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INTRODUCTION :
Le transport des hydrocarbures par pipeline reste le moyen le plus sécurisantpour, acheminer
de grandes quantités de pétroles et de gaz, sur de longuesdistances.
Ces conduites de transport, constituent des constructions couteuses, dues à laquantité et à la qualité
de l’acier des tubes qu’ils nécessitent. Généralemententerrés, quelquefois, inaccessibles à l'examen,
assurant leur fonction deproduction et de transport, se faisant même parfois oublier, les gazoducs
etoléoducs baignent dans un milieu particulièrement agressif, du fait de sonhétérogénéité et du grand
nombre d'impuretés qu'il contient.
Cette agression se manifeste par le phénomène de corrosion ; qui est un processus chimique ou
électrochimique conduisant, les éléments naturels à défaire ce que l'homme a élaboré par son travail
et à grands frais d'énergie, à partir des matériaux que la terre lui offre.
Pour remédier à ce problème, des Chercheurs multiplient les recherches permettant de mieux saisir le
mécanisme de la corrosion pendant que des Ingénieurs s’attellent au perfectionnement des techniques
destinées à prémunir les ouvrages métalliques des effets de cette dégradation.
En effet, la protection des conduites contre la corrosion par le sol ou l’eau pourrait simplement être
réalisée par isolation de celles-ci. Cependant, les revêtements utilisés dans ce but n’assurent
pratiquement pas la conservation entière et durable des tubes d’aciers, il faut dès lors faire appelle à
une autre méthode de protection, dite active.
La protection cathodique par soutirage de courant, est une méthode incontournable de protection
active contre la corrosion qui est très souvent utilisé comme complément à la protection passive des
ouvrages longilignes de grandes envergures.
Ce travaille à pour objetle suivi et les techniques de la protection contre la corrosion des pipelines du
champ Ourhoud.
C'est la forme la plus connue caractérisée par une réaction chimique ou électrochimique qui se
produit uniformément sur toute la surface considérée.
I)-4-1-Effet de la température :
Le transport des réactifs vers l'interface et des produits de réaction vers l'électrolyte est
denature à modifier la cinétique des réactions électrochimiques en changeant la concentrationdes
espèces et donc le potentiel d'équilibre. Les conditions hydrodynamiques fixent les
I)-4-4- La salinité :
Les chlorures sont des ions agressifs, souvent à l’origine de corrosions localisées, leur présence
en solution s’accompagne d’effets complémentaires, d’une part, leur concentration locale induit une
acidification du milieu et d’autre part, la salinité a une influence sur la conductivité du milieu aqueux.
[7]
Chapitre II
Technique de protection
II) Moyens de lutte contre la corrosion :
II)-1-Inventaire des moyens :
Les moyens de lutte contre la corrosion peuvent être classés en : [10]
II)-1-1-moyens naturels :
Il s'agit d'effectuer un choix de matériaux permettant d'éviter ou de limiter la corrosion. On peut
choisir, lorsque le cout le permet, des matériaux ou alliages passifs, patinables, voire a l'état
d'immunité dans le milieu corrosif en question. Il y a aussi possibilité de limiter la corrosion en
agissant sur la conception de l'installation.
II)-1-2-contrôle du milieu corrosif :
On peut parfois agir sur certains paramètre physico-chimiques, comme la température, le pH
(alcalinisation), le dégazage, le pouvoir oxydant (désaération, addition de produits oxydants…).
II)-1-3-emploi d'additifs chimiques à faible concentration :
C’est le cas des inhibiteurs de corrosion et des bactéricides.
II)-1-4-traitements de surface et revêtements :
Le but est de constituer une barrière aussi parfaite que possible entre le milieu agressif et le métal. On
distingue les traitements de surface (phosphatation, chromatation, anodisation…), les peintures, les
revêtements organiques (pour la protection des pipelines enterrés notamment), les revêtements métal-
liquides divers (galvanisation, nickelage…).
