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FACULTE DE TECHNOLOGIE
Mémoire
En vue de l’obtention du diplôme de
Master
Filière : Hygiène et sécurité industrielle
Spécialité : Hygiène et sécurité industrielle
البيئة∙
الهدف من عملنا هو دراسة سلوك التآكل للفوالذ لغالية صناعة مصفاة سكيكدة في وسط حمضي 0,5مول على اللتر من
حمض الكبريت ،في غياب وفي وجود مستخلص بذور الكرفس ،الذي يستخدم كمثبط اجريت هذه الدراسة بواسطة الطرق
الكيميائية المستقرة :متابعة تطور فرق الكمون بداللة الزمن ورسم منحنيات االستقطاب وقياس المقاومة الكهروكيميائية∙
اثبتت النتائج التي تم الحصول عليها فعالية جيدة للمثبط مستخلص بذور الكرفس∙
الكلمات المفتاحية :الفوالذ ،حمض الكبريت ،مولد البخار ،التآكل ،االستقطاب ,مثبط طبيعي (بذور الكرفس)∙
Résumé
L’industrie de raffinage de SKIKDA comme toutes les industries a soufré au phénomène de
corrosion qui génère chaque année des nombreux dégâts pour les installations, les travailleurs
et l’environnement.
Mots clés : chaudière, A105, acide sulfurique, corrosion, impédance, inhibiteur naturel (les
graines de céleri).
Abstract
The refining industry of SKIKDA, like all industries, has suffered from the erosion
phenomenon that generates damage to facilities every year, workers and environmental
pollution.
The objective of our work is to study the corrosion behavior of the A 105 steel of the boiler of
the RA1K of SKIKDA in an acid sulfuric acid, in the absence and in the presence of the
extract of Apium Graveolens, used as an inhibitor. The study was carried out by stationary
electrochemical methods: evolution of the free potential according to time and layout of the
curves of polarization. The results obtained show that is good corrosion inhibitors in the
mediums considered.
Key words: boiler, carbon steel, sulfuric acid, corrosion, impedance, natural inhibitor (celery
seed).
Nous tenons tout d'abord à remercier Allah le to ut p uiss an t
qui nous a éclairé le bon chemin et qui nous a permis de réaliser ce
modeste travail.
Et pour mon père Salah : qui était derrière moi et m’a soutenu.
Ma sœur Mina et mes frères Mohamed et Amir.
AIB Rahma.
SOMMAIRE
Introduction générale 1
Chapitre I : Généralité sur la corrosion et la protection des équipements industriels
Ι.1.Généralité sur la corrosion 3
I.2 Définition de la corrosion 3
I.3 La corrosion électrochimique 4
I.4 Définition de quelques données 5
I.5 Différents types de corrosions 5
I.5.1 La corrosion généralisée 5
I.5.1.a. Corrosion uniforme 6
I.5.1.b. La corrosion galvanique 6
I.5.2. Corrosion localisée 7
I.5.2.a. La corrosion caverneuse 7
I.5.2.b. La corrosion par piqûres 8
I.5.2.c. La corrosion-érosion 9
I.5.2.d. La corrosion-cavitation 9
I.5.2.e. La corrosion intergranulaire 10
I.5.2.f. La corrosion sélective 11
I.5.2.j. La corrosion-frottement 11
I.5.2.h. La corrosion sous contrainte 12
I.5.2.i. La fatigue-corrosion 12
I.5.2.g. La corrosion bactérienne 12
I.6 Les Facteurs de la corrosion 13
I.7 Méthode d’évaluation de la corrosion 14
I.7.1 Courbes de polarisation 14
I.7.2 Spectroscopie d’impédance électrochimique (SIE) 15
I.7.3 Méthode de la perte de masse 17
I.7.4 Observation optique 17
I.8 Méthode de protection contre la corrosion 18
I.8.1 Protection cathodique 18
I.8.2 Protection par revêtements 19
I.8.3 Protection par inhibiteur de corrosion 22
I.8.3.1Définition 22
I.8.3.2 Propriétés des inhibiteurs 22
I.8.3.3 Domaines d'utilisation 22
I.8.3.4. Le mécanisme d’action d’un inhibiteur 23
I.8.3.5. Classification des inhibiteurs de corrosion 23
I.8.3.5.1 Classification par réaction partielle 24
I.8.3.5.2 Classification selon le mécanisme réactionnel 25
II.8.3.5.3 Classification selon le domaine d’application 26
Conclusion 27
Chapitre II : les problèmes de corrosion dans la chaudière de la RA1K
II.1. Introduction 28
II.2. Présentation de l’unité 28
II.2.1. Historique et Aperçu sur la raffinerie de Skikda 28
II.2.2. Localisation géographique de la Raffinerie de Skikda / RA1K 28
II.2.4. Unités de la raffinerie de Skikda 29
II.2.5 Transport du pétrole brut par pipelines 30
II.2.6 Dessalage du pétrole brut 30
II.2.7. Système génération de vapeur (Les chaudières) 31
II.2.7.1 Définition d'une chaudière 31
II.2.7.2 Principaux éléments d'une chaudière 31
II.2.7.2.1Un foyer 31
II.2.7.2.2 Des échangeurs 31
II.2.7.3 Circuit eau / vapeur 33
II.2.7.3.1 Celle de l'eau 33
II.2.7.3.2 Celle de vaporisation 34
II.2.7.3.3 Celle de la vapeur saturée 34
II.3.La corrosion dans le complexe RA1K 34
II.3.1.Corrosion des pipelines 34
II.3.1.1.Corrosion externe 35
II.3.1.2.Corrosion interne 36
II.3.2.Corrosion des échangeurs 36
II.3.3.Corrosion des bacs de stockage 36
II.3.4.Corrosion des tours de refroidissement 37
II.4. La corrosion des chaudières dans la RA1K 37
II.4.1.Le tartre cause de problèmes dans la chaudière 38
II.4.2.Les solutions pour la haute valeur de pH et sa formation de tartre 38
II.4.3.La pénétration de l’eau 39
II.4.4.Corrosion dans les systèmes de chauffage à vapeur 39
II.4.5.L’oxygène provoque la corrosion 40
II.4.6.Résultats de la rouille 40
II.4.7.Conséquences 40
II.6. protection contre la corrosion dans le complexe RA1K 41
II.6.1. Application de revêtements 41
II.6.2. Utilisation des inhibiteurs de corrosion 41
II.6. 3.Application de la protection cathodique 41
II.6. 3.1.Principe de l’anode sacrificielle 42
II.6.3.2. La conception du système et l’installation 43
II.6.3.2.1. Résistivité de l’eau de refroidissement 43
II.6.3.2. 2.L’anode sacrificielle 43
II.7. La protection contre la corrosion sur les chaudières 43
II.8.Conclusion 44
Chapitre III : Matériels et Méthodes expérimentaux
III.1. Introduction 45
III.2.Matériels et Méthodes expérimentaux 45
III.2.1. Matériau 45
III.2.1.1. Composition chimique 45
III.2.1.2. Préparation des surfaces 46
III.2.1.3. Préparation de l'électrode de travail 46
III.2.2.Matériels utilisée 48
III.2.3.Les produits utilisés 48
III.2.3.1.La solution du milieu corrosif 48
III.2.3.2.Solution inhibitrice 48
III.3.Méthodes électrochimiques 49
III.3.1.Montage électrochimique 50
III.3.2.1.Les méthodes électrochimiques stationnaires 51
III.3.2.1.A.Méthode à potentiel libre (d’abandon), courbe E=f (t) 52
III.3.2.1.B.Courbes de polarisation intensité- potentiel 54
III.3.2.2.Méthodes de détermination des vitesses de corrosion 55
III.3.3.Méthodes électrochimiques 56
III.3.3.A. Méthode des droites de Tafel 56
III.3.3.B. Méthode de la résistance de polarisation (dite de Stern et Geary) 58
III.4.Conclusion 59
Chapitre IV : Résultats et discussions
IV.1. Introduction 60
IV.2. Critères de choix du matériel végétal 60
IV.3. Les graines de céleri (Apium graveolens) 60
IV.3.1. Bénéfices médicaux des graines de céleri 61
IV.3.2. Valeur nutritionnelle 61
IV.4. Résultats et discussion 62
IV.4.1. Courbes de polarisation 62
IV.4.2. La spectroscopie d’impédance électrochimique 65
IV.4.3. Isothermes d’adsorptions 69
IV.5. Conclusion 72
Conclusion générales 73
LISTE DES FIGURES
Figure. IV.2 La courbe de polarisation pour l'acier A105 dans une solution de 63
H2SO4 0,5 M en l'absence et en présence des différentes
concentrations de l’Apium graveolens dans une température
ambiante
Figure. IV.3 Diagrammes de Nyquist D’acier A105 dans H2SO4 à 0,5 M pour 66
différentes concentrations d’inhibiteur Apium graveolens à 25°C.
