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Complexe de formation agroalimentaire et

plasturgie-Casablanca-

TECHNIQUES D ’AUDIT

Formatrice: ELBOUADI Hanane


Ingénieur en Industrie et sécurité des aliments
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TECHNIQUES D ’AUDIT ET CERTIFICATION

OBJECTIFS PEDAGOGIQUES:

 Connaître la différence entre certification et accréditation;

Connaître les différents types d’audit;

 Connaître la méthodologie d'audit selon la norme iso 19011-1;

Connaître le processus de certification.

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I. Introduction
Dans le contexte d'ISO 9001 ou ISO 14001, la
«certification» se rapporte à la délivrance d'une assurance
écrite (le certificat) par un organisme extérieur indépendant,
qui audite un système de management et vérifie qu'il est
conforme aux exigences spécifiées dans la norme.
L'«enregistrement» signifie que l'organisme d'audit
enregistre ensuite la certification dans son registre de clients.
Ainsi, le système de management a été à la fois certifié et
enregistré.

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Par conséquent, dans le contexte d'ISO 9001 ou d'ISO 14001, la
différence entre les deux termes n'est pas significative et ils sont tous deux
acceptables pour un usage général. La «Certification» est le terme le plus
largement utilisé dans le monde, bien que l'enregistrement soit souvent
préféré en Amérique du Nord et les deux termes sont interchangeables.

En revanche, c'est une erreur que d'utiliser le terme «accréditation»


comme synonyme de certification ou d’enregistrement, parce qu'il a un
sens différent.

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I. 1. Certification

Certification

• Reconnaissance, par un organisme indépendant


du fabricant ou du prestataire de service, de la
conformité d'un produit, service,
organisation ou personnel à des exigences
fixées dans un référentiel. (AFNOR)

Certification de personnes ou certification de


compétences : consiste à évaluer et à reconnaître
formellement les aptitudes nécessaires à l'exercice d'une
activité professionnelle, en conformité avec un référentiel
(ex : auditeur qualité certifié).
I. 2. Accréditation
I.3.Certification et Accréditation :
quelles différences ?

L’accréditation est une attestation délivrée par une tierce


partie à un organisme d’évaluation de la conformité. Elle
constitue une reconnaissance formelle de la compétence de
ce dernier pour réaliser des activités spécifiques d’évaluation
de la conformité.
La certification est, quant à elle, une attestation délivrée par
une tierce partie relative à des produits, des processus, des
systèmes ou des personnes.
I.3.Certification et Accréditation :
quelles différences ?
Accréditation et certification n’interviennent donc pas au
même niveau. Si la seconde est délivrée par des organismes
de contrôle appelés communément organisme de
certification, la première est du ressort des organismes
d’accréditation dont la mission est de contrôler les
organismes de contrôle. Accréditation et certification
constituent donc deux maillons distincts de la chaîne
d’évaluation de la conformité.

Deux approches bien distinctes


I.3.Certification et Accréditation :
quelles différences ?
 L’accréditation concerne uniquement les entreprises qui
réalisent des prestations de contrôle, dès lors qu’elles
souhaitent faire reconnaître leurs compétences techniques en
la matière. Elle s’adresse donc aux laboratoires d’essais et
d’étalonnages, aux organismes de vérification, aux
organisateurs de comparaisons inter laboratoires, aux
producteurs de matériaux de référence, aux laboratoires
de biologie médicale et aux organismes d’inspection, de
certification ou de qualification.
I.3.Certification et Accréditation :
quelles différences ?
L’accréditation ne s’applique pas aux produits, personnes, ou
installations.
A contrario, la certification permet d’établir, au regard
d’exigences spécifiées, la conformité de produits et de
services (agriculture biologique, label rouge, marque NF,
PEFC, etc.), de systèmes de management (ISO 9001, ISO
14001, ISO/IEC 27001, etc.), ou de personnes (auditeurs,
diagnostiqueurs immobiliers, etc.). Toutes les entreprises sont
donc susceptibles de faire appel à une certification.
I.4.Obtention de certification et/ou Accréditation:

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II. AUDIT: DÉFINITION D’UN OUTIL AU
COEUR DE L’AMÉLIORATION CONTINUE

Qu’est ce que un Audit


Qualité?

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II.1. Définition d’audit

Introduction d’un oeil neuf au sein d’un système de


management de la qualité
Photographie objective et indépendante des éléments du système de
management de la qualité
• Est-il mis en œuvre ?
• Est-il toujours conforme ?
• Est-il entretenu de manière efficace ?

AUDIT EN LATIN

« audire »
ECOUTER
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Audit : c'est un terme anglo-saxon pour désigner des actions de
vérification et de contrôle des comptes d'une entreprise .

ISO 19011 définit l’Audit:

“L’audit est un processus méthodique, cette activité indépendante


et documentée permettant d’obtenir des preuves d’audit et de les
évaluer de manière objective pour déterminer dans quelle mesure les
critères d’audit sont satisfaits.”

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L’audit qualité est un constat qui s’appuie sur
des preuves tangibles
Résultats d’observations, de mesurages, d’essais ou d’autres
moyens,

Critères
Critères
dd’audit
’audit
Évaluation
Évaluation
Objective
Objective
Preuves
Preuves
dd’audit
’audit

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II.2.Types d’ audit

Audit première partie ou audit interne ;

Audit seconde partie qui est réalisé par les


parties ayant un intérêt à l’égard de l’organisme
comme les clients ;

Audit tierce partie : cet audit est réalisé par les


organismes d’audit externes et indépendants
(audit de certification).

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II.3.Domaine d’application
Que peut-on auditer?
Leproduit
Le produit

Lesystème
Le systèmequalité
qualité Leprocessus
Le processus
Audit

LL’organisation
’organisation

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Il existe différents types d’audit en fonction de l’environnement d’entreprise
que l’on souhaite auditer et en fonction des acteurs intervenants dans les
processus:

Audit interne :Il est réalisé par des membres internes et à pour but de
contribuer et piloter l’amélioration continue de l’entreprise. , la revue de
direction ou d’autres besoins internes.

Audit fournisseurs : Il est réalisé par les clients, qui à le rôle de l’auditeur, et à
pour but de donner confiance au client.

Audit de Certification : Il est réalisé par des auditeurs externes à l’organisation,


comme des organismes accrédités, des auditeurs enregistrés type ICA et
IRCA. Son objectif est de prouver à l’ensemble des clients qu’ils peuvent avoir
confiance.

Audit à blanc : est réalisé quelques semaines avant le premier audit de


certification. Il a pour objectif de préparer l’audit de certification. En effet, il se
réalise dans les mêmes conditions qu’un audit de certification généralement avec
un auditeur extérieur à l’organisme : un consultant ou par l’organisme
certificateur lui-même. 19
Audit Produit : On audite les caractéristiques du service / produit selon un cahier des
charges défini et/ou sur la base d’un référentiel interne à l’entreprise. le périmètre d’audit se
limite à un ou plusieurs produits généralement pas plus de 2 ou 3.

