Vous êtes sur la page 1sur 103

PRATIQUEMENT : on a recours à des méthodes de laboratoire.

Ces méthodes établissent une


correspondance entre les directions définies dans l’espace objet et les longueurs mesurées dans
le plan du cliché
Les procédés peuvent être classés en deux groupes :

1. LA METHODE PHOTOGRAPHIQUE (multi collimateur)


Cette méthode utilise des angles perspectifs connus dans l’espace objet et des mesures de
longueurs sur le cliché photographique. Elle n’est presque plus utilisée.
2. LA METHODE VISUELLE LA PLUS UTILISEE (PHOTOGONIOMETRE)
Elle consiste à placer dans le plan d’appui de l’émulsion une échelle sur verre gradué avec
précision (RESEAU) et à mesurer les angles perspectifs correspondants.
E -ETALONNAGE PAR LA METHODE VISUELLE :
L’appareillage utilisé est le photo goniomètre
1. PRINCIPE DU PHOTOGONIOMETRE
On appelle photogoniomètre un instrument destiné à la mesure précise d’angles dont le sommet
est le centre de la pupille d’entrée d’un objectif : c’est une sorte de théodolite.

On centre sur les repères de fond de chambre soit par un quadrillage de traits parallèles et
équidistants de centimètre en centimètre tracés sur une glace soit une série de cercles
concentriques coupes par des diamètres équidistants (réseau radial). Le centre du réseau
coïncide avec le centre de la plaque C.
A chaque point du réseau éclairé correspond un faisceau de rayons émergent parallèles qui fait
avec le faisceau correspondant au centre (c) du réseau un angle α. Le photogoniomètre mesure
ces angles α. Il existe différents modèles de photogoniomètres.

2. MESURE DES ELEMENTS DE L’ETALONNAGE

a. MESURE DE LA POSITION DU POINT PRINCIPAL Ѿ (CENTRAGE)

Si le point principal Ѿ est confondu avec le centre c du réseau, à deux points A1’ et A2’
symétriques par rapport à c correspond dans l’espace objet deux angles égaux α1 et α2. Mais si
Ѿ n’est pas confondu avec c les deux angles sont différents ; la mesure de la différence (α1 - α2)
permet de calculer le décentrement c Ѿ = dr

Au lieu de mesurer les angles β1 et β2 égaux correspondant à deux points B’1 et B’2 symétriques
par rapport à ϖ  ; on a mesuré en réalité α1 et α2 tels que :
D’où en remplaçant ε et ε’ par leurs valeurs dans (1), on aura :

On en déduit dr

Pratiquement on mesure (α1 - α2.) suivant chaque diamètre matérialisé du réseau (tous les 25
grades) ; les points A1’ et A2’ sont choisis sur le cercle qui sert d’origine aux mesures de
distorsion. On fait la moyenne αn des angles α mesurés et on reporte sur le graphique de
centrage les écarts (α - αn).

Les différents points obtenus doivent s’aligner sur une sinusoïde dont l’amplitude maximum
donnerait la direction et la valeur du décentrement.
La chambre est acceptable si les points ne s’écartent pas trop de la sinusoïde moyenne et si
l’amplitude de cette sinusoïde ne dépasse pas la tolérance fixée (5mgr). Elle doit être recentrée
si l’amplitude dépasse cette tolérance.
b. MESURE DE LA DISTANCE PRINCIPALE DE LA DISTORSION

Ici la chambre est supposée centrée c’est à dire c et ϖ confondus. A un plan A’ du réseau situé à
la distance l de c correspond un angle α et nous avons posé par définition que :

Le photogoniomètre radial permet de mesurer facilement pα et ses variations le long d’un


diamètre quelconque c’est à dire que le point d’intersection du diamètre avec les cercles du
réseau. Il est indispensable de connaitre la distorsion en tout point du champ ; pour cela les
mesures seront répétées pour tous les diamètres. Si αm (r’) est αm moyenne des anges α
correspondent au cercle de rayon r , par définition on appelle distance principale d’étalonnage la
quantité po qui est égale à  :

Posons αth l’angle théorique que l’on devrait mesurer si la chambre était orthoscopique (sans
distorsion), on pourra écrire :

La différence est :

Dans cette relation on a : αobs = angle observé correspondant à A’


αobs(r) = angle observé correspondant aux points de même
diamètre situé sur le cercle de rayon r.
∆α = distorsion au point considéré rapportée à la distance
principal d’étalonnage.
∆α est représenté par un graphique dit graphique de distorsion.
C. RESULTATS DE L’ETALONNAGE
Ils sont consignés sur une fiche de caractéristiques de la chambre de prise de vue qui comporte
tous les éléments qui ont fait l’objet de ce chapitre.

Méthodes pratiques de calcul de po et ∆α

Il en existe plusieurs toutes fondées sur la formulation théorique ci-dessous. Nous n’exposerons
que deux méthodes.
a) Méthode applicable à l’objectif Aquilor :
On calcule la distance principale po pour le cercle de rayon r = 8cm

Pour les cercles de rayon r ≠ 8cm ; on calcule αr par la rotation :

∆α = αr – αlu fournit la distorsion. Ces valeurs sont reportées sur un graphique de distorsion en
fonction du déversement ϰ de la chambre et pour différentes valeurs de r. En fait, pour tenir
compte des résidus dus à un centrage imparfait. La valeur reportée en réalité est :

On devrait théoriquement obtenir des droites parallèles à OX si la distorsion était de révolution.

Méthode de relations d’observation


On utilise souvent un réseau orthogonal de pas 2cm en 25 points et on exprime la distorsion
radialement sous la forme.
Pour chaque point du réseau, on écrit la relation d’observation suivante :

Où les inconnues sont : dp, a et b


Ce système est résolu par moindre carré. Ce qui permet d’exprimer la distorsion radiale par la
relation :

P est parfois appelé distance principale compensée


*Précision de l’étalonnage : erreur résultante sur la gerbe perspective
Les méthodes du laboratoire sont imparfaites. Elles ne peuvent tenir compte des facteurs si
importants comme l’influence de la réfraction atmosphérique, les variations de température
etc…

La composante spectrale de la lumière utilisée peut aussi introduire les erreurs de l’étalonnage.
Tous ces phénomènes sont complexes et il est difficile de chiffrer l’influence qu’ils peuvent avoir
sur les résultats de l’étalonnage.

Par ailleurs, l’influence d’une erreur sur les mesures des éléments de l’étalonnage (sauf la
distorsion) se traduit dans chaque cas par une erreur dα sur une direction de la gerbe
perspective reconstituée.
 Sur la position du point principal
 Sur la distance principale de l’étalonnage

 Sur la distorsion c’est dp une fonction plus ou moins complexe de α qui traduit cette
erreur. Pour que l’erreur angulaire reste inférieure à 5 mgr, il faut que :

 dp est d’autant plus faible que α est plus grand


Les mesures de distorsion doivent être d’autant plus précises que l’on est plus près des
extrémités du champ et que le champ angulaire est plus grand.

*Contrô le complet des chambres


On rappelle ici pour mémoire les diverses opérations qui sont effectuées lors d’un contrô le
complet.

- l’objectif : on contrô le la netteté (par la mesure du pouvoir séparateur, la courbure du champ)


la clarté et la distorsion (par la méthode photographique).
- la chambre : on vérifie l’orthogonalité des lignes de repère
- la planéité du fond de chambre et du plateau presseur et le rendement de l’obturateur.

NOTA : Nous n’avons traité que les cas de l’étalonnage à l’infini qui est valable pour la
photogrammétrie terrestre rapprochée les objectifs doivent être étalonnés à distance finie
et les méthodes sont différentes.

METHODES DE RECONSTITUTION DES FAISCEAUX PERSPECTIFS

Elles sont de 3 grandes catégories de solutions :


 la solution optique
 la solution mécanique
 la solution analytique

A* la solution optique
Il s’agit simplement de l’application du principe du retour inverse de la lumière. Ce principe est
appelé principe de « PORRO - KOPPE ».

La principale difficulté de cette solution vient de l’impossibilité d’utiliser la chambre de vue


puisqu’il faut impérativement utiliser deux chambres

1. les chambres de restitution


Ces chambres possèdent la même optique donc les mêmes
caractéristiques que la chambre de prise de vue
Elles sont mécaniquement allégées et autorisent divers réglages qui
concourent à l’appairage. On peut déplacer l’objectif parallèlement
au fond de la chambre pour réaliser le centrage (ϖ et c confondus).

L’objectif est monté sur une vis hélicoïdale, ce qui permet de


modifier légèrement le tirage donc d’introduire la distance
principale de prise de vue. Les chambres de restitution
soigneusement étalonnées sont classées suivant leur distorsion.
Connaissant ainsi les caractéristiques de la chambre de prise de
vue, on pourra ainsi choisir deux chambres de restitution
appropriés, c’est l’appairage ».

2. le transformateur d’image
Parfois on ne dispose pas de chambre de restitution correspondant à un type de prise de vue
donné. On utilise alors un transformateur d’image qui est une sorte d’agrandisseur perfectionné
permettant de modifier la distance principale et d’introduire la distorsion donnée au moyen
d’une glace (prisme) correctrice de distorsion.
NB : le Poivilliers et le multiplex utilisent la solution optique de reconstitution des faisceaux
perspectifs.
B* Solution mécanique :
Principe
C’est la reconstitution par tige rectiligne d’un rayon
perspectif. Le rayon perspectif est matérialisé par une tige
rectiligne (T) suivant le schéma ci-contre.

m1 se déplace dans un plan parallèle à celui du cliché entrainant l’optique d’observation L. le


centrage et l’introduction du tirage sont réalisés mécaniquement. Il reste le problème de la
distorsion qui est résolu par diverses méthodes.

1) Correction de la distorsion par came


Dans tous les systèmes de ce type la longueur lα = sm1est modifiée en fonction de l’angle α au
moyen d’une came qui peut être de révolution comme sur certains appareils (exemple Santoni).
Elle peut être également cylindrique pour
d’autres. (Exemple : Poivillier)

2) Correction par plaque de distorsion


C’est la solution adoptée sur la quasi-totalité des
appareils modernes.
Connaissant la distorsion de chambre de prise de
vue, on calcule le profil d’une glace de verre qui
sera interposé entre le cliché et le système
d’observation.

La glace se comporte localement comme un prisme d’angle et le point observé est m’ pendant
que le point restitué sera m et la distorsion est donc dr = mm’.

Le calcul de la glace est simple mais sa réalisation est délicate.


De telles glaces sont donc couteuses.
C. comparaison des solutions optiques et mécaniques :
1. solutions optiques :
Elles autorisent des constructions mécaniques simples et le problème de la distorsion est
facilement résolu du moins théoriquement par l’appairage.
Cependant l’optique d’observation est nécessairement complexe. Elle fournit par conséquent
une image médiocre avec un champ très faible.

2. Solutions mécaniques :
Elles nécessitent une construction mécanique d’extrême précision puisque l’on cherche à
dépasser le 1/100° de mm. La réalisation est donc très délicate. D’autre part les dispositifs
correcteurs de distorsion (glace, etc…. sont également difficiles à réaliser par contre l’optique
d’observation peut être simple et l’image obtenue est généralement d’excellente qualité et le
champ est important.

NOTA : la solution adoptée est généralement la solution mécanique dont le dispositif


d’observation est simple.

C. Solution analytique :
C’est la détermination par le calcul des paramètres directeurs des rayons perspectifs. La solution
analytique implique la mesure préalable des coordonnées des points dans le plan de l’image : les
mesures s’effectuent au comparateur ou au stéréocomparateur qui donne des coordonnées dans
le système d’axe de l’appareil.
Sur les appareils modernes on effectue l’enregistrement automatique des coordonnées sous un
format exploitable sur ordinateur.

XcOYc est le système de coordonnées plan image


Xϖy est le système de coordonnées particulier au cliché
Xϖy est obtenu par translation et rotation de XcOYc, on dit que xϖy est une transformation
de XcOYc.

Sur les cordonnées transformées deux corrections s’imposent :


 La correction des distorsions
 La correction d’étalonnage du coordinatomètre
Ces corrections s’opèrent en quatre étapes :
1) Calcul de la distance principale d’étalonnage et de la distance moyenne de la chambre
métrique
A partir des mesures effectuées au photogoniomètre en 25 points d’un réseau on pose les
relations donnant la distorsion des points observés.

Dans laquelle α est l’angle radial mesuré au photogoniometre, pa est la valeur approchée de la
distance principale.
l est la distance du point considéré au pont principal,
a et b sont deux coefficients inconnus qui caractérisent la distorsion
δp est la correction inconnue à apporter à (pa) pour obtenir la distance principale de
l’étalonnage. Pour un objectif orthoscopique a= b = 0.

.pour chacun des 25 points, nous obtiendrons donc une relation d’observation entre les trois
inconnues δp, a et b. on résout le système d’équation par la méthode des moindres carrés.

2) Application de la correction de la distorsion (plus la correction résiduelle de distorsion


de l’étalonnage) à toutes les coordonnées mesurées.
Pour un point quelconque la correction se fait par interpolation linéaire à partir de quatre points
du réseau les plus voisins.

3) En photogrammétrie aérienne on tient compte de la correction de courbure de la terre et


de la réfraction atmosphérique.
4) Si l’on pose x e y les coordonnées corrigées d’un point m c’està dire les coordonnées du
point corrigé mc on peut écrire que :
Po est la distance principale d’étalonnage telle que
po = pa + δp
dx et dy sont les projections de α sur les deux plans (xϖS) et (xϖy). Le rayon perspectif
correspondant à m est caractérisé par

Conclusion
a) Les solutions analytiques donnent le maximum de précision
b) Cette précision n’est limitée par aucun dispositif optique ou mécanique
c) Cette précision n’est limitée que par la précision de mesure des coordonnées dans le
plan de l’image
d) Les solutions analytiques présentent l’inconvénient de fournir une reconstitution
discontinue de la gerbe limitée à un nombre fini de rayons perspectifs. Elles sont donc
appliquées à l’aérotriangulation ou à la restitution numérique ou leur emploi conduit à
des résultats meilleurs que celui des solutions mécaniques ou optiques
e) Cet inconvénientest d’ailleurs résolu sur plusieurs appareils récents de restitution
analytique.
ERREURS DE RECONSTITUTION DES FAISCEAUX

Elles sont causées par :


-des erreurs sur le point principal, sur la distance principale et sur la distorsion ;
-des facteurs physiques (courbure de la terre, réfraction atmosphérique)
1. Erreur sur la position du point principal (décentrement)

L’angle reconstitué est α,au lieu de, on a donc :


Cette formule n’est valable que dans le plan méridien contenant le vecteur décentrement. C’est
également dans ce plan que dα est maximal. On voit que dα croit avec :

2. Erreur sur la distance principale


3. Erreur sur la distorsion
Une telle erreur correspond à une erreur dp(α) sur la distance principale mais fonction de α.
Elle pourra s’écrire :

L’étalonnage de la chambre (détermination de sa distorsion) devra donc être d’autant plus


soigné que :

-l’on s’approche du bord du champ


-la distance principale est courte

4. Influence des facteurs physiques


* la courbure de la terre

Le rayon perspectif SM es reconstitué en SM1 d’où une distorsion caractérisée en angle par ∆l
telle que ∆l = M’N’1 sur le plan de l’émulsion.
En photographie aériennes, les objectifs sont tels que α = α’ donc
Soient C, le centre de la terre, R le rayon de la terre supposée sphérique.