Figure. IV.4 circuits équivalents simule les données d'impédance pour l’acier 67
A105 sans et avec Apium graveolens.
Figure. IV.5 Isothermes d'adsorption de Langmuir pour Apium graveolens sur 70
l'acier 105 dans 0,5 M/L de H2SO4 à différentes concentrations
Figure. IV.6 Isothermes d'adsorption de Temkin pour Apium graveolens sur 70
l'acier 105 dans 0,5 M de H2SO4 à différentes concentrations.
Figure. IV.7 Isothermes d'adsorption de Frumkin pour Apium graveolens sur 71
l'acier 105 dans 0,5 M de H2SO4 à différentes concentrations.
Liste des Tableaux
N° Nom des Tableaux Page
L‘étude de la corrosion des métaux en milieu aqueux est destinée avant toute chose à
servir l‘action industrielle de la lutte contre la corrosion. Néanmoins, ceci n‘empêche pas les
études de corrosion de s‘appuyer en permanence sur les plus récents développements de la
connaissance scientifique. La corrosion est ainsi devenue un domaine extrêmement polyvalent
où l‘on peut confronter quotidiennement les résultats les plus avancés de la recherche
fondamentale et l‘expérience acquise par la pratique industrielle [1].
D’un point de vue économique, la corrosion est d’une importance primordiale, puisque
son coût représente, selon l’Organisation Mondiale de la Corrosion (OMC), 3 à 4 % du PIB des
pays industrialisés. On estime, par exemple, que, chaque année, le quart de la production d’acier
est détruit par la corrosion, ce qui correspond à environ 150 millions de tonnes/an ou encore 5
tonnes/ seconde [2]
. Une étude réalisée par l’association nationale des ingénieurs de corrosion
aux USA (NACE) sur les coûts directs associés à la corrosion métallique évalue le coût annuel
de la corrosion au niveau mondial à 2 500 Milliards d’USD. En mettant en place de bonnes
pratiques pour lutter contre la corrosion, les scientifiques et experts estiment que, selon les
secteurs, des économies, évaluées entre 15 et 35 % du coût de cette corrosion pourraient être
réalisées. Ce qui représente, au niveau mondial, entre 375 et 875 milliards d’USD d’économies
potentielles. En France, son coût est estimé à 1 euro par jour et par personne, soit environ 25
milliards d’euros par an, tout secteur confondu… Les structures de génie civil métalliques
n’échappent pas à cette dégradation inéluctable.
[3]
Le terme de corrosion provient du latin corrodere, qui signifie ronger, attaquer . La
corrosion est la dégradation de l’état métallique initial sous l’action du milieu ambiant, par un
processus autre que mécanique (essentiellement chimique, électrochimique ou biochimique).
La corrosion d'un matériau métallique est la perte en matière d'une partie de celui-ci
sous l'action d'un ou plusieurs agents agressifs qui peuvent être l'oxygène et / ou constituants
de l'air (H2O humide, CO2, SO2, H2S, brouillard salin etc.), d'un gaz chaud (O2, CO, etc.) ou
d'une solution (acide, basique, un sel fondu). Le solide ainsi corrodé tend à réagir pour former
un composé (oxyde, sulfure, carbonate, etc.) plus stable [4].
3
CHAPITRE I : Généralité sur la corrosion et la protection des équipements industriel
I.3 La corrosion électrochimique Elle se produit lorsqu'il existe une hétérogénéité dans le
métal ou dans le réactif. Il y a donc formation d'une pile et passage d'un courant de l'anode vers
la cathode dans le réactif. L'anode est attaquée [5].
Fe → Fe +2+ 2e-
Plus tard, sous l’action de l’oxygène dissout, ce composé peut ensuite s’oxyder :
4
CHAPITRE I : Généralité sur la corrosion et la protection des équipements industriel
En fonction de l’état d’oxydation, ces oxydes peuvent atteindre un volume jusqu’à 6 fois plus
grand qu’à l’état initial [6].
Figure. I.1 : Principe général de la « pile de corrosion » (exemple pour l’acier au carbone) [7]
.
M → Mz+ + ze- = réaction anodique, pôle (-), avec perte d’électrons [6]
Ox + ze- → Red = réaction cathodique, pôle (+), avec gain d’électrons [6]
I.5 Différents types de corrosions Il existe une douzaine de formes de corrosion, dont certaines
résultent d’une conjonction de phénomènes. Parmi ces différentes formes, certaines sont
spécifiques à des domaines industriels ou à des environnements particuliers [7].
C’est une corrosion qui affecte toute la surface d’un métal exposé à un environnement
agressif. Cette corrosion comprend la corrosion uniforme et galvanique [8].
5
CHAPITRE I : Généralité sur la corrosion et la protection des équipements industriel
I.5.1.a. Corrosion uniforme : Cette corrosion se caractérise par une attaque de toute la surface
de l’échantillon exposé au milieu. Ce type d’attaque est responsable de la perte la plus élevée
en tonnage d’acier. Le mécanisme de corrosion électrochimique, définit parfaitement l’attaque
uniforme.
I.5.1.b. La corrosion galvanique : Est due à la formation d’une pile électrochimique entre
deux métaux. La dégradation du métal le moins résistant s’intensifie. C’est une des formes de
corrosion les plus fréquentes en milieu aqueux. Les zones où se produisent les réactions
anodique (corrosion du matériau) et cathodique (réduction de l’oxydant) sont distinctes. Cette
localisation des réactions est essentiellement liée à une hétérogénéité provenant du métal, du
milieu ou des conditions physico-chimiques à l’interface [7].
6
CHAPITRE I : Généralité sur la corrosion et la protection des équipements industriel
C’est la forme la plus fréquente et la plus insidieuse car elle vise uniquement certaines
zones bien distingues du matériau, Cette forme présente 90% de la corrosion des métaux et
alliage Ce type de corrosion inclut : la corrosion par piqûre et corrosion intergranulaire [8].
I.5.2.a. La corrosion caverneuse (ou par effet de crevasse) : Est associée à la présence d’une
ouverture étroite (joints, interstices, dépôts), c’est-à-dire une zone confinée avec un faible
volume d’eau et une vitesse d’écoulement proche de zéro. Ce phénomène concerne tous les
matériaux. Il induit une différence d’accessibilité d’oxygène et/ou d’autres formes chimiques
entre deux parties d’une structure, créant une pile de corrosion [7].
7
CHAPITRE I : Généralité sur la corrosion et la protection des équipements industriel
I.5.2.b. La corrosion par piqûres : Est produite par certains anions, notamment les chlorures,
sur les métaux protégés par un film d’oxyde mince (ce qui est typiquement le cas des alliages
passivés tels que les aciers inoxydables par exemple). Ce type de corrosion se traduit par
l’apparition de piqûres (c’est-à-dire de cavités), progressant à partir de la surface du métal. Ce
phénomène concerne une grande variété de matériaux (aciers, aciers inoxydables, alliages de
nickel, de titane, d’aluminium ou de cuivre) ; il se produit souvent en présence de paramètres
aggravants tels que les chlorures et n’engendre que de faibles pertes de masse, mais peut parfois
conduire à des perforations rapides.
8
CHAPITRE I : Généralité sur la corrosion et la protection des équipements industriel
Figure. I.5 : Principe de la corrosion par piqûres (généralités, exemple pour un alliage passivé
en eau de mer) [7].
9
CHAPITRE I : Généralité sur la corrosion et la protection des équipements industriel
de vapeur de celui-ci. Lorsque les bulles formées par cavitation atteignent une région de
pression plus forte, elles implosent en produisant une onde de choc. Cette dernière induit une
fatigue locale du matériau conduisant à des ruptures répétées du film passif et à une attaque
localisée.
I.5.2.e. La corrosion intergranulaire : Est une attaque sélective aux joints de grains ou à leur
voisinage immédiat, alors que le reste du matériau n’est pas attaqué. L’alliage se désagrège et
perd toutes ses propriétés mécaniques. Ce type de corrosion peut être dû, soit à la présence
d’impuretés dans le joint, soit à l’enrichissement (ou l’appauvrissement) local en l’un des
constituants.
10
CHAPITRE I : Généralité sur la corrosion et la protection des équipements industriel
Figure. I.9 : Principe de la corrosion sélective (généralités, exemple pour un alliage passivé)
[7]
.
11
CHAPITRE I : Généralité sur la corrosion et la protection des équipements industriel
Figure. I.11 : Principe de la corrosion sous contrainte (généralités, exemple pour un alliage
passivé) [7].
