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Décroissance radioactive

Savoir et savoir-faire selon le cadre de référence 2015


- Connaître la signification du symbole AZ X et - Connaître et exploiter la loi de décroissance
donner la composition du noyau correspondant. radioactive et sa courbe correspondante.
- Reconnaître les isotopes d’un élément chimique. - Savoir que 1Bq est égal à une désintégration
- Connaître les domaines de stabilité et d’instabilité par seconde.
des noyaux sur le diagramme  N, Z . - Définir la constante de temps  et la demi-vie
t1/ 2 .
- Exploiter le diagramme  N, Z .
- Exploiter les relations entre  ,  et t1/ 2 .
- Définir un noyau radioactif.
- Utiliser l’équation aux dimensions pour
- Connaître et exploiter les deux lois de
déterminer les unités de  et  .
conservation.
- Déterminer le radioélément convenable pour
- Ecrire l’équation d’une réaction nucléaire en
dater un événement donné.
appliquant les deux lois de conservation.
- Connaître le type de radioactivité à partir de
l’équation d’une réaction nucléaire.
ANISS.MEHDIBILLAH
I- Noyaux radioactifs
1.1.La découverte de la radioactivité
Le 26 février 1896, Henri BECQUEREL tente d'exciter la fluorescence de sels
d'uranium en les exposant aux rayons du Soleil, dans l'espoir qu'ils impressionnent
ensuite des plaques photographiques. Le Soleil a du mal à percer en cette journée d'hiver.
Dépité, il enferme les sels d'uranium et les plaques photographiques dans un tiroir.
Quelques jours plus tard, en sortant les plaques du tiroir, il constate qu'elles sont voilées
comme si elles avaient été impressionnées par la lumière solaire.
Il en déduit que les sels d'uranium émettent un rayonnement invisible qui impressionne
les plaques photographiques. Cette découverte, pour laquelle Pierre CURIE
propose en 1898 le nom de radioactivité, ébranle le monde scientifique.
1.2.Comment détecter les « rayonnements >> ?
Dans les laboratoires spécialisés et dans l'industrie, on détecte les rayonnements avec
un compteur Geiger. Lorsqu'on place un tel compteur face à une source radioactive,
il émet un signal sonore chaque fois qu'il reçoit un rayonnement issu de la source.
Le détecteur émet des signaux sonores brefs, non périodiques, de manière irrégulière.
Cette émission est aléatoire, spontanée, indépendante de la température ou de la pression.
Une feuille de papier interposée entre une source de césium 137 et le détecteur ne modifie
pas la réception. En revanche, une feuille d'aluminium diminue le rythme des signaux
sonores, et ce, d'autant plus que son épaisseur est important. Une plaque de plomb
les supprime.
1. Que signifie le mot aléatoire ?
2. D'après la lecture du texte, comment pourrait-on se protéger d'une source radioactive ?
Exploitation
Un matériau radioactif émet des « rayonnements» détectables par un
compteur Geiger, par exemple. Ces rayonnements » sont capables de
traverser certains matériaux.
Ces rayonnements, capables de traverser des matériaux divers et par
conséquent les tissus humains, peuvent provoquer des lésions irréversibles,
La présence d'un corps radioactif est signalée par un logo. La radioactivité
est pourtant un phénomène naturel : nous recevons, chaque jour,
des rayonnements à faible dose, sans dommage. C'est à forte dose que
le danger est grand.
Ce sont ces rayonnements émis par les sels d'uranium, radioactifs, qui impressionnèrent
les plaques photographiques, lors de la découverte de Henri BECQUEREL.
Quels sont ces rayonnements » et comment sont-ils produits ?
Définitions :
Un noyau radioactif est un noyau instable dont la désintégration est aléatoire et au cours
de laquelle il se transforme en un autre noyau.
Une transformation qui met en jeu des noyaux est appelée réaction nucléaire.
La radioactivité correspond à une réaction nucléaire spontanée émission de rayonnement.

1 ANISS MEHDIBILLAH
II- Stabilité et instabilité des noyaux.
2.1. Le noyau de l'atome.
Activité documentaire 2
Quels sont les constituants du noyau d'un atome ?
Des chercheurs ont montré que les noyaux des atomes sont constitués de nucléons :
protons et neutrons :
- Z est le nombre de protons ou numéro atomique ;
- N est le nombre de neutrons ;
- A est le nombre de masse ou nombre de nucléons ;
En 1934 James Chadwick (fig.4) découvre le neutron, particule neutre de noyau.
• Quels sont les constituants du noyau ?
• Quelle est la valeur de la charge électrique du noyau ?
• Quelle est la représentation symbolique d'un noyau ?
Les nucléons qui constituent le noyau d'un atome sont :
- Les neutrons particules neutres de masse mn=1,675 10-27 kg :
- Les protons particules portant une charge électrique élémentaire positive e = +1,6.10-19 C.
et de masse mp=1,673.10-27 kg.
• Le nombre de neutron d'un noyau est noté N et le nombre de protons est noté Z
• Le nombre total de nucléons d'un noyau, noté A est la somme de N et de Z: A=N+Z
• Pour un atome de symbole X, alors par convention A et Z sont indiqués de la manière
suivante X.
Exemple : Le noyau d’hélium : 42𝐻𝑒
Le noyau d'un atome d'un élément chimique X comportant A nucléons et Z protons
est noté X
2.2. Le diagramme (N,Z) ou diagramme de Segré.
Activité documentaire 3
Comment prévoir la stabilité d'un noyau ?
Certains noyaux gardent indéfiniment la même composition ce sont des noyaux
stables, d'autres noyaux se transforment en émettant spontanément un
rayonnement se sont des noyaux instables ou radioactifs, Le diagramme (N, Z)
range l'ensemble des noyaux connus selon leur composition.
 Par quoi se caractérisent les noyaux légers A <50 ?
 Comment sont les noyaux au bout de la vallée de stabilité ?
 Quelles sont les particules émises par ces noyaux ?
 Comment sont les noyaux au-dessus du domaine de stabilité ?
 Quelles sont les particules émises par ces noyaux ?
 Comment sont les noyaux au-dessous du domaine de stabilité ?
 Quelles sont les particules émises par ces noyaux ?
Exploitation :
a) Pour les noyaux stables
 Les noyaux légers A<50 se répartissent au voisinage de la première bissectrice d'équation N=Z.
 Les noyaux plus lourds s'écartent de la première bissectrice.
Ces noyaux stables comportent plus de neutrons que de protons.
b) Pour les noyaux instables, on peut distinguer trois catégories suivant leur position par rapport à la vallée de
stabilité.
 Au bout de la vallée de stabilité ce sont les noyaux instables les plus lourds, ils se désintègrent et rejoignent
le domaine de stabilité en émettant des particules appelées a identifiées à des noyaux d'hélium. On dit qu'ils
sont radioactifs 𝜶.

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 Au-dessus du domaine de stabilité : les noyaux instables sont dits radioactifs 𝜷− Ils émettent des particules
identifiées à des électrons.
 Au-dessous du domaine de stabilité : les noyaux instables sont dits radioactifs𝜷+ . Ils émettent des particules
identifiées à des positons.
2.3 Les isotopes
Activité documentaire 4
Comment appelle-t-on les noyaux différents qui correspondent isotopique à un même élément chimique.
Les tableaux ci-contre donnent pour l'hydrogène (fig. 6) et l'uranium (fig.7) la composition des noyaux et le
pourcentage des isotopes dans la nature.
• Par quoi diffèrent les trois noyaux d'hydrogène ? Par quoi différent les deux noyaux d'uranium ?
Exploitation :
• Des noyaux isotopes ne diffèrent que par leur nombre de neutrons. Le pourcentage en masse des isotopes d'un
élément dans la nature est, à quelques exceptions près, constant au cours du temps.
Définition :
Des noyaux sont appelés isotopes s'ils ont le même nombre charge Z mais des nombres de nucléons A
différents.
2.4. Les Nucléides.
Le terme nucléide désigne l'ensemble des atomes ayant des noyaux identiques.
Un nucléide est entièrement défini par son nombre de charge son nombre de masse A. Il est symbolisé par : 𝑨𝒁𝑿
• X désigne le symbole de l'élément chimique.
Exemple : Considérons le nucléide 𝟐𝟑𝟓 𝟗𝟐𝑼 . Le noyau est constitué de 235 nucléons dont 92 protons et 143
neutrons
2.5. Noyaux radioactifs.
Les deux isotopes 𝟏𝟐𝟔𝑪 et 𝟏𝟒𝟔𝑪 du même élément, carbone n'ont pas exactement les mêmes propriétés :
le premier est stable, alors que le second a tendance à se désintégrer spontanément pour se transformer en un
autre noyau.
Un noyau radioactif est capable de se désintégrer spontanément en un autre noyau en émettant une particule.
III- Nature de la radioactivité
3.1. Les lois de conservation.
Au début de XXème siècle, les travaux du chimiste anglais Frederick Soddy (1877-1956) conduisent à la
formulation de règles décrivant les réactions nucléaires.
Lois de SODDY :
Lors d'une réaction nucléaire, il y a conservation du nombre de nucléons A et du nombre de charge Z.
Lors d'une désintégration radioactive 𝜶, 𝜷− ou 𝜷+ , un noyau X (noyau père) donne un noyau Y (noyau fils)
𝑨 𝑨𝟏 𝑨𝟐
avec émission d'une particule chargée P : 𝒁𝑿 → 𝒁𝟏 𝒀 + 𝒁𝟐 𝑷
Les lois de conservation s’écrivent : A=A1+A2 et Z=Z₁ + Z₂
3.2. Radioactivité 𝜶
Elle est caractéristique des éléments lourds : A> 200.
A-Définition :
Des noyaux sont dits radioactif a s'ils émettent des noyaux d'hélium He.
Ce sont des particules positives appelées aussi particules a.
B - équation de la réaction nucléaire
D'après les lois de conservation, le noyau fils a un nombre de masse qui diminue de 4 unités et un nombre de
charge qui diminue de 2 unités. Le noyau fils appartient à l'élément qui se trouve deux cases avant dans la
classification périodique. On écrit l'équation de la désintégration a :
𝑨 𝑨−𝟒 𝟒
𝒁𝑿 → 𝒁−𝟐𝒀 + 𝟐𝑯𝒆

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Exemple : le radon est émetteur 𝜶 : 𝟐𝟐𝟐 𝟐𝟏𝟖 𝟒
𝟖𝟔𝑹𝒏 → 𝟖𝟒𝑷𝒐 + 𝟐𝑯𝒆 On obtient l'élément qui correspond à
Z=84 le polonium.
- Remarque : le polonium est lui-même radioactif et se décom pose, le processus se reproduit dans le cas
présent jusqu'à obtenir un noyau stable : le plomb 206. On dit que l'ensemble de ces noyaux appartiennent à
une famille radioactive, set celle de l'uranium.
C- Caractéristiques du rayonnement 𝜶
Les particules 𝜶 sont arrêtées par quelques centimètres d'air ou une feuille de papier. Le rayonnement 𝜶 est peu
pénétrant mais il est très ionisant, il est de ce fait particulièrement dangereux si des poussières radioactives 𝜶
sont inhalées, ingérées ou si elles sont en contact direct avec la peau
3.3. La radioactivité
La radioactivité 𝜷− correspond à l'émission d'un éléctron −𝟏𝟎𝒆 appelé particule 𝜷− .
Elle est caractéristique des éléments ayant trop de neutrons
Des noyaux sont dits radioactifs 𝜷− s'ils émettent des électrons −𝟏𝟎𝒆.
Les particules 𝜷− sont assez pénétrantes, elles sont arrêtées par une feuille d'aluminium de quelques millimetres
d'epaisseur
- Remarque :
L'électron ne provient pas du cortège électronique. Il est expulsé du noyau lors de la réaction nucléaire La
réaction se fait à nombre de nucléons constant A= Cte. Si le nombre de protons augmente d'une unité, le
nombre de neutrons diminue d'une unité. Ce qui peut s'écrire en appliquant les lois de conservation
𝟏 𝟏 𝟎
𝟎𝒏 → 𝟏𝒑 + −𝟏𝒆
Un électron est produit lors de la mutation d'un neutron du noyau en un proton.
3.4. La radioactivité 𝜷+ .
La radioactivité 𝜷+ correspond à l'émission des positrons +𝟏𝟎𝒆 Ce sont des particules chargées positivement,
elles n'existent que pour les noyaux artificials, c'est à dire préparés par l'homme.
La radioactivité 𝜷+ correspond à l'émission d'un positron +𝟏𝟎𝒆 appelé particule 𝜷+
Remarque :
Les particules 𝜷+ ont des durées de vie très courtes dans la matière. Car lorsqu'elles rencontrent un
électron, les deux particules s'annihi lent et donnent un rayonnement 𝜸.
𝟎 𝟎
+𝟏𝒆 + −𝟏𝒆 → 𝜸
Cette propriété est utilisée en médecine dans les examens de tomographie à émission de positron. Une
gamma caméra placée près du patient détecte le rayonnement émis par la réaction
positron-électron
3.5. Désexcitation 𝜸.
Un rayonnement non chargé, de même nature que la lumière accompagne
chacun des trois types de radioactivité. On l'appelle rayonnement 𝜸.
Le noyau fils est généralement obtenu dans un état excité noté Y*.
C'est la désexcitation du noyau fils Y qui produit le rayonnement 𝜸

𝑌∗ → 𝑌 + 𝛾
3.6. Famille radioactive.
À la suite d'une désintégration, un noyau père s'est transformé en un autre noyau, le noyau fils Ce dernier
peut être stable ou radioactif Dans ce deuxième cas, il va se désintégrer à son tour en un nouveau noyau et
ce, jusqu'à ce que l'on obtienne un noyau stable. L'ensemble de ces noyaux est appelé la famille radioactive
du noyau de départ.

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- Exemple :
Le radon 213 possède la famille radioactive de la figure ci-contre. Son noyau fils, le polonium 209, est
émetteur 𝜶 dans 99,52 % des cas et émetteur 𝜷+ dans 0,48 % des cas, ce qui explique les deux
désintégrations pour ce noyau.
Le thallium 205 étant stable, il est le dernier noyau de la famille du radon 213.

IV- Loi de décroissance radioactive.


1. Nombre de désintégrations pendant une durée Δt
Soit un échantillon de noyaux radioactifs. On note :
• N0 le nombre de noyaux présents à une date choisie comme date initiale (t=0) ;
• N le nombre de noyaux présents (non désintégrés) à la date t ;
• N + dN le nombre de noyaux présents à la date t + dt (avec dN <0 car N diminue).
• Le nombre de noyaux qui se désintègrent entre les dates t et t + dt est donc :
Ni –Nf =N-(N+dN)= -dN
Ce nombre est proportionnel :
• au nombre N de noyaux présents (pendant une même durée, le nombre de désintégrations est double
dans un échantillon deux fois plus important),
• à la durée dt (pour un même échantillon, le nombre de désintégrations est double pendant une durée
double, à condition que dt soit petit par rapport à t).
On écrit alors :
Le nombre de désintégrations -dN pendant la durée dt est proportionnel à la
-dN=𝜆. 𝑁. 𝑑𝑡
durée dt et au nombre de noyaux présents N
𝝀 est la constante radioactive, elle dépend de la nature du noyau radioactif.
−𝑑𝑁
Puisque 𝑁 = 𝜆. 𝑁. 𝑑𝑡, le produit 𝜆dt est sans dimension. Si la durée dt est exprimée en secondes, la
constante radioactive est alors en s-1.
Mais on peut aussi exprimer 𝝀 en min-1, jour-1 ou an-1.
Remarque :
On peut caractériser un noyau radioactif soit par sa constante radioactive𝝀, homogène à T-¹ (temps à la
1
puissance − 1), soit par son inverse 𝜏 = 𝜆 appelé constante de temps, homogène à un temps.
2. Décroissance exponentielle.
D'après expression –dN=𝝀.N.dt, le nombre moyen N de noyaux radioactifs à un instant est donc donné par
𝒅𝑵
l'expression : 𝑵 = − 𝒅𝒕
Le nombre moyen N de noyaux radioactifs présents à l'instant t est proportionnel à sa propre variation
moyenne pendant la durée dt.
La fonction mathématique qui a cette propriété est la fonction exponentielle : ce qui est en accord avec la
modélisation de la courbe obtenue lors de l'étude de la décroissance du radon, (Ra).

