Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
7a.2.4 Alliage
Un alliage est une combinaison d’un métal avec un autre élément chimique. Mentionnons le
laiton (cuivre-zinc), le bronze (cuivre-étain) et l’acier (fer-carbone).
Exemple 1 : Na et Cℓ
Exemple 2 : Mg et O
Exemple 3 : Na et O
Lorsqu’un composé ionique fond, ses ions se désolidarisent sous l’effet de l’agitation atomique.
En conséquence, plus les forces qui s’exercent entre deux ions sont grandes, plus le P.F (point de
fusion) et le P.E (point d’ébullition) sont grands.
A température ambiante, les composés ioniques sont généralement (à quelques exceptions
près) solides, durs, cassants, avec des P.F et P.E souvent élevés (les forces entre les ions sont
relativement grandes, il faut donc donner beaucoup d’énergie pour les vaincre).
A l’état solide, ils ne laissent pas passer le courant électrique.
Expérience de conductibilité électrique
On dit qu’il y a une dissociation du sel en solution. Ce phénomène se traduit par une équation
chimique (l’indice (aq) signifie « entouré de molécules d’eau ») :
NaCℓ (s) ! Na+ (aq) + Cℓ− (aq)
Si on enlève l’eau, les ions vont se remettre ensemble et reformer le réseau cristallin.
Il existe une quantité limite de sel que l’on peut dissoudre dans l’eau et lorsque l’on parvient à cette
limite, on parle de solution saturée (saturation) : il y a trop de sel par rapport à l’eau.
Lorsque le sel est dissout dans l’eau, la solution obtenue conduit le courant électrique. Cela
est dû au fait que les ions libres en solution peuvent se déplacer sous l’effet d’un champ électrique.
Il est clair que plus il y a d’ions, plus le courant passe facilement.
Expérience de conductibilité électrique
Exemple 2 : Cℓ2
Une substance dans laquelle les atomes sont liés par des liaisons covalentes est appelée une
substance covalente.
http://www.shmoop.com/bonds-orbitals/bonding.html
Dans la pratique, la plupart des liaisons covalentes sont polarisées, mais elles peuvent être
plus ou moins polarisées. Tout dépend de la DENP.
En fait, plus une liaison covalente est polarisée, plus elle « ressemble » à une liaison ionique.
Lorsque la DENP est très grande, l’atome le plus électronégatif attire tellement les électrons de la
liaison que l’autre atome lui cède complètement le sien : on retombe bien sur une liaison ionique,
qui peut être perçue comme « super polarisée ».
D’ailleurs, on qualifie souvent la polarisation d’une liaison par son pourcentage de caractère
ionique (voir sur le tableau périodique : « %-age de caractère ionique en fonction de la DENP »).
Lorsque la DENP ≥ 1,7, la liaison est plus proche du modèle d’une liaison ionique que d’une
liaison covalente. C’est la raison pour laquelle on considère souvent qu’on a une liaison ionique
lorsque DENP ≥ 1,7 et une liaison covalente lorsque DENP < 1,7.
Résumé
Exemple 2 : HNO3
2) L’hydrogène se lie en général à l’oxygène dans une molécule qui contient ces deux atomes.
Autrement dit, l’association O-H est fréquente.
4) A partir de la troisième période, s’il est central, un atome peut avoir plus de huit électrons
sur sa dernière couche. Cela concerne particulièrement les atomes P, S, Cℓ, Br et I. A chaque
fois qu’on rencontre cette situation, il faut penser à la liaison de coordination pour respecter
la règle de l’octet.
6) On peut former des liaisons multiples (doubles ou triples) pour atteindre l’octet.
8) L’oxygène ne se lie pas à lui-même, sauf exceptions : O2, O3 (ozone) et les peroxydes
(par exemple H2O2).
9) Pour former des liaisons, on utilise d’abord les électrons célibataires, puis s’il y a lieu,
les paires libres.