Audit Processus : On audite les processus d’après leurs descriptions, leurs éléments
d’entrée et de sortie, leurs indicateurs et plan d’actions. le périmètre d’audit est limité à un
ou plusieurs processus. En revanche, il n’est pas conseiller de dépasser trois processus par
audit Qualité.

Audit Système : on audite la globalité du fonctionnement du système de management , on


peut pour cela s’appuyer sur des référentiels de type ISO.

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II.4. Termes relatifs à l'audit (ISO 9000)

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II.5.Composants d’ audit

Audité /Auditeur

Audité :Organisme soumis à un audit.

Auditeur qualité : Personne qualifiée pour effectuer des audits


qualité

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a/-Auditeur

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1-Rôles de (s) auditeur(s):
-Se conformer aux exigences applicables à l’audit.

-Consigner les observations .

-Demeurer dans le champ d’application de l’audit.


Comment???
-Coopérer avec le responsable de l’audit.

-Rechercher la coopération de l’audité.

-Faire preuve d’objectivité et de confidentialité.

-Rapporter les résultats (conclusions) de l’audit.

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2-Missions de (s) auditeur(s):
L'AUDITEUR DOIT:
1.Observer :
 Observer efficacement son environnement implique que l'on regarde
autour de soi et donc d'être curieux et attentif.

 La règle utilisée est de définir rapidement l'élément de l'image globale qui


interpelle d'analyser cet élément par rapport à ses connaissances et de noter
ce qui est important : L'ECRIT EST LA MEMOIRE DE L'HOMME.

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2-Missions de (s) auditeur(s):
L'AUDITEUR DOIT:
2.Ecouter :
 L'audit c'est d'abord de la communication.
 Il y a une idée initiale et une idée résultante : donc un risque important de
perte d'information. Il faut faire sans arrêt des reformulations et valider par
des questions de contrôle.
 Pour faciliter ses capacités d'écoute il faut essayer de comprendre la façon
de fonctionner de son interlocuteur. Ne pas être obtus, votre interlocuteur a
peut être une bonne raison de fonctionner comme cela, à vous de la
comprendre.

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2-Missions de (s) auditeur(s):
L'AUDITEUR DOIT:
- Poser des questions ouvertes qui sont utilisées pour découvrir le
fonctionnement du système :
 COMBIEN
 QUOI
 QUAND
 COMMENT
 OU
 QUI
 POURQUOI

- Poser des questions fermées (oui ou non) pour :

 OBTENIR L'ACCORD
 VERIFIER
 VALIDER

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2-Missions de (s) auditeur(s):
L’auditeur doit :
• Etre honnête, c'est-à-dire qu'il recherche et évalue de façon équitable les
faits,
• Faire preuve de loyauté en se tenant à l'objet de l'audit sans favoritisme,
• Avoir du tact et de la vigilance de manière à veiller aux effets des
observations sur les personnes,
• Avoir une sensibilité culturelle par le respect des pratiques locales, être
convaincu, c'est-à-dire avoir l'objectif présent à l'esprit et croire à son
utilité,
• Vérifier sur le terrain l'application des procédures et des modes opératoires
et demander des preuves (donc des enregistrements) des actions effectuées,
• Auditer le responsable et le personnel,
• Ne doit pas lire son questionnaire, mais s'en servir pour voir s'il n'a rien
oublié,
• Rédiger son rapport dans la semaine de l'audit

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3-Clefs pour l’auditeur
 Appliquer les principes de l’ISO 19011
 Appliquer les bonnes pratiques de l’entretien
 Développer l’aspect de « réconfort »
 Valoriser ce qui est bien
 Poser des questions claires et simples
 Reformuler régulièrement
 S’exprimer calmement et avec précision

L’auditeur le déclare comme un entretien d’égal à égal

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4-Risques pour l'auditeur

Le risque de NON CONNAISSANCE :


Ne pas connaître le domaine d'activité
Conséquences :
 On perd beaucoup de temps à comprendre le métier
 On ne justifie sa position que par comparaison à un autre
contexte
 On risque d'établir des écarts qui n'ont aucun intérêt et qui sont
même hors sujets

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4-Risques pour l'auditeur

Le risque SUBJECTIF :
Transposition de ses joies et traumatismes de sa propre
expérience lors de l'évaluation d' une situation.
Conséquences :
Discussion interminable
Remise en question des écarts soulevés
Pas de reconnaissance de la compétence de l'auditeur
Difficulté à mettre des actions correctives en place pour
l'audité

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4-Risques pour l'auditeur

Le risque lié à la SANTE :


Fatigue, maladie, énervement,…
Conséquences :
 Mon corps s'occupent d'autre chose que ce que je
dois audité
 Mes sens ne sont pas 100% en éveil

IL EST NECESSAIRE D'ETRE EN FORME


AVANT UN AUDIT

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5-Outils de l ’auditeur
LES RÉFÉRENTIELS D’AUDIT

 Normatif,
 Réglementaire
 Interne………..

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 NORMES, ARRÊTES, CODES, REGLEMENTATIONS :

Ces documents sont les premiers référentiels de l'entreprise. Ils sont souvent
réécrits en documents internes de l'entreprise pour qu'ils soient plus facile
d'utilisation.

 MANUEL QUALITE :

Document qui définit toute l'organisation mise en place pour obtenir un produit ou
service d'une qualité satisfaisante à un coût optimum basé sur la norme ISO 9000.
C'est ce document qui devient le référentiel pour les audits.

 REGLES DE MANAGEMENT :

La direction définit des règles qui se retrouvent soit dans des procédures de
fonctionnement, soit dans des chartes de management, soit dans des fiches
fonctions qui retracent les grandes lignes que doivent suivre l'encadrement

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6-Comportement attendu de l’auditeur
 Écoute, sait que le processus d’audit comporte des incertitudes, respecte les
horaires et un rythme convenable;
 S’exprime clairement et calmement;
 Objectif et impartial, ne porte pas de jugement de valeur;
 Ne donne ni conseil, ni solution;
 Ne cherche pas à mettre l’audité en échec;
 Garde une certaine distanciation avec les audités,
 S’applique à lui-même les bonnes pratiques de l’audit,
 Suit scrupuleusement le plan d’audit,
 Respecte le règlement intérieur de son client,
 Prend des notes selon ses techniques personnelles éprouvées,
 Se réfère aux normes applicables;
 N’agit pas sur ce qu’il découvre et évite de toucher aux produits, machines…

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b/-Audité

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1-Clefs pour l’audité

 Maîtriser ses angoisses


 Se souvenir de ses points forts
 Dire et surtout montrer ce qui va bien
 Faire répéter les questions si nécessaire
 Demander des explications en cas de non conformité
 Débattre avec des éléments pertinents
 Savoir dire non

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2-Comportement attendu de l'audité

 Disponible
 Connaître ses activités
 Répondre aux questions
 Montrer ses enregistrements

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3-Craintes de l'audité

 Être jugé
 Peur de ne pas savoir répondre

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II.6. Objectifs de l'audit

OBJECTIF N°1 DE L'AUDIT :


Détecter les écarts entre ce qui est prévu et ce qui est
réalisé (conformité)
 L'existence et la connaissance de la politique et des objectifs qualité.
 Comment se déroule l’activité auditée?
 Quelles sont les étapes de contrôle (analyse du risque client)?
 Quels sont les documents utilisés : ce qu’a dit l ’audité se reflète t-il dans la
procédure?
 Quels sont les enregistrements? Permettent ils de retrouver qui a fait l
’opération, quand, avec quels matériels?
 Comment sont gérées les interfaces (entre les processus, fonctions, services
et client)?

