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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

ET DE LARECHERCHE SCIENTIFIQUE

ECOLE NATIONALE POLYTECHNIQUE

PETIT
) LEXIQUE DE CHIMIE 1

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AFFINITE ELECTRONIQUE
L’affinité électronique est la quantité d’énergie dégagée à la suite de la capture d’un électron par un atome
isolé. Plus l'affinité électronique est grande, plus la capture d'un électron par l'atome dégage de l'énergie et plus
l'ion négatif résultant est stable. Une affinité électronique
électronique négative signifie au contraire qu'il faudrait fournir de
l'énergie à l'atome pour lui attacher un électron.

De façon générale pour un élément X la réaction associée à l'affinité électronique est :

Exemple de l’oxygène :

Affinité électronique
que dans le tableau périodique :

Les halogènes (fluor F, chlore Cl, brome Br, iode I - le groupe 7A), auxquels il ne manque qu'un électron pour
adopter la structure électronique du gaz rare le plus proche, ont une grande tendance à capter un électron et
former l'anion correspondant (F-, Cl-, Br-, I-). C'est dans cette famille que les éléments ont les plus grandes
affinités électroniques car une de leurs orbitales p est presque entièrement remplie ; il ne manque, pour former
une couche complète, qu'un électron tron supplémentaire. La structure ionique résultante est donc très stable et
l'affinité électronique importante. La plus grande affinité électronique est celle de l'atome de chlore, qui captant
un électron forme l'anion chlorure et fournit dans cette réaction
réaction 349 kJ/mol à l'environnement
Les isotopes d'un même élément se différencient par leur nombre de neutrons, ils ont le même numéro
atomique Z (un même nombre de protons) mais un nombre de masse A différent.

Exemple: les isotopes du carbone.


Ion : particules chargées + (cations) par perte d'électron(s) ou - (anions) par attachement d'électron(s).
Atome : la plus petite particule d'un élément qui possède les propriétés chimiques caractéristiques
de cet élément. L'atome n'a pas nécessairement les propriétés physiques de l'élément. En
effet, celles-ci sont des propriétés d'ensemble.

Particule Symbole Charge (C) Masse (g)


- -28
électron e -1 9,109 x 10
+ -24
proton p +1 1,673 x 10
o -24
neutron n 0 1,675 x 10

Modèle actuel de l'atome:


1) Les atomes = constitués de particules subatomiques.
2) Les protons et neutrons forment un corps compact central, le noyau de l'atome.
3) Les électrons sont répartis dans l'espace comme un nuage autour du noyau.
Représentation de l'atome :

Ces représentations sont issues de divers modèles atomiques:

Le modèle de Bohr représente l'atome en utilisant une représentation "planétaire", le noyau au centre et les
électrons dans des "orbites" sphériques qui gravitent autour.

Le modèle quantique attribue aux "orbites" de Bohr des formes variables (éllipses ± écrasées). De plus les électrons
appartiennent à des couches électroniques plus au moins distantes du noyau.

Le modèle de Schrödinger, en mécanique quantique, remplace la notion d'"orbites" par celle d'"orbitales" où la
probabilité de présence de l'électron est grande. La mécanique quantique nous apprend qu'il est impossible de
connaître à la fois la position et la vitesse de l'électron.
Dates clefs de la découverte de l'atome :

1803 Dalton: travaux sur l'atome (sphères sans


particularités // boules de billard).

1897 Thomson: travaux sur les rayons cathodiques, fédère


les travaux sur l'électron.

ième
Début 20 siècle: atomes sont vus comme des gouttes d'une
-
sorte de gelée chargée + où les e sont
dispersés comme des raisins dans un
pudding.

1809 Rutherford: bombardent une feuille d'or avec des


particules alpha, 1 sur 20.000 rebondit sur la
feuille.

-
1913 Bohr: modèle planétaire de l'atome, e s/ orbites
bien déterminées.

1920 Rutherford: hypothèse de la présence de neutrons dans


le noyau.

1924 - 1930: développement de la physique quantique.

principe d'exclusion; il y a max 2 e par orbite.


-
1925 Pauli:

1932 Chadwick: découverte du neutron.

1935 Yukawa: théorie "mésonique" des forces nucléaires.


Modèle atomique de Bohr
En 1913, le physicien danois Niels Bohr élabora un modèle quantique de l'atome d'hydrogène. D'apres ce
modèle, ['électron de l'atome d'hydrogène ne gravite autour du noyau que selon certaines orbites circulaires
bien determinées ou permises. Il calcula même le rayon de ces orbites en utilisant certaines théories de Ia
physique classique et en émettant de nouvelles hypothèses.

Transitions de l’électron
électron dans l’atome
l’ d'hydrogène, selon le modèle de Bohr.
a) Diagramme des niveaux d'énergie permis pour les transitions de !'électron.
b) Diagramme des orbites permises, conformément au spectre de raies.
(Notez que les orbites ne sont illustrées que de façon schématique et non à ll'échelle.)
c) Spectre de raies de l'atome d'hydrogène observé sur une plaque photographique.

La plus importante équation découlant du modèle de Bohr est celle exprimant les
niveaux d'énergie accessibles à l'électron dans l'atome d'hydrogène:
Diagramme de LEWIS

On doit au chimiste américain G.N. Lewis, une méthode originale permettant de représenter une molécule ou
un ion. Les composantes d’une structure ou diagramme de Lewis sont des atomes et leurs électrons
périphériques.

Règles d'écriture relatives aux diagrammes de Lewis

 Faire la somme des électrons de valence de tous les atomes,


 Utiliser un doublet d'électrons pour former une liaison entre chaque paire d'atomes liés.
 Repartir les électrons résiduels de façon telle que l'hydrogène soit régi par la règle du doublet et les éléments
de la deuxième période, par la règle de l'octet.

Exemple de la molécule d’eau :

1ère étape :
La somme des électrons de valence, pour H2O, est 1 + 1 + 6 = 8 électrons de valence.
2ème étape :
En utilisant un doublet d'électrons par liaison, on peut représenter deux liaisons simples O ─ H;
ainsi H─ O─ H
Pour représenter chaque doublet liant, on utilise, par convention, une ligne au lieu d'une paire de points.
3ème étape :
On repartit ensuite les électrons résiduels autour des atomes de façon à ce que chaque atome ait une
configuration électronique semblable à celle d'un gaz rare.

