PROCEDES DE MISE EN FORME

ANDRADE DE BARROS Thiago

DANELUZZI D'AMBROSIO André
ENIT S7GMSP - 2016
 Table des matières

1. Introduction...................................................................................................... 3
2. Conception Bielle............................................................................................. 3
3. Forgeage libre.................................................................................................. 3
3.1. Étirage........................................................................................................ 4
3.2. Tranchage................................................................................................... 5
3.3. Décolletage................................................................................................. 5
3.4. Poinçonnage............................................................................................... 5
3.5. Coût de réalisation........................................................................................ 5
4. Estampage....................................................................................................... 6
5. Ebavurage........................................................................................................ 7
6. Conclusion....................................................................................................... 7
7. Bibliographie.................................................................................................... 8
1 Introduction

Les procédés de mise ayant une incidence directe sur les caractéristiques morphologiques et
mécaniques des pièces, il est nécessaire de connaître les principes physiques et technologiques de
ceux-ci afin de concevoir efficacement nos produits.

Parmi les plusieurs procédés de mise en forme des matériaux, les travaux des métaux par
déformation dans la masse se démarquent. L’action mécanique induisant la déformation plastique
peut être provoqué à chaud ou à froid, comme par exemple, dans le forgeage où il y a la compression
entre un poinçon et une matrice.

Dans le cadre de ce TP, il est envisageable de choisir et proposer la conception d’une pièce
forgée par forge libre et après son estampage ou matriçage.

2 Conception Bielle

La conception d’une bielle a été choisi comme élément d’étude pour ce TP. La bielle est une
pièce de l'équipage mobile qui permet l'échange d'énergie mécanique entre le piston, animé d'un
mouvement rectiligne alternatif et le vilebrequin, doté d'un mouvement rotatif. Les processus utilisés
pour la conception de la bielle sont présentés en Figure 1.

Figure 1 – Processus utilisés pour la conception d’une bielle.

La Figure 2 présente les spécifications de la pièce à être conçue.

Figure 2 – Spécifications de la pièce à concevoir

3 Forgeage libre

Le forgeage permet de passer d'une forme brute (lingot, barre) à une forme plus évoluée, par
martelage de la pièce, en exploitant la plasticité (déformation) du matériau, conforme Figure 3.
 Figure 3 – Forgeage d’une pièce

Le forgeage de la bielle sera le forgeage libre, opération en absence d’outillage, ayant une
empreinte de la forme de la pièce à obtenir. La pièce à obtenir doit passer par une succession
d’opérations élémentaires réalisées par des outillages standards. Parmi les opérations élémentaires
possibles dans le forgeage libre, la bielle sera conçue à partir des opérations : étirage, tranchage et
poinçonnage.

1 Étirage

L’étirage consiste à allonger un lingot de section carrée, rectangulaire, circulaire ou polygonal

sous l’effet de plusieurs frappes successives (Figure 4). Dans le cas de la bielle, le lingot
choisi est de section polygonal (Figure 5).

Figure 4 – Étirage d’un lingot de section polygonal.

Figure 5 - Lingot de la bielle.

 Afin de calculer les dimensions du lopin à être forgé. On a utilisé la relation suivante, présentée
ci-dessous:

V brut =V pièce finale +V bavure + V perte au feu+V priseau fer (1)

V brut =152,8+0,15∗( 152,8 ) +0,025∗( 152,8 ) (2)

V brut =179,54 cm ³ (3)

Où

 Vpièce finale est donnée par le dessin de la pièce après forgeage (Figure 1)
 Vbavure est entre 10% et 20% de matière en plus par rapport à la pièce finale
 Vperte au feu est la perte pour les aciers due à l’oxydation, responsable d’une perte entre 2% et
3% en volume, dépendant du temps de chauffe.
 Vprise au fer dépend de l’outillage qui permettra l’obtention du lopin

2 Tranchage

Après l’opération d’étirage, la matière sera coupée à l’aide d’une tranche qui est une sorte de
burin à l’extrémité d’une marche. Cette opération s’appelle tranchage.

3 Décolletage

Afin d’obtenir une diminution de section, il s’effectue perpendiculairement à l’axe de pénétration

de dégorgeoirs de formes diverses. La partie de l’ébauche correspondant aux plans inclinés du
dégorgeoir es ensuite forgée pour l’amener à l’épaisseur voulue (Figure 6).

