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Faculté de Chimie
Département de Chimie Physique
Présenté par :
Soutenu le : 25/06/2019 à 11 h
GUETTAFI SOFYANE
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail
A mes tendres et chaleureux parents qui ont tant donné
pour me voir réussir, que Dieu les protèges et les gardes aussi
Très longtemps.
A mes très chers frères et mes très chères sœurs.
A toute ma famille.
A tous mes chers amis (es).
A la famille de mon binôme.
A tous ceux qui me connaissent et me sont chers.
Enfin, A Mon binôme : SOFYANE
Et à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin pour que ce projet
KROUCHI NACEUR
Remerciements :
Tout la gratitude et le merci au dieu le tout puissant qui a fait que
ce travail soit mené et terminé.
Nous adressons nos vifs remerciements à notre promotrice
consultante Mme KADRI, pour nous avoir diligentées tout au long de
ce travail, pour sa compréhension, sa patience, sa compétence, et ces
remarques qui nous ont été précieuses.
Nous tenons à remercier également les membres du jury
Mr BENOUALI et Mme FASLA qu’ils nous fassent en acceptant de juger
et d’évaluer notre travail.
On remercie sincèrement Mr RAHILA, chef section de laboratoire
GNL pour leur encadrement quotidien, et tout le personnel au
niveau de laboratoire de GL2/Z Sonatrach-Oran.
Nos derniers remerciements, vont à tous ceux qui ont contribué
de près ou de loin à la réalisation de ce travail.
Sommaire
• GN : Gaz naturel
• GNT : Gaz naturel traité
• GNL : Gaz naturel liquéfie
• A.P.C.I : Air Products and Chemicals-Incorporation
• HP : Haute pression.
• BP: Basse pression
• GPL: Gaz petrole liquéfie
• GP: Gaz petrole
• PCI: Pouvoir calorifique inferieure
• PCS: Pouvoir calorifique superieure
• Atm: Atmosphere
• Q: Chaleur
• δ: La tension superficielle
• R : Rayon de la bulle
• CH4: Méthane
• C2H6: Éthane
• C3H8: Propane
• C4H10: Butane
• C5+ : Les hydrocarbures lourds (gazoline)
• C5H12 : Pentane
• C6H14 : Hexane
• C7H16 : Heptane
• C8 : Octane
• i-C4 : iso-butane
• n-C4 : normal-butane
• i-C5 : iso-pentane
• n-C5 : normal-pentane
• SO2 : Dioxyde de soufre
• He : Helium
• N2 : Azote
• Hg : Mercure
• 131 E : Absorbeur
• 132 E : Régénérateu
Liste des abréviations
Figure III.2 : Schéma de principe simplifié d’un procédé d’absorption de gaz acide par des
solutions d’Alcanolamines………………..................................................................……………..….25
Tableau.V.4 : Effet de l’excès d’anti mousse sur le volume des mousses (ml)………..…..…57
Le gaz naturel est considéré comme une source d’énergie qui joue un rôle très
important dans l’industrie moderne.
Le GL2/Z est une importante installation de liquéfaction de gaz naturel qui produit le
GNL, du propane, du butane et de la Gazoline en apportant un essor économique très
important pour l’Algérie. Le Gaz naturel qui alimente une unité de liquéfaction doit subir au
préalable, un traitement afin d’éliminer les gaz contaminants susceptibles de se solidifier lors
de la liquéfaction comme le CO2 qui s’élimine par un traitement à la monoéthanolamine. Elle
est utilisée à une concentration de l’ordre de 15 à 20 % (pourcentage massique).
Dans le procédé d’élimination des gaz acides, la MEA joue un rôle très important.
Or, des études ont montré que cette solution est souvent contaminée, ce qui conduit à :
L’objectif de notre travail était en premier lieu la détection des anomalies dans la
section de décarbonatation qui peuvent provoquer le moussage. Ensuite, assurer le bon
fonctionnement de la section pour une normalisation du mode de fonctionnement et de
contrôle.
Pour atteindre cet objectif ; différents paramètres peuvent être étudiés tel que la
composition du gaz naturel, la température de la MEA et la concentration de l’anti mousse.
Le présent travail est subdivisé en deux parties :
1
Introduction générale
2
Chapitre I Présentation du complexe GL2/Z
3
Chapitre I Présentation du complexe GL2/Z
4
Chapitre I Présentation du complexe GL2/Z
5
Chapitre I Présentation du complexe GL2/Z
6
Chapitre I Présentation du complexe GL2/Z
Le GN contient des hydrocarbures lourds et légers ainsi que des huiles, de l’eau, du
gaz carboniques (CO2 ) de l’azote, de l’hélium (He) et de mercure (Hg).