II)-1-5-protection électriques :
Il s'agit de modifier le comportement électrochimique du métal dans le milieu corrosif par
l'intermédiaire d'un courant électrique. La protection anodique, assez peu utilisée, consiste à
maintenir le potentiel d'un alliage passivable dans un domaine de passivité stable, en élevant son
potentiel sous l'effet d'un faible courant anodique, la protection cathodique, beaucoup plus répandue,
et objet du présent ouvrage, consiste, au contraire, a abaisser le potentiel du métal a un niveau
suffisamment bas pour que la corrosion soit éliminée, ceci, sous l'effet d'un courant cathodique.
Enfin, des systèmes de drainage de courants vagabonds permettent de se mettre a l'abri de leurs
effets.
II)-2-La protection par revêtements métallique ou organique:
Il s’agit de la protection passive. En effet elle est constituée par le revêtement extérieur dont le rôle
est de créer un effet de barrière électrique entre le métaldes canalisations et le milieu environnant. Ce
revêtement ne constitue cependantpas une protection absolue et définitive en raison des imperfections
ou blessuressusceptibles de se produire lors de la pose ou au cours de la vie de l'ouvrage.
C'est pourquoi on maîtrise ces risques potentiels par l'installation d'une protection active
complémentaire.
II)-2-1-Le Décapage :
Avant d’effectuer toute procédure de revêtement il est important d’effectuer une préparation
de surface du métal à protéger de façon à ce que le revêtement soit adhérent.
Dans le domaine du transport des hydrocarbures par canalisation, en général les tronçons de
conduite utilisés sont recouverts de corps gras destinés à éviter toute forme de corrosion
durant leurs stockages.
Le décapage est donc un moyen permettant de débarrasser le métal de cette couche. Ainsi on
peut réaliser un décapage par voie mécanique ou chimique.
II)-2-1-1-Décapage mécanique :
Pour effectuer un décapage mécanique, on utilise les procédés suivant : [11]
-Le sablage
-Le brossage
II)-2-1-2-Décapage chimique :
L’élimination des corps gras se fait par des solvants chlorés et des détergentsalcalins (basiques).
Quant à l’élimination de la rouille, elle est effectuée par les acides ; on parle dedécapage acide.
Ce procédé présente un grand inconvénient qui réside dans la formation del’hydrogène qui à
tendance à pénétrer dans le métal et à le fragiliser.
Pour y remédier, on utilise lors de cette opération des inhibiteurs de décapage(certains aldéhydes et
alcools) qui empêche par adsorption la pénétration del’hydrogène dans le métal.
II)-2-2- Protection Par Revêtement Métallique: [3, 12]
Dans l’industrie du transport des hydrocarbures par canalisation ce type de protection passive n’est
pas très souvent utilisé.
On distingue effet deux types de revêtement métallique qui sont le revêtement métallique anodique et
le revêtement métallique cathodique, suivant la place relative qu’occupe dans la classification
électrochimique le métal qui constitue le revêtement et le métal à protéger.
II)-2-2-1-Revêtement anodique :
Dans le cas des aciers, le zinc, le cadmium et l’aluminium forment des revêtements moins nobles que
l'acier (voir classification électrochimique). Dans le cas d'un revêtement de zinc par exemple(fig.7),
l'acier constitue la cathode de la pile, c'est donc le zinc qui est attaqué. L'acier est protégé
cathodiquement par le zinc qui est moins noble que lui (protection cathodique).
Figure 7: revêtement de zinc(Revêtement anodique)
II)-2-2-2-Revêtement cathodique :
Dans le cas d'un revêtement de plomb, d’étain, de nickel, de cuivre, d’argent, d’or, de rhodium ou de
platine, on dit qu’ils forment des revêtements plus nobles, donc constituent la cathode et l'acier est
considéré comme l'anode. Dans le cas du revêtement de l'acier par le nickel, l'acier constitue l'anode
de la pile et le nickel la cathode, (fig. 8).