LOI DE DÉCROISSANCE RADIOACTIVE :


La désintégration des noyaux radioactifs au niveau microscopique est aléatoire mais au niveau
macroscopique le nombre moyen N de noyaux non désintégrés dans l'échantillon suit une loi déterminée :
la décroissance radioactive est exponentielle N(t)= N0 e-λt, N0 est le nombre de noyaux à t=0.
D'après les propriétés de la fonction exponentielle, la durée de désintégration totale d'un échantillon
radioactif est infinie quelle que soit la nature de l'échantillon. Les décroissances peuvent être plus ou moins

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rapides suivant la nature des noyaux radioactifs. On peut les comparer en utilisant la notion de temps
caractéristique pour passer d'une population N à une
𝑵
population 𝟐 .
3. constante de temps τ
L'expression du nombre de noyaux radioactifs au cours du temps peut Constante de temps
𝒕
𝟏
s'écrire encore : 𝑵(𝒕) = 𝑵𝟎 . 𝒆−𝝉 avec 𝝉 = 𝝀.
𝒕
Le quotient 𝝉 qui figure dans l'exponentielle précédente doit être sans dimension, donc τ a la dimension
d'une durée.
𝟏
𝝉 = 𝝀 est appelé constante de temps de l'échantillon.
𝝉 est homogène à une durée et s'exprime en seconde(s).
A l'instant de date t= 𝝉 le nombre de noyaux non désintégrés est égal à :
𝝉
𝑵(𝝉) = 𝑵𝟎 . 𝒆−𝝉 = 𝑵𝟎 . 𝒆−𝟏 = 0,37N0,
Ce qui représente une diminution de 63% par rapport au nombre initial de noyaux No
4. Demi-vie radioactive.
• A la date t, le nombre moyen de noyaux radioactifs est N(t).
𝑵(𝒕)
• À la date 𝒕 + 𝒕𝟏⁄𝟐 , ce nombre est, par définition, divisé par 2: 𝑵(𝒕 + 𝒕𝟏⁄𝟐 ) = 𝟐 ;
Or d'après la loi de décroissance, on peut écrire
• À la date 𝒕 : N(t)= N0 e-λt

• à la date 𝒕 + 𝒕𝟏⁄𝟐 : N (𝒕 + 𝒕𝟏⁄𝟐 )= 𝑵𝟎 𝒆−𝝀(𝒕+𝒕𝟏⁄𝟐 )


En remplaçant les nombres moyens de noyaux aux instants considérés par leurs expressions exponentielles,
on obtient :
𝑵𝟎 𝒆−𝝀.𝒕
𝑵𝟎 𝒆−𝝀(𝒕+𝒕𝟏⁄𝟐 ) =
𝟐
−𝝀𝒕𝟏⁄𝟐 𝟏 𝒍𝒏𝟐
En simplifiant, on obtient 𝒆 =𝟐 d'où 𝒕𝟏⁄𝟐 = 𝝀
La demi-vie ne dépend que de 𝝀
Définition:
La demi-vie 𝒕𝟏⁄𝟐 d'un échantillon de noyaux radioactifs est égale à la durée nécessaire pour que
statistiquement la moitié des noyaux de l'échantillon présents à la date t soient désinté grés à la date 𝒕 +
𝑵(𝒕)
𝒕𝟏⁄𝟐 : 𝑵(𝒕 + 𝒕𝟏⁄𝟐 ) = 𝟐
Expression:
La demi-vie radioactive 𝒕𝟏⁄𝟐 est une caractéristique de chaque type de noyau radioactif. Elle ne dépend que
𝑙𝑛2
de la constante radioactive : 𝑡1⁄2 = 𝜆
5. Activité d'une source radioactive
Définition:
L'activité a d'une source radioactive est égale au nombre moyen de désintégrations par seconde dans
𝒅𝑵
l'échantillon : 𝒂 = − 𝒅𝒕 Elle s'exprime en becquerel dont le symbole est Bq.
1Bq correspond à une désintégration par seconde.
L'activité a et le nombre N de noyaux sont proportionnels à chaque instant.
Comme N(t)= N0 e-λt, par la dérivation de la fonction N(t),
𝒅𝑵
on obtient 𝒂 = − = 𝝀. 𝑵(𝒕) ; 𝒂 = 𝝀. 𝑵𝟎 . 𝒆−𝝀.𝒕
𝒅𝒕
on peut écrire en posant 𝒂𝟎 = 𝝀. 𝑵𝟎 : 𝒂 = 𝒂𝟎 . 𝒆−𝝀.𝒕 L'activité décroît de moitié à chaque demi-vie 𝒕𝟏⁄𝟐 .

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6. Datation aux éléments radioactifs
La méthode de datation au carbone 14, mise au point il y a une cinquantaine d'années, a complétement
bouleversé l'archéologie. Grâce à elle, on a pu dater plus précisément les sites et les dessins rupestres
préhistoires des peuples primitifs européens, par exemple.
Cette méthode est utilisée essentiellement pour dater les objets de moins de 40 000 ans, date
au-delà de laquelle la détection du carbone 14 devient difficile.
𝑵( 𝟏𝟒𝑪)
Son principe repose sur l'hypothèse selon laquelle le rapport 𝑵(𝟏𝟐𝑪) dans l'atmosphére est, en première
approximation, reste constant au cours du temps.
En effet, la quantité de 𝟏𝟒𝑪 produite (par différentes familles radioactives) est égale à la quantité de 𝟏𝟒𝑪
désintégrée pendant des durées identiques.
Les organismes fixant le carbone de l'atmosphère lors de leur métabolisme contiennent donc les deux
isotopes dans les proportions de celles de l'atmosphère.
𝑵( 𝟏𝟒𝑪)
Si l'organisme meurt, son métabolisme cesse et le rapport diminue à cause de la décroissance
𝑵( 𝟏𝟐𝑪)
radioactive du 𝟏𝟒𝑪.
Une mesure précise de l'activité de l'échantillon permet donc, par comparaison avec un échantillon de
référence, de remonter à l'âge de l'organisme.
Notons a0 l`activité initiale d'un échantillon, activité dû au carbone 14. À l'instant de date t après la «mort»
de l'échantillon, son activité vaut : 𝒂 = 𝒂𝟎 . 𝒆−𝝀.𝒕 ce qui permet d'écrire :
𝒂(𝒕) 𝒕
𝐥𝐧 = 𝝀𝒕 = − 𝒍𝒏𝟐
𝒂𝟎 𝒕𝟏⁄𝟐
𝒕 ⁄
𝟏 𝟐 𝒂(𝒕)
soit 𝑡 = − 𝒍𝒏𝟐 𝒍𝒏 Pour le carbone 14, t1/2 = 5,70.10³ ans
𝒂𝟎
𝒂(𝒕)
t(ans) = 8,22 × 10³ × 𝒍𝒏 𝒂𝟎

7 ANISS MEHDIBILLAH
Physique-Chimie
Série 1 d’exercices
Décroissance radioactive
EXERCICE 1
Compléter et déterminer type de désintégration pour les transformations suivantes :
𝟐𝟏𝟒 ……. 𝟎 𝟐𝟑𝟒 𝟐𝟑𝟎 𝟐𝟏𝟎 ……. 𝟎 𝟐𝟑𝟒 𝟐𝟑𝟒
𝟖𝟐𝐏𝐛 → …….𝐁𝐢 + −𝟏𝐞 𝟗𝟐𝐔 → 𝟗𝟎𝐓𝐡 +⋯ …….𝑩𝒊 → 𝟖𝟒𝐏𝐨 + −𝟏𝐞 𝟗𝟏𝐏𝐚 → 𝟗𝟐𝐔 +⋯
𝟐𝟏𝟒 𝟐𝟏𝟒 𝟐𝟑𝟎 ….. 𝟐𝟏𝟎
𝟖𝟑𝐁𝐢 → 𝟖𝟒𝐏𝐨 +⋯ 𝟗𝟎𝐓𝐡 → 𝟐𝟐𝟔
……𝐑𝐚 + 𝟐𝐇𝐞 𝟖𝟒𝐏𝐨 → ……
……𝐏𝐛 + 𝟒𝟐𝐇𝐞 ……
……𝐏𝐨 → 𝟐𝟏𝟒
𝟖𝟐𝐏𝐛 + 𝟒𝟐𝐇𝐞
𝟐𝟏𝟎
…….
…….𝐏𝐨 → 𝟖𝟐𝐏𝐛 + 𝟒𝟐𝐇𝐞 ……
𝟖𝟖𝐑𝐚 → 𝟐𝟐𝟔
……..𝐑𝐧 + 𝟒𝟐𝐇𝐞 ……..
…….𝐔 → 𝟐𝟑𝟒
𝟗𝟎𝐓𝐡 + 𝟒𝟐𝐇𝐞
……. 𝟐𝟐𝟐 𝟐𝟏𝟖 𝟐𝟑𝟒 𝟐𝟑𝟒
𝟖𝟐𝐏𝐛 𝟖𝟔𝐑𝐧 → 𝟖𝟒𝐏𝐨 +⋯ 𝟗𝟎𝐓𝐡 → 𝟗𝟏𝐏𝐚 +⋯
𝟐𝟏𝟎 𝟎
→ …….. 𝐁𝐢 + −𝟏𝐞

Exercice 2 :
1. Le phosphore 32 est radioactif β-.
a. Quelle est la composition du noyau de l’atome de phosphore 32 15𝑃 .
b. Au cours de sa désintégration, il se transforme en soufre 𝐴𝑍𝑆. Déterminer les valeurs de A et Z.
2. le nucléide 22
11𝑁𝑎 est radioactif β . Ecrire la réaction nucléaire correspondante.
+

On donne quelques symboles d’éléments chimiques accompagnés du numéro atomique z


correspondant : 10Ne; 9F ; 7N ; 8O ; 12Mg ;
3. Dans la famille du thorium 232 90𝑇ℎ, on dénombre 6 désintégrations α et 4 désintégrations β .
-

Quel est le dernier élément de cette série de désintégration ?


On donne quelques symboles d’élément chimiques accompagnés du numéro atomique correspondant :
80Hg ; 82Pb ; 78Pt ; 84Po ; 83Bi.
Exercice 3 :
La figure ci-contre représente les premiers nucléides
de la famlle radioactives de l’uranium 238.
1. Donner le symbole du noyau X.
2. Ecrire les équations des désinteration (1),(2),(3).
3. LA désintegration (1) est accompagnée d’émission
du rayonnement γ.
3.1 Quelle est la nature du ryonnement γ ?
3.2 Quelle est la cause de l’émission du rayonnement γ ?
3.3. Ecrire l’équation de la désexcitation du noyau émetteur du rayonnement γ.
Exercice 4 :
Le phosphore naturel contient l'isotope "P stable. En revanche, son isotope,
obtenu artificiellement, est radioactif et est utilisé comme marqueur en
biologie.
Le résultat de sa désintégration est un noyau de soufre accompagné de
l’émission d’un électron, sa demi-vie est de 14,26 jours.
1. À l'aide de l'extrait ci-contre, donner le symbole ainsi que la composition
du noyau de phosphore 32P.
2. Écrire l'équation de la désintégration en citant les lois utilisées.
De quel type de radioactivité s'agit-il ?
3. Le phosphore 30P est lui aussi radioactif.
a. Peut-on prévoir le type de radioactivité du 30P ?
b. En utilisant l'extrait du diagramme (N, Z) fourni, représenter dans un diagramme (N, Z) les
désintégrations subies par ces deux isotopes radioactifs.

8 ANISS MEHDIBILLAH
Physique-Chimie
Série 2 d’exercices
Décroissance radioactive
Exercice 1
1- question de cours.
a. Donner l'expression de la loi de décroissance radioactive d'un nucléide en précisant la signification de
tous les termes.
b. En déduire l’expression de la demi–vie t1/2.
2. On considère un échantillon contenant initialement N0 noyaux de polonium Po. La constante de
décroissance radioactive λ, du polonium 210 est 5,8.10-8 s-1.
a. Calculer la valeur de t1/2, la demi–vie, en seconde et en jour.
b. Combien reste-t-il de noyaux radioactifs aux instants t1/2, 2 t1/2 ; 3 t1/2 ? Donner l'allure de la courbe de
décroissance.
Exercice 2
On considère un échantillon radioactif dont la demi–vie t1/2 est égale à 10 s. L'échantillon émet 2.107
particules α par seconde.
1. Calculer la constante de désintégration radioactive λ du nucléide présent dans l'échantillon.
2. Calculer l'activité de l'échantillon en becquerel.
3. a) Quel est le nombre de noyaux radioactifs présents dans l'échantillon à l'instant de la mesure ?
b) Combien restera-t-il de noyaux radioactifs dans l'échantillon après 30 secondes ?
Exercice 3
1. Soit N0 le nombre de noyaux d’un échantillon radioactif à l’instant t=0, et N le nombre de noyaux
restants à l’instant t et ND le nombre de noyaux désintégrés à l’instant t. Montrer que 𝑁𝐷 = 𝑁0 (1 − 𝑒 −𝜆𝑡 )
2-.Défini t1/2 (temps de demi-vie)
ln(2)
3. Montrer que 𝑡1/2 = 𝜆 ou λ constante de radioactivité.
4.Montrer que :
𝑁0
- 𝑁 (2𝑡1 ) =
2 4
𝑁0
- 𝑁 (3𝑡1 ) =
2 8
5.Soit a(t) l’activité d’un échantillon radioactif à l’instant t et a0 l’activité à l’instant t=0.
a- Montrer que : 𝑎(𝑡) = 𝑎0 𝑒 −𝜆𝑡
𝑡1
2 0 𝑎
b- Déduire que : t=𝑡 = 𝑙𝑛(2) 𝑙𝑛(𝑎(𝑡) )
Exercice 4
Le radon 𝟐𝟐𝟐 𝟐𝟑𝟖
𝟖𝟔𝑹𝒏 est l’un des gaz rares radioactifs naturels, il est issu de la désintégration de l’uranium 𝟗𝟐𝑼
qui se trouve dans les roches et le sol. L’inhalation du radon 222 représente la deuxième cause du cancer
des poumons dans plusieurs pays du monde après la cigarette. Pour limiter les dangers du radon
l’organisation mondiale de la santé (OMS) préconisé le niveau 100 Bq/m3 comme niveau de référence et
de ne pas dépasser 300 Bq/m3 comme niveau maximal .Site de l’OMS
Données :
Demi-vie du radon 222 : t = 3,9 jours ; 1jour = 86400 s ;
1/2

La constante d’Avogadro N = 6,02.1023 mol ; masse molaire du radon : M(Rn) = 222 g.mol
A
-1 -1

1- Désintégration du nucléide uranium 𝟐𝟑𝟖𝟗𝟐𝑼


La désintégration du nucléide uranium 𝟐𝟑𝟖 𝟐𝟐𝟐
𝟗𝟐𝑼 conduit au nucléide 𝟖𝟔𝑹𝒏 et des particules α et β .
-

1-1- Donner la composition du noyau 𝟐𝟐𝟐


𝟖𝟔𝑹𝒏.
1-2- Calculer le nombre de désintégrations α et le nombre de désintégrations β produites pendant cette transformation.
-

2- Vérification de la qualité de l’air dans un habitat


A un instant t pris comme origine des dates, la mesure de l’activité du radon 222 dans un mètre cube d’air pris dans un
0

habitat a donné la valeur a = 5.10 Bq.


0
3

9 ANISS MEHDIBILLAH
2-1- Déterminer à l’instant t la masse de radon contenu dans chaque mètre cube d’air de cet habitat.
0

2-2- Déterminer le nombre de jours nécessaires pour que l’activité du radon devienne égale à la valeur maximale
préconisée par l’organisation mondiale de la santé.
Exercice 5 Désintégration du plutonium 238 NOR PC 2021
Le stimulateur cardiaque (pacemaker) est un dispositif qui, une fois implanté dans l'organisme, fournit
des impulsions électriques destinées à stimuler les muscles cardiaques. Ces impulsions permettent
d'accélérer la pulsation du cœur lorsqu'il est trop lent. Certains stimulateurs cardiaques fonctionnent à
partir de l'énergie libérée lors de la désintégration alpha des noyaux du plutonium 238.
Cet exercice se propose d'étudier un stimulateur cardiaque au plutonium 238.
Noyau Protactinium 238 Uranium 234 Uranium 238 Neptunium 238 Plutonium 238
238 234 238 238 238
symbole 91𝑃𝑎 92𝑈 92𝑈 93𝑁𝑝 94𝑃𝑢
1. Ecrire l'équation de désintégration alpha du plutonium 238 en identifiant le noyau fils.
2. La courbe de la figure ci-contre représente l'évolution de l'activité
a(t) d'un échantillon de plutonium 238, présent dans un stimulateur
cardiaque. On choisit l'instant d'implantation de ce stimulateur dans
l'organisme d'un patient comme origine des dates t = 0.
2.1. Déterminer graphiquement la demi-vie t1/2 du plutonium 238.
2.2. En déduire que la valeur de la constante radioactive λ.
Est : λ= 7,88.10-3 ans-1.
2.3. Trouver le nombre No de noyaux de plutonium 238,
présents à t=0, dans ce stimulateur
stimulateur cardiaque. (on prend : 1 an=365 jours).
3. On considère que ce stimulateur fonctionne de façon efficace lorsque le nombre de noyaux de
plutonium 238 qui se désintègrent ne dépasse pas 30% du nombre de noyaux présents dans l'échantillon à
t=0. Déterminer, en ans, la durée maximale tmax du fonctionnement efficace du stimulateur cardiaque.
Exercice 6
On mesure en laboratoire l'activité de l’uranium 238 92𝑈. On trouve qu'un échantillon de cet isotope de masse
1 mg émet 740 particules α par minute.
Calculer la constante de désintégration radioactive λ de l'uranium 238 92𝑈 et sa demi–vie t1/2.
On donne la masse molaire de l’uranium 238= 238g.mol . Le nombre d’Avogadro NA=6,02.1023
-1

Exercice 7
Un noyau radioactif d'astate 211 85𝐴𝑡 se désintègre en émettant une particule α. On dispose d'un échantillon de
cet isotope de masse m = 10-6 g.
Calculer la demi–vie t1/2 de l'astate 211𝐴𝑡 sachant que 2,7.1015 particules α sont émises par l'échantillon
85
pendant la première heure de désintégration.
On donne la masse molaire de 211 211
85𝐴𝑡 m( 85𝐴𝑡 )=210g.mol .
-1

Exercice 8
Des fragments d'os prélevés sur un site préhistorique ont une activité égale à 113,7 désintégrations par heure
et par gramme. Sur un fragment d'os d'un homme récemment décédé, l'activité est égale à 911,7
désintégrations par heure et par gramme.
1. Rappeler le principe de la datation au carbone 14.
2. Déterminer l'âge de l'ossement préhistorique.
On donne le temps de demi-vie du carbone 14 : t1/2=5730 ans.