Chaque atome d'hydrogène possède bien deux électrons et chaque atome d'oxygène, huit électrons,
comme le montre le diagramme ci-dessus.
Diamagnétisme
Le diamagnétisme est un comportement des matériaux qui les conduit, lorsqu'ils sont soumis à un champ
magnétique, à créer une très faible aimantation opposée au champ extérieur, et donc à générer un champ
magnétique opposé au champ extérieur. Lorsque le champ n’est plus appliqué, l’aimantation disparaît.

Le diamagnétisme est une propriété générale de la matière atomique (matière constituée d'atomes), qui
provoque l'apparition d'un champ magnétique faible dans le matériau, opposé à un champ magnétique appliqué.

L'origine du diamagnétisme est un phénomène quantique pouvant être expliqué par la modification du
mouvement orbital des électrons autour du noyau atomique.

Paramagnétisme
Le paramagnétisme désigne le comportement d'un milieu matériel qui ne possède pas d'aimantation spontanée
mais qui, sous l'effet d'un champ magnétique extérieur, acquiert une aimantation dirigée dans le même sens que
ce champ d'excitation. Un matériau paramagnétique possède donc une susceptibilité magnétique de valeur
positive (contrairement aux matériaux diamagnétiques), en général assez faible. Cette aimantation disparaît
lorsque le champ d'excitation est coupé.

Le paramagnétisme ne désigne pas une propriété intrinsèque d'un matériau mais un comportement en réponse à
un champ magnétique, comportement qui peut changer selon les conditions considérées. Ainsi, un matériau
ferromagnétique devient paramagnétique quand sa température dépasse sa température de Curie (température à
laquelle le matériau perd son aimantation spontanée).

À l'échelle microscopique, on peut décrire un matériau paramagnétique comme un ensemble de dipôles


magnétiques indépendants. La réponse du système à un champ magnétique appliqué est alors déterminée par le
rapport de forces entre l'énergie magnétique d'une part qui tend à ordonner les dipôles en les alignant selon le
champ appliqué, et l'énergie d'agitation thermique d'autre part qui favorise le désordre.

Le traitement de ce problème par la physique statistique permet de démontrer la loi de Curie qui affirme que la
susceptibilité magnétique d'un matériau paramagnétique est inversement proportionnelle à la température.

Le paramagnétisme est une propriété à associer à l'existence d'électrons célibataires, le diamagnétisme est au contraire à
associer aux entités ne possédant que des électrons appariés. Le diamagnétisme est donc universel.
Énergie d'ionisation
Le potentiel d'ionisation ou énergie d'ionisation d'un atome ou d'une molécule est l'l'énergie qu'il faut fournir à
un atome neutre pour arracher un électron (le moins lié) à l'état gazeux et former un ion positif. Plus
généralement, la nième énergie d'ionisation est l'énergie requise pour arracher le nième électron après que les n-
1 premiers électrons ont été arrachés.

énergie d'ionisation est l'opposé de celui d'affinité électronique


En chimie physique, le concept d'énergie électronique, c'est-à-dire
l'énergie dégagée lorsqu'un atome neutre capte un électron et forme un ion négatif.

La réaction de première ionisation de l'atome A s'écrit


s'éc :

D'une façon générale, les énergies d'ionisation décroissent le long d'une colonne du Tableau périodique des
éléments et croissent de gauche à droite le long d'une période de la table.
Abondances isotopiques des éléments dans la nature = Composition isotopique.

Elément Symbole Abondance en % Masse isotopique Protons Neutrons Nombre


(uma) de masse
Hydrogène H 99,985 1,0078 1 0 0
2
Deutérium H ou D 0,015 2,0141 1 1 1
3
Tritium H ou T traces 3,0160 1 2 3
3 -4
Hélium-3 He ou D 1,4 x 10 3,0160 2 1 3
4
Hélium-4 He ou T 99,99986 4,0026 2 2 4
12
Carbone-12 C 98,89 12,0000 (Réf.) 6 6 12
13
Carbone-13 C 1,11 13,0034 6 7 13
14
Carbone-14 C traces 14,0032 6 8 14
16
Oxygène-16 O 99,758 15,9949 8 8 16
17
Oxygène-17 O 0,038 16,9991 8 9 17
18
Oxygène-18 O 0,204 17,9992 8 10 18
19
Fluor-19 F 100 18,9984 9 10 19
24
Magnésium-24 Mg 78,99 23,9850 12 12 24
25
Magnésium-25 Mg 10,00 24,9858 12 13 25
26
Magnésium-26 Mg 11,01 25,9826 12 14 26
35
Chlore-35 Cl 75,77 34,9689 17 18 35
37
Chlore-37 Cl 24,23 36,9659 17 19 37
Case quantique En mécanique quantique, dans le modèle de Bohr, les cases quantiques sont les places
dans les orbitales atomiques qui peuvent être occupées par un électron, ou par une paire d'électrons de spin
complémentaires.

Nombres quantiques
Le nuage électronique de chaque atome peut être défini par quatre nombres dits « quantiques », puisqu'ils ne
prennent que certaines valeurs quantifiées :

 n : nombre quantique « principal » qui peut prendre toutes les valeurs entières égales ou supérieures à 1
soit 1, 2, 3, 4… Il définit en grande partie l'énergie de l'électron ainsi que la taille de l'orbitale qui
augmente à mesure que n augmente.

 l : nombre quantique « secondaire » ou azimutal qui peut prendre toutes les valeurs entières comprises
entre 0 et n-1. Cela signifie par exemple, dans le cas où n = 2, que l peut être égal à 0 ou à 1. Ce nombre
définit principalement la forme de l'orbitale. Avec l = 0 la forme est sphérique, avec 1 une forme
bilobée, l = 2 forme ayant 4 lobes, l = 3 huit lobes et ainsi de suite. Il aide aussi à déterminer l'énergie de
l'électron et sa distance moyenne au noyau.

 ml (ou m) : nombre quantique « magnétique » qui peut prendre toutes les valeurs entières comprises
entre -l et +l, il définit l'orientation de l'orbitale décrite par l'électron. Plus l est élevé, plus il y a
d'orientations différentes possibles pour cette orbitale.

 ms (ou s) : nombre quantique de « spin » qui représente le spin de l'électron, à savoir +1/2 ou -1/2. Il est
indépendant des autres nombres quantiques.
Configuration électronique d’un atome :
En chimie quantique, la configuration électronique, structure électronique ou formule électronique est la
répartition des électrons (d'un atome, d'une molécule ou de tout autre corps) suivant leur énergie et leur spin.