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Chapitre I Présentation du complexe GL2/Z
8
Chapitre I Présentation du complexe GL2/Z
Direction
CELLULE CELLULE
ORGANISATION INFORMATIQUE
DEPARTEMENT DEPARTEMENT
TECHNIQUE SECURITE
DEPARTEMENT
TRAVAUX NEUFS DEPARTEMENT FINANCES
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Chapitre II Procédé de liquéfaction du gaz naturel
Introduction
Le complexe GL2/Z comprend six trains de liquéfaction indépendants fonctionnant
en parallèle, le gaz naturel venant de HASSI R’MEL est distribuée à chacun des trains par un
réseau de canalisation permettant d’assurer un débit pour chacun de 270.000 nm3/h.
La liquéfaction du gaz naturel s’effectuera en quatre étapes :
1- Le gaz naturel entre d’abord dans la section de décarbonatation où l’en fait
réduire sa teneur en gaz carbonique CO2 à < 70 ppm au moins. Cette opération est nécessaire
pour éviter la solidification du gaz carbonique dans la section de liquéfaction.
2- Le gaz naturel quitte la section de décarbonatation saturée d’eau, et passe ensuite
dans la section de déshydratation où il est refroidi sous contrôle de température (de façon à
éviter la formation des hydrates) avant d’être sécher. La condensation d’eau résultant de ce
refroidissement réduit au maximum la quantité d’eau à éliminer par les sécheurs. Le gaz
refroidi est séché dans le sécheur à tamis moléculaires et à ce moment, la teneur en eau est
réduite à moins de 0,5 ppm pour éviter la formation de glace dans la section de liquéfaction.
Pour éliminer la poussière et les particules des desséchants, des filtres sont installés en aval de
chaque sécheur.
3- Le gaz naturel filtré est séché puis refroidi à 30 °C par échange thermique avec le
réfrigérant propane. Avant d’entrer de l’extrémité chaude de la section de liquéfaction des
hydrocarbures lourds liquides se séparent de la partie légère qui est constituée essentiellement
de méthane.
4- La partie légère est refroidie et liquéfiée dans l’extrémité froide de la section de
liquéfaction à -150°C. A ce niveau le GNL est détendu et envoyé dans le dégazeur ou sa
teneur en azote est réduite conformément aux spécifications. Le GNL est alors pompé et
stocké dans des bases dont la capacité de chacune est de 125000 m3 à une pression voisine de
la pression atmosphérique (1,03 bar).
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Chapitre II Procédé de liquéfaction du gaz naturel
II.2.2. Densité
La densité se définit par le rapport de la masse volumique dans les conditions de
références choisies (Ex : 1 atm et 15°C) à celle de l’air dans les mêmes conditions
(1,225 kg/m3).
11
Chapitre II Procédé de liquéfaction du gaz naturel
Propane C 3 H8 1,808
Mercure Hg Trace
12
Chapitre II Procédé de liquéfaction du gaz naturel
13
Chapitre II Procédé de liquéfaction du gaz naturel
14
Chapitre II Procédé de liquéfaction du gaz naturel
Décarbonatation
a) Elimination du CO2 (voir annexe A)
Le gaz brut d’alimentation passe tout d’abord dans le ballon séparateur
GN alimentation ou tous les hydrocarbures liquides en suspension dans le gaz naturel sont
récupérés et éliminés vers le système de rejet liquide, afin de ne pas contaminer la MEA
ce qui provoquerait la formation d’une grande quantité de mousse.
Puis le GN est chauffé à 38°C dans le préchauffeur de GN d’alimentation avant de
pénétrer dans la colonne d’absorption du CO2 par le bas ou, à contrecourant de la solution de
MEA pauvre, il sera débarrassé du CO2 avec une teneur inférieur à 70 ppm en tête de colonne.
Le GN est dirigé ensuite vers la section de déshydratation. La solution de la MEA, pénétrant
au niveau du 5ème plateau de l’absorbeur s’enrichit en CO2 au fur et à mesure qu’elle descend
jusqu'au plateau 29 de l’absorbeur et quitte le fonds de la colonne sous forme de solution de
MEA riche pour se diriger vers la colonne de régénération de MEA ou décarbonatation afin
d’y être régénérée.
