Vous êtes sur la page 1sur 11

  

université Batna 2
 Licence génie des procédés

- CORROSION –
PROTECTION ÉLECTROCHIMIQUE

 Réalisé par :  Sous la supervision


 Yahiabey Abdeldjalil
de professeur :
 Boultif Achouak
Mammeri.S
PROTECTION ÉLECTROCHIMIQUE
Table de matières :

 Introduction :
 Généralités sur la corrosion :
 1/- Introduction a la protection cathodique :
a) 1-1- Problématique
b) 1-2- Principe
c) 1-3- Définition
d) 1-4- Origines
 2/- critères de protection :
 3/- Réalisation pratique de la protection cathodique :
a) 3-1- La protection cathodique par anodes sacrificielles
b) 3-2- La protection catodique par courant impose
c) 3-3- Comparaison entre un système à anode galvaniques et un système à courant imposé
 4- la mesure de potentiel cathodique ( teste de l'installation ) :
 Conclusion
 Introduction :

La corrosion des matériaux métalliques à température ambiante ou relativement peu élevée est essentiellement due à de l'eau venant à
leur contact dans une phase aqueuse qui peut être de l’eau, un sol ou un autre milieu comme le béton. Cette corrosion aqueuse est un
processus d’oxydoréduction de type électrochimique qui voit son origine dans le caractère de conduction électrique des deux phases en
présence : conduction électronique dans la phase métallique et conduction ionique dans la phase aqueuse, appelée aussi électrolyte
Les réactions électrochimiques permettent les transferts de charge au niveau de l'interface entre le métal (électrode) et l’électrolyte

LA CORROSION DES TUBES MÉTALLIQUES


 La corrosion :
Interaction physico-chimique entre un métal et son milieu environnant entraînant des modifications dans les propriétés du métal et
pouvant conduire à une dégradation significative de la fonction du métal, du milieu environnant ou du système technique dont ils font
partie. Cette interaction est souvent de nature électrochimique
1/- Introduction a la protection cathodique :
 1-1- Problématique :
Nombre de structures métalliques sont par nécessité enterrées ou immergées et s’y trouvent abandonnées pour de nombreuses années.
Dans ces environnements, l’élément métallique tend naturellement par des processus de corrosion à retourner à son état originel de
minerai ou de rouille
Pour se prémunir de cette dégradation "sournoise" et éviter des conséquences brutales (rupture d’ouvrages sous pression…) et
pénalisantes (arrêt d’exploitation, réparations…), des moyens de protection sont couramment utilisés :
Le revêtement à la surface du métal constitue une barrière protectrice isolante dont l’efficacité est limitée par toute dégradation due aux
imperfections, blessures et vieillissement dans l’environnement.
La protection cathodique protège en permanence le métal exposé au milieu conducteur. Elle est utilisée en complément ou non de
l’application d’un revêtement
 1-2- Principe :
Le principe de la protection cathodique est d'envoyer un courant électrique continu dans l'ouvrage suscep- tible de se corroder, qu'il soit
enterré ou immergé. L'entrée du courant dans l'ouvrage à protéger permet d'abaisser son potentiel électrochimique en dessous d'une
valeur donnée
 1-3- Définition :
La protection cathodique est également une technique pour contrôler la corrosion d’une surface métallique en transformant cette surface
en la cathode d’une cellule électrochimique. La protection cathodique est utilisée pour protéger les structures métalliques de la corrosion,
notamment l’acier, les gazoducs, les oléoducs, les canalisations d’eau, les réservoirs, les piliers métalliques des jetées, les navires, les
plateformes pétrolières ou encore les structures en béton armé
 1-4- Origines :
La première utilisation de la protection cathodique remonte à 1824, lorsque Sir Humphry Davy, de la Royal Navy, fixe des morceaux de
fer à l’extérieur au-dessous de la ligne de flottaison sur le revêtement de cuivre de la coque d’un navire. Le fer se corrode plus facilement
sous forme de rouille que le cuivre lorsqu’il est en contact avec la coque si bien que la vitesse de corrosion du cuivre s’en trouve
considérablement réduite
2/- critères de protection :
Quel que soit le système utilisé pour fournir le courant de protection, l’efficacité de la protection dépend du potentiel atteint sur la surface
du métal que l’on veut protéger. C'est la valeur du potentiel ainsi obtenu qui sert de critère pour estimer l'efficacité de la protection. Une
installation de protection cathodique doit être suivie et contrôlée régulièrement pour s'assurer du respect de ce critère. Dans les milieux
électrolytiques naturels comme les sols ou les eaux, une protection cathodique est efficace si le potentiel réel de l'acier au carbone (hors
chute ohmique dans l’électrolyte entre la position de l’électrode de référence et la surface du métal) est plus négatif que –850 mV par
rapport à une électrode au cuivre/sulfate de cuivre saturé, ce qui équivaut à –780 mV (généralement arrondi à -800 mV) par rapport à
une électrode Ag/AgCl/eau de mer. Dans certains cas, par exemple dans des milieux anaérobies (fort développement de bactéries
sulfato-réductrices – BSR-), le potentiel doit être abaissé à –950 mV par rapport à une électrode au cuivre/sulfate de cuivre saturé, ce
qui équivaut à –880 mV (arrondi à -900 mV) par rapport à une électrode Ag/AgCl/eau de mer. Au contraire, dans les sols sableux très
peu conducteurs, il est possible de se contenter de valeurs de potentiel moins négatives. La norme NF EN 12954 accepte -750 mV si la
résistivité de l’électrolyte se situe entre 100 et 1000 Ω.m et même -650 mV au-dessus de 1000 Ω.m. D'autres critères sont parfois retenus.
Le plus répandu est celui qui admet que la protection est considérée comme suffisamment efficace si le potentiel de la structure protégée
est plus négatif de plus de 100 mV que le potentiel de corrosion. Il est généralement mesuré en "dépolarisation" : le potentiel de l'acier est
mesuré aussi rapidement que possible après coupure du courant de protection cathodique (on s'affranchit ainsi de la chute ohmique),
puis quelques heures après. La remontée du potentiel doit être de plus de 100 mV. Ce critère est un de ceux recommandés par les normes
ou standards ISO 15589-1(1* ou NACE SP01-69
(2* 1)* ISO 15589-1:2015 Industries du pétrole, de la pétrochimie et du gaz naturel — Protection cathodique des systèmes de transport
par conduites — Partie 1: Conduites terrestres.
2)* NACE SP01-69:CONTROL OF EXTERNAL CORROSION ON UNDERGROUND OR SUBMERGED METALLIC PIPING SYSTEMS
3/- Réalisation pratique de la protection cathodique :
 3-1- La protection cathodique par anodes sacrificielles :
Ce mode de protection met à profit le phénomène de corrosion bi-métallique. En connectant électriquement la structure à protéger à des
masses d'un métal moins noble (aluminium, zinc ou magnésium, dans le cas de la protection de l'acier) celles-ci vont se corroder préfé-
rentiellement et fournir un courant cathodique à la structure. Il suffit également anodes solubles ou réactives) pour que le seuil de
protection de mettre un nombre suffisant de telles anodes sacrificielles (appelées soit bien atteint en tous points de la structure à
protéger. L'emploi de ce système est bien approprié aux électrolytes très conducteurs, comme l'eau de mer. L'emploi des anodes
sacrificielles est généralement réservé à des milieux de résistivité inférieure à 50 52 m

