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Cours de métrologie

Pr Chokri BOURAOUI

Departement Mécanique Avancée ENISo

1
Métrologie

« La métrologie est la science de la mesure,


couvrant toutes les mesures effectuées, à un
niveau d’incertitude établi, dans n’importe
quel domaine de l’activité humaine. »
Brochure du Système international d’unités, CIPM ed.

Métrologie :
Science des mesures associées aux
incertitudes
Avoir et inspirer confiance 2
Objectifs du cours
Au termes de ce cours on ai amené à

➢ Comprendre/ Harmoniser le vocabulaire de la métrologie

➢ Savoir analyser, interpréter, présenter un résultat de


mesure sous la forme: valeur numérique, unité,
incertitude

➢ Apprendre à évaluer l’influence des principales étapes


d’un procédé de mesure d’une grandeur physique sur
les performances de l’instrument

3
Plan du cours (1)
➢ Généralités et Intérêt de la métrologie
Notions de base liées à la mesure
Quelques définitions et mots clés
➢ Mesures des grandeurs
Unités de mesures
système international
Applications

➢ Incertitudes /Tolérances
Tolérances dimensionnelles
Dessin de définition
Tolérance de formes de position et de surface

4
Plan du cours (2)
➢ Intervalle de tolérance /lois de probabilités
Variables aléatoires
Caractéristiques statistiques des VA
Moyenne variance écart type covariance
Lois usuelles : uniforme, Normale, Triangulaire , Arc sinus
Echantillonnage
Estimation par intervalle de confiance

➢ Incertitudes/ erreurs de mesures


Incertitudes liées aux appareils de mesures
( Pied à coulisse Micromètre Comparateur MMT …
Incertitudes de Type A
Incertitude de Type B

5
Plan du cours (3)
➢ Budget et bilan d’incertitudes
Identifications et Calcul des incertitudes
Incertitude élargie

➢ Etalonnage des appareils de mesures


Etalonnage des appareil usuels
étalonnage d’un pieds à coulisse d’un micromètre

➢ Applications:
Exemple de rapport d’étalonnage d’organisme certifié

6
La Métrologie

La mesure : Introduction, enjeux,


langages communs de la métrologie

7
La Métrologie
La méthodologie concerne la détermination des
caractéristiques Appelées GRANDEURS qui peuvent
être:
longueurs Masses Températures ……

Ou des dérivées de ces grandeurs fondamentales


comme des:
Surfaces vitesses ….

Cependant il existe de nombreuses caractéristiques


n’ayant qu’une relation indirecte avec ces grandeurs
par exemple:
Duretés viscosité ….

8
Comment mesurer

Mesurer une grandeur physique consiste à lui


attribuer une valeur quantitative en prenant
comme référence une grandeur de même nature
appelée UNITE

En d’autre termes lui attribuer une valeur


numérique en la comparant directement ou
indirectement à une référence appelée ETALON

Mesurer c’est comparer


Attention aux incertitudes ?

9
La Mesure : Pourquoi
La mesure, un enjeu décisif La mesure, un garant
dans la loyauté des échanges, objectif
sources de richesse (au-delà de la perception)

La mesure, un auxiliaire du droit,


enjeu citoyen et enjeu de pouvoir
10
La Mesure : Pourquoi

La mesure :

un élément de pacification des interactions


sociales

un élément qui crédibilise le discours et établit


la confiance

une clef pour la compétitivité et pour un monde


plus sûr

11
La Métrologie/ Milieux industriels

Les résultats de mesurage est une information qui sert à


prendre des décisions comme :

➢ L’acceptation ou le refus d’un produit (mesure


de caractéristiques, de performance, conformité à
une exigence),

➢ La validation d’un processus de fabrication,

➢ Le réglage d’un paramètre dans le cadre d’un


contrôle de procédé de fabrication,

➢ La définition des conditions de sécurité d’utilisation


d’un produit ou d’un système
12
La Métrologie/ Milieux industriels

Au sein d’une entreprise, la métrologie doit permettre de

➢ Maîtriser l’aptitude à l’emploi de tous les moyens de


contrôle, de mesure et d’essais

➢ Donner l’assurance, en réalisant des opérations


d’étalonnage et de vérification par rapport à des
procédures préétablies (Confirmation métrologique).

La confirmation métrologique est l’ensemble des


opérations nécessaires à la validation des résultats de
mesures données par un équipement

13
Quelques définitions

14
Concept de la mesure

La métrologie (science de la mesure) comprend tous les


aspects théoriques et pratiques des mesurages, quels que
soient le domaine (électrique, mécanique, chimique…) et
la technologie utilisée. Elle s’intéresse à la mesure de
grandeurs généralement quantifiables.

Le Mesurage : le processus consistant à obtenir


expérimentalement une ou plusieurs valeurs (résultat de
mesure) que l'on peut raisonnablement attribuer à une
grandeur (Le mesurande).