I.5.2.g. La corrosion bactérienne (ou microbienne) : Est une corrosion associée à l’action de
micro-organismes présents dans le processus de corrosion. Elle peut donc prendre n’importe
laquelle des principales formes de corrosion. Il est donc plus juste de parler de « corrosion
influencée par les micro-organismes ». Tout matériau en contact avec un milieu biologiquement
actif est susceptible d’être victime de la Corrosion Influencée par les Micro-organismes. En
réalité, les micro-organismes n’utilisent quasiment jamais les matériaux comme une source de
nutriments mais modifient, de façon drastique, de par leur métabolisme, la physico-chimie à
l’interface matériau-environnement (pH, concentration en oxygène, concentration de composés
chimiques, etc.), créant les conditions à l’origine de la corrosion. Les micro-organismes peuvent
donc être considérés comme des catalyseurs de phénomènes de nature électrochimique,
12
CHAPITRE I : Généralité sur la corrosion et la protection des équipements industriel
a) Milieu d’attaque
Concentration du réactif ;
Teneur en oxygène ;
PH du milieu ;
Température ;
Impuretés ;
Particules solides.
b) Nature du métal
Composition du métal ou de l’alliage ;
Procédé d’élaboration ;
Traitements thermiques ;
Additions protectrices ;
Impuretés.
c) Conditions d’emploi
États de surface ;
Moyens de protection ;
Forme des pièces ;
Emploi d’inhibiteur ;
Sollicitations mécaniques ;
Procédés d’assemblage (soudure, brasure, etc.) ;
Conditions d’entretien.
d) Indice du temps
Métaux ne subissant pas le vieillissement ;
Tensions mécaniques ;
Températures ;
Modification des enduits de protection ;
13
CHAPITRE I : Généralité sur la corrosion et la protection des équipements industriel
Conditions d’entretien.
I.7 Méthode d’évaluation de la corrosion
𝛼𝐴. 𝑛. 𝐹 (1 − 𝛼𝑐 ). 𝑛. 𝐹
𝑖 = 𝑖𝑐𝑜𝑟𝑟. [𝑒 −𝑒 𝜂] (𝐼. 1)
𝑅𝑇 𝑅𝑇
Qui signifient que la réaction liée à la polarisation appliquée est prédominante Les
pentes des droites, ou coefficients de Tafel βA et βC, et la densité de courant d'échange i0, liée
14
CHAPITRE I : Généralité sur la corrosion et la protection des équipements industriel
aux vitesses des réactions partielles anodique et cathodique à l'équilibre, sont représentatives
[11]
du mécanisme réactionnel et de la vitesse de dissolution du métal.
Figure. I.12 : Schéma d’un système électrochimique non linéaire soumis à une perturbation
sinusoïdale [12].
Le système électrochimique peut, en effet, être considéré comme une "boîte noire" qui réagit
en émettant un signal 𝑦 (𝑡) quand il est soumis à une perturbation 𝑥 (𝑡). ( Figure.I.15)
Les deux signaux sont alors reliés par une fonction de transfert H(ω) telle que :
15
CHAPITRE I : Généralité sur la corrosion et la protection des équipements industriel
𝑋 (𝜔) et 𝑌(𝜔) étant respectivement les transformées de Fourier de 𝑥(𝑡) et 𝑦(𝑡). L’expression
totale de la tension est donnée par l’Équation :
(I.5)
L’impédance Z(ω) est un nombre complexe caractérisé par son module |Z| et sa phase ϕ. En
utilisant sa partie réelle 𝑍𝑟 et sa partie imaginaire 𝑍𝑖𝑚, ce nombre peut s’écrire sous la forme
de l’équation (I.6) avec 𝑗 = −1
(I.6)
Et la phase : (I.8)
16
CHAPITRE I : Généralité sur la corrosion et la protection des équipements industriel
Chaque processus perturbé revient à l’état stationnaire avec son propre temps de
réponse. Les réactions partielles se produisant à l’interface électrode/électrolyte peuvent donc
être différenciées les unes des autres : les phénomènes électrochimiques rapides (transfert de
charge) sont sollicités dans le domaine des hautes fréquences, tandis que les phénomènes lents
(transport de matière : diffusion, adsorption) se manifestent à basses fréquences.
Cette méthode présente l’avantage d’être d’une mise en œuvre simple, et de ne pas
nécessiter un appareillage important, mais ne permet pas l’approche des mécanismes mis en jeu
lors de la corrosion. Son principe repose sur la perte de masse subie par un échantillon de
surface s, pendant un temps d’immersion t, dans une solution corrosive maintenue à une
[13]
température constante. La vitesse de corrosion est donnée par la relation suivante :
𝚫𝐦
V=
𝑠𝑡
Δm = mi - mf
Les observations ont été réalisées à l’aide d’un microscope optique ; Le MO est utilisé
pour la caractérisation de la microstructure du métal et déterminer la composition en phase de
la structure et la texture du matériau étudié, la dimension des grains et les différentes phases
présentes, et pour aider à la compréhension des phénomènes intervenant à l’interface
métal/solution et de caractériser la morphologie de dégradation des échantillons après
corrosion. [14]
17
CHAPITRE I : Généralité sur la corrosion et la protection des équipements industriel
Étant donné que la corrosion résulte de l’action de deux partenaires, le métal ou l’alliage
d’une part, le milieu agressif d’autre part, il sera possible de lutter contre ces effets en agissant
sur l’un ou l’autre des deux partenaires. [15]
Deux méthodes sont utilisées pour rendre un ouvrage cathodique par rapport à une anode
extérieure :
18
CHAPITRE I : Généralité sur la corrosion et la protection des équipements industriel
L’anode est faite d’un métal moins noble que celui de la structure à protéger. Ceci se
traduit par le fait que le métal le moins noble se consomme en déchargeant du courant
assurant ainsi la protection cathodique de la structure [16].
a. Revêtements métalliques :Il existe deux types de revêtements métalliques suivant les
places relatives qu’occupent dans la classification électrochimique le métal qui consiste le
revêtement et le métal à protéger. Ainsi, dans le cas d’acier les revêtements de zinc,
cadmium et aluminium sont anodiques ; les revêtements de plombs, étain, nickel cuivre
argent, or, rhodium, platine sont cathodiques. On cherche à effectuer des revêtements aussi
étanches que possible. Si une discontinuité apparaît dans le revêtement, le comportement
du couple électrochimique formé dépend de la nature des métaux qui le constituent.
Considérons le cas de la protection d’acier [16].
19
CHAPITRE I : Généralité sur la corrosion et la protection des équipements industriel
a .1.1 Les nobles : dits aussi cathodiques, comme leur nom l’indique, les revêtements
nobles de Ni, Ag, Cu, Pb ou Cr sur l’acier sont nobles dans la classification des
potentiels de dissolution par rapport au métal de base. Il est important que les
revêtements nobles soient toujours préparés avec un nombre minimum de pores et que
de tels pores s’ils doivent exister soient aussi petits que possible pour empêcher l’accès
de l’eau jusqu’au métal de base. Ceci implique souvent une augmentation de l’épaisseur
du revêtement figure I.15.
a. 1.2 Les sacrificiels : dits aussi anodiques ou consommables, tels que ceux de Zn ou
de Cd, et également dans certains milieux ceux d’aluminium et d’étain sur l’acier. Le
courant galvanique à travers l’électrolyte va du revêtement vers le métal de base, ce qui
provoque une protection cathodique du métal. Tant qu’un courant suffisant s’écoule et
que le revêtement reste en contact électrique, la corrosion du métal de base ne se produit
pas. C’est pourquoi le degré de porosité des revêtements sacrificiels, contrairement à ce
qui se passe pour les revêtements nobles, n’a pas une grande importance. Par
conséquent, plus le revêtement est épais, plus la protection cathodique est de longue
durée Figure. I.16 [12].
20
CHAPITRE I : Généralité sur la corrosion et la protection des équipements industriel
21
CHAPITRE I : Généralité sur la corrosion et la protection des équipements industriel
I.8.3.1Définition
Le mot « inhiber » est dérivé du latin inhibere qui signifie arrêté, retenir. Le mot «
inhibition » est employé en chimie et en corrosion depuis 1907 [17].
Un inhibiteur est une substance chimique que l'on ajoute en petite quantité au milieu
pour diminuer la vitesse de corrosion du matériau métallique à protéger par formation couche
superficielle sur le métal soit direct ou bien indirect [18].