Comme les autres particules élémentaires, l'électron est soumis aux lois de la mécanique quantique et peut avoir
un comportement décrit suivant les situations comme corpusculaire ou comme ondulatoire. En pratique, l'état
quantique d'un électron particulier est décrit par une fonction d'onde traduisant la probabilité pour l'électron
en question de se trouver dans un espace donné. On appelle cette fonction d'onde une orbitale.

La configuration électronique est totalement déterminée par la répartition des électrons dans les différentes
orbitales et la connaissance de leurs spins.

La connaissance de la configuration électronique donne accès à des énergies associées, et permet par exemple
une interprétation de l'évolution des propriétés des atomes dans la classification périodique des éléments.
Corps simple : Substance composée d'une seule sorte d'atomes, c'est-à-dire, d'un seul élément.

Exemple: un métal comme l'or est formé uniquement Exemple: l'hydrogène moléculaire H2 est composé de 2
d'atomes d'or (Au), c'est un corps simple. atomes d'hydrogène (H).
Corps composé : Substance constituée de plusieurs sortes d'atomes ou d'éléments
spécifiques liés en proportions définies.

Exemple: l'eau (H2O) est formée d'hydrogène (H) et


Exemple: le chlorure de sodium est formé à partir
d'oxygène (O) en proportion 2 : 1 (2 atomes d'H et 1
d'atomes de sodium (Na) et d'atomes de chlore (Cl) en
atome d'O).
proportion 1 : 1.
Dualité « onde-corpuscule » En physique, la dualité onde-corpuscule est un principe selon lequel
tous les objets physiques peuvent présenter des propriétés d'ondes ou de corpuscules. Ce concept fait partie des
fondements de la mécanique quantique. L'exemple le plus connu est sûrement celui de la lumière, qui présente
deux aspects complémentaires selon la façon dont on l’étudie : la lumière est à la fois un phénomène
ondulatoire, d’où le concept de longueur d’onde, et un phénomène corpusculaire, comme en témoignent
les photons.

Mise en évidence de la dualité


Une des manières les plus claires de mettre en évidence la dualité onde-corpuscule est l'expérience des fentes de
Young. Cette expérience est connue depuis le 19ème siècle, où elle a d'abord mis clairement en évidence l'aspect
ondulatoire de la lumière. Modifiée de manière adéquate, elle peut démontrer de manière spectaculaire la
dualité onde-corpuscule, non seulement de la lumière mais aussi de tout autre objet quantique.

Expérience des fentes d’Young.


Effet photoélectrique En physique,, l'effet photoélectrique désigne en premier lieu l'émission
d'électrons par un matériau soumis à l'action de la lumière.. Par extension, il regroupe parfois l'ensemble des
phénomènes électriques d'un matériau provoqués par l'action de la lumière. On distinguera alors deux effets :
des électrons sont éjectés du matériau (émission photoélectrique) et une modification dde la conductivité du
matériau (photoconductivité, effet photovoltaïque lorsqu'il est en œuvre au sein d'une cellule photovoltaïque,
effet photoélectrochimique,, effet photorésistif).
photorésistif)

Schéma montrant l'émission d'électrons


d' depuis une plaque métallique.
L'émission de chaque électron (en
( bleue) requiert une quantité minimale
d'énergie, laquelle est apportée par un photon ( en rouge ).

Albert Einstein fut le premier, en 1905, à en proposer une explication, en utilisant le concept de particule de
lumière, appelé aujourd'hui photon,, et celle du quantum d'énergie initialement introduits par Max Planck en
1900 dans le cadre de l'explication qu'il proposa lui-même
lui pour l'émission du corps noir
noir. Einstein a expliqué
que ce phénomène était provoqué par l'absorption
l' de photons, les quanta de lumière, lors de l'interaction du
matériau avec la lumière. Cette explication lui valut le prix Nobel de physique en 1921
1921.
Electron : L’électron a été découvert en 1897 par le physicien britannique J.J. Thompson qui étudiait les « rayons
cathodiques », Ces rayons sont émis lorsqu'on applique une différence de potentiel élevée entre deux électrodes dans un
tube de verre où on a fait le vide. Thomson a montré que les rayons cathodiques étaient des faisceaux de particules
chargées négativement. Ces particules ont été appelées électrons (notés e-).

L'appareil utilisé par Thomson pour étudier les propriétés des électrons. Un champ électrique est établi
entre les deux plaques et un champ magnétique est appliqué perpendiculairement au champ électrique.

Ce n’est qu’en 1909 que Robert Millikan put mesurer la charge négative de l’électron :
e = 1,602 x 10-19 Coulomb
La masse de l’électron, négligeable, vaut : me = 9,109 x 10-31 kg.
Electronégativité
l'électronégativité d'un élément est une grandeur qui caractérise sa capacité à attirer les électrons lors de la
formation d'une liaison chimique avec un autre élément. La différence d'électronégativité entre ces deux
éléments détermine la nature de la liaison covalente : Liaison apolaire lorsque la différence est nulle, liaison
polaire quand la différence n'est pas nulle, et ionique quand la différence est tellement forte qu'un des éléments
a attiré complètement les électrons: les atomes sont devenus des ions et portent des charges électriques entières.
La notion d'électronégativité, qui décrit le comportement des électrons dans une liaison chimique, ne doit pas
être confondue avec celle d'affinité électronique.

Le concept d’électronégativité a été introduit pour la première fois par Berzelius en 1835. Par la suite, Pauling
a amélioré ce concept et a déduit que l’électronégativité repose plutôt sur l’existence des liaisons ioniques et
covalentes.
Elément : Forme la plus simple de la matière. Exemple : l'oxygène,
ygène, le soufre, l'aluminium sont des
éléments.

