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Chapitre 1 Généralités sur les inhibiteurs de corrosion

I. Introduction

La corrosion est un problème commun affronté par tous les pays du monde, au cours
duquel des réactions chimiques ou électrochimiques se produisent entre les matériaux
et l'environnement provoquant des dommages et des dégradations des matériaux à
divers degrés.

En raison de l’application large des matériaux, en particulier les matériaux


métalliques, les problèmes de corrosion concernent presque tous les secteurs de la vie.
Ils peuvent entraîner des dommages structurels des matériels et des défaillances des
installations d'ingénierie, une diminution de leur durée de vie et peut entraîner aussi
des fuites de matières dangereuses telles que le pétrole et le gaz qui provoquent des
accidents catastrophiques et une pollution de l'environnement et considéré également
une menace majeure pour la sécurité des personnes et leurs possessions. C’est pour
cette raison certains chercheurs ont souligné que la corrosion est aussi grave que les
tremblements de terre, les incendies et la pollution, et de ce fait ce phénomène ne doit
pas être ignoré et la responsabilité de la sécurité et de la protection contre la corrosion
est donc plus importante.

Par conséquent, il est très nécessaire pour les corrosionistes (les spécialisés en
domaine de corrosion) de faire des études plus approfondies au niveau de macro
stratégique sur les technologies de contrôle de la corrosion à divers matériaux et
équipements dans différentes conditions environnementales et proposer des solutions
scientifiques et réalisables pour améliorer la protection contre la corrosion. [1]

I.1 Généralité sur la corrosion

La corrosion est un grand problème mondial qui touche beaucoup de secteurs, plus
particulièrement l’industrie. Réduire l’impact économique de ce fléau exige de réduire
les pertes matérielles dues à la corrosion des équipements métalliques (réservoirs,
machines, …), des structures marines (les bateaux, les ponts, les conduites), …etc. Elle
peut aussi compromettre la sécurité de fonctionnement d’un équipement en causant
des pannes dans les conduites de pression, les bouilleurs, les lames et les rotors des
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turbines, les composants d’avion, …etc. par ailleurs, la perte de métal par corrosion
constitue non seulement un gaspillage de métal mais aussi de l’énergie, de l’eau et de
l’effort humain qui ont été utilisés. [2,3]

Figure.I.1 : Corrosion Généraliser

 Définitions de la corrosion :
Selon ISO 8044, La corrosion est une interaction physico-chimique entre un matériau
métallique et son environnement entraînant des modifications dans les propriétés du
métal et pouvant conduire à une dégradation significative de la fonction du métal, du
milieu environnant ou du système technique dont ils font partie.[4]

Figure.I.2 : Photos de matériaux soumis aux phénomènes de corrosion.


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I.2. Cause de la corrosion :

Tous les métaux à l’exception des métaux nobles tels que l’or (Au) et le platine (Pt) se
présentent dans la nature sous forme d’oxydes et de sulfures métalliques, cet état de
point de vue thermodynamique est très stable. Cependant, pour l’obtention des métaux
purs à partir de ces minerais nécessite un niveau énergétique élevé pour être donc dans
un état thermodynamiquement instable. C’est pour cette raison tous les métaux usuels
ont tendance à retourner à leur état original le plus stables dans le milieu ambiant. [5]

Figure.I.3 : la nature des paramètres la corrosion.

I.3. Impact économique de la corrosion :

La corrosion est un domaine bien plus vaste qui touche toutes sortes de matériaux
(métaux, céramiques, polymères) dans des environnements variables (milieu aqueux,
atmosphère, hautes températures). La corrosion des équipements et des matériaux
causent de grands dégâts dans tous les secteurs : bâtiment, génie civil, transport,
communication, industries chimique et pétrolière [6]. On évalue le cout de la corrosion
à 4% environ du produit national brut [7]
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I.4. Mécanisme de corrosion :


Bien que les formes de corrosion citées ci-dessus soient diverses, les mécanismes de
base de la corrosion d’un matériau métallique en milieu aqueux ont la même origine
qui est de nature électrochimique.

