Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Le craton Ouest-Africain est une vaste portion stable du domaine continentale en dehors des zones
orogéniques. Ce craton comporte deux dorsales qui sont entre la dorsale de Réguibat dans sa partie
Nord et la dorsale de Léo ou la dorsale de Man dans sa partie Sud. La médiane est représentée par
les fenêtres de Kayes et de Kéniéba de faible étendue, mais constituant un jalon important entre les
deux autres zones. Notons que ces deux dorsales sont separés par un vaste bassin sédimentaire
Néoprotérozoïque à palézoïque : le bassin de Taoudéni. Le craton Ouest-Africain est limité au Nord et
à l’Est par les bassins de Tindouf et des voltas. Il est par ailleurs bordé à l’Ouest et à l’Est par plusieurs
chaînes panafricaines et Calédono-Hercyniennes (Rokelides, Mauritanides et Dahomeyides).
La partie Occidentale et la partie Orientale de cet ensemble sont séparées par un accident long de
6000 Km avec près de 10 Km de large. Cet accident au nouveau de la Cote d’Ivoire est la faille de
Sassandra où il est orienté Nord-Sud puis on a la faille de Monti Trou où on enregistre une déviation.
D’un point de vue géologique et géographique, la dorsale Réguibat est repartie en trois (03) zones
distinctes : la dorsale Réguibat Occidentale, la dorsale Réguibat Orientale, la dorsale Réguibat
Centrale.
La dorsale de Léo est un ensemble daté du précambrien inferieur. Dans cet ensemble on peut
distinguer deux éléments différents dont la limite se situe au niveau de la faille de Sassandra et Mouti
Trou. A l’Ouest on observe un sous ensemble très métamorphique (faciès granulite) : c’est le
domaine kénéma-Man.Du côté opposé nous avons un sous ensemble beaucoup plus vaste : c’est le
domaine Baoulé-Mossi, formés de roches peu métamorphiques subdivisé en deux sous domaines :
-la zone de du Sud-Ouest : c’est le domaine de sasca étudié en 1970 par le BRGM. On y trouve des
formations archéennes et des formations birimiennes du protérozoïque inférieur.
-la zone de l’Est : on a le domaine Géosynclinal marqué par les formations épizonales datées du
protérozoïque inferieur et dispensées en sillons plus ou moins larges plus ou moins allongées et
séparées par des granites divers : granites Baoulé et granites Bondoukou.
-Les formations cristallines du Paléoprotérozoïque sont également recouvertes à l’Est par les dépôts
du Continental Terminal.
I- Le socle paléoprotérozoïque
Le socle est constitué par les formations des ceintures birimiennes (de roches volcaniques,
plutoniques, volcano -sédimentaires, sédimentaires et métamorphiques) et des granitoïdes
- l’ensemble tonalitique mis en place entre 2210 et 2100 Ma, présente de grandes variétés
pétrographiques et de texture : granodiorite, tonalite, diorite quartzifère parfois rubanés et foliés,
intrusifs dans les ceintures ;
Ces terrains ont été plissés et métamorphisés et se distinguent en fonction de leur pourcentage de
minéraux dans la roche (biotite, amphibole, pyroxène, etc.).
Les sillons birimiens affleurent dans la région du Sud-Ouest. De Banfora à Batié on remarque deux
bandes parallèles larges d’environs 20-50 km et d’une direction générale de Nord-Sud. La première
bande s’étend de la frontière ivoirienne par kampti jusqu’à Dédougou et la seconde longe la frontière
du Ghana entre Batié, Diébougou et Boromo. Les sillons birimiens prennent l’allure d’une courbe au
Nord de Ouagadougou et couvrant les localités suivantes : Kaya, Kongoussi, Séguénega jusqu’à
Ouahigouya ; ils réapparaissent au Nord-Est de Djibo, Goroum-Goroum jusqu’au Nord-Est de Dori,
Bogandé et enfin au Nord-Est de Fada-N’Gourma.
L’ensemble de formations suscitées est injecté de dolérites présentes sous forme de sills ou de
dykes. Les filons sont peu puissants (20 m) et il est parfois possible de les suivre sur des dizaines de
kilomètres. Leurs directions sont très variées. Dans le paysage, les intrusions doléritiques sont
remarquables par leur altitude élevée .Bobo n’est éloigné que de 10 km de la discordance qui sépare
les grès cambro-ordovicien du socle paléoprotérozoïque ; l’affleurement de cette ligne de contact de
direction SO-NE se marque dans le paysage par un abrupt face au Sud-Ouest nommé : falaise de
Banfora.
