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Métrologie et capteurs

ESTG-LP: ERP & IS


2021-2022

Pr. Brahim Bouachrine


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Objectif

Les compétences visées : Les différentes généralités et notions


de base concernant la métrologie

savoir

La métrologie pour la vérification


des dimensions des pièces dans
l’industrie

Savoir-faire
Métrologie et
capteurs Implémenter
Voir lecture de mesure

savoir-être

Les règles de lecture des différents


instruments de mesure

2
Stockage - Injection de
Procédés
l’Energie

Métrologie Dimensionnement des


Acquisition de Données
Systèmes Energétiques

Systèmes Efficacité Systèmes Embarqués


Energétique

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Partie I- Métrologie

plan
 Généralité et Rappels
 Le Mesurage, L’incertitude Mesurage Mesurande
 L’ETALONNAGE
 Appareils de mesure
 Etude des incertitudes
 Sources d’incertitudes

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I- Généralité et Rappels Introduction

La métrologie à quoi ça sert?


La métrologie se traduit par « la science de la mesure ».
‫علم القياس‬
La métrologie s’intéresse essentiellement à la détermination de caractéristiques
(appelées grandeurs) qui peuvent être fondamentale, ou dérivées des grandeurs
fondamentales.

Exemple: Une masse, un temps, une longueur, une vitesse...

Mesurer une grandeur physique consiste à lui attribuer une valeur quantitative en
prenant pour référence une grandeur de même nature appelée unité.

Dans le langage courant des «métrologues», on entend souvent dire:

mesurer comparer
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I- Généralité et Rappels Définition

Métrologie: C’est l’ensemble des techniques et savoir faire qui permettent


d’effectuer des mesures et d’avoir une confiance suffisante dans leurs résultats.

C’est la branche de la science qui traite des mesures. On l’appelle une science
appliquée qui permet à l’industriel de contrôler, influencer divers paramètres ou
grandeurs.

D’après Mendelev : « la science commence la ou commence la mesure »

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I- Généralité et Rappels Définition

La métrologie présente trois aspects :

1. Métrologie des équipements :


• Vérifications du fonctionnement corrects des instrument par mesure de
grandeurs fondamentales (exemple : température, pression, masse,
volume,…..) ;
• Nécessité : locaux adaptés, personnels formé et compétant

2. Validations des méthodes « alternatives » ;

3. Contrôles qualité des mesures :


• Déterminations des incertitudes ( sur les mesures, sur les analyses)

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I- Généralité et Rappels Définition

Métrologie: C’est l’ensemble des techniques et savoir faire qui permettent


d’effectuer des mesures et d’avoir une confiance suffisante dans leurs résultats.

La mesure est nécessaire à toute connaissance, à toute prise de décision et à toute


action dans différents domaines:

 Recherche
 Activité commerciale
 Développement économique et compétitivité
 Information du citoyen (analyse médicale, pollution, catastrophe…etc)

La métrologie est une discipline essentielle et importante.


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I- Généralité et Rappels Historique

Jusqu’au 18 ème siècle, il n’existait aucun système de mesure unifié. Environ 700
unités de mesures différentes étaient utilisées, selon la nature de l’objet mesuré.

Cette situation était propice aux fraudes, à des erreurs et nuisait au


développement des sciences.

Nos anciens calculaient et mesuraient à l’aide de nombres simples.


Un nombre de ces mesures étaient empruntées de :

a- La morphologie humaine :
le doigt, la palme, la coudée, le pas, la brasse, le pied, la toise (étendue du bras),
le pouce. 9
I- Généralité et Rappels Historique

 Conversion dans le système métrique

1 ligne = 2,247 mm

 Rapport entre les différentes mesures

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I- Généralité et Rappels Historique
Exemples

Le pouce est une unité de mesure de longueur datant du Moyen Age et dont la
longueur a varié en fonction des époques et des zones géographiques. En 1959
le pouce ‘‘technique’’ international a été défini comme valant exactement 2,54
centimètres

Le pouce anglo-saxon se rapporte au yard de 0,9144 m correspondant à la


distance du nez à l’extrémité du doigt

En anglais le pouce se dit inch (inches au pluriel) et son abréviation est in ou


(double prime)

Formule de conversion entre pouces et centimètres

1 pouche (inch) = 2,54 cm


1 cm = 1/2,54 pouce ≈ 0,3937 pouce
11
I- Généralité et Rappels Historique
Exemples

Quelques unités d'origine anglo-saxonne sont très utilisées

Le pouce (inch) : 1 in =2,54cm= 25.4mm ;

Le pied (foot) : 1ft =12pouce=30,5cm= 0.305m ;

La livre (pound) : 1lb = 453.6g ;

Le mile : 1mi = 5280ft = 1609m=1,609km ;

1 cheval : 1CV=736W.

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I- Généralité et Rappels Historique

b- Aux aptitudes humaines :

Journal, ouvrée : (surface qu’une charrue pouvait labourer, ou qu’un homme

pouvait travailler, ou la quantité de pré qu’il pouvait faucher, etc. en une

journée) environ 32 ares. (1are =100 m2).

La charrue est un instrument aratoire utilisé

en agriculture pour labourer les champs

L'ouvrée est une unité de mesure française, Elle correspond à la surface

supposément labourable par un paysan en une journée au Moyen-Âge. Une ouvrée

valait alors environ de 3 à 5 ares. 13


I- Généralité et Rappels Historique

b- Aux aptitudes humaines :

Hommée : superficie d’un terrain où sont


plantées les vignes: vigne travaillée par un
homme/jour, travaillée par un homme/jour.

Galopin : quantité de vin bue pendant un repas ….

Arpent: Ancienne unité de mesure de la surface d’une terre qui valait un


arpent carré, soit cent perches carrées, c'est à dire 0,51 hectare.

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I- Généralité et Rappels Historique

Les résultats des mesures servent à prendre des décisions dans de nombreux
domaines, tels que:

 Acceptation d’un produit: (mesure de caractéristiques, de performances,


conformité à une exigence),
 Réglage d’un instrument de mesure, validation d’un procédé,
 Réglage d’un paramètre dans le cadre d’un contrôle d’un procédé de
fabrication,
 Validation d’une hypothèse scientifique,
 Protection de l’environnement,

 Définition des conditions de sécurité d’un produit ou d’un système.

L’ensemble de ces décisions concourt à la qualité des produits ou des


services. 15
I- Généralité et Rappels intérêt de la métrologie

La mesure accroît la connaissance


Dans la recherche fondamentale, la métrologie est présente à chaque étape, elle
permet de:
 Concevoir les conditions d'observation d'un phénomène,

 Construire et qualifier les instruments de son observation,

 Établir si les résultats obtenus sont significatifs.

• Note
 La datation des roches,
 La caractérisation des champs
gravitationnels, Relèvent d'activités de mesure.

 La détermination de certaines constantes en


chimie ou en physique
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I- Généralité et Rappels intérêt de la métrologie

La mesure protège les personnes


 Dosage des médicaments,
Nécessitent des opérations de
 Les rayonnements en radiothérapie
mesure essentielles pour la santé
 La sécurité alimentaire, et bien d’autres, publique.

 La fiabilité des appareils de mesure des salles d'opération


ou de soins intensifs est cruciale.

 Le respect du droit du travail nécessite un système de suivi des heures travaillées,


des niveaux de bruit et d'éclairage des locaux professionnels, des mesures
d'atmosphères ambiantes (vapeurs de mercure, fibres et particules),etc.

 La sécurité routière impose des contraintes de vitesse, d'efficacité du freinage des


véhicules, et des mesures pour constater leur respect. 17
I- Généralité et Rappels intérêt de la métrologie

La mesure régit les transactions

 Les transactions opérées par des individus et des entreprises font l'objet de
mesures : dosage en alimentation, comptage de gaz d'abonné ou comptage
transfrontalier, essence à la pompe, pesage...

