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LES CAUSES PRINCIPALE DE CORROSION CHAPITRE III

CHAPITRE III
III.1. Causes principales de corrosion :

La corrosion du métal ou d’alliage plongé dans un électrolyte se produit lorsqu’il y a :

III.2. Hétérogénéité du métal :

Peu répondu, mais possible se trouve principalement dans les joins de grains aggravé par la
corrosion inter granulaire.

III.3. Pile géologique :

Le potentiel de dissolution de l’acier diffère selon le milieu environnant. Ainsi il y a


formation d’une pile reliée entre elles par la structure donnant lieu à une circulation
électrochimique.

III.4. Contact des métaux différent :

Mise en contact de deux métaux de potentiel différent donne lieu à une formation

d'une pile dont le métal le plus noble est la cathode, le moins noble est I’ anode.

III.5. Influence extérieure :

Provoquée par la rencontre d'une conduite avec les courants vagabonds

d’installations étrangères.

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III.6. Corrosion électrochimique :


Théorie de la corrosion électrochimique :
Divers phénomènes interviennent lorsque le métal est mis en contact avec une
solution agressive.il dépendent de la nature du métal et de la solution selon que le
produit de corrosion est soluble ou non, on observe :
-La mise en solution du métal
-La passivité du métal
-L’immunité du métal
-Le recouvrement du métal par. Composé inorganique
En corrosion l’étude des mécanismes et la prévision du comportement du matériau
repose sur des bases de la thermodynamique et de la cinétique électrochimique
-L'aspect thermodynamique permet de prévoir. les réactions possibles.
-L'aspect cinétique permet de connaitre les vitesses de diverses réaction
thermodynamiquement possibles, se sont celle dont les vitesses sont les plus grandes
qui fixent la vitesse du processus globale.
-Quand un métal de valence Z est plongé dans une solution spontanément, il a tendance
à faire passer en solution des ions positifs qui laissent le métal chargé négativement par ces
électrons. La dissolution se poursuit au bout d'un certain temps, elle s'arrête lorsqu'il s'établit
un équilibre pour Lequel le métal tend vers une valeur car les nouveaux M+z auront à vaincre
-L’attraction des électrons en excès dans le métal et la répulsion des ions ayant déjà
passés dans la solution.
-L'attraction des couches positives et négatives établit un é q u i l i b r e qui forme la
couche double et entraîne la formation d’une demi--pile, donc un potentiel du métal dans
l'électrolyte.
-La couche double implique une notion d'équilibre, elle peut se modifier, en particulier
sous l’action du milieu, e des lors s'engage le processus de corrosion. (Fig. 14).

e Fe+22
Fe+2

Métal de Fer Electrolyte


e Fe+2
e
e Fe+2
e
e Fe+2

Fig.14 couche double du Fer plongé dans un électrolyte

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III.7.Thermodynamique de la corrosion
III.7.1. Potentiel de corrosion
C’est le potentiel que prend un métal par rapport a un électrolyte donné.il n’est pas
caractéristique du métal et. Dépend des conditions où il se trouve, en particulier de la nature
de la concentration et: de 1a température du réactif, mais aussi de 1'état de surface du métal.
I11.7.2. Courant de corrosion
Considérons une électrode forme d'un métal M 1, placé au contact d'une pièce d'un autre
métal.
Si les deux métaux sont baignés par une solution d'électrolyte, L’ensemble
M1/électrolyte /M2 constitue une pile qui va débiter du courant. Cette pile est appelée pile de
corrosion, lorsque le potentiel des deux électrodes est le (potentiel moyen) E c et le courant de
corrosion. l c . La pile est alors en court-circuit.
Ce diagramme, appelé diagramme de d'Evans permet de déterminer l'intensité du courant
corrosion Ev

EK

Ec

EA
iA

Ic

III.7.3. Phénomène de polarisation:


- Considérons une pile constituée par deux métaux assez éloignés dans 1'échelle
électrochimique et plongeant dans un électrolyte en circuit ouvert, on peut mesurer le
potentiel ( E A , E K ) de chacune des électrodes par rapport a une électrode de référence.
Si on réunit les électrodes A et K par un conducteur métallique, les électrons plus nombreux
en A se déplacent vers l’électrode K. il en résulte que la charge de A devient moins négative
et son. Potentiel tend vers les valeurs cathodiques, par contre la charge de K devient plus
négative.

e-e-
A K
AA AK
AA K
AA AK
A A
Électrodee

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Quand le courant circule, les potentiels s'écartent de leurs valeurs d’équilibre,


celui de l’anode augmente et devient E A, et le potentiel de la cathode diminue et. Prend la
valeur EK EeqK

E’K

E’A

EA

La différence EK, _EK= MK appelée surtension cathodique


La différence EA, _EA= MA appelée surtension anodique
La surtension cathodique est toujours négative et surtension anodique est toujours
positive.
A/ Définition :
La variation du potentiel
Imcausée par une courante entrante ou sortante dune électrode est
appelée :polarisation
Icor