* le granite de Koro qui se distingue bien sur les photos aériennes des granito-gneiss. Dans la zone
Sud ce granite est de couleur grise. C’est un granite à biotite à texture porphyroïde. Dans la zone
Nord le granite devient plus rose. Il est à grain moyen et plus riche en amphibole. Dans la partie
centrale la granodiorite rouge est probablement un produit de différenciation. Le granite de Koro est
considéré comme contemporain des granites circonscrits.
*granito-gneiss : où l’on a regroupé tous les granites avec leurs zones d’écrasement ainsi que leurs
zones métamorphiques. Ce sont des roches de teintes claire, parfois gris-blanc à texture gneissique.
Les granites à grain fin à moyen, à biotite, à deux micas et (rarement) à biotite et à amphibole sont
les plus communs. Ils sont traversés par des filons de pegmatite et de quartz. Des traces de
migmatites ont été localisées dans le granito-gneiss.
La zone de Bobo renferme plusieurs substances de carrières subdivisées en 3 types qui sont :
* Dolomies et calcaires dolomitiques : utilisé dans la construction comme granito pour carrelage des
maisons et comme chaux ;dans l’agro-alimentaire :la chaux est utilisée par la SOSUCO pour le
blanchissement du sucre et par l’ONEA pour le traitement des eaux ainsi que pour la désulfurisation
des fumées d’usine ; dans l’agriculture : la dolomie est utilisée pour le traitement des sols acides
( exportation sur la Côte d’d’Ivoire par COVEMI) ;la dolomie apporte le MgO entrant dans la
fabrication du verre , abaisse la température de fusion et apporte certaines qualités au
verre(résistance aux acides et bases, dureté, etc.), les dolomies utilisées dans l’industries du verre
doivent avoir des spécifications strictes en ce qui concerne les composants infusibles et les éléments
colorants .Quelques gisements de dolomies et calcaires dolomitiques sont : la carrière de
Souroukoudigué avec une réserve de 2.7 million de tonne dont la teneur est de 27.80% CaO et
23.20%MgO ; la carrière de Samandéni avec une réserve de 7.5-12 million de tonne ;la carrière de
Tiara avec une réserves estimée à 10 million de tonne dont la teneur est de 9.46% CaO et 26.70%
MgO.
*Bauxite :( sous forme d’indice à Fara) dont la concentration n’atteint pas un niveau d’exploitation
économique. En plus d’être le principal minerai d’aluminium, la bauxite est utilisée dans la
fabrication des abrasifs et dans des produits réfractaires. Les principaux sites de la zone de Bobo
sont : Dandé Ouest (commune de Dandé) et Sabou Nord (commune de Bama), Lahirasso (commune
de Padéma), Samandéni Ouest (commune de Bama) et Sabou Nord-Ouest (commune de Kourouma)
et à Fara qui ne sont pas exploitable.
*Argile noble (le Kaolin et argile réfractaire) qui sont utilisés dans les peintures en raison de son
inertie chimique, de son opacité et de son pouvoir suspensif ; dans les plastiques comme charge pour
sa couleur, il permet d’avoir des surfaces plus lisse et une meilleure résistance aux acides ; dans la
fabrication des caoutchoucs : il améliore la résistance mécanique à l’abrasion et la rigidité des
produits ; dans la production du ciment blanc et des fibres de verre le kaolin est utilisé comme
source d’alumine. Le kaolin entre dans la fabrication d’autres produits tels que : additifs de
nourriture, encre, adhésifs, pharmacie, agents catalyseurs, agents blanchissants, adsorbants,
produits phytosanitaires, textiles revêtement de sol, fonderie. Dans l’industrie du papier, le kaolin
intervient comme charge ou au stade de finition comme pigment ou additif pour le couchage. On a le
site de Kobéra (département de Bobo-Dioulasso).