 La mesure est indispensable dans les relations entre donneurs d'ordres et sous-
traitants, sans mesure fiables, on ne peut garantir que les pièces sous-traitées
seront compatibles avec les exigences du donneur d'ordre.

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I- Généralité et Rappels intérêt de la métrologie

La mesure permet l'innovation et la


compétitivité de nos industries

 La compétitivité passe par la qualité d'un produit

 Son aptitude est à satisfaire les besoins des consommateurs et utilisateurs,

 Ça requiert des mesures de tous types afin d'étudier les attentes des clients et d'y
répondre (mesures de performances des produits industriels, etc.).

 Cette qualité peut être démontrée aux clients au moyen de la certification, elle
aussi, fondée sur des mesures.
Conclusion

 La compétitivité suppose que l'industrie mesure et maîtrise finement les volumes


de production et les performances de l'appareil de production, et minimise les
coûts des rebuts et retouches. 19
II- Le Mesurage, L’incertitude Mesurage Mesurande

On appelle grandeur physique toute propriété de la nature qui peut être


quantifiée par la mesure ou le calcul,

Dont les différentes valeurs possibles s'expriment à l'aide d'un nombre


généralement accompagné d'une unité de mesure.

L'addition et la soustraction de nombres n'est possible que s'ils sont relatifs à


la même grandeur.

En revanche, il est possible de multiplier ou de diviser des grandeurs


différentes, auquel cas on obtient une nouvelle grandeur dérivée des deux
autres, exemple: la puissance.
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II- Le Mesurage, L’incertitude
Mesurage Mesurande

On écrira le résultat d’une mesure d’une grandeur sous la forme:


X = {X} · [X]
Où X est le nom de la grandeur physique,
[X] représente l’unité
{X} est la valeur numérique de la grandeur

Toute grandeur physique est invariante, c’est-à-dire qu’elle ne dépend pas de


l’unité dans laquelle on l’exprime.
Par exemple: La longueur d’une règle = 30,48 cm,
= 0,3048 m,
= 12 pouces,
= 1,646.10-4 mille marin.

Rq : la valeur numérique dépend de l’unité choisie. En conséquence, celle-ci doit


toujours être précisée. 21
II- Le Mesurage, L’incertitude
Mesurage Mesurande Définitions

La grandeur physique (X) : paramètre qui doit être contrôler lors de


l’élaboration d'un produit ou de son transfert.
Exemple : pression, température, niveau.

Le mesurage : L'ensemble des opérations ayant pour but de déterminer la valeur


d'une grandeur physique.

La mesure (x) : L'évaluation d'une grandeur par comparaison avec une autre
grandeur de même nature prise pour unité.

Exemple : Une longueur de 2 mètres, une masse de 400


grammes, un temps de 6 secondes.

METHODE DE MESURE : C’est une succession logique d’opérations décrites


d’une manière adéquate permettant la mise en œuvre de mesurage. 22
II- Le Mesurage, L’incertitude
Mesurage Mesurande Définitions

L'incertitude (dx) : Le résultat de la mesure (x) d'une grandeur (X) n'est pas
complètement défini par un seul nombre.

x - dx < X < x + dx.

dx est l'incertitude sur x.

Les incertitudes proviennent des différentes erreurs liées à la mesure.

Exemple : 3 cm±10%, ou 5m ±1cm.

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II- Le Mesurage, L’incertitude
Mesurage Mesurande Classification des erreurs

Suivant les causes, deux types d'erreurs existent:


Erreurs systématiques
C'est toute erreur due à une cause connue ou connaissable. Elles ont pour causes :

Méthode de mesure : la méthode de mesure choisie peut entraîner une perturbation


sur la grandeur à mesurer (par exemple : le montage amont et aval).

Opérateur: Dans le cas où l'aiguille ou le spot lumineux s'immobilise entre deux traits
de la graduation, l'opérateur ne peut pas lire la valeur exacte ce qui lui oblige d’estimer
une fraction de division de l'échelle de lecture, ce qui engendre une erreur inévitable.

Instrument de mesure : La classe de précision d'un instrument de mesure dépend


des imprécisions de fabrication, de calibrage et de conception. Plus la fabrication est
soignée, plus l'erreur est petite. De plus l'erreur dépend du réglage de zéro électrique
ou mécanique et de la courbe d'étalonnage de l'instrument.
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II- Le Mesurage, L’incertitude
Mesurage Mesurande Classification des erreurs

Erreurs aléatoires
C'est toute erreur qui n'obéit à aucune loi connue lorsqu'elle est prise sur un seul
résultat. Elle obéit aux lois de la statistique lorsque le nombre de résultats devient
très grand. Elles peuvent provenir de :

Opérateur:
Prenant le cas des multimètres analogiques, l'opérateur peut commettre deux types
d’erreurs:

 Il peut confondre les échelles de lecture puisque les multimètres analogiques


contiennent plusieurs échelles imbriquées de façon compliquée et graduée d'une
façon ambiguë sur un même cardon,.

 Le défaut de parallaxe (lisibilité) qui est une erreur que l’operateur commet lors d'une
lecture « en biais » lorsque l'aiguille est toujours un peu écartée de l'échelle. 25
II- Le Mesurage, L’incertitude
Mesurage Mesurande Classification des erreurs

Instrument de mesure : A cause des influences extérieures comme la position, la


température, l'humidité de l'air, l'instrument peut fausser une mesure.

Le montage :
Les mauvais contact, à savoir : serrage des pièces, état de surface, fils de
connexion..., et son isolement, qui peut causer un courant de fuite, sont à l'origine
des erreurs.

On peut réduire les erreurs aléatoires en faisant une série de mesures et en


calculant la valeur moyenne arithmétique. Suivant l'expression de la mesure on a
deux types d'erreurs :

• L'erreur absolue
• L'erreur relative
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II- Le Mesurage, L’incertitude
Mesurage Mesurande Définitions

Erreur absolue (e) : c'est le résultat d'un mesurage moins la valeur vraie de la
grandeur physique. Une erreur absolue s'exprime dans l'unité de la mesure.

e=x–X
Erreur relative (er) : C'est le rapport de l'erreur absolue de mesure à la valeur vraie
de la grandeur physique.

Une erreur relative s'exprime généralement en pourcentage de la grandeur


mesurée.

er = e/X
er% = 100 * er

Exemple : Une erreur de 10% sur une mesure de distance (10% de la


distance réelle). 27
II- Le Mesurage, L’incertitude
Mesurage Mesurande Pourquoi mesurer?

 C’est par la mesure que l’on peut, à un instant donné, valider ou refuser un
produit en comparant les résultats obtenus à un ensemble de spécifications.

 Depuis plus de 10 ans, la mise en place des ISO9000 a renforcé l’obligation


pour les entreprises de disposer de personnels compétents et de moyens
modernes de mesures permettant de certifier la validité des produits.

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II- Le Mesurage, L’incertitude
Mesurage Mesurande Grandeurs électriques

Les principales grandeurs électriques qu’un technicien est amené à mesurer sont
les suivants :
 La tension ou ddp entre 2 points,

 L’intensité d’un courant dans une branche d’un circuit,

 La résistance d’un dipôle,

 La capacité d’un condensateur,

 L’inductance d’une bobine,

 La puissance dissipée dans un circuit,

 La fréquence et la période d’un signal.

29
II- Le Mesurage, L’incertitude
Mesurage Mesurande
Grandeurs et unités de
base dans le système SI

30
II- Le Mesurage, L’incertitude Equivalences des unités
Mesurage Mesurande
traditionnelles et les unités légales

31
II- Le Mesurage, L’incertitude
Mesurage Mesurande Système International (SI)

Le choix des grandeurs fondamentales n’est pas unique  c’est un choix


international qui repose sur un consensus. Il y a 7 grandeurs fondamentales dans
le Système International SI :

s seconde, m mètre, kg kilogramme, A Ampère, K Kelvin, mole, cd candela

L'unité de durée est la seconde (s):


La seconde est la durée de 9.192.631.770 périodes (oscillation) de la radiation
correspondant a la transition entre deux niveaux énergétiques de l'atome de
césium (Cs, NA55).