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OBJECTIF N°2 DE L'AUDIT :
Détecter ce qui n’est pas prévu (Efficacité)
 Que se passe t il en cas de dérive (machine, procédé, …)?
 Que se passe t il en cas de non conformités (produit, système, …)?
 Que se passe t il en cas de nouvelle machine, matière première, …?
 Que se passe t il en cas d ’absence, de congés ou de surcharge (gestion des
compétences)?

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OBJECTIF N°3 DE L'AUDIT :
Évaluer l’efficience du système qualité

 Quels sont les indicateurs de suivi du processus?


 Comment évoluent ils (y a t il des objectifs)?
 Quelle est la planification des actions d'amélioration?
 Et si on supprimait cette étape, ce document, ce contrôle ?

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 L'audit est effectué par une personne n'ayant pas de responsabilité
directe du secteur audité,
 Ne pas confondre audit et activités de surveillance ou de contrôle,
 Les audits sont conduits en coopération avec le personnel du
service concerné,
 L'audit sert entre autre à évaluer le besoin d'actions
d'amélioration ou de correction,
 L'audit c'est avant tout écouter pour juger en toute objectivité,
 L'audit c'est analyser par rapport à des faits et non par rapport à
des impressions ou à des interprétations personnelles subjectives.

C'est avant tout un outil d'amélioration interne!

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II.7. Auto-évaluation*Audit Qualité interne*

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II.8.Processus d’audit interne

1/ PLANIFICATION Objectif/Champ/Critères/Équipe d’audit

2.1 Analyse des documents


2/ PREPARATION 2.2 Plan d’audit
2.3 Le questionnaire d’audit
3.1 Réunion d ’ouverture
3/ AUDIT SUR SITE 3.2 Les entretiens et la prise de note
Observation, détection, analyse, recueil de preuve
et reformulation
3.3 Constats d’audit, Préparation de la réunion
de clôture
3.4 Réunion de clôture
4/ RAPPORT D ’AUDIT Élaboration, approbation et diffusion rapport
5/ SUIVI D ’AUDIT
Selon procédure audit qualité interne, suivi mise
ACTIONS CORRECTIVES en œuvre et efficacité

6/ CLOTURE

Fin de l’audit pour l’auditeur


Fin de l’audit pour l’audité
1/ PLANIFICATION
2/ PREPARATION

3/ AUDIT SUR SITE

4/ RAPPORT D ’AUDIT
Phase 1:
5/ SUIVI D ’AUDIT
PLAN D’ACTION
PLANIFICATION
6/ CLOTURE
PHASE 1 : PLANIFICATION

OBJECTIF :
Phase initiale : permet au trio Client-Auditeur-Audité de se mettre d’accord sur

QUAND ? date cible


QUOI ? POURQUOI ? OU ?
QUI ? Équipe d’audit

 Définir l’objectif : évaluer mise en œuvre/ou conformité norme/


ou efficacité à atteindre les objectifs

 Définir le champ de l’audit : domaine et étendue

 Définir les critères d’audit

 Composer les équipes d’audit appropriées


PHASE 1 : PLANIFICATION
COMMENT ?

 Programme d’audits internes : PLANIFIER + COMMUNIQUER

• Couvre les exigences du système de management et toutes les activités


concernés.
• Périodicité souhaitable 12 à 24 mois selon l’état et l’importance des
processus.
• Révision conseillée tous les 3 à 6 mois selon résultats des audits ou
évolution du système de management

 Déclenchement de l’audit : AFFECTER MISSION + COMMUNIQUER

Programme Lettre de
d’audit mandatement
PHASE 1 : PLANIFICATION

Les facteurs clés :


 Fixer les objectifs de l’audit en tenant compte :
- des priorités du SMQ
- des exigences des clients
- des exigences réglementaires et légales
- des orientations spécifiques (recherche de simplification du
système, recherche d’efficacité, suivi de la réalisation d’un plan
d’action,…)

 Impliquer les pilotes dans la programmation des audits

 Remettre à l’équipe d’audit les documents et enregistrements pertinents y


compris les rapports d’audits précédents (enquêtes satisfaction, réclamations
clients, résultats des indicateurs, …)
PHASE 2 : PREPARATION
1-Analyse des documents/ REVUE INITIALE

Revoir les documents et les enregistrements pertinents y


compris les rapports d’audits précédents

 Vérifier si les documents sont les documents en vigueur.


 Concernent-ils le domaine audité ? Sont-ils suffisants ?
Quelques conseils dès la  A-t-on les rapports des audits précédents (actions à
réception de ces documents clôturer) ?

C’est une des étapes les plus délicates de l’audit


Quel est l’objectif de la revue documentaire?

• Cet exercice permet à chacun des membres de l’équipe


d’audit de s’imprégner, en préalable, des pratiques de
l’organisme en regard du système de management audité.
• Il doit également permettre d’identifier des pistes, des
thèmes qu’il sera nécessaire d’analyser plus en profondeur
que d’autres lors de l’audit.

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PHASE 2 : PREPARATION
2 -Plan d’audit - 80% terrain
Faciliter l’ordonnancement et la coordination des activités
d’audit

 Stratégie des auditeurs selon objectifs de la mission


 Pondération des thèmes selon risque
 Exhaustivité / Optimisation

Plan d’audit
Le plan d’audit correspond au déroulement (timing) de l’audit. Il est préparé
par l’équipe d’audit et soumis à l’audité pour validation.

Le plan d ’audit est constitué de :


 la date
 l ’objet
 le domaine d ’application
 le type d ’audit
 les documents nécessaires à la conduite de l ’audit
 la programmation détaillée de l ’audit

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PLAN D’AUDIT
08 novembre 2006
09H00
Réunion d’ouverture - Equipe HACCP
09H10
- Politique et engagement en
matière de sécurité des
09H10 aliments
Responsabilité de la direction - Direction
10H00 - Organisation et ressources
- Responsabilité autorité
- Revue de Direction
- Visite des ateliers de
10H00 production - Direction
Visite atelier
12H30 - Programmes Préalables - RQ
(PRP)
12H30
Pause déjeuner
13H30

- SMSA
- Procédures
13H30
Exigences générales - Plan HACCP
14H30 - RQ
- Maîtrise des documents
- Maîtrise des enregistrements

- Description du produit
- Identification de l’utilisation
prévue du produit
14H30
Mise en place des plans HACCP - Diagrammes - Equipe HACCP
15H30
- Identification des dangers
- Mise en place des mesures
de maîtrise
- Nettoyage et désinfection
15H30 Programmes Préalables
- Elimination des déchets - Equipe HACCP
16H15 Opérationnels (PRP)
- Hygiène personnel
PHASE 2 : PREPARATION
3. Questionnaire d’audit

 Avoir un fil conducteur pour l’audit sans pour cela limiter son efficacité.