Symboles Noms et origine du nom (ex typiques)


Au Or, du latin aurum
Chlore d'un mot grec signifiant jaune
jaune-
Cl
verdâtre
Vanadium de Vanadis déesse scandinave
V
de la beauté (corps = colorés)
Es Einsteinium, en honneur à Einstein
Americium, nom inspiré du lieu de
Am
découverte

L'International Union of Pure


ure and Applied Chemistry
(IUPAC)) est l'instance internationale qui approuve les
noms proposés pour les éléments.
Disposition des éléments dans le tableau périodique telle que les liens de parenté
soient mis en évidence :
Prévision de la charge des ions.
Klechkowski (règle de)
La règle de Klechkowski, également appelée règle de Madelung (notamment chez les Anglo-saxons), est une
méthode empirique qui décrit l'ordre de remplissage des électrons dans les sous-couches d'un atome. Avec la
règle de Hund et le principe d'exclusion de Pauli, elle constitue l'un des outils de base permettant de prévoir
le remplissage des orbitales atomiques dans le modèle de Bohr. Cette règle porte le nom du chimiste russe
Vsevolod Kletchkovski.

Un autre nom employé est le principe d'Aufbau, d'après le mot allemand Aufbau qui signifie « construction »,
parce que cette règle est employée pour construire la configuration électronique d'un atome.

La règle de Klechkowski énonce que :

« Les sous-couches sont remplies de sorte que n + l soit croissant »

où n est le nombre quantique principal et l le nombre quantique secondaire.


Liaison chimique

On appelle liaison chimique toute interaction attractive qui maintient des atomes à courte distance.
De nombreux modèles existent pour décrire ces interactions. Par exemple la liaison chimique entre deux atomes
au sein d'une molécule peut être décrite avec le modèle de Lewis ou avec un modèle quantique, comme la
théorie des orbitales moléculaires. Dans les deux cas, l'origine de l'interaction est un partage d'électrons entre
les deux atomes partenaires de la liaison chimique.

Le développement théorique le plus abouti, utilisé pour décrire une liaison chimique, est la théorie des orbitales
moléculaires. Celle-ci décrit les atomes par des fonctions appelées orbitales atomiques. Des combinaisons
linéaires de ces fonctions constituent les orbitales moléculaires qui décrivent les molécules. Ces orbitales
moléculaires peuvent être :

 liantes ; dans ce cas, les électrons de liaison ont la plus grande probabilité de se trouver entre les noyaux
qu'ailleurs ; l'orbitale tend alors à maintenir les noyaux ensemble ; ces orbitales sont l'équivalent des
liaisons covalentes de la théorie de Lewis ;
 non-liantes : dans ce cas, les électrons ont plus de probabilité de se trouver plus près d'un des noyaux ;
ces orbitales sont l'équivalent des doublets non liants de la théorie de Lewis.
 antiliantes : dans ce cas les électrons ont plus de probabilité de ne pas se trouver entre deux atomes
liés ; ces orbitales n'ont pas d'équivalent dans la théorie de Lewis.

La liaison covalente est l'interaction entre les atomes d'une molécule. Cette liaison peut être non polarisée, si
les atomes ont pratiquement la même électronégativité, ou polarisée si la différence entre leurs
électronégativités reste inférieure à 1,7 (valeur conventionnelle). Au-delà de cette valeur, l'interaction est dite
ionique.

Le moment dipolaire μ est une mesure de la polarité de la liaison et est égal au produit de la charge Q par la distance r
entre les charges :

μ =Q xr
La polarité (ou non) d'une molécule influe sur ses caractéristiques, par exemple les molécules polaires sont
facilement solubles dans d'autres composés polaires et pratiquement insolubles dans des composés apolaires.
L'une des molécules les plus connues, l'eau, H2O, est fortement polaire.
Liaison π
La liaison π est une liaison chimique covalente qui est créée entre deux atomes par recouvrement d'orbitales de
nombre quantique secondaire ≥ 1 (orbitales p, d…). Le recouvrement est latéral, c'est-à-dire que les 2 lobes des
deux orbitales en interaction sont parallèles, contrairement au cas des liaisons σ où les lobes des 2 orbitales
atomiques pointent l'un vers l'autre. Par ailleurs il n'y a pas d'électron dans l'axe de liaison.

Les 2 lobes des orbitales p sont parallèles et forment


une liaison π de part et d'autre de la molécule.
Liaison σ
La liaison σ est une liaison chimique covalente qui est créée entre deux atomes par recouvrement axial
d'orbitales. Il peut s'agir d'orbitales de type s ou s hybridées, mais aussi d'orbitales pz et dz² (l'axe z étant l'axe de
la liaison). Les lobes des deux orbitales en interaction pointent l'une vers l'autre, contrairement au cas des
liaisons π (recouvrement latéral).

Dans le cas des molécules diatomiques homonucléaires le concept de liaison σ est équivalent à celui d'orbitale
moléculaire σ. Dans cette dernière, la répartition de la densité électronique a une symétrie cylindrique autour
de l'axe interatomique. Parler de liaisons σ pour les molécules plus complexes est une approximation parce
qu'en fait la répartition des électrons dans la molécule est définie par des orbitales moléculaires délocalisées
sur l'ensemble des atomes constituant la molécule.

Liaison σ entre deux atomes : localisation


de la densité électronique.
Masse Atomique d'un élément = masse moyenne pondérée des masses des différents isotopes
composant l'échantillon naturel (donné en unité de masse atomique (u.m.a.)).

Calcul pour l'élément carbone:


La masse atomique de l'élément C dans la
nature, se calcule comme une masse moyenne:
12 13
m(C) = m( C) . 0,9889 + m( C) . 0,0111
= 12,0000 . 0,9889 + 13,0034 . 0,0111
= 12,0111 u.m.a.

C'est cette valeur qu'on trouve dans la


tableau de Mendeliev puisqu'il s'agit de la
masse atomique de l'élément carbone
naturel.

On attribue à l'isotope 12 du carbone


la masse de 12,000000 u.m.a. exactement.

