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Principes, dimensionnement
et contrôle
Octobre 2019
Sommaire
Rappels d’électrochimie
et corrosion
1. Définitions
2. Corrosion chimique
3. Corrosion électrochimique
Définition
Structure de l’atome :
noyau
L’atome :
• électriquement neutre,
L’électron:
Les ions :
Sous l’effet d’un choc, d’un champ électrique ou autre, un atome peut
perdre ou capter un ou plusieurs électrons,
ion positif H⁺
Ces particules peuvent être des atomes ionisés ou des ions complexes
constitués de plusieurs atomes.
Eau + sel,
Acide,
Base.
– Corrosions biologiques
– Acides naphténiques
FORMES DE
CORROSION
CORROSION CORROSION
CHIMIQUE ELECTROCHIMIQUE
Présence
Absence
d’électrolyte d’électrolyte
(milieu aqueux)
1. Définitions
mis
le métal,
le milieu environnant,
Différentes étapes
1. Définitions
2. Corrosion chimique
Double couche
↓
Il s'établie un équilibre qui sera caractérisé par une d.d.p. entre la
couche métallique (+) et la couche (-),
↓
C'est le potentiel d'électrode
du métal
de la nature d'électrolyte.
Électrode de référence :
Potentiel d'équilibre
Potentiel d'équilibre
Echelle de Nernst
Relation de NERNST :
Si l’on plonge un métal dans une solution normale d’un des sels de ce
métal, le potentiel de la couche double prend une valeur déterminée que
l’on appelle « potentiel normal de dissolution ».
Les métaux ont étés classés selon leurs potentiels par rapport à
l’électrode à hydrogène, ce classement est connu sous le nom
« L’échelle de Nernst »
Potentiel de dissolution
ou
Potentiel de corrosion
Nature ;
Concentration ;
Température de l'électrolyte ;
Phénomènes
d’oxydo-réduction
Exemple :
Corrosion électrochimique
La corrosion électrochimique
se base
PRINCIPE ?
dissocié en ions,
Zinc :
Cuivre :
excès d’électrons,
l’hydrogène gazeux.
Mécanisme
de la
Corrosion électrochimique
Trois phases :
Corrosion électrochimique ?
Corrosion électrochimique
Électrons d’un
Électrons d’un métal cédé pour Électrons d’un
Métal captés un métal plus métal
par l’atome O₂ noble captés par H⁺
Piles ?
Piles
Piles galvaniques
(≠ métaux)
Piles de concentration
(≠ composition de l’électrolyte)
LES FACTEURS
DE LA
CORROSION
A. FACTEURS
LIÉS
AU MILIEU
• Résistivité du milieu,
• Acidité du milieu,
• Température, Pression,
• Présence de bactéries,
• Vitesse d’écoulement.
B. FACTEURS
LIÉS
AU MÉTAL
• Homogénéité du métal,
• Noblesse du métal,
C. FACTEURS
DÉFINISSANT
LE MODE D’EMPLOI
• État de surface,
• Procédés d'assemblage,
• couplage galvanique,
D. FACTEUR TEMPS
• Fatigue,
Diagrammes de Pourbaix
Limitations du diagramme
de Pourbaix
Température de 25°C,
Cinétique inconnue
5. Phénomènes de piles
Dans certains cas, il est parfaitement inerte et n'a qu'une action tout à
fait négligeable.
5. Phénomènes de piles
une eau libre qui s'infiltre depuis la surface du sol ; eaux de pluie,
d'irrigation et d'inondation.
une eau interstitielle qui migre par capillarité, dont la quantité dépend de
la nature de la terre et fixe le taux d'humidité d'un sol.
5. Phénomènes de piles
Les cations les plus répandus (cause d'agressivité) sont les ions :
potassium, sodium, magnésium et calcium.
La mesure de l'agressivité des sols pour les métaux peut être déduite
de la mesure de leur résistivité électrique.
