Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Pour récupérer des données et des travaux sur un espace donné. Les premiers
MOTS-CLÉS documents cartographiques d’État
produits relativement aux systèmes de référence
Transformation de Major du Cameroun ont cependant
de coordonnées anciens, il faut procéder à une
coordonnées, Grille été produits en utilisant ces systèmes
transformation des coordonnées anciennes, pour de paramètres, locaux comme infrastructure de base.
les rendre compatibles avec celles qu’on mesure Interpolation, GNSS, Ces cartes anciennes existent encore
dans les référentiels géodésiques modernes. Système de référence aujourd’hui, et certaines sont utilisées
Cette transformation de coordonnées a été réalisée géodésique, Cameroun. comme documents de référence pour
au Cameroun, à partir des mesures GNSS effectuées sur plusieurs travaux, notamment l’attribu-
tion des titres d’exploitation minière et
une centaine de bornes et repères astronomiques. Ceux-ci ont été mis en place
des permis d’exploitation forestière, la
il y a plus de 50 ans, et sont irrégulièrement répartis sur les 44 feuilles production des données de base pour les
de la carte topographique de base du Cameroun à l’échelle 1/200 000 (couvrant systèmes d’information géographiques
475 000 km2). Le jeu de paramètres calculés en ces points a permis d’élaborer une (SIG), etc. Cependant, les données
grille de transformation à trois paramètres (trois translations) par interpolation, désormais collectées grâce aux GNSS et
et de réaliser un logiciel de transformation des coordonnées relevées sur la reportées sur les cartes de base ne sont
pas superposables sur lesdites cartes.
cartographie susmentionnée en coordonnées compatibles avec l’ITRF sur le
Cameroun. L’évaluation de la précision de la transformation montre que les Pour résoudre ce problème de super-
incertitudes absolues attendues (~24 m) sur les données transformées sont position, l’idéal aurait été de produire
une nouvelle cartographie de base,
proches de la valeur de l’erreur graphique commise sur les cartes topographiques
compatible avec les données produites
à l’échelle 1/200 000 (1/10e de millimètre sur la carte, correspondant à 20 m à partir des technologies actuelles.
sur le terrain), malgré la faible précision des coordonnées anciennes. L’infrastructure de base serait alors
L
un réseau géodésique moderne, ou
a notion de coordonnées d’un point guerre mondiale) a une structure maté-
un réseau de stations GNSS perma-
sur la Terre ou dans son proche rialisée sur le terrain par des bornes
nentes, rattaché au réseau mondial
environnement est à peu près astronomiques (Figure 1) et des points
des stations du repère international de
similaire à ce que sont les empreintes géodésiques. Ils ont des coordonnées
référence terrestre (ITRF), réalisation
digitales d’un être humain. Cependant, déterminées par rapport à l’ellipsoïde de q
contrairement aux empreintes digitales, Clarke 1880 RGS [12], dans un système
la définition des coordonnées est liée géodésique local ancien (dénommé
à un système de référence dans lequel ici RLC38, pour Référentiel Local du
chaque point a des coordonnées qui Cameroun, 1938).
lui sont propres. Tous les pays ont mis Depuis l’avènement des nouvelles
en place, au cours de leur histoire, un technologies de positionnement par
ou plusieurs systèmes de référence [1] différents systèmes globaux de naviga-
pour leurs travaux de cartographie, de tion par satellites (GNSS) dont le Global
topographie, d’ingénierie, de recherche, Positioning System (GPS) fait partie,
etc. La réalisation de ces systèmes l’on peut désormais se positionner sur Figure 1. Borne
de référence était jadis faite par des la Terre à partir des satellites artificiels. ancienne
mesures d’angles et de distances. Au Les systèmes de référence ainsi réali- (1951) dans
Cameroun, ce système ancien, de la sés sont mondiaux, contrairement aux la localité de
période coloniale (après la première systèmes anciens, qui étaient localisés Nyandida.
