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Module 7a Liaisons chimiques

7a. Liaisons chimiques


Les atomes s’unissent les uns aux autres pour créer des édifices (molécules) de structure bien
définie. La formation des liaisons chimiques entre les atomes est possible parce que ceux-ci ont une
tendance naturelle à céder ou à capter des électrons.

7a.1 Gaz inertes et règle de l’octet


Les gaz rares (dernière colonne du tableau périodique) sont chimiquement inertes, ce qui
signifie qu’ils ne peuvent pas se combiner avec d’autres atomes.
Leur structure électronique externe comporte des e− qui sont tous groupés par paires, situation très
recherchée, car c’est l’assurance d’une très grande stabilité. A part l’hélium, qui n’a qu’1 paire d’e−,
tous les gaz inertes ont 4 paires d’e− périphériques. On dit qu’ils sont entourés d’un octet d’e−
(l’hélium est entouré d’un doublet).
Cette structure électronique particulière leur donne cette inertie et cette stabilité. Or la stabilité est
une situation très recherchée dans les phénomènes naturels. De ce fait, les atomes tendent à
acquérir cette structure électronique particulière aux gaz inertes, à savoir s’entourer d’un octet d’e−
en formant des molécules. Cette règle de l’octet est très souvent respectée par les éléments des 3
premières périodes (mais ce n’est pas une règle absolue !).
Les non-métaux atteignent cet état de stabilité en complétant leur couche de valence, raison pour
laquelle ce sont des accepteurs d’électrons.
Les métaux, quant à eux, se stabilisent en vidant leur couche de valence : ce sont donc des donneurs
d’électrons.
Ainsi, les atomes s’unissent pour former des molécules, dont la stabilité est généralement plus
grande que celle des atomes pris séparément. On distingue 3 types de liaisons entre atomes :
1) la liaison métallique : intervient entre des atomes de métaux.
2) la liaison ionique : un atome (en général un métal) donne un électron (ou plusieurs) à un autre
atome (en général un non-métal). Le 1er devient positif et le second négatif : il y a donc une
attraction entre les 2 ions ainsi formés.
3) la liaison covalente : des atomes (en général des non-métaux) « mettent en commun » un ou
plusieurs électrons.

7a.2 Liaison métallique (entre atomes de métaux)


Cette liaison concerne une grande majorité des éléments du tableau périodique. Comme les
métaux sont des donneurs d’électrons, lorsque des atomes métalliques sont proches les uns des
autres, leurs e− périphériques s’échappent et forment une sorte de « mer » ou de « pâte » d’électrons.
Ces e− périphériques sont communs à d’autres atomes métalliques voisins. On peut ainsi imaginer
la liaison métallique comme un assemblage de cations métalliques (ou noyaux) soudés entre eux
par une sorte de « pâte » formée par les électrons périphériques mobiles. Cette représentation
permet d’expliquer les caractéristiques principales des métaux.

Image : « Préparation au Bac et à la Maturité », Rebstein et Soerensen

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7a.2.1 Malléabilité des métaux


On peut déformer un métal sans le casser. Cette particularité est une conséquence de la
mobilité des cations métalliques dans la « mer » d’électrons. Le déplacement d’une couche d’atomes
ne provoque pas de rupture, mais seulement un réarrangement.

Image : « Préparation au Bac et à la Maturité », Rebstein et Soerensen

7a.2.2 Conductibilité électrique des métaux


Pour qu’une substance conduise l’électricité, elle doit présenter des charges libres, ce qui est
le cas des métaux. Leur bonne conductibilité s’explique par la grande mobilité des électrons autour
des centres positifs.

Image : « Préparation au Bac et à la Maturité », Rebstein et Soerensen

7a.2.3 Conductibilité thermique des métaux


Pour qu’une substance conduise la chaleur, il faut que l’agitation des particules puisse se
propager facilement. Dans les métaux, les e− périphériques sont suffisamment mobiles et les
cristaux suffisamment compacts pour pouvoir transmettre la chaleur.