PRINCIPE DE LA PROTECTION CATHODIQUE PAR ANODES GALVANIQUES


 3-2- La protection cathodique par courant impose :
Il s'agit de mettre à profit l'effet d'un courant électrique injecté dans l'électrolyte à partir d'une anode-déversoir.
On utilise pour cela une source de courant continu dont le pôle positif est relié à l'anode
Le système est dit aussi "énergise" ou "à soutirage de courant"
en donne le principe. L'emploi de ce système n'est pratiquement pas limité économi- quement par la résistivité de l'électrolyte
Ses inconvenients sont liés à la nécessité d'une alimentation électrique, et au parfait état de l'isolant des câbles anodiques

PRINCIPE DE LA PROTECTION CATHODIQUE PAR COURANT IMPOSÉ


 3-3- Comparaison entre un système à anode galvaniques et un système à courant imposé :
4/- La mesure de potentiel cathodique ( teste de l'installation ) :
Le potentiel électrochimique est mesuré avec des électrodes de référence (dont le potentiel ne varie pas)
Des éléctrodes cuivre – sulfate de cuivre(Cu/CuSO4) sont utilisées pour des structures en contact avec le sol ou de l’eau douce.
Des électrodes de chlorure d’argent (Ag/AgCl) sont utilisées pour les applications en eau de mer car celle-ci pollue les électrodes à base
de cuivre
Lors de réparation de béton armé affecté par la corrosion l'emploi d'électrodes de références manganèse/manganèse oxyde permet
d'avoir une stabilité de la mesure dans le temps sans dérive majeure
Les électrodes au chlorure d'argent libèrent des ions chlorures dans la structure, perturbant ainsi la mesure vraie
 CONCLUSION :

ENFIN, LA PROTECTION ÉLECTROCHIMIQUE EST LA MÉTHODE LA PLUS FRÉQUENTE POUR LA LUTE CONTE LA
CORROSION DES MÉTAUX OU LA DIMINUE AU MAXIMUM AU DOMAINE INDUSTRIEL , ET ELLE EST EN CONSTANTE
ÉVOLUTION À TRAVERS L'HISTOIRE

Vous aimerez peut-être aussi