15
Concept de la mesure
Processus de mesurage

Unité de Valeur d une


Grandeur
mesure grandeur

Résultat de Valeur
Mesurande
mesure mesurée

Grandeur: une propriété d’un phénomène, d’un corps ou


d’une substance que l’on peut exprimer quantitativement
sous forme d’un nombre et d’une référence. (VIM3 – 1.1)
Exemples : longueur, énergie, masse… 16
Concept de la mesure

Vocabulaires
Mesurage : opération de mesure (Anglais
measurement )

Le Mesurande : Grandeur physique soumise à


l’opération de mesurage : (Anglais measurand )

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Quelques références

GUM (NF ENV 13005) : Guide pour l’expression des


incertitudes de mesure.
VIM (NF X 07-001) : Vocabulaire international des
termes fondamentaux et généraux de métrologie
ISO 10012 : Systèmes de management de la mesure :
Exigences pour les processus et les équipements de mesure
ISO/CEI 17025 : Exigences générales concernant la
competence des laboratoires d’étalonnage et d’essais.
EA-4/02 : Expression of uncertainty of
measurement in calibration.

18
Concept de la mesure

Unité de mesure: une grandeur scalaire réelle, définie et


adoptée par convention, à laquelle on peut comparer
toute autre grandeur de même nature pour exprimer le
rapport des grandeurs sous la forme d’un nombre. (VIM3
– 1.9) Exemples : système SI : mètre (m), kilogramme
(kg)…

Valeur d’une grandeur : un ensemble d’un nombre et


d’une référence constituant l’expression quantitative d’une
grandeur. (VIM3 – 1.19) Exemple : 138g, 45 HRC…

19
Concept de la mesure

Mesurande : la grandeur qu’on veut mesurer. (VIM3 – 2.3)

Valeur mesurée: la valeur d’une grandeur représentant


un résultat du mesurande

Résultat de mesure est l’ensemble de valeurs attribuées


à un mesurande, complété par toute autre information
pertinente disponible VIM-2.9

20
Concept de la mesure
MAIS
Au cours du mesurage, le système de mesure et les conditions sous
lesquelles le mesurage est effectué peuvent modifier le phénomène, le
corps ou la substance de sorte que la grandeur mesurée peut différer
du mesurande. Dans ce cas, une correction appropriée est
nécessaire.

Exemple : La longueur d'une tige en équilibre avec la température


ambiante de 23°C sera différente de la longueur à la température
spécifiée de 20°C, qui est le mesurande. Dans ce cas, une correction
est nécessaire.

→ Les résultats de mesure ne sont jamais parfaits. Il y a toujours un


doute sur la valeur que l’on annonce. Le résultat de mesure est donc
exprimé par une valeur mesurée unique et une incertitude de
mesure
21
Concept de la mesure
Mesurer une grandeur physique
C’est lui attribuer trois éléments indissociables :

➢ Une valeur numérique


➢ Une unité
➢ Une incertitude
Rendre compte du résultat d´un mesurage d´une
grandeur physique, c’est obligatoirement donner
une indication quantitative sur la qualité du
résultat
pour qu’on puissent estimer sa fiabilité.
22
Concept de la mesure
Toute mesure est entachée d’incertitude

En l´absence d´une telle indication sur les


incertitudes, les résultats de mesure ne peuvent pas
être comparés, soit entre eux, soit par rapport à des
valeurs de référence données dans une
spécification ou une norme.

Il faut qu´il y est une procédure facilement applicable,


aisément compréhensible et largement acceptée pour
caractériser la qualité du résultat d´un mesurage,
c´est-à-dire pour évaluer et exprimer son incertitude.
23
Concept de la mesure
On qualifie la qualité d’un résultat de mesure grâce à son
incertitude qui devient indispensable pour la prise de décision

Sans incertitude les résultats de mesures ne peuvent plus être


comparés
soit entre eux essais croisés
Soit par rapport à des valeurs de références spécifiés dans
une norme ou une spécification ( conformité d’un produit)

24
Conséquences des mesures

Les résultats des mesures servent à prendre des décisions

➢ Acceptation d’un produit (mesures des


caractéristiques des performances conformité à une
exigence

➢ Réglage d’un instrument de mesure validation d’un


procédé

➢ Réglage d’un paramètre dans le cadre d’un procédé


de fabrication
25
Conséquences des mesures

Les résultats des mesures servent à prendre des décisions

➢ Validation d’une hypothèse en R&D

➢ Protection de l’environnement

➢ Définition des conditions de sécurités d’un produit ou d’un


système

26
Mesure d’une grandeur physique
Définition : Une grandeur physique est une
propriété discernable caractérisant un objet, un
système ou un état physique
C’est un attribut d’un phénomène, d’un corps ou d’une
substance, qui est susceptible d’être identifié
qualitativement et déterminé quantitativement.

Une grandeur peut être physique, chimique ou


biologique que l’on mesure.
Ainsi :
La masse d’un corps, la température d’un corps, le pH
d’une solution,…etc. 27
Mesure d’une grandeur physique
Grandeur mesurable

Une grandeur est mesurable quand il est possible de définir son


égalité avec une autre grandeur de même nature et lorsque leur
somme (ou rapport) avec une grandeur de même nature a un
sens l’addition de deux grandeurs de même espèce.
Ainsi les longueurs, les volumes, les masses, ... etc sont des
grandeurs mesurables.