 Répartir les tâches de l’audit entre l’équipe d’audit

 Avoir un support pour enregistrer les constatations d’audits et les preuves.

Référence Exigences Evaluations

Point fort conforme Point à remarqu Non


améliorer e conforme
LE QUESTIONNAIRE D ’AUDIT

 document de travail
 support écrit de l ’ entretien
 contient des questions ordonnées logiquement et hiérarchisées
 parfois avec critères d ’évaluation des réponses

Afin d'émettre des conclusions en relation avec


l'attendu du client de l'audit
3. Questionnaire d’audit

- comment sont prises en compte les exigences clients dans le


processus ?
- Comment mesure-t-on la satisfaction des exigences ?
- les ressources du processus sont-elles suffisantes ?
- les interactions sont-elles maîtrisées ?
- les objectifs sont-ils déployés et connus de tous ?
- les données sont-elles analysées ?
- l’efficacité du processus est-elle mesurée ?
- en cas d’efficacité insuffisante, de dysfonctionnements ou de
risque de dysfonctionnement, des actions d’amélioration
sont-elles conduites et suivies ?
- l’analyse des causes est-elle effectuée ?
- la communication interne est-elle assurée ?
+ questions sur la conformité
+ questions spécifiques aux objectifs de l’audit

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4- Equipe d’audit

62
4- Facteurs influençant la durée d’audit

63
4- Facteurs influençant la durée d’audit

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PHASE 3 : AUDIT SUR SITE

1- La réunion d’ouverture

Objectif : - assurer collaboration audités/auditeurs


- rassurer les audités
- offrir la possibilité aux audités de poser des questions

 Animée par auditeur désigné en présence au minimum responsables secteur audité

 Présentation des participants

 Rappel du mandatement/mission : objectif/champ/critères

 Rappel des principes de l’audit : déontologie, sécurité si existence,


confidentialité, confiance…

 Rappel du plan d’audit


PHASE 3 : AUDIT SUR SITE
2 -Entretien, Observation, Analyse, Prise de note

Entretiens à différents niveaux sur les lieux de travail


80%TERRAIN
Observations des activités, des conditions et de
l’environnement de travail/Examen par sondage

Évaluation des preuves par rapport


aux critères d ’audit

Conformité ?

NON OUI

Investigation des écarts

Formulation écrite de la constatation

Mise en accord avec l ’audité

Reformulation
PHASE 3 : AUDIT SUR SITE
Il est nécessaire de:

 Suivre son guide


 Vérifier la compréhension des procédures
 Identifier les difficultés d’application Questionnaire
 Vérifier la compréhension de la politique qualité d’audit

 Vérifier la communication des résultats des indicateurs


 Vérifier l’efficacité des actions issues des rapports d’audits précédents
 Vérifier comment sont interprétés les résultats exprimés
 S’assurer de la reproductibilité des résultats
PHASE 3 : AUDIT SUR SITE

 A réponse Oui : demander des preuves et effectuer vérifications et


recoupements
A réponse Non : comprendre pourquoi
 Si constat d’un écart : reformulation et mise en accord avec l’audité
 Identifier les points forts
 Identifier les points à améliorer : reformulation et mise en accord avec l’audité
 Demander l’avis des audités quant à des suggestions d’amélioration

Attention!!! L’absence de preuves est une preuve


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PHASE 3 : AUDIT SUR SITE

3. Bilan / Préparation de la réunion de clôture

Objectif : Synthèse des constatations, Recherche preuves manquantes si


nécessaire, Concertation équipe d’audit

Quelles sont les règles d’or pour la formulation d’une constatation ?

 Compréhensible de toute personne n’ayant pas participé à l’audit


 Fait référence aux preuves
 Ne contient pas de jugement, pas d’opinion …uniquement des faits

Préparer les conclusions : points forts / points à améliorer / Écarts


PHASE 3 : AUDIT SUR SITE

4. Réunion de Clôture

 Animateur : auditeur désigné

 Participants : responsables domaine audité au minimum

 Contenu :
 Remercier les audités pour leur collaboration
 Donner un état des points forts et points à améliorer et citer
les écarts.
 Conclure par rapport à l’objectif de la mission d’audit
 Conclure sur l’efficacité

Attention!!!! Ce n’est pas le moment de refaire l’audit…


PHASE 4 : RAPPORT D’AUDIT

1. Élaboration / Approbation / Diffusion du rapport d’audit

But : Communiquer au client de l’audit les constatations et


conclusions demandés lors du mandatement

Rapport
d’audit

 Pas de divergence avec la réunion de clôture


 Remise rapide après audit pour permettre de passer au plan d’action
 Rapport compréhensible par toute personne n’ayant pas participé
Approbation et diffusion du rapport. Diffuser au minimum au client de
l’audit qui se chargera de le communiquer aux responsables de secteur
audité et à la direction.
Préserver confidentialité !!!
PHASE 4 : RAPPORT D’AUDIT

2.Composition
 Les points forts
 Les points à améliorer (suggestions des audités et recommandations des
auditeurs)
 Les écarts constatés (faire référence aux preuves)
 L’avis de l’équipe d’audit sur l’efficacité du processus
 Eventuellement,
- les points prévus non examinés
- les interactions non vérifiées (nécessitant un complément d’audit)
POINT FORT POINT A AMELIORER

Sont considérés comme des Point sur lequel des


points forts, les points observations factuelles
observés qui vont au-delà des montrent que l’organisme, à
exigences définies et qui sont court ou moyen terme, risque
de nature à accroître de ne plus respecter les
l’efficacité du processus ou du exigences ou atteindre les
système, qui génèrent de la objectifs.
performance et de la Voie identifiée sur laquelle
satisfaction client ou qui l’organisme pourra s’améliorer
développent l’efficience. ou dépasser les exigences
NON CONFORMITE

Non satisfaction d’une exigence du référentiel


entraînant un risque client ou un risque produit

Non satisfaction d’une exigence du référentiel


mettant en cause l’efficacité ou l’amélioration
du SMQ.

Non satisfaction de la majorité des exigences


spécifiées par le SMQ.

Non respect récurrent d’une exigence spécifiée


REMARQUE

constatation méritant d’être signalée mais ne remettant pas

en cause, à elle seule, la viabilité du système de

management de la sécurité alimentaire audité.


PHASE 5 : SUVI D’AUDIT

 Sélectionner les points à améliorer à retenir, définir les plans d’actions et


les mettre en oeuvre
 Analyser les causes des écarts, définir les plans d’actions pour lever les
écarts (traitement / actions corrective) et les mettre en œuvre sans délai
indu
 Evaluer l’efficacité des plans d’actions

Fiche d’action Rapport


corrective d’audit
81
PHASE 6 : CLOTURE DE L’AUDIT

Un audit est clos lorsque toutes les actions qu’il


a générées ont été satisfaites par des actions
approuvées, mises en œuvre et efficaces.