EA

E(v)
EeqK Ecor Icor
E’k

On remarque une certaine valeur Icor de l’intensité, I’ anode et la cathode prennent une
même valeur de potentiel Ecor.
Icor est dit potentiel moyen de couple et lcor, l’intensité maximale que pourra débiter la
pile dans le milieu considéré, lcor est donc le l’courant du couple.
Les deux courbes qui apparaissent sur le diagramme, sont relative 1'une à la réaction
anodique, l'autre a la réaction cathodique (cas idéal), on voit que la petite moyenne de ces
courbes permet de déceler, en cas de modification de la cinétique de l’une ou de l'autre des
réactions, celle qui exerce une influence prépondérante sur la variation du courant de
corrosion.
-Selon les variations de surtension anodiques et: cathodiques M A et M K on distingue
quatre types principaux de diagramme d'Evans.
-Dans le premier cas (A), les deux courbes sont impolarisables

MA. = MK = 0

-Dans le deuxième cas (B), il y a contrôle anodique, car une variation légère de la
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courbe anodique entraine une variation importante de I’ intensité du court-circuit


l’anode est impolarisable.
-Dans le troisième cas (C), pour des raisons analogues, il y a contrôle cathodique
-Dans le sable quatrième cas (D), il y a contrôle mixte, les deux électrodes sont
impolarisables.
Dans la pratique les courbes de polarisation les plus fréquentes sont celles qui
correspondent a un contrôle cathodique.
I I

EK E
EA EK EA E
I I

Ek

E E
EA EA Ek

Dans la plupart des cas, les piles fonctionnent sous contrôle cathodique pour deux
électrodes données, Ies courbes de polarisation auront une pente différente si les surfaces
relatives des anodes et des cathodes
Remarque
Il faut noter que lorsque la sur6ce des anodes est très petites, est possible que
localement la densité de courant soit très e1evee et qu'ainsi une piqure se développe
rapidement en pro fondeur.
Si les surfaces anodiques sont grandes bien que le courant de corrosion soit important,
la diminution d'épaisseur pourra être, faible en clique point.
On peut représenter les courbes de polarisation cathodiques et anodiques par la
relation :
EK = EKeq _ f [I / SK] MK = f [ I / SK]
EK = EKeq _ f [I / SK] MK = f [ I / SA]

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11I.7.4. Intensité d e courant de corrosion :

La connaissance de la variation du potentiel .ne ne suffit pas pour déterminer le sens


dans lequel évolue la corrosion.

11 est indispensable de mesurer la valeur de l’intensité du courant de corrosion.

Pour la mesure du courant de corrosion, on trace les courbes donnant la variation de


1'intensité du courant qui circule entre l’électrode étudié et une électrode en p l a t i n e en
fonction du potentiel impose a Électrode. Dans la pratique, en résulte le schéma de In (Fig.
15) ou les axes sont permutes
Courbe élémentaire anodique
Représentative
Des réactions
D’oxydation
Du métal
Red Ox+Ze-
Densité +
Du courant
Anodique

IA

Ik Ek
Densité + EA Ecor
Courbe
Du courant
Elémentaire cathodique représentative
Cathodique
des réactions
de réduction

Red Ox+Ze-

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III.7.5. La corrosion par le sol :

En matière se construction d’ouvrage, L’examen du sol et de toute antiquité une


opération classique, les constructeurs se sont toujours souciés des qualités mécanique et aux
graves mécomptes auxquels ils s’exposent, s’ils négligent ces précautions élémentaires. C’est
pourquoi, on considère que la corrosion des structures métalliques souterraines est problème
sérieux et coûteux.

Cependant, l’action du sol sur les canalisations enterrés ne se limite pas ici, mais les
propriétés chimiques, physico-chimique et biologique ont une grande importance et peuvent
donner lieu à des phénomènes de corrosion qui nécessitent des réparations nuisant à la bonne
marche du service et d’ont l’étude particulière des causes s’impose.

- Un métal peut se comporter très bien en certaines régions, mais mal malheurs à cause
des déférences spécifiques dans la composition du sol, du pli, du taux d’humidité, … etc.
(voir Fig.01)

Terrain aéré sable-cailloux

Argile

Fig.1

III.7.6. Le sol comme électrolyte :

Le sol est un amalgame complexe de solides, liquides et gaz, qui font qu’il est parfois
agressif, ce qui conduit à des corrosions extrêmement rapides, mais qu’il est dans certains cas,
parfaitement inerte et n’a qu’une action tout à fait négligeable.

L’agressivité du sol pour un métal découle de ses propriétés physique et chimique.

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III.7.7.1. PROPRIETES PHYSIQUES DES SOLS :

Le sol contient de grandes quantités de minérales différentes granulométries variables


selon leur provenance. Les sables contiennent des particules pouvant atteindre 2mn, les
particules constitutives de l argile n ont que quelques microns de diamètre.

A/ LES SOLS CONTIENT DE L’EAU :


 Une eau libre amenée par les mouvements de la nappe à profondeur variable (1
à100m), qui joue un rôle important surtout pour les structures enterrées verticalement
comme les puits.