L'unité de longueur est le mètre (m):


Le mètre est la longueur du trajet parcouru dans le vide par la lumière pendant une
durée de 1/299 792 458 seconde.
Dans le Système International (SI), on compte actuellement sept unités de base 32
II- Le Mesurage, L’incertitude
Mesurage Mesurande Système International (SI)

L'unité de masse est le kilogramme (kg):


Le kilogramme compose d'un alliage de platine et d'iridium (90%-10%).
Historiquement, la définition du kilogramme était la masse d'un décimètre cube
(dm3) d'eau (un litre).

L'unité d'intensité de courant est l'ampère (A):


L'ampère est l'intensité du courant électrique constant qui, maintenu dans deux
conducteurs parallèles, rectilignes, de longueur infinie, de section circulaire
négligeable et places a une distance de un mètre l'un de l'autre dans le vide,
produirait entre ces conducteurs une force de 2.10-7newton par mètre de
longueur.

33
II- Le Mesurage, L’incertitude
Mesurage Mesurande Système International (SI)

L'unité de température est le kelvin (K):


Le kelvin est la fraction 1/273,16 de la température thermodynamique du point
triple de l'eau.

L'unité de quantité de matière est la mole (mol):


La mole est la quantité de matière d'un système contenant autant d'entités
élémentaires qu'il y a d'atomes dans 0,012 kilogramme de carbone 12.

L'unité d'intensité lumineuse est la candela (cd):


La candela est l'intensité lumineuse, dans une direction donnée, d'une source qui
émet un rayonnement monochromatique, de fréquence 540.1012 Hz et dont
l'intensité énergétique dans cette direction est 1/683 watt par stéradian.

stéradian : Unité d'angle solide (portion d'espace située dans un cône) 34


II- Le Mesurage, L’incertitude
Mesurage Mesurande Système International (SI)

Distances :
 pouce (inch) : 1 in = 2,54 cm
 pied (foot) : 1 ft = 12 in = 30,48 cm
 mile (miles) = 5280 ft = 1,609 km
 mille nautique (mn) = 1,852 km

Volume :
 pinte (pint) = 0,94 l
 gallon (US gallon) : 1 USgal = 4 pintes = 3,786 l
 baril (US barrel) : 1 bbi = 42 USgal = 159 l
 1 m3 = 1000 l ;
 1 dm3 = 1 l ;

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II- Le Mesurage, L’incertitude
Mesurage Mesurande Système International (SI)

Masse :
 once (ounce) : 1 oz = 28,35 g
 livre (pound) : 1 lb = 0,454 kg

Puissance :
 cheval vapeur (horsepower) : 1 hp = 0,736 kW = 1 CV

Divers :
 1 ha = 10 000 m2
 1 h = 3600 s
 1 noeud (kt) = 1,852 km/h

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II- Le Mesurage, L’incertitude
Mesurage Mesurande
Dimensions des grandeurs
physiques

Définition : On appelle dimension physique la propriété ou la grandeur


physique associée a une unité

• Si d est la distance parcourue dans l'espace par un point, ou l est la longueur


entre deux points M1 et M2 : l = Δx = x2 – x1

l et d sont homogènes à une longueur


𝑑 =𝐿
𝑙 = ∆𝑥 = 𝐿

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II- Le Mesurage, L’incertitude
Mesurage Mesurande Chaine de mesure

La figure présente un schéma général de la chaine d’instrumentation

Signal Signal
mesurande Capteur électrique Conditionnement électrique Réception
bruité filtré

La qualité du mesurage dépend de l’exactitude des informations fournie par


chacune des étape du schéma

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II- Le Mesurage, L’incertitude
Mesurage Mesurande Chaine de mesure

Le capteur:
• élément responsable de la détection du mesurande.
• Responsable de la transformation d’une grandeur physique observée en une
grandeur utilisable

• En général la conversion se fait en une grandeur électrique:


• Résistance,
Mesurande
• Courant,
• Induction,
Grandeurs
• Capacité, Capteur
d’influence
• Tension…

• Le capteur est sujet d’influence des Signal


variations des propriétés du milieu telles que la électrique

température. 39
II- Le Mesurage, L’incertitude
Mesurage Mesurande Chaine de mesure

Le conditionnement:

• L’opération d’amplifier le signal électrique fourni par le capteur pour qu’il soit
traité
• Après l’amplification, le signal peut être filtré

• Le filtrage élimine les bruit du mesurage, de la conversion ou des grandeurs


d’influence

Alimentation
Amplification
Capteur

Pont de Sortie
Filtrage
résistance

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II- Le Mesurage, L’incertitude
Mesurage Mesurande Chaine de mesure

Le récepteur:

• Dispositif permettant la traduction du signal électrique en une forme utilisable

• Exemples:

• Signal codé destiné à un afficheur 7 segments


• Code binaire destiné à l’enregistrement ou l’utilisation sur une station
informatique

Etude d’un exemple de la chaîne de mesure: multimètre


• Un multimètre rassemble un voltmètre, un ampèremètre et un ohmmètre.
• Nous envisageons de mettre en place un multimètre à base d’un voltmètre
idéal.
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II- Le Mesurage, L’incertitude
Mesurage Mesurande Chaine de mesure

Etude d’un exemple de la chaîne de mesure: multimètre

Mesure de la tension

• Soit un voltmètre idéal : résistance d’entrée infinie

Vx V Vm
𝑉𝑚 = 𝑉𝑥

• Etant donné que le voltmètre a une résistance d’entrée finie Ri une chute de
tension aura lieu et donc une erreur de mesure est donnée par:

Rc
𝑅𝑐
𝛿𝑚 = 100
𝑅𝑐 + 𝑅𝑖 Vx Ri V Vm
II- Le Mesurage, L’incertitude
Mesurage Mesurande Chaine de mesure

Etude d’un exemple de la chaîne de mesure: multimètre

Mesure de l’intensité du courant

• But: mesurer l’intensité du courant en utilisant un voltmètre idéal,

• Utiliser une résistance shunt et la loi d’Ohm

𝑉𝑚
𝐼𝑚 =
𝑅𝑠
Im

Rs V Vm
Im
II- Le Mesurage, L’incertitude
Mesurage Mesurande Chaine de mesure

Etude d’un exemple de la chaîne de mesure: multimètre

Mesure de la résistance

• But: mesurer la valeur de la résistance d’un conducteur ohmique à l’aide un


voltmètre idéal,

• Utiliser la loi d’Ohm

𝑉𝑚
𝑅=
𝐼
I

R V Vm
I
II- Le Mesurage, L’incertitude
Mesurage Mesurande Chaine de mesure

Etude d’un exemple de la chaîne de mesure: multimètre

Affichage

• Deux types d’affichage existent :

• L’affichage à cadran : nécessite un système de conversion de la valeur en


mouvement

• L’affichage numérique: nécessite le système ci-dessous:

Vm Logique
CAN Afficheur
d’affichage
II- Le Mesurage, L’incertitude
Mesurage Mesurande Rappel

L’erreur aléatoire (notée ea) est le résultat d’un mesurage moins la moyenne d’un
nombre infini de mesurages du même mesurande (grandeur physique) effectues
dans des conditions de répétabilités (tout reste identique).

L’erreur systématique (notée es) est la moyenne qui résulterait d’un nombre infini
de mesurages du même mesurande, effectues dans des conditions de
répétabilité, moins une valeur vraie du mesurande.