Ces mécanismes résultent d’un ensemble de réactions qui se produisent à l’interface


métal – solution et qui mettent en jeu des électrons et des espèces chimiques. Ces
réactions électrochimiques peuvent être décrites de la façon simplifiée suivante :

Réaction anodique de dissolution du métal (M)

M → Mn + + ne-

Réaction cathodique de réduction d’une espèce de l’électrolyte (Ox)

Ox+ne- → Red

L’espèce susceptible de se réduire devant être présente en quantité suffisamment

importante dans le milieu. [8]

Lorsqu’un métal est mis en contact avec une solution agressive, les comportements

qui peuvent se manifester sont cités ci-dessous :

• Corrosion du métal,
• Immunité du métal,
• Passivité du métal,
• Recouvrement du métal par un composé minéral.
Pour expliquer ces divers comportements possibles, en étudier le déroulement, prévoir
le comportement du matériau, etc., on a recours à des notions de thermodynamique et
de cinétique électrochimique, la science de la corrosion qui en découlera permet
actuellement de comprendre la plupart des phénomènes bien que certains problèmes
restent encore à résoudre. [9]

I.4.1. Réaction de la corrosion :

Un métal M, se corrode suite à une réaction générale : M + environnement agressif


donne de produits de corrosion. [10] Si environnement est un électrolyte, la réaction de
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corrosion est la somme de deux réactions spontanées qui se produisent à interface


entre le métal et un environnement aqueux. La première dite réaction d’oxydation
(anodique) et la deuxième dite réaction de réduction (cathodique).

La première réaction est faite lorsque le métal élimine les électrons.

Dans le cas du fer, La réaction anodique est :

Fe→Fe2++2e- ….

L’autre réaction cathodique à laquelle des atomes reçoivent ces électrons.

Par exemple par l’oxygène (milieu aéré) :

𝑂2 + 4𝐻+ + 4𝑒-→ 2H2O ….

Par exemple par les ions hydroniums (milieu d’acide) : (11)

2H3O++2e-→2H2O…….

I.4.2. Les Facteurs de la corrosion :

Les phénomènes de corrosion impliquent un grand nombre de facteurs qui dépendent à


la fois des propriétés du métal et de l’environnement, ces facteurs peuvent être
d’origine interne ou externe et peuvent être classés en quatre groupes principaux :

a) Facteur- du milieu corrosif

 Concentration du réactif
 Teneur en oxygène
 pH du milieu
 Température
 Pression
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b) Facteurs métallurgiques
 Composition de l’alliage
 Procédés d’élaboration
 Impureté
 Traitement thermique
 Traitement mécanique

c) Facteurs définissant les conditions d’emploi


 Etat de surface
 Forme des pièces
 Emploi d’inhibiteur
 Procédés d’assemblage

d) Facteurs dépendant du temps

 Vieillissement
 Tensions mécaniques
 Modification des revêtements protecteurs [12,13]

I.5. Paramètres influençant sur la vitesse de corrosion :

La vitesse de corrosion d’un métal dans un milieu corrosif dépend à la fois des
caractéristiques de deux paramètres la température et le pH, ces deux paramètres ont
une influence directe sur la vitesse de corrosion, et une influence indirecte à travers la
phase aqueuse (eau de condensation, eau de production). Les conditions de flux, le
film formé à la surface du métal et la pression ont une influence directe à travers la
pression partielle du co2. [14,15]
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 Effet de la température
Généralement, l’augmentation de la température accélère les phénomènes de
corrosion, car elle diminue les domaines de stabilité des métaux et accélère la
cinétique de réaction et de transport de charge. L’importance de son influence varie
en fonction du milieu corrosif dans lequel se trouve le matériau. [16]

 Effet de l’acidité
La susceptibilité du matériau à la corrosion est en fonction du pH de l’électrolyte. Une
forte concentration en protons dans la solution augmente l’agressivité du milieu, ce qui
modifié les équilibres des réactions chimiques et électrochimiques. La corrosion
augmente avec la diminution du pH du milieu. [17]

 Régime hydrodynamique
Le transport des réactifs vers l’interface et des produits de réaction vers l’électrolyte
est de nature à modifier la cinétique des réactions électrochimiques en changeant la
concentration des espèces et donc le potentiel d’équilibre. Les conditions
hydrodynamiques fixent les vitesses de réactions en contrôlant le transport de matière
par l’établissement d’une couche limite de diffusion des espèces, appelée couche de
Nernst, ce qui explique l’importance de l’agitation de l’électrolyte lors des essais de
corrosion en laboratoire. [18]