*les pierres ornementales : utilisées dans les travaux publiques, bâtiments ainsi que pour les
monuments funéraires. On distingue les pierres ornementales d’origines sédimentaires qui sont les
grès rougeâtre de Léguéma, le Calcaire dolomitique multicolore de Tiara …; éruptives : les granites
mésocrates de Koro. Les roches basiques et ultrabasiques, certaines roches métamorphiques
(comme les quartzites, les amphibolites, etc.) ainsi que laves peuvent être exploitées comme pierre
ornementales.
Le grès est une roche sédimentaire détritique, issue de l’agrégation de grains de taille
majoritairement sableuse (0.063 mm-2 mm) et consolidé lors de la diagénèse. Les grains constituant
le grès sont issus de l’érosion de roches préexistantes qui déterminent en grande partie sa
composition, principalement constitué de quartz et feldspath. Selon le degré de cimentation et sa
composition, il peut s’agir d’une roche très friable à cohérente. Ils peuvent être d’origine éolienne,
marine ou mixte. Les dépôts successifs de sable se retrouvent dans la stratification du grès. La
cimentation des grains se fait par précipitation et cristallisation des sels dissous dans l’eau
interstitielle. On nomme ce processus la <<grésification >>. La roche prend des couleurs selon la
présence d’oxyde de fer. Les grains et le ciment entre ces grains peuvent avoir des une composition
différente selon l’origine et l’histoire de ce grès. Selon la qualité de la cimentation le grès est plus ou
moins dur et poreux : si les grains sont peu cimentés, le grès est particulièrement poreux.
Les grès sont utilisés dans les travaux publics (empierrements, granulats, centrales à bétons,
enrochement littoraux), le bâti, la sculpture, fabrication de meubles naturelles et de pavés ou de
dallages, fabrications des encadrements, des appuis de fenêtres, des seuils de portes mais aussi des
éviers et des plaques de dallage particulièrement décoratives. À ces emplois majeurs s’ajoutaient
dans le passés quelques utilisations particulières (pierres à aiguiser, pierres réfractaires), érection des
mégalithes. Le grès quartzifère serve pour la fabrication des verres ; le carbure de silicium est un
matériau réfractaire résultant de la fusion du grès quartzifère (sable de silice) et de charbon chauffé à
2200°C dans des fours électriques, il est utilisé dans composants de circuit électrique, dans
composants de cellule solaire photovoltaïque, dans produits abrasifs industriels. De plus les couches
géologiques constituées par les grès poreux sont de bons réservoirs d’eau, pétrole ou gaz. Quelques
sculptures et monuments fait de grès : sculpture chinois (Dynastie Wei du Nord), parlement du
Canada, façade de la cathédrale de Strasbourg, Citée antique de Pétra taillée directement dans les
falaises de grès, slène égyptienne d’Amon (environ 700 avant notre ère), la mosquée de la Koutoubia
(Maroc) possédant un minaret en grès rose, Fort Rouge à Delhi (nouvelle capital de l’empire Moghol
à partir de 1648)…
Le Burkina Faso devrait opter pour l’adoption d’une politique incitative à la consommation des
matériaux locaux, à la formation d’ingénieurs géologues aux études des substances utiles ainsi que
de mener des études sur les plus importants sites de substances utiles.
Au Burkina Faso, les grès ont toujours été considérés comme agrégats (sable) de construction.
Cependant beaucoup ignorent qu’ils peuvent être utilisé dans diverses domaines tels que :
-la verrerie
Cependant une utilisation rationnelle des grès de la région de Bobo-Dioulasso sera un grand atout
pour l’Etat et le peuple Burkinabé car les différents types de grès permettent l’installation de
plusieurs industries tels que :industries de fabrication des verres, fabrication des carreaux et pavés,
fabrication des équipements de douches( lavabo, baignoire, …), objets d’arts, à travers du grès
cérame qui est un mélange de grès, kaolin plastique, sable feldspathique et feldspaths et cet mélange
est cuit à une température supérieure à 1200°C.
a-Latérites
Le mot latérite, du latin later qui signifie brique est une roche rouge ou brune qui se forme par
altération des roches sous climats tropicaux. Le sens large désigne l’ensemble des matériaux meubles
ou indurés, riches en hydroxydes de fer ou en hydroxydes d’aluminium constituant des sols, des
horizons superficiels et des horizons profonds de profil d’altération. On trouve des latérites surtout
dans en domaine intertropical. Elles recouvrent 33 % des continents et peut se former à partir de
n’importe quel type de roche, mais seulement si le climat est chaud et humide sur une période
prolongée Cependant il se forme autant de types de latérites qu’il y’a de roches d’origine. Lors de
l’altération les minéraux de base les plus instables disparaissent (comme les feldspaths) et les ions les
plus solubles s’échappent en solution. Les autres restent sur place en formant de nouvelles roches.