 L’objectif du métrologue est de fournir un résultat proche de la valeur vraie :

 En diminuant les erreurs aléatoires en répétant les mesures et en calculant la


moyenne arithmétique des observations (mesures individuelles),

 En diminuant les erreurs systématiques en appliquant des corrections.


II- Le Mesurage, L’incertitude
Mesurage Mesurande Rappel
III- L’étalonnage

Tout instrument de mesure doit être étalonné.

C’est l’établissement d’une relation entre les valeurs étalons d’une grandeur et
les valeurs fournies par le capteur.

Etalons: C’est un instrument permettant de définir, matérialiser, conserver ou


reproduire l’unité de mesure d’une grandeur pour la transmettre par comparaison
à d’autres instrument de mesure

Est l'opération qui permet d’effectuer des mesures de grandeurs connues Gi


avec l'instrument de mesure donnant les valeurs Mi.
48
III- L’étalonnage

Un étalonnage simple est suffisant lorsque le capteur est insensible aux


grandeurs autres que le mesurande.

Étalonnage direct ou absolu

Nécessite d’employer une méthode physique au moins 100 fois plus précise que
le capteur à étalonner.

Étalonnage indirect ou par comparaison

Utilisation d’un capteur étalon certifié

49
III- L’étalonnage

Un étalonnage multiple n’est nécessaire que lorsque l’appareil de mesure est


sensible à d’autres paramètres que le mesurande, c’est à dire lorsque :

 Multiplicité des mesurandes


 Paramètres additionnels
 Capteurs hystérétiques

Un étalonnage est considéré comme valide tant que :

 L’appareil de mesure présente une répétabilité inférieure à l’erreur


spécifiée par le constructeur

 Il n’a pas été utilisé en dehors de son domaine utile maximal.


50
III- L’étalonnage

Certificat d’étalonnage

Peut être délivré lorsque l’étalonnage est effectué par un laboratoire de


métrologie dans un domaine de mesure (électricité-magnétisme, temps-
fréquence, température, par exemple) et pour une plage bien définie,

La qualité des appareils de mesure peut être caractérisée par:

 La fidélité
 La justesse
 La sensibilité
 La précision

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III- L’étalonnage

 La fidélité ou Précision: Mesures fidèles : même résultat obtenu ou mesures


voisines en répétant le mesurage plusieurs fois.

La fidélité est la qualité d'un appareillage de mesure dont les erreurs sont
faibles
L'écart-type σ est souvent considéré comme l'erreur de fidélité.

Il est définit par l'écart type 𝜎 : 1 𝑛


σ= 𝑖=1(𝑋𝑖 − 𝑋)2
𝑛 −1

1 𝑛
Ou par la variance 𝜎 2: V=𝜎 2 = 𝑖=1(𝑋𝑖 − 𝑋)2
𝑛 −1

Un instrument est d'autant plus fidèle que son écart type est faible.

52
III- L’étalonnage  La fidélité

La fidélité peut être considérée à trois niveaux :

 Répétabilité: Fidélité sous des conditions de répétabilité (même méthode , même


laboratoire, même opérateur, même équipement et pendant un court intervalle de
temps)

 Reproductibilité: Fidélité sous des conditions de reproductibilité (même


méthode dans différents laboratoires, avec différents opérateurs et utilisant
des équipements différents).

 Précision intermédiaire (opérateur,ou jour,ou appareillage différent)


53
III- L’étalonnage

 La justesse

Mesures justes : mesure en accord avec la valeur attendue.

Le centre de la cible
représente la valeur
attendue de la
mesure

Les points représentent les résultats de


différentes mesures (en conditions de
répétabilité ou de reproductibilité)

Non fidèle Fidèle Non fidèle Fidèle


Non juste Non juste Juste Juste
‘‘imprécis’’ (Erreur
(Erreur aléatoire) ‘‘précis’’
(Erreurs aléatoire +
systématique) (Erreurs faibles)
systématique)
54
Représentation de la fidélité et de la justesse sous forme de cible
III- L’étalonnage

 La justesse ou Exactitude

Une méthode est réputée juste quand la moyenne 𝑋 d'un grand nombre
de mesures Xi est confondue avec la valeur X du mesurande , quelle
que soit la dispersion .

 L'erreur de justesse J est définie par :

𝐽 = 𝑋 −𝑋

𝑛
avec
𝑋= 𝑖=1 𝑋𝑖 /n
( moyenne des Xi) 55
III- L’étalonnage

 La sensibilité Rapport entre la variation instrumentale et la variation de la

concentration.

C'est le rapport S entre le déplacement ∆𝑑 de l'indicateur de l'instrument de


mesure correspondant à une variation ∆𝑀 de la grandeur mesurée .

∆𝑑
𝑆=
∆𝑀

Remarque : La sensibilité n'est constante , sur l'étendue de mesure , que pour


un appareil à réponse linéaire. Il convient d'introduire une distinction entre les
appareils ayant une réponse analogique et ceux , maintenant fréquents, ayant
une réponse numérique . 56
III- L’étalonnage

 La sensibilité

Lorsque d et M sont de même nature, la sensibilité est alors sans


dimension et peut être appelée gain. Il s'exprime généralement en dB.

gain (dB) = 20 log (S)=20 log (Δd/ΔM)

Limite de détection

Plus petite quantité ou concentration distinguable d’un blanc.

Limite de quantification

Plus petite quantité ou concentration pouvant être mesurée avec


un risque d’erreur connu. 57
III- L’étalonnage

 La précision

 C'est l'erreur absolue que l'on peut avoir en effectuant une mesure.

 La précision est la qualité globale de l'instrument du point de vue des erreurs.

 Plus la précision est grande , plus les indications sont proches de la valeur
vraie.

 La précision englobe donc les différentes erreurs définies ci-dessus.

58
III- L’étalonnage Courbe d'étalonnage d'un instrument

L'étalonnage est l'opération qui constitue a effectuer des mesures de


grandeurs connues Gi avec l'instrument de mesure donnant les valeurs Mi

On établit alors une courbe donnant les écarts entre les valeurs données
par l'appareil et les valeurs des grandeurs connues

En entrant différentes valeurs connues on peut obtenir en sortie la courbe


d’étalonnage de l’instrument qui permet de relier la valeur lue en sortie
notée y à la vraie valeur de la grandeur physique à mesurer notée x:

𝑦 = 𝑓(𝑥)

59
III- L’étalonnage Courbe d'étalonnage d'un instrument

60
IV- Appareils de mesure

Dans le domaine électrique et électronique, les appareils de mesure utilisés sont :

 Le voltmètre pour mesurer des tensions,


 L'ampèremètre pour mesurer des intensités,
 Le wattmètre pour mesurer des puissances,
 L'ohmmètre pour mesurer des résistances,
 Le fréquencemètre pour la mesure de fréquence, de période et des temps
 L'oscilloscope pour visualiser la forme d'une onde et d'obtenir de nombreux
renseignements (amplitude, période…).

61
IV- Appareils de mesure Application

La figure ci - dessous représente l'écran d'un oscilloscope utilisé en mode


de balayage, pour y observer la variation d'une tension sinusoïdale V(t) en
fonction du temps. En tenant compte des échelles de tension et de temps
indiquées sur la figure, quelles sont l'amplitude, la période et la fréquence
de cette tension?

62
V- Etude des incertitudes Définitions

 Erreur : Ecart d'une mesure à la valeur vraie.

 Incertitude (U) : Ecart probable d'une mesure donnée à une valeur supposée
vraie.

 Incertitude-type (u) ~ écart-type ( ) : fondement statistique de l'incertitude.

 Variance : écart-type au carré. Seules les variances peuvent être ajoutées.

 Coefficient d'élargissement : k (par défaut k=2).

 Incertitude élargie : U = k u.

 Intervalle de confiance : 2U, contient la plus part des résultats de mesure.

 Tolérance : Limites aux variations d'une grandeur.