10 ANISS MEHDIBILLAH
Exercice 9
L’astate 211, radioactif α, est utilisé en médecine nucléaire pour diagnostiquer et suivre l’évolution de
quelques tumeurs cancéreuses.
La désintégration du noyau d’astate 𝟐𝟏𝟏 𝟖𝟓𝑨𝒕 produit l’isotope de l’élément bismuth 𝒚𝑩𝒊 .
𝒙
Ln(N)
La figure ci-contre représente les variations de Ln(N) en fonction du temps t,
37,94
avec N le nombre de noyaux d’astate 211 restant à l’instant t.
1- le noyau de bismuth issu de la désintégration du noyau 𝟐𝟏𝟏 𝟖𝟓𝑨𝒕 est : 37,65
𝟐𝟎𝟔 𝟐𝟎𝟕 𝟐𝟎𝟕 𝟐𝟎𝟖
𝟖𝟑𝑩𝒊 𝟖𝟐𝑩𝒊 𝟖𝟑𝑩𝒊 𝟖𝟒𝑩𝒊
2- La demi-vie t1/2 de l’astate 211 est :
t1/2 ≈ 4,19 h t1/2 ≈ 5,50 h t1/2 ≈ 7,17 h t1/2 ≈ 27,30 h
Le noyau de polonium 𝟖𝟒𝑷𝒐 se désintègre en noyau de plomb 𝟐𝟎𝟔
𝟐𝟏𝟎
𝟖𝟐𝑷𝒐. t(h)
1- Pendant cette transformation nucléaire, il y a émission d’une particule qui est : 0 3
particule α un neutron un électron un positron
2- Soit un échantillon de polonium 210, de demi-vie t1/2, d’activité
𝒂(𝒕 )
initiale a0 et a(t) à l’instant t.A l’instant t1 ≈ 3.t1/2, la valeur du rapport 𝒂 𝟏 est :
𝟎
1/3 1/6 1/8 1/9
Exercice 10
Le thorium 𝟐𝟑𝟎𝟗𝟎𝑻𝒉 est utilisé pour dater les coraux et les sédiments marins, car sa concentration à la surface
des sédiments qui sont en contact avec l’eau de mer reste constante, et elle diminue selon la profondeur
dans le sédiment.
1- - L’uranium 𝟐𝟑𝟖 𝟐𝟑𝟎
𝟗𝟐𝑼 dissout dans l’eau de mer, donne des atomes de thorium 𝟗𝟎𝑻𝒉 avec émission de x
particules 𝛼 et y particules 𝛽 - .
1.1- Ecrire l’équation de cette transformation nucléaire en précisant la valeur de x et celle de y.
On désigne par :
la constante radioactive du thorium 230Th ;
' la constante radioactive de l’uranium 238U ;
N(230Th ) le nombre de noyaux de thorium 230 à l’instant t ;
 N(238U) le nombre de noyaux de l’uranium 238 au même instant t .
𝑵( 𝟐𝟑𝟎𝑻𝒉)
Monter que le rapport reste constant quand le thorium 230 et l’uranium 238 ont même activité.
𝑵( 𝟐𝟑𝟖𝑼)

2- Le noyau du thorium 230 se désintègre en donnant un noyau de radium 226 226 88𝑅𝑎 .
Ecrire l’équation de cette réaction nucléaire en précisant la nature du rayonnement émis.
3- On appelle N(t) le nombre de noyaux de thorium 230 qui se trouve dans
un échantillon de corail à l’instant t et N0 le nombre de ces noyaux à t = 0.
𝑵( 𝟐𝟑𝟎𝑻𝒉)
Le graphe ci-contre représente l’évolution du rapport 𝑵( 𝟐𝟑𝟖𝑼)
en fonction du temps.
A l’aide de ce graphe, vérifier que la demi-vie du thorium 230
est : t1/2 = 7,5.104 ans.
4- Ce graphe est utilisé pour dater un sédiment marin.
Un échantillon de sédiment de forme cylindrique de hauteur h est prélevé
au fond de l’océan.
L’analyse d’un fragment (1) pris à la base supérieure de cette échantillon,
qui est en contact avec l’eau de mer , montre qu’il contient ms = 20 μg de thorium 230.
Un fragment (2), de même masse, pris à la base inférieure de l’échantillon contient une masse mp = 1,2μg
de thorium 230.
On prend pour origine des dates (t = 0) l’instant où la masse du thorium est m0 = ms.
1.2- Déterminer, en années, l’âge de la base inférieure de l’échantillon.

11 ANISS MEHDIBILLAH
Noyau, masse et énergie
Savoir et savoir-faire selon le cadre de référence 2015
- Définir et calculer le défaut de masse et l’énergie - Reconnaître le type de réaction nucléaire à
de liaison. partir de l’équation de la réaction.
- Définir et calculer l’énergie de liaison par nucléon - Faire le bilan énergétique E d’une réaction
et l’exploiter. nucléaire en utilisant : les énergies de
- Utiliser les différentes unités de masse et masse ; les énergies de liaisons ; le
d’énergie et les relations entre ces unités. diagramme d’énergie.
- Exploiter la courbe d’Aston pour identifier les - Calculer l’énergie libérée (produite) par une
noyaux les plus stables. réaction nucléaire : Elibérée  E .
- Connaître la relation d’équivalence masse-énergie
- Reconnaître quelques applications de la
et calculer l’énergie de masse.
radioactivité.
- Ecrire les équations des réactions nucléaires en
- Connaître quelques dangers de la
appliquant les deux lois de conservation.
radioactivité.

Le soleil est une sphère pleine de gaz, son rayon est Dans les centrales nucléaires, l’énergie
70.000km. L’énergie rayonnée est le résultat de produite, utilisée pour faire bouillir de l’eau
réactions nucléaires qui se produisent à destinée à faire tourner les turbines pour
l’intérieur. produire de l’énergie électrique à partir de
l’énergie nucléaire.

Comment peut-on calculer l’énergie libérée lors d’une transformation nucléaire ?

12 ANISS MEHDIBILLAH
I. Relation entre masse et énergie.
1. Energie de masse.
En 1905, EINSTEIN a montré que la masse est une forme d’énergie.
Toute particule de masse m, au repos, ……………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
2. Unité de masse et d'énergie
2-1. Unités usuelles de l’énergie en physique nucléaires.
Dans le système international, la masse s'exprime ………………….. et l'énergie ……………………..
En physique nucléaire, on utilise plutôt l'unité de …………………………………….. pour la masse et
…………………………………………….. pour l'énergie.
 Une unité de masse atomique est égale à un douzième de la masse d'un atome de carbone 12
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
 Un électronvolt est égal à l'énergie acquise par un électron accéléré par une tension de un volt .
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
3. Défaut de masse d’un noyau.
- La masse d’un noyau au repos est toujours …………………………….. à la somme des masses des ces nucléons
séparés et au repos.

- Le défaut de masse d’un noyau Δm est la différence entre la somme des masses de ses nucléons pris
séparément et la masse du noyau ,
pour un noyau AZX, le défaut de masse ∆m est donné par la relation ……………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………
II. Energie de liaison.
1. Energie de liaison d’un noyau.
L’énergie de liaison EL est l’énergie qu’il faut fournir à un noyau au repos pour ………………………
............................................................................................................................................................................
............................................................................................................................................................................
............................................................................................................................................................................
............................................................................................................................................................................
............................................................................................................................................................................
............................................................................................................................................................................
............................................................................................................................................................................

13 ANISS MEHDIBILLAH
Remarque :
 l’énergie de liaison d’un noyau est toujours ……………………………………………………….
 Il n’existe pas d’énergie de liaison pour les ……………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………..
2. L’énergie de liaison par nucléon.
L’énergie de liaison par nucléon est donnée par la relation ……………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………...…
…………………………………………………………………………………………………………...……
………………………………………………………………………………………………………...………
……………………………………………………………………………………………………...…………
…………………………………………………………………………………………………...……………
………………………………………………………………………………………………...………………
……………………………………………………………………………………………...
Remarque
L’énergie de liaison par nucléon permet de …………………………………………………………….Plus l’énergie
El
de liaison par nucléon A
est grande, plus le noyau ………………………………………………………..

3. Stabilité des noyaux et Courbe d’Aston.


E
La courbe d’Aston représente − Al en fonction du nombre de nucléons A

 Les noyaux les plus liés sont ceux dont l’énergie de liaison par nucléon est la plus …................. Ils sont situés
dans …………………………………………………………………………………
 Les noyaux les moins liés sont situés aux ………………………………………………………….
 Les réactions de fusion nucléaire affecteront les noyaux les plus …………………………………
 Les réaction de fission nucléaire affecteront les noyaux les plus ………………………………….
III. Bilan énergétique d’une réaction nucléaire.
1. Cas général.
Soit l’équation de la réaction nucléaire
……………………………………………………………………………………………………………...…
…………………………………………………………………………………………………………...
La perte de masse (La variation de la masse) ∆m
............................................................................................................................................................................
..................................................................................................................................................................

14 ANISS MEHDIBILLAH
2. Diagramme d’énergie d’une réaction nucléaire et énergie libérée

La variation d’énergie du système nucléaire en fonction des énergies de liaisons


……………………………………………………………………………………………………………...…
…………………………………………………………………………………………………………...……
………………………………………………………………………………………………………...
Remarque
- l’énergie libérée par un noyau au cours de la réaction est ………………………………………….
- Au cours d’une transformation nucléaire, la variation d’énergie du système nucléaire est négative, le système
…………………………………………………………………………………………...
1. Cas des réactions nucléaires spontanées (désintégration α, β+ et β-)
A A1 A2
L'équation de la désintégration dans le cas général s’écrit ZX ⟼ Z1 Y + Z2 P
 .....................................................................................................................................................
 ………………………………………………………………………………………………….
 ………………………………………………………………………………………………….
Diagramme d’énergie cas générale

Remarque
Il n’existe pas d’énergie de liaison pour les particules élémentaires ……………………………...
……………………………………………………………………………………………………..

Désintégration α :
……………………………………………………………………………………………………………...…………
…………………………………………………………………………………………………...……………………
………………………………………………………………………………………...………………………………
……………………………………………………………………………......................................................................

15 ANISS MEHDIBILLAH
..........................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................
......................................................................................................................................................

Désintégration β-
……………………………………………………………………………………………………………...…………
…………………………………………………………………………………………………...……………………
………………………………………………………………………………………...………………………………
……………………………………………………………………………......................................................................
..........................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................
......................................................................................................................................................

Désintégration β+ :
……………………………………………………………………………………………………………...…………
…………………………………………………………………………………………………...……………………
………………………………………………………………………………………...………………………………
……………………………………………………………………………......................................................................
..........................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................
......................................................................................................................................................
2. Cas des réactions nucléaires provoquées
2-1. La fusion nucléaire.

……………………………………………………………………………………………………………..…
…………………………………………………………………………………………………………..
Définition
- La fusion est une réaction nucléaire au cours de la quelle deux noyaux légers ……………………..
………………………………………………………………………………………………………………………
- Le noyau formé est ………………… que les noyaux qui ………………….. : la réaction de fusion libère de
…………………………………..
2-2. La fission nucléaire.

-
…………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
Définition
La fission est une transformation nucléaire au cours de laquelle un noyau d’atome dit « ………………..
» …………………….. en deux noyaux …………………. sous .................................................................
……………………………………………………………………………………………………………...
Remarque
- La fusion et La fission sont des réactions nucléaires …………………………………………………

16 ANISS MEHDIBILLAH
Exercice 1
Sous l’impact d’un neutron (n), un noyau d’uranium (235) subit une réaction nucléaire de fission
d’équation :
235 1 99 133 1
92𝑈 + 0𝑛 → 38𝑆𝑟 + 54𝑋𝑒 + 𝑎 0𝑛
1. En appliquant les lois de conservation, déterminer le nombre de neutrons (a) émis.
2. On considéré les noyaux ( 235 99 133
92𝑈 , 38𝑆𝑟 , 54𝑋𝑒) considérés au repos dans le référentiel d’étude.
2.1. Donner la composition des trois noyaux.
2.2. Calculer l’énergie de masse de chaque noyau en MeV, ainsi que l’énergie de masse des nucléons
formant chaque noyau. Energie de masse E (107MeV)
2.3. Déduire l’énergie de liaison de chaque noyau.
E=2,2162 92p + 144p
2.4. Classer les trois noyaux par stabilité croissante.
3. la figure ci-contre représente le diagramme énergétique 6 El( 235 99
92𝑈 ) El( 38𝑆𝑟)
des énergies de masse des systèmes suivantes : +
- Uranium (235) et un neutron (n). 235 1
𝑈 + 𝑛 El( 133
54𝑋𝑒)
Ei=2,19816 92 0
- nucléons séparés des réactifs (U + n) de fissions.
6 Elib=|ΔE| 99 133 1
- produits de fission (Sr + Xe +a.n) Ef=2,19656 38𝑆𝑟 + 54𝑋𝑒 + 𝑎 0𝑛

3.1 Vérifier les valeurs des énergies Ei, Ef et E.


3.2. Calculer l’énergie libérée par la réaction de fission de l’uranium (235) de deux façons différentes :
à partir du diagramme puis à partir des énergies de liaison calculées dans la question : 2.3.
Exercice 2 : Datation des séismes en Californie
La radioactivité se manifeste dans tout l’univers. On peut utiliser les éléments radioactifs comme des
horloges. Selon leur nature et leur durée de vie, ils peuvent renseigner sur l’âge de l’univers, l’âge de
la terre, les processus géologiques et même l’histoire de l’humanité. On propose ici de déterminer les
dates de tremblement de terre qui se sont produits au cours des siècles à proximité de la faille de San
Andreas en Californie.
I- Radioactivité naturelle du carbone.
1. Donner la composition des noyaux atomiques suivants 𝟏𝟐𝟔𝑪 et 𝟏𝟒𝟔𝑪.
2. Le carbone 𝟏𝟒𝑪 est un noyau radioactif émetteur β-.
Ecrire l’équation de la réaction nucléaire correspondante en la justifiant. On admet que le noyau fils
n’est pas obtenu dans un état excité.
3. Calculer l’énergie de liaison, en joules et en MeV du carbone 𝟏𝟒𝑪 que l’àn notera El( 𝟏𝟒𝑪).
4. En déduire l’énergie de liaison par nucléon du carbone 𝟏𝟒𝑪 (MeV par nucleon)
Données :
 Noyaux atomiques : 𝟒𝑩𝒆 - 𝟓𝑩 - 𝟔𝑪 - 𝟕𝑵 - 𝟖𝟎 .
 Célérité de la lumière dans le vide : c=3.108m.s-1. 1MeV=1,6.10-13j.
 Masse de quelque particules :

17 ANISS MEHDIBILLAH
Exercice 3 : Production d’énergie nucléaire

18 ANISS MEHDIBILLAH
19 ANISS MEHDIBILLAH
Exercice 4 : rattrapage PC 2018

Exercice 5 : normal PC 2019

20 ANISS MEHDIBILLAH
21 ANISS MEHDIBILLAH
Les transformations chimiques s’effectuant dans les deux
sens -L’équilibre chimique-
Savoir et savoir-faire
- Définir un acide et une base selon Bronsted. - Savoir que, lorsque l’état d’équilibre du
- Ecrire l’équation de la réaction modélisant une système est atteint, les quantités de
transformation acido-basique et identifier les matière n’évoluent plus, et que cet état
deux couples intervenants. d’équilibre est dynamique.
- Déterminer la valeur du pH d’une solution - Donner et exploiter l’expression littérale
aqueuse. du quotient de réaction Q r à partir de
- Calculer l’avancement final de la réaction d’un l’équation de la réaction.
acide avec l’eau, connaissant la valeur de la - Savoir que le quotient de réaction Q ,
r,éq
concentration et du pH de la solution de cet
acide, et le comparer à l’avancement maximal. associée à l’équation de réaction, à l’état
- Définir le taux d’avancement final d’une d’équilibre d’un système, prend une
réaction et le déterminer à partir de données valeur, indépendante des concentrations,
expérimentales. nommée constante d’équilibre K .
- Utiliser la relation liant la conductance G, d’une - Savoir que, pour une transformation
partie de solution, aux concentrations molaires donnée, le taux d’avancement final
dépend de la constante d’équilibre et de
effectives  Xi  des ions Xi en solution.
l’état initial du système.

Selon les conditions, le corail se forme et se dissocie Marathoniens en plein effort.


perpétuellement dans l’eau de mer.
De nombreux phénomènes biologiques mettent en jeu des équilibres chimiques, en particulier dans le
corps humain. Les constantes caractérisant ces équilibre peuvent être déterminées par des mesures.
1. La transformation chimique est-elle totale ?
2. Comment définir et déterminer une constante d’équilibre?
3. Quels renseignements apporte une constante d’équilibre ?

22 ANISS MEHDIBILLAH
I. Rappels sur les acides et les bases
1. les acides et les bases
D'après la théorie de Brönsted :
 Un acide est une espèce chimique …………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………...
 Une base est une espèce chimique …………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
2. Couple acide - base
Un couple acide-base est constitué ……………………………………………….., qui s'obtiennent l'un à
partir de l'autre par échange (gain ou perte) ……………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………...
Exemple :
……………………………………………………………………………………………………………...
……………………………………………………………………………………………………………...
Remarque :
 Le couple (H3O+ / H2O ) et le couple (H2O / OH-) sont les deux couples acide-base mettant en jeu la
……………………………………………………………………………………………....
 l'eau est un …………………., elle se comporte à la fois comme un …………….. et comme une
………………….. On parle également d'espèce …………………………………………………
3. réaction acido-basiques
Définition :
Une réaction acido-basique est ……………………………………………………. entre un acide et une
base de deux couples différents.
Remarque
Les produits sont les formes ……………………………………………………………………………..
Exemple :
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
II. Définition et mesure de pH
1. Définition :
Pour des solutions aqueuses diluées, le pH est définie par :
……………………………………………………………………………………………………………..…
…………………………………………………………………………………………………………..……
………………………………………………………………………………………………………..………
……………………………………………………………………………………………………..…………
…………………………………………………………………………………………………..……………
………………………………………………………………………………………………..………………
……………………………………………………………………………………………..
2. Mesure du pH
- …………………………………………………………………………………………………….....
- ……………………………………………………………………………………………………….