En effet R et H sont très grands par rapport à D d’où

Avec R= 6400 km - nous obtiendrons


Nous avons vu que :

Application numérique
p = 125mm H= 5Km
α = 15 ° calculer ∆l et ∆ α
α = 45° calculer ∆l et ∆ α
Remarque  :
1°) ∆l (ou ∆ α) croit quand α croit
2°) ces distorsions sont négatives : le point image est plus proche du centre que le point
théorique M’1 ;
3°) N’M’1 est proportionnel à II et à P
4°) M’M’1 croit proportionnellement à tg3α

b. la réfraction atmosphérique
L’atmo sphère terrestre est un milieu hétérogène dont l’indice réfractiondécroit avec l’altitude.
Les rayons lumineux ne sont pas des lignes droites.
M’ point image d’un point théorique N’1
∆l = M’M’1
Soit Q un point quelconque appartenant au rayon lumineux
Soit H l’altitude de Q

La loi de réfraction donne :


n sin ɣ = ns sin α = n0 sin α0 = constante (1)
Cette relation peut s’écrire :
La relation (2) donne :

Il faut connaitre la loi de variation de n avec l’altitude II si l’atmosphère est en équilibre et que
l’air obéisse aux lois des gaz parfaits ; pour des altitudes comprises entre 0 et 10Kms, on peut
écrire :

Avec a = -2560.10-8 Ns et H étant exprimées en km


b = +75.10-8

Posons

(3) Nous donne :


Avec

En posant : Z = Hs – H
Sur la figure, nous remarquons que :

Alors

L’intégration de (5) entre S (Z = 0) et Q (Z =Z) nous permet d’écrire

Puisque

Il en résulte :

Application numérique
*c. influence combinée de la courbure de la terre et de la réfraction atmosphérique :
L’expérience montre l’importance des distorsions causées par la courbure de la terre et e la
réfractionatmosphérique. On peut corriger la distorsion résultante en tenant compte dans les
calculs des glaces correctrices. Mais ici l’altitude de vol intervient et il faudra réaliser une glace
pour chaque valeur de Z. Ce qui serait ruineux.

C’est pourquoi sur beaucoup d’appareils modernes l’influence de ces deux phénomènes est
corrigée mécaniquement (exemple sur le WILD a 10).

*Conclusion
La courbure de la terre et la réfraction atmosphérique interviennent toujours ensemble.
On considère la somme de leur influence ; la distorsion résiduelle s’écrit :

Exemple

Distorsions résiduelles sont faibles et pratiquement négligeables pour α < 30°.


Pour α > 30°, elles sont très importantes et ne peuvent être négligées.
Les distorsions de la courbure de la terre et de la réfraction atmosphérique sont radiales.
L’étude ci-dessus reste théorique. Elle suppose remplies des conditions qui ne le sont pas
toujours en pratique.

Elle donne un ordre de grandeur des distorsions.


DETERMINATION DES ELEMENTS EXTERNES 

1 - Etude théorique :
Considérons une gerbe perspective comme un ensemble rigide assimilable à un corps solide.

Considérons un point N (X, Y, Z) identifiable à une distance finie et appartenant à ce corps ;


S étant le sommet du faisceau perspectif.
Le rayon SM aura pour composantes les angles α, β, ɣ qui sont des rotations autour du point M.

·y
Dans un système trirectangle, la position du faisceau perspectif est définie par 6 paramètres :
Les coordonnées (X, Y, Z) d’un point quelconque appartenant au faisceau perspectif et les
rotations α, β, ɣ.

Diverses solutions sont appliquées pour résoudre le problème de la détermination de la position


du faisceau perspectif.
Toutes ces solutions concourent à la détermination des 6 paramètres définies. Nous citerons
entres autres :
a) Détermination des coordonnées X, Y, Z de deux points identifiables et la direction d’un
rayon perspectif
b) Détermination des coordonnées du point de vue S et les directions (azimut et distance
zénithale) de deux rayons perspectifs.
c) Détermination des coordonnées des trois points de l’objet photographique : les trois
points doivent être identifiables et non alignés.
C’est cette dernière solution qui est la plus utilisée en photogrammétrie aérienne. En principe on
détermine plus de trois points.

*en photogrammétrie terrestre : le point de vue est accessible. A l’aide des phototheodolites, on
détermine les coordonnées X, Y, Z de S et l’orientation d’un rayon perspectif.

En général, ce rayon est l’axe principal du faisceau.


Le photothéodolite est la liaison rigide du théodolite et de la chambre métrique. La chambre
métrique comprend trois éléments :

a) Un dispositif qui permet de repérer la verticale (niveau)


b) Un organe de mesures angulaires en vue de la détermination de l’azimut et de l’axe de
prise de vues
c) Un théodolite pour déterminer les coordonnées de S par des mesures angulaires.
Un autre instrument peut être utilisé : la chambre métrique double qui est constituée de deux
chambres métriques liées rigidement et de deux axes principaux parallèles et perpendiculaires à
la base rigide S1 S2.

Ces équipements sont utilisés en photogrammétrie architecturale et pour les constats d’accident.

*En photogrammétrie aérienne ; on cherche à réduire les opérations pour la détermination des
points de canevas. En pratique 6 points sont déterminés par couple et l’on peut retenir deux
grandes solutions :

Première grande solution : elle procède en trois étapes


1°) l’enregistrement de la verticale du point de vue par l’enregistrement photographique de la
position de la bulle et par déduction de l’angle de la verticale avec l’axe de prise de vue.
Cette solution peut être considérée comme non fiable : l’enregistrement de la bulle peut être fait
à quelques secondes de retard.

2°) l’enregistrement de la direction de l’horizontale qui permettra de déterminer les


composantes longitudinales et transversales de l’inclinaison de l’axe sur la verticale.
3°) l’enregistrement de la direction du nord magnétique. Ces enregistrement est très mauvais à
bord de l’avion.

Deuxième grande solution : elle comporte six étapes


1°) stabilisation de la chambre métrique par utilisation d’une plateforme gyroscopique qui
maintient la verticalité des chambres métriques de prise de vue.
2°) l’augmentation de la surface du couple
3°) l’augmentation du champ angulaire : elle correspond à une diminution du nombre de couples
couvrant la surface à cartographier. Cette opération présente trois inconvénients :
a) Les angles morts
b) L’éclairement très mauvais en bordure du champ altère la qualité de l’image
c) La distorsion très complexe
4°) augmentation de la hauteur de vol, les limites de cette opération sont :
a) Les possibilités de vol du vecteur
b) La précision du lever à établir
c) Les difficultés d’identification des détails sur les photographies
5°) détermination des coordonnées X Y Z du point de vue S = elle se fait par un procédé
quelconque de navigation aérienne
6°) détermination de l’altitude de l’avion : elle peut se faire soit avec des statoscopes
différentiels qui permettent de mesurer la différence de niveau entre les différents points ou à
l’aide d’un enregistreur de profils aéroportés tel que le radar ou le laser aéroporté pour obtenir
la distance sol-avion.

1. Détermination du canevas par les méthodes photogrammétries


(Généralités)

Les méthodes utilisées ont pour premier objectif d’éviter le parcours complet du terrain
photographiques ou les gerbes perspectives pour déterminer à partir d’un petit nombre
de points (détermination par géodésie ou par astronomie), les coordonnées de tous les
points constituant le réseau de détails nécessaires. Ces méthodes sont :

 La stereopreparation : c’est l’opération qui a pour but la détermination directe de tous


les points nécessaires.
 La triangulation photographique : elle comporte la triangulation photographique
radiale (T.P.F.R) et l’aérocheminement ou aérotriangulation.
 La triangulation radiale utilise des mesures faites dans le plan du cliché sans reconstituer
la gerbe perspective.
L’aérocheminement ou aérotriangulation procède par enchainement des gerbes perspectives
reconstitués. D’autres méthodes permettent également la détermination du canevas. On peut
citer :
a) La méthode du survol : elle consiste à survoler un terrain comportant des balises dont
les coordonnées seront calculées par la suite.
b) La préparation aéroportée appelée APR ( Airbone Profile Recorder) c’est
l’enregistrement des profils aéroportés.

LA RECONSTITUTION DE LA POSITION DE LA GERBE PERSPECTIVE DANS L’ESPACE

A. Généralités sur les appareils de restitution


Tous les appareils de restitution matérialisent un trièdre de référence (x, y, z) du terrain. On
pourra mesurer avec précision les coordonnées de tout point sur ces appareils. L’origine des
coordonnées est toujours en S1 (premier faisceau de gauche) et S2 (deuxième faisceau de droite)
restera au voisinage de l’axe des X ou mieux sur l’axe des X.

Les composantes Bx, By, Bz seront notées :


dx1, dy1, dz1 pour le faisceau S1
dx2, dy2, dz2 pour le faisceau S2

Les faisceaux perspectifs seront définis par trois rotations en chacun des sommets S1 et S2 :
On aura ainsi ϖ2,φ2, ϰ2 pour le faisceau S2

B. Orientement externe de l’appareil dans le cas de la photogrammétrie aérienne   :


Les opérations de mises en place d’un couple sont :
1. Formation du modèle  :c’est la détermination de l’orientation relative correcte de deux
faisceaux perspectifs. On suppose deux faisceaux exactement reconstitués à partir de
leurs éléments externes
2. Mise à l’échelle  :
C’est la comparaison de (d) du modèle à son homologue (D) du terrain. On agit de manière à

d 1
avoir = échelle du levé ou de la représentation à établir.
D E

3. Orientation des verticales du modèle


C’est l’opération appelé « basculement ». Le basculement n’a d’influence ni sur l’échelle, ni la
forme du modèle.

4. Orientement et mise en place de la planimétrie  :


C’est la détermination des origines x, y, z et la restitution graphique.

C. Formule fondamentale de la formation du modèle


1. Formules préliminaires
Soit un système trirectangle (S1, x, y, z) supposons S2 situé sur S1x.
Soit M un point tel que M= S1M ∩ S2M.
M se projette en m(x, z).
Faisons subir maintenant au faisceau S1 des petites translations dx1, dy1, dz1 et des petites
rotations dϖ1, dφ1, dϰ1
On appelle parallaxe transversale λ, le segment λ = M1 ‘M2’ = Y2’-Y1’.
λ est mesuré en grandeur et en signe ; λ est variable avec M ; λ est toujours parallèle à S1Y. Sur
tous les appareils de restitution apparait à l’observateur comme un segment perpendiculaire à la
ligne des yeux et qui empêche le fusionnement binoculaire.
λ peut être valablement estimée sur des appareils simples et mesurée avec précision au
(1/100mm) sur les appareils les plus perfectionnés. Le modèle est formé lorsque λ=0 pour tous
les couples de rayons homologues.

*Définition des paramètres externes


S1M a pour paramètres externes U1 et V1 tels que :
S2M a pour paramètres externes U2et V2tels que :

Remarque : dans la position origine, on constate que V1 = V 2

Les relations (1) et (2) donnent :

dx1,dy1,dz1 des petites translations du faisceau 1 et soient dϖ1, dφ1, dϰ1 Des petites rotations
données au même faisceau.

Nous savons que :

Essayons d’évaluer du1 et dv1


2. Expression de la parallaxe transversale (λ)  :

En considérant dx1, dy1, dz1, dw1, dφ1 et dϰ1


S1M sera défini par u1 et v1 et S2M par u2 et v2.
Projetons ces deux rayons sur le plan (Y, O, Z) tel que :

La parallaxe λ = Y2’ – Y1’ peut s’écrire :

En remplaçant v1 et dv1 par leurs valeurs, il vient :


Remarque  : le paramètre de translation dx1 qui ne figure pas sur la formule n’a aucune influence
sur λ.

 Maintenons S1 et S2 sur l’axe des x et faisons subir aux deux faisceaux des petites
rotations dw1, dφ1, dϰ1 et dw2, dφ2, dϰ2.
On pourra écrire :

Les expressions (6) et (7) sont semblables. Pour passer de l’une à l’autre, λ prend la forme :

Nota : il convient de faire attention aux signes des petites rotations


*faisons subir au premier faisceau les mouvements
dx1, dy1, dz1 et dw1, dφ1, dϰ1
Il vient :

En remplaçant (Z) par (Z+ δZ) , nous pouvons écrire :


En remplaçant

Cette relation devient au second ordre près

On peut également démontrer que :

Parallaxe stéréoscopique ou parallaxe en X (ϻ)  :

Il s’agira d’évaluer algébriquement le segment

Nous pouvons écrire le rapport des hauteurs :


Remplaçons δz par sa valeur dans la rotation (2), on aura :

*déformation en X et Y
On écrira

Si l’on admet que le point restitué est le milieu du segment M1’M2’


Nous pourrons écrire

*Déformation en Z
Faisons maintenant subir à la position origine une petite rotation à chacun des deux faisceaux
sans déplacer S1 et S2 ; on peut écrire :

En recherchant l’intersection de ces deux droites, on aura :


Cette relation n’est valable qu’au second ordre près

*Déformation en X et Y :
Dans ce cas, les deux faisceaux ayant bougé, on écrira :

Et au second ordre près, en regroupant :

Pour le point M2’, on aura :

Et au second ordre près, en regroupant :

Mais si l’on admet que le point restitué est le milieu du segment M1’M2’
Alors :
LA FORMATION DU MODELE

Définition :c’est la reconstitution de la position relative


correcte de deux faisceaux perspectifs, elle conduit en
principe à un modèle semblable à l’objet, le modèle est
aussi appelé image plastique.

*La parallaxe transversale λ :


λ = M1 M2 en grandeur et en signe.
On dit que le modèle est formé quand toutes les paires de
rayons homologues se coupent ou encore lorsque la
parallaxe transversale est nulle en tout point.

Dans les appareils de restitution, cette parallaxe transversale apparait comme un segment
perpendiculaire à la ligne des yeux de l’observateur et qui empêche le fusionnement
stéréoscopique. Beaucoup d’appareils de restitution permettent de mesurer λ avec précision.