15
Chapitre II Procédé de liquéfaction du gaz naturel
a) Prérefroidissement du GN au propane
Le gaz d’alimentation sortant de l’absorbeur à 38 °C est d’abord refroidie à 21 °C par
du propane 1er niveau à 15.2 bar eff et 18.3°C afin de réduire au maximum la quantité d’eau
que les sécheurs devront adsorber et éviter ainsi leur saturation rapide.
La vapeur d’eau condensée est séparée du GN dans le ballon séparateur des sécheurs
et est évacué soit vers le système d’égout des eaux huileuses soit vers le ballon séparateur des
hydrocarbures. Le GN pénètre ensuite dans deux des trois sécheurs en service à 21°C
et à 46.1 bar eff, avec une teneur en eau de 1000 ppm environ.
b) Adsorption
Le GN pénètre dans deux des sécheurs en service le troisième étant en régénération
ou en standby et traverse les tamis moléculaires pour éliminer progressivement son humidité.
A la sortie de chaque sécheur, le gaz est filtré afin de retenir les particules
en suspension et se dirige ensuite vers la section séparation. Chaque sécheur a une capacité
d’adsorption correspondant à un cycle de séchage de 8 heures. A la fin de ce cycle le sécheur
doit être régénéré ; il y a toujours deux sécheurs en service pendant que le troisième est
en régénération.
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Chapitre II Procédé de liquéfaction du gaz naturel
II.5.2.2. Liquéfaction
Séparation
a) Refroidissement au propane du gaz d’alimentation
Le gaz d’alimentation déshydraté sortant des sécheurs sous une pression d’environ
38,03 bar eff, et à une température de 25,5 °C est réfrigéré à - 30.6 °C dans les refroidisseurs
au propane par du propane à 4 niveaux de pression et de température : 405 bar eff/-5,2 °C,
2,5 bar eff/-9,5°C, 1,4 bar eff /-20,3°C, 0.3 bar eff/-35,2 °C. Une partie du gaz d’alimentation,
essentiellement constituée d’hydrocarbures lourds est condensées.
17
Chapitre II Procédé de liquéfaction du gaz naturel
18
Chapitre II Procédé de liquéfaction du gaz naturel
AZOTE 3,2 %
METHANE 40,2 %
ETHANE 54,4 %
PROPANE 2,2 %
Système propane
Le circuit de propane assure la réfrigération de divers fluides du procédé à 4 niveaux
de température.
Le compresseur de propane à 4 étages d’aspiration. Le propane gazeux sous basse
pression 0,3 bar eff/-35,5°C provenant du ballon d’aspiration 4ème niveau est comprimé
à 10,3 bar eff, est refroidi à 33,4 °C dans deux échangeurs à eau de mer aux condenseurs de
propane, le propane en partie condensée est récupéré dans le collecteur de propane.
La vapeur issue du collecteur, après détente, est envoyée directement dans le ballon
d’aspiration 1er niveau pour être aspirée au 4ème étage du compresseur propane et être
à nouveau comprimé. Le liquide alimente les échangeurs du propane 1er niveau et par
19
Chapitre II Procédé de liquéfaction du gaz naturel
vaporisation produit les « frigories » nécessaires à la réfrigération des fluides concernés. Les
vapeurs générées sont renvoyées dans le ballon d’aspiration 1er niveau.
Le liquide du ballon d’aspiration 1er niveau, après détente, alimente les échangeurs de
propane 2ème niveau et les vapeurs générées en provenance du ballon d’aspiration 2ème niveau
pénètrent dans le compresseur par le 3ème étage.
Le cycle comprend 4 niveaux de détente produisant ainsi un fluide frigorigène à 4
niveau de température : 4,5bar eff/5,1°C, 2,5bar eff/-9,7°C, 1,4 bar eff/-20,6°C, 0,3 bar eff/-
35,5°C. Deux courants de propane liquide sont prélevés du collecteur pour réchauffer le gaz
combustible du procédé et effectuer le rebouillage du produit de fond de la tour de séparation,
ces courants sont ensuite acheminés directement vers le ballon d’aspiration 1er niveau.
L’appoint de propane peut provenir du fractionnement, d’un autre train déjà en
marche ou du stockage de GNL. Le produit appoint est injecté en amont du collecteur de
propane, à la sortie des condenseurs de propane.
Ces systèmes peuvent fonctionner avec ou sans extraction, dans le premier cas le
butane et le propane produits sont destinés à être commercialisés dans le deuxième cas et ces
deux constituants sont en partie réinjectés dans le GNL comme combustible.