23 ANISS MEHDIBILLAH
III. Transformation chimique limitée (non totale)
1. Taux d’avancement final d’une réaction
Le taux d'avancement final d'une réaction chimique est le rapport
……………………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………….……
…………………………………………………………………………………………………….…………
……………………………………………………………………………………………………..…………
…………………………………………………………………………………………………..……………
……………………………………………………………………………………………….
2. Réaction s'effectuant dans les deux sens.
1.1. Expérience :
On dispose de deux béchers, notés (1) et (2), contenant tous les deux le même volume de la même
solution d'acide éthanoïque à la concentration c=1,0.10-2mol.L-1
Une mesure du pH dans chaque bécher donne pH=3,4
Cas1
On ajoute, dans le bécher (1) quelques gouttes d'acide éthanoïque pur CH3COOH

Observation Après agitation, le pH dans le bécher (1) est égal à 2,8


Interprétation
Dans le bécher (1), le pH ………………. donc la concentration des ions oxonium H3O+
………………………….. Donc la réaction d'équation s'effectue dans le sens …………… sens de
production des ions ……………… équation 1
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
Cas 2
On ajoute dans le bécher (2), quelques cristaux d'éthanoate de sodium CH3COONa.

Observation
Après agitation, le pH dans le bécher (2) est égal à 5,3
Interprétation
Dans le bécher (2), le pH ………………… donc la concentration des ions oxonium H3O+ …..…….... Ce
qui signifie que la réaction s'effectue dans le sens …………. sens de disparition des ions …………
…………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………

24 ANISS MEHDIBILLAH
Conclusion
Lorsqu'une transformation chimique n'est pas totale, la réaction qui lui est associée peut s'effectuer dans
…………………….. et pour cette raison, on la modélise avec l'utilisation du signe ……………….
…………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
IV. Équilibre chimique
1. Équilibre chimique d’une transformation (équilibre dynamique)
 L’équilibre chimique d’une transformation est atteint lorsque les concentrations des
Espèces présentes (produits et réactifs) …………………………………………………………………...
 lorsque les deux vitesse V1 (sens1) et V2 (sens 2) s’égalisent …………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
2. Quotient de réaction (la fonction de concentration )
Le quotient de réaction Qr est une grandeur qui caractérise le système chimique à un instant donné..
le quotient de réaction Qr associé à l’équation aA+bB⇌cC+dD est :
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
Remarque
Dans l’expression du quotient de réaction, n’apparait pas les concentrations …………………………. ou
des …………… leurs concentrations seront remplacées par la valeur ………………………………..
Exemple
- Système 1 : réaction entre l’acide méthanoïque et l’ion éthanoate.
HCOOH aq + CH3COO- aq ⇌ HCOO- aq + CH3COOH aq.
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
………………
- Système 2 : réaction entre l’acide éthanoïque et l’ion méthanoate.
HCOO- aq + CH3COOH aq ⇌ HCOOH aq + CH3COO- aq.
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
………………
On constate que la réaction 2 a un sens opposé à la réaction 1 ………………………………………..
Donc le quotient de réaction dépend ………………………………………………………………….
3. Quotient de réaction dans l’état d’équilibre Qr,éq :
3-1. Détermination de Qr ;éq par conductimétrie
Expérience
L’équation de la réaction de l’acide méthanoïque HCOOH(aq) de concentration C=5.10-3 mol/L avec l’eau :
HCOOH(aq) + H2O(l) ⇌ HCOO-(aq) + H3O+(aq)
On mesure  = 0,314 mS.cm-1 = 31,4.10-3 S.m-1

25 ANISS MEHDIBILLAH
1. Compléter le Tableau d’avancement

Equation de la réaction …………………………………………………………………………………

Etat du
Avancement ……………………………………………………………………………….
système
Etat ….…………
…………… …………………… ……………….. …………
initial
En ………………….. …………
…………… ……………….. …………
cours
Etat ………………….
……….... …………………. ……….. ……….
final
  et déduire la valeur de [H O ] à l’équilibre
2. Montrer que   ( HCOO    H 3 O  )  H3O 
f
3
+

…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
3. Exprimer le quotient de réaction dans l’état d’équilibre en fonction de C et [H3 O+ ]eq calculer Qr,eq
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………
4. Constante d’équilibre associée à une transformation chimique
4.1. Quotient de la réaction à équilibre et à température constante :
Les études expérimentales ont montrées que le quotient de la réaction à l'équilibre à la même température
reste constant quel soit l'état initial du système.
4.2.Définition de la constante d'équilibre :
La constante d'équilibre K associée à l'équation d'une réaction est la valeur que prend le quotient de réaction
Qr, éq. à l'état d'équilibre du système.

26 ANISS MEHDIBILLAH
5. L’Influence de la constante d'équilibre et l’état initiale sur le taux d’avancement à l’équilibre
5.1. Influence de l’état initiale
Considérons le cas de la réaction de l'acide éthanoïque avec l'eau:
HCOOH(aq) + H2O(l) ⇌ HCOO-(aq) + H3O+(aq)
Exprimer le taux d’avancement en fonction de C et H3O    f
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
5-2. Influence de la constante d'équilibre
Considérons comme exemple simple la réaction d'équation A(aq) + B(aq) ⇌ C(aq) + D(aq)
Dans lequel les réactifs ont même concentration initiale
[C] .[D]
La constante d’équilibre dans ce cas est K=[A]éq .[B]éq
éq éq
1. Compléter le tableau d’avancement
…………………………………………………………………………………
Equation de la réaction
………………………………………………………………………………….
Etat du
Avancement ……………………………………………………………………………….
système
Etat ….…………
…………… …………………… ……………….. …………
initial
En ………………….. …………
…………… ……………….. …………
cours
Etat ………………….
……….... …………………. ……….. ……….
final
𝜏2 1
2. Montrer que K=(1−𝜏)2 et déduire que τ = 1
1+
√K
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………

27 ANISS MEHDIBILLAH
Exercice 1

Exercice 2

Exercice 3

Exercice 4

28 ANISS MEHDIBILLAH
Exercice 5 PC normal 2008
L’ibuprofène, un acide carboxylique de formule brute C3H18O2 , est un médicament anti-inflammatoire et
calme la douleur (analgésique)et baisse la température .L’ibuprofène est vendu dans les pharmacies sous
forme de poudre soluble dans l’eau dans des sachets comportant l’indication 200 mg .
On représente l’ibuprofène par la formule RCOOH et sa base conjuguée par RCOO- .
On donne la masse molaire de l’ibuprofène : M(RCOOH) = 206 g.mol-1.
Les mesures sont prises à 25 °C.
1- Première partie : détermination de la constante d’équilibre de la réaction de l’acide ibuprofène
avec l’eau
On dissout le contenu d’un sachet d’ibuprofène et qui contient 200 mg d’acide dans l’eau, et on obtient une
solution (S0) de concentration C0 et de volume V0= 100 ml.
1-1- Calculer C0.
1-2- La mesure du pH de la solution (So) donne la valeur pH = 3,17.
1-2-1- Vérifier en utilisant le tableau d’avancement que la réaction de l’ibuprofène avec l’eau est limitée.
1-2-2- Écrire l’expression du quotient Qr de cette transformation.
2-2-3- Montrer que l’expression du quotient de la réaction à l’équilibre peur s’écrire sous la forme :
𝑥𝑚𝑎𝑥 .𝜏2
𝑄𝑟,𝑒𝑞 =
𝑉0 .(1−𝜏)
avec τ le taux d’avancement final de la réaction, xmax l’avancement maximal exprimé en mol.
1-2-4- En déduire la constante d’équilibre associée à la réaction étudiée.
Exercice 6 PC Rattrapage 2008
Le vinaigre est une solution aqueuse d’acide éthanoïque CH3COOH qui est caractérisé par son degré
d’acidité (X°), et représente la masse X en gramme (g) contenue dans 100 g de vinaigre .
Données :
-Toutes les mesures sont prises à 25°C.
- Masse volumique du vinaigre 1 g/ml .
- Masse molaire de l’acide éthanoïque m(CH3COOH ) = 60 g.mol-1 .
- Conductivité molaire ionique de l’ion H3O+ : 𝜆𝐻3 𝑂+ = 3,49. 10−2 𝑆. 𝑚2 . 𝑚𝑜𝑙 −1 .
- Conductivité molaire ionique de l’ion CH3COO- : 𝜆𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂− = 4,09. 10−3 𝑆. 𝑚2 . 𝑚𝑜𝑙 −1 .
Rappel
La conductivité σ d’une solution en fonction des concentrations effectives Xi des ions et les conductivités
molaires ionique λi s’écrit σ = Σ λi.[Xi]
1- Première partie : étude de la dissolution de l’acide éthanoique dans l’eau
On a deux solutions (S1) et (S2) d’acide éthanoïque :
- La solution (S1) a une concentration C1 = 5.10-2 mol.L-1 et une conductivité σ1 = 3,5.10-2 S.m-1.
- La solution (S2) a une concentration C2 = 5.10-3 mol.L-1 et une conductivité σ2 = 1,1.10-2 S.m-1.
On considère que la réaction de l’acide éthanoïque avec l’eau est limitée.
1-1- Écrire l’équation de la réaction modélisant la dissolution de l’acide éthanoïque dans l’eau.
1-2- Déterminer l’expression de la concentration effective des ions oxonium H3O+ à l’équilibre en fonction
de σ, : 𝜆𝐻3 𝑂+ et 𝜆𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂− .
1-3- Calculer. [H3O+]eq dans chacune des solutions (S1) et (S2).
1-4- Déterminer les valeurs du taux d’avancement final τ1 et τ2 de la réaction de l’acide éthanoïque avec
l’eau dans chaque solution, et en déduire l’effet de la concentration initiale sur le taux d’avancement final.
1-5- Déterminer la constante d’équilibre de la réaction de l’acide éthanoïque avec l’eau dans chacune des
solutions (S1) et (S2). Que peut-on conclure ?

29 ANISS MEHDIBILLAH
Dipôle RC
Savoir et savoir-faire selon le cadre de référence 2015
- Représenter les tensions u R et u C en convention - Connaître que la tension aux bornes d’un
récepteur et préciser les signes des charges des deux condensateur est une fonction continue, et
armatures d’un condensateur ; que l’intensité est une fonction discontinue à
dq t 0 ;
- Connaître et exploiter le relation i  pour un - Connaître et exploiter l’expression de la
dt constante de temps ;
condensateur en convention récepteur ;
- Utiliser les équations aux dimensions ;
- Connaître et exploiter la relation q  C.u C ; - Exploiter les documents expérimentaux
- Connaître la capacité d’un condensateur, son unité pour :
F et ses sous multiples F , nF et pF ;  reconnaître les tensions observées ;
- Déterminer la capacité d’un condensateur  mettre en évidence l’influence de R et de
graphiquement et par calcul ; C sur les opérations de la charge et de la
- Connaître la capacité du condensateur équivalent décharge ;
des montages en série et en parallèle, et l’intérêt de  déterminer la constante de temps et la
chaque montage ; durée de charge ;
- Etablir l’équation différentielle et vérifier sa  déterminer le type et l’intervalle temporel
solution lorsque le dipôle RC est soumis à un des deux régimes (transitoire –
échelon de tension ; permanent).
- Déterminer l’expression de la tension u C  t  aux - Proposer le schéma d’un montage
expérimental permettant l’étude de la réponse
bornes du condensateur lorsque le dipôle RC est d’un dipôle RC soumis à un échelon de
soumis à un échelon de tension, et en déduire
tension ;
l’expression de l’intensité du courant dans le circuit
- Connaître comment brancher un oscilloscope
et l’expression de la charge du condensateur ;
et un système d’acquisition informatisé pour
- Reconnaître et représenter les courbes de variation
visualiser les différentes tensions ;
en fonction du temps, de la tension u C  t  et les - Déterminer l’influence de R, de C et de
différentes grandeurs qui lui sont liées, et les l’amplitude de l’échelon de tension sur la
exploiter ; réponse d’un dipôle RC ;
- Connaître et exploiter l’expression de
l’énergie électrique emmagasinée dans le
condensateur.

Quand la tension due à la différence d’états électriques entre le sol et le nuage devient trop forte, l’air
s’ionise et un éclair est produit. L’ensemble (nuage, air, terre) constitue un condensateur capable
d’emmagasiner des quantités énormes d’énergies. Qu’est-ce qu’un condensateur ? Et quel est son
comportement dans un circuit électrique ?

30 ANISS MEHDIBILLAH
I. Le condensateur
1. Définition
Le condensateur est constitué de …………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………..

2. Symbole et unité d’un condensateur

 L'intensité arrive sur l'armature ……………………………………………………………………


 Un condensateur est caractérisé par sa ……………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………….
 On préfère utiliser les sous-multiples suivants
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
3. Relation entre la charge et l’intensité du courant.
L’intensité du courant électrique représente la variation de la charge électrique par unité de temps
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
Remarque
L’intensité est une………………………………… Selon le sens réel du courant, elle peut être positive
(………………………… ;) ou négative (………………………….).
4. Relation entre charge, capacité du condensateur et tension à ses bornes.
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
Remarque : Les unités usuelles de la capacité :
……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
5. Association des condensateurs.
5-1 . Association en série :
………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
………………………………………………………………………

31 ANISS MEHDIBILLAH
Cas général
La capacité C du condensateur équivalent à un ensemble de condensateurs de capacités C1, C2,C3.......Cn
montés en série est ……………………………………………………………………………………….
Interet de l’association :
L’intérêt de l’association en parallèle des condensateurs est d’obtenir une capacité équivalente ……….. à
la plus petite d’entre elles
5-2 Association en parallèle :
………………………………………………………………………….........
……………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………
Cas général
La capacité C du condensateur équivalent à un ensemble de condensateurs de capacités C 1, C2,C3.......Cn
montés en parallèle est……………………………………………………………………………………...
Interet de l’association :
L’intérêt de l’association en parallèle des condensateurs est d’obtenir une capacité équivalente
……………………….. à la plus grande d’entre elles
II. Réponse d’un dipôle RC à un échelon de tension
1. Le dipôle RC.
Le dipôle RC est l’association en série d’un …………………………………………………………....

2. Échelon de tension.
La variation brutale de la tension u(t) appliquée à un dipôle dont la valeur passe ………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
Échelon montant de tension Échelon descendant de tension

La tension u de la forme : La tension u de la forme :


…………………………………………………... …………………………………………………...
…………………………………………………... …………………………………………………...
…………………………………………………… ……………………………………………………

3. Constante de temps.
……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………...…………
…………………………………………………………………………………………………...……………
………………………………………………………………………………………………...………………
……………………………………………………………………………………………...

32 ANISS MEHDIBILLAH
4. Vérification de l’unité de la constante de temps par analyse dimensionnelle
On note [X] la dimension de la grandeur X
……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………...…………
…………………………………………………………………………………………………...……………
………………………………………………………………………………………………...………………
……………………………………………………………………………………………...
5. Etude du dipôle RC lors de sa charge.
5-1. Etude théorique de la charge du condensateur
Le montage du circuit électrique schématisé ci- contre comporte :
- un générateur idéal de tension de force électromotrice E ;
- un conducteur ohmique de résistanceR ;
- un condensateur de capacitéC ;
- un interrupteur à double position.
- l’interrupteur K sur la position 1.

1. Réaliser le montage électrique. Et Représenter les tensions u R et u C en convention récepteur


du
2. Exprimer la tension u R aux bornes du conducteur ohmique en fonction de R , C et. dtc
duc
3. Établir que l’équation différentielle vérifiée par u C est de la forme : E = RC dt + Uc
4. En déduire l’expression de la tension u C en régime permanant.
t
5. La solution de cette équation différentielle est du type : u  A  B e  avec A , B et τ sont des constantes.
Déterminer l’expression de u(t) en fonction des paramètres du circuit RC
Réponse
……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………...…………
…………………………………………………………………………………………………...……………
………………………………………………………………………………………………...………………
……………………………………………………………………………………………...
……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………...…………
…………………………………………………………………………………………………...……………
………………………………………………………………………………………………...………………
……………………………………………………………………………………………...
……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………...…………
…………………………………………………………………………………………………...……………
………………………………………………………………………………………………...………………
……………………………………………………………………………………………...
……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………...…………

33 ANISS MEHDIBILLAH
…………………………………………………………………………………………………...……………
………………………………………………………………………………………………...………………
……………………………………………………………………………………………...
……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………...…………
…………………………………………………………………………………………………...……………
………………………………………………………………………………………………...………………
……………………………………………………………………………………………...
……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………...…………
…………………………………………………………………………………………………...……………
………………………………………………………………………………………………...………………
……………………………………………………………………………………………...
……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………...…………
…………………………………………………………………………………………………...……………
………………………………………………………………………………………………...………………
……………………………………………………………………………………………...
……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………...…………
…………………………………………………………………………………………………...……………
………………………………………………………………………………………………...………………
……………………………………………………………………………………………...

5-2. Résolutions graphiques de la tension aux bornes du condensateur

…………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………….…
…………………………………………………………………………………………………………..
On remarque l’existence de deux régime
- régime transitoire, pendant lequel la tension Uc …………………………………………………
- régime permanent (ou régime stationnaire), pendant lequel la tension Uc est …………………..
…………………………………………………………………………………………………………………….

La constante de temps τ représente :


- l’abscisse du point ………………………………………………………………………………….
- l’abscisse de l’intersection entre …………………………………………………………………….

