Département Génie industeriél Exposer pour Corrision Théme: Protection de corrosion,organique
Présenté par : .Aroua abd elmoncef Le jury:DR.Kihal.r
.Kellil taha .Djbebaili salah .ben nadji oussama Plan de travail Chapitre 01 : 1. Introduction 1.1Définition 2.Protection anodique et cathodique 2.1.La protection anodique 2.2.La protection cathodique 3.Protection par anode sacrificielle 4.Contrôle de la protection 5.Protection anodique conclusion Chapitre 02 : 1.Définition 1.1.Les bitumes 1.2.Les revêtements polymériques 1.3.Les peinture 1.3.1Définition 1.3.2.Système de protection par les peintures A-Couche de primaire B-Couche intermédiaires C-Couche de finition 1.3.3.Principaux constituants des peintures 1.3.4.Les étapes de formation d'un film de peinture 1.4.vernis conclusion Chapitre 01 : protection de corrosion (Anodique Cathodique). 1. Introduction Afin de limiter la dégradation des métaux et alliages en service, des traitements de surface sont appliqués. En matière de protection contre la corrosion, il possible d’agir sur - le matériau lui-même (domaine d’utilisation, formes adoptées, contraintes en fonctions des applications, prix et disponibilité des matériaux…), - la surface du matériau (revêtement, peinture, tout type de traitement de surface, …) - l’environnement avec lequel le matériau est en contact (inhibiteurs de corrosion). Définition
La protection électrochimique est une technique de protection contre
la corrosion obtenue par contrôle électrique du potentiel de corrosion. La protection cathodique est une corrosion électrochimique obtenue par diminution du potentiel de corrosion à un niveau pour lequel la vitesse de corrosion du métal est réduite de façon significative. La protection anodique est une protection électrochimique obtenue par augmentation du potentiel de corrosion jusqu'à une valeur correspondant à l'état passif. 2.Protection anodique et cathodique
Ces deux types de protection impliquent la modification du
potentiel du métal. Dans ces méthodes, le potentiel du métal à protéger est décalé, par application d’un à partir d’une source d’énergie. .2.1. La protection anodique: la protection anodique est contrôlée par la formation d’un film passif protecteur sur la surface du métal ou l’alliage en utilisant un potentiel externe appliqué. La protection anodique est basée sur l’imposition d’un potentiel dans la zone de passivité comme le montre la figure . .2.2. La protection cathodique :
La protection cathodique d’un matériau en contact avec un
électrolyte consiste à placer ce matériau à un potentiel électrique négatif où la corrosion devienne thermodynamiquement impossible . Comme valeur de potentiel, au-dessous duquel l’acier ne peut se corroder dans un milieu ayant un pH compris entre 4 et 9, on admet le critère de – 850 mV, mesuré par rapport à l’électrode impolarisable au sulfate de cuivre en solution saturée. La protection cathodique est une technique permettant de réduire la vitesse de corrosion d'un matériau métallique, en présence d'un milieu aqueux, en diminuant le potentiel de corrosion du métal (polarisation cathodique d'où le terme protection cathodique). L'ouvrage métallique à protéger est alors placé à un potentiel tel que la vitesse de corrosion devient acceptable sur toute la surface de métal en contact avec le milieu aqueux. Pour cela on fait circuler un courant électrique entre une anode auxiliaire et le matériau à protéger qui constitue la cathode. Ce courant qui circule donc du milieu vers le métal, est ajusté de façon à atteindre une valeur de potentiel pour laquelle la vitesse de corrosion du métal devient très faible. Cette protection s'applique à toute structure métallique en contact avec un environnement aqueux notamment les ouvrages en acier au carbone enterrés ou immergés. les surfaces internes de capacités métalliques contenant un électrolyte, ainsi qu'aux armatures du béton. Cette protection est souvent associée à des procédés de prévention de la corrosion tels que les revêtements (peintures, polymères...). Le courant de protection cathodique peut être appliqué: • au moyen d'un générateur de courant continu externe branché entre la structure à protéger (cathode) et une anode auxiliaire (appelée déversoir de courant) utilisant tout matériau conducteur d'électricité (de préférence inattaquable): protection par courant imposé; par couplage galvanique entre la structure à protéger et des anodes constituées d'un métal ou alliage moins noble que le métal que l'on veut protéger: protection par anodes galvaniques. La corrosion des métaux dans les milieux aqueux est un processus électrochimique mettant en oeuvre des ions et des électrons. Le métal en s'oxydant produit des ions qui migrent vers le milieux aqueux, et des électrons qui sont évacués par le métal. C'est une réaction dite anodique: Me → Men+ + ne Des ions ou des molécules dissoutes dans le milieu aqueux peuvent être réduites