*Expression de la parallaxe transversale λ en fonction des paramètres externes :


Nous savons que λ est donné par la relation :

*Représentation géométrique de la parallaxe transversale


Nous supposons que l’objet est plan et horizontal donc (Z = constante).
Les 6 points de base du modèle seront définis conformément au schéma suivant :
Si l’origine des coordonnées est S1 les coordonnées des points de base sont les suivantes :
Remarques:
a) dx ne provoque pas de parallaxe transversale
b) dx provoque un changement d’échelle du modèle
c) dy provoque une parallaxe constante dans tout le modèle
d) dy est souvent utilisé pour mesurer λ dans les appareils de restitution
e) dz peut également permettre la mesure de λ = (Y/Z) dz, la précision est d’autant
meilleure que λ est plus grande
f) en appelant les parallaxes aux 6 points de base par leurs valeurs indiquées, pour que le
modèle soit possible, il faut que la relation suivante soit satisfaite :
2λ1- λ3 – λ5 = 2λ2 – λ4 – λ6 = 0
Si cette condition est remplie, il n’y aura pas de résidu
g) le schéma de la représentation géométrique de λ suppose au départ le modèle formé
c’est à dire λ = 0, ce schéma est réalisé en introduisant un à un les paramètres qui
provoquent λ et les valeurs correspondantes.
METHODES DE FORMATION DU MODELE

A. Méthode numérique
1) Pose de relations : soit une position approchée de formation du modèle. Dans cette
position, il apparaitra des parallaxes ou des résidus de parallaxe, en plusieurs points du
modèle. Mesurons la parallaxe transversale λ en 5 points différents de coordonnées
respectives(x1, y1, z1)…, (x5, y5, z5). Fixons le sommet S2 et agissons uniquement sur le
sommet S1.On pourra écrire à travers les paramètres de rotation et de translation de S 1,
cinq relations par application de la formule générale de λ. Ces relations seront les
suivantes :

On obtient ainsi 5 relations à 5 inconnues, système d’équations dont la résolution nous donnera
sauf cas d’indétermination les paramètres dy1, dz1 et dw1, dφ1, dϰ1 qui sont les inconnues. Les
corrections à apporter aux paramètres de translation et de rotation de S1 pour aboutir à la
formation du modèle seront : δy1 = -dy1 ;

Si λ est mesurée en plus de 5 points du modèle, nous aurons un nombre surabondant de


relations que nous pourrons résoudre par la méthode des moindres carrés.
Conclusion (règle) : si on réussit à annuler λ en 5 points différents du modèle, elle doit être nulle
en tous les autres points et le modèle est fermé.

2) Surface d’exception : le système de 5 équations à 5 inconnus comporte une solution


unique. Il y a cependant une indétermination lorsque les 5 points de formation du
modèle appartiennent à une surface d’exception d’équation :
 Cette relation multipliée par Z prend la forme :

Dans ce cas de surface d’exception, les parallaxes λ peuvent être nulles partout sans que le
modèle obtenu soit semblable à l’objet original. Les surfaces d’exception sont des hyperboloïdes
à une nappe, avec comme cas particuliers……
Les cylindres contenant la base. Pour éviter les cas de surfaces d’exception, on évitera de réaliser
des prises de vue en volant dans l’axe des vallées.

Conclusion : on appliquera aisément cette méthode si l’on dispose d’une calculatrice. Elle a été
négligée au départ, mais elle est actuellement de plus en plus employée. Les calculs peuvent
s’effectuer sur ordinateur à travers des logiciels appropriés.
Pour éviter des calculs, on appliquera les méthodes optico-mecaniques ou les méthodes
graphiques.

B. Méthodes optico-mecaniques
1. Schéma général :
Le but de cette méthode est d’éviter au maximum les calculs en annulant λ aux points de base.
Nous savons que dφ et dϰ ne créent pas de parallaxe dans le plan X = 0.
On commencera par déterminer les valeurs de dy, dz et dw en opérant dans ce plan (X = 0).

 Quand ces paramètres seront réglés, on obtiendra λ = 0 aux points 1,3 et 5.


 On agit sur le faisceau S1 pour annuler λ :

-au point 2 avec dϰ

-au point 4 (ou 6) en agissant sur dφ (on l’annule en même temps au point 6 (ou 4).

 Le modèle est alors formé (du moins théoriquement).


Les méthodes optico-mecaniques diffèrent les unes des autres par leurs manières
d’annuler les parallaxes dans le plan X = 0 donc de régler les paramètres dy, dz et dw.

2. Méthode de « surcorrection par le site » :


Elle est fondée sur l’hypothèse impérative :

a) Points 3 et 5 nous savons que le dz introduit des parallaxes égales et opposées, alors qu’en
ces points le dy et le dw introduisent des parallaxes égales et de même sens. On agira donc
sur le dz pour rendre égales les parallaxes aux points 3 et 5 en grandeur et en signe. Apres
cette opération, nous dirons que le dz est égale à sa valeur correcte.
b) En agissant sur le dy, on annule la parallaxe au point 1. Il reste les parallaxes résultantes aux
points 3 et 5 notées λ3’ et λ5’ telles que λ3’ = λ5’.

On agira sur le dw dans le sens qui diminueλ3’ et λ5’, le dw sera réglé de manière à introduire aux
points 1,3 et 5 des parallaxes égales telles que λ1’’ = λ3’’ = λ5’’. Pour cela, il faut que λ1’’ soit
simplement égale à (-λ3’’.Z2/ y2). Il suffit donc de multiplierλ3qui est connue par le coefficient (Z2/ y2)
appelé « coefficient de sur correction par le site ».

Remarque : cette méthode est très rapide, cependant elle n’est pas toujours applicable, puisqu’elle
impose des conditions qui ne sont pas toujours réalisables ; on lui préfère donc une variante qui est
la suivante :

a) Avec le dy nous réalisonsλ1 = 0.


b) Avec le dz nous réalisons λ3 = 0. La parallaxe résultante au point 5 sera notée λ5’.
c) On mesure la valeur de site dw0 qui annule λ5’, dw0peut s’écrire

d) On agira sur le site pour que les parallaxes transversalesrésultantes (λ1’’ et λ3’’) et λ5’’ soient
telles que : 2λ1’’ = λ3’’ + λ5’’

Si cette condition est réalisée, on pourra écrire :

dw0est connu puisqu’il a été mesuré sur l’appareil.

Remarque : dans le cas précèdent le coefficient de sur correction par le site (Z2/ Y2) dépend de la
chambre de prise de vue. Le coefficient (Z 2+Y2/ 2Y2) est indépendant de la chambre utilisée.
C. Méthode graphique
a. Principe :
Cette méthode ne pose pas d’hypothèse sur les coordonnées des points 3 et 5. Elle
découle de la remarque suivante :
*dans le plan (X = 0)

Soit dy (1) la valeur de dy qui annule λ1 au point 1(O, O, Z1)

On écrira alors que

*Au point 3 (0, Y3, Z3) nous


pouvons écrire que

Soit dz (3) la valeur du dz qui annule λ au point (3). La relation s’écrira :

Autrement dit : le dz (3)qui annule λ3est une fonction linéaire de la valeur dy (1) qui annule λ1.
On peut déterminer cette fonction par deux de ces valeurs particulières.

*Au point 5 (0, Y5, Z5) on écrira :


Cette relation signifie tout simplement que dz(5) = dz (-3) si et seulement si dy(1) = 0, sauf si les
points appartiennent à une surface d’exception et dans les parallaxes transversales sont nulles
simultanément aux points 1, 3 et 5.
b. Mise en œuvre de la méthode
Le graphe est réalisé sur un système de coordonnées (dy, dz) ; le problème se ramène à la
détermination correcte de dy et dz dont l’introduction permettra l’annulation de X aux points 1
et 5.

 On agit sur dy pour annuler λ au point 1 on note dy(1) qu’on reporte sur le graphique.
 Avec le dz on annule λ au point 3 et au point 5 on lit dz (3) et dz(5) qu’on reporte sur le
graphique.
 On introduit une valeur quelconque du dy notée (dy(1))’. On annule λ au point 1 avec dw.
Avec le dz, on annule λ aux points 3et 5 et on lit (dz(3))’ et (dz(5))’
On reporte sur un graphique les valeurs ci-dessus, on en déduit les valeurs correctes du dy et du
dz que l’on introduira pour agir ensuite sur dw en vue d’annuler simultanément λ 1, λ3 et λ5, donc
dans le plan X=0.
Remarques :
1. Cette méthode est valable dans tous les cas, il suffit de prendre le point 1 tel que Y1 = 0
2. Les points(3) et (5) peuvent être quelconques
3. Les points (3) et (5) doivent être les plus éloignés possibles afin que les deux droites du
graphique se coupent sous un angle favorable.
4. Il faut appareil permettant de lire avec précision le dy et la dz.
5. La méthode est recommandée aux débutants
6. Comme toujours si la position de départ est trop éloignée de la position correcte, il
faudra réitérer l’opération
7. Cette méthode peut être généralisée aux mesures dans un plan

(p) remplace dans dz et q remplace dy. Dans ce cas il vaut mieux utiliser la méthodenumérique.

D. FORMATION PRATIQUE DU MODELE


Les méthodes présentées supposent fixe une des deux gerbes, on agit sur l’autre pour réaliser
l’orientation relative. Pratiquement, on ne procède ainsi que lorsqu’on veut éviter de modifier de
position d’une des deux gerbes déjà obtenue au cours d’une mise en place précédente
(aérocheminement).
Dans tous les autres cas, pour former le modèle, les paramètres de translation dy1 et dz1 sont
remplacées par les paramètres de rotation dϰ2etdφ2 affectent la deuxième gerbe. Dans tous les
cas, on examinera le diagramme des parallaxes aux six points de base pour déterminer les
mouvements à introduire pour former le modèle.

E. SOLUTION ANALYTIQUE
a) Notion de matrice de rotation

Soit un système (S, X, Y, Z), pour une rotation α autour de l’axe SX, les coordonnées (x, y, z) d’un
point quelconque deviennent x’, y’, z’ telles que :
La matrice-rotation correspondante (Rα) s’écrit :

Par permutation circulaire, on en déduit les matrices (Rβ) et (Rɣ) avec β = rotation autour SY et ɣ =
rotation autour SZ.

Une rotation quelconque de composantesα, β, ɣ, si les rotations sont effectuées dans l’ordre α, β, ɣ
sera définie :

Ce qui donne :

Si les rotations α, β, ɣ sont petites, on obtient au second ordre près :

b) Principe

Il s’agit de déterminer entièrement par calcul tous les paramètres définissant l’orientation des deux
gerbes. Considérons un système d’axes fixes (non matérialisés mécaniquement) d’origine S1, les
sommets S2 ∊ S1X tel que S1 S2 = b. chacun des rayons perspectifs est défini par ses paramètres u1 et
v1 (u2 et v2). Pour que les rayons homologues se coupent, il faut et il suffit que V 1 = V2. On cherchera
alors deux rotations R1 et R2définis par les matrices (R 1) et (R2) tel que si on les applique
respectivement à (Γ1) et (Γ2) les transformés V1’ et V2’ de V1 et V2 par les matrices (R1) et R2)
soient égaux
On pourra utiliser la méthode itérative suivante :

1. D’une valeur approchée des matrices (R 1) et R2), on calcule les paramètres transformés U’ et
V’.
2. La parallaxe résiduelle V2’ – V1’ liée à la parallaxe transversale (λ = z (v2’ – v1’)) peut s’écrire
v2’ – v1’= Y2’-Y1’/Z

Appliquons maintenant aux gerbes les rotations complémentaires u, v.

 (dR1) est définie par ses composantes (α1, β1, ɣ1) autour de (S1x, S1y et S1z) pour la gerbe (Γ1)
 (dR2) est définie par ses composantes (α2, β2, ɣ2) autour de (S2x, S2y et S2z) pour la gerbe (Γ2)

Les parallaxes résiduelles deviennent :

Avec f une fonction linéaire des petites quantités (α1, α2, β1, β2, ɣ1, ɣ2)

α1 et α2 interviennent avec leur différence (α 1 - α2) ; α1 et α2 étant deux rotations qui s’effectuent
autour du même axe nous considérons seulement α 2 en supposant α1 = 0.

3. Si l’on écrit que la nouvelle parallaxe résiduelle est nulle, on obtient une relation
d’observation pour chacun des points visés sur les couples de clichés. A chaque point
correspondant deux ayons perspectifs homologues.

Le nombre de points visés doit être au moins égale à 5 (cinq) pour que la résolution du système
de relations d’observation permette d’obtenir les valeurs les plus probables des 5 inconnues β1,
β2, ɣ1, ɣ2, α2-

NOTA :

Nous admettrons sans démonstration que la relation d’observation peut s’écrire en négligeant les
termes du second ordre=

4. Les valeurs supposées petites pouvant être quelconques, on appliquera pour 2 gerbes
des rotations réelles définies par les matrices (dR1) et (dR2). Les nouvelles positions des
deux gerbes seront obtenues par les produits matriciels (dR1) (R1) et (dR2) (R2).
5. A partir des nouvelles valeurs, on recommence le calcul déjà fait en partant de (R1) et
(R2). C’est donc un calcul itératif.
Les corrections α, β, ɣ diminuent très rapidement et on arrête les itérations dès qu’elles cessent
d’être significatives.

Remarques

a) Cette méthode ne fait aucune hypothèse sur les inclinaisons des axes des gerbes
perspectives par rapport aux axes des coordonnées.
Il est conseillé, pour faire moins d’itérations de partir d’une position suffisamment
approchée.

b) Les formules fondamentales démontrées en introduction aux chapitres sur la


« formation du Modèle » donnent également les expressions des paramètres U1, V1, U2 et
V2.

F. CAS DES CLICHES NON VERTICAUX


Les démonstrations faites ne font pas intervenir l’axe principal du faisceau qui peut être
quelconque. Les raisonnements formulés et les relations établies restent valables à condition
que l’on introduise réellement les rotations autour des axes du trièdre de référence.

Cette opération n’est pas possible surtout les appareils de restitution dans tous les cas il suffira
de remplacer les rotations dφ1, dw1, et dϰ1 par des rotations dΩ, dϕ, dK autour des axes
théoriques.

Soient α et β respectivement le site et la convergence de l’axe principal di faisceau dans les


trièdres(S, X, Y, Z).