La moindre fissure dans le revêtement entraînera l’attaque de l'acier, il est donc nécessaire que le
revêtement soit parfaitement continu et ne contient aucun défaut. Les procédés de revêtement
métalliques sont :
- Immersion dans un bain fondu.
- Electrolyse.
- Métallisation au pistolet...
- Métallisation sous vide.
- Dépôt en phase gazeuse
Pour l'immersion, le métal à protéger est plongé dans un bain de métal protecteur fondu. Cette
méthode est utilisée en particulier pour le dépôt de zinc (galvanisation) ou d'étain (étamage).
Pour l'électrolyse, le dépôt présente toujours une certaine porosité, on est donc conduit à effectuer des
dépôts d'épaisseur suffisante pour qu'il n'y ait pas continuité entre les ports.
Pour la métallisation sous vide, il s'agit d'un revêtement obtenu par vaporisation sous vide d'un métal
porté à haute température par un chauffage électrique. Cette technique est utilisée, par exemple en
optique et en électronique pour déposer l'aluminium sur l'acier (surfaces réfléchissantes).En ce qui
concerne la dernière méthode, la pièce à revêtir est portée à une température légèrement supérieure à
celle qui correspond à la décomposition. On a la réduction du composé métallique gazeux. Le dépôt
est effectué sous pression réduite du composé. Elle est utilisée en anticorrosion pour la protection de
pièces de formes complexes.
II)-2-3- Protection Par Revêtement Organique (non métallique) :
C’est le mode de protection passive appliqué sur les canalisations de transport de produits pétrolier et
gazier. Il est important de savoir que l’efficacité de ce type de revêtement repose sur l’absence de
défaut, mais en pratique cela quasi impossible.
L’on exige d’un revêtement les caractéristiques suivantes:
- Une résistance d’isolement élevée pour présenter sous l’épaisseur d’application une résistance
électrique convenable.
- Une excellente adhérence avec le métal, pour éviter toute propagation d’un défaut de continuité
accidentel.
- Une étanchéité, continuité et homogénéité satisfaisante, pour ne pas être envahir par le milieu
environnant.
- Présenter une résistance assez élevée aux agents biologiques et aux produits transportés.
Ils se divisent en trois familles :
Les bitumes.
Les revêtements polymériques.
Les peintures.
II)-2-3-1-Les bitumes :
Ils sont utilisés pour protéger des structures enterrées en acier. Le bitume contient différents
hydrocarbure appartenant aux résidus de la distillation du pétrole, en raison de leur point d'ébullition
relativement élevé. L'épaisseur des revêtements en bitume peut attendre 5mm. Leur plasticité réduit
considérablement les risques d'endommagement mécanique.
II)-2-3-2-Revêtement polymérique:
On en distingue trois types :
- Les thermoplastiques : polyéthylènes, polypropylène, poly vinyle chloré (PVC)
- Les thermodurcissables : polyester, époxy
- Les caoutchoucs : naturels et synthétiques
Pour ce type de revêtement on utilise une épaisseur très faible qui varie entre100 et 500 microns. [3]
Les procédés de réalisation sont nombreux à savoir celui à la poudre, au pistolet et par immersion.
Mais c’est celui à la poudre qui reste le plus rependu car il suffit de plonger le métal dans un lit de
poudre agité et la poudre se dépose sur le métal.
II)-2-3-3-peinture:
Il existe de nombreuses familles de peinture. Pour les structures enterrées ou immergées les
principales utilisations sont les suivantes : [13]
- Les peintures bitumineuses, parfois utilisées sur des structures immergées côtières (rideaux de
palplanches…). Leur durée de vie est limitée.
Les peintures à base de brai-époxy, couramment utilisées pour la protection des accessoires de
canalisation enterrées (vannes,…) ainsi que de certaines zones de structures immergées (zone située à
l'interface eau de mer-fond marin, zones difficilement accessibles par le courant de protection
cathodique).