7a.2.4 Alliage
Un alliage est une combinaison d’un métal avec un autre élément chimique. Mentionnons le
laiton (cuivre-zinc), le bronze (cuivre-étain) et l’acier (fer-carbone).

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7a.3 Liaison ionique (entre un métal et un non-métal)


Lorsqu’un métal se lie à un non-métal, le métal (donneur d’e–) cède un ou plusieurs électrons
au non-métal (accepteur d’e–). Il y a transfert d’e– du métal au non-métal. Cela aboutit à la formation
d’un ion positif (l’atome qui a perdu les e–) et d’un ion négatif (l’atome qui a reçu ces e−). Une force
d’attraction de type électrostatique s’établit entre ces ions (force de Coulomb). Cette attraction
entre deux ions de charge opposée s’appelle une liaison ionique. Le composé ainsi formé
est appelé « sel » ou plus généralement « composé ionique ».

Exemple 1 : Na et Cℓ

Exemple 2 : Mg et O

Exemple 3 : Na et O

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7a.3.1 Structure cristalline d’un sel


Les cations et anions s’attirent par une force électrostatique s’exerçant dans toutes les
directions de l’espace. Cela signifie qu’un ion s’entoure de tous les côtés d’ions de charge opposée,
ce qui aboutit à un réseau en 3 dimensions appelé réseau cristallin. Dans le cas du chlorure de
sodium NaCℓ, le réseau est cubique.
A noter qu’une liaison ionique est immatérielle : il n’y a rien entre le cation et l’anion, juste une
attraction électrostatique.
Décompte des ions

Lorsqu’un composé ionique fond, ses ions se désolidarisent sous l’effet de l’agitation atomique.
En conséquence, plus les forces qui s’exercent entre deux ions sont grandes, plus le P.F (point de
fusion) et le P.E (point d’ébullition) sont grands.
A température ambiante, les composés ioniques sont généralement (à quelques exceptions
près) solides, durs, cassants, avec des P.F et P.E souvent élevés (les forces entre les ions sont
relativement grandes, il faut donc donner beaucoup d’énergie pour les vaincre).
A l’état solide, ils ne laissent pas passer le courant électrique.
Expérience de conductibilité électrique

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7a.3.2 Dissolution d’un sel


Lorsque l’on met un sel dans l’eau, celui-ci « disparaît » : l’eau détruit le réseau cristallin et
éloigne les cations des anions. On dit que le sel est dissout dans l’eau.
Chaque ion s’entoure d’un certain nombre de molécules d’eau (le nombre dépend de la densité de
charge et l’orientation de la charge de l’ion). On dit que les ions sont hydratés.

On dit qu’il y a une dissociation du sel en solution. Ce phénomène se traduit par une équation
chimique (l’indice (aq) signifie « entouré de molécules d’eau ») :
NaCℓ (s) ! Na+ (aq) + Cℓ− (aq)

Si on enlève l’eau, les ions vont se remettre ensemble et reformer le réseau cristallin.
Il existe une quantité limite de sel que l’on peut dissoudre dans l’eau et lorsque l’on parvient à cette
limite, on parle de solution saturée (saturation) : il y a trop de sel par rapport à l’eau.

Lorsque le sel est dissout dans l’eau, la solution obtenue conduit le courant électrique. Cela
est dû au fait que les ions libres en solution peuvent se déplacer sous l’effet d’un champ électrique.
Il est clair que plus il y a d’ions, plus le courant passe facilement.
Expérience de conductibilité électrique

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7a.4 Liaison covalente (entre deux non-métaux)


Le modèle de la liaison ionique ne permet pas d’expliquer l’existence des molécules telles que
H2, Cℓ2 ou H2O. Dans ces cas, les atomes qui se lient étant les deux des accepteurs d’électrons, il
est évident qu’un transfert d’électrons n’est pas possible.
Comme chacun des atomes cherche à gagner un ou plusieurs électrons (pour atteindre une
configuration électronique stable), les deux vont faire une mise en commun d’e−. Il en résulte une
liaison covalente. Les électrons mis en commun appartiennent dorénavant aux deux atomes !
Exemple 1 : H2