On appelle mesure d’une grandeur le nombre par lequel il faut


multiplier l’unité pour obtenir une grandeur égale à la grandeur
considérée.
Mesurer une grandeur, c’est la comparer à une grandeur de
même nature (espèce) prise comme unité.
28
Mesure d’une grandeur physique

Grandeur mesurable

il résulte que l’on peut également définir le rapport de deux


grandeurs mesurables. En effet,
Déterminer le rapport de deux grandeurs consiste à établir
combien de fois une grandeur est contenue dans une autre, ce
qui peut se faire par addition. Ou en comptant le nombre de fois
combien de fois une grandeur de même espèce prise comme
référence à la quelle on attribue conventionnellement la valeur
numérique 1 est appelle unité est contenue est contenue dans
la grandeur considérée

29
Mesure d’une grandeur physique
Grandeur mesurable

Toutefois il existe certaines grandeurs pour lesquelles l’addition


n’a pas de signification physique, mais on peut définir le rapport.
Il en est ainsi par exemple de grandeurs comme la masse
volumique.

30
Mesure d’une grandeur physique

Grandeur mesurable

A côté des grandeurs mesurables, on trouve en physique des


grandeurs repérables, comme la température Celsius.

On peut définir l’égalité de deux températures mais on ne peut


les ajouter ni définir leur rapport. Par contre, la température
thermodynamique est une grandeur mesurable au sens strict du
terme, puisqu’on peut parfaitement considérer le rapport de deux
températures thermodynamiques.

31
Mesure d’une grandeur physique (I - 1)

Ainsi, une grandeur est égale au produit de la mesure, qui est


une valeur numérique, c’est-à- dire un nombre pur par l’unité

G = {G} . [G]
Grandeur Unité

La valeur numérique de la grandeur


exprimée dans l’unité choisie

La vraie valeur numérique d’une grandeur est une notion idéale,


généralement inconnue ; le but de la mesure est d’approcher le
plus possible cette valeur vraie.

32
Mesure d’une grandeur physique
X = {X} . [X]
X : Nom de la grandeur
[X] : Représente l’unité
{X} : Valeur numérique de la grandeur exprimée dans
l’unité choisie
Toute grandeur choisie est invariante c’est-à-dire qu’elle ne
dépend pas de l’unité dans laquelle on l’exprime
par exemple : La longueur d’une pièce est égale à 30,48 cm
0,3048 m
12 pouces
1,646 10-4 mile marin
On remarque que la valeur numérique dépend de l’unité choisie
en conséquence celle-ci doit toujours être précisée
33
Mesure d’une grandeur physique

Procédé de la mesure
Le résultat de la mesure peut être ainsi obtenu moyennant un
procédé de mesure direct ou indirect.
Un procédé de mesure est dit direct quand le résultat est
obtenu par comparaison à un étalon qui est la réalisation
matérielle de l’unité.

Un procédé de mesure est dit indirect quand il existe une


relation entre la grandeur à déterminer G à d’autres grandeurs
G1 , G2 , ..., Gn .

Ainsi, l’expression de la grandeur G sera G = f (G1 , G2 ,…, Gn)

34
Mesure d’une grandeur physique
Procédé de la mesure G = f (G1 , G2 ,…, Gn)

G1 ... Gn sont des grandeurs dont les valeurs numériques sont


obtenues à l’aide des procédés de mesure direct.

Ainsi, la valeur numérique de G sera liée à celles de G1, G2 , .. Gn


par la relation suivante :
{G} = f ( {G1} , {G2},..., {Gn} )
Par exemple :

La valeur de la grandeur vitesse V d’une particule en mouvement


uniforme est obtenue à partir de la mesure de la distance
parcourue Longueur et de l’intervalle de temps mis Temps :
Vitesse = Longueur / Temps
35
Systèmes de Mesure
Pour déterminer expérimentalement les valeurs des
grandeurs donc les mesurer, il faut disposer d’unités
de mesure.

Comme les grandeurs physiques ne sont pas indépendantes,


mais qu’elles sont liées entre elles par des relations ou des lois
physiques indiquant des proportionnalités entre différentes
grandeurs.

C’est pour cette raison que l’on a cherché à définir des systèmes
d’unités dans lesquels chaque grandeur est définie par une
seule unité ou à la rigueur par quelques unités reliées entre
elles par des relations simples.

36
Systèmes d’unités de Mesure
On appelle systèmes d’unités de mesure l’ensemble des unités
qui correspondent aux grandeurs d’un système de grandeurs
donnés. Par exemple,
le Système International d’Unité SI, le système MKSA.

Ce système est définit à partir d’unités de base, choisies


arbitrairement et conventionnellement. A partir de ces unités
de base, on définit les unités des autres grandeurs qui sont des
unités dérivées.

Le choix arbitraire des unités de base est dicté essentiellement,


d’une part, par la nature et le nombre des unités de base qui
doivent être choisis de façon à obtenir un système cohérent.
37
Systèmes de Mesure
Le nombre des unités doit être suffisant et ceci afin de définir
toutes les unités dérivées qui seront utilisées dans d’autres
domaines.

Et d’autre part, par l’évolution de la science on est amené à


définir de nouvelles grandeurs dérivées et donc d’autres unités.

C’est par exemple, la mole qui n’a été proposée comme


septième unité de base du système SI qu’en 1971 et ceci à la
demande des physico-chimistes. C’est ainsi a été introduite une
nouvelle grandeur quantité de matière.