34 ANISS MEHDIBILLAH
Application1
Établir les expressions de q(t) et i(t) à partir de uc(t)
……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………...…………
…………………………………………………………………………………………………...……………
………………………………………………………………………………………………...………………
……………………………………………………………………………………………...
……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………...…………
…………………………………………………………………………………………………...……………
………………………………………………………………………………………………...………………
……………………………………………………………………………………………...
5-3. Influence de la constante temps sur l’évolution du système

 Plus la valeur de la constante de temps est ………….. est plus le condensateur ………………….
…………………………………………………………………………………………………………
 Lorsque t=5τ, le condensateur est …………………………………………………………………...
6. Etude du dipôle RC lors de sa décharge
6-1. Résolutions théorique de la tension aux bornes du condensateur
On bascule l’interrupteur dans la position 2
1. Réaliser le montage électrique
2. En appliquant la loi d'additivité des tensions, établir une relation entre E, u R et u.
duc
Établir que l’équation différentielle vérifiée par u C est de la forme : 0 = RC dt + Uc
t
3. La solution de cette équation différentielle est du type : u  A  B e  avec A,B etτ constantes. Déterminer
l’expression de U en fonction des paramètres du circuit RC
Réponse
……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………...…………
…………………………………………………………………………………………………...……………
………………………………………………………………………………………………...………………
……………………………………………………………………………………………...
……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………...…………

35 ANISS MEHDIBILLAH
…………………………………………………………………………………………………...……………
………………………………………………………………………………………………...………………
……………………………………………………………………………………………...
……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………...…………
…………………………………………………………………………………………………...……………
………………………………………………………………………………………………...………………
……………………………………………………………………………………………...
……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………...…………
…………………………………………………………………………………………………...……………
………………………………………………………………………………………………...………………
……………………………………………………………………………………………...
……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………...…………
…………………………………………………………………………………………………...……………
………………………………………………………………………………………………...………………
……………………………………………………………………………………………...……………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………...……………………………
………………………………………………………………………………...………………………………
……………………………………………………………………………...…………………………………
…………………………………………………………………………...

6-2. Résolutions graphiques de la tension aux bornes du condensateur

La tension u C est une fonction ……………………………………………………………………………


La constante de temps  représente :
- l’abscisse du point ………………………………………………………………………………….
- l’abscisse de l’intersection entre la ……………………. …………………………………………...

Application2

Établir les expressions de q(t) et i(t) à partir de uc(t).


……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………...…………

36 ANISS MEHDIBILLAH
…………………………………………………………………………………………………...……………
………………………………………………………………………………………………...………………
……………………………………………………………………………………………...……………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………...……………………………
………………………………………………………………………………...………………………………
……………………………………………………………………………...…………………………………
…………………………………………………………………………...
Remarque
- Lors de la charge, le courant circule dans le sens ……………………………. ,lors de la décharge le courant
circule dans le sens ………………………………
- L’intensité i(t) est une fonction …………………………. elle passe instantanément, de ………….
……………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………..

III. Énergie emmagasinée dans un condensateur.


1. Puissance électrique disponible aux bornes d’un condensateur.
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………...………………………
……………………………………………………………………………………...……………………………………
………………………………………………………………………...…………………………………………………
…………………………………………………………...………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………...………………………………………………………………………………………
……………………...………………………………………………

2. Expression de l’énergie électrique.


La puissance électrique représente ………………………………………………………………………...
……………………………………………………………………………………………………………...
…………………………………………………………………………………………………………….…
………………………………………………………………………………………………………….……
………………………………………………………………………………………………………...
…………………………………………………………………………………………………………….…
………………………………………………………………………………………………………….……
………………………………………………………………………………………………………...
…………………………………………………………………………………………………………….…
………………………………………………………………………………………………………….

37 ANISS MEHDIBILLAH
Exercice 1
On souhaite déterminer la capacité d’un condensateur (C).Pour cela on utilise le montage représenté sur le
schéma de la figure (1).
Le générateur est un générateur de courant :
Il débite un courant d’intensité : I0=200mA Un système d’acquisition ou un voltmètre permet d’obtenir les
variations de la tension uC aux bornes du condensateur en fonction du temps (t), lorsqu’on ferme
l’interrupteur (K) à (t=0).
1. Quelle est la relation entre l’intensité I0 du courant, la charge q (ou qA) du condensateur et la durée
t de charge.
2. Quelle est la relation liant la charge q, la capacité C du condensateur et la tension uC.
3. Quelle est la valeur de la capacité C du condensateur.

Exercice 2
I- Détermination expérimentale de la capacité d’un condensateur
1. En utilisant un générateur de courant
Un premier groupe d’élèves d’une classe réalise, sous les directives du professeur, le montage expérimental
de la figure 1 (page suivante) constitué des éléments suivants :
- Un générateur idéal de courant qui alimente le circuit par un courant électrique d’intensité I0 ;
- Un conducteur ohmique de résistance R ;
- Deux condensateurs (C1) et (C2) montés en parallèle, respectivement de capacités C1=7,5µF et C2
inconnue ;
- Un interrupteur K.
A l’instant t0=0,un élève ferme le circuit. A l’aide d’un système d’acquisition informatisé, le groupe
d’élèves obtient la courbe des variations de la charge q du condensateur équivalent à l’association des
deux condenseurs (C1) et (C2) en fonction de la tension uAB (figure2).

1.1. Quel est l’intérêt de monter des condensateurs en parallèle ?


1.2. En exploitant la courbe de la figure 2, déterminer la valeur de la capacité Ceq du condensateur
équivalent aux deux condensateurs (C1) et (C2).

38 ANISS MEHDIBILLAH
1.3. En déduire la valeur de la capacité C2.
II. En étudiant la réponse du dipôle RC à un échelon de tension
On réalise le montage représenté par la figure3 constitué par :
- Un générateur idéal de tension de force électromotrice E ;
- Un conducteur ohmique de résistance R1
- Un conducteur ohmique de résistance R2=1600Ω ;
- Le condensateur précédent de capacité C2 ;
- Un interrupteur K à double position.

R1

R2

A. Etude de la charge du condensateur


On met l’interrupteur K sur la position (1) à un instant choisi comme origine des dates (t=0). Un système
d’acquisition informatisé adéquat permet de tracer la courbe d’évolution de la charge q(t) du
condensateur.
La droite (T) représente la tangente à la courbe à l date t=0 (figure 4).
1. Recopier sur votre copie le schéma du montage, et représenter dessus, en convention récepteur :
 La tension uC2 aux bornes du condensateur ;
 La tension uR1 aux bornes du conducteur ohmique.
2. Montrer sur le montage précédent, comment faut-il brancher un oscilloscope à mémoire pour visualiser
la tension uC.
3. Etablir l’équation différentielle vérifiée par q(t) au cours de la charge du condensateur.
4. déduire l’équation différentielle vérifier par uc(t) et par i(t) ainsi par uR.
5. Trouver, en fonction des paramètres du circuit, les expressions des constantes A et α pour que la
solution de cette équation différentielle s’écrive sous la forme : 𝑞(𝑡) = 𝐴(1 − 𝑒 −𝛼𝑡 )
6. Déterminer graphiquement :
6.1. La valeur de la charge Q du condensateur quand q
le régime permanent est établi.
6.2. La valeur de la constante de temps τ.
7. Trouver la valeur de la force électromotrice E.
figure 4
8. déduire les expressions uc(t) et de i(t) ainsi que de uR.
9. Tracer la courbe de uc et de i et de uR. 7,5
10. Trouver la valeur de la résistance R1.
11. Calculer l’énergie électrique emmagasinée par le
condensateur en régime permanent.

39 ANISS MEHDIBILLAH
B. Etude de la décharge du condensateur
Après avoir chargé totalement le condensateur, un élève bascule l’interrupteur K sur la position (2) à
l’instant t0=0. A l’aide d’un système d’acquisition informatisé, le groupe d’élèves obtient la courbe des
variations de la tension 𝑢𝐶2 (𝑡) aux bornes du condensateur (figure 5).

Figure 5

1. Etablir l’équation differentielle vérifiée par la tension 𝒖𝑪𝟐 (𝒕)au cours de la décharge du condensateur.
𝒕
2. la solution de cette équation differentielle est de la forme 𝒖𝑪𝟐 (𝒕) = 𝑬. 𝒆−𝝉 . Trouver l’expression de la
constante de temps τ en fonction de R et C2.
3. donner l’expression de q et celle de i et de uR2.
4. tracer les courbe de q,i et de uR2 en fonction de t.
5. Montrer, par analyse dimentionnelle, que τ est homogène à un temps.
6. Déterminer de nouveau la valeur de la capacité C2.
7. Expliquer comment faut-il choisir la résistance R2, pour assurer une décharge plus rapide du
condensateur.
Exercice 3 : charge d’un condensateur et sa décharge dans un conducteur ohmique
On réalise le montage représenté sur le schéma de la figure 1.
Ce montage comprend :
- Un générateur idéal de courant ;
- Un conducteur ohmique de résistance R ;
I0
- Un condensateur de capacité C, initialement non chargé ;
- Un microampèremètre ;
- Un interrupteur K.
On place l’interuteur K en position (1) à un instant de date t=0.
Le microampéremétre indique I0=0,1µA. Un systéme de saisi informatique
convenable permet d’obtenir la courbe représentant les variaions de la charge
q du condensateur en fonction de la tension uAB entre sex bornes (fgures 2). figure 1
1. montrer que la capacité C du condensateur est C=20nF.
2. Déterminer la durée nécessaire pour que la tension aux bornes
du condensateur prenne la valeur uAB=6V.
3. Lorsque la tension aux bornes du conducteur prend la valeur
uAB=U0 on place l’interrupteur K en position (2) à un instant
choisi comme une nouvelle origine des dates(t=0).
La courbe de la figure 3 représente les variations de ln(uAB) en
fonction du temps (uAB est exprimée en V).

fgure 2
40 ANISS MEHDIBILLAH
3.1 Etablir l’équation différentielle vérifiée par la tension uAB(t).
3.2. Sachant que la solution de l’équation différentielle est de la forme
𝑢𝐴𝐵 = 𝑈0 𝑒 −𝛼𝑡 ou α est une constante positive. Trouver la valeur de U0 et celle de R.
3.3. Déterminer la date t1 où l’énergie emmagasinée par le condensateur

est égale à 37% de valeur à t=0.


la figure 3
Exercice 4
On réalise le montage expérimental présenté sur la figure 1 comportant :
- Un générateur de tension G de f.é.m E=8V ;
- Un condcteur ohmique de résistance R ;
- Un condensateur de capacité C=2,5µF,
dont la tnesion initiale à ses bornes est
uC=U0 avec 0<U0<E ;
- Un interupteur K ;
A un instant choisi comme origine des dates (t=0)
On ferme l’interrupteur K. un courant d’intensité i(t) circule alors dans le circuit.
LA courbe de la figure 2 représente l’évolution de i(t) en fonction du temps et (T) est la tangente à la
courbe à t=0.
1. Etablir l’équation différentielle vérifiée par l’intensité de courant i(t).
2. Déterminer la résistance du conducteur ohmique.
3. Déterminer U0.
4. Trouver en fonction de C, E et U0, l’expression de l’énergie électrique
E reçue par le conducteur pendant la durée du régime transitoire.
5. Calculer sa valeur.

Exercice 6
1. On charge un condensateur de capacité C1=2µF sous la tension U=100V calculer :
a. la charge Q du condensateur.
b. L’énergie Ee emmagasinée dans le condensateur.
2. On relie le condensateur précédant, après sa charge, aux bornes d’un autre condensateur non chargé de
capacité C2=0,5µF.Calculer :
a. La tension aux bornes de chaque condensateur.
b. L’énergie 𝐸𝑒′ emmagasinée dans le condensateur le système constitué des deux condensateurs.
c. Comparer l’énergie 𝐸𝑒′ à l’énergie, et donner une explication.
Exercice 7
Sur un condensateur est indiqué : 330V/160µF±15%.
1. Donner la signification de ces deux indications.
2. Pour vérifier la valeur de capacité du condensateur, on utilise le montage suivant.
On charge le condensateur à travers un conducteur ohmique de résistance R=12,5kΩ, avec un générateur
idéal de la tension de force électromotrice E=300V.
Le graphe (1) représente la variation en fonction du temps de la tension uC aux bornes du condensateur et la
tension uR aux du conducteur ohmique.

41 ANISS MEHDIBILLAH
a. Laquelle des deux tensions uC ou uR, permet de visualiser l’intensité i du courant ?
b. Laquelle des deux courbes (a) ou (b) représente la tension uC ?
3.
a. Montrer que le produit RC est homogène à une durée. Que représente cette durée.
b. Montrer que l’équation différentielle vérifiée par la tension uR est :
𝑑𝑢𝑅
𝑅𝐶. + 𝑢𝑅 = 0
𝑑𝑡
𝑡
4. La solution de l’équation différentielle précédente est : 𝑢𝑅 = 𝐸. 𝑒 −𝜏 avec τ=R.C.
a. Exprimer ln(uR) en fonction du t,τ et E.
b. Un système d’acquisition permet de tracer la courbe ln(uR)=f(t) (graphe 2).

Déterminer graphiquement la capacité du condensateur. La comparer à l’indication portée par le


condensateur.

Exercice 8
On réalise un circuit électrique dont le montage est présenté par la figure ci-contre :
On donne : E=6V ; R=100Ω ; C=50µF.
1. A l’instant (t=0), on bascule l’interrupteur K sur la portion (2).
Décrire ce qui se passe dans le condensateur et donner la tension
entre ses bornes à la fin de cette opération.
2. Apres la 1ere opération, on bascule l’interrupteur K sur la position (2).
Décrire ce qui se passe dans le condensateur.
𝒕
3. Lorsque l’interrupteur (K) est dans la position (2).La tension 𝒖𝑪 = 𝑬. 𝒆− ⁄𝝉 avec τ constante du temps du
pole (R,C).
Calculer l’énergie électrique dans le condensateur à : t=0 et t=τ et t=20ms.
Exercice 9
1. Charge du condensateur :
On effectue la charge d’un condensateur de capacité C ; initialement non chargé,
à l’aide d’un générateur de courant électrique d’intensité constante : I=288µA.
On ferme le circuit schématisé sur la figure (1) et on visualise à l’aide
d’un oscilloscope les variations de la tension uC aux bornes du condensateur
au cours de sa charge en fonction du temps.

42 ANISS MEHDIBILLAH
On obtient la courbe de la figure (2). Ci-contre :
1.1. Recopier la figure (1) sur votre copie et représenter la tension
uC aux bornes du condensateur en respectont la convention récépteur.
1.2.Montrer que la tension uC à uninstant (t) durant la charge du condensateur,
𝑰
peut étre exprimée par : 𝒖𝑪 = 𝑪 . 𝒕
1.3. Vérifier que la capacité de ce condensateur est C=2,4µF
1.4. Déterminer la tension maximale uCmax aux bornes du condensateur.
1.5. En déduire l’énergie maximale Eemax que stocke le condensateur.
2. Décharge du condensateur :
L’énergie électrique maximale emmagasinée dans le condensateur,
dansl’experience précédente, est utilisée pour allumer une lampe
considérée comme un conducteur ohmique de résisatnce R.
On réalise le montage de la figure (3). +q uC
-q
A l’instant t=0,on ferme lecircuit et on visualise à l’aide d’un dispositif,
la tension uC aux bornes du condensateur en du temps (t). voir figure (4). uR
2.1. Etablir l’équation différentielle vérifiée par la tension : uc(t)
𝑡
2.2. La solution de l’équation differentielle s’écrit : 𝑢𝐶 (𝑡) = 𝐴. 𝑒 − ⁄𝜏 .
Exprimer les constantes A et τ en fonction de R,C et ucmax.
2.3. Vérifier que τ à la dimension d’un temps (t).
2.4. Déterminer graphiquement τ et déduire la valeur de R. Fig.3
2.5. On considère l’instant t1 ou la tension du condensateur vaut la moitié de ucmax.
2.5.1. Déterminer la tension uR aux bornes de la lampe à l’instant t1.
2.5.2. Exprimer t1 en fonction de τ. Calculer t1.
2.5.3. Calculer l’énergie E1 emmagasinée par le condensateur à t1.
2.6. Monter que l’expression de l’intensité du courant i(t) à un instant (t)
𝒕
est : 𝒊(𝒕) = −𝑰𝒎𝒂𝒙 𝒆− ⁄𝝉,
En précisant l’expression de Imax en fonction de R et ucmax.
2.7. La lampe reste allumée tant que l’intensité du courant en valeur absolue
est supérieure à 5% de l’intensité maximale Imax dans le circuit.
Déterminer la durée pendant laquelle la lampe restera allumée.

43 ANISS MEHDIBILLAH
Dipôle RL
Savoir et savoir-faire selon le cadre de référence 2015
- Représenter les tensions u R et u L en convention - Connaître qu’une bobine retarde
récepteur ; l’établissement et la disparition du courant et
- Connaître et exploiter l’expression de la tension que l’intensité i  t  est une fonction continue
di et que la tension entre ses bornes est une
u  r.i  L. aux bornes d’une bobine en
dt fonction discontinue à t  0 ;
convention récepteur ; - Connaître et exploiter l’expression de la
- Connaître la signification des grandeurs qui constante de temps ;
interviennent dans l’expression de la tension u aux - Utiliser les équations aux dimensions ;
bornes d’une bobine et leurs unités ; - Exploiter les documents expérimentaux
- Déterminer les deux caractéristiques d’une bobine pour :
(l’inductance L, la résistance r) à partir des résultats  reconnaître les tensions observées ;
expérimentaux;  mettre en évidence l’influence de R et de
- Etablir l’équation différentielle et vérifier sa L sur la réponse d’un dipôle RL ;
solution lorsque le dipôle RL est soumis à un  déterminer la constante de temps.
échelon de tension;  déterminer le type et l’intervalle temporel
- Déterminer l’expression de l’intensité du courant des deux régimes (transitoire –
i  t  lorsque le dipôle RL est soumis à un échelon permanent).
- Proposer le schéma d’un montage
de tension, et en déduire l’expression de la tension
expérimental permettant l’étude de la réponse
aux bornes de la bobine et aux bornes du
d’un dipôle RL soumis à un échelon de
conducteur ohmique ;
tension ;
- Reconnaître et représenter les courbes de variation,
- Connaître comment brancher un oscilloscope
en fonction du temps, de l’intensité du courant i  t  et un système d’acquisition informatisé pour
et les différentes grandeurs qui lui sont liées, et les visualiser les différentes tensions ;
exploiter ; - Déterminer l’influence de R, de L et de
l’amplitude de l’échelon de tension sur la
réponse d’un dipôle RL ;
- Connaître et exploiter l’expression de
l’énergie magnétique emmagasinée dans la
bobine.