20
Chapitre II Procédé de liquéfaction du gaz naturel
Colonne de dééthanisation
Elle permet de séparer l’éthane du reste des composants en tête de la colonne utilisée
comme appoint de MCR.
Colonne de dépropanisation
Elle permet de séparer le propane du reste des composants en tête de colonne. Ce
produit est également utilisé comme appoint au réfrigérant à composants multiples (MCR) et
à la boucle de propane.
Colonne de débutanisation
Elle permet de séparer le butane du reste des composants en tête de colonne. Ce
produit est également utilisé comme appoint au réfrigérant à composants multiples (MCR),
pour que la gazoline soit récupérée au fond de la colonne. Elle est commercialisée vers
l'étranger ou elle est dirigée vers GP1/Z.
21
Chapitre III Section de décarbonatation
Introduction
Le traitement du gaz naturel représente un enjeu technique et économique important.
En fonction du gisement, le gaz naturel peut contenir des quantités très variables de gaz acides
(CO2, H2S) et autres contaminants (eau, mercaptans…) qu’il est indispensable de les éliminer.
Plusieurs techniques de séparation de ces gaz acides sont utilisées dans l’industrie.
L’une des principales est la captation par absorption dans une phase liquide. Trois grandes
familles de procédés peuvent être recensées [14] : l’absorption, l’adsorption
et décarbonatation par membrane.
22
Chapitre III Section de décarbonatation
23
Chapitre III Section de décarbonatation
Soude caustique
Le lavage à la soude caustique (NaOH) est utilisé pour éliminer CO2, CS2, H2S et les
mercaptans dans le traitement du gaz naturel.
Le procédé se base sur un contact à contre-courant entre le flux gazeux à traiter et une
solution de soude caustique dans une colonne à plateaux ou à garnissage. En fonction du
degré d’élimination des gaz acides, la colonne peut contenir un ou plusieurs étages.
Généralement, le système multi-étagé utilise un gradient de concentration de la soude
caustique afin d’augmenter l’efficacité d’absorption tout au long de la colonne.
24
Chapitre III Section de décarbonatation
Alcanolamines
Les amines peuvent être classées en trois grandes familles : les amines primaires,
secondaires et les tertiaires. On trouve notamment: la monoéthanolamine (MEA,
alcanolamine primaire), la diglycolamine (DGA, alcanolamine primaire) la diéthanolamine
(DEA, alcanolamine secondaire), la diisopropanolamine (DIPA, alcanolamine secondaire) et
la méthyldiéthanolamine (MDEA, alcanolamine tertiaire).
Sur la figure suivante, on reconnaît l’étape d’absorption, où le courant gazeux chargé en gaz
acide à traiter est introduit en bas de la colonne et est mis en contact à contre-courant avec la
solution d’amine.
Figure III.2 : Schéma de principe simplifié d’un procédé d’absorption de gaz acide par des
solutions d’Alcanolamines. [2]
Les amines réagissent également avec le dioxyde de carbone, selon deux types
de réactions :
Formation de carbonate et de bicarbonate :
Formation de carbamate :
25
Chapitre III Section de décarbonatation
• Non sélective
• Coût faible
• Dégradation irréversible en présence de
• Produits de dégradation peuvent être
COS, CS2
enlevés par l’utilisation d’un
MEA • Produits de dégradation sont corrosifs.
récupérateur.
• Besoins énergétiques élevés durant la
• Forte réactivité
régénération.
• Faible absorption des hydrocarbures
• Pression de vapeur élevée
• Certaine sélectivité.
• Cout relativement élevé.
DIPA • Besoins énergétiques relativement
• Dégradation par COS et CS2
modérés.
• Sélectivité élevée.
• Faible corrosivité et volatilité.
• Besoins énergétiques relativement • Coût le plus élevé.
MDEA
faibles. • Réactivité la plus faible.
• Faible dégradation en présence de CO2
et COS
26
Chapitre III Section de décarbonatation
27
Chapitre III Section de décarbonatation
28
Chapitre III Section de décarbonatation
C’est une réaction exothermique accompagnée d’un dégagement de chaleur (Q). Elle
est réversible, en apportant une certaine quantité d’énergie au produit de réaction, nous
pouvons retrouver les produits initiaux (MEA + Eau en phase gazeuse, CO 2 en phase
gazeuse). Ce qui permet d’éliminer le CO2, de réutiliser la Monoethanolamine et de
fonctionner sans perte ; En théorie, cette régénération est parfaite et le système fonctionne
sans perte, ce qui n’est pas le cas en pratique ou il faudra éliminer d’autres produits tels que
les hydrocarbures entraînés avec la MEA pour retrouver la solution de départ.