Les inhibiteurs sont utilisés dans les ateliers de décapage, dans l’industrie mécanique et
électronique (inhibiteurs volatils), l’industrie de pétrole (dans les huiles et carburants), les
canalisations, l’industrie alimentaire…
22
CHAPITRE I : Généralité sur la corrosion et la protection des équipements industriel
Le traitement des eaux (eaux sanitaires, eaux des procédés industriels, eaux de
chaudières, etc.) ;
Les peintures où les inhibiteurs de corrosion sont des additifs assurant la protection anti
corrosion des métaux ;
La protection temporaire des métaux, que ce soit pendant le décapage acide, le nettoyage
des Installations ou le stockage à l’atmosphère (inhibiteurs volatils, incorporation au
huiles et graisses de protection temporaire) ou pour le traitement des huiles de coupe ;
L’industrie du pétrole : forage, extraction, raffinage, stockage et transport etc.
I.8.3.4. Le mécanisme d’action d’un inhibiteur
De manière générale, le mécanisme d’action d’un inhibiteur est l’un ou plus de ces trois
sites ci-dessous [20] :
L’inhibiteur est adsorbé sur la surface du métal, formant une couche protectrice qui
inhibe la corrosion, ou par une attraction électrostatique entre les groupes fonctionnels
polaires des molécules de l’inhibiteur et le surface métallique ;
L’inhibiteur oxyde les atomes métalliques à la surface, formant ainsi une couche
d’oxyde qui protège le métal par passivation ;
L’inhibiteur réagit avec une espèce corrosive dans le milieu agressif, formant ainsi un
complexe, ce qui diminue le pouvoir oxydant de l’électrolyte.
On peut classer les inhibiteurs de plusieurs façons : par réaction partielle ; par domaine
d’application ; par mécanisme réactionnel.
23
CHAPITRE I : Généralité sur la corrosion et la protection des équipements industriel
24
CHAPITRE I : Généralité sur la corrosion et la protection des équipements industriel
25
CHAPITRE I : Généralité sur la corrosion et la protection des équipements industriel
a) Inhibition en milieu acide : Les inhibiteurs en milieu acide sont employés pour éviter
l'attaque de l'acier lors du décapage acide. Dans l'industrie pétrolière, on les ajoute aux
fluides de forage. Les inhibiteurs les plus fréquemment utilisés sont des molécules de
type organique. Ces molécules s'adsorbent à la surface du métal et ralentissent ainsi la
corrosion. Elles contiennent une partie non polaire, hydrophobe et relativement
volumineuse, constituée principalement d'atomes de carbone et d'hydrogène, et une
partie polaire hydrophile, constituée d'un ou plusieurs groupes fonctionnels, tels –NH2
(amine), - SH (mercapto), - OH (hydroxyle), - COOH (carboxyle), - PO3 (phosphate),
et leurs dérivés. La molécule se lie (par adsorption) à la surface du métal avec son groupe
fonctionnel, alors que sa partie non polaire bloque partiellement la surface active [25].
b) Inhibition en milieu neutre : La corrosion en milieu neutre est normalement due à
l'oxygène dissous. Les risques d'une attaque diminuent si l'on empêche l'oxygène
d'accéder à la surface (inhibition cathodique). Alternativement, on peut diminuer la
vitesse de la réaction partielle anodique en rendant le métal passif (inhibition anodique).
On peut encore inhiber la corrosion par des substances, telles que les benzoates, les
tartrates ou les salicylates etc. qui s'adsorbent à la surface et bloquent les sites de réaction
[25]
.
c) Inhibition en phase gazeuse : Ces inhibiteurs sont appliqués pour une protection
temporaire des pièces métalliques durant leur transport et stockage. Exemples de telles
pièces métalliques sont les machines et les pièces électroniques. Pour les applications
en phase gazeuse, des composés organiques avec des pressions de vapeur élevées sont
souvent utilisés [26].
d) Inhibiteurs pour le milieu organique : De manière générale, les inhibiteurs employés
en milieu organique sont incorporés dans l’essence, dans les lubrifiants pour moteurs,
et aussi dans les peintures. L'utilisation de ce type d'inhibiteurs permet la formation
d'une barrière physique entre le milieu agressif et le métal à protéger. Les peintures
contiennent des pigments inorganiques ou des tanins qui agissent comme inhibiteur de
corrosion.
Les pigments les plus connus sont :
26
CHAPITRE I : Généralité sur la corrosion et la protection des équipements industriel
Conclusion
Les ouvrages étant par ailleurs bien souvent exposés à des ambiances de corrosivité
pouvant être sévères, le risque en est d’autant plus élevé et les conséquences économiques
importantes, Représenté dans des effets (pertes) directs :
27
Chapitre II :
Les problèmes de corrosion dans la chaudière RA1K
CHAPITRE II : Les problèmes de corrosion dans la chaudière de la RA1K
II.1. Introduction
Afin de découvrir les problèmes de corrosion dans l’industrie du pétrole, nous avons
réalisé un stage au niveau du service technique d’inspection du département technique de la
raffinerie de Skikda pendant 5 jours. Ce service a pour mission principale d’assurer les
travaux d’inspection, contrôles techniques, suivi et gestion des dossiers techniques en
conformité avec les aspects engineering de base, normes, procédures, et règlements en
vigueur. Les inspections et les visites de routines sont quotidiennement réalisées, en
collaboration avec les chefs des unités de production.
La raffinerie a été construite en janvier 1976 à la suite d’un contrat signé le 30 avril
1974 entre le gouvernement algérien et le constructeur Italien SNAM PROGETTI et
SAIPEM, il a été mis en vigueur du contrat une année après (le 11 mars 1975) assisté par la
sous-traitance de trois principales sociétés nationales : SONATRO, SONATIBA et
SNMETAL. Le démarrage du chantier a commencé le 02 janvier 1976, et pris fin en mars
1980, En 01 Juillet 2009, la raffinerie de Skikda (RA1K) s’été alignée à la SONATRACH la
société mère [29].
28
CHAPITRE II : Les problèmes de corrosion dans la chaudière de la RA1K
Le transport du pétrole brut est réalisé à l’aide de Pipe-line, à partir du terminal Skikda
en provenance de champs pétroliers jusqu’au complexe de raffinage Skikda à une distance de
760 Km [29].
29
CHAPITRE II : Les problèmes de corrosion dans la chaudière de la RA1K
30
CHAPITRE II : Les problèmes de corrosion dans la chaudière de la RA1K
1. de la vapeur haute pression HS (High Stream) à 60 bars, utilisée exclusivement pour les
Turbo alternateurs ;
2. de la vapeur moyenne pression MS (Medium Stream) à 30 bars, utilisée pour les turbos
pompes.
3. de la vapeur Basse pression LS (Low Stream) à 4 bars, utilisée pour la vapeur de stripage,
les serpentins de bacs… [29]
D'un point de vue très schématique, une chaudière à combustible peut se ramener à [29] :
II.2.7.2.1Un foyer
Utilisés principalement pour transférer l'énergie contenue dans ces gaz à de l'eau sous
forme liquide ou vapeur. Les principaux échangeurs sont les suivants [29] :
31
CHAPITRE II : Les problèmes de corrosion dans la chaudière de la RA1K
L'économiseur
Il extrait des gaz d'échappement de la chaudière la chaleur en excès, que la chaudière
elle-même ne peut plus absorber [29].
Les vaporisateurs
[29]
Ils assurent la fin de l'échauffement de l'eau et la production de la vapeur .
Les surchauffeurs
Il ne reçoit que de la vapeur plus ou moins sèche, à laquelle il ajoute de La chaleur ;
son but est, pour les turbines, d'améliorer leur rendement global tout en préservant de
l’érosion leurs ailettes, puisque aucune présence de gouttelettes d'eau n'est possible
dans la vapeur surchauffée. Pour les réseaux de grande longueur la vapeur surchauffée
réduit ou évite la présence de condensats qui ne peuvent se former que si la vapeur est
saturée. Cela permet de réduire les pertes thermiques parasites dues au refroidissement
des tuyauteries [29].
Les resurchauffeurs
Ils ont un rôle identique à celui des surchauffeurs, à savoir élever la température de la
Vapeur resurchauffée provenant de la turbine [29].
Les désurchauffeurs
Ils sont destinés à refroidir et à moduler la température de la vapeur surchauffée ou ne
surchauffée, ils sont rarement tubulaires mais généralement assimilables à des
[29]
échangeurs par mélange puisqu'ils procèdent par injection d'eau dans la vapeur .
Les autres échangeurs associés à la chaudière
Non directement en liaison avec l’eau ou la vapeur du cycle, ils n'en sont pas moins
indispensables au bon fonctionnement de l'installation [29].
Le réchauffeur d'air
C'est un échangeur air de combustion /gaz de combustion [29].
Le préchauffeur d'air
Dans le but principal de protéger le réchauffeur d'air et les gaines de fumées placées
en aval des risques de corrosion par condensation d'acide, il est nécessaire de
préchauffer de quelques dizaines de degrés l'air entrant dans le réchauffeur d'air. Cette
fonction est assurée généralement par un échangeur à tubes ailettes où l'air est
réchauffé par de la vapeur ou de l'eau [29].