en captant les électrons libérés par la réaction anodique. C'est la réaction dite cathodique: 2H+ + 2e → H2 ou bien O2 + 2H2O + 4e → 4OH Les électrons étant mobiles au sein du métal et les ions étant mobiles au sein du milieu aqueux, les réactions anodiques et cathodiques peuvent se produire à des endroits différents. Ce processus constitue ce qu'on apelle une pile de corrosion dans laquelle Quel que soit le système, l'efficacité de la protection dépend de la densité de courant cathodique (donc du potentiel d'électrode atteint) sur la surface du métal que l'on veut protéger. C'est la valeur du potentiel ainsi obtenu qui sert de critère pour estimer l'efficacité de la protection. - le courant dit anodique va du métal vers la phase aqueuse aux endroits où il se corrode (zones anodiques) - et le courant dit cathodique entre dans le métal aux endroits où le ou les espèces oxydantes se réduisent (zones cathodiques). En l'absence de courant électrique extérieur les courants anodique et cathodique sont égaux et de sens opposés. La protection cathodique consiste à inverser la pile de corrosion de telle manière que l'équipement à protéger devienne le siège des réactions cathodiques. On visera, pour l'équipement à protéger, un potentiel de -800 à -900mV. 3.Protection par anode sacrificielle
Protection par anode sacrificielle Le métal à protéger est couplé à un
métal moins noble; pour protéger les équipements contenant du fer, il faudra choisir entre le magnésium, l'aluminium, ou le zinc. Celui-ci devient alors l'anode et la structure à protéger la cathode du système. L'anode se corrode, et il faut la remplacer périodiquement. Cette méthode, peu couteuse, ne conviendra qu'aux équipements de faible surface et confrontés à un milieu faiblement résistif (sols très conducteurs). Protection cathodique avec anode sacrificielle Contrairement à la protection par imposition d’un potentiel externe, l’utilisation d’anode sacrificielle ne demande pas l’utilisation d’une source d’énergie externe. Une cellule galvanique est formée entre le matériau à protéger et l’anode sacrificielle dans laquelle les électrodes passent spontanément de cette dernière vers la première . Donc, la source des électrons (l’anode sacrificielle) aura un potentiel plus négatif que celle du matériau à protéger. La protection cathodique par anodes sacrificielles a pour but de mettre à profit l’effet du couple galvanique (pile) crée par l’association, dans un même électrolyte, de deux métaux différents (le métal à protéger et un métal moins noble qui constitue l’anode). Dans ce type de protection, l’anode se consomme par dissolution en portant la surface du métal à protéger au-delà de son potentiel d’immunité. Pour que la protection existe, il faut : ▪ que la pile débite, donc que l'anode soit reliée électriquement au métal, ▪ que la surface à protéger et l'anode soient plongées toutes dans le même milieu électrolytique, ▪ que l'installation soit adaptée à la surface à protéger (dimensions, nombre, répartition des anodes). La protection par anodes sacrificielles n'a pas une durée indéfinie. Elle s'arrête avec la disparition du matériau sacrificiel ou par blocage électrochimique. 4.Contrôle de la protection • L'efficacité du dispositif est vérifié en mesurant périodiquement le potentiel pris par l'équipement à protéger. Celui-ci est mesuré par rapport à une électrode de référence immergée ou en contact intime avec le milieu environnant. L'électrode de référence, dont le potentiel est connu, est au choix à base de:
. _ cuivre / sulfate de cuivre saturé (+316 mV à 25°C)
• _ argent / chlorure d'argent (environ +200mV en fonction de la concentration en chlorure) • _ mercure / calomel (+241mV à 25°C en présence de chlorure de potassium saturé) Le courant imposé perturbe cette mesure, mais l'absence de courant conduit à un potentiel non représentatif; aussi, le contrôle est réalisé sans courant imposé, mais peu de temps après son interruption. On visera, pour l'équipement à protéger, un potentiel de -800 à -900mV mesuré par rapport à l'électrode de référence. Un autre critère courant est le potentiel de dépolarisation. Durant les heures qui suivent la coupure du courant imposé, le potentiel de l'équipement protégé remonte lentement, le temps pour les charges accumulées de s'évacuer. On considère qu'une structure est correctement protégé si cette variation est d'au moins 100mV. La protection cathodique est souvent utilisée en complément d'une protection par un revêtement. Celui-ci permet de limiter le courant appliqué. Le revêtement doit être compatible avec un milieu alcalin (pH élevé) généré localement par le courant cathodique. Il existe un risque de sur-protection. Une production trop abondante d'hydrogène et d'ions hydroxyles (OH-) à la surface du métal à protéger (par réaction cathodique), peut conduire à des phénomènes de fragilisation, ou de dégradation des revêtements.