29
Chapitre III Section de décarbonatation
A) Dégradation thermique
La dégradation de la MEA par la décomposition thermique est un problème
lorsqu’elle est soumise à des hautes températures. Ce problème se produit dans les
rebouilleurs, où les températures de fond élevées peuvent causer des surchauffes localisées et
sous l’action de la chaleur dans le rebouilleur de la vapeur d’eau dont la température ne
dépasse pas 150 °C, la MEA se décompose selon la réaction suivante :
L’amine acide formé peut aussi se poly condenser et donne des polymères.
30
Chapitre III Section de décarbonatation
La présence de cet acide en solution dans la MEA fait de cette solution une substance
agressive vis-à-vis les métaux des différents équipements.
31
Chapitre III Section de décarbonatation
grandeur (P –Pext) peut être obtenue en réduisant la tension superficielle, cet effet s’obtient
par l’introduction dans le système des corps tensioactifs, notamment du savon, ainsi on
obtient une mousse stable en barbotant de l’air ou un gaz dans l’eau contenant une substance
tensioactif (savon). Il en résulte que la tension superficielle à une importance essentielle dans
les processus tel que le lavage d’un gaz par un liquide. Il s’accomplit plus facilement que la
tension superficielle du liquide est plus faible.
L’addition de substance tensioactive augmente en général l’aptitude des liquides à
former des mousses. L’augmentation de la viscosité du liquide, la diminution de sa volatilité,
ainsi qu’une résistance mécanique élevée de la mousse favorisent la formation d’une mousse
stable.
La MEA à une tension superficielle de 48,8 ergs/cm2 à 20 °C tandis que celle de l’eau
à la même température est de 72,6 ergs/cm2, donc d’après Laplace, les solutions aqueuses de
MEA sont à caractère moussant même si elles sont propres et l’augmentation de la
concentration de la solution de la MEA favorise le moussage d’une part et augmente les pertes
de la MEA d’autre part. C’est pourquoi lors de la conception des unités de traitement de gaz,
le constructeur prévoit toujours certaines dispositions (piège à gouttelettes, ballon séparateur,
écart important entre plateaux et surdimensionnement de l’absorbeur).
Le phénomène de moussage est surtout rencontré dans l’absorbeur du CO 2 mais il
peut également être perceptible dans la colonne de régénération de la MEA.
33
Chapitre III Section de décarbonatation
Turbulences
Excessives et une grande vitesse de contact liquide/gaz entrainent également un
moussage de la solution.
Huiles et graisse
Ces produits peuvent être introduits au niveau des compresseurs véhiculant le gaz
ou par les produits d’entretien utilisés sur la robinetterie.
34
Chapitre III Section de décarbonatation
35
Chapitre III Section de décarbonatation
36
Chapitre III Section de décarbonatation
Le gaz naturel sortant en tête de 131-F passe à travers un débrumeur métallique placé
au sommet du ballon, puis est préchauffé à 38 °C dans les tubes du préchauffeur de gaz
d'alimentation 131-C par de la vapeur à 4,5 bar. Le gaz préchauffé est combiné au gaz recyclé
provenant du système de régénération du sécheur de gaz et le courant ainsi obtenu est injecté
au fond de l'absorbeur.
Le gaz s'élevant dans l'absorbeur est mis en contact à contre-courant avec une solution
pauvre (solution de MEA régénérée ou pauvre en gaz carbonique) à 38 °C pénétrant par le
cinquième plateau de l'absorbeur. Le gaz carbonique est absorbé par la solution pauvre de
MEA. Le gaz naturel à 38 °C, dont la teneur en gaz carbonique a été réduite à 70 ppm, sort
par le sommet de l'absorbeur et est dirigé vers le séchage. La solution «riche » de MEA (riche
en gaz carbonique) quitte l'absorbeur par le fond pour entrer dans le ballon de séparation des
hydrocarbures (137-F) à environ 43 °C. Dans ce ballon, la plupart des hydrocarbures dissous
sont libérés par vaporisation instantanée (flash). Un dispositif est prévu pour permettre aux
hydrocarbures lourds liquides accumulés dans le ballon de déborder dans le compartiment de
purge situé à l'intérieur du ballon. Ces hydrocarbures lourds sont dirigés vers le système de
rejet d'hydrocarbures liquides (installations auxiliaires).