 La Salinité
Les chlorures sont des ions agressifs, souvent à l’origine de corrosions localisées, leur
présence en solution s’accompagne d’effets complémentaires, d’une part, leur
concentration locale induit une acidification du milieu et d’autre part, la salinité a une
influence sur la conductivité du milieu aqueux. [19]

I.6. Types de la corrosion


 La corrosion chimique :

Est la conséquence d’une réaction hétérogène entre une phase solide et une phase
liquide. Elle ne fait pas intervenir le passage d’un courant électrique. Il est très difficile
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d’en donner des exemples car elle est le plus souvent accompagnée de corrosion
électrochimique. [20]

Figure.I.4 : Corrosion chimique


https://www.far.bo.it/fr/corrosion-chimique.html

 La corrosion électrochimique

Se produit lorsqu’il existe des hétérogénéités, soit dans le métal, soit dans la solution
corrosive. Ces hétérogénéités déterminent la formation à la surface du métal de
microanodes et de microcathodes qui constituent des micro piles. Un courant
électrique circule entre les électrodes. Les zones appelées anodes sont attaquées et les
zones appelées cathodes sont le siège d’une ou plusieurs réactions de réduction. [21].
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Figure.I.5 : Corrosion électrochimique

 La corrosion bactérienne

Est l’attaque des métaux par les produits du métabolisme de certains micro-
organismes. On l’observe le plus souvent sur les canalisations enterrées et sur les
ouvrages immergés en eau de mer. [22]

Figure.I.6 : Corrosion biochimique.

I.7. Les différentes formes de corrosion :

Le processus de corrosion des métaux prend de nombreuses formes, qui sont


classées principalement selon la forme qui se manifeste à la surface corrodée [23,24]:
 Corrosion uniforme,

 Corrosion localisée.

 Corrosion uniforme (général)

La corrosion uniforme ou généralisée est une perte de matière plus ou moins régulière
sur toute la surface [25]. Elle se traduit par une dissolution uniforme de la surface
métallique en contact avec l’agent agressif[26]. Cette forme de corrosion est
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relativement facile à quantifier par des mesures de perte de masse ou d’épaisseur et sa


progression sur une structure en service peut être suivie par des contrôles périodiques.
Les concepteurs d’appareillages peuvent en tenir compte en prévoyant des
surépaisseurs consommables par la corrosion. Ce type de corrosion est donc souvent
peu dangereux même s’il peut être très coûteux [27].

Figure.I.7 : Corrosion Généralisée.

https://de.dreamstime.com/stockbilder-korrosion-image14213504
 Corrosion localisée

La corrosion localisée est relative à la corrosion générale, mais sa caractéristique n’est


que limitée ou concentrée dans des parties particulières du métal, tandis que le reste
de la surface n’est presque pas endommagé ou légèrement corrodé[28]. Cette corrosion
localisée se produit sur des sections spécifiques de la surface en raison de deux
conditions générales :

 Une condition non-homogène pour le matériau ou l’environnement.

 Une attaque localisée spécifique due à la présence d’espèces agressives [29].


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Figure.I.8 : Corrosion localisée.

La corrosion localisée englobe plusieurs types:

a. La corrosion microbiologique :

La corrosion microbiologique appelée aussi la corrosion bactérienne ou bio-corrosion


est une corrosion causée ou favorisée par des micro-organismes, elle peut se produire
dans les matériaux métalliques et non métalliques [30].

b. La corrosion caverneuse :
La corrosion caverneuse est une forme de corrosion localisée liée à la présence
d'interstices étroites (trous / crevasses) formés entre les métaux de même/différents
nature ou entre un métal et non-métal, en présence d'un milieu corrosif stagnant dans
des interstices[31,32].
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Figure. I.9 : Corrosion caverneuse

Il existe de principaux facteurs qui influencent sur la corrosion caverneuse tels que :