63
V- Etude des incertitudes Définitions

L'incertitude (dx) : Le résultat de la mesure (x) d'une grandeur (X) n'est pas
complètement défini par un seul nombre.

 La valeur vraie d’une mesure ne peut jamais être connue, elle peut seulement
être approchée.

L’incertitude est l’ensemble des valeurs raisonnables pouvant être associées à une
mesure.
 L’incertitude, au sens large, d’une mesure est la zone au sein de laquelle se
trouve probablement la valeur vraie. Cette zone est définie par une dispersion et
se quantifie par un écart type. Elle reflète la qualité d’un mesurage, d’un
instrument ou d’une méthode employée. C’est donc un indicateur de qualité

• Incertitude absolue Ux : A la même unité que X


• Incertitude relative Ur = Ux/X : Sans dimension (%) 64
V- Etude des incertitudes

Présentation d'une mesure avec son incertitude

𝑿 = (𝒙 ∓ 𝑼𝑿 ) (unité)
X : Le résultat de la mesure
x : La mesure de la valeur de la grandeur Directement associées à la
mesure ou au résultat
UX : L'incertitude absolue a la même unité que X
Ur = UX/X : L'incertitude relative est sans dimension (%) Calculés à partir de
l’incertitude et du résultat
UX a au plus deux chiffres significatifs.
UX est toujours arrondi par valeur supérieure.
[NE JAMAIS SOUS-ESTIMER UNE INCERTITUDE]
Le dernier chiffre significatif de X a le même rang que celui de UX.

𝑳 = (𝟐𝟓, 𝟑𝟎𝟑 ∓ 0,010) m 65


V- Etude des incertitudes

Différentes manières d'évaluer l'incertitude

Évaluation de type A ( incertitude de répétabilité )


 Est déterminée par une analyse statistique d'un ensemble de valeurs
xi du mesurande obtenues dans les conditions de répétabilité

 estimation de l'espérance mathématique (la moyenne arithmétique) de X


est donnée par :
𝑛
1
𝑥= 𝑥𝑖
𝑛
𝑖=1
 l’estimation de la variance de X est donnée par :
𝑛
1
𝑠 2 (𝑥) = (𝑥𝑖 −𝑥)2
𝑛−1 66
𝑖=1
V- Etude des incertitudes

Différentes manières d'évaluer l'incertitude

Évaluation de type B
Lors d’une mesure unique, la précision de l’appareil de mesure, la façon
dont il est utilisé et la qualité du mesurage sont à prendre en compte.

 L’erreur correspondante est l’erreur systématique et l’incertitude associé est


dite de type B.

 L’évaluation de celle-ci nécessite de rechercher toutes les sources d’erreur et


d’évaluer l’incertitude associée à chaque source

67
V- Etude des incertitudes

Différentes manières d'évaluer l'incertitude

Évaluation de type B

Pour les incertitudes de type B, on considère que l’incertitude de mesure à


prendre en compte est l’incertitude élargie 𝑈𝐵 = 2𝑢𝐵 , pour un niveau de
confiance de 95%.
Quelques exemples usuels :
1 𝑔𝑟𝑎𝑑𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
 Lecture sur une échelle graduée : 𝑢𝑙𝑒𝑐𝑡𝑢𝑟𝑒 =
12

 expérience: par exemple : classe de 𝑥𝑚𝑖𝑛 < 𝑥 < 𝑥𝑚𝑎𝑥 ;demi-largeur:

positions x pour la mise au point d’une 𝑎 = (𝑥𝑚𝑎𝑥 − 𝑥𝑚𝑖𝑛 )/2


image sur un banc d’optique: 𝑎
𝑠=
3 68
V- Etude des incertitudes

 indicateur numérique si la résolution est b :


𝑏 𝑏
𝑠= =
2 3 12

 classe d’un instrument si la classe est définie par ±𝑎 ∶


𝑎
𝑠=
3
 indication de type c ; ±c donnée
estimation : 𝑐
par un constructeur sans autre
𝑠=
information 3

La classe d’un instrument de mesure ; c’est l’aptitude à satisfaire à certaines exigences


d’applications métrologiques destiné à conserver les erreurs dans des limites spécifiés.

La classe s’exprime : - Soit par le pourcentage de la plus grande indication que peut fournir
l’instrument. Par exemple un micromètre 0-25 de classe 0.04 donnera une indication dont
69
l’exactitude est de (25 x 0.04)/100 = 0.01mm.
V- Etude des incertitudes

Incertitude-type élargie et niveau de confiance

L’incertitude-type élargie est X et elle s’exprime sous la forme x=k*s


où k est le facteur d’élargissement. Il dépend du nombre de mesures mais
pour simplifier, on prendra k=2 pour un niveau de confiance de 95%.

 si k=1, le niveau de confiance est de 68%,


 si k=3, le niveau de confiance est de 99%,
Incertitude composée
Lorsqu’un résultat est obtenu à partir de mesurage de grandeurs g1, g2, ...
Indépendantes:

∆𝑋 = (∆𝑔1 )2 + (∆𝑔1 )2 + ……… 𝑠𝑖 𝑋 = 𝑔1 +𝑔2 + … . .

∆𝑋 ∆𝑔1 2 ∆𝑔1 2 𝑠𝑖 𝑋 = 𝑔1 ∗ 𝑔2 ∗ … . .
= ( ) +( ) + …..
𝑥 𝑔1 𝑔1
70
V- Etude des incertitudes Exemples

Evaluation d’une incertitude-type de résolution lors d’une pesée

Une pesée est faite avec une balance numérique de résolution 1 g (b=1g)
c’est-à-dire que lors de la pesée, le dispositif va arrondir le résultat au
gramme prés.

1
Alors s= = 0,3 𝑔
12

Remarque: si la masse mesurée est de 112g et si la résolution est la seule


incertitude prise en compte :

𝑀 = 112,0 ∓ 0,6𝑔 ; 95%

71
V- Etude des incertitudes Exemples

Evaluation d’une incertitude-type d’un volume équivalent lors d’un dosage

Lors d’un dosage colorimétrique l’expérimentateur verse à l’équivalence 15,6 mL


de la solution titrante. La détermination de l’équivalence s’effectue à la goutte
près (0,04 mL) et la burette utilisée est de classe A (±0,02mL).

0,04 0,02
Alors 𝑠𝑔𝑜𝑢𝑡𝑡𝑒 = = 0,023 𝑚𝐿 et 𝑠𝑐𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒 = = 0,012 𝑚𝐿
3 3

Au final 𝑠𝑣𝑜𝑙 é𝑞𝑢𝑖𝑣 = (0,023)2 + (0,012)2 =0,026 mL

et 𝑉𝑒𝑞 = 15,60 ± 0,06 𝑚𝐿 ; 95%


72
V- Etude des incertitudes Exemples

Evaluation d’une incertitude-type d’une mesure de tension

Si le voltmètre est de classe 2:

Choix du calibre: 20 V Choix du calibre: 100 V

2 2
20 × 100 100 ×
𝑠𝑐𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒 = = 0,23 𝑉 𝑠𝑐𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒 = 100 = 1,1 𝑉
3 3

Remarques: Si l’on effectue la mesure d’une tension de 3V sur le calibre 20V,


l’incertitude(-type) relative sera de 0,23/3=7,7%;
Si l’on effectue la mesure d’une tension de 3V sur le calibre 100V, l’incertitude
relative sera de 1,1/3=38%;

D’où un choix judicieux du calibre ... 73


V- Etude des incertitudes Exemples

Evaluation d’une incertitude-type la résistance d’un conducteur ohmique

Les quatre anneaux de couleur caractérisant la résistance sont marron, noir,


noir et or. La résistance est donc égale à R = 10 Ω ± 5 %

5
10 × 100
𝑠= = 0,29 Ω et R = 10,0 ± 0,6 Ω ; 95%
3

74
V- Etude des incertitudes Exemples

Evaluation d’une incertitude-type d’une balance


On mesure une masse m à l’aide d’une balance. C’est un appareil à affichage
numérique. On lit m = 99,62 g. La résolution q (de l’affichage est 0,01g) et la
précision donnée par le constructeur est ±0,02 g.