Les unités de base doivent être définies avec la meilleure


exactitude possible et permettent la réalisation des étalons de
travail suffisamment précis. 38
Systèmes d’unités SI

Système d’unité SI

Le système d’unité a été établi après une enquête réalisée


dans tous les pays afin qu’il soit adopté.
Toutes les recommandations issues de l’enquête ont conduit
en 1954 à un système ayant l’unité de base
le mètre le kilogramme, la seconde, l’Ampère, le Kelvin et le
Candela.
En 1971, le SI est passé de 6 unités à 7 unités. En effet, la mole
unité de matière a fait son entrée. Il est a noté que au niveau
de l’incertitude on n ’a pas cessé de renouveler les définitions
de ces unités.

39
Systèmes d’unités SI
Les grandeurs de base du système d’unités ainsi adopté.

40
Systèmes d’unités SI

Remarque1 : Exemples d’unités dérivées


Unité composée : m²
Unité avec un Nom spécifique : ex : N (Newton)

Remarque 2 :
Une même unité peut correspondre à des grandeurs
différentes.
Exemples :
1.J = 1.N.m. Egalement, le moment d’une force s’exprime en
N.m et ce n’est pas pour autant une énergie.

41
Systèmes d’unités SI

42
Systèmes d’unités SI

43
Systèmes d’unités SI

44
Systèmes d’unités SI

45
Systèmes d’unités SI
Grandeur Expression de définition Equation aux dimensions
Longueur l L
Masse m M
Temps t T
Courant électrique I I
Température 
Intensité lumineuse Il
Quantité de la matière N
Surface S = l² L²
Volume V = l3 L3
Masse volumique =m/V M.L-3
Fréquence f=1/T T-1
Vitesse v=l/t L.T-1
Accélération =v/t L.T-2
Force F = m M. L. T-2
Travail W=F.l M. L² .T -2
Puissance P=W/t M. L² . T-3
Pression p=F/S M. L-1.T-2
Potentiel électrique u=P/I M. L².T-3. I-1
Résistance électrique R=u/I M. L2. T-3 . I-2

46
Notion de Mesure Unités de mesure:

Système international d'unités (SI)

: Système d'unités ,fondé sur le Système international


de grandeurs, comportant les noms et symboles des
unités, une série de préfixes avec leurs noms et
symboles, ainsi que des règles pour leur emploi,
adopté par la Conférence générale des poids et
mesures.

Remarque : Le SI est fondé sur les sept grandeurs de base de

47
48
49
Révision du Système international d'unités

Système international d'unités est révisé lors d'un


vote historique le 16 novembre 2018, à Paris, France

: Dans une décision historique, des représentants de


60 pays ont voté en faveur d'une redéfinition du
Système international d'unités (SI), modifiant à
jamais la définition mondiale du kilogramme, de
l'ampère, du kelvin et de la mole La décision, prise
lors de la Conférence générale des poids et mesures à
Versailles, en France, organisée par le Bureau
international des poids et mesures (BIPM).
50
Révision du Système international d'unités

Cela garantira la stabilité future du système SI et


offrira la possibilité d'utiliser les nouvelles
technologies, y compris les technologies
quantiques, pour mettre en œuvre les définitions.

Les modifications, sont entrées en vigueur le 20


mai 2019 et ont mis fin à l'utilisation d'objets
physiques pour définir les unités de mesure.

51
Révision du Système international d'unités

La définition du kilogramme depuis plus


de 130 ans, le prototype international du
kilogramme (PIK), un cylindre en alliage
de platine stocké au Bureau International
de Poids et de Mesures BIPM en France,
va maintenant être retiré.

52
Révision du Système international d'unités

Le kilogramme : est maintenant défini par la


constante de Planck (h)
L’ampère : est maintenant défini par la charge
électrique élémentaire (e)
Le kelvin : est maintenant défini par la constante
de Boltzmann (k)
La mole : - est maintenant définie par la constante
d'Avogadro (NA)

53
Révision du Système international d'unités

Seconde La définition proposée est la même que la définition


actuelle, la seule différence étant que les conditions dans
lesquelles sont faites les mesures sont plus rigoureuses.
Ancienne définition : La seconde est la durée de 9 192 631 770
périodes de la radiation correspondant à la transition entre les
deux niveaux hyperfins de l'état fondamental de l'atome de
césium 133 à la température du zéro absolu.
Nouvelle définition : La seconde, s, est l'unité de durée ; sa valeur
est définie en fixant la valeur du nombre de périodes de la
radiation correspondant à la transition entre les deux niveaux
hyperfins de l'état fondamental de l'atome de césium 133 à la
température du zéro absolu à exactement 9 192 631 770 quand
elle est exprimée en s−1 .
54
Révision du Système international d'unités

Mètre La définition proposée est la même que la


définition actuelle, la seule différence est que le
durcissement de la définition de la seconde se propage au
mètre.
Ancienne définition : Le mètre est la longueur du trajet
parcouru dans le vide par la lumière pendant une durée
de 1/299 792 458 de seconde.
Nouvelle définition : Le mètre, m, est l'unité de longueur
sa valeur est définie en fixant la valeur de la vitesse de la
lumière dans le vide à exactement 299 792 458 quand ell
est exprimée en m s−1 .
55
Révision du Système international d'unités

Kilogramme La définition du kilogramme change fondamentalement ;


la définition actuelle définit le kilogramme comme étant la masse d'un
kilogramme prototype, la nouvelle définition le relie à l'équivalence en
énergie d'un photon à travers la constante de Planck.
Ancienne définition : Le kilogramme est la masse du prototype
international du kilogramme. Ce dernier, composé d'un alliage de
platine et d'iridium (90%-10%), est conservé au Bureau international
des poids et mesures à Sèvres, en France.
Nouvelle définition : Le kilogramme, kg, est l'unité de masse ; sa
valeur est définie en fixant la valeur numérique de la constante de
Planck à exactement 6,626 070 15 × 10−34 quand elle est exprimée en
s−1 m2 kg, ce qui correspond à des J s. Une des conséquences est que le
kilogramme devient dépendant des définitions de la seconde et du
mètre.