A l'aide d'une pile on fait passer un courant I entre les piquets extérieurs
et l'on mesure la variation de tension ∆U produite par le courant, entre
les piquets intérieurs.
ρ est en Ω.m
lorsque la résistivité du sol : ρ > 100 Ω.m → le sol est peu agressif
Remarque :
Dans des terrains pierreux, calcaires ou ceux formés de sables secs les
résistivités peuvent atteindre des valeurs allant de 200 à 500 Ω.m et plus.
Remarque :
lorsque la résistivité du sol : 50 < ρ < 100 Ω.m → l'agressivité du sol est
moyenne. C'est souvent le cas des terrains :
• Agricoles,
• Limoneux,
• Légèrement sableux.
c) Résistivité de l'eau
L’eau douce, une eau de ville ou bien les eaux de rivières chargées de
limons, ont des résistivités de l'ordre de 25 Ω.m.
5. Phénomènes de piles
les piles créées par les hétérogénéités du sol qui engendrent sur un
ouvrage métallique pourtant parfaitement homogène, des différences de
potentiel locales,
Les zones les moins aérées sont des zones anodiques par rapport au
reste de l'ouvrage et se corrodent donc plus facilement.
Remarques
Protection cathodique
1. But
2. Principe de la protection cathodique
1. But
PROTECTION CATHODIQUE
↓
il existe deux manières
de réaliser la protection cathodique.
↙↘
Par courant imposé Par anode galvanique
1. But
Remarque 1 :
On ne passe pas brutalement d'un état de corrosion à un état
d'immunité par le simple franchissement de ce critère de protection de -
850 mV.
L'expérience prouve qu'à cette valeur de - 850 mV, le taux de corrosion
est suffisamment faible pour que ce potentiel soit considéré comme
frontière du domaine d'immunité (la concentration théorique d'ions
métalliques dans l'eau est alors de 10⁻⁶ mol/l ce qui correspond à 56 µg
de fer par litre).
Pour un potentiel plus positif de 60 mV, à - 790 mV par rapport au
Cu/Cu SO₄, la concentration en fer est de 5,6 mg par litre.
Bien que 100 fois plus grande qu'avec le critère choisi, elle n'en reste
pas moins encore très réduite et conduit à une corrosion généralisée
faible.
Remarque 2 :
Remarque 3 :
↘
C'est le cas du fer dans le béton qui se corrode par formation de
ferrates de calcium.
Remarque :
1. But
1. But
Remarques :
et qui par l'importance des mises à la terre qu'il créerait, mettrait en péril
la protection cathodique du réseau de gaz.
C'est pour ces raisons que l'isolement de l'ouvrage doit être étudié au
passage de ponts, dans les gaines métalliques, aux traversées de
structures en béton armé.
1. But
• à sa réalisation,
que la pile débite, donc que l'anode soit reliée électriquement à l'acier ;
La protection par anodes sacrificielles n'a pas une durée indéterminée; elle
s'arrête avec la disparition de l'anode
4. Nombre d’anodes
b) Anodes en magnésium
un alliage à 90 % de magnésium
contenant 6 % d'aluminium, et environ 3 % de zinc.
consommation massique pratique environ 7 kg/ A.an
potentiel dans le sol : - 1600 mV (électrode Cu/CuSO₄)
écart de potentiel par rapport au critère de protection : 750 mV.
Problème :
Les produits de corrosion qui se forment autour de l'anode
modèrent leur efficacité
Diminution des années de service
Solution :
l'anode est toujours posée dans une boue, mélange de gypse
et d'argile colloïdale bentonitique,
Constitution d'un milieu assurant une corrosion uniforme de
l'anode, tout en améliorant son rendement.
09/2017
10/2019 Département GRP / Support de formation 181
IV. Protection cathodique par anodes sacrificielles
c) Anodes en aluminium
4. Nombre d’anodes
Remarques :
c) Conditions de pose
d) Performances
et de la conduite.