32
CHAPITRE II : Les problèmes de corrosion dans la chaudière de la RA1K
Dans le parcours de l'eau chauffée et vaporisée dans la chaudière, il faut distinguer plusieurs
zones différentes [29] :
Une partie de l'eau est dérivée avant son entrée dans l'économiseur, dans un circuit
annexe, et injectée dans de la vapeur surchauffée pour régler la température de la vapeur à la
sortie de la dernière surchauffeur. L'injection de cette eau de désurchauffe dans la vapeur se
fait par pulvérisation dans le désurchauffeur [29].
33
CHAPITRE II : Les problèmes de corrosion dans la chaudière de la RA1K
Où les bulles de vapeur sont générées en quantité de plus en plus grande, ce mélange
d'eau et de vapeur étant appelé émulsion [29].
Qui soit du réservoir ou de l'extrémité du circuit vaporisant. Elle passe ensuite dans la
surchauffeur, dans lequel la vapeur s'échauffe progressivement. Le resurchauffeur permet
d'élever la température de vapeur envoyée à moyenne pression depuis la turbine jusqu'à une
valeur en général égale à celle de sortie de la vapeur surchauffée [29].
Dans le TOPPING de Skikda, les pipelines sont des outils essentiels de transport
massif des hydrocarbures, sur de grandes distances, ils transportent des débits importants et
confirment année après année qu’ils sont le mode le plus sûr et le plus économique de
transport des hydrocarbures. Cependant, leur enfouissement conduit à une série de pertes
34
CHAPITRE II : Les problèmes de corrosion dans la chaudière de la RA1K
La cause principale de la corrosion des pipelines est la présence des faibles quantités
d’eau dans le condensat [29].
Pour recueillir des informations sur la corrosion des pipelines, nous avons fait un
contrôle visuel à l’œil nu. Les résultats de l’examen visuel montrent que les pipes sont
recouvertes d’une couche d’oxyde de couleur marron foncée formée à la suite de la corrosion
humide (atmosphère marine) selon les réactions électrochimiques suivantes :
Réaction anodique :
Réaction cathodique :
L’examen visuel montre aussi que la corrosion des pipes est une corrosion localisée due
essentiellement à :
35
CHAPITRE II : Les problèmes de corrosion dans la chaudière de la RA1K
L’examen visuel de la section interne des pipelines montre la formation d’un dépôt
épais, non continu et de couleur marron sur les parois internes des pipelines. Ce dépôt est
formé par les oxydes métalliques générés par la corrosion de l’acier des pipelines et les boues
du condensat. La corrosion des pipelines est due essentiellement à la présence de l’eau, les
sels minéraux (NaCl, MgCl2), les gaz corrosifs (CO2). Le mécanisme de la corrosion est
électrochimique (corrosion humide) [29].
Échangeur thermique est un système qui permet de transférer un flux de chaleur d’un
fluide chaud à un fluide froid à travers une paroi sans contact direct entre les deux fluides.
La corrosion est l’un des problèmes les plus rencontrés dans ce type de condenseur.
Ainsi que la formation d’un entartrage (dépôt) sur la surface de la plaque tubulaire, sous
l’effet de la circulation de l’eau de refroidissement, est considéré comme un autre problème
rencontré. Ce tartre bouche les tubes de condenseur, ce qui empêche la circulation régulière
de l’eau [29].
Figure.II.6 : Des échangeurs thermiques corrodés dans les déchets de complexe RA1K [29].
Selon les règles d’installation des bacs de stockage, la surface des charpentes
métalliques exposées à l’air libre doit être peinte avec des matériaux de peinture laquée. Lors
du choix de la couleur du revêtement de protection contre la corrosion pour l’acier, le facteur
de réflexion de la lumière doit être pris en compte.
Les bacs de stockage de ce complexe sa sécurité est prise en charge régulièrement [29].
36
CHAPITRE II : Les problèmes de corrosion dans la chaudière de la RA1K
L’oxygène n’est pas mené au système seulement quand elle est dissoute dans l’eau
d’alimentation. En même temps elle entre des fuites qui se trouvent dans les lignes de retour à
vide et des points qui s’ouvrent à l’atmosphère. Ils existent beaucoup et divers remèdes pour
la prévention de la corrosion causée par l’oxygène et le dioxyde de carbone. Entre eux : les
37
CHAPITRE II : Les problèmes de corrosion dans la chaudière de la RA1K
chauffes eau d’alimentation a désaération dans les chauffe-eau d’alimentation, les évents et
traitement chimique [29].
La raison du tartre est l’eau dure. Ça veut dire que c’est de l’eau qui contient des sels
minéraux comme des carbonates, calcium, sulfates de magnésium dissous. L’eau souterraine
contient des substances étrangères minérales dans des grandes concentrations prise de la terre,
mais même l’eau d’un lac intérieur est de l’eau de très haute valeur pH pour installations de
vapeur. L’eau qui a subi un traitement de filtrage et ramollissement est significativement de
l’eau à une haute valeur de Ph [29].
[29]
Figure.II.8 : La corrosion dans les chaudières du condensat .
Général simples, mais peuvent devenir aussi très complexes. La plupart des
consommateurs connaissent et utilisent les produits chimiques standards qui résout le
problème d’une façon satisfaisante.
38
CHAPITRE II : Les problèmes de corrosion dans la chaudière de la RA1K
Il faut coopérer avec les entreprises de traitement d’eau pour les recommandations et
produits chimiques contre le tartre. Il y a beaucoup de preuves que quand l’eau a passé un
traitement approprié le tartre est éloigné et la formation de tartre dans le système de vapeur est
empêchée. Un investissement au service de traitement d’eau s’amortira avec une haute
efficacité d’entreprise et moins de processus de maintenance [29].
Si de l’eau pure passe de la chaudière aux lignes de vapeur, comment se fait-il que du
tartre ce forme dans les lignes de retour. La réponse est que la mauvaise qualité de l’eau est la
cause et qu’il y a un autre problème qui est nommé avec des termes comme la pénétration de
l’eau, moussage, ébullition de chaudière et élévation de l’eau.
Une corrosion se forme dans un système de chauffage, c’est clair que la raison est la
présence des matériaux qui sont dissous avec les condensats et réagissent à la surface
métallique. L’oxygène et le dioxyde de carbone sont les composés principaux qui se trouvent
dans le condensat. Tous les deux gaz ont la qualité de dissolution et sont responsables de leur
action créatrice de corrosion. L’oxygène et le dioxyde de carbone peuvent rentrer dans le
système de chauffage à vapeur comme résultat de la présence de ces deux gaz dans l’eau
d’alimentation et dans l’eau de la chaudière. Dans les systèmes de vapeur et retour qui
fonctionnent sous la pression réduite, l’oxygène atmosphérique peut rentrer au système par
cette source. Même si c’est très simple d’éviter l’oxygène dans l’eau de la chaudière, en
général la formation des carbonates et ensuite en raison de leur fragmentation sous les
températures de l’eau de la chaudière, il est très difficile de faire face au dioxyde de carbone
[29]
.
39
CHAPITRE II : Les problèmes de corrosion dans la chaudière de la RA1K
Quand le dioxyde de carbone manque et quand l’oxygène dissous est présent, une
corrosion se formera dans les lignes de retour à cause de l’effet d’accélération de l’oxygène
dans le cycle de corrosion. Cette situation peut causer la corrosion, mais en général comme
résultat de la formation des domaines taillés une action locale se développe. Il se peut que les
causes de la formation des domaines anodiques sont le contact de métaux différents, l’entrée
de scories au système, des tensions qui se forment comme dans les raccords filetés.
II.4.7. Conséquences :
40
CHAPITRE II : Les problèmes de corrosion dans la chaudière de la RA1K
Donc la protection contre la corrosion a pour but de garantir une certaine durée de vie
à un matériau pour un coût minimal. Les méthodes essentielles de protection contre la
corrosion, utilisées dans le complexe RA1K, sont les suivantes [29] :
Une protection par une matière plastique thermodurcissable qui est l’époxy avec une
épaisseur de 100 à 500 µm, a pour but d’isoler le métal électriquement et d’éliminer tout
contact direct avec le milieu environnant (milieu corrosif) [29].
La corrosion d'une pièce métallique peut être empêchée par la protection cathodique.
Elle est surtout utilisée pour la protection des canalisations métalliques (tuyauteries)
souterraines ou les constructions se trouvant en contact avec l'eau, tels que les câbles, les
réservoirs, les condenseurs, etc. L'avantage de la protection cathodique est la grande
économie avec une utilisation pratiquement illimitée [29].