Les quatre plateaux supérieurs de l'absorbeur sont des plateaux de lavage à l'eau
permettant de récupérer la MEA vaporisée et entraînée par le gaz. Ce lavage réduit au
minimum les pertes de MEA. Une pompe (136-J) assure un débit d'eau de 17 m3/h du
quatrième plateau vers le premier. De l'eau d'appoint (eau d'alimentation chaudières) est
ajoutée à l'eau de recyclage avant son entrée au niveau du premier plateau. Une quantité d'eau
équivalente est soutirée au refoulement de la pompe et est injectée en aval du préchauffeur de
gaz d'alimentation (13l-C). L'injection d'eau a pour but de saturer le gaz d'alimentation de
vapeur d'eau de façon à éviter l'encrassement des injecteurs de gaz à l'admission de
l'absorbeur. Il est possible de renvoyer l'eau de purge vers le régénérateur comme eau
d'appoint.
L'absorbeur fonctionne normalement lorsque le niveau de MEA est au-dessus du
point d'admission de gaz c'est à dire que le gaz naturel injecté dans l'absorbeur remonte sous
pression dans la solution MEA sous forme de bulles. Le niveau de la solution
MEA enrichie, au fond de l'absorbeur, est contrôlé par la pression différentielle (LIC-I06)
développée par la charge du liquide dans l'absorbeur. Ce mode de fonctionnement permet
d'extraire le maximum de gaz carbonique du gaz d’alimentation.
37
Chapitre III Section de décarbonatation
38
Chapitre III Section de décarbonatation
Rebouilleur du régénérateur
La chaleur nécessaire au régénérateur est fournie par le rebouilleur l34-C. La solution
s'écoule par gravité à partir du 25ème plateau du régénérateur à travers les tubes du rebouilleur.
La vapeur 4,5 bar nécessaire au rebouillage est désurchauffée par de l'eau d'alimentation des
chaudières. Le débit de vapeur est contrôlé par FIC-los. Le rebouilleur est muni d'un pot de
condensat dont le niveau est réglé par LIC-121 pour recouvrir du condensat, les tubes du
rebouilleur en fonction de la demande calorifique nécessaire. Le condensat du rebouilleur est
évacué par la vanne de régulation LV-121 vers le collecteur de condensat.
39
Chapitre III Section de décarbonatation
40
Chapitre III Section de décarbonatation
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Chapitre IV Méthodes d’analyses
Introduction
Après avoir présenté le problème de moussage concernant la section de
décarbonatation (dans train 100), notre travail dans cette partie consiste à découvrir
l’influence des trois facteurs qui favorisent l’apparition de problème de moussage à savoir : la
température de la solution MEA, les hydrocarbures lourds et enfin la concentration de l’anti
mousse. En se basant sur des expériences au niveau du laboratoire du complexe GL2/Z on a
suivi l’influence de chaque paramètre sur le volume de la mousse dégagée.
43
Chapitre IV Méthodes d’analyses
44
Chapitre IV Méthodes d’analyses
La chambre d’injection
Il s’agit d’une vanne d’injection à voies multiples, la température de l’injecteur doit
dépasser celle de la colonne de 30°C.
Le four
Bain d’air chauffé par une résistance électrique régulée par un thermostat et
homogénéisé par ventilateur. Le four travaille de deux façons ; Isotherme (où la température
est constante le long de toute l’analyse) ou Programmée.
La colonne
La partie la plus délicate en chromatographie est la colonne, elle est de 9 à 12 m de
longueur et 5 mm de diamètre. Le rôle de la colonne est de séparer les constituants du
mélange gazeux, la séparation se fait grâce au partage des constituants entre la phase
stationnaire et la phase mobile selon l’affinité de chaque constituant, c’est pour cette raison
que l’on parle de chromatographie de partition.
45
Chapitre IV Méthodes d’analyses
46
Chapitre IV Méthodes d’analyses
47
Chapitre IV Méthodes d’analyses
Mode opératoire
On prend 5 mL de l’échantillon (MEA pauvre) dans un erlenmeyer de 250 mL, on
ajuste l'eau distillée jusqu’à 100 mL. Après, on ajoute 2 gouttes de phénophtaléine.
On remarque que la solution devient rose. Ensuite, on titre avec H 2SO4 (1N) jusqu'à la
décoloration complète de la solution, on note le volume (V1) d'acide utilisé en millilitre.