1 u.m.a. = 1/12 ème de la masse de l'espèce de


12
référence C.
12 -23
Un atome de C a pour masse 1,9926 10 g,
12
alors qu'une mole de C qui a pour masse 12,00
uma, grandeur beaucoup plus pratique a
manipuler.
Masse Molaire: La masse molaire (MM) est la masse d'une mole de particules (atomes, ions ou
molécules (= Masse moléculaire)), elle est donnée en g/mole.

12
1) L'élément naturel est en général un mélange Le C naturel est composé de 98,89% de C (m :
-23 13 -23
d'isotopes, la spectrométrie de masse nous donne 1,997 10 g) et 0,111% de C (m = 2,1593 10 g).
la masse exacte de chacun des isotopes

-23 -23
2) On calcule la masse moyenne d'un atome de m(C) = 1,9927 10 . 0,9889 + 2,1593 10 . 0,011 =
-23
l'échantillon naturel: 1,9946 10 g

3) On calcule la masse molaire "moyenne" de masse moyenne d'un atome (m(C)) x nombre
-23 23
l'échantillon naturel: d'Avogadro: 1,9946 10 x 6,022 10 = 12,011 g/mol
Métal de transition
Le terme métal de transition désigne une famille d'éléments chimiques du tableau périodique qui désigne les
éléments du bloc d. Il s'agit des 38 éléments des périodes 4 à 7 et des groupes 3 à 12 hormis le lutécium 71Lu
(un lanthanide) et le lawrencium 103Lr (un actinide).

Contrairement aux deux premiers groupes du tableau périodique (les métaux alcalins et les métaux alcalino-
terreux), les métaux de transition (notamment des groupes 4 à 11) peuvent former des ions avec une grande
variété d'états d'oxydation. Les métaux alcalino-terreux tels que le calcium sont stables à l'état d'oxydation +2,
alors qu'un métal de transition peut adopter des degrés d'oxydation de -3 à +8.
Modèle actuel de l'atome:

1) Les atomes sont constitués des paticules subatomiques


suivantes:

Particule Symbole Charge* Masse


- -28
électrons e -1
1 9,109 g
-24
protons p +1 1,673 g
-24
neutrons n 0 1,675 g
-19
* en multiples de la charge d'un proton = 1,602 x 10
coulombs.

2) Les protons et les neutrons sont des nucléons, ils forment


un corps compact central, le noyau de l'atome.

3) Les électrons sont répartis dans l'espace comme un nuage


autour du noyau.

On définit Z = numéro atomique


= nombre de protons

On définit A = nombre de masse atomique


= nombre de total de protons et de
neutrons
= nombre de nucléons
Mole: Une mole (1 mol) est le nombre d'atomes contenus dans exactement 12 grammes de
carbone-12.

Voir système international d'unités: http://www.metas.ch/fr/scales/mol.html

Bien que la mole soit définie en fonction du carbone, cette unité s'applique à toute espèce chimique. La
spectrométrie de masse peut être utilisée pour déterminer la masse exacte des atomes de carbone-12 = 1,9926
-23
x 10 g.
12
Le nombre d'atomes contenus dans exactement 12 g de C est:

12 -23 23
nbre atomes C = 12 g / 1,9926 x 10 g = 6,022 x 10

23 -1
Le nombre d'atomes, ions ou molécules contenus dans 1,000 mol est toujours de 6,022 x 10 mol d'atomes,
ions ou molécules. Ce nombre est appelé le nombre d'Avogadro (NA).
Molécule : entité qui comprend deux ou plusieurs atomes liés suivant un agencement particulier
donné par la structure moléculaire.
NEUTRON : La preuve de l’existence cette particule a été fournie en 1932 par un physicien
anglais, James Chadwick. Lorsque ce dernier a bombardé une mince feuille de béryllium avec
des particules α, un rayonnement de très haute énergie similaire au rayonnement γ est émis par le
métal. Des expériences ultérieures ont montré que les rayons étaient dus à un troisième type de
particules subatomiques, que Chadwick a appelé neutrons, car ces particules sont électriquement
neutres et possèdent une masse légèrement supérieure à celle des protons :

Sir James Chadwick (1891 - 1974) est un physicien britannique. Il est principalement connu pour la découverte du
neutron, en 1932, pour laquelle il reçut le prix Nobel de physique de 1935. Cette découverte a mené directement à la
fission nucléaire et à la bombe atomique.

Sir James Chadwick


Nombre de Masse (A) : nombre total de protons et de neutrons d'un noyau.

Exemple de l'atome d'azote: Le nombre de masse (A) de l'azote est de 14.


A = 14 car cet atome contient 7 protons et 7 neutrons
situés dans le noyau au centre de l'atome.
-14
"Si le noyau de l'atome d'hydrogène (± 10 m) avait la
taille d'une mouche, l'espace occupé par les électrons
-9
(± 10 m) aurait la taille d'un terrain de base-ball."

Elément Symbole Z A nbre p


nbre n
Hydrogène H 1 1 1 0
2
Deutérium H ou D 1 2 1 1
3
Tritium H ou T 1 3 1 2
12
Carbone-12 C 6 12 6 6
13
Carbone-13 C 6 13 6 7
14
Azote-14 N 7 14 7 7
15
Azote-15 N 7 15 7 8

Les neutons et les protons sont des particules


apartenant au noyau, appelés NUCLEONS.
Numéro atomique ou nombre atomique (Z) : nombre de protons (charges +) d'un atome.
Comme l'atome est neutre, c'est aussi le nombre total d'électrons (charges -) de l'atome.

Exemple: Voici schématiquement un atome de carbone:

Le numéro atomique (Z) du carbone est 6.

Z = 6 car le carbone contient 6 protons de charge


unitaire positive situés dans le noyau au centre de
l'atome.

Comme l'atome est neutre, il contient 6 électrons de


charge unitaire négative qui compensent les charges
positives des protons du noyau.

Notons la présence de neutrons, neutres, dans le


noyau.
ORBITALE
Une orbitale électronique est un lieu dans l'espace proche du noyau d'un atome où la probabilité de trouver des
électrons est très forte.

