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Une avarie en corrosion peut se manifester de différentes manières, soit par des
percements, des fuites, des fissures, des ruptures, des porosités, ou par le gonflement
ou la disparition du matériau,, etc…
LA CORROSION GENERALISEE :
LA CORROSION LOCALISEE :
Corrosion intergranulaire
Corrosion par piqûres
Corrosion caverneuse Corrosion bactérienne
Milieu
FORMES DE
CORROSION FONCTION
Conception
Mise en oeuvre
Géométrie des pièces Condition de
Type d’assemblage service Soudage
Période d’arrêt Huile de lubrification
Fréquence maintenance Peinture
COURS CORROSION
Matériaux
Béton composites
≠ TYPES DE MATERIAUX
Matériaux
Matériaux
métalliques
minéraux
L’immunité
Un métal peut se trouver dans trois états vis-à-vis de son milieu ambiant
L’IMMUNITE :
Corrosion du métal « impossible »
LA PASSIVITE :
L’ACTIVITE :
Corrosion du métal
Le métal n’est pas stable et n’est pas recouvert d’un film protecteur; il
réagit avec le milieu environnant en se corrodant.
EXEMPLE
COURS ENSITM
LA CORROSION ATMOSPHERIQUE :
Cas de corrosion généralisée le plus fréquemment rencontré
Définition:
La corrosion atmosphérique désigne la réaction de l’oxygène de l’air à température
ambiante avec un métal lorsqu’à la surface de ce dernier l’humidité et les polluants
forment un film d’électrolyte corrosif.
Facteurs déterminants :
Les espèces polluantes contenues dans l’air ambiant:
- Le dioxyde de soufre SO2 (provenant de la combustion du charbon et du pétrole)
- Les chlorures Cl- (régions maritimes),
- Les oxydes d’azotes NOx qui se forment lors d’une combustion à haute T° (moteur)
- Les poussières
Le % d’humidité relative de l’air ambiant (100% correspondant à la condensation)
- fonction de la T° du métal, de la présence de sels déposés et de la porosité de surface
Les cycles d’humidité (changement périodique entre phase de mouillage et de séchage)
COURS ENSITM
Changer de matériau
COURS ENSITM
LA CORROSION GALVANIQUE :
Brasure laiton
1 - Définition:
Lorsqu’un métal est immergé dans une solution électrolytique quelconque, on peut mesurer
son potentiel de dissolution (corrosion naturelle) à l’aide d’une électrode de référence et
d’un millivoltmètre à haute impédance d’entrée.
Dans chaque solution, il est donc possible d’établir une « série galvanique », c’est-à-dire un
classement des différents métaux et alliages en fonction de ce potentiel mesuré.
La différence de potentiel électrochimique qui existe entre deux alliages donne naissance,
lorsqu’ils sont couplés électriquement et immergés dans une même solution électrolytique, à
un courant électrique (courant galvanique) circulant de l’alliage le plus noble vers l’alliage
le moins noble.
COURS ENSITM
Par exemple, un assemblage constitué par des plaques de fer fixées par des
rivets en cuivre est beaucoup plus résistant à la corrosion que la configuration
inverse (plaques de cuivre et rivets de fer).
COURS ENSITM
b) La conductivité du milieu :
Ligne de courant
Ligne de courant
Matériau Matériau
cuivreux fer cuivreux fer
Le milieu corrosif pénètre dans ces défauts jusqu’au métal de base. Par sa
morphologie discontinue, le revêtement métallique forme un couple galvanique
avec le substrat.
Pour cette raison, les revêtements métalliques sont classés en deux familles:
COURS ENSITM
-0.9 c
75
Zin
-0. inium
785
Fer
m
ME
Alu
TA
U ME
RA X AN T
PP (-0.70) PA AUX
OR ODIQ RR C
T A UE AP ATH
UF SP PO O
ER AR RT DIQ
AU UE
-0.5 mb
FE S
35
-0.4 me
R
P lo
80
ro
Ch
-0.4 in
25
É ta
-0.2 kel
92
Nic
-0.2 vre
30
i
Potentiel de dissolution* en Volt
Cu
22
Or
+0.
* Dans une solution de chlorure de sodium à 3%
COURS ENSITM
Dans le cas d’un revêtement cathodique, le couplage galvanique entraînera une corrosion
importante du substrat à l’endroit du défaut. Le rapport anode (substrat)/cathode
(revêtement) très défavorable du fait d’une très petite surface anodique par rapport à une
très grande surface cathodique entraînera une densité de courant locale de corrosion très
élevée conduisant généralement à la formation de piqûre accompagnée d’un écaillage du
revêtement.
On dit que le substrat subi UNE PROTECTION ANODIQUE
Revêtement Al-Si
d’épaisseur Rapport SA/SC Très
hétérogène 20µm défavorable
présentant des
discontinuités Densité locale de courant
~ plusieurs A/cm²
SCathodique Cathode
Tuyauterie Revêtement
en ACIER cathodique
SAnodique e-
Anode e-
Couplage galvanique entre l’acier et le revêtement en
présence de produits de combustion soufrés (milieu très Acier
oxydant)
COURS ENSITM
Substrat = Acier = CATHODE Corrosion généralisée se traduisant par la présence de rouille blanche
(oxyde de zinc) après 360h d’essai au brouillard salin
COURS ENSITM
Conséquence :
La conséquence de ces deux mécanismes de protection est que le rôle de l’épaisseur des
revêtements métalliques diffère selon les cas:
d) La température du milieu:
Par exemple, le revêtement de zinc déposé sur les tuyauterie en acier galvanisé peut, dans
certaine condition, devenir plus « noble » que l’acier lorsque la température de l’eau est
supérieure à 50° C (problèmes des chauffe-eau domestiques). Les oxydes et hydroxydes
qui se forment à ces températures ne sont plus de même nature qu’en eau froide. L’acier
sous-jacent est susceptible de se corroder dans les zones ou la couche galvanisée présente
des discontinuités.
Revêtement de zinc
Pustules
d’oxyde
Choisir des métaux dont les potentiels sont voisins dans la série galvanique (différence
de potentiel inférieure à 50 mV dans la mesure du possible)
Éviter dans la mesure du possible, à l’aide d’un joint, d’un isolant, d’un revêtement
organique…, le contact direct de deux métaux différents.