La bobine d’allumage est un élément essentiel d’un système d’allumage. Elle procure la haute tension
nécessaire à la bougie d’allumage pour générer l’étincelle. Quelles sont les grandeurs caractéristiques
de la bobine ? Quel rôle joue-t-elle dans le circuit électrique ? Comment expliquer cette surtension ?

44 ANISS MEHDIBILLAH
I. La bobine.
1. Description.
La bobine est un …………………. constitué d’un enroulement de ……………………., recouvert d’un
matériau ………………...
La bobine est caractérisée par
- ………………………………………………………………………………………………
- ………………………………………………………………………………………………

1. Symbole d’une bobine.

2. Expression de la tension aux bornes d’une bobine.

Expression de la tension u L
aux bornes de la bobine :
 …………………………………………………………………………………………………….

 …………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………….
Remarque
………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
II. Influence d’une bobine dans un circuit (.Comportement d’une bobine)
1. Expérience
On a réalisé le montage suivant :

1. Observez les deux lampes de chaque branche lorsqu’on établit


le courant. Que remarquez-vous ?
2. Quelle hypothèse pouvez-vous sur l’influence de la bobine sur
l’établissement du courant

Réponse
1. On remarque que la lampe située dans la branche comprenant la bobine ……………………………. rapport à
celle de …………………….. Donc La bobine ……………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………

45 ANISS MEHDIBILLAH
III. Détermination de l’inductance L de la bobine
1. Expérience
On considère le circuit (figure1) constitué :
- un générateur de basses fréquences  GBF  délivre une tension triangulaire;
- une résistance de valeur R  1,5.103  ;
- une bobine d’inductance L et de résistance négligeable ;
- un oscilloscope pour visualiser Ub et UR
On obtient sur l’oscillographe les courbes suivantes figure2
Données :
sensibilité verticale des deux voies de l’oscilloscope : Sv = 2V.div 1 .
sensibilité horizontal :Sh= 0, 2ms.div1 .

-.
figure1 figure2
1. quelle est la tension détectée par la voie Y1 ? détectée par la voie Y2
2. Exprimer en fonction de i(t), R la tensions suivantes UR
dU
3. Exprimer en fonction de L et R la tension Ub
dt
4. Déterminer L en exploitant l'oscillogramme

Réponse
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………….……………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………..……………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………….…………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………….…………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
………………….

46 ANISS MEHDIBILLAH
IV. Réponse d’un dipôle RL à un échelon de tension
1. Le dipôle RL.
Le dipôle RL ……………………………………………………………..
…………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………..
2. Constante de temps.
La constante de temps τ d’un dipôle RL est définie par la relation: ………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………..…
…………………………………………………………………………………………………………...……
………………………………………………………………………………………………………...………
……………………………………………………………………………………………………..…………
…………………………………………………………………………………………………...……………
………………………………………………………………………………………………...
3. analyse dimensionnelle
……………………………………………………………………………………………………………..…
…………………………………………………………………………………………………………...……
………………………………………………………………………………………………………...………
……………………………………………………………………………………………………..…………
…………………………………………………………………………………………………...……………
………………………………………………………………………………………………...
4. Etablissement du courant dans une bobine.
4-1. Etude théorique
On considère le circuit électrique schématisé ci- contre figure1
- un générateur idéal de tension de force électromotrice E ;
- un conducteur ohmique de résistance R ;
- une bobine d’inductance L et sa résistance r ;
- un interrupteur simple.
- Une diode, placée en inverse, empêche la circulation du
courant dans la maille de droite. Figure 1

1. Réaliser le montage électrique.et Représenter les tensions u R et u L en convention récepteur.


2. Branchez correctement l’interface (ExAO ; oscilloscope) pour visualiser u R l’image de i  t  .
di R  r
Établir que l’équation différentielle vérifiée par i  t  est de la forme :
E
3.  .i  . En déduire l’expression
dt L L
de l’intensité du courant en régime permanent I p .
t
4. La solution de cette équation différentielle est de la forme i  A  B e avec A, B et τ sont des constantes
positives qui dépendent des caractéristiques du circuit

Réponse
……………………………………………………………………………………………………………..…
…………………………………………………………………………………………………………...……
………………………………………………………………………………………………………...………
……………………………………………………………………………………………………..…………
…………………………………………………………………………………………………...……………
………………………………………………………………………………………………..………………
……………………………………………………………………………………………...…………………

47 ANISS MEHDIBILLAH
…………………………………………………………………………………………...……………………
………………………………………………………………………………………..………………………
……………………………………………………………………………………...…………………………
…………………………………………………………………………………...
……………………………………………………………………………………………………………..…
…………………………………………………………………………………………………………...……
………………………………………………………………………………………………………...………
……………………………………………………………………………………………………..…………
…………………………………………………………………………………………………...……………
………………………………………………………………………………………………...
……………………………………………………………………………………………………………..…
…………………………………………………………………………………………………………...……
………………………………………………………………………………………………………...………
……………………………………………………………………………………………………..…………
…………………………………………………………………………………………………...……………
………………………………………………………………………………………………...
……………………………………………………………………………………………………………..…
…………………………………………………………………………………………………………...……
………………………………………………………………………………………………………...………
……………………………………………………………………………………………………..…………
…………………………………………………………………………………………………...……………
………………………………………………………………………………………………...
……………………………………………………………………………………………………………..…
…………………………………………………………………………………………………………...……
………………………………………………………………………………………………………...………
……………………………………………………………………………………………………..…………
…………………………………………………………………………………………………...……………
………………………………………………………………………………………………...
……………………………………………………………………………………………………………...

4-2. Résolutions graphiques de l’intensité du courant

……………………………………………………………………………………………………………..
La constante de temps  représente :
 …………………………………………………………………………………………………….……………
……………………………………………………………………………………….
 l’abscisse de l’intersection entre ……………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………

48 ANISS MEHDIBILLAH
Remarque
Pour une bobine il y a continuité de ……………………., mais discontinuité de ………………………..
Application 1
……………………………………………………………………………………………………………..…
…………………………………………………………………………………………………………...……
………………………………………………………………………………………………………...………
……………………………………………………………………………………………………..…………
…………………………………………………………………………………………………...……………
………………………………………………………………………………………………...
……………………………………………………………………………………………………………..…
…………………………………………………………………………………………………………...……
………………………………………………………………………………………………………...………
……………………………………………………………………………………………………..…………
…………………………………………………………………………………………………...……………
………………………………………………………………………………………………...
……………………………………………………………………………………………………………...…
…………………………………………………………………………………………………………..……
………………………………………………………………………………………………………..………
…………………………………………………………………………………………………….

4. Rupture du courant.
4-1. Etude théorique
À la date, t=0s on ouvre l’interrupteur figure 1
1. Réaliser le montage électrique
L di
2. Établir que l’équation différentielle vérifiée par i  t  est de la forme : 0  i   En déduire
RT dt
l’expression de l’intensité du courant en régime permanent I p .
t
3. La solution de cette équation différentielle est du type : i  A  B e avec A, B et τ constantes.
Déterminer l’expression de i  t  en fonction des paramètres du circuit RL .
Réponse

……………………………………………………………………………………………………………...…
…………………………………………………………………………………………………………..……
………………………………………………………………………………………………………..………
……………………………………………………………………………………………………..…………
…………………………………………………………………………………………………...……………
………………………………………………………………………………………………...………………
……………………………………………………………………………………………..…………………
…………………………………………………………………………………………...……………………
……………………………………………………………………………………….......................................
…….…………………………………………………………………………………………………………
…...…………………………………………………………………………………………………………….
.……………………………………………………………………………………………………………..…
…………………………………………………………………………………………………………. ……
……………………………………………………………………………………………………………. …..

49 ANISS MEHDIBILLAH
4-3. Résolutions graphiques de l’intensité du courant

…………………………………………………………………………………………………………......
La constante de temps τ représente :
- l’abscisse du point …………………………………………………………………………………..
- L’abscisse de l’intersection ………………………………………………………………………….
Application2
Établir les expressions de u R  t  et u L  t  à partir de i  t 
……………………………………………………………………………………………………………..……………
………………………………………………………………………………………………...…………………………
…………………………………………………………………………………...………………………………………
……………………………………………………………………..……………………………………………………
………………………………………………………...…………………………………………………………………
…………………………………………..………………………………………………………………………………
……………………………...……………………………………………………………………………………………
………………...…………………………………………………………………………………………………………
…..……………………………………………………………………………………………………………...………
……………………………………………………………………………………………………...
……………………………………………………………………………………………………………...
V. Énergie emmagasinée dans une bobine.
1. Puissance magnétique disponible aux bornes d’une bobine.
……………………………………………………………………………………………………………...…
…………………………………………………………………………………………………………..……
………………………………………………………………………………………………………...………
……………………………………………………………………………………………………...…………
…………………………………………………………………………………………………..……………
………………………………………………………………………………………………...………………
……………………………………………………………………………………………................................
............................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
2. Expression de l’énergie magnétique.
……………………………………………………………………………………………………………...…
…………………………………………………………………………………………………………..……
………………………………………………………………………………………………………...………
……………………………………………………………………………………………………...…………
…………………………………………………………………………………………………..……………
………………………………………………………………………………………………...………………
……………………………………………………………………………………………...…………………
…………………………………………………………………………………………...……………………
………………………………………………………………………………………..………………………
……………………………………………………………………………………...…………………………
…………………………………………………………………………………...……………………………

50 ANISS MEHDIBILLAH
Exercice 1: SVT Rat 2020
Partie 1 : détermination des grandeurs (L; r) caractérisant une bobine
Un professeur met à la disposition des élèves les outils suivants :
- une bobine r et de résistance L d’inductance (b) ;
- un condensateur de capacité C ;
- un conducteur ohmique de résistance R = 90Ω ;
- un générateur G1 de force électromotrice E = 6 V ;
- un générateur idéal de courant G2 ;
- un interrupteur K ;
- un oscilloscope ;
- des fils de connexion.
1. Citer parmi les outils signalés précédemment, ceux
nécessaires à la réalisation d’un circuit permettant d’étudier
la réponse d’un dipôle RL à un échelon de tension ascendant.
2. Quel est le rôle de la bobine lors de la fermeture du circuit ?
3. Établir l’équation différentielle vérifiée par l’intensité du
courant i(t ) traversant le circuit.
4. Sachant que la solution de l’équation différentielle s’écrit :
𝑡
𝑖(𝑡) = 𝐼0 (1 − 𝑒 −𝜏 ), déterminer les expressions de I0 et τ en fonction des paramètres du circuit.
5. À l’aide d'un système d’acquisition informatique, les élèves ont obtenu la courbe représentée sur la
figure (1) .
a. Déterminer graphiquement les valeurs de I0 et de τ.
b. Vérifier que r =10 Ω et L =1 H.
c. Déterminer la valeur de la tension b u aux bornes de la bobine en régime permanent.
Exercice 2 : SVT Rat 2019
Le comportement d'un certain nombre de circuits électriques ou électroniques dépend de la nature de
composants présents dans ces circuits ; ceci engendre différents phénomènes tel que la charge et la
décharge d'un condensateur, l'établissement ou la rupture du courant dans une bobine et les oscillations
électriques. Ces phénomènes peuvent être influencés par la modification de certains paramètres.
Cet exercice vise l'étude de l'influence de la résistance du circuit sur :
- la réponse d'un dipôle RL ;
1. Influence de la résistance sur la réponse d'un dipôle RL Le montage de
la figure (1) est constitué
- d'un générateur de force électromotrice E = 6V ;
- d'une bobine (L=0,1H ; r=0) ;
- d'un conducteur ohmique de résistance R réglable ;
- D’un interrupteur K.
On règle la résistance sur la valeur R=220Ω et on ferme l'interrupteur K
à un instant t = 0.
1.1. Recopier sur votre copie le schéma et représenter les tensions uL aux
bornes de la bobine et uR aux bornes du conducteur ohmique en convention récepteur.
Indiquer sur le même schéma les branchements de l'oscilloscope pour visualiser la tension uR.
𝒅𝒊 𝑹 𝑬
1.2. Montrer que l'équation différentielle vérifiée par l'intensité i(t) du courant s'écrit :𝒅𝒕 + 𝑳 . 𝒊 = 𝑳
𝐭
𝐄
1.3. La solution de cette équation différentielle est : 𝐢(𝐭) = 𝐑 (𝟏 − 𝐞−𝛕 ) .En exploitant l'équation
différentielle, trouver l'expression et la valeur de :
a. la constante de temps τ du circuit.
b. l'intensité I0 du courant lorsque le régime permanent est établi.

51 ANISS MEHDIBILLAH
1.4. Calculer l'énergie magnétique 𝓔𝒎 emmagasinée par la bobine en régime permanent.
1.5. On règle à nouveau la résistance du conducteur ohmique sur la valeur R' =2R. La nouvelle constante
de temps est notée τ’.
Comparer τ et τ’. En déduire l'effet de la résistance R sur l'établissement du courant dans le dipôle RL.
Exercice 3 : SVT Rat 2017
Pour étudier l'influence d'une bobine dans un circuit électrique, on réalise le montage électrique de la
figure 1, qui comporte un générateur idéal de tension, une bobine d'inductance L et de résistance r, un
conducteur ohmique de résistance R réglable, deux lampes identiques notées L₁ et L₂ et un interrupteur K.
On règle la résistance du conducteur ohmique sur une valeur R, tel que R0 =r.
Recopier sur votre copie le numéro de la question et écrire la lettre correspondante à la proposition vraie
parmi :

2. L'étiquette de la bobine précédente indique (L=60 mH ; r =4Ω) Pour vérifier


ces deux valeurs, on réalise le montage de la figure 2 et on règle la résistance
du conducteur ohmique sur la valeur R = 8Ω.
À l'instant t0=0, on ferme l'interrupteur K.
2.1. Montrer que, l'équation différentielle vérifiée par l'intensité i(t) du
𝒅𝒊 𝑹+𝒓 𝑬
courant électrique qui circule dans le circuit s'écrit + .𝒊 =
𝒅𝒕 𝑳 𝑳
−𝒕
2.2. La solution de cette équation différentielle s'écrit : 𝒊(𝒕) = 𝑨(𝟏 − 𝒆 𝝉 ).
Déterminer les expressions des constantes A et τ en fonction
des paramètres du circuit.
2.3. Un système d'acquisition, adéquat, permet de suivre l'évolution au cours
du temps des tensions UAB (t) et UAM(t). Les courbes (1) et (2) traduisant
les variations de ces tensions sont représentées sur la figure (3).
2.3.1. Montrer que la courbe 2 correspond à la tension uAB(t).
2.3.2. Déterminer graphiquement les valeurs de E
𝑬
2.3.3. Montrer que l'expression de r s’écrit : 𝒓 = 𝑹. (𝒖 − 𝟏).
𝑨𝑩𝒎𝒂𝒙
Vérifier r=4Ω.
2.3.4. Déterminer graphiquement la valeur de la constante de temps τ,
du dipôle RL.
2.3.5. Vérifier la valeur de l'inductance L indiquée sur l'étiquette.

Exercice 4 : PC Rattrapage 2016


On doit à M. Faraday (1791-1867) la découverte de l’induction électromagnétique. Par ce phénomène,
unebobine se comporte comme un conducteur ohmique en régime permanant, et différemment en régime
variable.
L’objectif de cet exercice est d’étudier dans un premier temps, l’établissement du courant dans un dipôle
RL, puis dans un deuxième temps la réception d’une onde modulée en amplitude.

52 ANISS MEHDIBILLAH
Étude du dipôle RL
On réalise le circuit électrique, schématisé sur la figure 1, qui comporte :
- Un générateur de tension de f.é.m. E12V ;
- Une bobine d’inductance L et de résistance négligeable ;
- Deux conducteurs ohmiques de résistance R 40 et r ;
- Un interrupteur K.
On ferme l’interrupteur K à l’instant t=0. Avec un système d’acquisition informatisé, on enregistre les
courbes (C1) et (C2) représentant les tensions des voies A et B (voir figure2).
1. Identifier la courbe qui représente la tension uR (t) et celle qui représente uPN(t).
2. Déterminer la valeur de IP ; l’intensité du courant électrique en régime permanent.
3. Vérifier que la valeur de la résistance r du conducteur ohmique est r =8Ω.
4. Établir l’équation différentielle régissant l’établissement du courant i(t) dans le circuit.
5. Trouver les expressions de A et de en fonction des paramètres du circuit pour que l’expression :
𝒕
𝒊(𝒕) = 𝑨(𝟏 − 𝒆−𝝉 ), soit solution de cette équation différentielle.
6. Déterminer la valeur de la constante du temps .
7. En déduire la valeur de l’inductance L de la bobine.
𝝉
8. Trouver l’énergie E emmagasinée par la bobine à l’instant 𝒕 = 𝟐.

Exercice 5 : PC Rattrapage 2017


Les bobines sont des composantes principales de plusieurs appareils électroménagers.
Cet exercice a pour but de déterminer expérimentalement l’inductance d’une bobine d’un mixeur électrique
ménager par l’étude de la réponse du dipôle RL à un échelon de tension.
Réponse du dipôle RL à un échelon de tension ascendant
Pour déterminer l'inductance d'une bobine, on relise le montage
expérimental de la figure 1 qui comporte :
- Un générateur de tension idéal de force électromotrice E ;
- Une bobine d'inductance L de résistance négligeable ;
- Un conducteur ohmique de résistance R = 10Ω ;
- Un interrupteur K.
A l'instant t=0, on ferme l'interrupteur K et on suit, à l'aide d'un système
d'acquisition informatisé, l'évolution de la tension uL, aux bornes de
la bobine en fonction du temps.
Le graphe de la figure 2 représente la courbe uL(t) obtenue.
1. Reproduire le schéma de la figure 1 et indiquer comment brancher
le système d'acquisition informatisé pour visualiser la tension uL(t).

