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LA CORROSION LOCALISEE
TP CORROSION Pour les étudiants de deuxième année Master MEBARKI Brahim
KRABCHI Imad Yacine
Option :Industrie Pétrochimique
TAIBI Nassiba
OUATAH Imen
2 Plan de travail
INTRODUCTION
DEFINITION DE LA CORROSION
Aspect morphologique de la corrosion
Corrosion localisée (zonale)
A. La corrosion galvanique (bimétallique)
B. La corrosion caverneuse (par crevasse)
C. La corrosion par piqûres
D. La corrosion intergranulaire
E. La corrosion sélective
F. La corrosion érosion
G. Corrosion frottement (tribocorrosion)
H. La corrosion sous contrainte
CONCLUSION
3 Introduction
L’importance considérable de la corrosion dans la vie quotidienne (domestique ou
industrielle) n’est plus à démontrer. En effet, ce phénomène touche pratiquement
toutes les réalisations de l’ingénieur, des plus grandes au plus petites : production
de l’énergie, construction, transport, secteur médical, l’électronique, etc. Dans les
pays industrialisés les conséquences de la corrosion ne résident pas seulement
dans le coût économique (gaspillage de matière première, énergie et temps) mais
également dans les accidents que peut provoquer (sécurité public en jeu) ainsi que
le mauvais impact sur l’environnement.
4 DEFINITION DE LA CORROSION
Le nom « corrosion » vient du latin « corroder » qui signifie ronger ou attaquer.
En effet, la corrosion est une dégradation du matériau ou de ses propriétés
(physicochimiques, mécaniques, etc.) par interaction chimique avec le milieu
environnant.
Cette définition admet que la corrosion est un phénomène nuisible car il détruit le
matériau et réduit ses propriétés, le rendant inutilisable pour une application
prévue. Mais d’un autre point de vue la corrosion est un phénomène bien venu,
voir souhaité, car elle détruit et élimine un nombre d’objets abandonnés dans la
nature. Certains procédés industriels font également appel à la corrosion
(anodisation de l’aluminium, polissage électrochimique, etc.)
5 Aspect morphologique de la corrosion
La première approche de la corrosion étant généralement visuelle, la corrosion peut
être divisée, d’un point de vue aspect morphologique, en deux grandes classes :
CORROSION
=
REACTION A
L’INTERVACE
Ce mode de corrosion est le mode le plus fréquent et le plus ennuyeux car il vise
uniquement certaines zones bien distingues du matériau, on distingue plusieurs
types, à savoir :
A. La corrosion galvanique (bimétallique)
B. La corrosion caverneuse (par crevasse)
C. La corrosion par piqûres
D. La corrosion intergranulaire
E. La corrosion sélective
F. La corrosion érosion
G. Corrosion frottement (tribocorrosion)
H. La corrosion sous contrainte
7 A. La corrosion galvanique (bimétallique) :
La corrosion galvanique ou bimétallique peut se définir simplement par l'effet
résultant du contact de deux métaux ou alliages différents dans un environnement
corrosif conducteur. Ce contact conduit à la formation d’une pile électrochimique
entre les deux métaux ou alliage. Le métal le moins résistant, moins noble, se
dégrade et sa dégradation s’intensifie avec le temps.
Figure I : Corrosion galvanique résultante d’un assemblage de deux métaux différents : robinet en cuivre et conduite en acier galvanisé.
8 B. La corrosion caverneuse (par crevasse) :
Cette forme d'attaque est généralement associée à la présence de petits volumes de
solution électrolytique stagnante dans des interstices, sous des dépôts et des joints, ou
dans des cavernes ou crevasses, par exemple sous les écrous et têtes de rivets. Le sable,
la poussière, le tartre, les produits de corrosion sont autant de corps solides susceptibles
de créer des zones dans lesquelles le liquide n'est que difficilement renouvelé.
Ce phénomène concerne tous les matériaux. C'est aussi le cas des joints en matériau
souple, poreux ou fibreux (bois, plastique, caoutchouc, ciment, amiante, tissus, etc.).
Figure 7 : La tribocorosion
14 H. La corrosion sous contrainte :
Ce type de corrosion correspond à une fissuration du métal qui résulte d’une action
commune d’une contrainte mécanique et d’une réaction électrochimique. Elle se définit
comme un processus de développement de fissures, pouvant aller jusqu'à la rupture
complète de la pièce sous l'action combinée d'une tension mécanique et d'un milieu corrosif.
Ce sont les contraintes de tension, d'où le nom donné parfois à ce mode de corrosion, qui
sont dangereuses. Les contraintes de compression exerçant au contraire une action
protectrice.