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LA LUTTE CONTRE LA CORROSION CHAPITRE IV

CHAPITRE IV
IV.1. LA LUTE CONTRE LA CORROSION :

La lutte contre la corrosion est une préoccupation constante de tout constructeur


utilisateur d’équipement en acier. Déjà au niveau de la fabrication, on peut rencontrer de la
corrosion principalement sous forme de calcaire et de rouille suite aux processus de
fabrication et aux conditions de température et d’humidité de l’air régnant dans les ateliers et
sur les chantiers.

Donc, il est nécessaire de se préoccuper de limiter les méfaits de la corrosion, d’une


part parce qu’elle constitue le mode normale de mise hors service de nombreux appareils, et
d’autre part parce qu’elle impose des travaux d’entretien importants et couteux.

Le problème de lutte contre la corrosion est complexe par suite de nombreux facteurs
qu’il fait intervenir. Ces facteurs qu’on peut classer en trois catégories :

A/ Produits métallurgiques :
Composition chimique (et en particulier impuretés) constitution et structure, facteurs
qui dépendent du procédé d’élaboration et des traitements thermique, mécanique ou chimique
que l’alliage a subis et qui peuvent entrainer des hétérogénéités de diverses nature.

B/ Milieu d’attaque :
Nature chimique, concentration (produits principal et impuretés) teneur en oxygène
dissous, présence de micro-organisme, PH, température, pression, viscosité.

C/ Condition d’emploi :
Forme de la pièce, état de surface, profil géométrique de la surface, revêtement
physico-chimique plus aux mois complexe, présence de graisse pas exemple graissage
éventuel du métal superficiel, procédé d’assemblage.

Effort mécanique, condition de l’immersion (agitation du bain, immersion totale ou


partielle, continue ou intermittente, orientation de la pièce par rapport à la verticale).
Théoriquement, on lutte contre la corrosion en agissant sur divers facteurs, mais remarquons
qu’on ne peut pas modifier le milieu d’attaque (ou d’aéré parfois). La diversité et le nombre
de ces facteurs sont tels sue l’on ne peut pas prétendre trouver une solution universelle.

Il n’y a pas de métal parfaitement inaltérable, un alliage ne peut être qualifié de


résistant à la corrosion que si l’o précise les conditions dans lesquelles il est utilisé. Chaque
problème de résistance à la corrosion doit être étudié d’une façon particulière.
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IV.2. LES REVETEMENTS PROTECTEURS :

Les revêtements protecteurs permettent de combattre la corrosion parce que par leur
application sur un métal ils suppriment le contact avec l’électrolyte et ainsi réduisent la
corrosion.

Pour que la corrosion survienne, il faut la réunion de quatre conditions :

Une anode, une cathode, un électrolyte et une différence de potentiel ou débit de courant.
L’emploi de revêtements protecteurs supprime l’électrolyte, par conséquent, la corrosion ne
peut pas exister avec la seule présence d’anodes et de cathodes.

IV.3. CARACTERISTIQUE DES REVETEMENTS :

Pour assurer correctement son rôle un revêtement doit posséder les qualités suivantes :

A/ L’isolement électrique :
Avec revêtement présentant une bonne isolation, l’intensité moyenne de protection
est 0.01 mA/m² , alors qu’un revêtements médiocre nécessite une intensité pouvant atteindre
10mA/m² et plus. Donc les revêtements doivent présenter une résistance électrique élevée.

B/ Perméabilité a l’eau et la vapeur d’eau :


La perméabilité d’un revêtement varie avec :

 La nature du liant utilisé.


 La teneur en filler et la nature de celui-ci

Les matériaux bitumeux, dérivés du goudron de houille ou du pétrole se placent parmi


les meilleurs sur ce plan.

C/ Résistance chimique :
Le revêtement doit représenter une inertie totale en présence des substances pouvant
exister dans le sol.

D/ résistance biologique :
Les micro-organismes présents dans le sol peuvent provoquer la dégradation de divers
matériaux. Les revêtements mis à leur contact doivent donc présenter une bonne résistance à
l’action des micro-organismes.