Les principaux minéraux d’altérés sont des silicates, le quartz (silice) et des carbonates. Un profil
latéritique des massifs latéritiques contient les grands ensembles suivants : cuirasses et carapaces
( formation massive à oxydes de fer et d’aluminium ,quartz, kaolinite) , formation tachetée
( formation nodulaire à oxydes de fer et d’aluminium, quartz, kaolinite), saprolhite fine ou litho-
marge ( zone saturée d’eau à quartz marquée par la dominance des minéraux secondaires
d’altération : fer, aluminium, titane… ); saprolithe grossière ou arène (formation dominée par la
nature de la roche mère, possédant les fragments de roches et des minéraux primaires en grains
séparés ) ; roche mère silico-alumineuse( plus on se trouve haut dans le profil, plus le taux
d’altération chimique est élevé et plus la présence d’argiles est marquée. Les épaisseurs ont des
tailles variables et peuvent aussi bien être de quelques mètres que supérieur à 100 mètres.
Les latérites permettent de fabriquer des briques utilisées dans les pays tropicaux comme pavements
et pour les constructions. C’est surtout la partie indurée (cuirasse ou carapace) qui convient à cette
utilisation. De multitude de maisons d’habitations, des églises et d’autres bâtiments publics sont
construits en briques taillées dans la latérite. Cette roche sédimentaire permet de reconstituer la
position des climats chauds et humides l’époque de leur formation. Les latérites sont également
utilisées comme moellon pour les fondations des maisons et pour l’amendement des sites
antiérosifs. Ce matériau est connu pour sa durabilité, son confort thermique et son harmonie.
Valorisation de la latérite
Les latérites sont généralement utilisées comme brique dans la construction des maisons. Cependant
le Burkina devrait penser à élargir cette définition donné aux latérites en les utilisant dans la
construction des bâtiments et travaux publics et dans le domaine de la sculpture.
a-Les bauxites
La bauxite est une roche latéritique blanche, rouge ou grise, caractérisé par sa forte teneur en
alumine Al2O3 et en oxydes de fer. Cette roche constitue le principal minerai permettant la
production d’aluminium. Elle se forme par altération continentale en climat chaud et humide. De
structure variée, elle contient dans des proportions variables des hydrates d’alumine, de la kaolinite,
de la silice et des oxydes de fer qui lui confèrent souvent une coloration rouge. Elle est issue de
altération de roches contenant des minéraux argileux (ou silicates d’alumine), cette altération est
efficace en climat tropical. On distingue deux types de de bauxites : la bauxite de karst et la bauxite
latéritique.
b-Usages
Selon leur composition, les bauxites sont diversement utilisées. Comme minerai d’aluminium dans les
conditions actuelles, elles ne doivent pas contenir en moyenne plus de 8% de silice (SiO2) réactive
dans le procédé de traitement et moins de 39% d’alumine (Al2O3) récupérable par ce même
procédé. Pour l’industrie des réfractaires, la bauxite doit être blanche (siliceuse et pauvre en fer). La
qualité <<abrasif>> implique des teneurs en alumine proches de 60%, en silice inférieur à 5-6%, et en
chaix inférieur à 0.25%. Pour l’industrie du ciment seul la qualité <<hydrofondu>> exige de très fortes
teneurs en silice inférieur à 5%. La bauxite est également un minerai de métaux rares tels le
vanadium et gallium parfois récupéré comme sous-produits de son traitement par les usines
d’aluminium. La bauxite rouge est généralement utilisée pour la fabrication de l’aluminium tandis
que la bauxite blanche plus riche en silice est employée en verrerie, pour la production de
céramiques et les bauxites grises sont utilisées dans la production d’abrasifs. La légèreté de
l’aluminium (avec une densité de 2.7) explique sa place dans les industries d’automobiles, cycles, de
l’aviation, des ponts, des engins de levage ainsi que dans la construction. Son assez bon
conductibilité, son poids peu élevé et son prix lui assurent des débauchées dans l’équipement
électrique, sa conductibilité thermique, sa résistance à la corrosion et l’absence de toxicité qu’elle
présente en font la matière première par excellence pour les appareils ménagers. Sa grande
malléabilité permet la fabrication de tôles de grande dimension et son utilisation dans l’aviation,
dans la marine.