Pour mettre en place les faisceaux, on effectue dans l’ordre les opérations suivantes :

Rotation α autour de SX ; le trièdremécanique devient (S, X, Y 1, Z2 ; SY1 est appelé axe secondaire et S
Z2axe tertiaire

On remarquera que l’axe primaire est fixe, l’axe secondaire bouge une fois et l’axe tertiaire bouge
deux fois.
Nota : sur tous les appareils de restitution, l’axe des Z est l’axe tertiaire. On peut dire que SZ2 est
maintenant orienté selon l’axe principal du faisceau. Les petites rotations que l’on peut réellement
introduire sont :

Le trièdremécanique(S X Y1 Z2) n’est pas orthogonal, il s’agit donc d’exprimer les rotations à
introduire (dΩ, dϕ, dK) en fonction des rotations dw, dφ, dϰ dans le trièdrethéorique. Ces
rotations sont calculées lors de la formation de l’image par le parallaxe transversale λ.
Le problème est un problème de changement de base. On passe du trièdre rectangle (S, X, Y, Z)
au trièdre (S, X, Y1, Z2)

On passe du trièdre rectangle (S, X, Y, Z) au trièdre non orthogonal (S, X, Y1, Z2).
La matrice de changement de base s’écrit :

Donc nous avons fait composantes du nouveau repère sur composantes de l’ancien repère en
écrivant :

C’est donc U-1 qu’il faut déterminer et elle s’écrit :


On écrira également :

Dans tous les cas habituels ou α et β sont petites (clichés subverticaux), on confond les petites
rotations réelles et théoriques et on introduit directement dw, dφ, dϰ.

Dans le cas ou α et β sont grands il faut calculer les valeurs dΩ, dϕ et dK à introduire, ce qui
complique singulièrement le modèle.
Il vaut mieux traiter analytiquement d’autant plus que les appareils modernes ne permettent
d’introduire que des sites et des convergences faibles (inférieur à 5 ….).

MISE A L’ECHELLE DU MODELE

1. Principe
Soit B la longueur de la base réelle sur le terrain.

Soit b la distance séparant les sommets des faisceaux (b= S1 S’2) dans l’appareil de restitution.

Pour mettre le modèle à l’échelle 1/E, il faut amener S’2 en S2 selon S1S2’ le déplacement ∆b subi
b+ ∆ b 1
peut s’écrire =
B E
B n’est pas en général connu avec précision. On mesurera donc une distance connue D séparant
deux points A et B identifiables sur le modèle.
Si d est la distance entre ces deux points mesurée dans l’appareil de restitution il faut que :

D ∆b ∆ d
=b+ ∆ b , mais comme = on peut écrire que :
E b d

d est calculé dans l’espace et non dans le plan et on a :

d= √ ∆ x2 + ∆ y 2+ ∆ z2. Pour eviter l’extraction des racines carrées on utilise la relation suivante :

D et d sont mesurés graphiquement ;

D2 et d2 sont calculées.

On n’oubliera pas que le modèle n’est pas orienté. L’utilisation de la formule montre que l’on
détermine graphiquement le dénominateur avec précision et on calcule le numérateur.

2. Réalisation pratique

Si la base a été lors de la formation du modèle maintenue sur l’axe de x il suffit d’introduire un ∆Bx =
∆b calculé.

Si par contre la base est orientée différemment et que ses composantes sont respectivement Bx, By
et Bz, alors il faut corriger les trois composantes de base des quantités suivantes :
Cette opération compliquerait la mise à l’échelle ; c’est l’une des raisons pour lesquelles on essaie de
maintenir la base selon l’axe des X lors de la formation du modèle.

Nota : la mise à l’échelle du modèle doit être effectuée sur des points les plus éloignés possibles et
identifiables sans ambiguïté sur les clichés et sur le modèle. On se ménagera toujours d’un troisième
point pour la vérification.

ORIENTEMENT DES VERTICALES DU MODELE

1. Principe

Le basculement du modèle consiste à rendre les verticales (V) du modèle parallèles à l’axe des Z des
appareils de restitution.

Soit θ l’angle que font ces deux directions dans la position initiale.

Cette rotation ne peut être introduite directement. On la décompose donc en deux rotations
autour de SX et de SY ce sont :

 Θx : angle de basculement en X (rotation autour de SY)


 θy : angle de basculement en Y (rotation autour de SX)

2. Détermination des angles de basculementΘx et θy 


Supposons que le modèle est formé, mis à l’échelle et approximativement orienté donc Θ est petit.
Le problème ne pourra êtrerésolu que si l’on connait les dénivelées relatives d’au moins 3 points
non alignés.
Soient Z1, Z2, …., Zi,….Zn les altitudes de (n) points identifiables du terrain et soient z1,z2,…..zi
…..zn lzq cotes correspondantes mesurées sur l’appareil de restitution ou le modèle a été mis à
l’échelle 1/E.
Pour tous ces points on calcule les quantités telles que :
Zi
Hi = – zi
E

3. GRAPHIQUE DU BASCULEMENT
a. Schémathéorique

Supposons un certain nombre de points connus en Z comme 3, 4,5 et 6.

Représentons les projections de ces points sur un plan horizontal ; en ces points, reportons
algébriquement et parallèlement à l’axe des Z, des segments tels que 33’,44’, 55’, 66’ de longueurs
respectives h3, h4, h5, h6. Alors, les points 3’,4’,5’ ,6’ sont tous dans le même plan qui représente un
plan horizontal du modèle. Il s’agira de déterminer les inclinaisons en X et en Y de ce plan. La solution
adoptée passe par les étapes suivantes :
a) Rechercher les intersections de ce plan avec les plans verticaux parallèles à l’axe des Y et
passant par S1 et S2 :

On fait ainsi apparaitre deux droites parallèles inclinées sur l’horizontale d’un angle θy

b) Rechercher l’intersection du plan (3’,4’, 5’, 6’) avec le plan vertical contenant l’axe des X :
on fait ainsi apparaitre une droite inclinée d’un angle θx sur l’horizontale.

4. Réalisation pratique :

Dans la pratique, on réalise ce graphique de basculement en plan par double rabattement :


-parallèlement à l’axe des Y d’abord (33’, 44’, 55’, 66’)
-puis parallèlement à l’axe des x (r3’’, t4’’, ……). On fait ainsi apparaitre les angles de basculement
θx et θy

Bien entendu les deux droites du graphique (3’’, 1’’, 5’’) et (4’’, 2’’, 6’’) doivent êtreparallèles
entre elles.
5. Introduction du basculement
a) La base a été maintenue suivant l’axe des X.
Dans ce cas la base reste fixe lors du basculement est obtenu en faisant subir à chacun des
faisceaux une rotation …… égale à θy. Le basculement en x est obtenu en faisant subir à chacun
des faisceaux une rotation en convergence égale à θx, mais aussi en faisant subir au sommet S2
une petite translation en z donnée par la relation :

En effet, il ne faut pas oublier que c’est le modèle dans son ensemble (et donc les 2 faisceaux) qui
subit le basculement.
b. La base est quelconque
Elle doit, elle aussi, subir des rotations. Nous pouvons donc écrire (θx et θy petits) :

Dans le cas général, il faudrait non seulement agir en dz2 mais aussi en dx2 et dy2.
On voit donc à nouveau l’intérêt de maintenir la base suivant l’axe de x jusqu’au basculement.
Toutefois, si By et Bz sont petits, tous les termes sont du second ordre et négligeables à
l’exception du terme (-Bxθx). On est donc ramené au cas précèdent.

6. Détermination de l’origine des altitudes (ho)


L’orientement des verticales étant réalisé, on a théoriquement :

On passe alors facilement de la cote (zi) d’un point, mesurée à l’appareil de restitution à son
altitude du terrain par la relation Zi = E (ho+zi)
Sur la plupart des appareils modernes, on peut lire directement (zi).
Remarques :
1. Cette opération nécessite la connaissance de l’altitude absolue d’un point du modèle au
moins.
2. Les formules ci-dessus supposent l’axe z de l’appareil parallèle à l’axe Z du système de
référence et tous deux orientés dans le même sens. Lorsque ces 2 axes sont de sens
contraire, nous pouvons écrire que :

ORIENTEMENT ET MISE EN PLACE DE LA PLANIMETRIE


Apres orientement des verticales du modèle (basculement), la projection du modèle sur un plan
(XY) est semblable à la projection de l’objet sur le plan horizontal. Il s’agit de reporter cette
projection.
On laisse le modèle fixe et les déplacements convenables (translation et rotation dans son plan)
sont apportés à la feuille de projection dite stereominute sur laquelle sont reportés à l’échelle de
levé (échelle de restitution) les points connus planimetriquement.
On comprend donc aisément qu’il faut au moins deux points en (X, Y,Z) identifiables et l’altitude
d’un 3èmepoint au moins.
Pratiquement, on se ménage d’un point supplémentaire de vérification.
Dans le cas d’une restitution numérique, ce problème qui est celui de la recherche d’une
similitude plane est traité par calcul.

D’ailleurs, dans ce cas on traite souvent l’ensemble des problèmes de mise en place de la
planimétrie par une méthode de calcul intitulée recherche d’une similitude dans l’espace.

RECAPITULATION :
1. En théorie
Pour assurer la mise en place d’un couple, il faut connaitre au minimum les éléments suivants :
-formation du modèle : rien
-mise à l’échelle : une distance ou une longueur
-basculement : dénivelées relatives de 3 points
-origine des altitudes : une altitude
-mise en place planimétrique : une direction et un point connu en (X, Y).

En résumé, il faut connaitre les coordonnées (X, Y, Z) de deux points identifiables et l’altitude
d’un troisième point non aligné avec les précédents.

2. En pratique
Ceci est tout à fait insuffisant. Il faut se ménager de contrô le et pouvoir mettre en évidence
d’éventuelles déformations du modèle.
Pour chaque couple, on détermine donc :

 2 ou 3 points en (X, Y) les plus éloignés possibles


 6 points en Z bien disposés

METHODES CALCULEES DE MISE A L’ECHELLE ET LE BASCULEMENT


1. Principe général
Comme la formation du modèle, la mise à l’échelle et l’orientation absolue peuvent s’effectuer
entièrement par calcul.
C’est obligatoire dans le cas d’un modèle formé analytiquement et possible dans le cas d’un
modèle formé analogiquement.
Dans cette méthode, la mise à l’échelle et l’orientement absolue s’effectuent simultanément. Il
s’agira de déterminer les éléments de similitude entre le modèle et le terrain.
Ces éléments sont ceux d’homothétie de rotation et de translation entre les coordonnées (X, Y, Z)
terrain et (x, y, z) appareil d’un même point.
On peutécrire la relation générale suivante :

V = vecteur de translation
M = matrice de rotation
E = coefficient d’homothétie
-il y a 7 paramètres indépendants à déterminer. On notera que les 9 paramètres de la matrice
sont liés par les 6 relations d’une matrice habituelle.
-chaque point connu en (X, Y, Z) donne 3 relations et chaque point connu en Z ne donne qu’une
relation.

On retrouve ainsi le fait que le problème est entièrementdéterminé par la donnée de 2 points en
(X, Y, Z) et un seul point connu en Z.
-En réalité, on dispose toujours d’un nombre surabondant e point en X, Y, Z (3 relations
d’observations) en (X, Y) (deux relations) et en Z (une relation).
La résolution du système des relations d’observation par la méthodedes moindres carrés fournit
les valeurs les plus probables des paramètres.

2. Cas d’un modèle formé analogiquement :


Lorsque le modèle est proche de sa forme définitive, les angles θx et θy peuvent êtreconsidérés
comme des petits angles ; il est alors possible de déterminer les 7 paramètres de la similitude
par le processus suivant :
a. Mise à l’échelle approchée :
A partir de 2 points A et B, on calcule le coefficient K par la relation

La mise à l’échelleapprochée est réalisée en multipliant par K les coordonnées (appareil x, y, z)


de tous les points connus.

b. Calcul des angles θx et θy :


Pour tout point de cote Z connue en forme la différence (Z – Kz = H).
L’application des basculements θx et θy entrainera une variation dH = - Kz = -K (-xθx + yθy)
Les inconnues θx et θy sont déterminées par la condition H + dH = Ho (constante). Cela signifie
que =

Chaque point d’altitude connue fournissant une relation de cette forme, on a ainsi un système de
(n) équations à 3 inconnues (θx, θy, Ho) qui se résout par la méthode des moindres carrés.
Les nouvelles valeurs (x’, y’, z’) des coordonnées d’un point après introduction des basculements
calculés θx et θy seront :

c. Orientementplanimétrique et à l’échelle
Apres l’orientation des verticales du modèle, les autres paramètres seront déterminés par la
considération d’une similitude dans le plan horizontal.
Les formules de transformations sont de la forme (translation, homothétie, rotation).

Ψ =angle d’orientation planimétrique


ς =coefficient qui est très voisin de 1 puisqu’on a déterminé d’abord une échelle approchée
et l’on peut poser :

Chaque point de coordonnées X, y connues fournit 2 relations entre les inconnues Xo, Yo, ς 1 et ς2
d’où un système de (2n) équations à 4 inconnues s’il y a (n) points connus. Ce système est
égalementrésolu par la méthode des moindres carrés. A partir des valeurs calculées ς 1 et ς2 on
pourra calculer Ψ et ς tel que=
LE COMPLETEMENT DES LEVES PHOTGRAMMETRIQUES
A. DEFINITION ET BUTS DU COMPLETEMENT
Un levé photgrammetrique comporte :
- La couverture photographique
- La détermination du canevas de restitution
- Les restitutions
- Le complètement
La restitution conduit à l’établissement d’une stereominute sur laquelle les
élémentsplanimétriques et altimétriques sont représentés par des traits qui ne sont pas encore
suffisammentdifférenciés pour faire ressortir la nature des détails qu’ils représentent. Aussi, les
différents traits doivent être identifiés et traduits en une représentation conventionnelle.

Cette identification et cette représentation conventionnelle constituent le premier but du


complétement.

Le contrô le de l’identification et de l’interprétation des détails restitués, considérés comme


douteux, et le contrô le de la représentation topographique constituent le deuxième but du
complément.

Enfin le troisième but, c’est la mise en place de ces détails sur la minute définitive de levé.
Une partie de ces taches peut être effectuée au bureau, une autre partie nécessite une
mission/terrain.

B. IDENTIFICATION ET INTERPRETATION DES DETAILS


Cette opération commence de façon sommaire dès la restitution. La véritable identification
commence lorsque le tracé de la stereominute est achevé. C’est l’opération de mise au mot ou
photo-identification dont le but est essentiel est de traduire les éléments restitués par des signes
conventionnels rendant compte de leur nature. Cette opération s’opère par observation
stéréoscopique des différents couples restitués. Elles se fondent suivant les cas sur des critères
de forme, de dimension, de couleur ou disposition relative des détails.