II)-3-PROTECTION PAR LES INHIBITEURS DE CORROSION :
Uninhibiteur de la corrosionest un composé chimique que l'on ajoute au milieu en faible
concentration pour diminuer la vitesse de corrosion. [14]
D'une manière générale, l'inhibiteur va filmer les surfaces métalliques suppriment ainsi le contact
métal/eau.
II)-3-1-Propriétés :
Un inhibiteur de corrosion doit abaisser la vitesse de corrosion du métal tout en conservant les
caractéristiques physico-chimiques de ce dernier. Il doit être non seulement stable en présence des
autres constituants du milieu, mais également ne pas influer sur la stabilité de l’espèce contenue
dans ce milieu. Un inhibiteur est définitivement reconnu comme tel s'il est stable à la température
d'utilisation et efficace à faible concentration. Il peut être utilisé en vue d’une protection permanente
(surveillance primordiale du dispositif) ou plus couramment en vue d'une protection temporaire :
durant une période où la pièce est particulièrement sensible a la corrosion (stockage, décapage,
nettoyage,…) ou encore lorsque la pièce est soumise a des usinages très sévère comme le perçage
taraudage, forage, filetage,… [15]
II)-3-2-Utilisations :
Les inhibiteurs ont plusieurs domaines traditionnels d'application:
-Le traitement des eaux (eaux sanitaires, eaux des procédés industriels, eaux de chaudières, etc.);
- L'industrie du pétrole: forage, extraction, raffinage, stockage et transport, dans cette industrie,
l'utilisation des inhibiteurs de corrosion est primordiale pour la sauvegarde des installations;
- Les peintures où les inhibiteurs de corrosion sont des additifs assurant la protection anticorrosion
des métaux. [16]
II)-3-3-Les mécanismes d’action électrochimique :
La corrosion peut être déclenchée en présence d’une cellule composée d’anode, de cathode, d’un
électrolyte et d’un conducteur électrique.
II)-3-3-1-Inhibiteurs anodiques :
L’effet inhibiteur est déterminé par le tracé de courbes de polarisation de l’acier dans un milieu
approprié.
L’ajout dans le milieu d’un inhibiteur de corrosion anodique modifie la courbe de polarisation
initiale comme indiqué sur la figure 9.
Figure 10 : Effet de l’inhibiteur cathodique sur la courbe de polarisation de l’acier. [19]
II)-3-3-3-Inhibiteurs mixtes :
Les inhibiteurs de corrosion qui augmentent la résistance ohmique de l’électrolyte sont considérés,
dans certains cas, comme inhibiteurs filmant (anodique et cathodique).
La résistance de la solution augmente suite à la formation d’un film à la surface du métal.
Lorsque le film est déposé sélectivement sur la surface anodique, le potentiel de corrosion se déplace
vers des valeurs positives. Dans le cas ou le film est déposé à la surface cathodique, le potentiel de
corrosion balance vers des valeurs négatives.
Dans le cas de la formation d’un film sur les surfaces anodiques et cathodiques, le déplacement du
potentiel de corrosion est du côté de la tendance prédominante.
Les inhibiteurs mixtes diminuent la vitesse des deux réactions partielles mais modifient peu le
potentiel de corrosion. [18, 21]
II)-4-PROTECTIONS CATHODIQUES :
Elle consiste à amener par des moyens extérieurs et artificiels l'ensemble de la surface extérieure du
métal à un potentiel suffisamment négatif pour rendre le métal entièrement cathodique et supprimer
ainsi touts risques de corrosion.
On distingue deux types de protection cathodique :
- La protection cathodique par anode sacrificielle ou réactive.
- La protection cathodique par courant imposé.