du système international de référence siques GNSS. Les premières sont lues • L’hétérogénéité du réseau constitué
q terrestre (ITRS) [6]. Le Cameroun s’est sur les fiches signalétiques des points à la fois de points astronomiques et
ainsi doté d’un réseau géodésique anciens. Les secondes sont issues des géodésiques ;
moderne (RGC11), matérialisé au sol, observations GNSS et de calculs en • La méconnaissance de la cote du
avec 25 points de premier ordre et post-traitement. Au Cameroun, ces géoïde relativement à l’ellipsoïde de
510 points de deuxième ordre régu- travaux ont conduit à l’élaboration Clarke 1880 RGS, liée à l’inaccessibilité
lièrement répartis sur l’ensemble d’une grille de paramètres de trans- de la hauteur ellipsoïdale.
du territoire, rattachés au réseau de formation et la réalisation d’un logiciel
C’est un système de type classique,
stations GNSS permanentes de l’In- de transformation des coordonnées.
alors que les systèmes de référence
ternational GNSS Service (IGS). Le
nationaux, continentaux et mondiaux
RGC11 est ainsi devenu une réalisa-
Problématique sont désormais réalisés avec des
tion de l’ITRS via l’ITRF2008 à l’époque
techniques spatiales, et les coordon-
2011.5 [4]. de la transformation des
nées obtenues après le traitement et
L’autre option était de procéder à une
coordonnées au Cameroun l’ajustement des observations sont
transformation des coordonnées des n Description du référentiel RLC38 exprimées dans un système de réfé-
points ayant servi d’ossature à cette Plusieurs réalisations de géodésie rence mondial géocentrique [1].
cartographie ancienne en coordon- terrestre de l’IGN/France cohabitent
nées compatibles avec l’ensemble des sur le Cameroun et ses environs. La n Transformation des coordonnées
systèmes GNSS. En effet, plusieurs cohérence interne desdites réalisations au Cameroun
travaux sont encore effectués de nos est évaluée à quelques décimètres de Un système de référence de coordon-
jours en relevant les coordonnées des précision [5]. Parmi elles, il y a le cane- nées uniforme et fiable est fondamental
points sur ces cartes, alors que l’im- vas astronomique qui a servi d’appui pour tout projet, application, service
plantation de ces mêmes points sur à la majeure partie de la cartographie ou produit de développement qui
le terrain se fait en utilisant les GNSS. de base du pays au 1/200 000 [5]. demande des données géoréférencées.
Sans une transformation préalable de Les coordonnées astronomiques des Plusieurs systèmes ont été réalisés sur
leurs coordonnées, il se produit un bornes ont été transformées ensuite le Cameroun [5]. La carte topogra-
décalage entre le point implanté sur le en coordonnées géodésiques, dans phique de base du pays qui sert de
terrain et le point théorique, parfois de le système de référence local ancien, support et référence à la mise en œuvre
plusieurs centaines de mètres. le RLC38. Les coordonnées géogra- des grands projets, a été réalisée à
phiques des points dudit canevas sont l’échelle 1/200 000, sur la base des coor-
La production d’une nouvelle carte de
connues au dixième de seconde près, données astronomiques transformées
base, à une échelle convenable, est très
soit environ 3 m. Les fiches signalé- sur l’ellipsoïde de Clarke 1880 RGS,
onéreuse, et le Cameroun ne dispose
tiques de certaines de ces bornes sans tenir compte de la déviation de la
pas encore des moyens de le faire. La
portent l’indication d’une altitude du verticale. Les paramètres principaux de
deuxième option a ainsi été adoptée,
réseau de nivellement IGN. Ce réseau cet ellipsoïde sont connus [2].
et le choix a été fait de transformer les
de nivellement au Cameroun prend ses • Demi-grand axe a = 6 378 249,145 m ;
coordonnées anciennes en coordon-
origines sur le marégraphe du port de • Demi-petit axe b = 6 356 514,870 m ;
nées géodésiques RGC11.