Sources d’erreur: erreur systématique liée à l’instrument de mesure (résolution et


précision).
On néglige toutes les autres sources de mesure.

𝑞
Incertitude liée à la résolution 𝑢𝑟 =
2 3
0,02
Incertitude liée à la précision 𝑢𝑝 = g
2 3

Incertitude de la mesure 𝑢= 𝑢𝑝 2 + 𝑢𝑟 2 75
V- Etude des incertitudes Exemples

Evaluation d’une incertitude-type d’une balance

Application numérique

u=0,00645 g
Incertitude élargie pour un niveau de confiance de 95% U= 2.u
Incertitude calculée U = 0,0130 g

Résultat de la mesure L= 99,62 ± 0,02g à 95%

76
V- Etude des incertitudes Exemple

Quatre opérateurs A, B, C et D dosent 10 ml de solution 0,1M de soude,


mesurés exactement (précision instrumentale de 0,05 ml) avec une solution
d'acide qui titre exactement 0,1 M.

Quel est l’opérateur qui a travaillé avec précision et exactitude?

77
V- Etude des incertitudes Exemple

Calcule de la moyenne de chaque opérateur:

opérateur A B C D
moyenne 10,10 10,01 9,90 10,01

Inexact Exact Inexact Exact

Calcule de l’écart-type de chaque opérateur:

opérateur A B C D
Écart-type 0,016 0,172 0,21 0,033

Précis Imprécis Imprécis Précis


78
V- Etude des incertitudes
Concepts d’erreur et d’incertitude

Lorsque l’on a évalué la totalité des composants de l’erreur, connues ou


soupçonnées, et que les corrections appropriées ont été appliquées, il subsiste
encore une incertitude sur la validité du résultat annoncé.

L’erreur est la différence entre la valeur annoncée c’est-à-dire le résultat de la


mesure ou de l’essai et la valeur vraie ou plus précisément conventionnellement
vraie

L’incertitude quantifie la nature aléatoire des valeurs attribuées au mesurande:


lorsque l’on répète une mesure ou un essai, le résultat n’est pas strictement
identique à chaque fois. Cette dispersion des valeurs pouvant être raisonnablement
attribuées au mesurande est quantifiée par l’incertitude.

79
Partie II- Capteurs Généralités

1. introduction

• Les capteurs : premiers dispositifs d’une chaine d’instrumentation

• Responsables de la conversion des variables physiques ou chimiques d’un


procédés ou installation en un signal électrique

• Cette conversion doit être fiable.

• Erreurs: interférences, conditions d’utilisation, les procédés de mesure


Partie II- Capteurs Généralités

2. Types de grandeurs physiques

• Les mesurandes sont classées en 6 familles:

o Mécanique: déplacement, force, masse, débit, déformation…


o Thermique: température, capacité thermique, flux thermique…
o Electrique: tension, courant, charge, impédance, diélectrique…
o Magnétique: champs magnétique, perméabilité, moment magnétique…
o Radiatif: lumière visible, rayons X, micro-ondes…
o (Bio)Chimique: humidité, sucre, hormone …
Partie II- Capteurs

3. Classification des capteurs

• On classifie les capteurs en deux catégories suivant la nature de leur sortie


électrique:
• Le type d’un capteur est crucial lors du choix du conditionneur

a) Capteurs passif :

• Se comportant comme un dipôle qui peut être résistif, inductif ou capacitif


• Les capteurs dont le signal électrique délivré est une variation d’impédance sont
dits passifs car ils nécessitent une source d’énergie électrique
b) Capteur actif:

• La sortie du capteur est équivalente à un générateur.

• Un dipôle actif de type courant, tension ou charge


Partie II- Capteurs

3. Classification des capteurs

c) Capteurs intelligent

Le capteur intelligent est un capteur intégrant une interface de communication


bidirectionnelle et un microcontrôleur/DSP.

L’interface de communication permet de commander à distance le capteur et d’en


gérer plusieurs ;

Le microcontrôleur permet de gérer les différentes mesures et de corriger les


erreurs dues à des variations de grandeurs physiques parasites (exemple :
mesure simultanée de la température pour corriger la dérive thermique).
Partie II- Capteurs

3. Classification des capteurs

b) Capteur actif: quelques exemples

• Thermoélectricité:
• le principe du thermocouple.
• Deux alliages différents en contact  jonction
• À une différence de température une ddp se produit

• Pyroélectricité:
• L’application d’une force sur un matériau produit une décentralisation des
charges électriques
• Phénomène réversible
Partie II- Capteurs

3. Classification des capteurs

b) Capteur actif: quelques exemples

• Photoélectricité:
• Exposition à un flux lumineux  charges libres.
• Effet Hall:
• Un semi-conducteur parcouru par un courant et sous l’action d’un champ B
produit une ddp
Partie II- Capteurs

Fiche technique d’un capteur

• Comprendre le rôle d’une fiche technique d’un produit est d’un grand intérêt
• La fiche technique est (avant tout) un document commercial

• Elle souligne les caractéristiques du capteur et désigne des utilisations


potentielles

• Elle omet les défaut et les limites du capteur

• Dans la majorité des cas, le capteur est désigné à une spécification particulière
de performance et à un utilisateur spécifique.

 Cela est le sujet de sa fiche technique


Partie II- Capteurs
Fiche technique d’un capteur

1. La fonction de transfert

• Relation fonctionnel entre l’entrée physique m et la sortie électrique s

• Présentée en général sous forme d’une courbe s=f(m)

• Les détailles de cette relation peuvent constituer une description complète des
caractéristiques du capteur
Partie II- Capteurs
Fiche technique d’un capteur

1. La fonction de transfert

• Pour des types de capteur cette fonction peut avoir la forme d’une courbe
d’étalonnage certifié

• Afin d’obtenir le graphe on procède à plusieurs mesures s=f(mi)

• La courbe s(m) est la courbe de calibrage du capteur

• Si on a la valeur s, l’utilisateur peut avoir à partir de cette courbe la valeur de m


correspondante.
Partie II- Capteurs
Fiche technique d’un capteur
Partie II- Capteurs
Fiche technique d’un capteur

1. La sensibilité

• Relation entre l’entrée physique et le signal de sortie

• En général, c’est le rapport de petites variations de m et s  dérivée de la


fonction de transfert

• Pour qu’elle soit constante le capteur doit être utilisé dans les zones linéaire de
la fonction de transfert
Partie II- Capteurs
Fiche technique d’un capteur

2. L’intervalle dynamique

• L’intervalle de valeurs du mesurande qui peuvent être convertie par le capteur.


En dehors de cet intervalle, les résultats peuvent présenter des valeurs
imprécises.

• Dit encore étendu de la mesure, il permet au constructeur de préciser l’intervalle


d’authenticité ou de validité des données de la fiche technique
Partie II- Capteurs
Fiche technique d’un capteur

3. L’incertitude

• Définie en général comme étant la plus grande erreur obtenue dans une
mesure.
•  le plus grand écart de la valeur mesurée et la valeur idéale.
• Elle peut être exprimée en pourcentage ou en unité de mesure

4. La justesse s
• Un terme qualitatif exprimant l’inverse de
l’incertitude qui est quantitative

5. L’hystérésis s↗
• Certains capteurs permettent d’obtenir deux s↘
m
valeurs différentes suivant que l’entrée est
croissante ou décroissante
Partie II- Capteurs
Fiche technique d’un capteur

6. La non linéarité
• Écart maximale entre la fonction de transfert linéaire et la fonction de transfert
réelle
• Plusieurs mesures sont possibles

• La plus commune: consiste à comparer une


droite linéaire se trouvant à mi-chemin entre s

les deux ligne parallèles englobant toute la


fonction de transfert dans l’intervalle
dynamique et la fonction réelle de transfert.