Les premières approches (Modèle de Bohr) consistaient à croire que les électrons circuleraient autour des
atomes sur des orbites, de manière identique aux planètes autour du soleil, mais on remarqua rapidement que
cela conduisait à des inconsistances en matière magnétique : les électrons seraient très vite tombés sur le noyau.

L'application de l'équation de Schrödinger a montré que leur comportement est plus compliqué : la position
statistique des électrons est régie par la physique quantique, et l'orbitale électronique se révèle plus proche de
nœuds dont la position détermine la forme des molécules dans lesquelles l'atome considéré peut se trouver
intégré.

Une orbitale peut être en plusieurs zones non contigües. Cela indique que les électrons, même si on leur
attribuait une position et une trajectoire, passent peu de temps en transition entre ces zones.

Bien que les orbitales soient étudiées en physique, leurs formes expliquent la disposition des atomes dans les
liaisons covalentes en chimie.

Le terme d’orbitale atomique est une notion de physique quantique, utilisée dans le modèle quantique de
l’atome. Ainsi dans ce modèle, contrairement à l’ancien modèle planétaire de l’atome, on ne considère plus que
les électrons d’un atome sont en orbite circulaire (ou même elliptique) autour du noyau, mais occupent de
manière probabiliste certaines régions de l’espace autour du noyau.
Ordre de liaison
L'ordre de liaison est le nombre de liaisons chimiques entre une paire d'atomes.

Par exemple, dans le diazote N≡N, l'ordre de liaison entre les atomes d'azote est 3, de même pour les atomes de
carbone de l'acétylène H−C≡C−H alors que pour les liaisons C−H il est de 1.

L'ordre de liaison donne une indication sur la stabilité d'une liaison. Dans une approche plus complexe de la
liaison chimique, l'ordre de liaison n'est plus nécessairement un entier. Ainsi, dans la molécule de benzène ou
une orbitale moléculaire délocalisée contient 6 électrons π au delà des 6 atomes de carbone, et les liaison entre
ceux-ci ne sont plus simple ou double (ordre 1 ou 2), les électrons π étant partagées par toute la molécule,
chaque paire d'atomes de carbone se partageant une demi-liaison π, plus une liaison σ donnant à la liaison un
ordre de liaison de 1,5.

Dans la théorie des orbitales moléculaires, l'ordre de liaison est défini comme la différence entre le nombre
d'électrons liants et le nombre d'électrons antiliants, le tout divisé par deux, ce qui mène bien souvent au même
résultat que la définition précédente. L'ordre de liaison est également une indication de la force de liaison et est
aussi utilisée dans la théorie de la liaison de valence.
Proton : En 1908, Ernest Rutherford demanda à ses étudiants, Hans Geiger et Ernest Marsden, d'envoyer des
particules α sur un morceau de feuille de platine épaisse à peine de quelques atomes. Même si la plupart des particules α
passaient à travers la feuille et n'étaient que très peu déviées, 1 sur 20 000 était déviée de plus de 90° et quelques
particules α rebondissaient dans la direction d'où elles venaient.

Les résultats de l'expérience de Geiger et Marsden ont conduit au modèle nucléaire de l'atome constitué d'un
centre ponctuel dense chargé positivement, le noyau (Protons + neutrons), entouré d'un grand volume
d'espace pratiquement vide.

La charge du noyau est due aux protons, chargés positivement. La masse du proton est égale à 1,67262×10-27 kg.
Elle est environ 1 836,15 fois celle de l'électron. Sa charge électrique est très exactement égale à une
charge élémentaire positive (e), soit +1,602176565×10-19 Coulomb.
ORBITALE ATOMIQUE : Le terme d’orbitale
d’ atomique est une notion de physique quantique
quantique, utilisée dans le
modèle quantique de l’atome.. Ainsi dans ce modèle, contrairement à l’ancien modèle planétaire de l’atome, on ne
considère plus que les électrons d’un atome sont en orbite circulaire (ou même elliptique) autour du noyau, mais
occupent de manière probabiliste certaines régions de l’espace
l’es autour du noyau.

Du fait de l'interprétation probabiliste des fonctions d'onde, elle est fortement reliée à la probabilité de
trouver un électron dans une zone de l'espace.

Qualitativement, on peut également visualiser ces surfaces comme celles englobant une zone de l’espace où la
probabilité de trouver un électron autour du noyau dépasse un certain seuil, arbitrairement fixé.

Trois nombres quantiques n, l et m décrivent une orbitale atomique de l’électron ; ce sont des entiers sans
dimension, dont la combinaison avec le numéro atomique du noyau permet de définir le niveau d’énergie de
l’électron dans cet état quantique :

 le nombre quantique principal :


 le nombre quantique secondaire (ou azimutal) :
 le nombre quantique tertiaire (ou magnétique) :
Principe d’exclusion (de PAULI)

L'état quantique d'une particule est défini par des « nombres quantiques ». Le principe d'exclusion interdit à
tout électron d'avoir exactement les mêmes nombres quantiques qu'un autre électron de la même orbitale..

Ainsi, dans l'atome, les électrons sont caractérisés par les nombres correspondant aux lettres n, l, ml et ms : si un
électron présente la combinaison (1, 0, 0, ½), il est nécessairement le seul.

Cela limite donc le nombre d'électrons par couche : dans la première couche caractérisée par n = 1, (l = 0, donc
ml = 0), il n'y a que deux possibilités, correspondant aux états ms = ±½. Cette couche ne peut donc accepter que
deux électrons.

De même, dans la seconde couche caractérisée par n = 2, l vaut 0 ou 1 :

 pour l = 0, ml = 0 ;
 pour l = 1, ml = -1, 0 ou 1 ;

On a alors 4 possibilités et pour chacune, ms = ±½, donc la seconde couche peut accepter huit électrons (deux
pour l = 0 et six pour l = 1); et ainsi de suite.

 La n-ième couche accepte 2n2 électrons. Avec la couche 3, en appliquant la formule on a 18 électrons au
maximum sur la couche 3.
Principe d’incertitude ( de Heisenberg)
Le principe d'incertitude énonce que, pour une particule massive donnée, on ne peut pas connaître
simultanément sa position et sa vitesse avec une précision supérieure à un certain seuil.