Exemple 2 : Cℓ2

La liaison covalente, contrairement à la liaison ionique, s’exerce dans des directions


déterminées. De plus, elle est matérialisée par des électrons qui se déplacent sur les deux atomes
liés.
Dans certains cas, la liaison covalente peut se répéter : on parle alors de liaison covalente
double ou triple (ou plus simplement « double liaison » ou « triple liaison »).
Exemples : O2 et N2

Une substance dans laquelle les atomes sont liés par des liaisons covalentes est appelée une
substance covalente.

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7a.4.1 Liaison covalente pure – liaison covalente polarisée


Dans le cas de H2 ou Cℓ2, le partage des e−
est « équitable », chaque atome attirant les e− avec
la même force (ENP identique) : la DENP = 0.
On parle de liaison covalente pure. Les e– de la
liaison sont répartis uniformément sur les deux
atomes.

En général, l’un des atomes (celui avec la plus


grande ENP) attire plus vers lui les e− et devient
partiellement négatif, noté d− (pas entièrement, car
il ne prend pas l’e−). L’atome qui laisse presque
partir l’e− devient quant à lui d+.
On parle alors de liaison covalente polarisée.

http://www.shmoop.com/bonds-orbitals/bonding.html

Exemples : HCℓ et H2O

Dans la pratique, la plupart des liaisons covalentes sont polarisées, mais elles peuvent être
plus ou moins polarisées. Tout dépend de la DENP.
En fait, plus une liaison covalente est polarisée, plus elle « ressemble » à une liaison ionique.
Lorsque la DENP est très grande, l’atome le plus électronégatif attire tellement les électrons de la
liaison que l’autre atome lui cède complètement le sien : on retombe bien sur une liaison ionique,
qui peut être perçue comme « super polarisée ».
D’ailleurs, on qualifie souvent la polarisation d’une liaison par son pourcentage de caractère
ionique (voir sur le tableau périodique : « %-age de caractère ionique en fonction de la DENP »).
Lorsque la DENP ≥ 1,7, la liaison est plus proche du modèle d’une liaison ionique que d’une
liaison covalente. C’est la raison pour laquelle on considère souvent qu’on a une liaison ionique
lorsque DENP ≥ 1,7 et une liaison covalente lorsque DENP < 1,7.

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Résumé

7a.4.2 Liaison covalente de coordination


Dans une liaison covalente, les atomes mettent en commun des e− célibataires pour former
des paires ou mettent à disposition des paires d’e− déjà existantes pour satisfaire la règle de l’octet.
Il peut ainsi arriver, dans certains cas, qu’un atome « arrangeant » et « collaborant » mette à
lui seul une paire d’e− à disposition pour former une liaison. On parle alors de liaison (covalente) de
coordination (anciennement nommée liaison « dative »). N’importe quel atome ayant au moins une
paire d’e– peut la mettre en jeu dans une telle liaison, mais les plus fréquents sont N, P, S, Cℓ, Br
et I. L’atome qui « profite » bien souvent de cette « générosité » est O.
Exemple 1 : SO2

Exemple 2 : HNO3

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7a.5 Représentation des molécules (en 2 dimensions) : formule de Lewis

Les règles de construction suivantes permettent d’établir la formule développée (notation de


Lewis) de beaucoup de molécules simples (composés covalents) :
1) Un atome unique est l’atome central (entouré de plusieurs atomes). Si plusieurs atomes
sont uniques, l’atome le moins électronégatif a tendance à être l’atome central.
L’hydrogène n’est jamais l’atome central.

2) L’hydrogène se lie en général à l’oxygène dans une molécule qui contient ces deux atomes.
Autrement dit, l’association O-H est fréquente.

3) C, N, O et F suivent toujours la règle de l’octet.