53 ANISS MEHDIBILLAH
2. Etablir l’équation différentielle vérifiée par l’intensité du courant
électrique i(t) traversant le circuit.
3. Sachant que l'expression de l'intensité du courant électrique traversant
𝑹;𝒕
𝑬
le circuit est : 𝒊(𝒕) = 𝑹 (𝟏 − 𝒆− 𝑳 ).
Trouver l'expression de la tension uL en fonction de t, E, R et L.
4. Calculer la valeur de la tension entre les bornes de la bobine à l'instant
t=τ (τ étant la constante de temps).
5. Déterminer graphiquement la valeur de τ et déduire la valeur de
L l'inductance de la bobine étudiée.
6. Calculer l'énergie magnétique emmagasinée dans la bobine à l'instant t=τ.
Exercice 6 : rattrapage PC2018

Exercice 7 : rattrapage PC 2019

54 ANISS MEHDIBILLAH
Exercice 8 : NOR PC 2020
Réponse d'un dipôle RL à un échelon de tension
On réalise le montage schématisé sur la figure l.
Ce montage comporte :
 une bobine d'inductance L et de résistance r ;
 un conducteur ohmique de résistance R=90Ω ;
 un générateur de force électromotrice E et de résistance interne négligeable ;
 un interrupteur K.
On ferme l'interrupteur à un instant de date t=0.
Un système d'acquisition informatisé permet de tracer les courbes
(C₁) et (C₂) représentant successivement l'évolution de l'intensité
du courant i(t) traversant le circuit et l'évolution de la tension ur (t)
aux bornes de la bobine.
La droite (T) représente la tangente à la courbe (C₁) à t=0. (Figure 2).
1. Montrer que l'équation différentielle vérifiée par l'intensité du courant i(t) s'écrit ainsi :
2. En exploitant les deux courbes (C₁) et (C₂), lorsque le régime permanent est atteint, déterminer
la valeur de r.
3. Vérifier que L = 1H.

55 ANISS MEHDIBILLAH
Exercice 9 : RAT SM 2018

56 ANISS MEHDIBILLAH
Exercice 10 : NOR SM 2018

57 ANISS MEHDIBILLAH
Exercice 11 : NOR SM 2016

58 ANISS MEHDIBILLAH
Transformations liées à des réactions
acido-basiques
Savoir et savoir-faire selon le cadre de référence 2015
- Savoir que le produit ionique de l’eau, K e , est la - Indiquer l’espèce prédominante connaissant
constante d’équilibre associée à l’équation de la le pH d’une solution aqueuse et le pK A du
réaction d’autoprotolyse de l’eau. couple acide/base.
- Connaître la relation pK e   log K e . - Exploiter le diagramme de prédominance et
- Déterminer la nature d’une solution aqueuse (acide de distribution des espèces acides et
ou basique ou neutre) à partir de la valeur du pH. basiques présentes en solution aqueuse.
- Déterminer la valeur du pH d’une solution aqueuse - Écrire l’équation de réaction de dosage (en
utilisant une seul flèche).
à partir de la concentration molaire des ions H3O
- Connaître le montage expérimental d’un
ou HO . dosage acido-basique.
- Écrire et exploiter l’expression de la constante - Exploiter la courbe ou les résultats du
d’acidité K A associée à l’équation de la réaction dosage.
d’un acide avec l’eau. - Repérer et exploiter le point d’équivalence.
- Connaître la relation pK A   log K A . - Justifier le choix de l’indicateur coloré
- Déterminer la constante d’équilibre associée à adéquat pour repérer l’équivalence.
l’équation d’une réaction acido-basique à l’aide
des constantes d’acidité des couples en présence.

Les acides et les bases jouent un rôle primordial dans le fonctionnement des différents systèmes
d’organismes vivants, et ont un très large champs d’applications dans l’industrie.

Par quoi diffère un acide d’un autre, ou une base d’une autre ? Comment classifier ces produits? Que
ce passe-t-il si on mélange un acide et une base ? Comment déterminer la concentration d’une solution
acide ou basique ? Quel rôle peut jouer un indicateur coloré ?

59 ANISS MEHDIBILLAH
I. Le produit ionique de l’eau.
1. L’autoprotolyse de l’eau.
L’autoprotolyse de l’eau est la réaction entre deux molécules d’eau suivant le bilan:
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
2. Le produit ionique de l’eau.
La constante d’équilibre de la réaction d’autoprotolyse de l’eau ………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………...……
…………………………………………………………………………………………………………...
……………………………………………………………………………………………………………...
Activité
Montrer que le pH d’une solution aqueuse peut s’exprimer sous la forme :
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………

II. Les trois différents types de solutions aqueuses.


Echelle de pH.
 Solution acide :
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
 Solution basique
……………………………………………………………………………………………….…………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
 Solution neutre :
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………

60 ANISS MEHDIBILLAH
III. Constante d’acidité d’un couple acide/base.
1. Définition.
La constante d’équilibre de la réaction de dissociation de l’acide dans l’eau est appelée ………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………

Application
- Calculer à 25C le nombre pK A
des deux couples H O / HO
2

et 3

HO /HO 2
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………

- Montrer que le pH d’une solution contenant les deux espèces d’un couple  HA / A  s’écrit sous la

forme :
pH  pK  log
A  

A
 HA 
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
2. Constante d’équilibre relative à une réaction acido-basique.
 
Soit la réaction entre deux couples HA / A et HA / A :
1 1 2 2


 A  HA
HA    A   

 
1 aq  
2 aq  1 aq 2 aq 

La constante d’équilibre associée à cette réaction est :……………………………………………………


…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………
Exercice
On réalise une solution S de volume V = 20mL en introduisant dans l’eau, 2,0  10 4 mol d’acide
éthanoïque et 1,0  10 4 mol d’ammoniac.
1. Ecrire l’équation de la réaction entre l’acide éthanoïque et l’ammoniac
2. Exprimer la constante d’équilibre associée à cette réaction en fonction de K A1etK A2 puis calculer leurs valeurs

61 ANISS MEHDIBILLAH
NH 4
; pK A2  9,2 ; CH 3COOH ; pK A1  4,7
NH 3 CH 3COO 
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………
V. Comparaison des acides et des bases entre elles pour une même concentration
apportée
1. Comment comparer des acides entre eux
Pour une même concentration apportée d’acide, un acide A1H est plus fort qu'un acide A2H si
le taux d'avancement finale de sa réaction avec l'eau ……………………………………………………
1-1. Relation entre le pH et la force des acides
1. Compléter le Tableau d'évolution de la réaction de l'acide avec l'eau :
Equation chimique AH + H2 O = A- + H3O+
Etat du système Avanc. Quantité de matière en mol
Etat initial 0
En cours x
Etat final XF
2. Exprimer Le taux d’avancement τ en fonction de 𝑝𝐻 et C conclure
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………

Conclusion
l’acide le plus fort est celui qui donne la solution de pH ………………………………………………..
1-2. Relation entre KA et la force des acides
x2𝑓 𝐶.𝜏2
A partir de tableau d’avancement, Montrer que K A = =
V(n0 −x𝑓 ) 1−𝜏

…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………

62 ANISS MEHDIBILLAH
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………

Conclusion
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………

2. Comment comparer des bases entre elles


Pour une même concentration apportée de base , une base B1 est plus fort qu'une base B2 si
le taux d'avancement finale de sa réaction avec l'eau ……………………………………………………
2-1. Relation entre le pH et la force des bases

3. Compléter le Tableau d'évolution de la réaction de la base avec l'eau


Equation chimique B + H2O = BH+ + HO-
Etat du système Avanc. Quantité de matière en mol
Etat initial 0 n(B)0 excès n(BH+)0 = 0 n(HO-)0 = 0
En cours x n(B) = n(B)0 - x excès n(BH+) = x n(HO-) = x
Etat final XF n(B)F = n(B)0 – xF excès n(BH+)F = xF n(HO-)F = xF
2. Exprimer Le taux d’avancement en fonction 𝐾𝑒 , C et pH conclure
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………

Conclusion
Pour une même concentration en soluté apporté, une base est d’autant plus forte que le pH …………….
……………………………………………………………………………………………………………..
2-2. Relation entre KA et la force des bases
𝐾
A partir de tableau d’avancement, montrer que Ka = 𝐾𝑒 . conclure
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………

63 ANISS MEHDIBILLAH
III. Diagramme de prédominance et diagramme de distribution.
1. Diagramme de prédominance.
La relation entre le pH et le pKA est : pH = pKA + log
B
A 
 Si pH < pKA ⇒ montrer que HA prédomine par rapport à A-
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
 Si pH > pKA ⇒ montrer que A- prédomine par rapport à HA
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
 Si pH = pKA ⇒ montrer que [HA] = [A-]
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………

Sur un axe horizontal gradué en pH, on peut repérer les zones de prédominance de l’acide A et sa base
conjuguée B.

2. Digramme de distribution.
Un diagramme de distribution représente les proportions (pourcentage) de l’acide faible AH et de la base
faible A– d’un couple acido-basique en fonction du pH
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………

64 ANISS MEHDIBILLAH
À l’intersection des deux courbes, les pourcentages ………………………………………………………
3. Application : Les indicateurs colorés.
3-1. Définition.

Un indicateur coloré est un couple acide/base (noté: HIn / In ), dont la forme acide et la forme basique
ont ………………………………………………………………………………………………...
- On considère que l'on peut distinguer ces 2 couleurs dès que la concentration de l'une des 2 formes
est…………………………………………………………………………………………………….

3-2. Zones de prédominance d’un indicateur coloré.


Soit KA La constante d’acidité associée au couple HIn / In …………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………..……
………………………………………………………………………………………………………..………
………………………………………………………………………………………………………..
[𝐼 − ].
La couleur d’une solution contenant un indicateur coloré dépend du rapport [𝐻𝐼𝑛 ] et donc du pH
𝑛
 Si [HIn] > 10.[In-] on considère que la teinte de la solution est celle de la ……………………….
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
………
 Si 10*[HIn] < [In-] on considère que la teinte de la solution est celle ……………………………
 …………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
………

 Pour l’intervalle : pKA-1 < pH < pKA+1. nommé « ………………………… », les concentrations des deux
formes du couple sont du même ordre de grandeur. La solution prend une teinte intermédiaire appelée
……………………………………………………………………………...

Exemple :Diagramme de prédominance pour l'hélianthine :

65 ANISS MEHDIBILLAH
VI . Dosage acido-basique.
1. Rappel sur le dosage.
- Un dosage acido-basique consiste à …………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
- La réaction du dosage est toujours ………………………………………………………………….
- ……………………………………………………………………………………………………….
- À l’équivalence, les deux réactifs titrant et titré sont totalement consommées :
Soit la réaction du dosage: A  B   C  D
Si A est le réactif titrant et B le réactif titré, alors :………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
Repérage de l’équivalence pour un dosage acido-basique:
- Méthode des tangentes parallèles ;
- Méthode de la dérivée ;
- Utilisation d’un indicateur coloré : On choisit un indicateur coloré tel que le pH E à l’équivalence se
situe dans ………………………………………………………………………………………...
2. Réaction acido-basique
2-1. Titrage d'acide faible AH par une de base forte représentée par l'ion HO-.

L'équation de la réaction est……………………………………………………………………………….

à l'équivalence
- les espèces AH et HO- ont totalement ……………………………………………………………..
- La solution ne contient alors que ………………………………………………………………….
- Le pH est supérieur ……………………………………………………………………………….

2-1. Titrage d'une base faible A- par un acide fort représentée par l'ion H3O+.

L'équation de la réaction est: ……………………………………………………………………………..

à l'équivalence
- les espèces A- et H3O+ ont totalement ………………………………………………………………
- La solution ne contient alors que ……………………………………………………………………
- Le pH est inférieur …………………………………………………………………………………
2-2. Titrage d'acide fort (ou de base forte) par une base forte (ou d'acide fort).
L'équation de la réaction est: ............................................................................................................
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………….
3. Montage expérimentale

66 ANISS MEHDIBILLAH
4. Comment varie le pH au cours du titrage
4-1. Allure générale de la courbe de titrage.
Dosage d’un acide par une base Dosage d’une base par un ’acide

4-2. comment déterminer le point d’équivalent


dpH
A l’aide du logiciel, on trace la courbe  g (Vb ) . On obtient la courbe C2
dVb

Repérage du point d’équivalence


Méthode des tangentes : Méthode de la fonction dérivée

Méthode de la fonction dérivée


dpH
- correspond au coefficient directeur de la tangente à la courbe pH = f(Vb).
dVb
dpH
Le point E, est le point où le coefficient directeur de la tangente à la courbe est maximal
dVb
Méthode des tangentes :

67 ANISS MEHDIBILLAH
 On trace deux tangentes à la courbe parallèles entre elles en encadrant le point équivalent.
 Tracer une parallèle à ces deux tangentes équidistante de celles-ci.
 Le point d’intersection de cette droite et de la courbe de dosage permet de déterminer les
coordonnées du point d’équivalence
Application1 dosage d’un acide par une base
Toutes les mesures sont faites à la température 25°C ;
- Le produit ionique de l’eau à 25°C est : K e  1, 0.1014 ;
- La constante d’acidité du couple C2 H5COOH / C2 H5COO à 25°C est K A  104,9
On dose le volume VA  5mL d’une solution aqueuse SA  de l’acide propanoïque C 2 H 5COOH de
concentration molaire C A par une solution aqueuse SB  d’hydroxyde 
de sodium Na aq   HOaq   de
concentration molaire CB  5, 0.102 mol.L1 .
On suivre les variations du pH du mélange réactionnel en fonction du volume VB versé de la solution  SB  ,
La figure  2  donne la courbe qui représente les variations du pH en fonction du volume VB au cours du
dosage.

1. Ecrire l’équation de la réaction


2. Calculer la constante d’équilibre K associée à la réaction du dosage,
3. Déterminer les coordonnées VB,E et pH E du point d’équivalence.
4. Calculer le taux d’avancement τ à V=3mL

5. Calculer la valeur de la concentration molaire C A de la solution SA  .


…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………

68 ANISS MEHDIBILLAH
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
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…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
Application2 dosage d'une base par un acide
On réalise le titrage pH-métrique d’une solution d’ammoniac (NH3) de volume VB = 10,0 mL, de
concentration CS par de l’acide chlorhydrique (H3O+ + Cℓ-(aq)) de concentration CA = 1,0  10-2 mol.L-1.
On obtient la courbe ci-dessous, représentant le pH en fonction du volume V d’acide chlorhydrique versé

1. Ecrire l’équation de la réaction


1. Calculer la constante d’équilibre K associée à la réaction du dosage,
2. Calculer le taux d’avancement à VB=8mL et conclure
3. déterminer les coordonnées VB,E et pH E du point d’équivalence.
1. Calculer la concentration CB

…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
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69 ANISS MEHDIBILLAH
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……………………………………………………
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…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
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…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………

70 ANISS MEHDIBILLAH
EXERCICE 1 Etude de deux réactions de l’acide propanoïque NOR PC 2016
L’acide propanoïque est utilisé comme conservateur des aliments, son code est E280, on le trouve dans les
fromages, les boissons et les conserves ; il entre également dans la préparation de certains parfums,
produits cosmétiques et pharmaceutiques.
On se propose d’étudier en premier lieu, la réaction de l’acide propanoïque avec l’hydroxyde de sodium,
puis dans un deuxième temps, sa réaction avec l’éthanol.
Données :
- Toutes les mesures sont effectuées à 25°C ;
- Le produit ionique de l’eau : Ke=10-14 ;
- On représente l’acide propanoïque C2H5COOH par AH et sa base conjuguée par A- ;
- La constante d’acidité du couple C2H5COOH(aq)/ C2H5CO𝑶− (𝒂𝒒) : KA=10
-4,9 ;

- Zone de virage de quelques indicateurs colorés :


Indicateur coloré Hélianthine B.B.T Bleu de thymol
Zone de virage 3–4 6,4 – 7,6 8 – 9,6

1. Etude de la réaction de l’acide propanoïque avec l’hydroxyde de sodium


On dose le volume VA=5mL d’une solution aqueuse (SA) de l’acide propanoïque AH de
concentration molaire CA par une solution aqueuse (SB) d’hydroxyde de sodium de concentration
molaire CB= 5.10-2 mol.L-1, en suivant les variations du pH du mélange réactionnel en fonction
du volume VB versé de la solution (SB).
La courbe de la figure 1, représente les variations du pH en fonction du volume VB au cours du
dosage.
1.1. Déterminer les coordonnées VBE et pHE du point d’équivalence.
1.2. En calculant la constante d’équilibre K associée à la réaction du dosage, montrer que cette
réaction est totale.
1.3. Calculer la concentration CA.
1.4. Choisir, en justifiant la réponse, l’indicateur coloré adéquat pour repérer l’équivalence.
1.5. Préciser, en justifiant la réponse, l’espèce chimique prédominante AH ou A- après l’ajout du
volume VB = 7mL.