Conserver les enregistrements de l’audit (programme d’audit, lettre de


mandatement, plan d’audit, rapport d’audit, action corrective)
Avantages

BENEFICES POUR L’AUDITEUR BENEFICES POUR L’AUDITE

 une meilleure connaissance de l’entreprise  évaluer l’efficacité de son activité par une
 une formation permettant de progresser personne indépendante
dans sa propre activité  identifier des améliorations potentielles
 l’amélioration continue et la  polariser sur les priorités décelées par un
reconnaissance de sa compétence : cette œil neuf
dernière dépend à la fois du fond ( nature des  renforcer l’implication du personnel
écarts constatés ) et de la forme ( manière
d’auditer ) qui caractérisent le potentiel de
progrès apporté à l’audité

Organisé et mené dans les règles de l’art, l’audit qualité est un outil de progrès, et
c’est surtout l’occasion pour tous les partenaires de l’audit d’être placés dans un
contexte RESPONSABILISANT d’ECHANGES
III. Référentiel ISO 19011
Lignes directrices pour l'audit des systèmes de management de la
qualite et/ou de management environnemental.
CHAPITRE 1 : Domaine d ’application
CHAPITRE 2 : Références normatives
CHAPITRE 3: Termes et définitions

CHAPITRE 4: Principes de l ’audit


CHAPITRE 5: Management d ’un programme d ’audit
CHAPITRE 6: Activités de l ’audit
CHAPITRE 7: Compétence des auditeurs

84
CHAPITRE 4: Principes de l’audit

• Déontologie
Auditeurs
• Présentation impartiale

• Conscience professionnelle

• Indépendance
Processus d ’audit
• Preuve

85
CHAPITRE 4: Principes de l’audit (1/6)

Déontologie : le fondement du professionnalisme

Il convient que les auditeurs et les responsables du management du ou des


programmes d'audit :

 Réalisent leurs tâches avec honnêteté, diligence et responsabilité ;


 Observent et respectent toutes exigences légales applicables ;
 Démontrent leur compétence technique dans l'accomplissement de
leurs tâches ;
 Réalisent leurs tâches en toute impartialité, c'est-à-dire qu'ils restent
justes et sans parti pris dans toutes leurs actions ;
 Soient sensibilisés à toutes influences que pourraient exercer
d'autres parties intéressées sur leur jugement lorsqu'ils réalisent un audit.

86
CHAPITRE 4: Principes de l’audit (2/6)

Présentation impartiale : l'obligation de rendre compte de


manière honnête et précise.

Il convient que les constats d'audit, les conclusions d'audit et les


rapports d'audit reflètent de manière honnête et précise les activités
d'audit. Les obstacles importants rencontrés pendant l'audit et les
questions non résolues ou les avis divergents entre l'équipe d'audit et
l'audité peuvent être consignés. La communication doit être honnête,
précise, objective, opportune, claire et complète

87
CHAPITRE 4: Principes de l’audit (3/6)

Conscience professionnelle : l'attitude diligente et avisée au


cours de l'audit

Il convient que les auditeurs agissent en accord avec l'importance des


tâches qu'ils réalisent et la confiance que leur ont accordée le client de
l'audit et les autres parties intéressées. La qualité essentielle pour réaliser
leurs tâches avec conscience professionnelle réside dans la capacité à
prendre des décisions avisées dans toutes les situations d'audit.

88
CHAPITRE 4: Principes de l’audit (4/6)

Confidentialité : sûreté des informations

Il convient que les auditeurs utilisent avec précaution les


informations acquises au cours de leurs missions et respectent
les règles de confidentialité.
Il convient que les informations d'audit ne soient pas
utilisées de manière inappropriée au seul bénéfice de l'auditeur
ou du client de l'audit ou de manière qui pourrait porter
préjudice à l'intérêt légitime de l'audité. Ce concept comprend
le traitement correct des informations sensibles,
confidentielles ou classées.
89
CHAPITRE 4: Principes de l’audit (5/6)

Indépendance : le fondement de l'impartialité de l'audit et de


l'objectivité des conclusions d'audit

Il convient que les auditeurs soient indépendants de l'activité


auditée et n'aient ni parti pris ni conflit d'intérêt dans toute la
mesure du possible. Pour les audits internes, il convient que
les auditeurs soient indépendants des responsables
opérationnels de la ou des fonctions auditées. Il convient que
les auditeurs conservent un état d'esprit objectif tout au long
du processus d'audit pour s'assurer que les constats et
conclusions sont uniquement fondés sur les preuves d'audit.

90
CHAPITRE 4: Principes de l’audit (6/6)

Approche fondée sur la preuve : la méthode rationnelle pour


parvenir à des conclusions d'audit fiables et reproductibles
dans un processus d'audit systématique

Les preuves d'audit sont vérifiables. Elles s'appuient sur des


échantillons des informations disponibles, dans la mesure où
un audit est réalisé avec une durée et des ressources
délimitées. La confiance qui peut être accordée aux
conclusions d'audit est étroitement liée à l'utilisation
appropriée de l'échantillonnage.

91
CHAPITRE 5: Management d ’un programme
d ’audit

92
Préparation de l’audit (1/2)

Pour aborder l’audit dans les meilleures


conditions :
 Programme d’audit respecté : planification annuelle et gestion
des imprévus (glissement de date, par exemple)
 Plan d’audit préparé : points à auditer des normes applicables,
ordre du jour (pauses comprises)

93
Préparation de l’audit (2/2)
 Définir le champ, périmètre et cadre d'action de l'audit et ses finalités : procédures,
services, processus
 Définir les objectifs de l'audit
 Fixer la date d'audit
 Constituer l'équipe d'audit et définir leur mission.
 Analyser les documents (procédures, logigrammes) qui seront examinés lors de l'audit : il
s'agit d'en effectuer une lecture rapide afin de s'imprégner du sujet
 Elaborer le questionnaire (qui n'est pas exigé par la norme ISO)
 Examiner les problèmes décelés (soldés ou pas) lors de l'audit précédent : liste des Actions
correctives, historique des résultats, relances, rapports d'audits précédents.
 Réexaminer les exigences de la norme (si nécessaire, il importe de bien connaître la normes
 Etablissement du plan d'audit (ensemble des activités à auditer, chronologie, personnes à
rencontrer).
 Faire valider la préparation par la personne et / ou fonction habilitée (si nécessaire). .