41
CHAPITRE II : Les problèmes de corrosion dans la chaudière de la RA1K
Le métal à protéger est relié électriquement à une électrode constituée par un métal
moins noble que lui et qui joue le rôle d'anode sacrificielle. L'anode sacrificielle forme une
pile électrochimique avec le métal à protéger qui joue le rôle de cathode. Si le potentiel que
prend le métal à protéger est suffisamment négatif, celui-ci n'est plus attaqué car la réaction
élémentaire anodique ne peut plus se produire.
Le complexe RA1K, utilise la protection cathodique comme solution contre la corrosion des
condenseurs, en utilisant des anodes sacrificielles en alliages de Magnésium [29].
42
CHAPITRE II : Les problèmes de corrosion dans la chaudière de la RA1K
Variable entre 1460 et 1710 Ω. Cm (en moyenne elle est de 1600 Ω. Cm à la T° de service)
[29].
également sans dégât suite aux retours d’eau froide (ex : chaudière biférrale).
Très vieilles chaudières en fonte épaisse du type Chaudière HF d’Ideal Standard :
leur échangeur est tellement médiocre que la température du foyer est toujours
élevée et qu’il n’y a aucun risque de condensation. On les reconnait aussi au fait que
leur T° de fumée est très élevée (>250°C). On peut les couper.Les circulateurs sont
alors également coupés [29].
43
CHAPITRE II : Les problèmes de corrosion dans la chaudière de la RA1K
II.8. Conclusion
44
Chapitre III :
Matériels et Méthodes expérimentaux
CHAPITRE III : Matériels et Méthodes expérimentaux
III.1. Introduction
III.2.1. Matériau
Nous avons retenu dans cette étude un échantillon d'un tube vaporisateur en acier au
carbone, de nuance A105. Ce matériau nous a été fourni par la raffinerie de SKIKDA RA1K.
La norme ASTM A105 en acier au Carbone à la spécification ASTM (American Society for
Testing and Materials) traitant avec des composants de tuyauterie en acier carbone forgé tels
que les raccords de tuyauterie de bride. La norme ASTM A105 est faible en acier carbone, le
manganèse et contenant de l’acier au silicium similaire à l’AISI1330 mais avec une faible
teneur en manganèse [31].
45
CHAPITRE III : Matériels et Méthodes expérimentaux
220, 280, 320, 360, 400, 600,800 1000 et 1200 afin d’obtenir un état de surface adéquat.
Ensuite, les échantillons ont été lavés avec une solution savonneuse, puis rincés avec
de l’eau distillée. Une fois séchés, ils ont été de nouveau rincés avec de l’acétone [32].
L'électrode de travail est un acier au carbone, de nuance A105. Elle est réalisée selon le
protocole ci- dessous :
• On coupe le tube en acier pour obtenir des plaquettes rectangulaires de (1cm. 3cm)
de surface et de 5,4 mm d'épaisseur ;
• On introduit ces morceaux dans une polisseuse pour rendre la surface plane ;
46
CHAPITRE III : Matériels et Méthodes expérimentaux
• Ensuite les échantillons sont reliés à un fil en cuivre enfoncé dans un tube en verre
et enrobés à froid dans une résine inerte chimiquement qui permet de délimiter une
section plane de 1 cm2 et qui évite toute infiltration d'électrolyte [33].
➢ Polissage :
Afin d'obtenir des résultats fiables, l'électrode de travail subit, avant chaque essai,
prétraitement, qui consiste à :
47
CHAPITRE III : Matériels et Méthodes expérimentaux
➢ Bécher ;
➢ Plaque chauffante avec agitateur ;
➢ Barreau magnétique ;
➢ Tire barreaux magnétique ;
➢ Thermomètre ;
➢ Boite de pétrie ;
➢ L’étuve ;
➢ Spatule ;
➢ Balance analytique ;
➢ Dispositif expérimental des tests de polarisation.
• Extrait d’apium graveolens (les graines de céleri) : Nous préparons 30 g des graines
de céleri (apium graveolens) et 600ml de l’eau distillé installer-le dans un bécher,
après on le met le sur la plaque chauffante avec agitateur jusqu'à la solution sa
température atteint 80°, on laisse 15min comme ça, puis nous filtrons la solution
résultante après avoir mis le papier filtre sur un entonnoir dans une fiole. Après le
filtrage de solution, on le vide le dans des boites de pétrie jusqu'à ce qu’on le mette
48
CHAPITRE III : Matériels et Méthodes expérimentaux
L’intérêt de ces méthodes tient au fait qu’il est possible en quelques heures de réaliser
les essais dont les principes sont basés sur la mesure du courant (I) en fonction de la variation
de la tension appliquée (E) à l’échantillon [34].
Néanmoins, il faut noter que leurs principes reposent essentiellement sur l’hypothèse
selon laquelle les réactions anodiques et cathodiques occupent chacune la totalité de la surface
et prend en considération le potentiel mixte et non pas le potentiel d’équilibre
thermodynamique.
49
CHAPITRE III : Matériels et Méthodes expérimentaux
La spectroscopie d’impédance est une méthode non stationnaire non destructive qui a certains
avantages à savoir :
∞ L’électrode de travail : est constituée d’une électrode tournante munie d’un porte-
échantillon dans lequel on peut fixer des pastilles de 8 mm de diamètre (Figure.III.5).
50
CHAPITRE III : Matériels et Méthodes expérimentaux
PGZ 301
Les expériences se font alors lorsque les états stationnaires ou quasi-stationnaires sont atteints.
51
CHAPITRE III : Matériels et Méthodes expérimentaux
Il est très important, dans l’étude des phénomènes de corrosion, d’avoir le maximum
de renseignements susceptibles de caractériser la surface de l’échantillon, car c’est à partir
d’elle que l’attaque se fait [38].
52
CHAPITRE III : Matériels et Méthodes expérimentaux
Bien qu’il s’agisse d’un potentiel mixte, qui n’est pas une quantité thermodynamique,
sa valeur peut être interprétée à l’aide des diagrammes potentiel-pH-température de Pourbaix
qui définissent pour chaque couple métal milieu/milieu les domaines de stabilité de l’état
métallique (immunité par protection cathodique), du cation en solution (corrosion active), de
composés solides en surface (passivation) [39].
Il faut toutefois garder présent à l’esprit qu’il s’agit là d’une information issue de la
thermodynamique qui ne donne donc aucune indication sur la vitesse effective de dissolution
dans les domaines de corrosion ou de passivation. Les mesures de potentiel de corrosion sont
donc systématiquement complétées par des tracés de courbe intensité potentielle, ou courant
tension [39].
Cette évolution peut donner une indication sur l’évolution des phénomènes de corrosion ou
passivation.
Courbe b : Le potentiel devient de plus en plus anodique, c’est le cas d’une attaque par
dissolution continue du métal (le potentiel de l’électrode devient de moins en moins noble).
Courbe c : Le potentiel devient d’abord négatif (anodique) puis tend vers des valeurs plus
positives, c’est le cas d’un début d’attaque suivie d’une passivation.
Courbe d : Le potentiel devient d’abord plus noble puis tend vers de valeurs plus négatives. Il
s’agit d’un métal qui se passive mais la couche de passivation formée est instable ; elle se
détruit après un certain temps (disparition d’un film protecteur préexistant à l’immersion) La
mesure du potentiel E= f (t) a de nombreuses applications, dont on cite :
53
CHAPITRE III : Matériels et Méthodes expérimentaux
À l’aide d’un générateur extérieur et d’une contre électrode de platine, on fait passer
un courant à travers l’électrode métallique, son état stationnaire est modifié, sa surface prend
une nouvelle valeur de potentiel. Les courbes intensités potentielles E=f (I) ou i=f(E)
constituent les courbes de polarisation.
Le tracé des courbes de polarisation renseigne sur la cinétique de l’étape la plus lente du
processus global de corrosion qui se compose de différentes réactions élémentaires :
54
CHAPITRE III : Matériels et Méthodes expérimentaux
Transfert de charge ;
Transfert de matière ;
Adsorption des espèces sur l’électrode.
La courbe de polarisation i=f(E) d’un métal dans une solution aqueuse est composée de deux
branches :
Par convention, la densité de courant est négative dans le domaine cathodique et positif dans
le domaine anodique. Le potentiel de corrosion se situe à la valeur pour laquelle les
composantes anodique et cathodique sont égales en valeurs absolues : ia=׀ic׀.
La forme des courbes et les potentiels qui les caractérisent sont très sensibles à un
certain nombre de facteurs tels que l’état de surface du métal, l’état structural du métal,
l’agitation de la solution, la vitesse de balayage des potentiels, etc.…
Comme pour tous les cas d’utilisation de matériaux en milieu agressif, le problème
majeur reste celui de l’évaluation de la vitesse de corrosion, qui n’est jamais aisée. Il est bien
clair que la notion de vitesse de corrosion n’a de sens que si le phénomène de corrosion
concerne la totalité de la surface métallique de manière uniforme (corrosion généralisée).