E/ RESISTANCE MECANIQUE :
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Les revêtements doivent présenter une résistance mécanique suffisante pour


supporter son dommage les conditions et les sollicitations subies au cours du transport, la
mise en place et pendent la mise en service.

 La dureté et la cohésion
 Résistance aux chocs
 Insensibilité aux variations de température
 Adhérence

IV.4. CATEGORIES DE REVETEMENT :

On distingue trois grandes catégories de revêtements pour les conduites enterrées :

A/ revêtement a base de produits hydrocarbure :


Le revêtement est constitué d’un primaire synthétique ou hydrocarburé et d’une
armature en toile de verre imprégnée d’un liant hydrocarburé.

Les brais de houille et le bitumes de pétrole, ainsi appliqués, présentent des épaisseurs
d’environ 3 Mm.

B/ revêtement thermoplastiques :
 revêtement de polyéthylènes extrudés, avec primaire d’accrochage a base de
caoutchouc butyle d’épaisseur 3 Mm environ.

 Bandes adhésives minces, à support P.V.C ou polyéthylène, appliqué sur


primaire, et recouvertes d’une bande de protection mécanique supplémentaire.

C/ Revêtement a base de produits thermodurcissables :


Ceux sont des revêtements constitués par des résines époxydes, en épaisseur de
500 µm environ ou par des polyuréthannes ou des produits composites tels que les brais
polyuréthannes et les brais époxydes.

IV.5.INHIBITEURS TE LA BACTERICIDES :

Comme la corrosion a pour origine l’eau produite rendue agressive soit par des gaz
dissous, soit par des bactéries on va donc chercher a éliminer les causes de l’agressivité en
agissant sur le milieu par l’introduction des substances qui vont supprimer les inconvénients
sans pour autant modifier ce milieu.

Ceci peut être obtenu en utilisant des produits qui s’adsorbant a la surface du métal
supprime le contact métal/eau, dans ce cas il s’agit d’inhibiteurs de corrosion, ou d’autre

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produits dans le rôle est de tuer le bactérie ou limiter leur métabolisme, se sont le
bactéricides.

IV.5.1. LES TRAITEMENTS :

Pou le choix de ces défirent produits plusieurs critères interviennent. En générale


les paramètres du chantier conditionneront le type d’inhibiteurs et les essais en laboratoire,
les inhibiteurs a utiliser, de même pour les bactéricides, le choix se fera en fonction de leur
solubilité dans l’eau d’une part et leur tendance a se composer comme inhibiteur d’autre part.

IV.5.2. LES INHIBITEURS DE CORROSION :

Les inhibiteurs de corrosion sont des substances chimiques qui, lorsqu’elles sont
additionnées en petite quantité à un milieu, diminuent efficacement la vitesse de corrosion.

D’une manière générale, l’inhibiteur va filmer les surfaces métalliques supprimant ainsi le
contact métal/eau.

Toute fois, le filmage dépend du caractère ionique des produits utilisé. Deux types
d’inhibiteurs sont disponibles sur le marché.

A/ Les inhibiteurs anionique :


Ces produits vont filmer les anodes, essentiellement réagissant avec le fer émis a
l’anode. Un dépôt (produit de réaction inhibiteurs /Fe++) colmate l’anode.

Il est impératif que l’ensemble de l’anode soit totalement colmaté, sinon, les phénomènes de
corrosion étant sous contrôle cathodique, on aura simplement réduit la surface d’attaque sans
diminuer l’intensité de corrosion, cela veut dire qu’on attaquera une surface moindre mais
beaucoup plus vite.

B/ Les produits cathodique :


Ces produits ayant, par leur tendance ionique, une affinité pour les électrons vont
filmer les zones cathodiques. Ils sont constitués d’un site actif électrophile qui s’absorbe et
d’un radical généralement hydrocarburé lipophile. La présence de ce radical constitue le film
protecteur.

L’absorption à la cathode présente l’avantage de réduire l’intensité d’attaque quelque


soit le pouvoir couvrant de l’inhibiteur, ces produits ne sont jamais dangereux (sauf en
présence d’oxygène) d’où leur utilisation en milieu pétrolier.