Circuit électrique
Avec
S = Surface de la conduite à protéger
i = densité de courant nécessaire à la protection
I = débit probable de l'anode
plus communément,
1. Principe
2. Générateur de courant continu
3. Le déversoir
1. Principe
a) Transformateurs-redresseurs
b) Accumulateurs et piles
c) Energie solaire
d) Groupes électrogènes
e) Les thermo-générateurs
Remarque :
1. Principe
3. Le déversoir
A. L'acier
sous la forme de rails de rebut de chemins de fer, type lourd (50
kg au mètre)
ou sous la forme de tubes épais utilisés pour les forages.
La consommation du déversoir est de 10 kg par A.an.
Compte tenu des risques de coupure prématurée du déversoir
par corrosion, il est préférable de prendre un coefficient de
sécurité de 2 dans le calcul de la masse ou de la longueur du
déversoir.
Utilisation : dans tous les types de sols, eau douce et eau de
mer.
B. Le graphite
C. Le ferrosilicium
D. La magnétite
E. Le titane platiné
Déversoirs de surface.
Déversoirs profonds
• Remplir l'espace entre anodes et tubage avec du graphite (si le tube est
vide d'eau) ou de la grenaille de fer.
Facteurs de limitation
d'efficacite de la protection
cathodique
a) Dans l'électrolyte
Mais les cas les plus fréquents en pratique concernent la présence d'eau
dans les canalisations, venant court-circuiter l'intérieur du raccord isolant et
provoquer des perforations rapides. Pour éviter ce risque, l'emploi d'un
revêtement interne de longueur suffisante du côté du joint soumis à la
protection cathodique doit s'appliquer.
Pour éviter ce problème il faut installer des prises d'équipotentiel entre ces
installations, équipées des résistances pour réglage et maitrise du courant.
Il existe dans le sol des courants liés à des fuites électriques provenant
d'installations alimentées en courant continu mal isolées par rapport au
sol. Ils sont particulièrement fréquents aux abords des lignes
ferrées électrifiées. Ces courants sont généralement variables dans leur
intensité, leur direction et le trajet qu'ils parcourent et dans le temps. Ces
courants sont appelés courants vagabonds. Ces courants se déplacent
avec la motrice qui leur donne naissance et créent un danger pour les
structures à proximité dans le sol. Ces passages de courant conduisent à
la formation de deux cellules d'électrolyse qui, dans le cas du déplacement
du courant vagabond s'effectuant de l'ouvrage vers le rail, ont pour effet de
rendre la canalisation anodique, donc dans une situation de corrosion.
Passifs:
Actifs:
Cette circulation de courant provoque dans le sol (ou le milieu dans lequel
baigne la structure à protéger) un champ électrique de gradient variant
avec l'intensité des courants mis en jeu.
Dans tous les cas, l'influence défavorable (qui seule importe puisqu'elle
provoque des perturbations néfastes dans l'état électrochimique des
structures) se traduit sur la structure influencée, par un déplacement du
potentiel vers le positif. Ce déplacement peut être tel que la structure se
trouve en état de corrosion.
Il faut cependant noter que toute influence défavorable n'est pas forcément
néfaste. Par exemple, une conduite acier influencée peut voir passer son
potentiel de - 1,1V à - 0,9V sans que la protection devienne insuffisante.
Influence de cathode
Influence d'anode
Exemple :
C'est le cas où les prises de potentiel n'ont pas été posées à ce point
précis : en effet, les croisements sont souvent au milieu d'un champ et
pour la commodité d'accès du point de mesure, la prise de potentiel est au
bord de la route la plus proche.
L'électrode ne doit pas être posée près de la prise de potentiel, mais doit
être ramenée avec un câble jusqu'au point de croisement exact,
préalablement repéré au détecteur de canalisation.