56
Révision du Système international d'unités

Ampère La définition de l'ampère change fondamentalement ; la définition


actuelle, qui est difficile à obtenir avec une grande précision par l'expérience,
est remplacée par une définition plus intuitive et plus facile à obtenir en
pratique.
Ancienne définition : L'ampère est l'intensité d'un courant constant qui,
maintenu dans deux conducteurs parallèles, rectilignes, de longueur infinie,
de section circulaire négligeable et placés à une distance de un mètre l'un de
l'autre dans le vide produirait entre ces conducteurs une force égale à 2 × 10−7
newton par mètre de longueur.
Nouvelle définition : L'ampère, A, est l'unité du courant électrique ; sa valeur
est définie en fixant la valeur numérique de la charge élémentaire à
exactement 1,602 176 634 × 10−19 quand elle est exprimée en A s,
Une des conséquences est que l’ampère ne dépend plus des définitions du
mètre ou du kilogramme. De plus, en donnant à la charge élémentaire une
valeur exacte, la perméabilité du vide, la permittivité du vide et l'impédance
du vide, qui sont actuellement avec la vitesse de la lumière exactes, auront
une marge d'erreur expérimentale.
57
Révision du Système international d'unités

Kelvin La définition du kelvin change fondamentalement. Au lieu


de se baser sur les changements d'état de l’eau pour définir
l’échelle, la recommandation propose de se baser sur l'énergie
équivalente comme donnée par l'équation de Boltzmann.
Ancienne définition : Le kelvin, unité de température
thermodynamique, est la fraction 1/273,16 de la température
thermodynamique du point triple de l'eau.
Nouvelle définition : Le kelvin, K, est l'unité thermodynamique de
température ; sa valeur est définie en fixant la valeur numérique
de la constante de Boltzmann à exactement 1,380 649 × 10−23
quand elle est exprimée en s−2 m2 kg K−1, ce qui correspond à des J
K−1 . Le kelvin devient dépendant des définitions de la seconde, du
mètre et du kilogramme.
58
Révision du Système international d'unités
Mole
L'ancienne définition de la mole est liée à celle du kilogramme. La définition
proposée a annulé ce lien en faisant de la mole un nombre spécifique d'entité
de la substance en question. Ancienne définition : La mole est la quantité de
matière d'un système contenant autant d'entités élémentaires qu'il y a
d'atomes dans 0,012 kilogramme de carbone 12.
Nouvelle définition : La mole, mol, est l'unité de quantité de matière d'une
entité élémentaire spécifique, qui peut être un atome, une molécule, un ion, un
électron ou n'importe quelle autre particule ou groupe particulier de ces
particules ; sa valeur est définie en fixant la valeur numérique du nombre
d'Avogadro à exactement 6,022 140 76 × 1023 quand elle est exprimée en mol-1.

ce changement modifierait la masse de tous les atomes exceptée celle du 12C ;


le nombre d'atomes de 12C dans 12 grammes ou 0,012 kilogramme qui vaut
actuellement, par définition, NA.

59
Révision du Système international d'unités
Candela ( chandelle bougie)
La définition proposée est la même que celle utilisée
actuellement mais reformulée.
Ancienne définition : La candela est l'intensité lumineuse,
dans une direction donnée, d'une source qui émet un
rayonnement monochromatique de fréquence 540 × 1012 s−1
(hertz) et dont l'intensité énergétique dans cette direction
est 1/683 watt par stéradian (sr: angle solide). (C’est la force
du rayon lunmineux)
Nouvelle définition : La candela, cd, est l'unité d'intensité
lumineuse dans une direction donnée ; sa valeur est définie
en fixant la valeur numérique de l'intensité énergétique d'un
rayonnement monochromatique de fréquence 540 × 1012 s−1
(hertz) à exactement 683 quand elle est exprimée en s3 m−2
kg−1 cd sr, ou cd sr W−1, 60
Systèmes d’unités SI

61
Equations aux dimensions
Toute grandeur physique est le produit d’une grandeur de
même espèce prise comme unité par une valeur numérique.
Cette dernière dépend de l’unité et en conséquence, celle-ci
doit toujours être précisée.

Soient [G]1 et [G]2 deux unités de la grandeur G, nous


pouvons donc écrire : G = {G}1 . [G]1 = {G}2 . [G]2

D’où nous déduisons la relation fondamentale du


changement d’unités :

62
Equations aux dimensions
Autrement dit, la valeur numérique qui exprime la mesure d’une
grandeur est inversement proportionnelle à la valeur de l’unité
utilisée. Le rapport
est appelé facteur de conversion
Le rapport entre les deux unités (1) et (2).

