celui-ci que l'on définira les cotes fonctionnelles
devant être mesurées.
A partir de là, des travaux, d'une part d'aspect pratique, d'autre part d'aspect théorique peuvent
être conduits parallèlement.
3. Aspect pratique
4. Aspect théorique
Le préparateur devra définir à partir du plan les éléments géométriques qui seront définis lors
des palpages.
D'autre part, la définition des repères de dégauchissage est nécessaire pour une expression
correcte des résultats de mesure.
Ensuite, seulement on pourra créer la gamme de palpage de la pièce, puis la gamme de
vérification des cotes fonctionnelles qui conduira à l'édition du procès-verbal de contrôle.
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I – Le dessin de définition
Il précise complètement sans ambiguïté les exigences auxquelles le produit doit satisfaire.
II – La cotation fonctionnelle
Elle précise les états limites de matière admissible et, éventuellement des prescriptions de
correction géométrique et d’état micro-géométrique des surfaces.
Les cotes fonctionnelles satisfont directement les conditions d’aptitude à l’emploi, et, dans le
cas de pièces d’un assemblage assurent notamment leur interchangeabilité.
Cette cotation contribue à la diminution des coûts de production en donnant les plus larges
tolérances possibles à l’exécution.
20 min
25 max
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2- 3- Formes admises
Cette indication présente l’avantage de ne pas imposer directement un moyen d’usinage
particulier.
La norme E 04-552 fixe les définitions géométriques nécessaires pour assurer les conditions
correctes de fonctionnement et d’aptitude à l’emploi du produit
Une ligne quelconque de la surface supérieure, parallèle au plan de projection dans lequel
l’indication est donnée, doit être contenue entre deux droites parallèles distantes de 0,2. Leur
longueur est celle de l’élément spécifié
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Le pourtour de chaque section droite du cylindre doit être compris entre deux cercles
concentriques distants de 0,2
La zone de tolérance est limitée par deux plans parallèles distants de 0,2 dont l’étendue est
celle de l’élément spécifié.
Tous les points de la surface spécifiée doivent se trouver dans la zone de tolérance.
d- Cylindricité
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La zone de tolérance est limitée par deux cylindres coaxiaux distants de 0,2 dont la longueur
est celle de l’élément spécifié.
Tous les points de la surface spécifiée doivent se trouver dans la zone de tolérance.
La zone de tolérance est limitée par deux lignes enveloppes des cercles de diamètre t (0,2)
dont les centres sont situés sur une ligne ayant la forme géométrique spécifiée.
Le profil spécifié doit être compris dans la zone de tolérance.
La zone de tolérance est limitée par deux surfaces enveloppes des sphères de diamètre t (0,2)
dont les centres sont situés sur une surface ayant la forme géométrique spécifiée.
La surface spécifiée doit être comprise dans la zone de tolérance.
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L’axe du trou doit se trouver dans la zone de tolérance limitée par deux plans parallèles
distants de 0,1 dont l’étendue est celle de l’élément spécifié. et parallèles au plan de référence
A
b. Perpendicularité
Tous les points de la surface spécifiée doivent se trouver dans la zone de tolérance limitée par
deux plans parallèles distants de 0,1 dont les étendues sont celles de l’élément spécifié et
perpendiculaires au plan de référence A .
c. Inclinaison
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Tous les points de la surface spécifiée doivent se trouver dans la zone de tolérance limitée par
deux plans parallèles distants de 0,1 dont les étendues sont celles de l’élément spécifié et
inclinés de 75° par rapport au plan de référence A .
L’axe du trou doit être compris entre deux plans parallèles distants de 0,1 dont l’étendue est
celle de l’élément spécifié et symétriquement disposés par rapport à la position exacte du plan
spécifié par rapport à la surface de référence.
b. Concentricité
Symbole Indication sur le dessin Zone de tolérance
Le centre du cercle dont la cote est reliée au cadre de tolérance doit être compris dans un
cercle de diamètre 0,1 concentrique au centre de référence A
c. Coaxialité
Symbole Indication sur le dessin Zone de tolérance
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L’axe du cylindre dont la cote est reliée au cadre de tolérance doit être compris dans un
cylindre de diamètre 0,1 coaxial à l’axe de référence A dont la longueur est celle de l’élément
spécifié.
d. Symétrie
Le plan médian de la rainure doit être compris entre deux plans parallèles distants de 0,1 dont
l’étendue est celle de l’élément spécifié et disposés symétriquement par rapport au plan
médian de référence.
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