Dans ce cas on ouvre une fouille pour accéder aux canalisations, mais ce
travail modifie les conditions d'isolement entre les tubes. Il faudra donc,
autant que possible, n'effectuer la mesure que lorsque la fouille sera
rebouchée.
II s'agit en général d'équilibrer les potentiels des deux structures. Pour cela
on établit une interconnexion qui permet à la structure la moins négative
d'obtenir un complément de protection grâce à la conduite la plus négative.
Cette solution est obligatoire dans le cas où les deux conduites sont
parallèles et protégées par la même installation.
• Un câble P.T.T. sous gaine plomb posé dans le sol sans revêtement ;
• Une conduite d'eau urbaine en acier dont les branchements ne sont pas
isolés.
Dimensionnement du système
de protection cathodique
2. Préliminaires
3. Etablissement des formules de base
2. Préliminaires
a) La résistance longitudinale
b) La résistance transversale
c) La résistance caractéristique
d) Le coefficient d’atténuation
Avec Ex = Emin
h) Puissance de redresseur
Résistance du déversoir
Déversoirs de profondeur
Il faut prévoir un câble pour chaque anode vers le coffret d’alimentation.
La longueur totale de ces câbles peut être déterminée pour un puits par la
formule suivante :
Lcâbles,A = (Pd – Lanode ) Nanodes – Nanodes e (Nanodes - 1) / 2 + L0 (Nanodes + 1)
e = (Lca – Lanode) / (Nanode – 1)
Déversoirs en surface
La longueur du câble anodique est calculée en fonction de la longueur
du lit d’anode comme suite :
Lcâbles,A =2Lca + L0
Puissance calculée P= UR x I
Il existe des données sur les différents types d’anodes, avec la durée de
vie pour des intensités de courant connues. L’anode choisie est un alliage
ferrosilicium dont la consommation réelle est de Can = 0.3 Kg/A.an et une
durée de vie de Dvie = 20 ans.
N.PP = L/d
Le potentiel positif V(x) causé par le déversoir est calculé par la formule
suivante :
Y X
2 2
0,38.I . Y
V ( x) . log
.Y X
: Résistivité du terrain
Y : profondeur de l’anode
I : intensité du courant débité
X : distance entre l’anode et la conduite à laquelle on a V(x)
Dans le but d’avoir une protection efficace il y’a lieu de placer le déversoir
de façon à avoir V(x) aussi petit que possible ; d’ou alors en se fixant la
valeur à V(x) on déterminera x la distance adéquate.
En général, on prendra V(x) égal à 0.1 Volt.
Rt , Rt= u/Majoré
Rd= Rt - Rcâble -
e=(Lca – Lanode)/Nanode-1
Rdéversoir= (sol/2Lanode)(ln(8Lanode/danode)-1)
Contrôles du système de
protection cathodique
• Le vieillissement du revêtement,
Remarque : Tous ces relevés sont dûment renseignes sur des fiches de
contrôle présentés dans chaque poste de protection cathodique.
Les relevés des compteurs horaires doivent être portés dans un tableau
permettant ainsi le suivi de près du temps d'arrêt de chaque poste.
In = Delta (Un)/Rn
In-1 = Delta (Un-1)/Rn-1
In : Courant passant au niveau de la PPA (n)
In- 1 : Courant passant au niveau de la PPA (n-1)
Delta (Un) : chute de tension dans la PPA (n)
Delta (Un-l) : chute de tension dans la PPA (n-1)
Rn : Résistance linéique de la section du pipe située entre les
deux câbles internes de la PPA (n)
Rn-1 : Résistance linéique de la section du pipe située entre les
deux câbles internes de la PPA (n-1)
Ia (n-1 ,n) : Courant absorbé par le tronçon situé entre les deux PPA en (Ampère)
Riso(t) = Riso.(1-e(-Bt))/Bt
En analysant les valeurs du gain en potentiel uon sur toute la ligne, on peut
déduire l’endroit où le revêtement est défectueux.