55
CHAPITRE III : Matériels et Méthodes expérimentaux
Deux méthodes peuvent être employées pour mesurer les vitesses de corrosion : les
méthodes électrochimiques sont des mesures directes, tandis que les méthodes gravimétriques
(perte de masse et d’épaisseur) sont des méthodes indirectes [38].
Il est possible de définir le courant de corrosion par voie électrochimique. Les méthodes
suivantes sont les plus utilisées :
Une des méthodes les plus couramment employées pour la détermination de la vitesse
de corrosion est l’extrapolation des droites de Tafel au potentiel de corrosion.
Il s’agit en fait d’une méthode d’extrapolation basée sur l’équation i=f(E) de Butler-Volmer.
S : la surface de l’électrode
(CR) x=0 et (C0) x=0 sont les concentrations des réactifs anodique et cathodique au voisinage
de l’électrode.
La relation fondamentale de Butler-Volmer contient des paramètres tels que Ka, Kc, (CR)
x=0 et (C0) x=0 non connus et difficiles à déterminer [36].
D'autre part, le paramètre recherché icorr n’y figure pas. C’est ainsi qu’une relation plus simple
et contenant icorr a été déduite de cette relation. Elle est de la forme :
i=icorr[exp2.3(E-Ecorr)/ba-exp-2.3(E-Ecorr)/bc] (III.2)
56
CHAPITRE III : Matériels et Méthodes expérimentaux
M→Mn++ne-
Et :
Ox + ne-→Red
Figure.III.10 : détermination du courant de corrosion par la méthode des droites de Tafel [38].
À partir de la loi de Faraday, et en faisant l’hypothèse que les corrosions observées sont
uniformes, il est alors possible de définir une relation permettant d’estimer la vitesse de
corrosion [36] :
Vcorr=icorr.t.M/n.F.ρ (III.3)
Où
57
CHAPITRE III : Matériels et Méthodes expérimentaux
Cette méthode peut être aisément mise en œuvre en laboratoire (par l’utilisation d’un
potentiostat), mais elle présente un certain nombre de limitations :
Soit
58
CHAPITRE III : Matériels et Méthodes expérimentaux
L’interprétation de ces mesures est très souvent délicate, du fait, d’une part de la
détermination des coefficients de Tafel ba et bc, et d’autre part, son application est limitée
principalement aux études comparatives [35].
III.4. Conclusion
L’étude des inhibiteurs de corrosion peut s'effectuer par de nombreuses façons. Dans
notre travail, on a utilisé les méthodes électrochimiques (courbes de polarisation et de
spectroscopie d’impédance électrochimique).
59
Chapitre IV :
Résultats et discussions
CHAPITRE IV : Résultats et discussions
IV.1. Introduction
Les inhibiteurs de corrosion sont des substances qui, lorsqu'elles sont ajoutées à de
faibles concentrations dans des milieux corrosifs, diminuent ou empêchent la réaction du
métal avec son environnement.
La plupart des composés synthétiques présentent une bonne action anticorrosion, mais
la plupart d'entre eux sont hautement toxiques pour les êtres humains et l'environnement. Ces
inhibiteurs peuvent causer des dommages temporaires ou permanents au système d'organes
tels que les reins ou le foie, ou de perturber le système enzymatique dans le corps. Par
conséquent, en raison des préoccupations environnementales le développement de
technologies vertes est durable et hautement souhaitable à cause de la prise de conscience
écologique croissante et de réglementations environnementales strictes.
Nous somme intéressé dans notre étude à l‘inhibition de la corrosion de l‘acier A105
par l'inhibiteur naturel des graines de céleri, qui présentent des propriétés intrinsèque très
importantes.
Le choix de la plante à étudier doit être fait selon trois critères essentiels, à savoir, sa
richesse en éléments antioxydants, son abondance dans la nature et son prix de revient. Les
extraits des plantes ne demandent ni purification ni prétraitement, ils sont éco-compatibles et
pas toxique ; Suite à l’étude bibliographique et compte tenu des différents travaux réalisés par
les chercheurs sur les inhibiteurs à base de plantes et au vu des résultats obtenus nous avons
porté notre choix sur les graines de céleri parce qu'elle est riche en éléments antioxydants,
disponibles dans la nature et sa coût est faible.
La plante de céleri est considérée comme une plante bisannuelle, et elle a d'abord été
plantée en Europe, mais elle pousse maintenant et est utilisée partout dans le monde. C'est un
légume à feuilles vertes foncées avec des bords dentelés, et ses petites fleurs blanches
poussent entre juin et juillet, puis il produit de petites graines lisses, grises ou marron clair,
qui se caractérisent par leurs bienfaits pour la santé à mesure que leur teneur en nutriments
augmente. En plus de son goût légèrement amer, il est couramment utilisé dans les recettes de
cuisine, et ses extraits sont également disponibles sous forme de compléments alimentaires ou
de gélules. [44] [45]
60
CHAPITRE IV : Résultats et discussions
Les graines de céleri ont des propriétés antibactériennes, c'est-à-dire qu'elles travaillent
pour les combattre et en protéger le corps. En plus, les graines de céleri ont également des
propriétés antioxydants qui protègent les cellules des dommages et aident à réparer celles qui
sont endommagées, elle a aussi d'autres avantages : Diurétique, Prévention des maladies
cardiaques, diminuer le cholestérol, Prévention du cancer, Stimuler le désir sexuel, Perdre du
poids Anti-arthrite et goutte, Il est également utilisé dans la médecine indienne ancienne pour
traiter les maladies du foie et de la rate, tandis que les Chinois l'utilisaient comme
antispasmodique, laxatif et sédatif. [47][48]
61
CHAPITRE IV : Résultats et discussions
Glucides 41350 mg
Protéines 18070 mg
Calcium 1767 mg
Zinc 6,93 mg
Manganèse 7,567 mg
Fer 44,9 mg
Magnésium 440 mg
Phosphore 547 mg
Graisses 25.27 g
Sodium 160 mg
Vitamine C, acide ascorbique ultime 17,1 mg
Potassium, K 1400 mg
Dans le même objectif de l'étude de l'inhibition de l'acier A105, nous nous sommes
intéressés dans notre travail à l’effet de composée organique de l’extrait de Apium
graveolens.
62
CHAPITRE IV : Résultats et discussions
La figure. IV.2 présente la courbe de polarisation pour l'acier A105 dans une solution
de H2SO4 de concentration 0,5 M en l'absence et en présence des différentes concentrations
d’Apium graveolens dans une température ambiante.
Blank
2 C150ppm
C250ppm
C500ppm
1 C750ppm
0
Logi(A.cm-2)
-1
-2
-3
-4
-0,75 -0,70 -0,65 -0,60 -0,55 -0,50 -0,45 -0,40 -0,35 -0,30
E(mV/ECS)
Figure. IV.2. La courbe de polarisation pour l'acier A105 dans une solution de H2SO4 de 0,5
M en l'absence et en présence des différentes concentrations d’Apium graveolens à une
température ambiante.
Sur les représentations log I = f(E) (figure IV.2), on distingue deux parties, Une partie
cathodique qui correspond à la réaction de réduction de l’oxygène à la surface du
l'acier A105, et une partie anodique qui représente l’oxydation d'acier A105.
Les valeurs de densité de courant de corrosion (icorr), le potentiel de corrosion (Ecorr),
les pentes de Tafel cathodique et anodique (Bc et Ba), l’efficacité d’inhibition E (%)
et le taux de recouvrement (θ) pour différentes concentrations d’Apium graveolens en
milieu H2SO4 à 0,5 M sont rassemblées dans le tableau IV.3.
63
CHAPITRE IV : Résultats et discussions
L’efficacité inhibitrice (E%) et le taux de recouvrement (θ) sont donnés par les
équations suivantes [51] :
𝑖𝑐𝑜𝑟𝑟 − 𝑖𝑐𝑜𝑟𝑟(𝑖𝑛ℎ)
𝜃= (IV. 1)
𝑖𝑐𝑜𝑟𝑟
%E = θ × 100 (IV.2)
Selon les résultats du (Tableau IV.3), nous avons remarqué que l'augmentation des
concentrations d’inhibiteur, diminue la densité de courant de corrosion (icorr) jusqu'à atteindre
la valeur minimale 0,11 (mA/cm²) avec la concentration de 750 ppm (concentration
optimale) pour les graines de céleri, par conséquent de cette diminution de (icorr), l'efficacité
inhibitrice E (%) augmente et atteint respectivement 95,43%. Cet accroissement suggère que
les molécules inhibitrices forment une couche adsorbée sur la surface de l'acier A 105
64
CHAPITRE IV : Résultats et discussions
bloquant le processus de corrosion, son effet est progressivement élevé avec l'addition de
l‘inhibiteur.