71 ANISS MEHDIBILLAH
EXERCICE 2

EXERCICE 3

72 ANISS MEHDIBILLAH
73 ANISS MEHDIBILLAH
EXERCICE 4

74 ANISS MEHDIBILLAH
EXERCICE 5

75 ANISS MEHDIBILLAH
EXERCICE 6

76 ANISS MEHDIBILLAH
77 ANISS MEHDIBILLAH
Les oscillations libres dans un circuit RLC en série
Savoir et savoir-faire selon le cadre de référence 2015
- Reconnaître les régimes périodique, pseudo- - Connaître le rôle du dispositif d’entretien
périodique et apériodique. d’oscillations, qui consiste à compenser
- Reconnaître et représenter les courbes de variation l’énergie dissipée par effet Joule dans le
de la tension aux bornes du condensateur en circuit.
fonction du temps pour les trois régimes et les - Etablir l’équation différentielle pour la tension
exploiter. aux bornes du condensateur ou pour sa charge
- Etablir l’équation différentielle pour la tension aux q  t  dans le cas d’un circuit RLC entretenu
bornes du condensateur ou pour sa charge q  t  dans par l’utilisation d’un générateur délivrant une
le cas d’un amortissement négligeable et vérifier sa tension proportionnelle à l’intensité :
solution. u G  t   k.i  t  .
- Connaître et exploiter l’expression de la charge
- Exploiter les documents expérimentaux pour :
q  t  et en déduire l’expression de l’intensité i  t   reconnaître les tensions observées ;
passant dans le circuit et l’exploiter.  reconnaître les régimes d’amortissement ;
- Connaître et exploiter l’expression de la période  mettre en évidence l’influence de R, de L
propre. et de C sur le phénomène d’oscillations;
- Expliquer, du point de vue énergétique, les trois  déterminer la valeur de la pseudo-période
régimes. et da la période propre.
- Connaître et exploiter l’expression de l’énergie 5- Proposer le schéma d’un montage
totale du circuit. expérimental permettant l’étude des
- Etablir l’équation différentielle pour la tension aux oscillations libres dan un circuit RLC série.
bornes du condensateur ou pour sa charge q  t  dans 6- Connaître comment brancher un
oscilloscope et un système d’acquisition
le cas d’amortissement.
informatisé pour visualiser les différentes
tensions.

Comment expliquer les oscillations de la tension observées aux bornes d’un condensateur lorsque
celui-ci est relié, en série, avec une résistance et une bobine ?

78 ANISS MEHDIBILLAH
I. Décharge d’un condensateur dans une bobine
1. Montage
Réaliser le montage constitué de:
- Un générateur de force électromotrice E
- un conducteur ohmique de résistance R variable
- une bobine de résistance r et d’inductance L variable,
- un condensateur de capacité C variable
- un interrupteur K à double positions. (Figure 1)

2. Résultats.
…………………………………….
………………………………. ……………………………..
…………………………………….
………………………………. ……………………………..
…………………………………….. ………………………………. ……………………………..

Remarque
Régime périodique :
Si l’amortissement est négligeable le système est le siège ………………………………………………...
……………………………………………………………………………………………………………...

II.Etude analytique d’un circuit oscillant


1. Equation différentielle du circuit RLC.

…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………

79 ANISS MEHDIBILLAH
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………….
2. Etude théorique du circuit LC.
Le circuit LC est un oscillateur idéal non amorti de résistance nulle.
1. Établir l'équation différentielle vérifiée par la tension uc(t).
2. la solution de l'équation différentielle s'écrit
 2 
u C  t   U C,max .cos  .t    avec
 T0 
- 𝑻𝟎 est la période propre du circuit LC. Elle s’exprime en seconde (s)
- 𝝋𝟎 est la phase à l’origine. Elle s’exprime en radian (rad)
- 𝐔𝐜𝐦𝐚𝐱 représente l’amplitude des oscillations en volt (V)
2-1. Trouver l’expression de la période propre T0 de l’oscillateur électrique.
2-2. Trouver la phase à l’origine
3. Trouver l’expression de l’intensité électrique
3.1.L’équation différentielle
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………….…………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………….
3.2.Solution de l’équation différentielle pour la tension uc.
a tension aux bornes du condensateur est une tension alternative sinusoïdale d’amplitude E et de
Période : T0
a. La période propre T0.

Rappel : uC est une fonction composée


(cos uC)’ = - sin uC  uC’
(sin uC)’ = cos uC  uC’
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………….…………………

80 ANISS MEHDIBILLAH
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………….…………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………
3.3.Expression de l'intensité.
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………….……………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………

Les graphes de uc(t) et i(t)

3.4.Vérification de l’unité de T0 par analyse dimensionnelle.


……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………….……………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………

81 ANISS MEHDIBILLAH
……………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………….

III. Energie d’un circuit oscillant


1. Energie d’un circuit LC.

……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………

1-1. L’énergie électrique dans le condensateur


……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………

1-2. L’énergie magnétique dans la bobine est :


.…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………

1-3. L’énergie totale du circuit LC se conserve


.………………………………………………………………………………………………………………………
.………………………………………………………………………………………………………………………
.…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
.…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
.…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
.…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
.………………………………………………………………………………………………………………………
.………………………………………………………………………………………………………………………
.…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
.…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………

82 ANISS MEHDIBILLAH
.…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
.…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………

2. Energie d’un circuit RLC.

…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………….……………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………….…………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………….………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………….……………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………….…………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
……………….………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
….……………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………….………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………

83 ANISS MEHDIBILLAH
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………….
IV. Oscillations libres entretenues.
1. Montage.
Pour entretenir les oscillations, on monte en série avec le
condensateur et la bobine (b), précédemment étudiés, un générateur
(G) qui délivre une tension proportionnelle à l’intensité du courant
électrique: u G  t   k.i  t  .

2. Entretien des oscillations. Établissement de l’équation différentielle dans un circuit RLC entretenu
Etablir l’équation différentielle vérifiée par la charge q  t  .
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………….,……………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………….…………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………….………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………….……………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………….…………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
……………………………….,………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………….

84 ANISS MEHDIBILLAH
Exercice 1 : Décharge d'un condensateur dans le dipôle RL NOR SM 2016
On monte en série à un instant de date t=0 un condensateur de capacité
C=14,1µF, totalement chargé, avec une bobine (b) d’inductance L=0,18H
et un conducteur ohmique de résistance R=20Ω (figure 1).
Un système de saisie informatique approprié permet de tracer la courbe
représentant la tension uc(t) aux bornes du condensateur et la courbe
représentant la tension uR(t) aux bornes du conducteur ohmique (figure 2):
1. Quel est parmi les trois régimes d'oscillations, celui qui correspond
aux courbes obtenues sur la figure 2 ?
2. Etablir l'équation différentielle vérifiée par la tension uC(t).
3. Trouver l'énergie E dissipée par effet joule dans le circuit entre les deux
instants t=0 et t₂=14ms

Exercice 2 : Etude du circuit LC RAT PC 2012


On réalise le circuit de la figure 1, qui est constitué de :
• Générateur de f.é.m. E=12V et de résistance négligeable
• Condensateur de capacité C=4,7.10³ F.
• Résistor de résistance R=200 Ω ;
• Bobine d'inductance L et de résistance négligeable ;
• Interrupteur K à double position.
On ferme l'interrupteur sur la position 1 jusqu'à ce que le condensateur soit
chargé complétement, puis on le bascule vers la position 2, à un instant
considéré comme origine des temps t=0.
1. Etablir L'équation différentielle vérifiée par la charge q du condensateur.
2. Trouver l'expression de la période propre T, de l'oscillateur en fonction
𝟐𝝅
de L et C. pour que l'expression 𝒒(𝒕) = 𝑸𝒎𝒂𝒙 𝒄𝒐𝒔( 𝑻 𝒕) soit solution
𝟎
de cette équation différentielle.
3. Vérifier que la période est homogène a un temps.
4. Calculer la valeur maximale Qmax de la charge du condensateur.
5. La figure 2 donne les variations de l'énergie électrique Ee emmagasinée
dans le condensateur en fonction du temps

85 ANISS MEHDIBILLAH
𝑻𝟎
5.1. Sachant que la période T de l'énergie est 𝑻 = déterminée la valeur de T0.
𝟐
5.2. En déduire la valeur du coefficient d'inductance de la bobine.
6. On rappelle que l'énergie totale ET du circuit est, à chaque instant, la somme des énergies électrique et
magnétique, emmagasinées respectivement dans le condensateur et la bobine.
Montrer que l'énergie ET se conserve. Calculer sa valeur.
Exercice 3
Un groupe d'élèves musiciens souhaite réaliser un diapason électronique capable d'émettre des sons
purs, en particulier la note la (note la du troisième octave). Cette note sert de référence aux musiciens
pour accorder leurs instruments.
Un son pur est une onde acoustique sinusoïdale de fréquence donnée. Il peut être obtenu par excitation
d'un haut-parleur à l'aide d'une tension électrique sinusoïdale de même fréquence.
Document :
Note do Ré mi fa sol la si
Fréquence (en Hz) 262 294 330 349 392 440 494
1. Réalisation d'oscillations électriques
Le condensateur C est à présent chargé sous la tension E du générateur ; on bascule l'interrupteur K en
position 2. Cet instant est choisi comme origine des temps.
1.1. La tension u aux bornes du condensateur évolue en fonction du temps de la manière présentée en
Figure 1.
1.1.1. Les oscillations électriques observées sont amorties. Quel est le dipôle responsable de cet amortissement ?
1.1.2. Qualifier ce régime d'oscillations par un terme approprié.
1.2. Sur la courbe u = f(t) présentée en figure 1, sont notés deux points C et D. Comment appelle-t-on-la
durée écoulée entre ces deux points ? Évaluer graphiquement cette valeur.
1.3. Etablir l’équation différentielle vérifiée par la tension aux bornes du condensateur
2. Entretien des oscillations
En feuilletant leur manuel de physique, les élèves constatent qu'il est possible de rajouter au circuit
précédent, un dispositif qui entretient les oscillations.
2.1. Expliquer, en une phrase, le rôle de ce dispositif, d'un point de vue énergétique.
2.2. Sachant que les paramètres du circuit précédent n'ont pas été modifiés, représenté, sur la figure 2, la
courbe u = f(t) obtenue après entretien des oscillations.
2.3. Rappeler l'expression de la période propre T0 du circuit oscillant. Calculer sa valeur, sachant que le
condensateur a une capacité C = 1,0 μF et que l'inductance L de la bobine vaut ici 0,100 H.
2.4. En déduire la fréquence f0 de la tension obtenue.
2.5. Le circuit oscillant est relié à un haut-parleur convertissant cette onde électrique en onde sonore de
fréquence f0. Les élèves souhaitent accorder leurs instruments en émettant la note La à l'aide du
circuit précédent.
2.5.1. La fréquence précédemment obtenue est-elle un son de l'octave 3 de la gamme ?
2.5.2. Quels paramètres peut-on changer pour modifier la valeur de la fréquence émise ?
2.5.3. Sachant que les élèves ne disposent pas d'autre condensateur que celui du circuit initial,
calculer la valeur de l'autre paramètre qui permettra d'obtenir la note La .
2.5.4. On règle à présent ce paramètre sur 232 mH ; déterminer la nature de la note alors émise
par le diapason.

86 ANISS MEHDIBILLAH
Figure 1

Figure 3 Figure 2

Exercice 4 RAT PC 2011


Le piano génère un ensemble de notes musicales classées selon une échelle musicale constituée de sept
notes musicales essentielles.
Le tableau suivant donne les fréquences correspondantes aux notes musicales essentielles :
Note do Ré mi fa sol la si
Fréquence 262 294 330 349 392 440 494
Le but de cet exercice est d’ajuster une note musicale de fréquence déterminée en utilisant un circuit
RLC série.
Pour ajuster la note souhaitée, un groupe d’élèves a réalisé une expérience sur deux étapes.
 Première phase : Détermination de la capacité C d’un condensateur à l’aide d’un montage convenable ;
 Deuxième phase : Ajustement de la fréquence de la note à l’aide d’un circuit RLC série.
1- Détermination de la capacité d’un condensateur :
A l’instant t = 0, les élèves commencent la décharge d’un condensateur
de capacité C, initialement chargé, à travers un conducteur
ohmique de résistance R = 200 Ω.
La courbe de la figure 1, traduit les variations de la tension uC(t) aux
bornes du condensateur.
1.1. Représenter le schéma du dispositif expérimental permettant
d’obtenir cette courbe.
1.2. Trouver l’équation différentielle vérifiée par la tension uC(t) au bornes
du condensateur au cours de la décharge.
1.3. Vérifier que la solution de l’équation différentielle précédente est :
𝒕
𝑼𝑪 = 𝑼𝟎 . 𝒆−𝑹𝑪 , où U0 est une constante.
1.4. Par analyse dimensionnelle, montrer que le produit RC est homogène à un temps.
1.5. Déterminer graphiquement la constante de temps τ, et déduire la valeur de la capacité C du
condensateur étudié.
2. Ajustement de la fréquence de la note musicale
Les élèves ont réalisé le montage expérimental représenté sur le Figure2,
et qui est constitué de :
 Générateur de tension de f.é.m E = 12 V et de résistance interne négligeable.
 Conducteur ohmique de résistance R = 200 Ω.
 Bobine de coefficient d’inductance L ajustable
et de résistance interne négligeable.
 Condensateur de capacité C’= 0,5 μF.
 Interrupteur K à double position.

87 ANISS MEHDIBILLAH
Après avoir chargé le condensateur, les élèves ont basculé l’interrupteur à la position (2) à un instant choisi
comme origine des temps. Ils ont obtenus par l’intermédiaire d’une interface informatique la courbe
représentée sur la Figure 3.

2.1. Etablir l’équation différentielle vérifiée par la tension uC’ entre les bornes du condensateur.
2.2. Déterminer graphiquement la valeur de la pseudopériode T.
2.3. On considère que la valeur de la pseudopériode T est égale à la valeur de la période propre T0 de
l’oscillateur LC. En déduire la valeur de L.
2.4. Calculer la valeur de l’énergie totale emmagasinée dans le circuit à l’instant t = 3,4 ms.
3. Les élèves ont ajouté au montage RLC’ précèdent, un appareil d’entretien des oscillations, et ils ont relié
le circuit à un haut-parleur qui transforme l’onde électrique de fréquence N0 en une onde sonore de même
fréquence.
3.1. Quel est le rôle de l’appareil d’entretien de point de vue énergétique.
3.2. En se basant sur le tableau des fréquences des notes déterminer la note musicale émise par
le haut-parleur.
Exercice 6

Exercice 7

Les hauts parleurs se trouvent dans beaucoup d’appareils sonores. Les hauts parleurs contiennent des
circuits électriques dont les bobines constituent un élément fondamental. Cet exercice a pour objectif, la
détermination des deux caractéristiques de la bobine d’un hautparleur moyennant deux expériences
différentes
I- Première expérience
Un hautparleur contient une bibine d’inductance L et de résistance r. Pour déterminer ces deux
caractéristiques de la bobine, le montage de la figure 1 a été réalisé, avec E = 12 V et R = 42 Ω.
Après fermeture du circuit, on visualise à l’aide d’une interface l’évolution de la tension uR en fonction du
temps (figure 2 ) .

88 ANISS MEHDIBILLAH
1-1- Montrer que la tension uR entre les bornes du conducteur ohmique vérifie l’équation différentielle :
𝑑𝑢
𝑢𝑅 + 𝜏 𝑑𝑡 = 𝐴 et déterminer les expressions des constantes A et τ .
2- Vérifier que la constante τ a une dimension temporelle.
3- Déterminer :
3-1- La résistance r de la bobine.
3-2- L’inductance L de la bobine.
II- Deuxième expérience
La bobine précédente est montée en série de capacité C = 0,2 μF totalement chargée et un conducteur
ohmique de résistance R’ = 200Ω (Figure 3 ) .
A l’aide de la même interface , on obtient le graphe de la figure 4 qui représente la tension uC aux bornes
du condensateur .
4- Déterminer l’énergie dissipée dans le circuit par effet joule entre les instants to = 0 et t1 = 3T/2 .
5- Pour remplacer l’énergie dissipée par effet joule , en monte en série dans le circuit précédent ( fig 3) un
générateur qui délivre une tension directement proportionnel à l’intensité du courant , soit uG(t) = k.i .
5-1- Établir l’équation différentielle vérifiée par la charge du condensateur q(t) dans ce cas .
5-2- On règle le paramètre k sur la valeur 208,4 pour obtenir des oscillations sinusoïdales . Vérifier la
valeur de la résistance r de la bobine étudiée .

89 ANISS MEHDIBILLAH
Exercice8 :
1- Réponse d’un dipôle RL à u, échelon montant de tension
Le circuit représenté sur la figure 1 est constitué de :
- Un générateur idéal de tension de force électromotrice E.
- Une bobine d’inductance L et résistance r.
- Un conducteur ohmique de résistance R = 90 Ω.
- Un interrupteur K.
A l’instant t = 0, on ferme l’interrupteur K et on suit l’évolution de
la tension uR aux bornes du conducteur ohmique et 𝑢𝑷𝑵 aux bornes
du générateur en fonction du temps.
La figure 2 représente les courbes uR(t) et 𝑢𝑷𝑵 (t) .
1-1- Recopier le schéma de la figure 1 et représenter dessus la tension
uR dans la convention récepteur.
1-2- En exploitant la figure 2 déterminer :
a) La force électromotrice E du générateur.
b) La valeur de la constante de temps τ.
c) La résistance r de la bobine.
1-3- Montrer que la valeur de l’inductance de la bobine est L = 0,2 H
2- Les oscillations électriques libres dans un circuit RLC en série
Pour obtenir des oscillations électriques libres, on remplace dans
le circuit précédent (figure 1) le générateur par un condensateur
initialement chargé .A l’aide d’un matériel informatique adéquat,
on suit l’évolution de la tension uC(t) aux bornes du condensateur
en fonction du temps, et on obtient la courbe représentée sur la figure 3 .
2-1- Représenter le schéma du montage expérimental et montrer
comment brancher le dispositif informatique pour suivre uC(t).
2-2- Établir l’équation différentielle vérifiée par la tension uC(t).
2-3- Déterminer la capacité C du condensateur sachant que
la pseudopériode est égale à la période propre de l’oscillateur
électrique.
2-4- Déterminer l’énergie totale E1 du circuit à l’instant
t1 = 36 ms.
2-5- Expliquer d’un point d’énergétique le régime
des oscillations obtenu sur la figure 3.

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