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Usure due à des réactions chimiques, principalement l'oxydation. Cela se produit chaque fois
qu'un gaz ou un liquide attaque chimiquement une surface du métal exposée. Au cours de la
corrosion les atomes du métal forment directement des liaisons chimiques avec l’oxydant qui arrache
les électrons de valence des atomes métalliques. Ce phénomène peut être accélérer par des
températures chaudes (corrosion sèche) et par des acides ou des sels, tandis que L'humidité est l'une
des principales causes de corrosion qui provient, à titre exemple l'eau avec son rôle très corrosif
particulièrement sur les aciers non inoxydables, de la vapeur ou de l'immersion. Cette dernière
augmente la conductivité électrique de l'environnement en contact avec la surface du métal
provoquant ainsi la corrosion.
D’autre part, les pays développés subissent un impact direct plus important, ou les métaux
corrodés s'infiltrent dans la terre, les rivières, les mers et l’air. Tout comme les produits chimiques et
autres matières dangereuses qui s’échappent en raison de la corrosion des canalisations et des
réservoirs. Finalement, cette pollution devient mondiale.
Il faut noter aussi que la rouille est une corrosion, mais que toute corrosion n'est pas
de la rouille. D'autres métaux peuvent s'oxyder ou se corroder formant divers composés, mais seul le
fer formera le composé que nous appelons la « rouille ».
4 lutter contre la corrosion
On peut protéger nos métaux des dommages de corrosion tout en respectant les étapes
suivantes :
La première idée pour contrer la corrosion est simplement de choisir un matériau qui ne se corrode
pas, ou très peu. On peut utiliser des aciers inoxydables, des alliages d'aluminium, des céramiques,
des matières plastiques, l'iridium qui est le plus résistant à la corrosion. Le choix doit aussi prendre en
compte les contraintes de l'application (masse de l'objet, résistance à la déformation, à la chaleur,
conductivité électrique…).
Mais attention, il n'existe pas de métaux, d'alliage réellement inoxydable. Si l’on considère par
exemple "l'acier inoxydable", en réalité cet acier contient des éléments chimiques d'alliage (chrome,
nickel) qui s'oxydent. C'est précisément cette couche d'oxyde qui protège l'acier, mais cet acier n'est
protégé que pour certains types d'environnements. Il sera rapidement corrodé dans d'autres.
Il faut aussi prévoir l'importance de la corrosion (impact sur la solidité, etc.) et le temps au bout
duquel un remplacement sera inévitable (maintenance préventive), ou bien prévoir des contrôles
réguliers (contrôle non destructif, maintenance conditionnelle).
On peut jouer sur le potentiel électrochimique de surface. Si l'on fournit des électrons (ions)
par un autre moyen (par un générateur électrique, ou bien par une autre réaction chimique), on
empêche le matériau de perdre ses propres électrons (ions). C'est le principe de la protection
cathodique.
Il est ainsi possible d'introduire un autre objet pour empêcher la réaction d'oxydoréduction. Un
premier moyen est d'utiliser une « anode sacrificielle ». Cette nouvelle pièce, souvent en zinc ou
magnésium, abaisse en effet le potentiel électrochimique de la surface à protéger en dessous du seuil
d'oxydation, et va se corroder à la place de la structure à protéger. En milieu aqueux, il suffit de visser
ou de mettre en contact l'anode sacrificielle sur le produit à protéger.
À l'air libre, il faut entièrement recouvrir la pièce de zinc (traitement galvanique), qui agit non
seulement en surface de la pièce mais aussi de l'intérieur. On peut aussi mettre des particules dans la
peinture, ce qui associe barrière physique et protection cathodique.