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1 République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’enseignement supérieur et de recherche scientifique


Université des sciences et de la technologie HOUARI BOUMEDIEN

Faculté génie des procédées et génie mécanique

Projet sur :

Thème

TYPES ET CAUSES DE LA
CORROSION

Réalisé par : Encadré par : 


Mme
M elle BETATA Zineb
201500003597
L3GPB3

Année Universitaire 2020/2021


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Sommaire :

I. Introduction
II. Définition
III. Tupes de corrosion
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I - Introduction  :
La corrosion est le phénomène suivant
lequel les métaux ont tendance, spis
l’action d’agents atmosphériques ou de
réactifs chimiques, à retourner à leur état
original d’oxyde, carbonate, plus stable
par rapport au milieu considéré, et ainsi à
subir une détérioration de leurs propriétés.
Le problème de la corrosion a pris de
nos jours une importance considérable,
étant donnée l’utilisation de plus grande des métaux et alliages dans la vie moderne.
L’étude de la corrosion se situe à croisée de divers domaines :
Electrochimie, physique du solide, métallurgie, chimie, physique, thermodynamique … outre son
intérêt scientifique interdisciplinaire, elle répond à un enjeu industriel important.

II – Définition  :
La corrosion1 est le phénomène d’interaction entre un métal ou alliage métallique et son
environnement et qui entraine une détérioration des propriétés utiles du permettant ainsi un
retour à la situation stable de sulfure, d’oxyde qui était la seine avant les opérations d’élaboration
et d’extraction, est une réaction d’oxydation involontaire des métaux sous d’agent.
Les composés non métalliques ne sont pas inclus dans la présente définition, les plastiques
peuvent être gonfler ou craquer, le bois peut se fondre pi s’ouvrir, le granit peut s’éroder et le
ciment portant peut se lessiver mais le terme corrosion est ici limité à l’attaque chimiques des
métaux.
D’une façon générale, la corrosion peut être sèche2 (dans l'air) ou humide3 (dans l'eau).
La corrosion sèche :
 En présence d’un gaz réactif (O2, H2O, SO2, CO …).
 En absence totale d’eau.
 Le résultat de l’attaque d’un métal par un gaz à des températures élevées.
 Formation d’une couche d’oxyde superficiel.
 Pas de passage d’un courant électrique (mais transfert de charge électriques).
 On l’étude à l’aide des diagrammes d’Hellingham.
 La réaction qui se produit est de la forme :
∆ G = ∆ U −T ∆ S

Métal + oxygène + ∆ G → oxyde métallique


∆ G > 0 : La réaction n’est pas spontanée, Le métal est stable
4 ∆ G < 0 : La réaction est spontanée, Le métal est s’oxyde

La corrosion humide :
 Elle peut se faire à température ordinaire.
 Passage d’un courant électrique.
 Au contact d’un fluide contenant de l’oxygène.
 Dissolution du métal.
 Formation d’un dépôt plus ou moins adhérent. Les principaux oxydants sont :
 Les protons solvates.
 L’oxygène dissous.
 On trouve aussi les cations métalliques
 On l’étude avec les diagrammes E-pH(thermodynamique) et i-(cinétique).

• La corrosion dépend du :

b) Milieu
a) Matériaux (environnem
(métal)  ent) 
- De sa composition
- De sa structure et - Du pH.
microstructure - Du pouvoir oxydant.
- De son état de surface - De la température.
- Des contraintes - De la présence de
appliquée ou solutés.
résiduelles …

III- Types de corrosion  :


La corrosion peut se développer suivant différents
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processus qui caractérisent chaque type de corrosion.

1. Corrosion bactérienne (biochimique) :

Ce type de corrosion appelé


aussi bio-corrosion, est la
conséquence d’interaction qui
se manifestent entre des La bio-corrosion
bactéries et les matériaux sur Corrosion bactérienne, soit
lesquels elles se sont fixées. par leur métabolisme, soit
en accélérant un processus
Les bactéries peuvent être soit déjà établi (cinétique)
à l’origine d’une corrosion primaire, soit être des facteurs aggravants • Création d’un biofilm
pour une corrosion préexistante • Production de composés
corrosifs (métabolites) ex :
Thiobacillus thiooxydans
qui génère de l’acide
Dans ces deux cas, l’attaque corrosive peut être rapide et avoir des sulfurique
•Les ferrobactéries :
conséquences très grave (rupture l’éléments, percement entrainant des oxydation par Gallionella
fuites, dégradation des structures, perte de l’étanchéité des ouvrages ferruginae (formation de
en béton, etc...) dépôts d’hydroxyde ferrique
avec zone d’anaérobiose)
•Attaques par les bactéries
sulfatoréductrices
• Hétérogénéité du biofilm :
zones avec et sans oxygène
qui provoquent des aérations
différentielles
• Formation de dépôts qui
produisent une corrosion par
crevasses

1.1. La corrosion due aux bactéries sulfato-


réductrices :

Les bactéries responsables de ce type de corrosion sont principalement des Desulfovibrio, des
desulfomonas et des Desulfomaculatum. Ce sont des bactéries anaérobies capables de transformer
les sulfates et les sulfites.
La présence de ces bactéries dans divers lieux corrodés (réseaux d’eaux résiduaires, circuits de
refroidissement, etc.) est attestée par l’odeur particulière que dégagent les sulfures accumulés.
1. 2. La corrosion due à des bactéries acidogènes :
6 Le métabolisme de très nombreuse bactéries conduit à la libération transitoire d’acides
organique (Clostridium), mais aussi d’acides minéraux (Thiobacillus Thiooxydans), dans le
résultat est une diminution sensible du Ph du milieu.
Cette acidification entraine une accélération de la corrosion par des processus chimiques (action
complexant sur le fer)
1. 3. La corrosion due aux bactéries oxydant le fer et le manganèse :
Ce sont surtout les bactéries micro aérobies des genres Gallionella, Sphaerotilus, Crenothrix, et
Leptothrix, oxydent les ions ferreux Fe2+ en ions ferriques Fe3+.
Ces bactéries sont responsables de points de corrosion, particulièrement sous des dépôts et des
incrustations. Cette corrosion est accentuée en présence de chlore et d’oxygène dissous.
1.4. La corrosion sous les biofilms :
Lorsque des bactéries forment des biofilms, leur adhérence au substrat est augmentée par
différents phénomènes dont le plus significatif est la sécrétion de polymères extracellulaires. Ces
sécrétions à piéger de nombreuses substances présentes dans le milieu comme des colloïdes, et
différentes autres matières en suspension ou en dépôt.
La corrosion se développe sous les biofilms pour les mêmes raisons que celles que l’on décrit
sous les autres types de dépôts, c’est-à-dire aération différentielle, action synergique des bactéries
anaérobies corrosives, passivation de l’acier inoxydable, etc.
1.5. La corrosion due aux bactéries nitrifiantes :
Les bactéries des genres Nitrosomas et Nitrobacter qui oxydent l’ammoniaque en nitrates et
nitrates initient une forme de corrosion due à l’acide nitrique issus des nitrites et nitrates
néoformés.
1.6. La corrosion due à des films algaux :
Diverses algues unicellulaires qui se déposent et adhèrent fortement sur différents substrats
bénéficiant d’un éclairage suffisant, peuvent abriter sous les films qu’elles forment des bactéries
anaérobies responsables de corrosions chimiques.
En outre, la mort des algues libère des acides qui accentuent les effets de la corrosion initiée.
2. corrosion chimique :

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