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Mohammed ben
Abdallah
Fès
Compte-Rendu
TP : Métrologie Industrielle
Effectué dans le cadre du Travaux pratiques de la matière « Métrologie
industrielle »
qu'auprès du grand public pour tout ce qui touche à des applications liées aux
technologies des fréquences.
Pièce
• Méthode indirect : C’est le relevé à l’aide d’un capteur de l’écart entre une
pièce à mesurer et un étalon (pièce de référence). Exemple : Mesure à l’aide
d’un comparateur :
𝐋𝐩𝐢𝐞𝐜𝐞 = 𝐋𝐄𝐭𝐚𝐥𝐨𝐧 + 𝛂
mesurée avec une très grande précision dans un laboratoire de métrologie. valeur
indiquée sur une cale étalon.
II.6 Étalonnage :
C’est l’ensemble des opérations établissant, dans des conditions spécifiées, la
relation entre les valeurs indiquées par un appareil de mesure ou un système de
mesure, ou les valeurs représentées par une mesure matérialisée et les valeurs
connues correspondantes d’une grandeur mesurée.
II.7 Vérification :
La vérification métrologique consiste à apporter la preuve par des mesures
(étalonnage) que des exigences spécifiées sont satisfaites .Le résultat d'une
vérification se traduit par une décision de conformité (suivi d'une remise en
service) ou de non-conformité (suivi d'un ajustage, d'une réparation, d’un
déclassement ou d'une réforme de l’appareil).
a. Pied à coulisse :
Un pied à coulisse est un instrument de mesure de longueur composé
essentiellement de deux parties coulissantes l'une par rapport à l'autre. Cet
instrument est très utilisé en mécanique, il permet de mesurer facilement les
cotes extérieures d'une pièce ou le diamètre d'un alésage. Il est également utilisé
pour mesurer les diamètres des arbres (mécanique), avec une ouverture pouvant
dépasser 1 m, suivant le type.
Principe de lecture :
b. Jauge de profondeur :
c. Micromètre :
Cet instrument est utilisé dans les ateliers et dans les industries métallurgiques.
De haute précision, il assure une très bonne lecture. La sécurité de mesure est
garantie.
Pour obtenir une bonne lecture anti reflets, non effaçables les surfaces de
mesure de la broche et de la touche de mesure sont exactement planes,
parallèles, rectifiées et rodées. Elles sont contrôlées à l’unité suivant le système
interférentiel.
▪ Micromètre intérieur :
C’est un élément qui évite les formations des pièces mesurées ou des touches,
on utilise un limiteur de couple qui assure une pression constante lors des
mesures.
▪ Micromètre extérieur :
III.1 Alésomètre :
L'Alésomètre est un instrument de mesure qui, par sa conception même, est
destiné à mesurer des diamètres d'alésage, les trois touches étant en contact avec
la surface de l'alésage. La forme de la tête permet des mesures dans des trous
débouchant ou dans des trous borgnes. Les touches sont placées à 120o , il faut
noter qu'il a été réalisé des Alésomètre dont deux des touches étaient à 110 ,la
troisième étant symétrique, ces instruments ne sont pas prévus dans la norme NF
E 11-099.
Pour effectuer une mesure on fait un point zéro à l'aide par exemple d'une
cale étalon. Le corps du comparateur étant fixe l'on place la pièce à mesurer
sous le comparateur qui indique alors la différence entre le point de référence et
la dimension de la pièce mesurée.
Principe de mesure avec un comparateur à cadran. Le point zéro est effectué à
l'aide d'une cale étalon.
b) Pour filetages :
Introduction :
Actuellement, plusieurs méthodes sont utilisées pour les mesures. La plus simple
consiste à disposer de trois déplacements généralement composés de deux
horizontaux et un vertical. Le palpeur vient en contact avec chaque point dans
les cotes sont à mesurer, et les résultats du palpage sont enregistrés par différents
procédés. Dans la plupart des cas un système d’enregistrement est prévu pour
chaque cote. Les dispositifs Renault et DEA (italien) répondent à ces conditions.
Chacun de ces appareils utilise des dispositifs semblables dans leurs principes
mais différents dans leurs réalisations. C’est ainsi que l’adoption des tables à
coussin d’air s’est généralisée. De même, le palpage qui présente des difficultés,
s’il s’agit de pièces complexes, comprend deux à trois touches dont chacune
❖ Présentation de la machine :
Une MMT est constituée de :
✓ Une table (partie de la machine sur laquelle la pièce à mesurer est immobilisée,
appelée parfois marbre mais qui n'est pas nécessairement géométriquement parfaite).
Dans tous les cas, l'usage recommande de ne pas utiliser cette surface comme surface
de référence au cours de la mesure.
• Les Ponts (quatre pieds (ou plus) supportent l'axe Y avec double
entrainement le long l'axe X) pour les grands volumes.
T
y
p
e
s
d
e
❖ Constitution de la MMT :
Principe général :
Constituées en général de trois axes de mesure montés en séries, un
palpeur est fixé à l’extrémité du dernier axe [BOU 99a]. Il est possible de
relever les trois déplacements du palpeur et par suite de déduire après
calcul les trois coordonnées x,y,z du point de contact entre le palpeur et la
surface à mesurer. Les machines à mesurer tridimensionnelles ou par
coordonnées appelées (MMT) sont basées sur un principe simple. A l'aide
de règles de mesure de haute précision placées sur les différents guidages
d’une machine, on relève des coordonnées d’un palpeur qu’on vient de
La pièce à mesurer est ensuite modélisée à l'aide des éléments géométriques définis par
le préparateur (points, droites, plans, cercles, cylindres, cônes et sphères). A partir du nuage de
points palpés, un traitement suivant la règle des moindres carrés permet de définir
quantitativement les éléments géométriques. Pour définir un élément géométrique sur une
MMT, le logiciel demande de palper le nombre de points minimum+1, soit par exemple 4
points à palper pour définir un plan. Si l'on s'en tenait au nombre minimum de points (3), le
calcul d'optimisation suivant la méthode des moindres carrés, ainsi que le calcul du défaut de
forme serait impossible.
La méthode des moindres carrés, c’est celle qui est utilisée par la plupart
des MMT, elle nécessite le palpage de N points +1, avec N le nombre de
points minimum pour définir l’élément géométrique parfait (2 pour une
droite), elle n’est pas en accord avec le concept GPS .
.
❖ Partie pratique :
Procédure de mesurage du défaut de planéité d’une pièce prismatique :
conclusion :
La machine à mesurer tridimensionnelle ou par coordonnées appelée
(MMT) est basée sur un principe simple. A l'aide de règles de mesure
de haute précision placées sur les différents guidages d’une machine,
on relève les coordonnées du centre du palpeur qu’on vient de
mettre en contact avec la surface réelle de la pièce à palper.