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CHAPITRE V
V.1. PROTECTION CATHODIQUE :
V.1.1. DEFINITION:
-La protection cathodique est peut être le plus important de tous les moyens permettant
de contrôler la corrosion. Par l'application d'un courant électrique.
-La corrosion peut être virtuellement réduite à 0 et une surface d'un métal peut être
maintenue dans un milieu corrosif sans aucune détérioration pendant un temps indéfini.
-Cette protection est dite active parce qu'elle agit directement sur le processus de
corrosion.
- Dans le second cas, le métal est relié électriquement avec un autre métal moins noble
que lui, c'est-à-dire dont le potentiel dans la solution est plus négatif. Ce métal moins noble va
se dissoudre par oxydation en émettant dans le sol un courant qui viendra protéger la
structure.
Considérons une pile constituée par deux métaux de natures différentes plongés dans
Fe+2 + 2 e- Fe (immunité)
Fe Fe+2 + 2 e- (corrosion)
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LA PROTECTION CATHODIQUE CHAPITRE V
Lorsque la pile débite un courant i, par exemple, le potentiel de la cathode s'abaisse (le
métal s'anoblit).
V' = i (R1+R2) + Pc + Pa
Lorsque le courant i augmente, E'c – E'a tend vers 0 et à la limite E'c = E'a =0.
R1
A C
Pa Pc
R2
Fig. 01.Pile constituée par deux métaux différents plongés dans un électrolyte
quelconque.
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conducteur. Elle n'est pas valable pour la protection des ouvrages aériens.
Le potentiel d'immunité de l'acier par rapport au sol est de -850 mV, (mesure faite par rapport
à l'électrode impolarisable au Cu/CuSO4 saturé).
Pour des ouvrages de faible importance et bien isolés, la protection cathodique peut
être réalisée par anodes réactives. Cette solution consiste à réaliser intentionnellement une pile
constituée d'une part de la canalisation, d'autre part d'un métal moins noble que celui de
l'ouvrage que l'on veut protéger, le sol constituant l'électrolyte en peut par exemple protéger
des structures en Acier avec des anodes en Zinc ou en Magnésium.
V.3.1. PRINCIPE:
liaison électrique à une masse métallique appelée Anode sacrificielle ou Anode soluble,
faite d'un métal mois noble que l'Acier, de façon a baisser le potentiel de la conduite
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Lithium -3.05 V
Potassium
Calcium
Sodium
Magnesium
Potentiel d’électrode
Aluminum
Négatif croissant, tendance accrue
Zinc
Des métaux à former des ions positif
Fer
Etain .
Plomb
Hydrogène
Cuivre
Iode 0V Potentiel d’électrode
Argent
Mercure Positif croissant, tendance accrue
Brome Des métaux à former des ions négatifs
Chlore
Or
+1.50V
Le zinc utilisé dans la fabrication des anodes est un Zinc de haute pureté (Zn=99.99%)
additionné en faible quantité d'éléments comme l'aluminium et le Cadmium, et dont le
pourcentage de Fer ne dépasse par 0.0014% afin d'éviter la passivation du matériau de base.
Les anodes en Zinc présentent une très grande fiabilité de fonctionnement et ont de ce fait une
très grande durée de vie avec consommation presque totale du matériau.
L'anode de Zinc peut être employée aussi bien en terrains acides qu'alcalins, en eau douce
ou en eau de mer.
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LA PROTECTION CATHODIQUE CHAPITRE V
B/ ANODES EN MAGNESIUM:
Les anodes en Magnésium comportent, comme les anodes en Zinc des additions de
6% Al, 3% Zn et de 0.2% de Mn. Cette composition permet une structure plus fine et une
C/ ANODES EN ALUMINIUM:
Les anodes en Aluminium ne sont pas adaptées à la protection cathodique dans les
Les alliages utilisés nécessitent d'être activés par des éléments tel l'indium (0.02%) ou le
Mercure (0.04%) et contiennent de 1 à 5 % de Zinc.
-La consommation massique pratique est d'environ 3.2 à 3.5Kg /A.An pour un
rendement électrochimique de 95%.
L'anode en Magnésium présente sur celle en Zinc, l'avantage d'offrir une tension
plus importante, et donc de permettre son utilisation sur des ouvrages plus importantes dans
des terrains de forte résistivité ou en eau douce. Cet ouvrage général peut dans certains cas,
être un inconvénient, car il se traduit par une durée de vie plus faible, des débits de courants
plus importants qui, en milieu marin peuvent être incompatibles avec la tenue de certaines
peintures.
En pratique, le choix des anodes s'est porté sur les métaux dont leurs potentiels sont les
plus négatifs:
Zn:E0 = - 0.760Volt/ENH
Al:E0 = -1.660Volt/ENH
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cathode: La FEM de la pile crée, ainsi Mg est une anode à forte FEM, Zn est une anode
à faible FEM.
E(volt)
Ei
Ea
I(amp)
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E(volt)
Ei
I (amp)
Ip’ Ip
Ea
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Abaissement M
de potentiel
min 250mV M’
EFe
ΔI
EZn Abaissement du courant
de corrosion du fer
Courant de corrosion
Du fer après protection
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Généralement, on utilise que les anodes en Zinc et Magnésium, ces anodes de forme
parallélépipédique ont un poids de 20Kg pour une longueur de 600mm pour le Zinc,
Elles sont livrées dans un sac de jute contenant des produits pour réguler la corrosion
Les anodes doivent être posées dans des terrains de faible résistivité électrique,
inférieur à 30Ωm. En ce qui concerne le Zinc est inférieur à 50Ωm pour le Magnésium
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LA PROTECTION CATHODIQUE CHAPITRE V
V.4.1. PRINCIPE:
La protection par courant imposé utilise une source de courant continu qui débite
Le pôle positif de la source est relié au déversoir alors que le pôle négatif est relié
à la structure à protéger.
