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Liaisons Chimiques
Phénomène d’origine physique qui permet de maintenir à une distance sensiblement constante
deux atomes au sein d’un édifice chimique particulier, tel qu’une molécule ou un certain type d’ions. La
formation de liaisons est responsable du fait que la matière peut se présenter sous divers états physiques.
On peut dire qu’il existe une liaison entre deux atomes lorsqu’il faut fournir de l’énergie pour les séparer.
On distingue arbitrairement les liaisons fortes (10 à 60 KJ.mol-1) et les liaisons faibles (0.2 à 20 KJ.mol-
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) avec, entre les deux, toute la gradation possible. Les liaisons fortes sont intramoléculaires et les faibles
intermoléculaires. Une liaison peut aussi être définie comme un lien entre atomes identiques ou différents,
conduisant à la formation d’entités stables.
Liaison ionique :
La liaison ionique est sous tendue par la force électrostatique qui maintient réunis des ions
porteurs de charges opposées. Deux réactifs aboutissent à la formation d’un composé ionique si l’un de
ceux-ci accuse une énergie d’ionisation relativement faible tandis que l’autre est caractérisé par une
électroaffinité relativement forte. Une telle situation se rencontre lorsqu’un métal réactif est mis en
présence d’un non-métal réactif. Lorsque la réaction a lieu, on assiste au transfert d’un ou de plusieurs
électrons de l’atome du métal vers l’atome du non-métal, et il en résulte la formation d’une liaison ionique.
Beaucoup d’ions sont stables parce qu’ils possèdent une configuration électronique du type gaz
noble, encore qu’il existe des ions stables qui sont caractérisés par d’autres type de configurations
électroniques, comme par exemple des configurations à 18 électrons externes. Les ions sont différents
par rapport aux atomes, c’est pourquoi les rayons ioniques diffèrent des rayons atomiques. Les gabarits
relatifs des ions de même que leur profil de variation dans le tableau périodique (Figure 10.6).
Liaison covalente :
Une liaison covalente est la liaison qui permet de maintenir assemblés deux atomes grâce à une
paire d’électrons mis en commun. Lorsqu’on écrit des formules de Lewis, on essaie toujours de respecter
la règle de l’octet : chaque élément forme des liaisons covalentes d’une manière telle que huit électrons
occupent sa couche externe.
Dans le cas où il n’y a pas assez d’électrons pour que chaque atome satisfasse à la règle de l’octet,
on ajoute une liaison surnuméraire pour chaque paire d’électrons manquante. L’éthylène, C2H4, est une
molécule qui constitue un bon exemple.
Lorsque deux atomes sont rattachés par deux paires d’électrons, on dit qu’il existe une liaison
double entre ces atomes. Une liaison double entre deux atomes est plus courte (longueurs de liaisons) et
plus forte (énergie de liaison) qu’une liaison simple (Tableau 11.3).
Liaison métallique :
Un grand nombre d’atomes perdent leurs électrons de valence et viennent occuper les positions
classiques d’un réseau cristallin (sommets, centres des faces, etc…). Naviguant dans ce squelette de
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Préparé par le prof Bichara THEARD, ing. MSc.
Cours de Chimie Générale
structure cristalline, les électrons de valence libérés sont mis en commun pour tous les atomes. Ils forment
une sorte de “ gaz d’électrons” en mouvement constant et désordonné.
Dans le gaz électronique des métaux, les électrons occupent des niveaux énergétiques nombreux
et très voisins appartenant au métal entier et non pas un plusieurs atomes seuls. Ils assurent ainsi la
cohésion de l’ensemble, mais restent extrêmement mobiles :
La mobilité des électrons ont une grande liberté à l’intérieur du métal, ils se déplacent aisément dès
qu’une tension y est appliquée :
Malléabilité :
Quand le métal est déformé, les couches formées par les troncs ioniques glissent tout simplement
l’une sur l’autre sans que le nuage électronique soit affecté.
• Le métal se laisse déformer et aplatir en feuilles minces.
• Le métal se laisse étirer facilement en fils minces.
Éclat métallique
Quand la surface du métal est bien polie, tous les photons de lumière incidents excitent les
électrons de conduction des métaux. En retombant sur leur niveau énergétique normal, ces électrons
émettent des photons de même fréquence que ceux de la lumière incidente, d’où éclat métallique.
Si le métal est en poudre, les photons allant dans tous les sens s’annulent mutuellement comme
les vagues dans un bassin plein d’obstacles. La poudre métallique apparaît souvent noire.
Assemblage hexagonal :
Les troncs peu retenus par les électrons adoptent le plus souvent l’assemblage le plus compact
possible qui possède une géométrie hexagonale.
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Cette liaison est plus précisément une interaction électrique de faible intensité qui s’exerce entre
les molécules pressentant un moment dipolaires.
1. Les acides HCl, HB, HI, HNO3, H2SO4 et HClO4 sont des électrolytes forts. La plupart des
autres sont des électrolytes faibles. En d’autres mots, tout acide autre que ceux qui apparaissent
dans la brève liste d’électrolytes forts sont des électrolytes faibles.
2. Les hydroxydes solubles des métaux du groupe 1 et 2 sont des électrolytes forts. La plupart des
autres bases, et en particulier l’ammoniac, sont des électrolytes faibles.
3. La plupart des sels sont des électrolytes forts en solution aqueuse.
4. Les halogénures et les cyanures, des « métaux lourds » (ex : Hg, Pd) sont des électrolytes
faibles.
5. La plupart des composés organiques c’est-à-dire des composés constitués de Carbone,
d’Hydrogènes et parfois d’autres atomes sont des non-électrolytes. ! Comme exception
typique, on relèvera les acides et les bases organiques qui sont, d’ordinaire, des électrolytes
faibles.
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