94
Exemple:

95
96
97
Application des méthodes d'audit
La personne chargée de la
planification de l'audit est
responsable de l'application
Mesure de l'implication Lieu de présence de l'auditeur
efficace des méthodes d'audit entre l'auditeur et
pour tout audit. Il peut s'agir l'audité Sur site À distance

du responsable du Interaction humaine. - Conduite des entretiens. - Au moyen de circuits de


management du programme - Renseignement des listes types et des
communication :
questionnaires avec la participation - Conduite des entretiens.
d'audit ou du responsable de de l'audité.
- Renseignement des listes
l'équipe d'audit. - Revue des documents avec la
participation de l'audité.
types et des questionnaires.
- Revue des documents avec
La faisabilité des audits à la participation de l'audité.

distance peut dépendre du Pas d'interaction - Observation des tâches réalisées. - Revue des documents.
humaine
- Visite du site. - Observation des tâches
niveau de confiance qui existe réalisées par des moyens de
- Renseignement des listes types.
entre l'auditeur et l'audité. - Échantillonnage (par exemple
contrôle.

produits).
Pour ce qui concerne le - Revue des documents (par exemple
programme d'audit, il convient enregistrements).

de s'assurer que l'utilisation de Les activités d'audit sur site sont réalisées sur le lieu de présence de l'audité. Les activités d'audit à distance
sont réalisées en tout lieu autre que le lieu de présence de l'audité, quelle que soit la distance.
l'application à distance et sur Les activités d'audit interactives impliquent l'interaction entre le personnel de l'audité et l'équipe d'audit. Les
activités d'audit non interactives n'impliquent aucune interaction humaine avec les personnes auditées mais
site des méthodes d'audit est impliquent cependant l'interaction avec les équipements, les installations et la documentation.
équilibrée afin de pouvoir
satisfaire aux objectifs du
programme d'audit.
98
Il convient que le plan soit passé en revue et accepté par le
client de l'audit et présenté à l'audité avant de débuter les
activités d'audit.

Il convient de résoudre toute objection, soulevée par


l'audité, entre le responsable de l'équipe d'audit, l'audité et/ou
le responsable du management du programme d'audit.

Il convient que toute révision du plan d'audit fasse l'objet


d'un accord entre les parties concernées avant de poursuivre
l'audit.

99
CHAPITRE 6: Activités de l ’audit

100
CHAPITRE 7: Compétences de l’auditeur

101
102
Auditeur
• I il est Indépendant
• M il est Méthodique
• P il est Psychologue
• E il est Expérimenté
• C il est Compétent
• C il est Communicant
• A il est Attentif
• B il est Bienveillant
• L il est Loyal
• E il est Exhaustif

103
IV. Démarche de certification
• Choix de l’organisme certificateur et soumission de la demande
• Examen de la recevabilité de la demande
• Initialisation
• Désignation de l’équipe d’audit
• Visite préalable
• Audit de certification
• Décision de certification
• Audit de suivi ou de surveillance
• Audit de renouvellement

104
IV. 1.Enjeux de la certification

• Le certificat peut être une exigence contractuelle


(ex : exigence des clients) ou réglementaire ;

• Pour avoir une meilleure satisfaction des clients


(même s’ils ne l’ont pas exigée) ;

• Pour alléger des audits des donneurs d’ordre (cas


de sous-traitance) ;

• La certification de conformité aux normes de


systèmes de management n’est pas une exigence.
IV.2.Cycle du processus de certification

106
IV. 3. Processus de certification
Choix de l’organisme certificateur et
soumission de la demande

Examen de la recevabilité de la
L'audit et la certification des systèmes de
demande
management sont réalisés
Initialisation indépendamment de l’ISO par des
organismes de certification.
Désignation de l’équipe d’audit

Exemples d’organismes certificateurs :


Visite préalable

AFNOR (association française


Audit de certification
de normalisation)
Décision de certification

Audit de suivi ou de surveillance


Bureau VERITAS

Audit de renouvellement
IV. 3. Processus de certification
Choix de l’organisme certificateur
et soumission de la demande

L'ISO n'a aucune autorité pour contrôler leurs


Examen de la recevabilité de la
demande

activités. Les certificats ISO délivrés par les


Initialisation

organismes de certification le sont sous leur


Désignation de l’équipe d’audit
propre responsabilité.

Visite préalable

À noter que les organismes certificateurs sont


Audit de certification eux-mêmes contrôlés par des organismes
d’accréditation indépendants, le COMAC
Décision de certification
(comité marocain d’accréditation) le
Audit de suivi ou de surveillance
COFRAC (comité français d’accréditation)
par exemple.
Audit de renouvellement
IV. 3. Processus de certification
Choix de l’organisme certificateur et
soumission de la demande

Examen de la recevabilité de la
demande
L'ISO est responsable :
Initialisation • d'élaborer,
• de tenir à jour,
Désignation de l’équipe d’audit
• et de publier les normes.
Visite préalable

Audit de certification

l'ISO n'audite pas et elle n’évalue pas les


Décision de certification systèmes de management.
Audit de suivi ou de
surveillance l'ISO ne délivre pas de certificat.

Audit de renouvellement
IV. 3.Processus de certification
Choix de l’organisme certificateur et
soumission de la demande

Examen de la recevabilité de la
demande

La demande ne peut être acceptée que si :


Initialisation

Désignation de l’équipe d’audit

• Le système qualité est mis en place depuis au


Visite préalable minimum trois mois au moment de la présentation
de la demande ;
Audit de certification

• L’ensemble des éléments du système qualité a fait


Décision de certification l’objet, au moins une fois, d’un audit interne et
d’une revue de direction.
Audit de suivi ou de surveillance

Audit de renouvellement
IV. 3. Processus de certification
Choix de l’organisme certificateur et soumission de
la demande
Outre les préalables classiques liés à toute signature
d’un contrat (dossier de demande de certification,
Examen de la recevabilité de la demande
recevabilité, acceptation du dossier, négociation du
montant du devis, commande, versement d’acomptes,
Initialisation
…), l’organisme de certification réalise généralement
une étude de dossier selon des procédures préétablies.
Désignation de l’équipe d’audit

Visite préalable

Cette étude préalable s’appuie en principe sur la mise à


Audit de certification
disposition d’éléments du système de management
existant (ex: manuel qualité, …).
Décision de certification

Audit de suivi ou de surveillance

Audit de renouvellement
IV. 3. Processus de certification
Choix de l’organisme certificateur
et soumission de la demande

Examen de la recevabilité de la
demande

Initialisation

Désignation de l’équipe d’audit Une équipe d’audit (responsable d’audit


accompagné si nécessaire d’auditeur(s)
Visite préalable
et/ou d’experts techniques) compétente
dans le secteur d’activité concerné est
Audit de certification
désignée.
Décision de certification

Audit de suivi ou de surveillance

Audit de renouvellement
IV. 3. Processus de certification
Choix de l’organisme certificateur et
soumission de la demande

Le
Examen de la recevabilité de la demande
nombre d’auditeurs affectés
Initialisation dépend de plusieurs facteurs à savoir :
Désignation de l’équipe d’audit

• Complexité du site (nombre de lignes de


Visite préalable
production, par exemple) ;
• Complexité du domaine d’application (en
Audit de certification
fonction des exclusions, des
externalisations par exemple) ;
• Nombre de personnes présents sur le site ;
Décision de certification

Audit de suivi ou de surveillance


• Étendue géographique du site ;
• Type d’activités, produits et services ; …
Audit de renouvellement
IV. 3. Processus de certification
Choix de l’organisme certificateur
et soumission de la demande

Examen de la recevabilité de la
demande

Initialisation

Désignation de l’équipe d’audit

Visite préalable
La visite préalable n’est pas pratiquée par tous
les organismes certificateurs.
Audit de certification

Décision de certification

Audit de suivi ou de surveillance

Audit de renouvellement
IV. 3. Processus de certification
Choix de l’organisme certificateur
et soumission de la demande

La visite préalable a pour but de s’assurer que


Examen de la recevabilité de la
demande l’ensemble de la documentation nécessaire à
l’audit existe et de préparer, en collaboration avec
Initialisation
l’audité, le plan d’audit. Elle permet de juger de
l’aptitude du site à supporter l’audit pendant le
Désignation de l’équipe d’audit
temps imparti. En fait, il faut s’assurer au
préalable de la possibilité de réaliser l’audit prévu.
Visite préalable

Audit de certification
La phase donne lieu à un rapport récapitulatif écrit.