4) A partir de la troisième période, s’il est central, un atome peut avoir plus de huit électrons
sur sa dernière couche. Cela concerne particulièrement les atomes P, S, Cℓ, Br et I. A chaque
fois qu’on rencontre cette situation, il faut penser à la liaison de coordination pour respecter
la règle de l’octet.

5) Le bore B est électrodéficient : il se contente de 6 e−.

6) On peut former des liaisons multiples (doubles ou triples) pour atteindre l’octet.

7) A part le carbone, qui se lie systématiquement à d’autres atomes de carbone, en général,


2 atomes identiques ne se lient pas, sauf s’il n’y a pas d’autres possibilités pour atteindre
la structure d’un gaz inerte.

8) L’oxygène ne se lie pas à lui-même, sauf exceptions : O2, O3 (ozone) et les peroxydes
(par exemple H2O2).

9) Pour former des liaisons, on utilise d’abord les électrons célibataires, puis s’il y a lieu,
les paires libres.

10) Les molécules minérales cycliques ne sont pas stables et sont à éviter, si possible.

Il convient dans un 1er temps de représenter chaque atome avec sa notation de Lewis. Le nombre
total de paires d’e– correspond à la moitié du nombre total d’e– de valence. Dans le cas des liaisons
ioniques, on ne lie pas les atomes par un trait, mais on note la charge de chaque ion (car il y a eu
transfert d’e– et non plus partage) et on place côte à côte les ions de charge opposée.
Une fois qu’on pense avoir terminé, il faut procéder aux deux vérifications suivantes :
a) Chaque atome est-il stabilisé ? En d’autres termes, la règle de l’octet est-elle
respectée par chaque atome (sauf exception) ?
b) Le nombre total d’électrons représentés dans la molécule finale correspond-il bien
au nombre d’électrons apportés par les atomes pris séparément ?
Si l’une ou l’autre de ces deux conditions n’est pas remplie, il y a une erreur et il faut recommencer.
La deuxième vérification est primordiale, car il arrive souvent qu’on ajoute sans s’en rendre compte
des électrons au cours de l’exercice.
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7a.5.1 Le cas du carbone


Le carbone constitue un cas assez particulier parmi les atomes, dans le sens où il peut se lier
avec d’autres atomes de carbone très facilement.
Le carbone C occupe une position médiane entre les 2 gaz inertes He et Ne et possède 4 e−
périphériques. Dans les composés covalents, il doit donc TOUJOURS s’entourer de 4 liaisons (4
liaisons simples ; 2 doubles liaisons ; 2 liaisons simples et 1 double liaison ; 1 liaison simple et 1
triple liaison).
Capteur ou donneur d’e−, il peut se combiner avec n’importe quel élément et former diverses
molécules plus ou moins compliquées. Le nombre de combinaisons possibles étant très élevé, le
carbone est à la base d’un secteur spécialisé de la chimie appelé chimie organique.
Exemples
C3H8 propane C2H2 acétylène

C6H6 benzène C5H12 pentane

C5H12 2-méthylbutane C5H12 2,2-diméthylpropane

Le pentane, le 2-méthylbutane et le 2,2-diméthylpropane sont appelés des isomères : ils


ont la même formule brute C5H12, mais pas la même formule développée (« dessin » ou
« organisation des atomes les uns avec les autres »).

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7a.6 Géométrie des molécules (en 3 dimensions)

La forme des molécules permet de comprendre leur comportement et donc le mode de


réaction de la matière.
Dans la majorité des cas, la détermination de la forme des molécules est une entreprise
difficile, mais pour des molécules simples, cette forme peut se déterminer assez facilement.
Un principe simple, appelé VSEPR (Valence Shell Electron Pair Repulsion) permet de prévoir
la forme de ces molécules : les paires d’e− exercent entre elles une force de répulsion et se disposent
dans l’espace de façon à être le plus éloigné les unes des autres.
Cela donne les représentations spatiales suivantes :