II)-4-1-Principe de la protection cathodique :
Le principe de la protection cathodique consiste à abaisser le potentiel de la structure d'acier enterrée,
modifiant ainsi les conditions thermodynamique d’équilibre des réactions ionique de formation des
oxydes de fer. [22]
II)-4-2-Critères de protection :
Le critère fondamental de la protection cathodique est -850 mV, ce potentiel est mesuré par rapport à
l'électrode de référence (Cu/CuSo4) en contact l'électrolyte ou se trouve la structure à contrôler.
II)-4-3-les revêtements associés à la protection cathodique :
La protection cathodique est systématiquement utilisée dans un système duplex qui associe une
protection passive et une protection active. La protection cathodique n’entre en fonction que s’il y a
un défaut de revêtement et une partie de métal en contact direct avec l’électrolyte (sol ou eau). [23]
Considérée comme le système de protection principale afin de remplir l'un des rôles suivante : [24]
- limiter la consommation de courant.
- assurer une polarisation rapide.
- assurer une portée de la protection cathodique dans des zones a géométrie complexe.
- réduire le cout global de la protection.
Il est indispensable que le système de revêtements ou de peinture utilisé soit compatible avec la
protection cathodique. Un risque de cloquage ou de perte d'adhérence du notamment a
l'alcalinisation du milieu et au dégagement d'hydrogène est encouru en fonction des niveaux de
potentiel atteints.
II)-4-4-les types de protection cathodique :
II)-4-4-1-Système de protection cathodique paranodes sacrificielles :
Ce mode de protection met à profit le phénomène de corrosion bimétallique. En connectant
électriquement la structure à protéger à des masses d'un métal moins noble (aluminium, zinc ou
magnésium dans le cas de la protection de l'acier) celles-ci vont se corroder préférentiellement et
fournir un courant cathodique à la structure. Il suffit de mettre un nombre suffisant de telles anodes
sacrificielles (appelées également anodes solubles ou réactives) pour que le seuil de protection soit
bien atteint en tous points de la structure à protéger. L'emploi de ce système est bien approprie aux
électrolytes très conducteurs, comme l'eau de mer. L'emploi des anodes sacrificielles est
généralement réservé à des milieux de résistivité inférieure à 50 Ω m.
La protection par courant imposé, appelée également protection par soutirage de courant utilise une
source de courant continu qui débite dans un circuit comprenant : [3]
ORGANIGRAMME
ORGANIGRAMMECHAMP
ORGANIGRAMME
ORGANIGRAMME CHAMP
CHAMPOURHOUD
CHAMP OURHOUD
OURHOUD
OURHOUD
DIRECTEUR
DIRECTEURCHAMP
CHAMP
SECRETAIRIAT
DIRECTEUR OPERATIONS
DEPARTEMENT DEPARTEMENT
H.S.E ADMIN./LOG
DEPARTEMENT DEPARTEMENT
EXPLOITATION MAINTENANCE
DEPARTEMENT DEPARTEMENT
PUITS TECHNIQUE
III)-1-3-Composition du champ Ourhoud:
Le champ d’Ourhoud comprend :
65puits de production d’huile.
09 puits injecteurs de gaz (07 en WAG-1 de gaz)
38 puits injecteurs d'eau (04 en WAG-34 d’eau)
09 puits producteurs d’eau de l’ALBIEN/BAREMIEM
08 puits producteurs d’eau du MIOPLIOCENE
Un centre de traitement de brut (CPF ou Central Processing Facilities)
Un réseau de collecte et dessertes.
Une base industrielle.
Une base de vie pour le personnel OURHOUD
Une base de vie pour le personnel de sous traitant
III)-1- 4-Procédures d'exploitation du champ Ourhoud:
OFF site :Les pipelines eau, gaz et huile, les installations de surfaces tel que tête de puits et
satellites.
CPF : Toutes les installations des systèmes eau, gaz et huile (les installations de surfaces
slugcatcher, séparateurs, dessaleurs, ballons, piping, torches, bacs…..etc).