Pointe-Noire au Congo-Brazzaville. • Aplatissement 1/f = 293,465 000.
Le passage des coordonnées
astronomiques d’un point à ses coor- Le RLC38 connaît de nombreux 44 feuilles de cette carte de base,
données géodésiques WGS84/ITRS problèmes liés aux techniques utili- de dimensions normalisées 1° x 1°,
(dont le RGC11 peut être considéré sées lors de sa réalisation. On peut citer couvrent tout le Cameroun. Ces feuilles
comme la réalisation la plus précise notamment : n’existent plus que sur support papier.
au Cameroun), peut être réalisé en • La distribution irrégulière des bornes L’avènement de la géomatique impose
utilisant la déviation de la verticale astronomiques sur le territoire natio- de nos jours de disposer des fonds
[7]. Mais, cette déviation doit être nal ; de cartes numériques, pour réaliser le
connue en tous les points du territoire • L’utilisation de plusieurs types de maté- traitement électronique de l’informa-
concerné, ce qui est pratiquement rialisation des points sur le terrain ; tion géographique dans des logiciels
impossible. Des modèles mondiaux • Le mauvais choix des emplacements de SIG ou de CAO. Il faut alors scan-
de déviation de la verticale ont été de certaines bornes, qui a conduit à ner et géoréférencer cette carte de
élaborés [8] sur grille régulière, dans leur destruction ; base, avant d’y collecter des données
laquelle on peut interpoler cette gran- • La mauvaise définition de son origine, par vectorisation, ou avant d’y repor-
deur, mais avec une précision faible. de son azimut de référence, de son ter ou superposer d’autres données
Pour améliorer celle-ci, l’on pourrait orientation dans l’espace, de la existantes. Ce géoréférencement, pour
utiliser des paramètres de transforma- déviation de la verticale utilisée pour être précis, doit être réalisé avec les
tion déterminés à partir de deux jeux convertir les observations astrono- caractéristiques du système RLC38.
de coordonnées, dont les coordonnées miques, et de la séparation géoïdale Malheureusement, de nos jours, on
anciennes, et les coordonnées géodé- à l’origine ; collecte les données sur le terrain par
où d’un
même système sont mathématique-
q •λ est la longitude du point ancien par ment exactes. Elles sont réalisées dans ce
rapport au méridien d’origine, travail en utilisant, outre la relation (1), les
• ϕ la latitude par rapport à l’équateur, formules de conversion proposées par
• h la hauteur au-dessus de l’ellipsoïde, l’IGN [11], et reprises ci-dessous :
• a le demi-grand axe de l’ellipsoïde,
• e la première excentricité de l’ellip- • Conversion des coordonnées carté-
soïde, siennes (X,Y,Z) en coordonnées
• ν la grande normale géographiques (λ, j, h)
de Ty, Tz, qy et qz n’ont aucune réalité solution a été effectué à partir d’ana- Tableau
4. Extrait de la grille de
q géodésique. Les résidus calculés sont lyses statistiques. Ces méthodes sont : transformation à 3 paramètres (dans
également apparus très élevés (de la moyenne pondérée par l’inverse du le sens système RLC38 vers RGC11) en
plusieurs dizaines à plusieurs centaines carré de la distance et le krigeage. coordonnées tridimensionnelles.
de mètres), ce qui confirme l’impossi- Les relations de Molodensky simplifiées Lat Lon
bilité de se contenter d’un seul jeu de ci-dessous ont été utilisées pour passer T (m) Ty (m) Tz (m)
(degré) (degré) x
paramètres globaux pour le pays. des paramètres de transformation en 9,9 13,2 -76 -183 89
coordonnées tridimensionnelles (Tx, 9,9 13,3 -76 -183 93
b) Construction de la grille
Ty, Tz) aux paramètres en coordonnées
de paramètres 9,9 13,4 -76 -185 95
géographiques (Dl, Dj).