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Une fois que les e− sont regroupés par paires, on peut distinguer les paires liantes (qui
participent aux liaisons, à savoir les « traits » entre les atomes) des paires non-liantes (celles qui
sont localisées sur les atomes et non partagées). Toutes ces paires occupent un certain espace et
sont de charge négative : elles vont se repousser. La présence de paires d’électrons non-liantes sur
l’atome central va donc influencer la forme de la molécule.
Exemple : H2O

Lorsqu’il y a des paires non-liantes ou des liaisons multiples, on peut ajouter 2 règles :
1) Une paire d’e− non-liante est plus « ramassée » et repousse plus fortement les e− qu’une
paire liante.
2) Pour déterminer la forme d’une molécule, une liaison multiple peut être assimilée à une
liaison simple (bien qu’elle représente un volume d’e− plus grand).
Exemples
H2O NH3

SO2 CℓO3−

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7a.7 Polarité des molécules

En plus de parler de liaison polarisée, on peut également parler de molécule polaire. Selon
la forme de la molécule, il peut y avoir un effet de persistance ou d’annulation de la polarité des
liaisons. Les centres de gravité (la position « moyenne ») des charges d+ et d− coïncident ou non.
S’ils coïncident, la molécule est dite non-polaire. S’ils sont différents, la molécule est dite polaire.
Dans une molécule polaire, les e– sont « mal répartis », ils sont en moyenne plus d’un côté que
de l’autre. Par conséquent, un côté de la molécule est chargé négativement, alors que l’autre est
chargé positivement. La molécule est toutefois globalement neutre.
On peut également schématiser cette notion grâce à des vecteurs. On peut indiquer par un
vecteur (une flèche) le mouvement des e− de d+ vers d− (de l’atome le moins électronégatif vers
l’atome le plus électronégatif). Lorsque l’on additionne tous ces vecteurs (ceux de toutes les liaisons
de la molécule), on peut se trouver dans 2 cas différents :
- la somme donne le vecteur nul (on revient au point de départ) : la molécule est non-polaire
- la somme donne un vecteur (on se déplace) : la molécule est polaire.

Il ne suffit pas de considérer la DENP pour déterminer la polarité d’une molécule !

Exemples : H2O et CO2

La polarité des molécules peut influencer leur comportement.

Expériences : H2O et CCℓ4

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7a.8 Exercices

1. Ecrire les équations de dissociation des sels suivants :


a) Na2CO3

b) KMnO4

c) CaCℓ2

d) Mg(OH)2

e) K2SO4

f) Pb(NO3)2

2. Expliquer pourquoi la liaison carbone-hydrogène est covalente, tandis que la liaison fluor-
hydrogène est ionique.

3. Donner le pourcentage de caractère ionique et mentionner le genre de liaison qui se formera


dans chacun des cas suivants :
a) C – H b) Cℓ – Cℓ c) Fe – O d) N – H e) Cℓ – O

f) Mg – O g) S – O h) K – Cℓ i) I – O j) C – O

4. Former et nommer une molécule stable contenant les éléments suivants :


a) Mg et Br b) N et I c) P et O d) Na et O

5. Etablir la formule développée de Lewis (dessin en 2D) des molécules suivantes :


a) C2H6 b) C2H4 c) HCN d) C4H10O e) H2O2

f) CaO g) H2CO3 h) S8 i) H4SiO4 j) O3

k) HCℓO l) HCℓO4 m) H2SO3 n) H2SO4 o) H3PO4

p) SOCℓ2 q) POCℓ3 r) KNO3 s) CaSO4 t) Na2CO3

6. Déterminer la forme spatiale des molécules et ions suivants et déterminer la polarité des
molécules qui ne sont pas des ions (de a à h) :
a) H2S b) H2Se c) NI3 d) PCℓ3 e) SO2

f) CO2 g) CS2 h) SO3 i) CO32− j) SO42−

k) CℓO4− l) BF4− m) AℓF63− n) IBr2−

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