Exemples 1:

La masse M d’un corps est de 1kg. Si l’on prend le kg comme


unité de masse, la mesure de la masse est donnée par la valeur
numérique 1. Si l’on prend comme unité le gramme, la mesure de
la masse est exprimée par le nombre 1000.
La masse M d’un corps = 1 kg = 1000 g ; Ainsi : {1}. kg = {1000}. g
63
Equations aux dimensions
Exemples 2:
La longueur d’une tige peut s’écrire :
Grandeur G = longueur de la tige
={36}. pouces
= {3}. pieds
= {0,91}. m
Equations aux dimensions

C’est un symbolisme permettant de représenter la relation qui


existe entre une unité dérivée et les unités fondamentales dont
elle dépend.
Ce symbolisme nécessite au préalable une définition d’un système
d’unités. Mais les lois physiques, théoriques et expérimentales
s’expriment par des relations entre diverses grandeurs
64
Equations aux dimensions
Equations aux dimensions
par conséquent, si l’on choisit conventionnellement un certain
nombre de grandeur de base B1 , ... , Bn telle que la grandeur G
serait exprimée par

Avec k est une constante non nulle indépendante de toute unité.


αi (1 <i<n) étant les exposants dimensionnels.
A partir de l’équation ci dessus nous écrivons l’égalité suivante

65
Equations aux dimensions
Equations aux dimensions

66
Exercices d’applications

Exercice n°1 :
On se propose de convertir l’unité de pression du Système
International d’unités (SI), c’est-à- dire le « Pascal » en unité de
pression du système CGS (Le système CGS : Centimètre, Gramme,
Seconde), c’est-à-dire le « baryes ».
Déterminer combien vaut 1 Pascal de baryes.

67
Exercices d’applications

Exercice n°2 :
Le psi est l’unité de mesure anglo-saxone « Pound-Force per
square inch » de la pression. On donne les équations aux unités
suivantes :
{1} . [inch] = {2,54.10 -2}. [mètre ]
{1}. [Pound -Force]= {4,448222 }. [Newton ]
Que vaut alors le psi dans le Système International ? On rappelle
que l’unité SI de pression est le Pascal et représente la force de 1
Newton sur une surface de 1 mètre².

68
Exercices d’applications

Exercice n°3 :
Le « Kilogramme-force par centimètre carré » est l’unité de
mesure de la pression du système MKS pour lequel une des
grandeurs de base est non pas la masse, mais la force.
L’unité de force, ou Kilogramme-force se définissant comme
la force exercée sur une masse d’un Kilogramme par
l’attraction de la pesanteur.
Que vaut alors 1 Kilogramme-force par centimètre carré dans
le Système International ?

(On rappelle que la valeur de l’attraction g est égale à


9,80665 m/s²). 69
Exercices d’applications

Exercice n°4 :
Quelle est la valeur numérique de la constante de Hall
RH = h / e².
Quelle est la dimension de la constante de Hall.
On donne h = 6,6260755.10-34 J.s et e = 1,602.10-19 C

(1 C = 1 A s).

70
Exercices d’applications

Exercice n°5 :
Etablir l’équation aux dimensions dans le Système International
d’unités (SI) de la constante de Boltzmann : K = R/NA.
Donner ainsi la valeur numérique de K.

On donne R = 8,314510 J.mol-1K-1 ;


NA = 6,0221367.1023 mol-1.

71
Exercices d’applications

Exercice n°6:

Un étudiant ne se souvient plus de l’expression exacte permettant


de calculer l’énergie emmagasinée dans un condensateur de
capacité C, soumis à une différence de potentiel V. Il hésite entre
les deux relations ci dessous
W= CV /2 W = CV²/2
Aidez-le à choisir celle qui est correcte

C= capacité électrique en F Farad = (Charge Q en Coulomb = A.s ) / U


tension en volt) =

1F= m−2 kg−1 s4 A2 72


W=CV²/2
C=Q/U
W=Q U²/2U
= Q.U/2
=(A S ) (P/2A)
=AS (J/2AS)
=AS(NM)/2AS
=AS(Kg M² /2S²AS
=KgM²/S²
=NM=Energie
=formule exact

73
Tolérancement dimensionnel

Principales spécifications
dimensionnelles
Les éléments tolérancés

74
Dessin de définition : Produit fini
C’est un document de référence conforme
aux normes et qui

représente, en une ou plusieurs vues, l’état de finition d’une pièce. Il


est élaboré par les différents intervenants du cycle conception-
fabrication-contrôle qui doivent maîtriser le même langage : le langage
des normes ISO de cotation.