• Afin de comparer les capteurs il


est recommandé d’utiliser la
m
même droite.
Partie II- Capteurs
Fiche technique d’un capteur

7. Le bruit

• Tous les capteurs produisent un bruit additionné au signal de sortie

• Dans des cas, ce bruit est plus faible que celui introduit par l’élément qui suit le
capteur Ou encore plus faible que les fluctuations du signal physique.

 Pas important

• Dans plusieurs cas, le bruit du capteur limite les performance du système


d’instrumentation

• Ce bruit est étalé sur tout les spectre de fréquence.


Partie II- Capteurs
Fiche technique d’un capteur

8. La résolution

• La plus faible fluctuation que le capteur peut détecter

9. La finesse
• C’est la qualité d’un capteur à ne pas modifier par son introduction la grandeur à
mesurer
• Elle est définie par rapport au capteur mais aussi par rapport à son
environnement.
• Finesse et sensibilité sont en général antagoniste  un compromis est à
chercher

• Exemple:
Un capteur d’induction B à forte perméabilité serait très sensible. Mais sa présence
aurait la tendance de perturber les lignes du champ et la mesure serait
relativement erronée.
Partie II- Capteurs
Fiche technique d’un capteur

10. La fidélité

• La fidélité d’un capteur est sa capacité à délivrer une mesure répétitive sans
erreurs.
• L’erreur de la fidélité correspond à l’écart type obtenu dans une série de
mesures relatives à un mesurande donnée.

11. La précision

• Un capteur est dit précis si l’erreur en % entre la valeur réelle et celle obtenue à
sa sortie est petite.

 Un capteur précis est, à la fois, juste et fidèle

La précision, la justesse et la finesse sont des caractéristiques statique.


Partie II- Capteurs
Fiche technique d’un capteur

12. La rapidité
• La qualité d’un capteur à suivre les variation du mesurande

• Lors d’une variation brusque du mesurande, l’établissement du régime


permanent prend un certain temps (régime transitoire)

• La rapidité est quantifiée par le temps de réponse à e% pour lequel le signal n’a
pas encore atteint le niveau e% de la valeur du régime permanent.

100%

90%
Partie II- Capteurs
Rappel caractéristique des capteurs

Résolution, étendue de la mesure


La résolution d‘un capteur est la plus petite variation du mesurande que le
capteur est capable de déceler (à ne pas confondre avec la précision).

La rapidité d‘un capteur, temps de réponse

C'est l'aptitude d'un instrument a suivre les variations de la grandeur a mesurer.

Il représente le temps qu’il faut au


capteur pour que sa sortie soit à
moins d’un certain écart en
pourcentage de la valeur finale,
lorsque le mesurande (l’entrée) est
soumis à une variation brusque de
type échelon.
Partie II- Capteurs
Rappel caractéristique des capteurs

 bande passante Gamme de fréquence pour laquelle le capteur fonctionne

On lui applique une variation périodique de la grandeur physique


d’entrée, on mesure la sortie associée et on trace la sensibilité du capteur
en fonction de la fréquence (sensibilité dynamique). Ceci permet de
mesurer sa bande passante à -3dB.

 temps de réponse

Saut du mesurande : le temps nécessaire pour que le signal du capteur arrive dans
une fourchette de 5% de la valeur finale

 bande passante et temps de réponse sont liés.

Pour un système linéaire : 3


𝑇𝑟é𝑝 ≅ 3. 𝜏 =
2. 𝜋. 𝑓𝑐
Partie II- Capteurs
Différents type de capteurs

Les capteurs à sortie électrique peuvent être classés selon trois catégories:

 Les capteurs analogiques


 Les capteurs numériques
 Les capteurs logiques
Partie II- Capteurs
Capteur de position et de déplacement

Capteurs potentiométriques

Les capteurs potentiométriques permettent de convertir une position (linéaire


ou angulaire) en une tension. Le curseur permet de prélever une fraction de la
tension Vcc alimentant le potentiomètre.
Partie II- Capteurs
Capteur de position résistifs

La résistance est fonction de la position du curseur lie a l’élément mobile

Variation de l Variation de ∝

I
l’
l
e
Partie II- Capteurs
Capteur de position capacitif

Ce type de capteur permet de détecter sans contact la présence d’objets très


variés, métalliques ou non, tels que le verre, l’eau, le papier…

Lorsqu’un tel objet pénètre entre les armatures d’un condensateur, il modifie
sa capacité.

Si le condensateur est inséré dans un circuit oscillant, il en résulte un


affaiblissement des oscillations et un changement de la fréquence
d’oscillation.
Partie II- Capteurs
Capteur de position capacitifs

1- variation des paramètres géométrique


L’une des armatures est fixe alors que l’autre peut se déplacer avec le dispositif
dont on veut suivre le mouvement
A- condensateur unique
𝜀0 est la permittivité du vide 8,85.10-12 F.m-1
𝜀𝑟 est la permittivité relative du milieu entre les
𝐴 armatures

𝐶 = 𝜀0 𝜀𝑟
A surface des armatures en regard (m2)
d distance entre armatures (m)
𝑑 C capacité d’un condensateur plan (F)

Variation de la surface A en regard

Etendue de mesure > au cm


Mesure linéaire en fonction de x ou de θ
Partie II- Capteurs
Capteur de position capacitifs

Variation de la distance entre armature: capteur capacitif a écartement variable.


 déplacement rectiligne
 étendue de mesure de l’ordre du mm
 non linéarité du capteur

B- Condensateur a double référentiel


Partie II- Capteurs
Capteur de position capacitifs

2- variation de la permittivité

la position du diélectrique se modifie

Le condensateur global est la


somme de la partie avec le
diélectrique et de la partie
correspondant au vide

𝑥. 𝑙 𝐿 − 𝑥 .𝑙 𝑙
𝐶 = 𝜀0 𝜀𝑟 + 𝜀0 = 𝜀0 [ 𝜀𝑟 − 1 . 𝑥 + 𝐿]
𝑑 𝑑 𝑑

Mesure linéaire en fonction de x


Electrodes généralement cylindriques concentriques
Partie II- Capteurs
Capteur de position capacitifs

Capteur de niveau capacitif

Avantages des capteurs capacitifs:


- simples, robustes, fiables
- insensibles aux parasites électromagnétiques
- pratiquement insensibles a la température
Partie II- Capteurs
Capteur de position inductifs

Ce capteur permet de détecter, sans contact, la présence de tout objet


conducteur.

Il est constitué d’un oscillateur générant un champ électromagnétique dont la


fréquence est de l’ordre de la centaine de kHz.

Tout objet métallique pénétrant dans ce champ est le siège de courants induits
(courant de Foucault) qui modifient l’amplitude est la fréquence des signaux
provenant de l’oscillateur.

La sortie est généralement du type Tout O Rien: un circuit ‘‘comparateur’’


commande l’ouverture d’un interrupteur lorsque l’affaiblissement des
oscillations atteint un certain seuil.
Partie II- Capteurs
Capteur de position inductifs

Le déplacement a mesurer est impose a l’un des éléments du circuit


magnétique entrainant une variation du flux du champ magnétique dans un
enroulement de mesure.
1- modification de L (autoinduction)
Capteur inductif à entrefer variable
Partie II- Capteurs
Capteur de position inductifs

Capteur inductif à noyau plongeur

Le déplacement du noyau magnétique lie a


l’élément mobile dont on veut mesurer le
déplacement entraine une modification de
l’inductance

Avantages:
étendue de mesure importante

Inconvénients:
Non linéarité de L en fonction de 𝐼𝑓
Sensible aux champs magnétiques
Partie II- Capteurs
Capteur de position inductifs

2- modification de M (mutuelle inductance)

Le capteur inductif de déplacement linéaire le plus utilise est le transformateur


différentiel

C’est un transformateur comprenant un enroulement primaire et deux enroulements


secondaires, symétriques par rapport au primaire.