Décision de certification

Si cette visite révèle que le système ne satisfait pas


Audit de suivi ou de surveillance
aux exigences, le responsable d’audit ou
l’organisme certificateur peut suspendre le
Conclusion
Audit de renouvellement déroulement prévisionnel.
IV. 3. Processus de certification
Choix de l’organisme certificateur
et soumission de la demande

Examen de la recevabilité de la
demande

Initialisation
L’équipe d’audit réalise l’audit
conformément aux exigences de la norme
Désignation de l’équipe d’audit ISO 19011 : « Lignes directrices pour l’audit
des systèmes de management de la qualité ».
Visite préalable
Généralement, il suit les mêmes étapes que
l’audit interne (à partir de la revue
Audit de certification
documentaire jusqu’à la rédaction d’un
Décision de certification
rapport d’audit).

Audit de suivi ou de surveillance

Audit de renouvellement
IV. 3. Processus de certification
Choix de l’organisme certificateur
et soumission de la demande

Examen de la recevabilité de la
demande

Initialisation

Selon les organismes certificateurs, la


Désignation de l’équipe d’audit décision de certification peut être prise par
l’équipe d’audit elle-même ou par un
Visite préalable
comité de certification totalement
indépendant de l’équipe d’audit. Dans ce
cas, elle se base sur le rapport d’audit et de
Audit de certification

Décision de certification
pièces complémentaires.

Audit de suivi ou de surveillance

Audit de renouvellement
IV. 3. Processus de certification
Choix de l’organisme certificateur
et soumission de la demande

Examen de la recevabilité de la
demande
Après l’examen des résultats d’audit par
la commission, il y a 4 possibilités :
Initialisation

• Refus de la certification s’il est impossible


Désignation de l’équipe d’audit au demandeur de satisfaire aux exigences
telles que souhaitées dans la norme et par
Visite préalable l’auditeur ;
• Obligation d’un nouvel audit après actions
Audit de certification
correctives ;
Décision de certification
• Attribution conditionnelle sous réserve
d’actions correctives ;
Audit de suivi ou de surveillance
• Attribution de la certification.

Audit de renouvellement
IV. 3. Processus de certification
Choix de l’organisme certificateur
et soumission de la demande
Au cas où la certification est accordée, celle-ci
Examen de la recevabilité de la
demande
reste valable trois ans et un certificat est fourni à
l’entreprise.
Initialisation

Ce certificat reprend le nom de l’organisme


Désignation de l’équipe d’audit

certifié, l’organisme certificateur, la norme de


Visite préalable
référence, le domaine d’application, la date de
délivrance ainsi que la période de validité.
Audit de certification

Décision de certification Le maintien de la certification est basé sur la


réalisation de deux audits de suivi et d’un audit
Audit de suivi ou de surveillance
de renouvellement pendant la durée de validité
Audit de renouvellement
du certificat.
IV. 3. Processus de certification
Choix de l’organisme certificateur
et soumission de la demande

Les audits de suivi sont réalisés annuellement et au plus


Examen de la recevabilité de la
demande
tard le 12ème et le 24ème mois après l’audit de certification
afin de s’assurer que le système de management est
Initialisation
toujours valable.

Désignation de l’équipe d’audit


Les dates d’audit sont négociées d’un commun accord.
Dans le cas où l’entreprise ne respecterait pas ses
Visite préalable
engagements envers la norme, des audits imprévus
peuvent être réalisés par l’auditeur.
Audit de certification

Décision de certification
Bien entendu lors des audits de suivi si des anomalies
sont misent en évidence, des fiches de non conformité
Audit de suivi ou de surveillance
sont rédigées tout comme dans le cadre de la
certification. En cas de déficience majeure des sanctions
peuvent être données.
Audit de renouvellement
IV. 3. Processus de certification
Choix de l’organisme certificateur
et soumission de la demande

Examen de la recevabilité de la
demande

Initialisation
L’organisme de certification est
Désignation de l’équipe d’audit
habilité à prendre des mesures
disciplinaires lorsqu’une entreprise ne
Visite préalable
respecte pas ses engagements envers la
Audit de certification
norme ou la convention de
certification.
Décision de certification

Audit de suivi ou de surveillance

Audit de renouvellement
IV. 3. Processus de certification
Choix de l’organisme certificateur
et soumission de la demande

Examen de la recevabilité de la Un blâme.


demande

Initialisation Un avertissement (cette mesure a une durée déterminée


durant laquelle une répétition des infractions peut
donner lieu à un retrait de la certification).
Désignation de l’équipe d’audit

Visite préalable Un audit supplémentaire.

Audit de certification
Suspension du droit d’usage du certificat (durant la
période de suspension le management de la qualité doit
Décision de certification
être poursuivi).

Retrait de la certification (une nouvelle demande de


Audit de suivi ou de surveillance certification doit être introduite et l’entreprise doit
reprendre le processus de certification depuis le début).
Audit de renouvellement
IV. 3. Processus de certification
Choix de l’organisme certificateur et soumission de
la demande

Examen de la recevabilité de la demande

Initialisation

Désignation de l’équipe d’audit


L’audit de renouvellement a lieu deux
mois avant la date de fin de validité du
Visite préalable
certificat de façon à permettre la
Audit de certification reconduction de la certification avant son
expiration.
Décision de certification

Audit de suivi ou de surveillance

Audit de renouvellement
IV. 4. Facteurs influençant le coût de
certification

• La norme de référence choisie ;


• L'engagement dans une démarche qualité auparavant ;
• L’accompagnement par un consultant externe ;
• La nature de l’activité ou de la technologie :
complexité du processus de production, frais
d’acquisition de matériel de contrôle, …
IV. 4. Facteurs influençant le coût de certification

• La dimension de l’organisme, exprimée en chiffre d’affaires ou


en nombre d’employés. plus l’entreprise est grande, plus elle
compte de division, plus son organisation est complexe, plus
elle a plusieurs annexes ou filiales, plus le coût d’obtention du
certificat sera élevé ;
• La ou les activités qui vont être certifiées. il faut savoir que
l’entreprise n’est pas obligée de faire certifier l’ensemble de ses
activités (ex: une entreprise de production de lait et des produits
laitiers peut bien certifier la première unité (c.à.d. celle de la
production du lait) et pas les autres) ;
IV. 4. Facteurs influençant le coût de certification

• L’organisme certificateur : il faut consulter plusieurs organismes


de certification ainsi plusieurs organismes de conseil et de faire
établir des offres de prix. Pour ce genre de prestations comme
pour beaucoup d’autres, il est possible « de faire jouer la
concurrence » pour limiter les coûts.
IV.5.Coût de la certification
Le coût réel de la certification prend en compte les éléments suivants :