• Les dimensions
• Les tolérances dimensionnelles
• La rugosité de la surface
• Les tolérances géométriques
75
Notions de spécification géométrique des
produits (GPS)

76
Défauts géométriques

77
78
Tolérances géométriques
Tolérance de position : localisation
Tolérance d’orientation :parallélisme
Tolérance de forme : planéité

Cote encadrée théorique spécifiant la


localisation

Tolérance dimensionnelle :cote linéaire


+ tolérancement

Désignation de la surface de référence


pour les tolérances géométriques de
position et d’orientation
79
80
Exigence d’enveloppe

Cote linéaire tolérancée avec exigence d’enveloppe


Diamètre d’un arbre Diamètre d’un alésage

l’arbre entier doit rester dans la limite l’alésage entier doit rester dans la limite de
de l’enveloppe cylindrique de Ø40,1. l’enveloppe cylindrique de Ø15,9.
Ø 39,9 < di < Ø40,1. Ø15,9 < di < Ø16,1.
r 81 9
Tolérances dimensionnelles
Les éléments tolérancés
Exemples de cotation Éléments réels Éléments tolérancés
L’ensemble des tailles
Surface cylindrique
locales

Couple de 2 surfaces L’ensemble des tailles


planes locales

82 1
Tolérances dimensionnelles

Cote linéaire tolérancée


Distance entre deux surfaces planes
Diamètre d’un cylindre
et parallèles

83
Analyse de l’état de surface: Rugosité (ISO 1302)
Rugosité : Ensemble des irrégularité d'une surface, caractère
micrographique et macrographique. Les surfaces usinées ne sont pas
parfaites, elles présentent des irrégularités dues aux procédés
d'usinage, aux outils, à la matière, etc.
Plus l'indice de rugosité est faible, plus il est difficile d’obtenir, ce qui
augmente nécessairement le coût de fabrication.

Profil de
Rugosité

84
Analyse de l’état de surface: Récapitulatif

85
Tolérances géométriques
Définitions
Une dimension : c’est un nombre exprimant la valeur numérique
d’une grandeur linéaire ou angulaire.
Une tolérance : c’est une spécification qui définit la variation
admissible de la dimension ou de la géométrie d’un élément.
Une côte : c’est une indication dimensionnelle qui représente un
ensemble borné d’une dimension admissible.
Une spécification de forme : c’est une représentation qui permet de
définir les défauts de forme admissible sur une surface.
Elément nominal : c’est un élément géométriquement parfait (un
point, ligne, surface) déduit du dessin de définition. Il constitue une
représentation idéale de la pièce définie par des côtes nominales.
Elément réel : c’est l’élément géométriquement imparfait obtenu par
les procédés de fabrication adéquat. Il est théoriquement non
contrôlable.
86
Tolérances géométriques
Principe
Une tolérance est toujours appliquée à un élément réel. La tolérance
indique la dimension de la zone à l’intérieur de laquelle
l’élément réel doit être compris.

87
Tolérances géométriques
Définitions
La définition géométrique d’une pièce
est complète si on connait :

•Les paramètres intrinsèques des


surfaces : spécification de forme et
dimensions (diamètre,
rectitude).

•Pour les éléments géométriques


associés :
•Les spécifications dimensionnelles
liant les éléments géométriques
(entraxe, hauteur)
•Les spécifications relatives
(inclinaison, position, battement)

88
Tolérances géométriques
Les éléments tolérancés
Exemples de cotation Éléments réels Éléments tolérancés
Surface plane Surface plane elle-même

Surface cylindrique Surface cylindrique elle-même

89
Tolérances géométriques
Les éléments tolérancés
Exemples de cotation Éléments réels Éléments tolérancés
Surface cylindrique La ligne médiane extraite

Couple de 2 surfaces La surface médiane


planes extraite

90 26
Tolérances géométriques
Les éléments de référence
Exemples de cotation Éléments réels Références spécifiées
Surface plane Le plan associé
à la surface
réelle

Surface cylindrique L’axe du cylindre


associé à la
surface réelle

Couple de 2 surfaces Le plan médian aux


planes deux plans associés

91
27
Tolérances géométriques
Symbolisation

92
93
Tolérances géométriques

ITForme  ITOrientation  ITPosition

94
Tolérances de forme
Spécifications intrinsèques à la surface
Rectitude
Elément tolérancé: génératrice
Caractéristique de la zone de
tolérance
La génératrice doit être comprise
entre deux ligne distant de 0,1
mm

Elément tolérancé: Axe


Caractéristique de la zone de
tolérance:
L’axe du cylindre doit appartenir
à un cylindre de diamètre 0,1
mm

95
Tolérances de forme
Spécifications intrinsèques à la surface.
Planéité
Elément tolérancé: Plan
Caractéristique de la zone de tolérance:
La surface réelle tolérancée
doit être située dans l’espace
compris entre deux plans P1
et P2 idéaux, parallèles entre
eux et distants de t = 0,08.

96
Tolérances de
Spécifications intrinsèques à la surface.

forme Cylindricité
La surface réelle tolérancée doit être
située dans espace compris entre
deux cylindres C1 et C2 idéaux,
coaxiaux, de rayons variables et
dont la différence des rayons est de t
= 0,08.

97
Tolérances d’orientation
Ne définissant pas la position des surfaces.

Parallélisme
Parallélisme d’une surface plane par rapport
à une surface plane.

Référence spécifiée A : élément idéal


associé à la surface de référence (tangent
du côté libre de matière).
La surface réelle
tolérancée doit être
située dans l’espace
compris entre deux
plans P1 et P2 idéaux,
parallèles entre eux,
distants de t = 0,1 et
parallèles à la
référence spécifiée A.

98
Tolérances d’orientation
Ne définissant pas la position des surfaces.

Parallélisme
Parallélisme d’une surface cylindrique par
rapport à une surface cylindrique

Référence spécifiée : axe du cylindre idéal


A

La ligne médiane
extraite de la surface
réelle tolérancée doit
être située dans un
cylindre idéal de
diamètre t = Ø0,1 dont
l’axe est parallèle à l’axe
du cylindre de référence
spécifié A.
99
Tolérances d’orientation
Ne définissant pas la position des surfaces.