Le couplage magnétique entre primaire et secondaires est assure notamment par le


noyau ferromagnétique mobile dont on mesure la position.
Partie II- Capteurs
Capteur de position inductifs

L’enroulement primaire est alimente par


une tension sinusoïdale 𝑒1 = 𝐸1 cos 𝜔𝑡 et
les enroulements secondaires sont relies
en opposition de façon a ce que les forces
électromotrices qui y sont induites se
soustraient
Partie II- Capteurs
Capteur de position: récapitulatif
Partie II- Capteurs
Capteur à effet piézoélectrique

Une force appliquée à une lame de quartz induit une déformation qui donne
naissance à une tension électrique.

Exemple : Capteur de force

La tension VS de sortie sera


proportionnelle à la force F :

𝑉𝑠 = 𝑘. 𝐹 + 𝐹 = 2𝑘. 𝐹

avec k constante.
Partie II- Capteurs
Capteur à effet Hall

Un barreau de semi-conducteur soumis à un champ magnétique uniforme B et


traversé par un courant I, est le siège d'une force électromotrice 𝑈𝐻 sur deux de ses
faces.

La tension de Hall UH est définie par la relation: 𝐼. 𝐵


𝑈𝐻 = 𝑅𝐻
avec : RH : constante de Hall ( dépend du semi-conducteur)
𝑒
I : intensité de la source de courant (A)
B : intensité du champ magnétique (T)
e : épaisseur du barreau de silicium.
Si on maintient le courant I constant, on a
donc une tension UH proportionnelle
au champ magnétique B
avec k constante égale à:
𝑈𝐻 = 𝑘. 𝐵
Partie II- Capteurs
Capteur à effet Photoélectrique

Un semi-conducteur est un matériau pauvre en porteurs de charges électriques


(isolant).

Lorsqu'un photon d'énergie suffisante excite un atome du matériau, celui-ci libère


plus facilement un électron qui participera à la conduction.

Exemple : Les photorésitances

Obscurité R0 = 20 M Ω( 0 lux )
Lumière naturelle R1 = 100 k Ω ( 500 lux )
Lumière intense R2 = 100 Ω ( 10000 lux ).
Partie II- Capteurs
Capteur numériques de type binaire
Partie II- Capteurs
Capteur digitaux

1- codeurs optiques
Un codeur optique est un système électromécanique dont la sortie représente
sous forme numérique une fonction de la position angulaire

a- codeur ‘‘ incrémental ’’

3 pistes divisées en n intervalles égaux


alternativement opaques et transparents
Partie II- Capteurs
Capteur digitaux

a- codeur absolu

 N pistes concentriques
 Piste intérieure donne le demi-tour MSB
(Most Significant Bit)
 piste suivante . de tour, puis 1/8 de tour,
1/16 …..
 la piste extérieure donne la résolution
du codeur 2N LSB (Least Significant Bit)

Un codeur absolu fournit un code binaire


image de la position réelle du mobile
Partie II- Capteurs
Capteur digitaux

a- codeur absolu
Partie II- Capteurs
Capteur digitaux

Exemple codeurs absolus 3 bits:


Partie II- Capteurs
Capteur digitaux

Exemple codeurs absolus 3 bits:


Partie II- Capteurs
Capteur à ultrasons:

Émission et réception d’une onde acoustique.

La distance entre l’émetteur et l’obstacle est donnée par le temps de vol de l’onde
acoustique

Application principale: mesure de niveau


Partie II- Capteurs
Capteur à ultrasons:

Avantages: Étendue de mesure jusqu’a environ 10 m indépendant du matériau (sauf


matériau absorbant ouate, cellulose…)

Inconvénients:
Distance minimale de mesure de l’ordre du cm dépend de l’angle de réflexion ϴ pas de
fonctionnement dans le vide éviter les courants d’air
Partie II- Capteurs
Capteur à ultrasons:

Détection du temps de vol T:


Partie II- Capteurs
Capteur de proximité:

Les capteurs de proximité sont caractérisés par l’absence de liaison


mécanique avec l’objet dont ils mesurent la distance ou le déplacement.

L’interaction intervient par l’intermédiaire d’un champ (champ d’induction


magnétique, champ électromagnétique…).

Avantages:
 mesure de déplacements rapides (bande passante importante)
 mesure sur matériaux fragiles
 isolement galvanique entre l’objet et le circuit de mesure
 grande durée de vie
Inconvénients:
 influence de la forme, de la nature, des dimensions de la cible
 étendue de mesure généralement faible (de l’ordre du mm)
 non linéarité
Partie II- Capteurs
Détecteurs de proximité capacitifs

Un détecteur de proximité capacitif est principalement constitué d’un oscillateur dont


le condensateur est formé par deux électrodes placées à l’avant de l’appareil .

𝜀𝑟 est la constante diélectrique, elle dépend de la nature du matériau. Tout


𝜀𝑟 > 2 matériau dont sera détecté.
Partie II- Capteurs
Détecteurs de proximité capacitifs

Lorsqu’un objet de nature quelconque (𝜀𝑟 > 2) se trouve en regard de la face


sensible du détecteur.

 Ceci produit une augmentation de la capacité et l’arrêt des oscillations.


Partie II- Capteurs
Détecteurs de proximité capacitifs

Types de détecteurs
a-Détecteurs noyables dans leur support
Ces capteurs sont utilisés pour la détection de matériaux isolants (bois, plastique,
carton, verre, ….)

 Les distances de détection sont


relativement faibles.

a : champ de compensation (élimination de la


contamination extérieure)
b : champ électrique principal
Partie II- Capteurs
Détecteurs de proximité capacitifs

Types de détecteurs
a-Détecteurs non noyables dans leur support
Ces capteurs sont utilisés pour la détection de matériaux conducteurs (métal, eau, li-
quides,….).

 La détection peut s’effectuer à


grande distance du matériau
conducteur, à travers une paroi
isolante
Partie II- Capteurs
Détecteurs de proximité inductifs

Un détecteur inductif détecte uniquement les objets métalliques.

Il est composé d’un oscillateur dont les bobinages constituent la face sensible.

A l’avant de la face sensible est créé un champ magnétique alternatif.

La bobine parcourue par un courant


de haute fréquence produit dans
l’espace environnant ses extrémités
un champ électromagnétique
variable.
Partie II- Capteurs
Détecteurs de proximité inductifs

Un objet métallique placé dans cette zone est le siége de courants induits
appelés courants de Foucault.

Il créent une induction dans le sens contraire à l’induction de la bobine ce qui


entraîne une réduction du coefficient d’auto-induction de la bobine excitatrice.
Partie II- Capteurs
Détecteurs photoélectriques

Ces capteurs réagissent lorsque le faisceau lumineux est coupé

Système barrage

Les détecteurs barrage pour la détection des matériaux opaques

Les matériaux pour lesquels aucun flux du rayonnement incident n'est transmis
Partie II- Capteurs
Détecteurs photoélectriques

Système de proximité

Les détecteurs de proximité pour les objets réfléchissants lisses ou translucides.


Partie II- Capteurs
Détecteurs photoélectriques

Système reflex

Les détecteurs reflex pour la détection d’objets non réfléchissants


Partie II- Capteurs
Codeur incrémental

 Le disque d’un codeur


incrémental comporte 2
types de piste

 une ou plusieurs pistes


extérieures (voies A et B)
comportant n intervalles
égaux alternativement
opaques et transparents.

 Le nombre d’intervalles n définit la résolution ou le nombre de périodes du codeur

 Une piste intérieure comportant une seule fente, servant de position de référence
et permettant une réinitialisation à chaque tour.
Partie II- Capteurs
Codeur incrémental

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