 Matériaux : composition d'alliage, structure métallographique

 Conditions environnementales telles que pH, concentration en oxygène,


concentrations en halogénures, température.
 Caractéristiques géométriques des crevasses (taille de l'espace, sa
profondeur et la surface)
 Le type de crevasse (métal-métal / métal-non métal)[33].
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Figure.I.10 : les différentes formes de la corrosion localisée

c. Corrosion par piqûre :

La corrosion par piqûres se caractérise par la formation de petites cavités (piqûres)


dans le métal, ces dernières peuvent varier considérablement en fonction de la
profondeur et de la forme et être dispersées à la surface avec des fréquences
différentes.[34]

La principale cause des phénomènes de piqûres est la formation d'une cellule


de corrosion stable, généralement à la surface d'un métal passif, dans cette cellule,
la zone passive joue le rôle d'une cathode et le fond métallique de la piqûre se dissout
sous forme d'anode.[35]

La corrosion par piqûres peut être assez problématique que la corrosion générale qui
est clairement visible à la surface, au contraire la corrosion par piqûres n'apparaît
souvent que sous forme de petits trous à la surface et ces derniers sont généralement
inconnus, car ils sont cachés et couverts par les produits de corrosion, ce qui rend la
corrosion par piqûres plus difficile à détecter et à prévoir.

Techniquement, il n'existe aucun moyen raisonnable pour contrôler la corrosion par


piqûres, elle doit être exclue au départ par des considérations tel que l'utilisation de
bon matériau. De plus, la corrosion par piqûres peut souvent être le point de départ
d’autres formes de corrosion plus graves tel que la fissuration par corrosion sous
contrainte.[36]

Figure.I.11 : Corrosion par piqûre


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d. Fissuration par corrosion sous contraint :

La fissuration par corrosion sous contrainte (CSC) est un processus de développement


de fissures qui peuvent aller jusqu'à la rupture complète de la pièce métallique sous
l'action simultanée d'une contrainte de traction mécanique et d'un milieu corrosif, elle
peut être définie aussi comme un processus de corrosion mécanique
et électrochimique combiné qui entraîne la fissuration de certains matériaux[37,38].

Ce type de corrosion peut être compris comme un processus d’auto-catalytique ou


d'auto- accélération conduisant à des taux de dissolution des métaux élevés (réaction
anodique). Initialement, une petite piqure se forme et se transforme en fissure en
raison d'une contrainte appliquée dans le matériau. Cette formation de fissures ouvre
une nouvelle surface métallique active, qui se corrode encore très facilement.

Figure.I.12 : Corrosion sous contrainte

e. La corrosion érosion :
La corrosion érosion, appelée aussi la corrosion d’abrasion dans certains livres, se
produit sous l'action combinée mécanique et électrochimique quand le fluide coule à
Chapitre 1 Généralités sur les inhibiteurs de corrosion

une grande vitesse sur la surface métallique.

1L'écoulement de ce fluide produit une force mécanique à la surface du tuyau


métallique. Cet écoulement a tendance à créer un vortex à une position fixe de la
surface et conduit à une intensification de la force sur la surface locale. En
conséquence, le film de surface (souvent un film d'oxyde) à cet endroit est détruit
(Figure).

Figure.I.13 : Corrosion érosion d’un tube en cuivre véhiculant de l’eau

Figure.I.14 : corrosion par érosion

La zone endommagée agit comme anode et la zone non endommagée servant de cathode.
Sous l'effet combinée de l'action électrochimique et de l'action mécanique, la corrosion
de la zone anodique sera accélérée créant des fosses en forme de fer à cheval.[39]
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Figure. I.15 : Captures de la modification de surface lors de la simulation de la


corrosion érosion d'un tuyau.

f. La corrosion galvanique :
Elle est provoquée par le couplage électrique dans un électrolyte, entre le métal attaqué
et métal plus noble, ou entre toutes zones anodique et cathodique (Figure). La
pénétration de la corrosion est d’autant plus rapide que le rapport de la surface
anodique à la surface cathodique est faible[40,41].
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Figure.I.16 : Corrosion Galvanisée.


g. Corrosion sélective :

Est l’oxydation d’un composant de l’alliage, conduisant à la formation d’une structure


métallique poreuse[42].