C. VERIFICATIONS ET CONTROLES
Ces opérations ne peuvent se faire que sur le terrain. On distingue les contrô les planimétriques
et les contrô lesaltimétriques.
1. En planimétrie : le travail est particulièrement simple, l’attention du completeur est
attirée d’emblée les détails dont l’identification est signalée douteuse par le restituteur
ou le photo-identificateur. Le completeur se rend alors sur une place pour vérifier et
effectuer cette identification. Il en profitera, pour corriger certaines identifications
insuffisantes ou erronées = viabilité des routes, bâ timents publics, nature des cultures,
suppression des détails inutiles (traces diverses, limites de parcellaire apparent non
permanentes, …) correction de détails mal identifiés (haies au lieu de fossés, moule de
paille prise pour une maison,…).
2. En altimétrie
Le travail est plusdélicat et d’une importance particulière aux échelles moyennes et pettes,
auxquelles on demande une bonne représentation des formes du terrain.
Le tracé des courbes en restitution est qualitativement supérieur aux procédés topographiques
classiques ou le tracé des courbes résulte d’une interpolation être un réseau de points plus ou
moins dense.

Par contre, les erreurs graphiques de tracé de deux courbes voisines peuvent enregistrer
d’autres altérations qui affectent la cohérence locale des formes. Ces défauts sont d’autant plus
importants que la pente du terrain est plus faible. En effet, une erreur de pointé altimétrique (ε)
à l’appareil de restitution se traduit par un décalageplanimétrique de la courbe égal à (εcotgα) ;
α étant la pente de terrain.

De tels décalages peuvent largement dépasser l’erreur graphique, surtout en terrain peu accidenté.
Ils peuvent êtretrèsdifférents d’une courbe à ses voisines et doivent êtreimpérativement corrigés.
C’est un travail extrêmementdélicat et le completeur doit être un topographe confirmé qui doit
pouvoir procéder au contrôle des altitudes d’un certain nombre de points cotés par la restitution.

D. RECUEIL ET MISE EN PLACE DE RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES :


Cette partie du complétement consiste à ajouter ce qui manque au levé photogrammetrique. Elle
comporte :
- La mise en place de détails invisibles sur les photographies aériennes
- La mise en place de détails indispensable pour définir la forme du terrain et qui n’ont pa
été restituées ;
- Les recueils des noms des lieux et la mise en place des limites administratives, etc. …
Toutes ces opérations s’effectuent par le procédés classiques de la topométrie ou de la
topographie, tout en recherchant une précision au moins égale à celle de levé
photogrammetrique lui-même.

E. LE PRECOMPLETEMENT
Souvent très lourdes et longues dans les régionstrèsdéveloppées, les opérations de
complétement sont légères dans les zones moinsdéveloppées à détailsplanimétriques peu
nombreux, ou l’on se contente de levés à petites échelles dont la rapidité d’exécution doit être la
caractéristique essentielle. Dans ce cas, on peut envisager d’effectuer cette opération en même
temps que celle de la détermination du canevas de restitution. Le complétement se transforme
alors en un pre-completement qui a pour objet de recueillir sur le terrain, avant restitution, tous
les renseignements nécessairesà la rédaction, au bureau, des levés photgrammetriques.

Le precompletement exige donc des opérations plus entrainés connaissant à fond la restitution
et ses difficultés.
Le post-complétement(par opposition au pre-completement) est de toute évidence la méthode
la plus précise et la plus complète, la seule à retenir si l’on désire un levé de haute qualité.

ETABLISSEMENT D’UN LEVE TOPOGRAPHIQUE AERIENNE


A. INTRODUCTION
On entend par levé photgrammetrique tout levé réalisé à partir de photographies aériennes
(verticales ou obliques) et reposant sur l’ensemble des opérations successives suivantes :
1) La prise de vues au moment de l’exécution de la mission photographique :C’est la
premièreétape ; celle de l’enregistrement des données photographiques relatives au
terrain concerné. Chaque point est enregistré au moins de deux points de vues en vue de
l’observationstéréoscopique.
2) La détermination du canevas de restitution : c’est la détermination des données
nécessairesà la mise en place des couples de clichés sur l’appareil de restitution. Les
méthodes utilisées sont entre autres la stereopreparation, la triangulation radiale,
l’aerotringulation analogique, l’aerotriangulation analytique, la méthode du survol etc. …
3) La restitution : c’est un tracé graphique réalisé dans un appareil de restitution sur lequel
des couples ont été mis en place. Ce tracé est complété ou remplacé par des données
numériques (levé numérique ou modèlenumérique du terrain) ou par des ortho
photographies (levé photographique).
4) Le complétement : c’est le levé direct des zones non restituées et le recueil de toutes
informations utiles (toponymie, limites administratives, etc…)
Les moyens mis en œuvre pour exécuter ces quatreopérations reposent sur les facteurs
suivants :
1. Les caractéristiques du levé àétablir : échelle, précisionsplanimétrique et altimétrique,
nature et densité des détails à représenter, forme du document à établir (graphique,
numérique, photographique etc.…).
2. Les caractéristiques du terrain à lever : superficie, facilité d’accès et de parcours,
végétation, équipementgéodésique et nivellement, etc. …)
3. Les caractéristiques des matériels disponibles : chambres métriques de prise de vues,
appareils de restitution, matériels auxiliaires, etc…
4. La recherche du rendement maximum de l’ensemble des opérations : délais à respecter,
prix de reviens, etc…
On cherchera toujours des compromis entre les exigences souvent contradictoires de ces
facteurs en particulier entre les exigences de la précision du levé et celles du rendement des
opérations.
Ce chapitre développera les éléments relatifs à la précision et au rendement des opérations.

B. DIFFERENTS TYPES DE LEVES PHOTOGRAMMETRIQUES


On retiendra 3 grandes catégories en fonction des normes de précision qui caractérisent.
1. Les levés réguliers avec altimétrie
* Les erreurs moyennes planimétriques et altimétriquesdépendent de l’échelle du levé et sont en
généraltrèssévères.
On entendra par erreur moyenne, l’erreur moyenne quadratique ou écart type telle que selon la
théorie des erreurs :
- 68% environ des erreurs lui sont inferieurs ;
- L’erreur maximum ou tolérance est environ 2,7 fois plus forte

a) Erreur moyenne planimétrique : elle est fixée à 0,2 mm à l’échelle du levé (c’est
l’erreur graphique).
b) Erreur moyenne altimétrique sur les points cotés : elle est variable avec l’échelle
mais parfaitement définie en fonction de cette échelle.

On retiendra les normes suivantes :

Pour les courbes de niveau, l’action conjuguée des erreurs planimétriques et des
erreursaltimétriques nous permet d’exprimer l’erreur sur les courbes de niveau par la relation :
Exemple :

* L’équidistance des courbes est fixée en fonction de l’échelle et de la pente du terrain. Ainsi la
dépendance (échelle, précision, équidistance) qui est la règle des services cartographique n’est
pas toujours bien comprise par les utilisateurs.

Aux U.S.A., l’équidistance est liée à la précision par la condition que 90% des erreurs soient
inferieurs à la demi-équidistance quelle que soit l’échelle
*En planimétrie, la richesse des détails et la représentationplanimétrique de ceux-ci (position et
dimension) sont également liées à l’échelle : ainsi les levés réguliers peuvent être classés en
3(trois) catégories suivant l’échelle :

a) Levés aux grandes échelles(1/E ⩾ 1/5000) = étude de projets de génie civile, besoins
locaux d’ordre économique, industriel ou technique, etc…
b) Levés aux moyennes échelles (1/10000 à 1/50000) = cartes topographiques de base
c) Levés aux entitéséchelles(1/E ⩽ 1/10000) = cartes générales de territoires trèsétendues.

2. LES LEVES REGULIERS SANS ALTIMETRIE :


L’élément important et la planimétrie dont la seule précision est définie :
L’erreur moyenne planimétrique est fixée à 0,2 mm à l’échelle du levé lorsqu’il s’agit d’un levé
graphique.
La révisionplanimétrique des levés existants entre également dans cette catégorie, de même que
les levés ou l’on associe la photogrammétrie pour la détermination de la planimétrie.
Les opérationsaltimétriques sont réalisées dans ce cas sur le terrain (levé direct au sol).
Lorsque la précision graphique est jugée insuffisante, on procède par restitution numérique.

3. Les levés non-réguliers


Ce sont ceux qui ne rentrent pas dans les catégoriesprécédentes et pour lesquels les erreurs
planimétriques et altimétriquestolérées sont très variables et nécessairementsupérieursà celles
indiquées ci-dessus.
Parmi les levés non-réguliers, nous distinguerons :
a) Les levés semi-réguliers : la prise de vue et la restitution sont réalisées dans les
conditions d’un levé régulier et a la mêmeéchelle. La détermination du canevas est
allégée.
b) Les levés expédiés : les conditions ci-dessus ne sont pas remplies.

C. ERREUR MOYENNE PLANIMETRIQUE


L’erreur moyenne de mesure linéaire des coordonnées x et y d’un point du modèledépend :
- De l’erreur moyenne de mesure linaire mx ou my sur les clichés ;
- Du rapport entre 1/Eo (échelle des clichés) et 1/EM (échelle du modèle),
- De la similitude du modèle et du terrain.

Pour des clichés verticaux, on admettra que les


relations ci-dessous donnant x et y sont exactes.

z z
x= x et y= y 1
p 1 p

Elles sont exactes pour un couple idéal et assez


approchées pour un couple ordinaire.

En les différentiant, nous pouvons écrire :

z z
dx= dx1 dy= dy 1
p p

Si on admet
mx1 = my1 = m2 (erreur de mesure linéaire sur les clichés)
Les erreurs moyennes sur le modèle (mx) et (my) s’écriront :
Ec Ec
mx= ml my= m
EM EM l

z z Z 1
Puisque = . = .E
p Z p EM c

Avec X, Y, Z coordonnées terrains rapportées à S1 et en confondant Z/p et H/p inverse de


l’échelle moyenne des clichés.
On en déduitimmédiatement :
Mx = EM mx = Ec ml et mɣ = Ec.ml

On constate que finalement l’échelle du modèle n’intervient pas dans l’erreur moyenne sur les
coord-terrain. L’erreur moyenne en position (mp) s’écrira :

Remarques

a) (ml) dépend de la qualité de la photographie et de la précisionmécanique l’appareil de


restitution.

Pour un appareil de 1er ordre (bonne photo + distorsion corrigée), on admet :

 ml ≃ 0,02 mm dans le pointé des détails naturels de définition plus ou moins précise
 ml ≃ 0,01 mm dans la pointé des points signalés avant la prise de vue (balises, panneaux,
…)

Il en résulte l’expression très simple :

b) mp est l’erreur sur la position d’un point (résultant de la mesure des coordonnés
planimétriques à l’appareil). C’est cette valeur qui intervient dans la restitution numérique.

Dans la restitution graphique, l’erreur finale sur la position d’un point doit rester l’erreur graphique.

Ou 1/El= échelle de levé (supposée confondue avec l’échelle du tracé de l’appareil de restitution).

En pratique mp< mG pour que la combinaison quadratique des deux erreurs soit négligeable.

c) La recherche de la meilleure précisionplanimétrique conduit :

- A diminuer Ec c’est-à-dire augmenter l’échelle des clichés


- A utiliser un appareil de restitution de 1er ordre
- Pour la restitution numérique, à effectuer une signalisation des points avant la prise de vues.
D. ERREUR MOYENNE ALTIMETRIQUE

L’erreur moyenne altimétrique de la restitution d’un point dépend :

- De l’erreur moyenne mz de mesure de l’éloignement z du point sur le modèle ;


- De la précision avec laquelle on peut adapter le modèle aux points d’appui du canevas
(c’est-à -dire similitude géométrique du modèle et du terrain).

1. Erreur de mesure de l’éloignement


Pour un couple de clichés verticaux, z peut s’écrire :

Cette formule approchée (dans le cas général) peut êtredifférencié pour passer à l’erreur
moyenne :

Formule que l’on écrit plus fréquemment

Remarques : cette formule met en évidence trois facteurs importants.

Z H
*a) – Le rapport ≃
B B
mZ est inversement proportionnel à B/H. la recherche de la précisionaltimétrique conduit à
augmenter le (B/H) ce qui réagit :
- Sur le matériel de prise de vue : le B/H est lié au champ angulaire de la chambre
métrique
- Sur l’exécution de la mission photographique : pour une hauteur de vol donnée, B sera
d’autant plus grand que le recouvrement longitudinal sera plus faible.
- B/H est généralement compris entre 0,4 et 1 (0,4<B/H<1)
*b) – le rapport Z/P ≃ Ec inverse de l’échelle du cliché.
mZ est donc inversement proportionnelle à l’échelle des clichés et la recherche de la précision
altimétrique conduit à augmenter cette échelle : ce qui réagit sur le matériel de prise de vue et la
hauteur de vol.

*c) (ma) caractérise la sensibilité du pointé stéréoscopique.


Il dépend de multiples facteurs dont les distorsions résiduelles affectant x1 et x2 : de la qualité
des images photographiques, l’acuité visuelle de l’operateur, les erreurs accidentelles et
systématiques des mécanismes de l’appareil de restitution utilisé.

ma ≃ 0,003mm pour un appareil de 1er ordre et conditions exceptionnelles


ma ≃ 0,005mm pour une restitution courante

Exemple : chambre métrique SOM – Aquilor p=125mm ; formant 18 x 18 cm, recouvrant 55%.

2. Déformations du modèle
Elles peuvent provenir des défauts de reconstitution des gerbes perspectives, des erreurs de
formation du modèle, des défauts de réglages de l’appareil de restitution.
Pour constater ces déformations et assurer au mieux la similitude géométriquemodèle-terrain. Il
faut connaitre l’altitude de 6 (six) points en moyenne par couple de clichés.
La recherche de la précisionaltimétriqueréagit donc sur la détermination du canevas de
restitution.
Pour tenir compte des déformationsrésiduelles inévitables on est conduit à majorer la valeur de
ma. Sa valeur courante adoptée est ma ≃ 0 ,015mm dans les conditions usuelles (appareil de 1er
ordre, clichés de bonne qualité moyenne).
On déduit de toutes ces remarques, l’expression finale de mz.

On augmentera cette valeur lorsque les conditions usuelles décrites ci-dessus ne sont pas
satisfaites.
E. RENDEMENT DES OPERATIONS
C’est l’élément le plus important.
L’unité de travail est le couple stéréoscopique dont l’augmentation de la surface moyenne
améliore le rendement. En effet, elle implique les effets suivants :
- La mission photographique est plus courte et plus faible,
- Le nombre de points de canevas à déterminer est réduit puisqu’il est directement
proportionnel en nombre de couples
- Le nombre de mise en place sur l’appareil est égalementréduit,
- Enfin le travail du completeur (qui manipulera moins de photo) est réduit.