La transformation des coordonnées 9,9 13,5 -76 -189 97
entre le Système 1 et le Système 2 (12) 9,9 13,6 -75 -192 99
et inversement est faite à travers les 9,9 13,7 -74 -195 96
coordonnées cartésiennes (Figure 4),
(13) 9,9 13,8 -73 -198 95
et suivant la relation (pour 3 para-
9,9 13,9 -72 -203 94
mètres) :
Les différentes constantes sont les 9,9 14 -70 -207 91
mêmes que dans les relations précé- 9,9 14,1 -67 -215 85
(11)
dentes, et r la courbure de l’arc calculé 9,9 14,2 -65 -220 82
donnée par :
où (X2, Y2, Z2) sont les coordonnées 9,9 14,3 -63 -226 79
cartésiennes d’un point dans l’ancien (14) 9,9 14,4 -60 -234 75
système 2, (X1, Y1, Z1) ses coordon- 9,9 14,5 -58 -238 73
nées dans le nouveau système 1, et Le tableau 3 ci-dessous présente 9,9 14,6 -57 -241 72
(Tx, Ty, Tz) le triplet de paramètres de les différents paramètres mesurés 9,9 14,7 -55 -248 71
transformation, c’est-à-dire les 3 trans- et calculés aux points anciens, en
9,9 14,8 -55 -248 71
lations déterminées dans la grille, en ce coordonnées tridimensionnelles (Tx, Ty,
9,9 14,9 -55 -246 70
même point. L’élaboration de la grille Tz) et en coordonnées géographiques
est faite à partir des paramètres (Tx, (Dl, Dj) (converties en mètres). Les 9,9 15 -55 -249 72
Ty, Tz) déterminés aux différents points extraits des grilles obtenues (en 9,9 15,1 -56 -249 72
anciens et par interpolation, avec un coordonnées tridimensionnelles,
pas de 0,1°. Deux méthodes d’interpo- Tableau 4 et en coordonnées moyenne pondérée sont présentés
lation ont été testées, et le choix de la géographiques, Tableau 5) avec la ci-dessous, sans en-tête. Les
paramètres sont calculés dans le sens
Tableau 3. Analyse statistique des 2 grilles de paramètres calculés et des paramètres Ancien système RLC38 vers RGC11.
mesurés (dans le sens Ancien système RLC38 vers RGC11).
c) Calcul des paramètres en un point
Krigeage inconnu
Paramètre Max. Min. Moy. Écart-type Avant de réaliser la transformation
Tx (m) 80,75 -266,07 -93,84 31,00 des coordonnées d’un point de l’uti-
lisateur, il faut d’abord calculer les
Ty (m) 509,34 -650,11 -115,92 82,00
paramètres de transformation. Ce
Tz (m) 675,06 -446,57 111,50 93,41 calcul, pour un point M (λ, ϕ) inconnu,
Dj (m) 548,04 -649,67 -92,72 83,58 se fait par interpolation dans la grille.