Quand la protection cathodique est utilisée protéger l'intérieur
d'une capacité, il est important de prévoir un dispositif pour purger l'hydrogène produit par le courant cathodique. 5.Protection anodique
Protection anodique Cette méthode n'est applicable qu'aux métaux
passivables. A l'aide d'un générateur de courant, on provoque dans un premier temps la passivation du métal par un courant relativement intense (environ 5A/m²), puis on entretien cette passivation par un courant plus faible (<1A/m²). Cette méthode n'est employée que pour les milieux très corrosifs, pour lesquels la protection cathodique nécessite des intensités trop élevée. La protection anodique ( AP ) autrement appelée Le contrôle anodique est une technique permettant de contrôler la corrosion d'une surface métallique en en faisant l' anode d'une cellule électrochimique et en contrôlant le potentiel de l' électrode dans une zone où le métal est passif . La protection anodique est utilisée pour protéger les métaux qui présentent une passivation dans des environnements dans lesquels la densité de courant à l'état librement corrodé est nettement supérieure à la densité de courant à l'état passif sur une large gamme de potentiels. La protection anodique est utilisée pour les réservoirs de stockage en acier au carbone contenant des environnements à pH extrême , notamment de l'acide sulfurique concentré et de la soude caustique à 50 pour cent, où la protection cathodique n'est pas appropriée en raison des exigences de courant très élevées . Dans la protection anodique, le potentiostat est utilisé pour maintenir un métal à potentiel constant par rapport à l'électrode de référence. Sur trois bornes du potentiostat, une est connectée au réservoir à protéger. Un autre à une cathode auxiliaire ( platine). Troisième à l'électro de de référence. Ainsi, le potentiostat maintient un potentiel constant entre le réservoir et l'électrode de référence. Un système de protection anodique comprend une alimentation externe connectée à des cathodes auxiliaires et commandée par un signal de rétroaction provenant d' une ou plusieurs électrodes de référence . Une conception et un contrôle minutieux sont nécessaires lors de l'utilisation d'une protection anodique pour plusieurs raisons, notamment un courant excessif lorsque la passivation est perdue ou instable, entraînant une possible corrosion accélérée. conclusion
La protection cathodique convertit tout anodique
zones sur une surface métallique aux cathodes afin que la corrosion cesse. Protection anodique, au contraire, rend toute la surface métallique an-odic-So anodique que le métal passive complètement. Chapitre 02 : Les revêtements organiques (Les bitumes, Les revêtements polymériques ,Les peintures, les vernis. ) 1. Les revêtements organiques : Les bitumes, Les revêtements polymériques, Les peintures , les vernis. 1.1.Les bitumes Ils sont utilisés pour protéger des structures enterrées en acier. Le bitume contient différents hydrocarbures appartenant aux résidus de la distillation du pétrole, en raison de leur point d'ébullition relativement élevé. L'épaisseur des revêtements en bitume peut atteindre 5mm. Leur plasticité réduit considérablement les risques d'endommagement mécanique. . 1.2. Les revêtements polymériques Il existe une grande variété de revêtements polymériques pour la protection des métaux contre la corrosion: les thermoplastiques, les caoutchoucs et les thermodurcissables. L'épaisseur des revêtements polymériques est en général de l'ordre de 100 à 500 um mais elle varie selon les cas L'efficacité de la protection des revêtements polymériques dépend de leur résistance chimique intrinsèque dans le milieu et l'absence de défauts. 1.3. Les peintures Les peintures sont appliquées sur un large éventail de surfaces dans le monde entier et assurent la protection des substrats car elles sont efficaces et peu coûteuses. La gamme des produits est extrêmement large et permet de répondre à des cas de corrosion très particuliers. Sur l'ensemble des peintures, celles en solvants sont les plus utilisées. Près de la moitié des peintures employées en milieu industriel fait partie de cette catégorie. La gamme des produits est extrêmement large et permet de répondre à des cas de corrosion très particuliers. Sur l'ensemble des peintures, celles en solvants sont les plus utilisées. Près de la moitié des peintures employées en milieu industriel fait partie de cette catégorie. 