On peut parvenir à ce résultat en augmentant la surface couverte par chaque cliché et/ou en
diminuant les recouvrements de chaque couple avec les couples voisins. Ceci réagit sur les
chambres métriques (champ angulaire), la hauteur de vol, les dispositions des clichés
(recouvrements), la régularité du vol, photographique (précision d’exécution maximale).
On voit que la bonne exécution de la mission photographique a une importance capitale sur le
rendement général des opérations de levé photogrammetrique.

Remarques :
Les exigences de la précision et du rendement sont les mêmes pour l’augmentation du champ
angulaire. Elles sont contradictoires pour le choix de l’échelle des clichés la plus favorable pour
l’exécution d’un levé à échelle donnée : cette question est liée au choix de la hauteur de vol et
dela distance principale de la chambre métrique.

F. ECHELLE DES CLICHES ET ECHELLE DU LEVE


Pour concilier aux mieux, les exigences de la précision et celles du rendement, il faut adopter en
pratique l’échelle 1/Ec la plus faible assurant la précision voulue.
Mais d’autres facteurs interviennent : l’identification des détails et les possibilités pratiques de la
prise de vue.

G. PRECISIONS (planimétrique et altimétrique) :


1. Précisionplanimétrique
Nous avons vu que mp doit être nettement plus faible que mG.
En prenant Ec = 4El (avec 1/El : échelle de levé), on pourra écrire :
mZ = mp/2
Ce qui permet de satisfaire les exigences de la précisionplanimétrique.
Pour une restitution numérique, l’échelle sera déterminée par la précision exigée sur les
coordonnées mesurées à l’appareil.

2. Précisionaltimétrique
L’échelle 1/Ec sera déterminée par la condition que mz soit égal à l’erreur moyenne
altimétriquetolérée sur les points cotés.
Exemple : 1/El = 1/25 000 mZ = 0,80 m

Si B/H ≃ 2/3 (chambre grand angulaire, recouvrement 55%)

Ec est donnée par la relation :

Pour les différenteséchelles usuelles de levé, on obtient ainsi les valeurs limites suivantes
(déduites des valeurs de mZ indiquées au paragraphe (B.1.b).

Ces chiffres seront modifiés lorsque les conditions de calculs (chambre grand angulaires,
recouvrement de 55% appareil de restitution de haute précision) changement.

H. Identification des détails


Les détailstrès importants, mais de dimension très faibles n’apparaissent pas sur les
photographies. Ils sont déterminés et mis en place lors des opérations de complétement. De
telles opérations doivent rester exceptionnelles, la quasi-totalité des détails à faire figurer sur la
carte (sur le levé) doit être fournie par la restitution.
L’échelle des clichés n’est donc plus fonction de la précision à obtenir mais de la possibilité de
coller des détails importants.
Aussi les limites d’échelles de clichés admissibles sont les suivantes :
Pour les levés aux petites échelles ‘1/100 000 et 1/200 000), la limite reste pratiquement la
même que pour les levés au 1/50 000 = 1/70 000 à 1/100 000 suivant les régions.

I. Possibilités de la prise de vues


L’échelle moyenne des clichés (1/Ec) est égale à 1/Ec = P/H
*85mm<p<300mm – lorsque p>300 mm, on arrive à des formats encombrants ou à des
difficultés de réalisation d’objectifs à trèscourtes focales pour p<85mm.
*H= hauteur de vol de l’avion peut atteindre 9000m en terrain accidenté.

En zone d’agglomération, pour des raisons de sécurité, H est toujours supérieur à 1000m.

*en choisissant judicieusement p et H, on réaliseaisément des clichés aux échelles comprises


entre :
0,30/1 000 et 0,085/9 000 soit entre 1/3 000 et 1/100 000

J. Récapitulation
On aboutit finalement au tableau récapitulatif suivant correspondant à B/H≃2/3
(Chambre grd angulaire, recouvrement 55% et appareil de 1er ordre) pour des levés graphiques
réguliers.
K. CHAMP ANGI+ULAIRE – FORMAT –FOCALE
Nous avons vu que le grand champ angulaire de la chambre de prise de vue est facteur de
précision et de rendement.

A la question de champsont liées celles du formatet de la focale ou distance principale.

Plus le format sera grand, plus sera grande, à une échelle de cliché donnée, la surface couverte.
A champ égal, on préfère des grands formats d’image dans les grandes focales.
Avec la même focale, pour obtenir la mêmeéchelle, il faudra voler plus haut qu’avec une courte
focale : on risque donc d’être limité par les possibilités de la prise de vues.

- A prise de vue sera plus facile et plus économique pour les courtes focales
- Il est plus facile de réaliser une bonne planéité/des petits formats dans la chambre
métrique
- Les photos de petits formats sont plus facilesà manipuler que les grands formats (surtout
en observation stéréoscopique)
- Les objectifs) courtes focales sont plus aisément et surement corrigés des aberrations
géométriques et chromatiques.
En conclusion, malgré la réduction de la superficie couverte au sol, on choisira au moins pour les
petites échelles de clichés des chambres à courtes focales = le format 23 x 23 doit êtreconsidéré
comme un format maximum, comme le format universel.
Pour les grandes échelles, les conclusions sont différentes = on préfèrera voler plus haut, pour la
stabilité et la facilité de navigation donc on utilisera des grandes focales.

Même dans ce cas le format 23 x 23 est le format universel.

QUELQUES PROBLEMES PRATIQUES DE LA RESTITUTION


L’opération fondamentale de la restitution est la mise en place d’un couple. Les bases théoriques
sur lesquelles repose cette opération ont été développés dans les cours précédents.
On n’exposera ici que des problèmes d’ordre pratique qui se posent au cours des opérations de
restitution.
A. CHOIX DE L’APPAREIL DE RESTITUTION
C’est une étapetrès importante. L’appareil choisi doit permettre de produire économiquement,
tout en satisfaisant au mieux aux diverses exigence d’exécution du travail dont on ne soulignera
ici que quelques points importants.

1. Précision
Le problème y affèrent se pose de façon totalement différente suivant l’échelle du levé.

*Aux grandes échelles, l’emploi d’un appareil de haute précision est un facteur d’économie.
La précisionaltimétrique mZ = H/B. Ec. ma
Ou ma = erreur totale de parallaxe
1/Ec = échelle des clichés. On adoptera 1/Ec la plus faible pour conserver une précision
donnée mZ.

On se rappellera que mZ est d’une extrême importance pour le rendement général de l’ensemble
des opérations du levé. La considération de la précisionplanimétrique conduirait quoique moins
nettement à la mêmeconclusion. Il en résulte que le cout d’investissement en appareils onéreux
e haute précision est très rapidement amorti par l’économiegénérale sur les travaux
d’exploitation.
*Aux petites échelles, le problème se pose différemment = l’échelle des clichés ne peut être
abaissé au-delà d’un certain seuil qui dépend surtout de la nécessité de l’identification des
détails de petites dimensions.
L’emploi d’un appareil de haute précision conduirait alors à un excédent de précision inutile.

2. Universalité et dispositif d’observation


*Elle n’est plus tout à fait une préoccupation ; actuellement les appareils de restitution n’ont à
utiliser que des clichés verticaux dont l’inclinaison des axes sur la verticale est très faible.

Par contre, il est important de disposer d’appareils permettant l’introduction de toute la gamme
de distances principales et d’un support d’émulsion quelconque (plaque ou film).
*Un appareil de restitution doit présenter une excellente clarté du dispositif d’observation. Un
grand champ d’observation constitueégalement un avantage non négligeable. A cet effet, les
appareils à observation superficielle des clichés manquent un avantage certain sur les appareils
à observation goniométrique et surtout sur les appareils à observation analytique.

3. Présentation du levé
Pendant trèslongtemps, les levés topographiques ont été présentés uniquement sous forme
graphique ; c’est pourquoi les appareils de restitution comportent tous un coordinatographie sur
lequel s’effectue le tracé planimétrique.
Mais, de plus en plus, on tend à compléter le levé graphique par une représentation des
informations sous forme différente, soit même à remplacer ce levé graphique par des formes
nouvelles. Il s’agit essentiellement :
a) De la restitution photographique (orthophotoplan) qui exige que l’appareil de restitution
soit complété par un orthophotoscope.
b) De la restitution numérique dont l’extension est actuellement très rapide.
Pour mettre en œuvre cette méthode, l’appareil de restitution doit être couplé à un enregistreur
automatique de coordonnées.
Les modèlesnumériques de terrains (MNT) ou les banques de données géographiques peuvent
êtreconsidérés comme des extensions de la restitution numérique.
La restitution numérique peut aussi ouvrir la voie à la cartographie automatique et des chances
d’entrainer une modification profonde de la conception et de la présentation des documents
cartographier de base.

B. MISE EN PLACE D’UN COUPLE


La mise en place proprement dite doit êtreentièrement reprise pour un couple et comporte les
opérations suivantes :
- Formation du modèle
- Mise à l’échelle du modèle
- Orientement des verticales
- Mise en place de la stereominute
L’exécution de ces opérationsprésente des différences importantes ( que l’on ne développera
pas) suivant qu’il s’agisse d’un couple isolé ou du premier couple d’une bande, ou d’un couple
faisant suite à un couple déjà restitué dans la même bande et pour lequel on a alors avantage à
opérer par « cheminement ».

EXECUTION DE LA MISSION PHOTOGRAPHIQUE


La mission photographique ou couverture photographique a pour but de fournir les clichés à
restituer dans les conditions les meilleurs possibles (précision, rendement) pour les opérations
suivantes du levé dont la commodité et la rapidité en dépendent. C’est l’opération initiale du
levé. Sa mauvaise exécution entraine des difficultés d’exploitation en raison desquelles la reprise
de l’opération est vivement conseillée.

A. HAUTEUR DE VOL – NIVEAU DE REFERENCE


L’échelle moyenne des clichés est fonction de l’échelle du levé à établir, de l’appareil de
restitution utilisé, du champ angulaire de la chambre métrique et de la recherche du rendement
maximal.
1/Ec étant fixée, de même que la distance principale p de la chambre métrique, il en résulte une
hauteur de vol H telle que :

H est la hauteur moyenne au-dessus du terrain


L’altitude de vol Ho au-dessus du niveau de la mer doit êtrecalculée à partir d’un niveau de
référence fonction du relief du terrain.
a) Si le terrain est sensiblement horizontal, ce niveau de référence est égal à l’altitude Ht du
terrain ou du sol.
b) Pour un terrain moyennement accidenté, Ht (altitude de niveau de référence) sera
choisie de façon à éviter des trous dans le recouvrement entre clichés sur les points
hauts du terrain.
En général Ht est proche de l’altitude du point le plus élevé du terrain.
Pour éviter des cas d’échelles faibles dans les fonds (basses altitudes), on fixera des limites
d’échelles à ne pas dépasser.
(1/Emin et 1/Emax) respectivement l’échelle minimale et l’échelle maximale.
On pourra écrire Emin – Emax = ∆Ht/p avec ∆Ht la différence d’altitude admissible par une
série de clichés.
D’où ∆Ht = p (Emin-Emax)

Dans la très grande majorité des cas, Ht étant l’altitude du niveau de référence choisie, la mission
photographique se fait à altitude constante :
H = Ho – Ht

B. DISPOSITION DES CLICHES


1) Cas idéal (Axe de prise de vue vertical, terrain plat et horizontal).
Les dimensions de la surface couverte au sol par un cliché (de dimensions L ;l) seront :
Ls = L.Ec et ls = l.Ec

L’avion opérant à l’altitude constante et sur une ligne droite prend une série de clichés à
intervalle de temps égaux. Ces clichés s’alignent pour former une bande. La base de prise de vue
B doit êtreinférieure à Ls pour qu’il yait une partie commune entre deux clichés successifs. Pour
le recouvrement quasi normal (50%) il faut que B ⩽ Ls/2

2) Cas réel : (cliché incliné et/ou terrain accidenté)


La forme et les dimensions de la surface couverte au sol par les clichés varient :
- Avec l’inclinaison de l’axe de prise de vue (la surface couverte prend une forme
trapézoïdale).
- Avec le relief, la surface couverte est déformée de façon irrégulière
Ces variations de forme ne doivent pas entrainer de défauts de recouvrements stéréoscopiques
(« trous »). Pour cela, il faut que B ⩽ Ls/2 tout en préservant le rendement (nombre de couples)
et la précision(ne pas diminuer B/H).
Si N% désigne le recouvrement longitudinal, B s’obtient par
B = (1 – N) Ls = (1 - N) L.Ec

a) Cadence de prise de vue (I)


I = B/V (avec V = Vitesse de l’avion photographique)
Si par exemple V = 100m/s ; L = 23cm ; N = 55%
Pour 1/Ec = 1/20 000 on aura B = 0,45 x 0,23 x 20 000 = 2 070 m et I ≃ 20s
Pour 1/Ec = 1/50 000 on aura B = 0,45 x 0,23 x 50 000 = 5 175 m et I ≃ 52s

 A très grande échelle, la cadence devient très rapide


 En terrain accidenté on applique en général des cadences variables pour réaliser des
recouvrements judicieux.

b) Influence du vent : la dérive (d)


L’axe de vol de l’avion (trajectoire) dans l’espace est donné par le cap qui peut êtreconsidéré
comme l’angle de l’axe de symétrie de l’avion avec le nord – on distingue :

- Le cap vrai = angle compris entre l’axe de l’avion et le Nord vrai


- Le cap magnétique = c’est le cap vrai corrigé de la déclinaisonmagnétique du lieu survolé
- Le cap compas : c’est le magnétique corrigé de la déviationmagnétique
 Le coefficient de passage du cap vrai au cap compas est donné par le compas de bord qui
sort de référence au pilote.
 La trajectoire de l’avion par rapport au sol est dirigée suivant la résultante des vecteurs
Vp (vitesse propre impulsé par le moteur) et v (vitesses du vent en grandeur et en
direction).
Cette trajectoire est caractérisée par Vs
L’angle (d) est la dérive.
Si les cô tés des clichés sont respectivement parallèles à l’axe longitudinal de l’avion on obtient
un recouvrement en escalier qu’il faut absolument évité (figure 2).
Pour obtenir un recouvrement satisfaisant, il faut tourner la chambre de prise de vue de manière
à rendre les cô tés des clichés parallèles à la route vraie de l’avion.
Pour ce faire, la dérive doit être constamment déterminée à l’aide d’un dérivomètre.

c) Exécution de bandes parallèles


La zone à cartographier est couverte par des boules parallèles disposées latéralement par
rapport à la première. Le recouvrement latéral (n%) doit être aussi fable que possible pour
diminuer le nombre de couples.
Si (e) est la distance entre deux lignes de vol voisines ; il faut en terrain plat : e < ls.
Pour tenir compte des causes diverses (inclinaison de l’axe de prise de vue, relief du terrain,
dérive, etc.….) on adopte n = 10% ou dans certains cas 15%. On pourra écrire :

d) Disposition à prendre par le photographe aérien


Pour le photographe aérien, le problème consiste à  :
- Identifier au moins un point de la zone à photographier en principe le point initial ;
- Passer à la verticale de ce point à l’altitude Ho = Ht + p.Ec
- Suivre à partir de ce point, des routes droites parallèles et équidistantes de (1-N) L. Ec
dans chaque bande ou plus fréquemment à cadence variable déterminée par le relief.