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O
C-R

Fe++ Fe++ –
O

e- e-

Inhibiteur anodique

[H3 N – R]
+ +
+ + +
Fe+ + Fe+ +

e- e- e- e-
e-

Inhibiteur cathodique

D’autre part, la longueur et la composition de la chaine hydrocarbonée conditionne

la solubilité des produits, on aura touts une gamme de possibilités allant de l’entière

solubilité dans l’eau a l’entière solubilité dans l’huile.

C/ Propriétés :
Le film formé par l’inhibiteur doit être stable, et ne doit pas subir de
modification au cours de l’exploitation.
 L’espèce a absorber doit exister en concentration suffisante pour colmater
toute la surface du métal, et de se régénérer spontanément en cas de rupture du
film.
 Les molécules absorbées doivent pouvoir repousser les molécules d’eau ou de
solvant (elles doivent être hydrophobes).
 Les absorbants ne doivent pas subir de transformation chimique lors de
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l’exploitation.

IV.5.3. CRITERES DE CHOIX DES INHIBITEURS 

Dans la plupart des cas, un problème de corrosion donné est un problème bien
individualisé qui met en jeu un certain nombre de paramètres spécifiques par lesquels :

 La nature du métal.
 La nature du milieu corrosif.
 L’environnement du métal.
 Les conditions de service.
 Les conditions économiques.

L’analyse de ces différents paramètres permet de tirer les conclusions suivantes :

IV.5.3.1. INFLUENCE DE LA NATURE DU METAL:

Le mécanisme de l’inhibition d’un métal met en jeu les forces de liaisons entre les
surfaces du métal et l’inhibiteur; et procède parfois à la formation de composés définis avec
certains ions métalliques, il parait donc évident qu’une inhibiteur va dépendre de la nature du
métal.

Les métaux ferreux et d’autre tels que le cuivre et l’aluminium sont les seuls a
avoir été étudiés convenablement, les autre métaux en général ne posent pas de problème que
lorsqu’ils sont couplés, cependant il faut s’assurer que l’addition d’inhibiteurs ne leur soit pas
préjudiciable.

Avant l’utilisation d’un inhibiteur, il est donc indispensable de procéder à des essais.

L’état de surface joue un rôle important dans l’efficacité de l’inhib

IV.5.3.2. INFLUENCE DE LA NATURE DE LA SOLUTION :

A/ Influence du PH :
Le PH du milieu corrosif peut influencer de deux manières le comportement du métal :

En modifiant la réactivité de l’inhibiteur vis avis de la surface.


En modifiant l’état de surface.

Les chromosomes ne sont pas inhibiteurs de corrosion des aciers non alliées que si le
PH est supérieur à 3.

Ces composés agissant en colmatant sont la couche d’oxydes présente à la surface

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du métal ; aux PH très acides cette couche d’oxyde t dissoute.

Si la couche d’oxyde existe à ces PH (cas du titane ou des aciers inoxydables) alors
les chromates sot efficaces ; mais on doit pas correspondre au potentiel de
l’oxydoréduction de l’inhibiteurs ne doit pas correspondre au potentiel actif du métal.

B/ INFLUENCE DE LA TENEUR EN OXYGENE 


En fonction de la concentration en oxygène il se réera soit des produits soluble
insolubles.

IV.5.4. LES BACTERICIDES :

Les bactéricides sont des produits chargés de tuer les bactéries. En règle général,

il y a adsorption, par la bactérie, du bactéricide qui bloque le processus du métabolisme


bactérien à un niveau bien spécifique (une enzyme).

Après un temps de contact donné (quelque heurs), la bactérie meurt, d’où la


nécessité de laisser un temps de contact suffisant pour détecter s’il y a ou non efficacité
du produit.

Parfois, la quantité du bactéricides étant trop faible, la bactérie à la capacité

de bloquer elle-même ses échanges avec l’extérieur en attendant qu’il y ait plus de produits. Il
y a donc blocage du métabolisme mais la bactérie n’est pas tuée, le produits st alors
simplement bactériostatique.

Dés la disparition du produit la prolifération repend l’utilisation permanente d’un


produits entraine des phénomènes d’accoutumance (la bactérie apprend à accoutumer le
blocage enzymatique). D’ou la nécessité d’utiliser deux produits différents ou bien de traiter
de manière discontinue avec un seul produit.