Dans la même solution, on ajoute 2 gouttes d'indicateur mixte. Après on continue le titrage
jusqu'à l'apparition de la couleur rose. On note le volume (V2) d'acide utilisé depuis le début
du titrage en ml.
Calculs
% MEA = V2 x 1, 25
% CO2 = (V2 - (V1 + 0, 75)) x 0, 7
Mode opératoire
On prend 5 ml de l’échantillon (MEA pauvre et riche) dans un erlenmeyer
de 250 mL, on Ajuste l’eau distillée jusqu’à 44 ml. Après, on ajoute 5 ml d’acide nitrique
(0,1N) et 2 mL de nitrate d’argent (0,1N) et on agite la solution et laissée reposer dans l’étuve
à une température de 40 °C pendant 25 minutes.
Enfin, On passe la solution au spectrophotomètre à une longueur d’onde 430 nm.
48
Chapitre IV Méthodes d’analyses
Introduction
Dans le but de découvrir les principaux facteurs qui favorisent l’apparition de moussage
de solution MEA à 15%, nous avons effectuées différentes analyses.
Les résultats de ces analyses sont présentés dans des graphes et des tableaux pour mieux
comprendre les promoteurs de problème de moussage.
50
Chapitre V Résultats et discussions
D’après les résultats du tableau obtenu, nous avons remarqué qu’il n’y a pas de CO 2
dans la composition du gaz après section de décarbonatation, ce qui confirme le bon
fonctionnement de la section décarbonatation.
51
Chapitre V Résultats et discussions
52
Chapitre V Résultats et discussions
Le tableau. V.3 résume les valeurs comparatives entre les analyses de la solution MEA
mesurés et la norme.
Les valeurs des tableaux V.2, et V.3 sont représentées sous forme des graphes pour
mieux les comparais avec la norme.
25
20
Concentration de MEA %
15
10
Date
53
Chapitre V Résultats et discussions
1.5
0.5
Date
80
70
Moussage (ml)
60
50
40
30
20
10
Date
54
Chapitre V Résultats et discussions
140
Concentration de Cl- ppm
120
100
80
60
40
20
Date
55
Chapitre V Résultats et discussions
La figure.V.6 fait ressortir que le taux de chlorure a pris des valeurs entre 23 ppm et 48
ppm et qui sont en dessous de la valeur maximale tolérée soit 150 ppm.
Le control quotidien des Chlorures dans la MEA pauvre a une grande importance du fait
que les chlorures provoquent la dégradation partielle de la solution MEA ce qui rend la réaction
entre la MEA et CO2 non parfaite d’où la mauvaise absorption du CO2. Les produits de
dégradation provoquent une mousse, pour cela la quantité des chlorures doit être négligeable.
En plus ces chlorures provoquent la formation d’acide chlorhydrique qui attaque l’acier
inox (tubes du rebouilleur, plateau, etc…) et la formation de boues qui obstruent les tubes des
échangeurs.
Deux sources peuvent être à l’origine de cette contamination : la première c’est l’eau de
mer (du refroidisseur de la MEA pauvre et du condenseur de régénération) et la deuxième c’est
l’eau de préparation de la solution MEA.
56
Chapitre V Résultats et discussions
Tableau.V.4 : Effet de l’excès d’anti mousse sur le volume des mousses (ml)
0 19
10 19
15 18
20 17
30 16
40 12
50 10
60 12
80 14
100 16
120 18
200 20
300 20
22
20
18
16
Moussage (ml)
14
12
10
8
6
4
2
0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200 220 240 260 280 300 320
Concentration d'anti mousse (ppm)
57
Chapitre V Résultats et discussions
58
Chapitre V Résultats et discussions
24
21
18
15
12
9
6
3
0
15 25 35 45 55 65 75
Température (°C)
59
Chapitre V Résultats et discussions
Composants % molaire(Gazoline)
C2 0,000
C3 0,000
iC4 0,000
nC4 0,6688
iC5 26,4687
nC5 22,0883
C6 16,5958
C7 9,0310
C8 4,1774
C9 1,0531
C10+ 0,1316
Ensuite, nous avons varié le volume de la gazoline (mL) à une température constante de
38 °C (Température de la réaction entre MEA et CO2 dans l’absorbeur), et on a suivi l’évolution
de la mousse dans la solution MEA (sans et avec SAG10). Les résultats sont représentés dans le
tableau.V.7.