3) Autres modes de prises de vues :


La prise de vue verticales est la plus utilisée en raison de ses avantages importants. Elle présente
cependant quelques inconvénients :
- Le rapport B/H est relativement faible ;
- La surface moyenne d’un couple représente à peine 50% de la surface couverte par
chaque cliché
Pour contourner ces inconvénients trois modes de prises de vues peuvent être examinées :
a) Vues convergentes : obtenues en inclinant l’axe de prise de vue dans le plan vertical
contenant la ligne de vol, soit vers l’avant, soit vers l’arrière de manière que les axes des
deux clichés d’un couple convergent sensiblement en un point du terrain.
b) Vues obliques : ce sont des clichés à axes sensiblement parallèles et normaux à la base,
mais inclinés sur la verticale.7
c) Vues panoramiques : ce sont des clichés dont l’axe est assez incliné sur la verticale pour
que l’horizon soit photographié.

Ces trois modes de prises de vues présentent des inconvénients graves :


- Les angles morts peuvent apparaitre aux extrémités du champ ;
- L’échelle des clichés décroit rapidement du contre vers les bords la précision n’est pas
homogène ;
- Le recouvrement n’est pas total et la restitution est difficile et peu précise ;
- Les couples sont en général indépendants ; l’aerotriangualtion est impossible avec des
vues convergentes.
En conclusion, on utilise presque uniquement la couverture verticale surtout depuis l’apparition
des chambres grand angulaires.

C. METHODES DE NAVIGATION PHOTOGRAPHIQUE


Une méthode de navigation a pour but de guider l’avion d’un point de départ a un point
d’arrivée, en connaissant à chaque instant sa position.
En navigation photographique, les trajectoires définies sont imposées et doivent être
rigoureusement respectées, le recouvrement entre bandes devant impérativement être assuré.
La largeur commune à deux bandes est égale à (nLEc) mètres.
Si n = 10% et si l’on veut que le recouvrement ne soit pas inférieur à ((n/2) %), les écarts de
l’avion par rapport à la trajectoire prévues ne doivent pas être supérieurs à ( (n/4) l Ec) ).

Exemple pour 1 = 23cm


1/Ec = 1/8 000 46m d’écart
1/Ec = 1/50 000 288m d’écart
On voit bien que ces valeurs sont faibles.

Diverses méthodes ont été élaborées. On distingue :


a) Des méthodes fondées sur l’utilisation des repères constitués par des détails
identifiables sur le terrain (navigation à vue)
b) Des procédés fondés sur l’utilisation d’appareillage auxiliaire plus ou moins complexe
(procédé Doppler).
c) D’autres systèmes de navigation qui reposent sur la mesure de la différence de phase ou
de fréquence d’émissions provenant de stations dont les positions au sol sont connus.

D. L’AVION PHOTOGRAPHE
Les différentes fonctions de la prise de vues aériennes sont : la fonction pilotage ; la fonction
navigation et la fonction photographie.
Pour que ces fonctions soient correctement assurées, certaines conditions doivent être remplies
par l’avion photographe :
a) Altitude : les altitudes de vol dépendent de l’altitude moyenne du terrain à survoler, de
l’échelle de la couverture, de la distance principale de la chambre métrique.
Suivant l’échelle et la focale, l’avion doit pouvoir opérer à 10 000m d’altitude (1/Ec = 1/100 000
et p ≃ 88mm) et à 600m (1/Ec = 1/3 000 et p ≃ 200 mm).7
b) Vitesse
Par souci de la netteté des images (filé < 1/20 mm en général), la vitesse de l’avion doit toujours
êtreinférieure à  :

Ec
¿ /secondes) avec t : la durée d’exposition utile
20000t

Ainsi si t = 1/400s ; la vitesse de l’avion ne doit pas dépasser 60m/s ou (216km/h) pour l’échelle
1/3 000
Une vitesse supérieure ne permettrait pas, d’autre part, d’assurer une cadence suffisamment
rapide pour maintenir le recouvrement stéréoscopique.

c) Rayon d’action
Les conditions favorables à la prise de vues ne sont satisfaites que lorsque le soleil a atteint une
certaine hauteur au-dessous de l’horizon. Au cours d’une journée, la durée favorable à la prise de
vues varie donc avec la saison et la latitude du lieu.
Le programme de vol (d’opération) de l’avion doit tenir compte de ce paramètretrès important
qui se traduit par la distance que l’avion peut parcourir sans escale.

d) Charge transportable
A bord de tout avion photographe, l’équipage est composé d’un minimum de trois personnes
(environ 300 kg) ; des chambres métriques (minimum 100kg par appareil)
En admettant 6h favorable on peut estimer que dans certains cas le temps effectif de prise de
vues peut atteindre 5h30 ; le nombre de clichés à prévoir est fourni par la relation.

Avec V (vitesse en km/h)


L en mètre
T temps d’opération en heure
Par ailleurs, selon l’échelle, la surface de la zone à couvrir, le type de chambre de prise de vues
(exemple : chambre à plaque) le poids du magasin à film est de 1 200kg (pour une chambre a
plaque) et 150 kg (pour une chambre à film).

e) L’examen de toutes ces performances montre que l’on ne peut envisager d’utiliser un
seul type d’avion pour effectuer tous les travaux. Pour les vols à très haute altitudes, un
avion à réaction est indispensable, mais un tel appareil aurait un très mauvais
rendement à moyenne et basse altitude ; pour ces derniers travaux, il faut utiliser un
avion à hélicos relativement lent.

E. CONDITIONS D’EXECUTION DE LA MISSION PHOTOGRAPHIQUE


Pour que les clichés soient utilisables à des mesures photogrammétries, il est nécessaire que
soient remplies un certain nombre de conditions qui dépendent des circonstances climatiques et
atmosphériques (éclairement solaire, direction du soleil, couverture nuageuse, vitesse du vent et
turbulence de l’air, saison de prise de vue,…)

F. RESULTATS DIRECTS DE LA PRISE DE VUES


Apres la mission photographique, les documents suivants sont fournis :
- Les clichés négatifs : en marge desquels diverses indications sont portées (chambre
métrique, numéro de mission, numéros de cliché, date de prise de vue,…)
- Epreuves et contre-types : par prudence, on procède d’urgence sur la zone à des tirages
de contre-types de sécurité associés souvent à des tirages d’épreuves-papier.
- Tableau d’assemblage : Dès que possible, après la prise de vues on dresse le tableau
d’assemblage, schéma d’ensemble qui indique la zone couverte par chacune des
photographies de la mission et qui permet :

 De trouver immédiatement les photographies couvrant une portion donnée du terrain


 De mettre en évidence la qualité de la navigation et de vérifier qu’il n’existe aucun
manque entre bandes et dans les recouvrements stéréoscopiques (« trous »).

GENERALITES SUR LES APPAREILS DE RESTITUTION


Le d’un appareil de restitution est finalement de permettre la reconstitution de l’intersection des
paires de rayons homologues. On distingue les appareils analogiques dans lesquels cette
reconstitution est mécanique et les appareils analytiques dans lesquels la reconstitution est
traitée par le calcul

1. LES APPAREILS ANALOGIQUES


Ils comportent toujours :
- Des organes permettant la reconstitution des faisceaux,
- Des organes permettant la reconstitution de la position des faisceaux dans l’espace,
- Un dispositif d’observation stéréoscopique des clichés,
- Un mécanisme restituteur matérialisant l’intersection des rayons homologues,
- Un dispositif de mesure des coordonnées du point restitué (pas toujours) et un dispositif
de tracé (coordinatographe).

2. Classification des appareils analogiques


a) Classification selon le principe
Appareils à reconstitution optique : utilisant le principe du retour inverse de la lumière ; c’est le
cas par exemple du multiplex et de beaucoup d’appareils orthophotographiques.
Appareils à reconstitution optique dans l’espace image et mécanique dans l’espace objet :
C’est le cas par exemple du Poivilliers type B. Cette catégorie d’appareils semble disparaitre peu
à peu.
Appareils à reconstitution mécanique : C’est le cas de la plupart des appareils modernes comme
le Frosa, le Planimat, le Wild A 10, le Wild B8 (et le Poivilliers type D) par exemple.
b) Classification selon d’autres critères :
+Classification selon la précision
On distingue, par ordre de précision décroissante, les appareils de 1ère, 2ème et 3ème ordre ; mais
cette classification n’a guère de sens les constructeurs étant plus ou moins optimistes sur la
précision de leur matériel.

+Classification selon l’universalité


On s’attachait autrefois à réaliser des appareils de plus en plus universels c’est à dire permettant
de s’éloigner largement du « cas normal ». La tendance actuelle est plutô t de limiter cette
possibilité (à 5 gr environ) mais de s’attacher à permettre l’introduction de distances principales
très variées et à augmenter la course en Z de l’appareil.

c) Il existe également d’autres catégories d’appareils :


- Les appareils utilisant  « l’atmosphère » : restitution en utilisant une distance principale
P différente de la distance principale de prise de vues, par exemple le stereoflex ou
beaucoup d’appareils soviétiques.
- Les appareils simplifiés (ou de 3ème ordre) dans lesquels on a procédé à des
approximations, par exemple le stéréotype de Zeiss.
- Les appareils destinés à la photogrammétrie terrestre et travaillant uniquement dans le
« cas normal » : par exemple le Wild A 10.
- Les appareils plus ou moins automatiques tels le Stereomat qui permettent de réaliser
des ortho photographies. Etc. …
On ne procèdera pas ici à la description des appareils de restitution, néanmoins l’utilisation du
« parallélogramme de Zeiss » et de l’anamorphose des gerbes perspectives étant quasi
universelle, on en donnera les principes de base.

3. LE PARALLELOGRAMME DE ZEISS
Pour des raisons de construction, on
cherche à maintenir fixes les
articulations des tiges S1 et S2, mais la
base/appareil (b) n’est pas constante.

La solution du « parallélogramme de
Zeiss » consisteà translater S2 en S’2
point fixe de l’axe des X de l’appareil
et situé à une distance D de S1.

Alors :

Les composantes de base sont donc introduites aux articulations N ou N’ des tiges, il y a
dédoublement de l’articulation des tiges.

4. L’ANAMORPHOSE DES GERBES PERSPECTIVES


La restitution précise des couples très grands angulaires pose des problèmes spéciaux, les
appareils réalisés ne possédant pas les latitudes mécaniques suffisantes pour que l’on puisse
introduire les inclinaisons extrêmes correspondantes.
La solution à adopter se situe au niveau de l’utilisation des appareils de type courant sur
lesquels on appliquera une méthode opératoire permettant d’obtenir des résultats répondant à
la précision exigée pour les levés aux petites échelles.

Pour réduire l’obliquité des rayons perspectifs, ceux-ci doivent êtreétirés. C’est-à-dire
anamorphosés en remplaçant la distance principale p (prise de vue) par la distance principale
instrumentale P. le coefficient d’anamorphose est
Soient S1 et S2 deux points de vue, tels que :
- Origine en S1, axe des Z vertical
- -plan (X Z) confondu avec le plan vertical
contenant S1 et S2
- Axe des Y formant avec les deux autres un
trièdre de sens direct
- Axe des X dirigé de S1 vers S
- S2 tel que S2 (Bx, O, Bz)

Soit M un point quelconque du terrain M(X, Y, Z).

L’orientation des axes des faisceaux est définie par les angles α1 ; β1 ;α2 ; β2  que font l’axe des Z
leurs projections sur les plans (X, Y) et (Z, X)

Posons α,β, BZ/BX du premier ordre près.

Les rotations (-α1 ; -β1) et (-α2 ; -β2) ramènent les deux clichés dans le plan horizontal.

M aura pour images m1 (x1, y1) sur la photo 1

Et m2 (x2, y2) sur la photo 2

Les déversements étant nuls, les coordonnées x1 et y1 de m1 s’écriront :

Avec : p = distance principale

U1 = X/Z et V1 = Y/Z

On écrira des formules identiques pour x2et y2 coord. de m2 telle que :


*Dans l’appareil de restitution, ramenons le site et la convergence à O’ zéro), les déversementsréglés
de telle sorte que les axes théoriques des clichés soient parallèles aux axes instrumentaux Ox et Oy
avec P = distance principale instrumentale.

A partir de cette mise en place initiale, décentrons les clichés parallèles à Ox et Oy des quantités dx1,
dy1, dx2, dy2 et donnons-leur les rotations α’1 ; β’1 ;ɣ’1 ;α’2; β’2 ;ɣ’2 ; autour de O1 et O2 dont les
coordonnées instrumentales sont (O, O, O) et (bx, O, bz)

 Dx/P et dy/P étant supposés du 1er ordre


 En définissant U1 et V1 comme précédemment c’est-à-dire
u1 = x/z et v1 = y/z

Les coordonnées instrumentales de m deviennent au second ordre près :


Pour le faisceau 2, on obtient u2 et v2 en remplaçant

dx1, dy1 par dx2, dy2

X et Z par (X – Bx) et (Z – Bz)

Les coordonnées instrumentales du point m (O1 m1 ∩ O2 m2 = m) sont données par

Les deux expressions de ym n’étantégales que si les deux rayons se coupent effectivement.

Si on choisit les paramètres instrumentaux :

On écrira :
Il reste :

En prenant en outre pour composantes instrumental de la base : bx = ς.Bx et bs = ς.Bz/…… on


constate que les rayons O1m1 et O2m2 se coupent effectivement en un point m de coordonnées :

Au second ordre près, il n y a donc pas de parallaxe transversale. Le modèle est transformé par
une affinité parallèle à l’axe des Z. l’échelle planimétrique est ς et l’échelle altimétrique est
Les décentrements introduits ont une signification géométrique simple : ils sont tels qu’aux
verticales des points de vue S1 et S2 considérés comme appartenant aux faisceaux perspectifs
correspondant des verticales instrumentales.
Si l’on se place dans le plan vertical contenant la ligne de plus grande pente du cliché et étant
donné :
n (nadir vrai) ; o (point principal) ; i (angle d’inclinaison)

On a : no = pi au second ordre près


Dans l’appareil, l’angle d’inclinaison est (P/p) i
puisque les composantes α et β de i ont été multipliées
par 1/on…..