IV. ALLIAGE RESISTANT A LA CORROSION

A/ Acier :
Pour les aciers, la solution consiste généralement à incorporer des proportions
suffisantes de chrome qui entre en solution avec le fer et forme une couche superficielle
d’oxyde compacte et adhérente, suffisamment imperméable pour rendre la métal pratiquement
inattaquable, il est alors dit inoxydables.

Parfois, ces aciers contiennent des doses importantes de métal et une plus

grande faible quantité d’autre éléments (Mo, Ti, Cu, Nb) dans le rôle est augmenter

la résistance à la corrosion dans certain cas.


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B/ Acier au chrome :
Les aciers à 13% Cr sont utilisés comme lames de couteaux, arbres de turbines, arbre
de pompes…

Acier ferritiques (C < 0.1 ; 17% Cr) sont utilisé dans les industries alimentaire,

et dans l’industrie de l’acide nitrique, en décoration, en automobile (pare-choc).

C/ Alliage au chrome nickel :


L’acier 18-10 est couramment utilisé de tous les aciers inoxydables (industrie
chimique, alimentation, ameublement éviers, ustensiles de cuisine, décoration).

Les aciers chrome-nickel 18-10 au molybdène (2-3) résistant encore mieux à

certains agents chimiques.

Les aciers austénite ferritiques dont la composition moyenne est 20 Cr-8 Ni-

1.5 Cu résistant à la corrosion sous tension et en milieu sulfurique

D/ Alliage riches en nickel :


Alliages renfermant peu de fer et utilisés dans les milieux extrêmement

corrosifs ou bien dans ces applications ou les exigences de pureté excluent toute trace de
corrosion (industries alimentaire, pharmaceutiques ou de fibres synthétique).

Exemple :

Inconel (80 Ni 14 Cr, 6 Fe) utilisé dans l’industrie laitière.

Hastelloy B (67 Ni, 28 Mo, 5 Fe) résiste remarquablement à l’acide chlorhydrique.

Hastelloy F (53 Ni, 22, 15 Fe, 7 Mo, 2 Nb, 1 W).

Hastelloy D (84 Ni, 10 Si, 3 Cu, 2 Fe, 1 Cr)

IV.5.6. ALLIAGE NON FERREUX :

Ceux sont de alliage à a haute résistance chimique et les principaux sont :

A/ Cupro-aluminium (6 à 12 % Al) :
Utilisé en construction mécanique en raison de ces bonnes propriétés mécaniques
et aussi pour sa bonne résistance aux agents chimiques utilisés pour les hélices, pièces des
torpilles, tubes de condenseur, oranges de pompes, pièce de monnaie.

B/ Cupro- Nickel-métal monel (16-6) :

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Moins couteux utilisés pour la fabrication d’articles de ménages, de pièce

d’orfèvrerie, de résistances, électriques et d’appareillage électrique ou scientifique.

IV.6. METAUX TRES PUR :

Les métaux usuels sont généralement facilement corrodable, toutefois, l’expérience


montre que leur résistance a la corrosion croit avec leur pureté, c’est le cas du fer et
l’aluminium.

Le nickel résiste bien à certain produits chimique et à l’oxydation Atmosphérique ; le


plomb est utilisé pour la fabrication de l’acide sulfurique.

D’autres métaux sont naturellement inoxydable : platine, tungstène, mais leur emploi
reste limité vu leur prix élevé et des difficultés d’usinage.

Les métaux extra-purs ne peuvent être employés que si les pièces supportent
desEfforts notables vus leur faible limite élastique par rapport aux produits Courants.

IV.7. PROTECTION CATHODIQUE :

A partir des constatations établies ci-avant, on peut imaginer la possibilité, de créer


la circuler la circulation d’un courant électrique entre un métal et la solution qui l’entoure,
circulation telle que le sens du courant passe de la solution vers le métal, et de favoriser
ainsi la réaction cathodique au nivaux de ce métal que l’on veut protéger contre la
corrosion, en reportant la réaction d’oxydation sure une autre structure, dont on accepte a
priori la

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