Ce principe fut énoncé au printemps 1927 par Heisenberg lors qui a montré que la limite inférieure de cette
incertitude est donnée par la constante de Planck h divisée par 4π.

Sous forme d'équation, on a :


où ΔX est l'incertitude relative à la position de l'électron ;
Δpx = Δ (mv), l’incertitude relative à son moment.
QUANTUM En physique, quantum (mot latin signifiant « combien » et dont le pluriel s'écrit « quanta »)
représente la plus petite mesure indivisible, que ce soit celle de l'énergie, de la quantité de mouvement ou de la
masse. Cette notion est centrale en théorie des quanta, laquelle a donné naissance à la mécanique quantique.

La théorie des quanta ou théorie quantique, affirme que l'énergie rayonnante est discontinue. Les quanta sont
alors les quantités minimales, les « grains » composant cette énergie. Leur valeur est h.ν, où :

 h est la constante de Planck,


 ν est la fréquence de l'onde.

Ainsi, on peut déterminer facilement l'énergie contenue dans un photon en multipliant sa fréquence (déduite de
sa longueur d'onde puisque sa vitesse est constante) par h.

La valeur de h est faible : 6,626.10-34 J.s.


Rayonnement électromagnétique
Le rayonnement
onnement électromagnétique correspond à l'ensemble des radiations émises par une source (par exemple
le soleil),, sous forme d’ondes électromagnétiques ou de particules.

Une onde électromagnétique comporte à la fois un champ électrique et un champ magnétique oscillant à la
même fréquence. Ces deux champs, perpendiculaires l’un par rapport à l’autre se propagent dans un milieu
selon une direction orthogonale

Une onde électromagnétique est caractérisée par plusieurs grandeurs physiques :


 La longueur d’onde ( λ ) : elle exprime le caractère oscillatoire périodique de l’onde dans l’espace.
 La période (T) : elle représente le temps nécessaire (en secondes) pour que l’onde effectue un cycle.
 La fréquence ( ν ) : inverse de la période, elle traduit le nombre de cycles par unité de temps (Hertz).

Longueur d’onde et fréquence sont inversement proportionnelles et unies par la relation suivante :

tesse de la lumière (3.108 m.s-1)


Où c est la vitesse

 Le rayonnement électromagnétique peut être décrit de manière corpusculaire


comme la propagation de photons, ou de manière ondulatoire comme une
onde électromagnétique.
électromagnétique
SCHRÖDINGER (Equation de Schrödinger) :

L'équation de Schrödinger,, conçue par le physicien autrichien Erwin Schrödinger en 1925, est une équation
fondamentale en mécanique quantique.
quantique. Elle décrit l'évolution dans le temps d'une particule massive et remplit
ainsi le même rôle que la relation fondamentale de la dynamique en mécanique classique
classique.

Contexte historique

Au début du XXe siècle,, il était devenu clair que la lumière présente une dualité onde
onde-corpuscule, c'est-à-dire
qu'elle pouvait se manifester, selon les circonstances, soit comme une particule, le photon, soit comme une
onde électromagnétique. Louis de Broglie proposa de généraliser cette dualité à toutes les particules connues
bien que cette hypothèse eût pour conséquence paradoxale la production d'interférences
d'interférences par les électrons — à
l'instar de la lumière — ce qui fut vérifié ultérieurement par l'expérience
l'expérience de Davisson
Davisson-Germer. Par analogie
avec le photon,, Louis de Broglie associa ainsi à chaque particule libre d'énergie et de quantité de mouvement
une fréquence et une longueur d'onde :

L'équation de Schrödinger,
ger, établie par le physicien Erwin Schrödinger en 1925,, est une fonction d'onde qui
généralise l'approche de de Broglie ci-dessus
ci dessus aux particules massives soumises à une force dérivant d'une
énergie potentielle,, dont l'énergie mécanique totale E est classiquement :

Le succès de l'équation, déduite de cette extension par utilisation du principe de correspo


correspondance, fut immédiat
quand à l'évaluation des niveaux quantifiés d'énergie de l'électron dans l'atome d' d'hydrogène, car elle permit
d'expliquer les raies d'émission de l'hydrogène
hydrogène : séries de Lyman, Balmer, Brackett, Paschen, etc.

Dans sa formulation moderne, l’équation


’équation de Schrödinger indépendante du temps est une équation aux ddérivées
partielles qui relie la fonction d’onde Ψ (c’est-à-dire
(c’est dire l’amplitude de l’onde associée en un point M de l’espace)
à l’énergie totale E et à l’énergie potentielle V de l’électron de masse me :

Les fonctions d’onde solutions de l’équation de Schrödinger


Schrödinger s’appellent orbitales atomiques qui dépendent de
trois nombres quantiques n, m et l.

La probabilité de présence dP de l’électron dans un petit volume dV autour d’un point M donné, est :

dP = Ψ2. dV

où = Ψ² représente
ésente la densité volumique de probabilité de présence de l’électron
l’électron.
Semiconducteur
Un semi-conducteur est un matériau qui a les caractéristiques électriques d'un isolant, mais pour lequel la
probabilité qu'un électron puisse contribuer à un courant électrique, quoique faible, est suffisamment
importante. En d'autres termes, la conductivité électrique d'un semi-conducteur est intermédiaire entre celle des
métaux et celle des isolants.

Le comportement des semi-conducteurs, comme celui des métaux et des isolants est décrit via la théorie des
bandes. Ce modèle stipule qu'un électron dans un solide ne peut que prendre des valeurs d'énergie comprises
dans certains intervalles que l'on nomme « bandes », plus spécifiquement bandes permises, lesquelles sont
séparées par d'autres « bandes » appelées bandes d'énergie interdites ou bandes interdites.

Deux bandes d'énergie permises jouent un rôle particulier:

 la dernière bande complètement remplie, appelée « bande de valence »


 la bande d'énergie permise suivante appelée « bande de conduction »

La bande de valence est riche en électrons mais ne participe pas aux phénomènes de conduction (pour les
électrons). La bande de conduction, quant à elle, est soit vide (comme aux températures proches du zéro absolu
dans un semi-conducteur) soit semi-remplie (comme dans le cas des métaux) d'électrons. Cependant c'est elle
qui permet aux électrons de circuler dans le solide.