Avant décentrement, la variable instrumentale du point O1 rencontre le plan du cliché en un point n’


aligné avec n et c tel que :

Pour ramener le point n sur la verticale instrumentale, il faut décentrer le cliché par une translation
nn’ où :

On peut aussi remarquer que ce décentrement est le double de celui qui correspond à la mise en
position de redressement des clichés.

Conclusion : il est possible de restituer des clichés super grand angulaires avec un appareil de
restitution non prévu pour cet usage, à condition qu’on puis donner aux clichés des décentrements
dans leur plan.

LES DEFORMATIONS DU MODELE

Les causes de déformation du modèle sont multiples.

Nous retiendrons :

- Les déformations dues aux erreurs sur les paramètres externes ;


- Les déformations dues aux erreurs sur les paramètres internes ;
- Les causes mécaniques dues à l’appareil de restitution, les causes humaines, etc…

A. DÉFORMATIONS DUES AUX ERREURS SUR LES PARAMETRES EXTERNES

Lors de la formation du modèle, les paramètres externes ne sont jamais parfaitement réglés. Cela
cause des déformations de l’image plastique, les expressions de ces déformations ont été établies
dans le paragraphe relatif aux formules fondamentales.

Nous nous bornerons ici à l’étude des déformations en Z qui sont presque toujours les plus
importantes. Elles sont fournies par l’expression :

Nous examinerons successivement les déformations subies par le plan horizontal de cote Z = Zo sous
l’influence des divers paramètres externes. Ce plan devient la surface d’équation :

Z = Zo + δZ, c’est-à -dire une quadrique

1. Influence de chacun des paramètres


a) Erreur sur dx1 :

Le plan Z = Zo devient la surface :

Z = Zo – (Zo/B) dx1, c’est-à-dire

Un autre plan horizontal.

On remarque que :

Autrement dit, il n y a ici qu’un simple changement d’échelle qui est sans importance puisqu’il pourra
être rattrapé lors de la mise à l’échelleultérieure.
a) Erreur sur dz1 :

Le plan Z = Zo devient la surface

Z = Zo + (X/B) dz1, c’est-à-dire un plan


parallèle à S1Y et de pente dz1/B donc
indépendante de Zo.

Autrement dit, une erreur sur dz1 provoque


un simple basculement en X du modèle, qui
est sans importance puisqu’il pourra être
rattrapé lors du basculement ultérieur.

b) Erreur sur dw1 :

Le plan Z = Zo devient la surface

Z = Zo + (XY/B) dw1, c’est-à-dire une


paraboloïde hyperbolique (P.H).

Ici, une erreur sur dw1 provoque donc une


déformation du modèle en P.H. mais ces
diverses surfaces restent parallèles contre
elles et l’équidistance est conservée.

c) Erreur sur dφ1

Le plan Z = Zo devient la surface

Z = Zo - ((X2 + Zo2)/B)dφ1, c’est-à-dire un


cylindre parabole d’axe S1Z.

Il y a donc ici encore déformation du modèle.


Toutefois, lors du basculement en X et du calcul du Ho
effectués sur les six points de base, le modèle subira
une translation et une rotation qui réduiront l’erreur à la
valeur : (B/4)dφ1
De plus, si ces diverses surfaces restent bien parallèles entre elles, l’équidistance par contre n’est pas
conservé, le plan Z = Zo + H devient la surface

L’erreur commise sur l’équidistance est donc :

d) Erreur sur dϰ1

Le plan Z = Zo devient la surface

Z = Zo + ((YZo)/B) dϰ1, c’est-à-dire un plan parallèle à


S1X et de pente (Zo/B) dϰ1 donc qui dépend de Zo.

Cette erreur ne peut donc êtreentièrement rattrapé par


un basculement en Y que si le modèle est plan et
horizontal.

Ici les diverses surfaces ne restent plus parallèles entre


elles et l’équidistance n’est pas conservée, le plan Z = Zo
+ H devient la surface :

L’erreur commise sur l’équidistance est donc :

2. Importance pratique de ces déformations :

D’après ce qui précède, les déformations du modèle sont uniquement dues aux erreurs sur les
paramètres :dw1, dφ1 et dϰ1. Nous allons essayer d’évaluer ces diverses erreurs.

On admet généralement que sur un appareil de restitution bien réglé sur lequel l’écart type de
pointé est de 10M…, les écarts types de détermination des paramètres qui nous intéressent sont les
suivants :
Ces chiffres sont valables lorsque les clichés ont été pris avec une chambre grand angulaire (90° de
champ). Ces chiffres paraissenttrès petits et l’on observe, dans la pratique, des valeurs nettement
supérieures.

a) Influence de dw1 :

Les déformations en Z seront maximales pour X maximal (voir 1-c), pour X = B, on a donc :

Plaçons nous dans le cas de clichés de format 23 x 23 cm pris avec une chambre de distance
principale 150 mm et à l’échelle de 1/30 000 (chambre Wild RC8), alors : y peu atteindre : (0,22/2) x
30 000 = 3 300 m, et dans ce cas (le plus défavorable) :

Cette erreur n’est pas négligeable du tout.

b) Influence de dφ1 :

D’après la remarque faite en (1-d), les déformations en Z sont maximales pour X = B/2, avec pour
valeur :

Dans les mêmes conditions qu’en (2-a) et avec un recouvrement de 60%, on a :

B = 0,22 0,40 30 000 = 2 650 m, dans ce cas :


Et cette erreur reste assez faible même dans des conditions favorables

L’erreur sur les dénivelées est donnée par :

Dans les mêmes conditions que précédemment, on a :

Zo = p x E = 0,150 x 30 000 = 4 500 m ; supposons que H atteigne 1 000m

Alors :

On risque donc des erreurs importantes sur les dénivelées en terrain accidenté (montagne).

c) Influence de dϰ1 :

Apres basculement en Y, il reste une erreur sur les dénivelées donnée par :

Dans les mêmes conditions que ci-dessus, on a donc :

On voit que cette erreur reste très faible même dans des circonstances très défavorables.

3. Conséquence : choix des points de calage en Z :

Nous venons de constater que les paramètres dangereux sont finalement dw1 et dφ1

La déformation en paraboloïde hyperbolique (PH) due à dw1 sera bien mise en évidence par six
points de calage en Z situés au voisinage des 6 points de base.
Par contre, en ces points la déformation en cylindre parabolique (C.P.) due à d φ1 passera inaperçue.
Pour la mettre en évidence, il faudrait disposer de points de calage situés en milieu de couple
(abscisse X = B/2), cette déformation risquant de devenir importante avec les chambres à faible
angle de champ, on fera particulièrement attention dans ce cas.

D’autre part, en terrain accidenté, les erreurs sur la dénivelée dues à dφ1 ne pourront
êtredécelées que si l’on dispose de points de calage en Zdont les cotes sont proches des deux
valeurs extrêmes (points hauts et points bas).
Le choix des points de calage en Z sera donc finalement guidé par l’ensemble de ses
considérations. On voit bien, en tout cas, apparaitre les raisons pour lesquelles on ne contente
pas de trois points connus en Z pour réaliser le basculement.

B. DÉFORMATIONS DUES AUX ERREURS SUR LES PARAMETRES INTERNES

Pour simplifier, on supposera ici que le couple a été pris dans le « cas normal ». Une mauvaise
connaissance des éléments internes provoquera des erreurs du1 et dv1 sur les paramètres u1 et v1
d’un quelconque rayon perspectif, il en sera le même pour le second faisceau.

On a déjà établi les expressions suivantes :

Etudions successivement l’influence des erreurs sur les divers paramètres internes.

1. Erreurs sur la position du point principal  :


a) Soit alors :
Comme on est dans le « cas normal », alors :

Remarques :

a)

On remarque que dans le cas d’un terrain plat, λ est une constante et la méconnaissance de la
position du point principal n’introduit donc pas de déformations supplémentaires du modèle.

b) D’autre part :

On constate que les surfaces de niveau ne sont pas déformées, par contre l’équidistance est
fortement modifiée l’erreur sur les dénivelées étant proportionnelle à Z2.

c) Remarques que si la même chambre a été utilisée pour les clichés on a alors
(théoriquement) :
Alors, tout est parfait quelle que soit la forme du modèle.

2. Erreur sur la distance principale :


a) Si la même chambre a été utilisée pour prendre les deux clichés  :

*On écrira p1 = p2 = p et dp1 = dp2 = dp

Nous avons vu que :

Les parallaxes transversales ne sont donc pas modifiées.

*Par ailleurs :

Y a donc une simple affinité parallèlement l’axe des Z et de rapport dp/p

Les dénivelées seront donc modifiées.

b) Dans le ca général :

* p1 = p2 = p mais dp1 ≠ dp2, on a alors :


Par analogie, nous écrirons :

* Par ailleurs :

Cette parallaxe transversale parasite sera corrigée par l’introduction d’un dz1 parasite, si le terrain
est plan et horizontal. Dans ce cas, on aboutira simplement à un basculement en X du modèle qui
sera rattrapé ultérieurement.

* Enfin δZ s’écrira :
- Le ^premier terme correspond à une affinité du modèleparallèlement à l’axe des Z, le second
terme à un basculement en X du plan horizontal de pente (k’ Zo) qui dépend de Zo. Dans le
cas où le terrain est plan et horizontal, il n’y aura pas de problème, dans le cas contraire les
déformations seront complexes.

3. Erreur sur la distorsion

Soient : dx1, dy1 et dx2, dy2 les déplacements des points images dus à cette erreur. Alors =

Pour aller plus loin, il faudrait connaitre les expressions des dx et dy en fonction de x et y.

Dans la pratique si on néglige une distorsion radiale et de révolution, un terrain plat subira une
déformation caractéristique en cuvette.

C. AUTRES CAUSES DE DEFORMATION DU MODELE


a) Causes mécaniques dues à l’appareil de restitution  :

Jusqu’ici l’appareil de restitution a été supposé parfait ce qui n’est jamais le cas en réalité.

- Il y a des jeux, ce qui impose toujours de terminer les pointés ou les mesures dans le même
sens ;
- Certaines pièces finissent par se déformer en particulier les tiges spatiales ;
- Les orthogonalités des divers points ne sont pas toujours bien assurées ;
- Les appareils sont toujours plus ou moins sensibles à la température d’où la nécessité de
climatiser les ateliers de restitutions

La conclusion de tout cela, c’est qu’il faut contrôler fréquemment les appareils et au besoin refaire
les réglages.
b) Causes humaines
- La qualité des pointés varie d’un opérateur à l’autre
- Divers operateurs ne pointent pas de la même façon surtout en Z. Si donc un même couple
doit être exploité par plusieurs opérateurs, chacun d’entre eux devra commencer par refaire
son propre ho
FIGURE 6
Corrections en mm, à apporter aux déterminations en Z à l’échelle 1/1 (objectifs Zeiss Planar F 80
mm réglé sur l’infini et bague intermédiaire H 55).
BIBLIOGRAPHIE

1. BONEVAL Henri (collection IGM/ENSG)

Photogrammétrie Générale

 Tome I  : Enregistrement photographique des gerbes perspectives


 Tome II  : Restitution : Méthodes et appareils.
 Tomme III  : levés topographiques par photogrammétrieaérienne.
 Tome IV : Méthodes et appareils simplifiés/Applications non topographique.

2. BACHMAN. W.K.
 Théorie des erreurs de l’orientation relative (thèse Ecole d’ingénieurs lausanne 1943)
 Essai sur les précisions de la mesure des parallaxes verticales dans les appareils de restitution
de premier ordre.
3. CARRE Jean (IGN-ENSG)

Lecture des photographies aériennes

4. CREHAGE. A. (I G N)

Theorier de l’aerotriangulation
5. CARBONNEILL. M.

Détermination d’un canevas altimétrique par enregistrement aérien de profils du terrain (Réseau
A.P.R.)

6. CRUSET Jean (IGN-ENSG)

Optique appliquées et photographie

7. CRUSET Jean (Revue Française de photogrammétrie)

Les conditions imposées aux objectifs de photogrammétrieaérienne et leur évolution en France.

8. CLERFAYTS. A. (IGN-ENSG)

Cours de photogrammétrie (1992)

9. CHEVALLIER R. (Rédacteur Pilote)

Photographie aérienne – Panorama Intertechnique

Edition Gauthier.Villars.

10. DE MASSON D’AUTONE. G.


 L’acquisition des données en aerotrinagulation
 Le traitement numérique des blocs d’aerotriangulation

(Esquisse d’une solution générale non itérative)

11. DUCA – TATHAM (IGN-ENSG)

Photographies aériennes

12. DANIEL. R. (Eyrolles)

La photogrammétrie appliquée à la topographie

13. HURAULT. J. (IGN – ENSG)

Manuel de photogrammétrie (deux volumes0)

14. HURAULT. J. (IGN)


Problèmes techniques de photographie stéréoscopique

15. HURAULT. J. (General)

La cartographie par photogrammétrieaérienne (Institut du transport Aérien).

16. JANICOT. R. (IGN – ENSG)

Cours de photogrammétrie

17. LE DIVELEC. GP. (S.I.D.)

Contribution aux études pour l’application de la photographie aérienne aux levés urbains à grandes
échelles.

18. OLLIVIER.F. (Edition de la Revue d’optique théorique et instrumentale)

La topographie sans topographes (traité de photogrammétrie).

19. PAUL. Serge. (Doin Editeurs)

Télédétection et stéréophotogrammétrie dans les sciences de la terre.

20. PEBEREAU.A.

Photographie aérienne et cadastre

21. ROUSSIL HE. H.

Emploi de photographies aériennes aux levés topographiques à grandes échelles. (Paris 1930).

22. ROUSSIL HE. H. (librairie de l’enseignement technique)

La photogrammétrie et ses applications générales.

23. Wiser. P.

La méthode des déformations (thèse – liege 1949)

24. ZELLER. (Prof. Dr. Sc. Tchn.)

Traité de photogrammétrie (313 pages)


Editions WILD. HEERBRUGG.

25. PUBLICATIONS – PERIODIQUES SPECIALISEES


 Bulletin de la société Belge de Photogrammétrie et télédétection

(Boulevard Pacheco 34 – (1 000 BRUXELLES) – Belgique-

 Bulletin de la SociétéFrançaise de Photogrammétrie et de Télédétection (2, Avenue Pasteur


94 Saint Mandé – France).
 Les cahiers de l’I.G.N (136 bis Rue de Grenelle 75 700 – Paris)
 Revue Géomètre (102, rue de Charonne – 75 011 Paris). France-
 Revue XYZ – Revue de l’Association Française de Topographie (39 ter, rue Gay-Lussac 75  005
Paris) –France-

Vous aimerez peut-être aussi