PUITSD'EAU PUITS
PUITS ALBIEN / D'EAU
PUITS
INJECTEURS BARREMIEN MIOPLIO
INJECTEURS
D'EAU WELLS CENE
DEGAZ
WELLS
PUITSPRODUCT
GAZ LIFT TRAITE SYSANT EURS DE BRUT
POMPES MENT DE I-
D'INJECTI L'EAU TRAITMENT DE INCEND
ON L'EAU HULLEUSE IE
A/B
INJECTI
ON DE BOOSTE
GAZ R SATELLIT
Lift Gas ES SUD
COM COMP
DEHYDRATI RECOMPRESSE
No.1-3-4
ON
P UR SLUGCATC
T HER SATELLITE
FG ET S NORD
OFF No.5-6-7
STRIPPER SYSTEM FLAR SEPARATEU
SPEC RS DES
OVHD E
COMP. TRAINS
DESSALE
B
Système STABILISAT
d'injectio ION UR R
FU TrainNo.10
n UT
EL
: Huile
STABILISATI DESSALEU
ON R : Gaz
Train No. 20
: Eau
STABILISATI DESSALE
PK-0 ON UR
Train No.
PRODUCTI 30
ON EXPOR
T Figure 15 : Procédé d'Exploitation du Champ d’Ourhoud
Corr
Suppressio Poids Poids diff OBSER
Location Installé taux
n initial final poids g V
μm/an
20-07-
QB-45-1 02-12-2012 13.3406 13.2667 0.0739 27.4 BAS
2012
23-08-
QB-96-1 03-12-2012 13.3329 13.3124 0.0205 15.4 BAS
2012
27-07-
QB-87-1 05-12-2012 13.3629 13.3447 0.0182 11.3 BAS
2012
16-08-
QB-85-1 06-12-2012 13.459 13.4239 0.0351 19.2 BAS
2012
Tableau 3 : vitesse moyenne des coupons de corrosion au champ Ourhoud(Décembre 2012)
Graphe :
C’est un modèle de présentation d’essai donné par les coupons de corrosion.
Il représente la corrosion détecté au niveau des installations de surface des puits d’Ourhoud.
Sur l’axe des absices : les date
Sur l’axe des ordonnées : la corrosion (µm/an).
Cette représentation des résultats permet de programme les opérations de maintenance
Lecture :
0 – 50 µm/an la corrosion est de base c’est-à-dire normal
51 – 125 µm/an la corrosion est modérée.
126-250 µm/an la corrosion est haute.
>250 µm/an la corrosion est très sévère, il faut intervenir tout de suite.
-ER (ElectricalResistance) :
C'est une mesure basée sur la résistance électrique d'un filament. Plus il y a de la corrosion le
diamètre du filament diminue et sa résistance augmente. La vitesse est calculée par rapport à la
mesure précédente. Donc c'est important d'avoir une mesure précédente fiable sinon on aura des
vitesses négatives (ce qui est impossible) dans ce cas recalculé en utilisant la valeur d'avant. Les
puits qui produisent du sable peuvent avoir des vitesses très élevés dues à l'érosion, elle
recommandée pour le brute (Huile).
Vitesse de corrosionpar la méthode d’ER :
Vitesse de corrosion
DATE LECTURE Etat de Corrosion
µm/an
21-08-2006 288 0.089 Bas
14-09-2006 326 0.147 Bas
20-09-2006 338 0.194 Bas
26-09-2006 354 0.247 Bas
29-09-2006 360 0.185 Bas
Analyses du milieu :
Les analyses et les mesure effectuées concernent le Fer dissous, la composition chimique, le pH
Date LOCALISATIO pH @20°C Fer 2+(mg/l) Cl‾(mg/l) Salinity(NaCl)
N
13-12-2012 QB#18 6.27 39 26197.55 43226.00
QB#20 6.33 43.50 25665.80 42349.00
QB#35 6.35 37.00 22936.15 37845.00
QB#38 6.28 54.00 28076.40 46327.00
* Unités de CPF
Les données suivantes ont été prises en considération pour la protection cathodique des pipelines du
champ pétrolier d’Ourhoud :
Les réseaux de pipelines installés au champ d’Ourhoud sont décrits par les tableaux suivants. Leurs
caractéristiques principales sont aussi indiquées.