Figure.I.17 : Corrosion sélective.

h. Corrosion frottement :

Lorsque deux surfaces métalliques sont en contact et qu’elles se déplacent l’une par
rapport à l’autre, leurs surfaces peuvent se détériorer rapidement et devenir impropres
aux mouvements ultérieurs.
Pour que la corrosion par frottement puisse apparaître, il faut simultanément :

 L’existence d’une pression de contact entre les deux métaux ;

 La présence de vibrations ;

 L’existence d’un glissement entre les deux surfaces ;

 La présence d’oxygène.
Il semble que le phénomène soit dû à l’arrachement et à l’oxydation des particules
métalliques sous l’effet du frottement et de l’élévation de température qui en résulte.
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Les conséquences sont : l’augmentation des jeux, le grippage, l’apparition de défauts


pouvant provoquer des ruptures de fatigue [43].

i. Corrosion sous contrainte

C’est une fissuration du métal qui résulte de l'action conjointe d'une contrainte
mécanique et d'une réaction électrochimique.
Comme son nom l'indique, la corrosion sous contrainte (CSC) résulte de l'action
conjuguée d'une contrainte mécanique (résiduelle ou appliquée), et d'un milieu agressif
vis- à-vis du matériau, chacun de ces facteurs pris séparément n'étant pas susceptible
à lui seul d'endommager la structure. Ce type de corrosion, particulièrement sournois
et dangereux pour les installations, se caractérise par les fissures inter ou Trans
granulaires dont la direction générale de propagation est perpendiculaire à la plus
grande contrainte [44]

Figure.I.18 : corrosion sous contrainte [44]

I.8. L'importance d'étudier la corrosion :


Il y a quatre raisons essentielles pour étudier la corrosion, trois de ces
raisons sont basées sur des enjeux sociaux concernant :
 La vie humaine et la sécurité.

 Le coût de la corrosion.

 La conservation des matériels.


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 La quatrième raison c’est que la corrosion est intrinsèquement phénomène


difficile à comprendre et son étude est intéressante et est un challenge (un défi). [11]

II.1. La lutte contre la corrosion


II.1.1. Prévention par un choix judicieux des matériaux

Il sera possible de lutter contre les risques de corrosion en agissant sur le choix
judicieux du matériau.

Le choix des matériaux prend en compte les facteurs suivants [37] :

 Domaine d’utilisation,

 Nature et niveau des sollicitations mécaniques et thermiques,

 Traitements sélectionnés,

 Prix et disponibilité des matériaux

Figure.I.19 :
Chapitre 1 Généralités sur les inhibiteurs de corrosion

II.1.2. Prévention par une forme adaptée des pièces

Il est possible de diminuer les risques de corrosion en donnant aux objets une forme
adaptée aux conditions d'utilisation, et ainsi d'influencer notablement leur durée de vie,
il y'a quelques solutions types couramment employées pour limiter les risques en
fonction du type de corrosion à redouter par exemple [36] :

 Corrosion en zone humide

La géométrie des composantes employées devra viser dans ce cas à éviter les zones de
réaction d'eau en assurant, par leur géométrie, la vidange complète des récipients.

Figure.I.20 : Diminution du risque de corrosion-érosion.

II.1.3. Protection électrochimique

Les méthodes de protection électrochimique de matériaux métalliques exposés à


des milieux électrolytiques aqueux continus consistent a éviter ou réduire leur vitesse
de corrosion en jouant sur le niveau de potentiel en tout point de l’interface métal–
milieu soumis au risque de corrosion.

Quand elles peuvent être appliquées industriellement, ces méthodes s’avèrent


généralement peu coûteuses et efficaces sur une longue durée. En se basant sur la
norme ISO 8044 « corrosion des métaux et alliages termes principaux et définitions »
[29].

On distingue :
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II.1.3.1. Protection cathodique

Protéger un matériau de telle sorte que la réaction anodique devienne


thermodynamiquement impossible revient à se placer dans des conditions de
polarisation où le potentiel sera inférieur au potentiel d’équilibre de la réaction
anodique ; ce potentiel étant défini à l’aide de la relation de Nernst (Eq. I.7).

Il apparaît ainsi deux méthodes différentes :

 Protection cathodique par anode sacrificielle


Il s’agit d’imposer, par couplage galvanique, au potentiel du métal à protéger, une
valeur suffisamment négative. On utilise alors des anodes solubles (à base de plomb,
zinc ou magnésium) en court-circuit avec le métal à protéger [24-25].