L’oxygène dissous diffuse vers la surface ou il génère des ions hydroxyde qui sont utilisés
pour former l’hydroxyde de fer, qui sous l’effet de l’oxydation se transforme en oxyde de fer.
La Figure IV.3 représente le diagramme d'impédance Nyquist pour l'acier 105 dans
une solution de H2SO4 0,5 M en absence et en présence des différentes concentrations de
l’extrait de l’Apium graveolens.
65
CHAPITRE IV : Résultats et discussions
Blank
c150ppm
70
c250ppm
65
c500ppm
60
c750ppm
55
50
45
40
Im(Z)/ohm.cm2
35
30
25
20
15
10
5
0
-5
-10
Figure IV.3. Diagrammes de Nyquist de l’acier A105 dans H2SO4 à 0,5 M pour différentes
concentrations d’inhibiteur Apium graveolens à 25°C.
66
CHAPITRE IV : Résultats et discussions
Figure IV.4: circuits équivalents simule les données d'impédance pour l’acier A105 sans et
avec Apium graveolens.
Où Q est la constante CPE, ω est la fréquence angulaire (ω=2 Π ƒ), j = (-1)1 /2 est le nombre
imaginaire et n est l'exposant CPE. Les valeurs de n peuvent servir de mesure de
l'hétérogénéité de surface.
(𝐶×𝑅𝑐𝑡 )𝑛
𝑄= (IV.4)
𝑅𝑐𝑡
67
CHAPITRE IV : Résultats et discussions
Tableau IV.4: Paramètres électrochimiques d'impédance dans une solution de H2SO4 à 0,5 M
en l'absence et en présence d’inhibiteur Apium graveolens.
C RS Q2 a2 Rflim Q3 a3 R ct E%
(ppm) (ohm) (F/cm ) 2 (ohm) 2 (ohm)
(F/cm )
H2SO4 blank 7,239 0,0387 0,7953 2,324 0,2456 0,9025 9,557 /
0,5M (ppm) e-3
150 2,114 0,09048 0,06463 4,621 0,4751 0,843 55,96 82,9
e -3
250 5,045 5,896 1 -64,94 0,1164 0,8855 79,16 87,9
e 12 e 12 e-3
500 5,361 0,05646 0,9457 0,8562 0,103 0,8774 119,4 92
e -3
750 4,488 0,0377 0,49 -2,004 79,35 0,9027 152 93,71
e-9 e -6
0
𝑅𝑐𝑡 − 𝑅𝑐𝑡
𝐸% = × 100 (IV. 5)
𝑅𝑐𝑡
68
CHAPITRE IV : Résultats et discussions
Selon les résultats obtenus dans le Tableau IV.2, la valeur de (θ) augmente avec
l'addition de Apium graveolens. Les données ont été testées sous forme graphique par
ajustement avec l'isotherme de Langmuir, Temkin et Frumkin correspondantes aux Figures
(IV.5) ; (IV.6) ; (IV.7).
69
CHAPITRE IV : Résultats et discussions
900
800 y = 1.0326x + 26.326
R² = 1
700
600
500
C/Ɵ
400
300
200
100
0
0 100 200 300 400 500 600 700 800
Cinh
Figure.IV.5 : Isothermes d'adsorption de Langmuir pour Apium graveolens sur l'acier 105
dans 0,5 M de H2SO4 à différentes concentrations.
0.96
y = 0.0663x + 0.504
0.94 R² = 0.9737
0.92
0.9
Ɵ
0.88
0.86
0.84
0.82
0 1 2 3 4 5 6 7
ln Cinh
Figure.IV.6 : Isothermes d'adsorption de Temkin pour Apium graveolens sur l'acier 105 dans
0,5 M de H2SO4 à différentes concentrations.
70
CHAPITRE IV : Résultats et discussions
0.96
y = 0.2124x + 0.1143
0.94 R² = 0.9244
0.92
0.9
Ɵ
0.88
0.86
0.84
0.82
3.4 3.5 3.6 3.7 3.8 3.9 4
ln(Cinh (1-Ɵ)/Ɵ)
Figure.IV.7 : Isothermes d'adsorption de Frumkin pour Apium graveolens sur l'acier 105
dans 0,5 M de H2SO4 à différentes concentrations.
𝐶𝑖𝑛ℎ 1
= + 𝐶𝑖𝑛ℎ (Isotherme de Langmuir)(IV. 7)
𝜃 𝐾𝑎𝑑𝑠
exp(−2𝑎𝜃) = 𝐾𝐶𝑖𝑛ℎ (Isotherme de Temkin) (IV. 8)
Où (θ)𝜃est le taux de recouvrement fractionnaire ; Cinb la concentration d’inhibiteur ; Kads est
( ) exp(2𝑎𝜃) = 𝐾𝐶𝑖𝑛ℎ (Isotherme de Frumkin) (IV. 9)
1 − 𝜃 d'équilibre du processus
la constante d'adsorption-désorption.
Tableau IV.5 : Les valeurs de coefficient de corrélation pour les différentes isothermes.
R2 Langmuir Temkin Frumkin
Inhibiteur
Apium graveolens 1 0,9737 0,9244
71
CHAPITRE IV : Résultats et discussions
L'énergie libre d'adsorption standard ΔGads (kJ / mol) est évaluée à partir de l'équation
suivante :
1 (−∆𝐺𝑎𝑑𝑠)
𝐾𝑎𝑑𝑠 = ( ) exp ( ) (IV. 10)
55,55 𝑅𝑇
Où : R est la constante de gaz parfait (8.314 J. mol-1. K-1), T est la température absolue
(25°C) 298,15K et la valeur 55.5 est la concentration d'eau en solution exprimée en M.
La valeur de ΔGads est égale à -1,84331 (kJ / mol) pour Apium graveolens
Les valeurs négatives de ΔGads pour les systèmes étudiés impliquent que l'adsorption
des inhibiteurs sur la surface de l'acier au carbone était spontanée, et le film adsorbé sur la
surface métallique est stable.
Dans ce cas, nous avons remarqués que les valeurs de ΔGads d'adsorption sont autour
de -20 kJ/ mol, ceci correspond aux interactions électrostatiques entre les molécules chargées
ainsi les charges du métal (physisorption). L‘ajustement de coefficient de corrélation par une
droite nous donne une pente de 1 ce qui suggère que chaque molécule de graines de céleri
occupe environ 100% des sites d'adsorption sur la surface du métal.
IV.5. Conclusion
L’étude de l’effet d’inhibition de Apium graveolens sur la corrosion de l’acier A105
dans une solution de l’acide sulfurique montre que :
L’inhibiteur Apium graveolens est un excellent inhibiteur de la corrosion de l’acier
A105 en milieu de H2SO4 à 0,5M, même à faibles concentrations.
Les courbes de polarisation pour l’électrode de l’acier A105 montrent la nature
cathodique de L’inhibiteur Apium graveolens mixte.
Les meilleures efficacités d'inhibition pour l’extraie de Apium graveolens. Obtenues à
partir de courbe de polarisation est obtenue pour 95,43% pour la concentration 750
ppm.
Le processus d'adsorption est spontané et suit l'isotherme Langmuir d'adsorption. Les
valeurs de ΔGads ont indiqué que Apium graveolens est physisorbés sur la surface
métallique.
72
Conclusion générale
Conclusion Générale
L'Apium Graveolens a un effet bénéfique vis à vis de la corrosion de l'alliage A105 dans
le milieu considéré.
Les courbes de polarisation pour l’électrode de l’acier au carbone montrent la nature
mixte de l’inhibiteur de l’extrait de L'Apium Graveolens.
L'emploi de L'Apium Graveolens dans l'acide sulfurique 0.5M, doit être effectué avec
beaucoup de précautions car l'augmentation de la concentration de cet inhibiteur au-delà
de la concentration critique provoque un déplacement du potentiel de corrosion vers des
valeurs moins nobles.
L’efficacité inhibitrice de l’extrait d'Apium Graveolens sur l’acier A105 dans l'acide
sulfurique augmente avec l’augmentation de la concentration de l’extrait
L’adsorption d’inhibiteur d’Apium Graveolens sur la surface de l’acier au carbone A105
allié suit l’isotherme de Langmuir.
Le processus d'adsorption est spontané. Les valeurs de ΔGads ont indiqué que l'Apium
Graveolens est physisorbée sur la surface métallique.
73
Références bibliographiques
Les références
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