60
Chapitre V Résultats et discussions
15
12
9
6
3
0
0 2 4 6 8 10 12 14
Volume de gazoline(ml)
61
Chapitre V Résultats et discussions
62
Chapitre V Résultats et discussions
Le vaporiseur 136-C
La régénération par vaporisation et condensation partielle ne permet pas d’éliminer
certains produits non vaporisables pour cela on utilise un vaporiseur qui assure le lavage de la
solution MEA pauvre qui provient du régénérateur par la vapeur désurchauffée, ce dernier ne
fonctionne pas.
Le vaporiseur (136-C) (figure.V.11) élimine les produits de dégradation de la solution
MEA (CO2, les chlorures…) et les autres impuretés à points d’ébullition élevée qui provoquent
le moussage.
63
Chapitre V Résultats et discussions
Puisard 134-F
C’est un ballon enterré de Capacité 6,35 m3 permettant une récupération de toutes les
purges de la section MEA et d’effectuer la préparation de la solution à 15 %.
Nous avons remarquées une grande quantité des huiles sur la surface du puisard qui
provient de la pompe. Aussi, l’absence du filtre qui se trouve à la surface du puisard qui assure
l’élimination de toutes matières en suspension, ces dernières conduisent vers l’absorbeur et
contribuent de l’apparition du problème de moussage (figure.V.12).
Ainsi la perforation des tubes des échangeurs et l’arrosage à eau de mer au voisinage du
puisard contaminent la solution de MEA par des chlorures, ces dernières provoquent le
moussage.
64
Chapitre V Résultats et discussions
V.5. Conclusion
65
Conclusion générale
66
Recommandations
67
Références bibliographies
[22] document de BASF: groupe chimique Allemand, fournisseur des produits chimiques.
[23] Manuel opératoire et documents de laboratoire du complexe GL2/Z, 2011.
[24] Manuel de laboratoire, Pullman Kellogg, « Direction gaz naturel liquéfié », Aout 1978.
Annexe A
X04J
X17C
X26C X26F
X10F
Schellers
05C /06C
Stockage
X06J/JA
X07C X10J/JA
X01E X09F
Schellers
MCR
X08C
MCR vers X06F
X01 F
X04C X03C
X06 C X05C
Passe D X60 C
PasseEX60C X51CpasseB X57CA-CB PasseFX60C
X51CpasseC
SERVICEFORMATIONGL2Z 13
Composés Lourds
C3 de X01F
X02F
C2 de X51E
Réinje
X51F C3X03 C3 X03F X60C
X04F
X04F
X51C X05F C3 X04F
X05F
C3X04F X56J/JA
FG
X02J X03J
X52F
C3 X04F X59C
FG X55C
X51J/JA
X60C
X05F C3X04F X10C X54XF11C
GPL
X60C X53J/JA
X16C FG X06F X07F
X51F X06F(Réinject)
X53E
X52C
X53C X56C
X53F
X09F X12C X13C X14C X15C
X56J/JA
X62C
X52E
X54C
Gazoline
Longueur 28205mm
Nombre de plateaux 29
Temps de séjour 3’
Longueur 21040mm
Diamètre 1372mm
Nombre de plateaux 25
37 Déviation par rapport au cahier des charges Satisfaire aux exigences du cahier des
charges
38 Délai de livraison 03 mois maximum
39 Garanties d'utilisation du produit garantie du produit pour une période
de12moisàpartirdelaréceptionsur
site
40 Références du soumissionnaire Liste des clients utilisant le produit
41 Origine du produit A préciser
Nom du fabricant
Annexe B
L’empêchement et la suppression de la
mousse dans la section de lavage
àl’amine MEA (une
colonned’absorptionchargée d’éliminer du
3 Applications
CO2 du gaz naturel et une colonne de
régénération pour éliminer par vaporisation
les produits légers venant de la réaction de
MonoEthanolAmine (MEA) avec le CO2)
5 Couleur Blanche
Masse volumique à 25°C g/cm3
6 1
(densité)
7 Viscosité à 25°C 2000 Cps
10 PH à 25°C 7,5
11 L’homogénéité Stable
B.01. Préparation de solution mère de MEA à 15% et de solution d’anti mousse SAG10
a) Préparation de solution mère de MEA à15%
Pour préparer une solution MEA de 15 %, On met 15 ml de solution MEA pure dans
un 100 ml de l’eau distillée.
10 0,5
15 0 ,75
20 1
30 1,5
40 2
50 2.5
60 3
80 4
100 5
120 6
200 10
300 15
Annexe B
5 Couleur Blanche
10 PH à 25°C 7,5
11 L’homogénéité Stable