Perpendicularité
Perpendicularité d’une surface plane par
rapport à une autre plane.

Référence spécifiée A : élément idéal A


associé à la surface de référence

La surface réelle
tolérancée doit être
située dans l’espace
compris entre deux
plans P1 et P2 idéaux,
parallèles entre eux,
distants de t = 0,1 et
perpendiculaires à la
référence spécifiée A.
100
Tolérances d’orientation
Ne définissant pas la position des surfaces.

Perpendicularité
Perpendicularité d’une surface cylindrique
par rapport à une surface plane
Référence spécifiée A : élément idéal
associé à la surface de référence (tangent
du côté libre de matière).

La ligne médiane
extraite du cylindre
réel tolérancé doit être
située dans un
cylindre idéal de
diamètre t = Ø0,1
perpendiculaire à la
référence spécifiée A.

101
Tolérances de position
Définissant les zones dans lesquelles doivent se trouver les
surfaces réelles.
Coaxialité
Référence spécifiée : axe du cylindre idéal A
associé à la surface de référence.
La ligne médiane extraite de la
surface réelle tolérancée doit être
située dans le cylindre idéal de
diamètre t = Ø 0,1 coaxial à l’axe de
la référence spécifiée A.

102
Tolérances de position
Définissant les zones dans lesquelles doivent se trouver les
surfaces réelles.
Symétrie
Symétrie d’un couple de surfaces planes %
un autre couple de surfaces planes.

Référence spécifiée A : plan médian aux


deux plans associés à chaque surface du
couple de surfaces de référence.

La surface médiane extraite


du couple de plans doit être
situé à l’intérieur de l’espace
compris entre deux plans P1
et P2 idéaux, parallèles entre
eux, distants de 0,3 et
disposés symétriquement par
rapport à la référence
spécifiée A.
103
Tolérances de position
Définissant les zones dans lesquelles doivent se trouver les
surfaces réelles.
Symétrie
Symétrie d’un couple de surfaces planes
par rapport à une surface cylindrique.

Référence spécifiée A : axe du cylindre idéal


A

La surface médiane extraite du


couple de plans doit être située
à l’intérieur de l’espace
compris entre deux plans P1
idéaux, parallèles entre

distants de 0,2 et disposés


symétriquement par rapport à
un plan passant par l’axe A du
cylindre associé à la surface de
référence.
104
Tolérances de position
Définissant les zones dans lesquelles doivent se trouver les
surfaces réelles.
Localisation
Localisation d’une surface plane par rapport
à une surface plane.

Référence spécifiée A : élément idéal


associé à la surface de référence et tangent
du côté libre de matière.
La surface réelle tolérancée
doit être située dans l’espace
compris entre deux plans P1
et P2 idéaux, parallèles entre
eux, distants de t = 0,1 et
disposés symétriquement par
rapport au support de la zone
de tolérance situé à une
distance théorique exacte de
30 mm de la référence 105
Tolérances de position
Définissant les zones dans lesquelles doivent se trouver les
surfaces réelles.
Localisation
Localisation d’une surface plane par rapport
à deux surfaces planes.
Elément tolérancé:
Caractéristique de la zone de tolérance:

Le système de référence est un dièdre


constitué par une référence primaire A une
référence secondaire B
La surface réelle tolérancée doit être
située dans espace compris entre
deux plans P1 et P2 idéaux, parallèles
entre eux, distants de t = 0,2 et
disposés symétriquement par rapport
au support de la zone de tolérance
situé selon une position théorique
exacte des références A et B grâce à
la cote linéaire théoriques de 50106et à
la cote angulaire théorique de 30°.
Tolérances de position
Définissant les zones dans lesquelles doivent se trouver les
surfaces réelles.
Localisation
Localisation d’une surface cylindrique par
rapport à deux surfaces planes

Elément tolérancé:
Caractéristique de la zone de tolérance:
Le système de référence est un dièdre
constitué par une référence primaire A et
une référence secondaire B.
La ligne médiane extraite du cylindre
réel tolérancé doit être située dans
un cylindre idéal de diamètre t = Ø0,3
dont l’axe est disposé par rapport à
la référence primaire A dans une
position théorique déterminée par la
cote encadrée 30 et par rapport à
référence secondaire B dans une
position théorique déterminée par la
cote encadrée 40. 107
Tolérances de position
Définissant les zones dans lesquelles doivent se trouver les surfaces réelles.
Localisation

108
Tolérance de Bettement

109
Incertitudes et variables aléatoires

➢ Intervalle de tolérance /lois de probabilités


Variables aléatoires
Caractéristiques statistiques des VA
Moyenne variance écart type covariance
Lois usuelles : uniforme, Normale, Triangulaire ,
Arc sinus
Echantillonnage
Estimation par intervalle de confiance

110
Incertitude et seuils limites

Un résultat avec et sans incertitude de mesure

Limite Supérieure

Limite Inférieure

111
112
Exemple : juger d ’une conformité
dans la spécification hors spécification

Résultat
expérimental
Conforme…

113
➢ Intervalle de tolérance /lois de probabilités
Variables aléatoires
Caractéristiques statistiques des VA

114

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