- Pipelines enterrés :
Fluide Type de Diamètre Diamètre Epaisseur
Désignation
transporté matériau (pousse) (mm) (mm)
Huile
Pipeline API5LX65 24 609,6 8,7/11,9
d’expédition
Gaz lift
Trunkline API5LX65 6 168,3 7,9/14,3
Gaz lift
Flowline API5LX65 4 114,3 5,6/11,1
12 323,8 19,1/31,8
Gaz injection Trunkline API5LX70
8 219 13,5/
12 323,8 19,1/31,8
Gaz injection Flowline API5LX70
8 219 13,5/
- Pipelines aériens (au-dessus de la surface du sol) :
Fluide transporté Désignation Type de Diamètre Epaisseur Longueur
matériau (pousse) (mm) (m)
Huile Trunkline API5LX65 20 11.1/11.9 44340
Huile Flowline API5LX65 10 11.1/12.7
Eau d’injection Trunkline API5LX70 18 23.8/31.8 23650
Eau d’injection Flowline API5LX70 8 15.9/19.1
Eau Albian- Trunkline API5LX42 24 10.3 3000
Barremian
Eau Albian- Flowline API5LX42 8 7.9
Barremian
Eau miopliocen Trunkline API5LX42 6 4.5 2750
pour les utilités
Eau miopliocen Flowline API5LX42 3 4
pour les utilités
Eau miopliocen Trunkline API5LX42 4 4 2200
potable
Eau miopliocen Flowline API5LX42 3 4
potable
b) Les tronçons enterrés des pipelines aériens correspondant aux traversées des pistes et routes et
aux connections aux CPF et satellites sont protégés par :
Trois couches de polypropylène : pour les tronçons souterrains desTrunklines d’huile et d’eau
Albian-Barremian ;
Figure 26 : revêtement de polypropylène
Bandes en polyéthylène (primaire d’accrochage, une bande anticorrosion et une autre bande
comme protection mécanique): les tronçons souterrains des Trunklines d’injection d’eau et
d’eau miopliocen ainsi que tous les tronçons souterrains des flowlines d’huile, d’injection
d’eau et d’eau miopliocen.
Comme complément à la protection passive (revêtement externe) contre la corrosion externe, les
tronçons enterrés des pipelines aériens sont protégés par un système de protection par anodes
sacrificielles en magnésium décrit par le paragraphe III)-4-2-1-2-1. Et les pipelines enterrés sont
protégés par un système de protection par courant imposé, décrit en paragraphe III)-4-2-1-2-2.
- Câbles de connections :
Les anodes sacrificielles doivent être livrées avec un câble d’une longueur suffisante pour être
connecté sans aucun raccord à son autre extrémité dans le boîtier de test situé à proximité de la
canalisation ou du pipeline enterré.
o Déversoir :
Le type de déversoir installé est un déversoir vertical profond, et les anodes sélectionnées sont
Ti/MMO (Titaniumwith Mixed MetalOxides).
Deux déversoir identiques sont installés un en réserve et un autre en fonctionnement.
Les caractéristiques principales du déversoir sont :
Déversoir vertical profond :
- Courant du lit d’anodes : 50 A
- Résistivité du sol à l’endroit de son installation: 24 Ω.m
- La profondeur totale du puits : 49 m
- Type d’anode : Ti/MMO
- Résistance : 1.42 Ω
- Tension maximale du redresseur : 75 V
- Nombre d’anodes par puits : 9
- La longueur active : 29 m
b) Joints isolants :
Leur rôle est l’isolement électrique des pipelines sous protection cathodique du reste de
l’installation qui n’a pas ce type de protection.
