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Les matériaux métalliques

(métaux et alliages)
Procédés d’élaboration
• Un alliage peut être constitué d'une ou plusieurs phases, c’est-à-dire de zones
aux propriétés différentes, comme la composition. La voie d'obtention
(métallurgie) la plus classique consiste en la fusion puis la solidification d'un
mélange en proportions convenables des métaux constitutifs.
• La sidérurgie, ou métallurgie des métaux ferreux, fait appel à des procédés
lourds (hauts fourneaux, convertisseurs) dans lesquels interviennent une
succession de transformations chimiques du minerai (la majorité des métaux se
trouvent sous forme d’oxydes ou de sulfures à l’état naturel) effectuées pour la
plupart à haute température.

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Les matériaux métalliques
(métaux et alliages)

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Les composites

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Les composites

• matériaux composites : associer plusieurs familles de matériaux. Un


(ou plusieurs) matériau(x) constitue(nt) la matrice (généralement
majoritaire), un (ou plusieurs) autre(s) matériau(x) constitue(nt) les
renforts (généralement minoritaire, ex. : fibres, particules…). Cette
approche permet d’accéder à la plurifonctionnalité.

• les propriétés des matériaux composites sont définies par les synergies
entre les différents matériaux, à l’échelle macroscopique, et par la
liaison entre les différents éléments constitutifs du produit (interactions
fibre/matrice, particules/matrice, entre les différentes couches, …) et
pas à l’échelle atomique.

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Les composites
• les matériaux composites naturels comme le bois (matrice = cellulose, renfort =
fibres) et les matériaux composites anciens comme le torchis (terre séchée ou
plâtre renforcé par de la paille). Aujourd’hui le torchis est remplacé par un autre
matériau composite : le béton armé à structure métallique.
• Les composites à matrice de polymères offrent l’opportunité de développer bon
nombre de matériaux alliant légèreté et rigidité (polymères renforcés par des
fibres de verre ou de carbone)
• Des recherches significatives portent actuellement sur d’autres composites à
matrice organique. Il s’agit de polymères contenant des nano-particules de silice
constituant le renfort. On parle de matériaux hybrides organiques/inorganiques
nanostructurés.
• La métallurgie des poudres (frittage), permet aussi d’accéder à des matériaux
composites de type céramo-métalliques appelés « Cermets ». Il s’agit de
particules céramiques insérées dans une matrice métallique. Le plus connu
d’entre eux est le carbure de tungstène associé au cobalt (WC/Co). Ce type de
composite est particulièrement attractif pour les problèmes d’usure. La matrice
assure une grande ténacité et le renfort, la céramique, confère une grande
dureté qui favorise la résistance à l’usure.

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Les composites

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La corrosion

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Sommaire partie corrosion
I- Généralités III- Méthodes de protection contre la corrosion

• Notion de surface • Choix du matériau de base

• Définition du phénomène de corrosion • Protection cathodique

• Aspects électrochimiques de la corrosion • Emploi d’inhibiteurs de corrosion

II- Les principaux modes de la corrosion • Traitements et revêtements de surface

• La corrosion sèche • Couches de conversion

• La corrosion atmosphérique • Revêtements métalliques

• La corrosion aqueuse • Revêtements non métalliques

• Uniforme IV- Techniques de caractérisation de la corrosion

• Par couplage galvanique • Examen visuel

• Par piqûres • Mesures gravimétriques

• Par effet de crevasse • Essais au brouillard salin

• Intergranulaire • Mesures électrochimiques

• Les formes particulières de la corrosion • Potentiel d’abandon ou OCP

• Corrosion sous contrainte • Résistance de polarisation

• Biocorrosion • Courbes Intensité – Potentiel

• Corrosion sous irradiation • Spectroscopie d’impédance électrochimique

• Tribocorrosion • Analyse physicochimique des surfaces (MEB, AFM, EDS, XPS, Diffr
des rayons X, ….)

• Contrôle non destructif (CND) 57


Les matériaux métalliques
Notion de surface : matériau de cœur vs matériau de surface
Propriétés de volume (points forts) : opacité,
densité, conduction électrique et thermique,
résistance mécanique,…
Milieu environnant
(gaz, liquide ou solide)

Propriétés de surface (point faible) : brillance, dureté,


adhésion, problèmes de dégradation de ces matériaux sous
l’effet d’un environnement chimique agressif, c’est-à-dire la
corrosion

« L’homme a créé le matériau mais la surface est l’œuvre du diable . » W. E. Pauli 58


« Un bon matériau doit sacrifier sa surface pour sauvegarder son volume. »
Définition du phénomène de corrosion
La corrosion est définie comme étant l’interaction physico-chimique entre un métal et son
milieu environnant entraînant des modifications dans les propriétés du métal et souvent
une dégradation fonctionnelle du métal lui-même, de son environnement ou du système
technique constitué par les deux facteurs.
Minerais de fer (oxydes de fer : roches)

La corrosion (« maladie des métaux »)


traduit par un retour à l’origine !

Ferrailles (oxydes de fer : rouille)

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Pourquoi la corrosion est important ? :
un redoutable ennemi industriel
• selon l’OMC, les coûts directs associés à la corrosion métallique sont de 3 à 4% du PIB des pays
industrialisés, soit plus de 2500 milliards de dollars dans le monde en 2019.
• L’OMC estime que chaque année le quart de la production d'acier est détruit par la corrosion, ce qui
correspond environ à 150 millions de tonnes/an ou encore 5 tonnes/seconde.
• Aux USA, par exemple, le coût annuel total de corrosion est de 276 milliard de dollars (soit 3.1% du PIB).

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Répartition du Coût annuel de la corrosion par secteur manufacturier aux USA
Aspects électrochimiques de la corrosion
On appelle l’électrochimie la science qui analyse et décrit les transformations de la matière à l’échelle atomique par
déplacement de charges électroniques. Le mot électrochimie est issu des termes électricité et chimie, il décrit les
phénomènes chimiques couplés à des échanges d’électrons (réactions d’oxydoréduction ou électrochimiques).

On appelle métal un corps qui donne facilement des ions positifs (élément électropositif). Cependant, les métaux
ne perdent pas spontanément des électrons : ils les cèdent aux atomes des éléments plus électronégatifs qu’eux
avec lesquels ils sont en présence (oxygène, chlore, soufre, fluor…).
Conséquence : La corrosion consiste en l’oxydation des métaux et la réduction d’un agent oxydant présent dans le
milieu corrosif (dit solution électrolyte).

L’oxydation du métal
(appelée aussi réaction anodique)
𝑀 𝑠 → 𝑀n+
𝑎𝑞 + n𝑒

La réduction de la solution
(appelée aussi réaction cathodique)

Processus électrochimiques à
l’interface métal/solution
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