Dλ (m) 623,34 -507,01 36,90 112,96 La méthode d’interpolation bilinéaire a
Moyenne pondérée été adoptée cette fois, dans une maille
élémentaire (Figure 5). Les paramètres
Paramètre Max. Min. Moy. Écart-type
(Tx, Ty, Tz) calculés au point M sont :
Tx (m) 76,17 -269,66 -96,58 18,81
Ty (m) 507,55 -675,62 -108,22 65,35
Tz (m) 706,54 -459,08 139,44 52,80 (15)
Dj (m) 656,20 -497,76 -84,62 67,46
Dλ (m) 542,51 -473,98 64,14 79,26
Paramètres mesurés (aux points anciens) Chaque point M inconnu se situe donc
Paramètre Max. Min. Moy. Écart-type forcément dans une grille carrée, limi-
Tx (m) 94,28 −279,41 −100,14 51,31 tée par quatre nœuds, ici numérotés de
Ty (m) 541,26 −691,21 −99,59 175,17 1 à 4, tels que :
• Nœud 1 de coordonnées (λ1, ϕ1),
Tz (m) 745,79 −473,98 146,92 164,67
• Nœud 2 de coordonnées (λ2, ϕ2),
Tableau 6. Évaluation de la précision de la transformation (dans le sens système RLC38 vers Par
contre, le semi variogramme
q RGC11). de l’écart en longitude montre un
effet anisotrope de facteur 1,25 dans
Krigeage
une direction de 104,06°. Son seuil
Écarts Max. Min. Moy. Écart-type est aussi atteint pour une distance
δTx (m) 166,63 −128,53 1,38 39,29 angulaire de 3,3°, correspondant la
δTy (m) 537,51 −633,98 −7,75 153,13 valeur 6,7.10-3 (Figure 8). Le modèle
δTz (m) 565,32 −639,10 −6,96 146,57 d’interpolation des écarts en lati-
tude a pour droite de régression des
δDj (m) 43,79 −46,19 −0,13 13,66
moindres carrés : f(x) = 1,0002758225
δDl (m) 74,33 −65,24 −0,68 19,22 x + 0,029181. Son facteur de variance
Moyenne pondérée unitaire est de 2,34 (Figure 9). Celui
Écarts Max. Min. Moy. Écart-type des écarts de longitude présente
une droite de régression d’équation
δTx (m) 35,01 −11,23 0,14 4,95
f(x) = 1,000020788x - 0,000244 et une
δTy (m) 39,38 −184,09 −0,50 22,48
variance unitaire de 1,17 (Figure 10).
δTz (m) 47,98 −21,76 0,83 8,67 La variance unitaire est un facteur de
δDj (m) 79,86 −142,33 0,12 23,30 comparaison de la qualité du modèle :
δDl (m) 37,40 −37,78 −0,02 13,05 plus celle-ci se rapproche de zéro, plus
l’interpolation est meilleure. On peut
paramètres à estimer dans le projet tous montrent une bonne autocor- ainsi observer que le modèle d’inter-
sont des fonctions de positions (lati- rélation spatiale de la grille et ne polation des écarts en longitude créé
tudes et longitudes), de plus, leurs présentent pas de pépite à l’origine, est plus performant que celui des
répartitions spatiales sont les incon- ce qui exclue une source d’erreur de écarts en latitude (0 < 1,17< 2,34).
nues du problème, aucune estimation mesure. L’interpolation des écarts
Les figures 11, 12, 13 et 14 présentent
n’est supposée connue d’avance. en latitude montre un semi vario-
les cartes desdits écarts, pour chacune
Dans ces conditions, nous avons gramme avec un effet anisotrope de
des deux méthodes d’interpolation, en
utilisé le krigeage universel. Le semi facteur 1,618 et de direction 155,7°.
longitude et en latitude.
variogramme de type exponentiel a Son seuil est atteint pour une distance
été choisi pour toutes les variables angulaire de 2,2°, correspondant à A l’analyse des résultats issus du
interpolées. De manière générale, une valeur de 8,34.10 -4 (Figure 7). krigeage, on peut conclure que
Figure 7. Semi variogramme des écarts en latitude. Figure 8. Semi variogramme des écarts en longitude.
Figure 9. Paramètre du modèle des écarts en latitude. Figure 10. Paramètre du modèle des écarts en longitude.
Conclusion et perspectives
Les travaux relatifs à la transformation
des coordonnées ne sont ni parfaits,
ni complets. Des efforts considé-
rables ont été déployés par l’INC sur le
terrain, afin de mesurer le plus grand
nombre de points anciens possibles
sur tout le territoire, parfois au prix de
grands efforts humains et logistiques.
Mais malgré cela, la précision de la
transformation des coordonnées est
peu précise, surtout dans les zones à
faible densité de points connus dans
Figure 14. Écart entre les latitudes mesurées et calculées dans la grille obtenue les deux systèmes, ou le long des
par le krigeage. frontières. L’activité humaine n’est
q
Revue XYZ • N° 147 – 2e trimestre 2016 47
GÉODÉSIE