 Protection par courant imposé


Dans ce cas, on impose, à l’aide d’une source extérieure, un courant ou un
potentiel cathodique par rapport à une anode constituée par un matériau inaltérable
(titane platiné, graphite...).

On impose un courant entre le métal à protéger (cathode) et une électrode ; à partir


d’un certain potentiel, il n’y aura plus possibilité d’oxydation du fer.

La réaction suivante se produit alors :

1/4 O2 + 1/2 H2O + 1e-→ OH-

C’est à dire la réduction de l’eau en H2 et l’ion OH - réagissant aussitôt.

Cette méthode est très délicate à mettre en œuvre car une surveillance continue du
courant imposé est nécessaire. En effet, un courant trop élevé entraîne une
augmentation de pH à la cathode par libération d’ions OH -, ce qui peut induire des
réactions parasites sur certains métaux. Cet excès d’intensité crée aussi un dégagement
d’ions H+ (baisse du pH) à l’anode, d’où d’autres réactions parasites. Au contraire, une
valeur de courant trop faible ne permet pas à la protection de fonctionner.
Chapitre 1 Généralités sur les inhibiteurs de corrosion

De plus, les ions Mg + et Ca+2 présents en milieu marin vont former en surface
des dépôts de Mg(OH)2 ;ces dépôts, en protégeant la surface de l’acier de l’eau de mer,
limitent fortement les valeurs de courant nécessaires pour que la protection cathodique
fonctionne : il faut donc obligatoirement faire évoluer au cours du temps les conditions
de protection.

II.1.3.2. Protection anodique

On utilise ce type de protection dans le cas de matériaux passifs ou passivables. Elle


consiste à réduire la vitesse de dissolution du métal en diminuant la valeur du potentiel
de corrosion mixte du spécimen jusqu'à ce qu’il atteigne le potentiel réversible
de la réaction anodique. Même dans cette condition, il y aura corrosion mais à faible
vitesse, ce que l’on accepte étant donné qu’il s’agit alors d’une corrosion uniforme.
La transition de l’état passif à l’état actif implique la baisse de la densité
de courant jusqu’à une très petite valeur. Cette caractéristique est très utilisée
industriellement : protéger un métal en le maintenant dans son domaine de passivité
s’appelle la protection anodique [24-25].

II.1.4. Protection par revêtement

La structure à protéger est isolée de l’agressivité du milieu corrosif en utilisant les


revêtements. Ils peuvent être métalliques ou non métalliques [8].

II.1.4 .1. Revêtements métalliques

Les revêtements métalliques sont couramment employés pour protéger l’acier,


notamment contre la corrosion atmosphérique. Selon leur comportement, il existe deux
types de revêtements métalliques [8] :

- revêtements nobles ou cathodiques : le métal protecteur est plus noble que le métal
à protéger. Exemple : revêtement de nickel ou cuivre sur acier. En cas de défaut le
substrat peut être perforé aggravé par le rapport petite surface anodique sur grande
surface cathodique. La continuité du revêtement est donc primordiale.

- revêtements moins nobles anodiques ou sacrificiels : le métal protecteur est moins


noble que le métal à protéger. Exemple : la galvanisation (revêtement de zinc sur
Chapitre 1 Généralités sur les inhibiteurs de corrosion

acier). En cas de défaut le revêtement se corrode en protégeant cathodiquement le


substrat. La protection reste donc assurée.

II.1.4.2. Revêtements non métalliques

 Revêtements organiques
Les revêtements organiques forment une barrière plus au moins imperméable entre le
substrat métallique et le milieu, ils se devisent en trois familles [8]

- les revêtements en bitume des structures enterrées,


- les revêtements polymériques (caoutchoucs),
- les revêtements par peintures et vernis.