Dans les conducteurs (métaux), la bande de conduction et la bande de valence se chevauchent. Les électrons
peuvent donc passer directement de la bande de valence à la bande de conduction et circuler dans tout le solide.

Dans un semi-conducteur, comme dans un isolant, ces deux bandes sont séparées par une bande interdite,
appelée couramment par son équivalent anglais plus court « gap ». L'unique différence entre un semi-
conducteur et un isolant est la largeur de cette bande interdite, largeur qui donne à chacun ses propriétés
respectives.

Dans un isolant cette valeur est si grande (aux alentours de 6 eV pour le diamant par exemple) que les électrons
ne peuvent passer de la bande valence à la bande de conduction: les électrons ne circulent pas dans le solide.

Dans les semi-conducteurs cette valeur est plus petite (1,12 eV pour le silicium, 0,66 eV pour le germanium).
Spectre électromagnétique
Le spectre électromagnétique est la description de l'ensemble des rayonnements électromagnétiques classés
par fréquence, longueur d'onde ou énergie. Le spectre électromagnétique s'étend théoriquement de zéro à l'infini
en fréquence (ou en longueur d'onde), de façon continue. Pour des raisons tant historiques
historiques que physiques, on le
divise en plusieurs grandes classes de rayonnement, qui s'étudient par des moyens particuliers à chacune d'entre
elles.
TABLEAU PERIODIQUE
Le tableau périodique des éléments,
éléments ou simplement tableau périodique,, représente tous les éléments
chimiques, ordonnés par numéro atomique croissant et organisés en fonction de leur configuration électronique,
laquelle sous-tend
tend leurs propriétés chimiques.

Son invention est généralement attribuée au chimiste russe Dmitri Mendeleïev,, qui construisit en 1869 une table
différente de celle qu'on utilise aujourd'hui mais similaire dans son principe, dont le grand intérêt était de
proposer une classification systématique des éléments chimiques connus à l'époque en vue de souligne souligner la
périodicité de leurs propriétés chimiques, d'identifier les éléments qui restaient à découvrir, et même de pouvoir
prédire les propriétés de ces éléments alors inconnus.

Le tableau périodique a connu de nombreux réajustements depuis lors jusqu'à pre prendre la forme que nous lui
connaissons aujourd'hui. Il est devenu un référentiel universel auquel peuvent être rapportés tous les types de
comportements physique et chimique des éléments. En novembre 2014,, sa forme standard comportait 118
éléments, allant de 1H à 118Uuo.

La classification périodique range les éléments par numéro atomique Z croissant, dans des ligne
lignes appelées
périodes et des colonnes appelées groupes. Une période (ligne) comporte tous les éléments dont la sous
sous-couche
s externe est au même niveau d’énergie (même valeur de n). La période est numérotée avec la valeur de n de ce
niveau.

Un groupe (colonne) contient les éléments ayant même configuration électronique externe. Ainsi, Les éléments
possédant des propriétés chimiques et physiques semblables sont disposés les uns au
au-dessus des autres dans
une même colonne.
Théorie des électrons localisés

C'est une théorie selon laquelle me molécule est composée d'atomes retenus ensemble par le
partage de doublets d'électrons à partir des orbitales des atomes liés. Les paires d'électrons de la
molécule sont situées soit dans l'environnement d'un atome donné, soit dans l'espace qui sépare
deux atomes. Les paires d'électrons qui appartiennent à un seul atome sont appelées doublets
libres et celles que deux atomes partagent, doublets liants.
Théorie de la liaison de valence
En chimie, la théorie de la liaison de valence explique la nature de la liaison chimique dans une molécule en
termes de valences. La théorie de la liaison de valence se base sur la tendance qu'un atome central dans une
molécule est susceptible de former des liaisons par paire électronique en accord avec des contraintes
géométriques comme l'indique la règle de l'octet, approximativement. La théorie de la liaison de la valence est
très proche de la théorie de l'orbitale moléculaire.

Dans la théorie de la liaison de valence, nous supposons qu'une liaison se forme lorsque les électrons
célibataires des orbitales atomiques de la couche de valence s'apparient ; les orbitales atomiques se
recouvrent selon leur axe pour former des liaisons σ ou latéralement pour former des liaisons π.
Théorie VSEPR ou RPEV

La théorie VSEPR ( de l'anglais Valence Shell Electron Pairs Repulsion, en français RPEV :
« répulsion des paires électroniques de valence ») est une méthode destinée à prédire la géométrie des
molécules en se basant sur la théorie de la répulsion des électrons de la couche de valence. Elle est aussi connue
sous le nom de « théorie de Gillespie »

La méthode VSEPR est fondée sur un certain nombre de suppositions, notamment concernant la nature des
liaisons entre atomes :

 les atomes dans une molécule sont liés par des paires d'électrons ;
 deux atomes peuvent être liés par plus d'une paire d'électrons. On parle alors de liaisons multiples ;
 certains atomes peuvent aussi posséder des paires d'électrons qui ne sont pas impliqués dans une liaison.
On parle de doublets non liants ;
 les électrons composant ces doublets liants ou non liants exercent les uns sur les autres des forces
électriques répulsives. Les doublets sont donc disposés autour de chaque atome de façon à minimiser les
valeurs de ces forces ;
 les doublets non liants occupent plus de place que les doublets liants ;
 les liaisons multiples prennent plus de place que les liaisons simples.
Théorie de l’hybridation

En chimie, l'hybridation des orbitales atomiques est le mélange des orbitales atomiques d'un atome
appartenant à la même couche électronique de manière à former de nouvelles orbitales qui permettent mieux de
décrire qualitativement les liaisons entre atomes. Les orbitales hybrides sont très utiles pour expliquer la forme
des orbitales moléculaires. Bien que parfois enseigné avec la théorie VSEPR (Valence Shell Electronic Pairs
Repulsion), liaison de valence et hybridation sont en fait indépendantes du VSEPR.

Historiquement, ce concept est apparu pour expliquer les liaisons chimiques dans des systèmes très simples
(comme le méthane). Il s'est avéré ensuite que cette théorie est applicable plus largement et elle fait aujourd'hui
partie des bases de la compréhension de la chimie organique

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