10) Les molécules minérales cycliques ne sont pas stables et sont à éviter, si possible.
Il convient dans un 1er temps de représenter chaque atome avec sa notation de Lewis. Le nombre
total de paires d’e– correspond à la moitié du nombre total d’e– de valence. Dans le cas des liaisons
ioniques, on ne lie pas les atomes par un trait, mais on note la charge de chaque ion (car il y a eu
transfert d’e– et non plus partage) et on place côte à côte les ions de charge opposée.
Une fois qu’on pense avoir terminé, il faut procéder aux deux vérifications suivantes :
a) Chaque atome est-il stabilisé ? En d’autres termes, la règle de l’octet est-elle
respectée par chaque atome (sauf exception) ?
b) Le nombre total d’électrons représentés dans la molécule finale correspond-il bien
au nombre d’électrons apportés par les atomes pris séparément ?
Si l’une ou l’autre de ces deux conditions n’est pas remplie, il y a une erreur et il faut recommencer.
La deuxième vérification est primordiale, car il arrive souvent qu’on ajoute sans s’en rendre compte
des électrons au cours de l’exercice.
Gymnase de Nyon, Pua 2023 Page 9 sur 14
Module 7a Liaisons chimiques
Une fois que les e− sont regroupés par paires, on peut distinguer les paires liantes (qui
participent aux liaisons, à savoir les « traits » entre les atomes) des paires non-liantes (celles qui
sont localisées sur les atomes et non partagées). Toutes ces paires occupent un certain espace et
sont de charge négative : elles vont se repousser. La présence de paires d’électrons non-liantes sur
l’atome central va donc influencer la forme de la molécule.
Exemple : H2O
Lorsqu’il y a des paires non-liantes ou des liaisons multiples, on peut ajouter 2 règles :
1) Une paire d’e− non-liante est plus « ramassée » et repousse plus fortement les e− qu’une
paire liante.
2) Pour déterminer la forme d’une molécule, une liaison multiple peut être assimilée à une
liaison simple (bien qu’elle représente un volume d’e− plus grand).
Exemples
H2O NH3
SO2 CℓO3−
En plus de parler de liaison polarisée, on peut également parler de molécule polaire. Selon
la forme de la molécule, il peut y avoir un effet de persistance ou d’annulation de la polarité des
liaisons. Les centres de gravité (la position « moyenne ») des charges d+ et d− coïncident ou non.
S’ils coïncident, la molécule est dite non-polaire. S’ils sont différents, la molécule est dite polaire.
Dans une molécule polaire, les e– sont « mal répartis », ils sont en moyenne plus d’un côté que
de l’autre. Par conséquent, un côté de la molécule est chargé négativement, alors que l’autre est
chargé positivement. La molécule est toutefois globalement neutre.
On peut également schématiser cette notion grâce à des vecteurs. On peut indiquer par un
vecteur (une flèche) le mouvement des e− de d+ vers d− (de l’atome le moins électronégatif vers
l’atome le plus électronégatif). Lorsque l’on additionne tous ces vecteurs (ceux de toutes les liaisons
de la molécule), on peut se trouver dans 2 cas différents :
- la somme donne le vecteur nul (on revient au point de départ) : la molécule est non-polaire
- la somme donne un vecteur (on se déplace) : la molécule est polaire.
7a.8 Exercices
b) KMnO4
c) CaCℓ2
d) Mg(OH)2
e) K2SO4
f) Pb(NO3)2
2. Expliquer pourquoi la liaison carbone-hydrogène est covalente, tandis que la liaison fluor-
hydrogène est ionique.
f) Mg – O g) S – O h) K – Cℓ i) I – O j) C – O
6. Déterminer la forme spatiale des molécules et ions suivants et déterminer la polarité des
molécules qui ne sont pas des ions (de a à h) :
a) H2S b) H2Se c) NI3 d) PCℓ3 e) SO2