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INTRODUCTION
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système ou un état physique.
Deux grandeurs physiques sont de mêmes espèces (ou de même nature) lorsqu’on peut les
comparer.
On écrira alors le résultat sous la forme :
X = {X} · [X]
ou X est le nom de la grandeur physique, [X] représente l’unite et {X} est la valeur
numérique de la grandeur exprimée dans l’unité choisie.
La métrologie est la science des mesures, elle embrasse tous les aspects aussi bien théoriques
que pratiques. Ces mesures sont obtenues avec un niveau d’incertitude bien déterminé et
concernent pratiquement tous les domaines de la science et de la technologie (Dr M. Berrada).
Elle permet d’avoir confiance dans des résultats de mesure qui seront par la suite exploités et
ce dans différents domaines industriels. Cette confiance dans la mesure est un préalable pour
garantir la qualité des produits réalisés ou services fournis (Fauthouart, 2012). La métrologie
peut être divisée en trois types (Richer, 2007) dont :
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la conception, de la fabrication, de l’entretien et de la vérification des instruments de
mesure.
- Faire des produits selon des spécifications : exigences des clients et normes
- Assurer la compatibilité et l'interfonctionnement
- Etre en adéquation avec la réglementation
Aussi, la métrologie ne doit pas être réduite à la science de la mesure stricto sensu : afin
de pouvoir prendre conscience de son importance (notamment au sein des industries), il
convient de la replacer dans le contexte du concept de la qualité. Le contrôle-qualité, tel que
Williams Edwards Deming l’a illustré dans les années 1950, avec sa méthode dite de la « roue
de Deming », se définit comme la maîtrise et la réduction des variations des processus. La
métrologie en est donc l’outil fondamental, car il s’agit bien de mesurer une grandeur
caractéristique d’un processus (J.M. Aublant , 2010) .
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En ce qui concerne notre thème l’accent sera mis sur la métrologie dans les laboratoires
d’analyse.
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- Equipements de mesure :instrument de mesure, logiciel, étalon de mesure,
matériau de références ou appareil auxiliaire, ou une combinaison de ceux-ci,
nécessaire pour réaliser un processus.
- Vérification: confirmation par des preuves tangibles que les exigences spécifiées
ont été satisfaites.
- Processus de mesure: ensemble d'opérations effectuées pour déterminer la
valeur d'une grandeur.
- Erreur maximale tolérée (EMT) d’un instrument de mesure : valeurs extrêmes
d’une erreur tolérées par les spécifications, règlements, etc. pour un instrument
de mesure donné.
- Verrerie pour contenir (In) : les lettres In indiquent que l’instrument a été
construit en vue de contenir la capacité indiquée. Exemple : fioles jaugées
- Verrerie pour délivrer (Ex): les lettres Ex indiquent que l’instrument a été
construit en vue de délivrer la capacité indiquée. Exemple : pipettes, burettes
- Ménisque : interface entre l'air et le liquide dont le volume est mesuré.
- Etalon : réalisation de la définition d’une grandeur donnée avec une valeur
déterminée et une incertitude de mesure associée, utilisée comme référence.
- Etalon de référence : étalon conçu pour l’étalonnage d’autres étalons de
grandeurs de même nature dans une organisation donnée ou en un lieu donné.
- Répétabilité : étroitesse de l’accord entre les résultats de mesurages successifs
du même mésurande, mesurages effectués dans la totalité des mêmes conditions
de mesure.
- Reproductibilité : étroitesse de l’accord entre les résultats de mesurages
successifs du même mesurande, mesurages effectués en faisant varier certaines
conditions de mesure.
Le « processus de mesure » met en œuvre un certain nombre d'éléments que l'on peut présenter
ici succinctement par l'approche 5 M, soit :
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Valeur d'une grandeur
La « valeur d'une grandeur » soit, d'après le VIM : « ensemble d'un nombre et d'une référence
constituant l'expression quantitative d'une grandeur ». C'est généralement le produit d'un
nombre et d'une unité de mesure. Exemples : la longueur d'une tige métallique : 24,97 cm ou
249,7 mm ; la masse d'une personne : 64 kg ; la vitesse d'un automobile : 96 km/h ; la
température Celsius d'un compartiment de congélateur : −20 °C…
Mesurande
Le « mesurande » est la grandeur que l'on veut mesurer. Soit par exemple la longueur d'une tige
à mesurer qui peut être connue ou inconnue : ce peut être une tige étalon connue de 100 mm de
valeur vraie (à la température de référence 20 °C) ou une tige fabriquée - inconnue, que l'on va
mesurer - suivant la spécification de 100 ± 0,15 mm.
Valeur vraie
La « valeur vraie » d'une grandeur de référence est « sa valeur considérée comme unique et, en
pratique, impossible à connaître ». C'est le cas des étalons dont l'incertitude est négligeable par
rapport à l'incertitude de mesure du mesurande. Exemple : la tige étalon de 100 mm citée, dite
de classe 3, a une tolérance de ± 2,5 μm et une incertitude de ± 1,25 μm ; cette tige va servir à
étalonner l'instrument de mesure employé pour mesurer les tiges fabriqués suivant la cote de
100 ± 0,15 mm. La tolérance de la spécification (± 0,15 mm) est très grande par rapport à la
tolérance (± 2,5 μm) et l'incertitude (± 1,25 μm) de l'étalon. On peut donc considérer que sa
valeur vraie (d'ailleurs gravée sur l'étalon) est de 100 mm.