Figure.I.21 : Revêtement par peinture

Tableau I.2. Types de revêtement organique [8]

Revêtements Il est utilisé pour la protection des conduites en acier et en fonte.


en bitume En général le revêtement en bitume a une épaisseur de 5mm
Les peintures Effet barrière et esthétique

Les bandes Ces produits sont essentiellement utilisés pour la réfection des
revêtements aux endroits des soudures de raccordement ou des zones
importantes de dégradation
Polyéthylène Excellents isolants électriques et sont très imperméables à l’eau
comme aux gaz mais adhérence moyenne

Epoxyde Très bonne adhérence et résistance moyenne


Chapitre 1 Généralités sur les inhibiteurs de corrosion

 Revêtements inorganiques
On distingue deux types de revêtements inorganiques non métalliques [8] :

- les couches de conversion,


- les couches étrangères au substrat, exemple revêtement à base de ciment en
génie civil

III.1 Protection par les inhibiteurs

Définition

Les inhibiteurs de corrosion constituent un moyen de lutte originale contre


la corrosion des métaux et des alliages. L’originalité vient du fait que le traitement
anticorrosion ne se fait pas sur le métal lui-même mais par l’intermédiaire du milieu
corrosif.

Un inhibiteur de corrosion est une « substance chimique ajoutée au système de


corrosion à une concentration choisie pour son efficacité ; celle-ci entraîne une
diminution de la vitesse de corrosion du métal sans modifier de manière significative
la concentration d’aucun agent corrosif contenu dans le milieu agressif » [44]

Figure.I.22 :
Chapitre 1 Généralités sur les inhibiteurs de corrosion

III.2. Propriétés

D’une manière générale un inhibiteur doit :

 Abaisser la vitesse de corrosion du métal, sans en affecter les caractéristique


physico- chimique en particulier la résistance mécanique (par exemple, risque
de fragilation par l’hydrogène en milieu acide);
 être stable en présence d’autres constituants en milieu, en particulier vis-à-
visdes Oxydants ;
 être stable aux températures utilisation;
 être efficace à faible concentration;
 être compatible avec les normes de non-toxicité;
 être peu onéreux [39] ;
Il faut noter que la non-toxicité est le point faible des molécules inhibitrices
actuellement utilisées.

En effet, un certain nombre d’entre elles sont sur le point d’être interdites et c’est pour
cela que les recherches tendent à proposer des molécules moins dangereuses pour
l’environnement [40].

III.3. Fonctions essentielles

Un inhibiteur de corrosion doit réduire la vitesse de corrosion du métal tout


en conservant ses caractéristiques physico-chimiques. Il doit être non seulement stable
en présence des autres constituants du milieu, mais également ne pas influer sur
la stabilité des espèces contenues dans ce milieu.

Un inhibiteur est définitivement reconnu comme tel s’il est stable à la température
d’utilisation et efficace à faible concentration [11].

Un inhibiteur doit être stable vis-à-vis des oxydants et compatible avec les normes
de nontoxicité. Avec les exigences environnementales, il est recommandé des produits
verts qui ne sont pas nocifs pour l’environnement, ces produits sont biodégradables.
Enfin, un inhibiteur doit être peu onéreux [12]
Chapitre 1 Généralités sur les inhibiteurs de corrosion

III.4. Utilisation des inhibiteurs

Bien que leur utilisation puisse être théoriquement envisagée dans la plupart des cas
de corrosion (avec, comme principales limitations, un volume trop important du milieu
corrosif ou l’impossibilité éventuelle d’y incorporer des additifs), les inhibiteurs ont
plusieurs domaines traditionnels d’application [13] :

- Le traitement des eaux (eaux sanitaires, eaux de procédés industriels, eaux


de chaudières, etc.).
- L’industrie du pétrole : forage, extraction, raffinage, stockage et transport ; à tous
les stades de cette industrie, l’utilisation d’inhibiteurs de corrosion est primordiale
pour la sauvegarde des installations.
- La protection temporaire des métaux, que ce soit pendant le décapage acide,
le nettoyage des installations ou le stockage à l’atmosphère (inhibiteurs volatils,
incorporation aux huiles et graisses de protection temporaire) ou pour le traitement
des huiles de coupe.
- L’industrie des peintures sur métaux où les inhibiteurs sont des additifs assurant
la protection anticorrosion des métaux.