On installe à chaque connexion de pipelines enterrés (pipeline d’expédition d’huile, de gaz injection
et de gaz lift) avec le reste des installations (CPF, Satellites et puits) un joint isolant monobloc,
chacun avec un câble de contrôle et un éclateur de ligne pour sa protection contre les surtensions.
c) Points de tests :
Des points tests sont installés pour :
- Mesurer le niveau de protection cathodique (mesure de potentiel)
- Mesurer l’isolement électrique des joints isolants
- Mesurer l’isolement électrique entre le pipeline et la gaine (casing)
Les points de tests sont installés :
- Dans chaque traversée de route et piste sous gaine (casing) ;
- Dans chaque croisement avec d’autres structures non protégées
- Dans chaque croisement avec des structures métalliques étrangères ;
- A chaque joint isolant ;
- Le long du tracé des pipelines et espacés d’une distance inférieure ou égale à 1 km.
Deux types de points tests sont utilisés selon le nombre de câble pouvant y être raccordés, un type
pour 4 câbles et l’autre pour 6 câbles, la figure suivante montre ces deux types :
Les bacs de stockages et leurs caractéristiques sont donnés par le tableau suivant :
TAG N° Service
Quantité
du bac[m]
Diamètre
bac [m]
Hauteur du
mA/m2
courant
Densité de
[A]
nécessaire
Courant
pour le fond
Anodes
pour vérole
Anodes
d’anodes
total
Nombre
-Les deux photos suivantes montrent des anodes en alliage de Zinc installées aux niveaux des bacs
de stockages (le fond et la vérole).
Figure 33:anode de zinc pour le fond Figure 34: anode de zinc pour la vérole
La protection passive des surfaces internes de bacs de stockage est assurée par des peintures à base
d’époxy.
III)-4-2-3- Suivi de la protection cathodique au champ d’Ourhoud :
Les taches principales pour le suivi de la protection cathodique au champ d’Ourhoud sont les
suivantes :
FLOWLINES DE QB 87 :
FLOWLINE DE GAZ LIFT : 4"-PG-SAT7-QB 87
c) Suivi de la levée de réserves sur le système de protection cathodique émises durant les
compagnes de mesures de potentiel :
Le programme des actions nécessaires pour la levée des réserves émises après la compagne de
mesures de potentiel sera traduit dans les faits par une équipe spécialisée de techniciens.
Les taches d’inspection effectuées durant les inspections triennaleet décennale des bacs de stockage
pour le contrôle de l’efficacité du système de protection contre la corrosion interne sont les
suivantes :
1. Inspection préliminaire de l’état de revêtement des surfaces internes du bac et de la virole sur
une hauteur de 1.8 m à partir du fond, ainsi que l’état des anodes sacrificielles installées pour
protéger cathodiquement ces surfaces afin de programmer d’éventuels travaux de réparation, de
modification ou de changement de parties internes endommagés ou dégradés.
2. Inspection durant les travaux de changement des parties dégradées et de réparation pour
veiller au respect des spécifications et des normes d’installation et de réparation.
3. Inspection après la fin des travaux de changement de parties dégradées et de réparation pour
vérification finale s’il y a de retouches à faire.
Conclusion :
L’étude de la corrosion dans le champ Ourhoud a révélé l’existence d’un suivi rigoureux du
programme de lutte contre la corrosion, un programme dynamique, qui peut être changé
fréquemment suivant le monitorage et les circonstances a donné ses fruits, et prévenant ensuite les
installations contre l’endommagement dû à la corrosion de manière à augmenter leur durée de vie: Le
phénomène de corrosion à Ourhoud est maitrisé,
La politique adopté par Ourhoud pour la lutte contre corrosion a obtenu les résultats escomptés. Le
suivi sera amélioré afin de mieux protéger les installations et ainsi assurer leurs intégrités le plus long
possible.