Le courant venant du déversoir, traverse le sol, puis entre dans la structure créant
La densité de courant, qui est l'intensité par unité de surface dépend essentiellement:
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U
I= R
La tension U se situe habituellement dans la catégorie très basse tension (TBT) inférieur
à 50V, néanmoins, il peut arriver que la tension délivrée par le générateur soit supérieure à la
limite de la (TBT), dans ce cas, l'installation de protection cathodique est soumise à la
réglementation concernant les installations électriques.
La source d'énergie.
Le déversoir.
-Les groupes électrogènes : le générateur électrique est entraîné par moteur thermique.
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C'est une masse en matériau conducteur de l'électricité dont le rôle est d'injecter
de contact avec le sol doit être la plus faible possible et sa masse est déterminée pour
- Le milieu.
Les vieux rails, tubes, épaves peuvent forment une anode économique à condition de
pouvoir la remplacer commodément et si possible, d'avoir une partie de cette structure à l'air
libre sur laquelle sera réalisée la connexion.
- Consommation : 9Kg/A.An.
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- Consommation : 0.3Kg/A.An.
- Densité du courant admissible : cette anode permet des débits pouvant aller
3. MAGNETITE:
- Consommation : 0.01Kg/A.An.
4. GRAPHITE:
Dans les eaux douces ne contenant pas de chlore, ce phénomène a peu de chances
de ce produire.
- Consommation : 1Kg/A.An.
5. TITANE PLATINE:
Cette anode est constituée de métaux rares, est très économique. La protection peut se
faire avec un nombre limité d'anode et de ce fait li prix de l'ampère est réduit.
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d'oxyde de titane), ce qui permet des débits de 6A/dm 2 et plus, suivant la résistance de
l'électrolyte. La fixation se fait de façon rigide (montures protégées par résines époxy
stratifiées, soudées aux structures).
-Milieu : eau de mer ou eau douce brassée intérieur des réservoirs métalliques
ou de conduite à usage alimentaire.
-Consommation : 9mg/A.An.
6. NIOBIUM PLATINE:
Il s'agit d'un mélange régulateur, composé de poudre de graphite, son rôle est de
répartir la consommation sur toute la surface de l'anode.
-Consommation : 9mg/A.An.
1. DEVERSOIRS DE SURFACE:
Ce mode de pose est à retenir lorsque la résistivité du sol est faible en surface et
lorsqu'on dispose de place sur le terrain.
Les anodes sont enterrées verticalement dans des trous creusés au fond de la tranchée
où sont posés les câbles. Les anodes trouvent à une profondeur comprise entre 1 et 2m dans
un terrain plus humide qu'en surface.
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-Il est impossible, par un déversoir de surface d'obtenir une répartition convenable
du courant sue la surface à protéger.
-La résistivité du sol en surface ne permet pas d'obtenir une valeur acceptable.
Généralement, un câble isolé au P.V.C est suffisant. Enfin, une attention particulière
doit être apportée aux conditions de pose, afin d'éviter toute blessure accidentelle de l'isolant.
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or na l
n
si o
g c ter
ro
Internal seam
tin x
ac r E
Weld corrosion
ter l o
In tena
In
Intenal or External
General corrosion
rn al
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Int Internal girth w
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LA ZONE DEDTECTER
MESURER
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REMPLACEMENT
RACORDEMENT
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CONCLUSION
Mon projet de fin d’étude m'a permis d'acquérir des connaissances t r è s importantes sur
l'influence de la corrosion et ses effets sur 1'état de la canalisation, ainsi que l'utilité de
maintenir la canalisation en exploitation.
Malgré les moyens de protection contre la corrosion : des moyens actifs et passifs, nous
avons constates que ces systèmes de protection de la canalisation enterrées perd leurs
efficacités par le temps.
- Faire des contrôles périodiques pour assurer son efficacité, contrôle du débit et les
potentiels des anodes des conduites,
- Vérifier le fonctionnement des redresseurs et les potentiels de la conduite,
- Faire un choix convenable du revêtement,
- Refaire 1'enrobage défectueux,
- Faire passer le balai électrique afin de vérifier la qualité de l'isolement électrique
des conduites par rapport au sol.
Il est important de porter attention périodiquement, et des la pose si possible, aux défauts
de revêtement d'une canalisation enterrée ; la méthode et la sensibilité de détection seront
adaptées au besoin, et il faudra garder a 1'esprit les limitations de ce type de mesures qui ne
peuvent donner a coup sur un résultat exhaustif. Les défauts repères doivent être analyses
et classes ; les critères de classification peuvent s'ordonner autour de la méthode C4C
proposée (Critères Contexte - Caractéristiques - Compensation - Correction).
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Cette classification permet de définir si le défaut doit être réparé, s'il est suffisant ou
préférable de choisir des mesures compensatoires, ou s'il y a lieu de simplement surveiller
son évolution dans le temps. La première mesure compensatoire est bien sur une
protection cathodique bien réglée, complément naturel et indispensable du revêtement
dans la lutte contre la corrosion.
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BIBLIOGRAPHIE
[1] - L'oxydo - Réduction : Concepts et expériences (GEANS SARRAZIN - MICHEL -
VERDAGUEUR) : Edition Ellipses. (09 / 1997).
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