III.5. Domaines d’application des inhibiteurs

Les inhibiteurs ont plusieurs domaines conventionnels d’utilisation :

 L’industrie du pétrole : forage, extraction, raffinage, stockage et transport, entre


autres
 Les mélanges d’apprêt et peintures : où les inhibiteurs de corrosion sont
des additifs assurant la protection des métaux contre la corrosion
 Le traitement des eaux : traitement des (eaux sanitaires, eaux des procédés
industriels, eaux de chaudières, entre autres

III.6. Nature de l’inhibiteur

Les inhibiteurs organiques


Chapitre 1 Généralités sur les inhibiteurs de corrosion

Les molécules organiques sont promises à un développement plus que certain en


termes d’inhibiteur de corrosion : leur utilisation est actuellement préférée à celles
d’inhibiteurs organiques pour des raisons d’écotoxicité essentiellement. Les inhibiteurs
organiques sont généralement constitués de sous-produits de l’industrie pétrolière [8].
Ils possèdent au moins un atome servant de centre actif pour leur fixation sur le métal
tel que l’azote (amines, ammoniums quaternaires, amides, imidazolines, triazoles…),
l’oxygène (alcools acétyléniques, carboxylates, oxadiazoles…), le soufre (dérivés de la
thiourée, mercaptans, sulfoxydes, thiazoles…) ou le phosphore (phosphonates). L’une
des limitations dans l’utilisation de ces produits peut être l’élévation de température,
les molécules organiques étant souvent instables à chaud.

Les inhibiteurs minéraux


Les molécules minérales sont utilisées le plus souvent en milieu proche de la
neutralité, voire en milieu alcalin, et plus rarement en milieu acide. Les produits se
dissocient en solution et ce sont souvent leurs produits de dissociation qui
assurent les phénomènes d’inhibition (anions ou cations). Les cations inhibiteurs sont
essentiellement Ca+2 et Zn+2 et ceux qui forment des sels insolubles avec certains
anions tels que l’hydroxyle OH. Les principaux anions inhibiteurs sont les oxo-anions
de type XO4n- tels les chromates, molybdates, phosphates, silicates…, [14-15]. Le
nombre de molécules en usage à l’heure actuelle va en se restreignant,
car la plupart des produits efficaces présentent un coté néfaste pour l’environnement.
Dans ce cadre, il a été mis au point, en collaboration avec la
Société Nouvelle des Couleurs Zinciques (SNCZ), un procédé de préparation de
nouveaux complexes organiques de chrome III et d’autres cations (Zn 2+,
Ca2+, Mg2+, Mn2+, Sr2+, Al2+, Zr2+, Fe2+ ...) efficaces contre la corrosion et non toxiques
[16].

III.7. Influence de la concentration sur l’effet inhibiteur

Les lois de variation de la quantité adsorbée en fonction de la concentration en


inhibiteur peuvent souvent être représentées par l’une des trois isothermes classiques
suivants: Langmuir, Frumkin et Temkin [2]

III.8. Efficacité des inhibiteurs de corrosion


Chapitre 1 Généralités sur les inhibiteurs de corrosion

Un inhibiteur de corrosion est une substance chimique qui, lorsqu'elle est ajoutée en
petite concentration à un environnement, diminue efficacement le taux de corrosion.

L'efficacité de cet inhibiteur est ainsi exprimée par une mesure de cette amélioration
En général, l'efficacité d'un inhibiteur augmente avec la concentration d'inhibiteur, par
ex. un inhibiteur typiquement bon donnerait 95% d'inhibition à une concentration de
0,008% et 90% à une concentration de 0,004%. Au fil des années, des méthodes
sophistiquées d'essai d'inhibiteurs de corrosion, typiquement conçues pour reproduire
les conditions les plus extrêmes d'un système, ont été utilisées pour améliorer les
capacités d'inhibiteur. Des inhibiteurs de corrosion nouveaux et de meilleure qualité
ont été développés en raison de leurs performances dans des appareils de laboratoire
élaborés, mais beaucoup n'ont pas obtenu des performances comparables sur le terrain.
L'incapacité de transférer la performance de l'inhibiteur du laboratoire au champ reste
un défi aujourd'hui. Cependant, la corrélation des performances en laboratoire et sur le
terrain peut être possible une fois que les facteurs clés impliqués dans la chimie des
inhibiteurs et la théorie de la corrosion sont pris en compte.
Chapitre 1 Généralités sur les inhibiteurs de corrosion

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