Couts liés à la
Rémunération du Rémunération du réalisation d’un pré-
Coût de l’organisme de
Coûts de la Coût de la mise en certification (frais du
responsable consultant externe
formation place du système audit à blanc
dossier + rémunération
qualité (facultatif) (facultatif)
des auditeurs)

En ce qui concerne ces coûts, il n’y a pas de limites ; ils comptabilisent


le temps passé par le personnel et l’encadrement :
• à rédiger les procédures et documents écrits du système qualité ;
• à gérer ces documents ;
• à les améliorer ;
• à assister à des réunions ;
• à communiquer ;
• à assister à des formations ; …
IV.5.Coût de la certification
Le coût réel de la certification prend en compte les éléments suivants :

Couts liés à la
Coût de l’organisme
Rémunération du Rémunération du Coût de la mise en réalisation d’un pré- de certification (frais
consultant externe Coûts de la formation place du système du dossier +
responsable qualité (facultatif)
audit à blanc
(facultatif) rémunération des
auditeurs)

L’audit à blanc permet de vérifier, avant la certification, que les


dispositions mises en place sont bien conformes aux exigences du
référentiel visé et de lever les derniers écarts avant la certification
et ce dans le but d’assurer au mieux la réussite lors du premier
audit de certification.
Les derniers écarts levés avant la certification pourront faire l’objet
d’un ultime plan d’action et sa mise en œuvre facilitera, si ce n’est
assure, l’obtention de la certification du premier coup.
IV.4.Coût de la certification
Le coût réel de la certification prend en compte les éléments suivants :

Coût de l’organisme
Couts liés à la de certification (frais
Rémunération du Coût de la mise en réalisation d’un pré- du dossier +
Rémunération du consultant externe Coûts de la formation audit à blanc
responsable qualité place du système rémunération des
(facultatif) (facultatif)
auditeurs)

L’audit à blanc se déroule dans les mêmes conditions que l’audit de


certification et il est mené par un consultant ayant une bonne expérience
de l'audit tierce partie dans le référentiel visé, afin de se mettre en
situation aussi proche que possible de la situation réelle.
L’audit à blanc est un véritable entrainement de ce qui se passera le jour
de l’audit de certification; il offre ainsi aux collaborateurs la possibilité de
comprendre réellement, et sans enjeu ce jour là, en quoi consiste l’audit
concrètement. Ils seront préparés à répondre aux questions des auditeurs.
IV.5.Coût de la certification
Le coût réel de la certification prend en compte les éléments suivants :

Couts liés à la Coût de l’organisme de


Rémunération du
Rémunération du Coût de la mise en réalisation d’un pré- certification (frais du
responsable qualité
consultant externe Coûts de la formation
place du système dossier + rémunération
audit à blanc
(facultatif) des auditeurs)
(facultatif)

Les consultants et les organismes certificateurs préconisent


généralement le pré-audit. Cependant, si l'entreprise a été
bien accompagnée, le pré-audit n'est pas nécessaire. Il est au
contraire utile pour rassurer ceux qui ont des craintes avant
l'audit de certification, et en particulier lorsque l'entreprise a
mené sa démarche seule, sur des ressources internes.
IV.5.Coût de la certification
A partir de ces faits, il y a deux façons d’estimer les coûts :

Soit en considérant que les coûts dépensés


Soit en additionnant le en interne permettent de satisfaire aux
tout. exigences de la norme, donc de rehausser le
niveau de qualité de l’entreprise et en
améliorer l’efficacité.

Nous allons arriver à


Les coûts internes doivent plutôt être
une somme
extravagante que nous assimilés à des investissements
aurons du mal à (formation, rédaction de procédures,
justifier en retour sur réunion de sensibilisation, …) pour
investissement. obtenir le niveau de qualité envisagé.

Dans ce cas, seuls les coûts salariaux


du responsable qualité, parmi les coûts
internes, pourraient être retenus.
IV.5.Coût de la certification
Simulation pour une entreprise de 100 personnes faisant appel à un
consultant pour l’aider à mettre en œuvre la démarche de management de
la qualité suivant la norme ISO 9001 et en embauchant un responsable
qualité.
Coûts externes Coûts internes

20 jours d’accompagnement de consultant Salaire annuel du


externe : 10.000 dh / jour, soit 200.000 dh pour responsable qualité :
la prestation. 300.000 dh.
+ = 3 x 300.000 = 900.000
Les frais de dossier et d’audit de certification :
210.000 dh pour 3 ans, soit 70.000 dh /an (un
peu plus la première année et un peu moins les
deux années suivantes).
= 200.000 + 210.000 = 410.000
Au final le coût total est de 1310 k dh (410.000 + 900.000) sur les 3 premières
années.
V.Conclusion

Ce n’est pas seulement obtenir son


certificat.
Réussir sa
certification
c’est parvenir à intégrer parfaitement
son système de management de la
qualité dans l’entreprise.

Le projet de certification doit être un projet d’entreprise,


projet maîtrisé et qui vise l’amélioration.
• IRCA, QU’EST CE QUE C’EST ?
• Savez-vous ce qu’est l’IRCA ?
• IRCA signifie : International Register of Certificated Auditors.
• En français courant, cela serait l’équivalent du Registre International des Auditeurs Certifiés. Le registre agit en tant que fédération mondiale des auditeurs
compétents.
• Il a été formé à Londres en 1984, d’une initiative du gouvernement britannique, afin d’homogénéiser les pratiques d’audit et de lever ainsi les contraintes sur
les entreprises afin de les rendre plus compétitives.
• Aujourd’hui, plus de 30.000 auditeurs sont agrés IRCA à travers le monde.
• COMMENT DOIS-JE FAIRE ?
• Des sessions IRCA sont organisées par la plupart des organismes certificateurs.
• Vous pouvez les contacter directement afin de rester informés des prochaines sessions IRCA programmées.
• Chaque session concerne uniquement un seul référentiel. Par exemple, vous ne pouvez pas suivre une session pour l’ISO 9001 et l’ISO 14001 en même
temps.
• La session dure une semaine à temps plein, à l’issue de laquelle un examen de 2h doit être passé par l’auditeur certifié à devenir.
• Les résultats de l’examen sont rendus dans les deux mois. Le candidat a le droit à une seule et unique session de rattrapage !
• DES AVANTAGES À DEVENIR IRCA ?
• Une chose à préciser est que l’on peut être auditeur sans forcément être référencé par l’IRCA.
• Cependant, le fait d’être certifié vous permet de détenir un carte d’auditeur international reconnue.
• Cette carte se renouvelle chaque année à des conditions bien précises.
• Résultat : les auditeurs détenteurs d’une carte à jour sont certifiés compétent, et bénéficient d’un capital confiance accru.
• L’IRCA peut être une piste intéressante pour les responsables/directeur qualité ou HSE, les responsables d’audits, les consultants et formateurs en système de
management ISO, les auditeurs externes et tierce partie.

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