Figure 6 – Décolletage

4 Poinçonnage

Finalement, l’opération de poinçonnage permettra de faire un trou dans le lopin en y enfonçant un

poinçon.

5 Coût de réalisation

Le coût de réalisation de l’opération de forgeage pourra être calculé à partir des coûts suivants :

Tableau 1 – Coût de Matière Prime

Coût de Matière Prime

€/k
Prix d'achat MP 0.49974 g
Poids de la pièce 13.64 kg
 Coût de Matière Prime 6.82 €

Tableau 2 – Coût d’étirage

Estirage
Investissement 7,218 €
Machine de tonte
hydraulique (séries de
Machine QC12Y)
Temps d'utilisation 0.18 min

Tableau 3 – Coût de tranchage

Tranchage
Investissement 4,715 €
Temps de tranchage 0.18 min
Machine de
découpage de
tôle d'acier
Machine de Juli QC11y

Tableau 4 – Coût de poinçonnage

Poinçonnage
Perimètre du trou à faire P 376.99 mm
Épaisseur du matériau E 40
Dureté du matériau D 85.2 mm
Tonnes requises pour le
Ton 1284.78 kg
poinçonnage
Investissement 6,000 €
Presse hydraulique de
profil en aluminium de
Machine guichet en aluminium
poinçonnant la
machine manuelle

Où les tonnes requises pour le poinçonnage ont été calculés avec l’expression :

Ton=P. E . D (4)

Les autres coûts ont été calculées en concernant les dimensions de la pièce.

4 Estampage
 Le principe est de mettre en œuvre un matériau ferreux à l’aide de matrices par choc ou pression.
L’objectif de ce procédé n’est pas seulement de mettre en forme le matériau mais il est de renforcer
les caractéristiques mécaniques.

Pour pouvoir adapter la forge libre à l’échelle unitaire avec des tolérances importantes, il faut que
la bielle soit estampée. Cette solution consiste en effectuer la mise en forme à chaud en utilisant les
outils spécifiques. La pièce forgée préalablement chauffée est comprimé entre deux blocs (que l’on
appelle matrices) dont a gravé en « négatif » la forme de la pièce en relief ou en creux. En général,
l’estampage s’effectue en deux opérations (ébauche et finition) e opérations de finition (ébavurage et
calibrage).

Cette opération a été choisi afin d’optimiser les coûts du processus, en suivant les sept règles
d’estampage, conforme ci-dessous :

 Le sens d’estampage a été choisi horizontalement ;

 Le plan de joint horizontal ;
 Surépaisseur de 3mm à cause du poids de la pièce (12,835 kg) ;
 Dépouilles extérieures : 3º ;
 Dépouilles intérieures : 6º ;
 Arrondis d’arêtes d’un rayon de 2mm ;

La matrice d’estampage optimale est présentée ci-dessous :

Figure 7 – Matrice d’estampage optimale

5 Ebavurage

Pour éviter la variation de section des barres, les pertes par oxydation, et
l’usure de la gravure de finition provoquant une différence entre les côtes
mini et maxi tolérées, il faut forger un volume excédentaire de métal, capable
d’assurer celui de la pièce. La difficulté de répartir exactement le métal lors
des ébauches explique aussi la nécessité de la bavure. Le métal
supplémentaire s’écoule, il flue, sous forme de bavure, dans un logement
creusé autour de la gravure dans les faces de joint. La bavure est soumise à
l’action du cordon de la matrice et sera ôtée lors de l’ébavurage. Une
débouchure est une autre forme de bavure, c’est une toile éliminée.
6 Conclusion
 Ce TP a possibilité de meilleur comprendre les processus de mise en forme d’une pièce en
prenant compte conditions d’optimalité et coûts. On peut appliquer ces notions en pratique dans une
industrie, en améliorant les processus et en optimisant la productivité.

7 Bibliographie

Procédé de fabrication d’une ébauche de bielle forgée, Morgen, P.

Mise en forme de l’acier par estampage, Gaucheron M., Techniques de l’Ingénieur
M3200, 1998
Materials engineering science processing and design, A. Michael, S. Hugh, C.
David, 2007