 Une eau libre qui s infiltre de puis la surface du soi : eaux, pluie d irrigation et d
inondations.

 Une eau interstitielle qui migre par capillarité, dont la quantité dépend de la mature de
terre et fixe le taux d humidités d un sol.

B/ LES SOLS CONTIENNENT DES GAZ :


A la profondeur des conduites, il y a presque toujours de l air donc de l oxygène,

beaucoup dans les sols sableux ou poreux moins dans les sols compactes argileux.

III.7.7.2. PROPRETES CHIMIQUES DES SOLS : 

Elles sont mises en évidence par la mesure du pH. La plupart des sols ont un pH compris
entre 5 et8.

Au niveau du GP1/Z à une profondeur de 1m le pH du sol est de 7,2_8. Les sols


contiennent des sels dissous à des concentrations de 100 à 1500ppm.

La teneur en sel est en fonction des précipitations. Des pluies abondantes lavent les
terrains et leur salinité est faible. Dans les régions arides, au contraire, ou l eau remonte du
sol pour s évaporer, la concentration en sels peut devenir très importante.

Les cations les plus répondus, cause d’agressivités, sont les ions Potassium, sodium,
magnésium et calcium.

Les anions présents, chlorures et sulfates, augmentent la conductivité de l électrolyte et


facilitent donc les transferts électriques causant les corrosions.

III.8. MESURE DE L AGRESSIVITE DU SOL :

La mesure de l’agressivité des sols pour les métaux peut être déduite de la mesure de

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leur résistivité électrique .C’est le critère d’appréciations le plus fréquemment utilisé.

Pour l’acier dans le sol, il est admis que lorsque la résistivité du sol 

 -Est supérieure a 100 mΩ, le sol est peu agressif, on mesure des réactivités de 200
à 500 mΩ et plus dans des terrains pierreux calcaire ou sable secs.

 Est comprise entre 50 et 100 mΩ, l’agressivité est moyenne, c’est souvent le cas
des terrains agricoles, limoneux l’égerment sableux.

 Est inférieure à 50 mΩ, le terrain est agressif. Des terrains argileux et lourds ont des
résistivités variant de 15 à 40 mΩ. Des terrains salés ont des résistivités des
quelques mΩ.

Si l’on s’intéresse à la résistivité de l’eau, on constate que l’eau de mer à une


résistivité de 0.3 mΩ ce qui en fait une électrolyte très conducteur et très agressif. Une eau
douce, une eau de ville ainsi que des eaux de rivières chargées de limons, ont des résistivités
de l’ordre de 25 mΩ.

Par contre, certains eaux et ruisseaux et torrents qui n’ont pu encore dissoudre
suffisamment de minéraux, ont résistivité élevée de plusieurs centaines d’Ohms mètre et ne
sont pas, de ce fait, très agressive.

Cependant, il ne suffit pas de savoir si la résistivité est grande ou faible, mais plutôt
d’essayer de savoir pourquoi elle est grande ou faible.

III.9. FACTEURS AFFECTANT LA CORROSIVITE DES SOLS :

La corrosivité des sols est affectée par plusieurs facteurs dont les principaux sont :

 Porosité (aération)

 Conductibilité électrique.

 L’humidité.

 L’acidité ou l’alcalinité

 Un sol poreux peut retenir l’humidité pendant plus. Longtemps, on peut faciliter une
aération optimale. Les produits formés dans un sol aéré peuvent être plus

Protecteurs que ceux formés dans un sol aéré. Dans la plupart des sols, en particulier

S’ils ne sont pas bien aérés, la corrosion prend forme de piqûres profondes, une telle
corrosion est plus endommageant qu’une corrosion généraliste. Une autre facteur a considérer

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dans les sols mal aéré contenant des sulfates, est existence de bactéries qui réduisent les
sulfates en sulfures et par conséquent l’augmentation de la vitesse de corrosion. De plus, il
semble l’action directe de l’oxygène formant des films protecteurs mais encore directement
par l’influence de l’oxygène qui réagit et diminue la concentration des dépolarisants
organiques présents naturellement dans certains sols. L’influence favorable de l’aération
s’étend aux sols qui recèlent des bactéries réduisant les sulfates car ces bactéries deviennent
inactives en présence d’oxygène dissous.

 L’acidité totale mesurée d’un tel sol semble être une meilleure indication de sa
corrosivité que le pH seul. De fortes concentrations de Na Cl et de Na 2SO4 dans
les sols mal drainés rendent ces sols très corrosifs.

 Les anodes et les cathodes peuvent être éloignés se plusieurs Kilomètre un sol peu
conducteur, soit par manque d’humidité, soit par manque de sels dissous ou des
deux à la fois et en général moins corrosif qu’un sol très conducteur.

 La conductivité seule n’est pas une preuve suffisante de la corrosivité a été


démontré que les caractéristiques de polarisation anodique ou cathodique peuvent
influencer.

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