Incertitude de mesure
Résultat de mesure
Exemples simplifiés :
Valeur : 99,7 mm avec une incertitude globale associée de ± 0,03 mm, soit V = 99,7 mm ± 0,03
mm.
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Un autre mesurage indépendant du précédent, de cinq valeurs consécutives, donne les
valeurs suivantes : 99,7 ; 99,72 ; 99,69 ; 99,73 ; 99,69 mm. Le résultat de mesure peut
s'exprimer de la façon suivante :
Valeur moyenne : 99,706 mm ; incertitude globale associée ± 0,017 mm, soit Vm = 99,706 mm
± 0,017 mm.
Remarques :
L'expression du résultat d'un mesurage, avec une incertitude associée, concerne les laboratoires
et le domaine industriel travaillant avec des partenaires dans un rapport « client-fournisseur ».
Pour des mesurages non contractuels industriels et dans le domaine « grand-public » on se
contente le plus souvent d'une seule valeur lue comme résultat de mesurage.
Exactitude de mesure
« étroitesse de l'accord entre une « valeur mesurée » et une valeur vraie d'un mesurande. »
Remarques : Ce n'est pas une grandeur et elle ne s'exprime pas numériquement. Elle peut servir
à classer différentes mesures. Elle remplace l'ancien terme « précision » qui n'est plus à
employer en métrologie.
Exemple simple : deux mesurages différents de l'étalon de 100 mm précisé plus haut ont donné
respectivement : 99,999 mm et 100,003 mm. On peut dire que l'exactitude de la première
mesure est meilleure que la seconde, ceci quel que soit le processus de mesure et son incertitude.
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Exactitude de mesure (distance OX).
Justesse de mesure
« Étroitesse de l'accord entre la « moyenne » d'un nombre infini de valeurs mesurées répétées
et une valeur de référence. »
Remarque : Comme l'exactitude, ce n'est pas une grandeur et elle ne s'exprime pas
numériquement.
Fidélité de mesure
« étroitesse de l'accord entre les indications ou les valeurs mesurées obtenues par des mesurages
répétés du même objet ou d'objets similaires dans des conditions spécifiées. »
Exemple simple : Un mesurage de cinq valeurs consécutives d'une pièce particulière fabriquée
suivant la spécification 100 ± 0,15 mm, comme cité précédemment, donne les valeurs
suivantes : 99,7 ; 99,72 ; 99,69 ; 99,73 ; 99,69 mm. L'écart-type expérimental de la dispersion
sur ces valeurs est σ n-1 < 0,02 (en vrai : 0,01816…) ; c'est la fidélité de mesure de l'expérience.
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Fidélité de mesure (Ø enveloppe des X).
III.2. Différence entre les opérations d'étalonnage et de vérification
Il subsiste des différences entre ces deux opérations métrologiques souvent confondues :
III.2.1. La vérification
Confirmation par examen et établissement de preuves que les exigences spécifiées ont
été satisfaites. Le résultat d’une vérification se traduit par une décision de remise en service,
d’ajustage, de réparation, de déclassement ou de réforme.
La vérification permet de s’assurer que les écarts entre les valeurs indiquées par un appareil de
mesure et les valeurs connues correspondantes d’une grandeur mesurée sont toutes inférieures
aux erreurs maximales tolérées (EMT).
La sanction de la vérification est un jugement qui peut être une conformité ou une non-
conformité. Cette sanction est enregistrée dans le constat de vérification. (J.Cicero,2010)
III.2.2. L’étalonnage
Ensemble des opérations établissant, dans des conditions spécifiées, la relation entre les
valeurs de la grandeur indiquées par un appareil de mesure, et les valeurs correspondantes de
la grandeur réalisées par des étalons.
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Les intervalles d'étalonnage peuvent être déterminés par:
- Les recommandations des fabricants
- La criticité de l'instrument
- Les normes de qualité (ex. : ISO)
- Une analyse de l'évolution historique (en utilisant par exemple cette fonctionnalité du
logiciel d'étalonnage) (Anonyme).
Il existe trois types d’étalonnage dans les laboratoires de physico-chimie qui sont :
Il permet de définir les critères de performance de l’instrument c’est à dire son aptitude
à délivrer ou à contenir un volume le plus proche possible du volume nominal (valeur indiquée
par le constructeur sur l’instrument).
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En plus de ces trois types d’étalonnage, lavérification des appareils in situ est aussi
réalisée.
Toutes ces opérations feront l’objet d’un suivi (traçabilité), elles seront transcrites dans un
document souvent appelé « fiche de vie » pour garantir que les équipements utilisés lors des
essais étaient bien aptes ( M.M Richer, 2007)
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