1.3.1Définition Une peinture est une préparation fluide (liquide, pâteuse ou pulverulente) qui peut s'étaler en couche mince sur toutes sortes de matériaux (appelés subjectiles) pour former, après séchage ou réticulation (durcissement), un revêtement mince. Pour remplir son rôle, le système de peinture doit être adhérant, continu, imperméable et durable dans le temps. Son aspect esthétique (brillance, couleur) doit être conservé. Dans sa conception, la peinture est un matériau composite particulier puisqu'elle comporte généralement, dans sa composition de nombreux éléments, qui confèrent au produit des propriétés physico-chimiques spécifiques. Les peintures en phase solvant contiennent des solvants organiques indispensables pour la mise en solution (ou en dispersion) des liants qui les constituent. Comme toutes les peintures, elles sont constituées des éléments principaux suivants : Un liant (résine/durcisseur) Des solvants, Des charges, Des pigments, Des additifs. 1.3.2 Système de protection par les peintures :
Un système de protection par les peintures est généralement constitué de
plusieurs couches qui ont chacune un but bien précis. Il se compose d'un primaire, d'une couche ou plusieurs couches intermédiaires et d'une couche de finition. a. Couche de primaire : Un primaire assure l'adhésion avec le métal, le lien avec la couche immédiatement supérieure qui est chargée de la fonction protectrice principale et la couche de finition qui remplit souvent un rôle esthétique.. b. Couches intermédiaires Ce sont des couches d'étanchéité qui protègent le primaire contre un accès d'eau, d'oxygène et d'ions. Elles sont placées entre la couche du primaire et la couche de finition. Les couches intermédiaires sont appliquées pour donner une épaisseur finale au film du système . C. Couche de finition C'est la dernière couche d'un système de peinture, tout en complétant l'étanchéité, elle joue plusieurs rôles: forte résistance aux chocs mécaniques, thermiques, abrasions, attaques chimiques ou physique (hydrocarbures, solvants), aspect décoratif. . 1.3.3 Principaux Constituants des peintures
Un revêtement comporte en général, différents éléments qui, outre un
rôle protecteur, sont susceptibles de remplir des fonctions adaptées. a. Le liant b. Les solvants C. Les pigments (organiques , fonctionnels) d. Les charges e. Les additifs 1.3.4 Les étapes de formation d'un film de peinture Les peintures présentent un mode de séchage en plusieurs étapes Le processus final de coalescence peut durer, à température ambiante, de quelques semaines à plusieurs mois Concentration des particules L'évaporation de solvant concentre les particules de polymère. Formation du film: L'arrangement des particules est modifié et le volume libre est diminué . Processus de coalescence: Cette étape peut durer longtemps (une semaine à plusieurs mois). 1.4.Vernis - leurs types et leur description
Les peintures dites vernis contiennent un liant solide dissous
dans un solvant et se dessèchent par évaporation. Ils sont largement utilisés comme matériaux de revêtement de surfaces à des fins décoratives et protectrices. Les vernis ont également la capacité de durcir rapidement dans une très large plage de températures. Le vernis est un type de finition qui peut créer des revêtements transparents pigmentés, où la matière première principale est un polymère dur et linéaire. La nature et les propriétés des vernis dépendent fortement du type de leur structure. Les solvants les plus populaires pour la production de vernis sont généralement le white spirit ou la térébenthine minérale. Il est possible de distinguer de nombreux types de vernis, qui peuvent être généralement divisés en deux groupes : à base de solvant et à base d'eau.. conclusion
Les revêtements organiques forment une barrière plus ou moins
imperméable entre le matériau et le milieu. Ils se divisent en trois familles : Les bitumes, Les revêtements polymériques, Les peintures et les vernis.