Valorisation de la Bauxite
Les calcaires dolomitiques sont des roches évaporitiques carbonatées. Ces roches sont constitués, en
proportion variable, de deux minéraux intimement associés : la calcite, carbonate de calcium, de
formule chimique CaCO3, et la dolomie, carbonate double de calcium et magnésium, de formule (Ca,
Mg) (CO3)2.Lorsque la dolomie devient majoritaire, on parle de dolomie. Quand elle est pure, la
dolomie est blanche, mais quand elle est très souvent colorée par la présence d’atomes de fer qui se
substituent aux atomes de magnésium.
A la différence des calcaires, les dolomies ne font pas effervescence à froid avec l’acide
chlorhydrique. En effet, pour reconnaitre la dolomie, le test à l’acide acétique ou à l’acide
chlorhydrique très dilué est le plus rapide car celui-ci fait effervescence à chaud. Les calcaires
dolomitiques comme leurs noms l’indiquent sont constitué de dolomie et de calcite. On trouve tous
les termes de passage entre une dolomie et un calcaire pur : dolomie, dolomie calcaire, calcaire
dolomitique et calcaire. C’est la circulation de l’eau de mer à travers des dépôts de boues calcaires
perméables qui transforment lentement la calcite en dolomite. Cette transformation, qui s’opère au
cours de la diagenèse, dans des conditions de température qui correspondent déjà à une certaine
profondeur d’enfouissement des sédiments. Les différents faciès des calcaires (nature et aspect)
proviennent des conditions dans lesquelles ils se sont déposés, des êtres vivants fossilisés qui les
composent mais aussi de l’origine chimique ou biochimique des dépôts. Ils sont formés de carbonate
de calcium. Le carbonate de calcium se forme à partir de la précipitation d’ions dissous. Cette
précipitation est facilitée par les organismes à coquille ou à carapace (mollusques, oursin, coraux,
algues planctoniques …), par le pH du milieu et aussi par la température. On distingue deux modes de
formation du calcaire dolomitique qui sont :
-par précipitation directe à partir d’eau de mer : le long de lagunes côtières de pays chauds.
-par remplacement partiel ou total des ions Ca2+ de la calcite par des ions Mg2+, éléments
constitutifs de la dolomite, lors de la diagenèse du sédiment dans des eaux riches en sels
ferromagnésiens (dolomisation primaire), ou par circulations d’eaux magnésiennes plus ou moins
chaudes, le long de fissures (dolomitisation secondaire ou tardive).
Les calcaires dolomitiques sont utilisés dans plusieurs domaines qui sont : dans l’industrie de ciment,
dans l’industrie de de la chaux. On distingue quatre types de chaux selon la composition chimique et
aussi son utilité : la chaux magnésienne utilisée dans l’agriculture pour l’amendement des sols acides
en apportant du magnésium, cet amendement est a utilisé modérément dans les sols argileux ; la
chaux aérienne utilisée dans l’industrie, dans le traitement des eaux, dans le traitement des fumées,
dans les travaux publics ; la chaux hydraulique utilisé dans la construction des maisons et aussi dans
l’exportation ; la chaux vive utilisée comme absorbeur de dioxyde de carbone.
Au Burkina Faso les calcaires dolomitiques ont toujours été exploités dans le domaine de la
cimenterie. Les calcaires dolomitiques peuvent être utilisés comme granito pour carrelage, dans la
verrerie et comme produit d’amendement des sols. Étant donné que l’agriculture est l’un des
maillons fort du développement d’un pays il serait nécessaire que le Burkina mette en place une
usine de transformation de ces calcaires dolomitiques en produit d’amendement. De plus nous
pouvons les utilisés pour embellir nos maisons en les utilisant comme granito pour carrelage ainsi
que dans la fabrication des verres.
L’argile désigne une matière rocheuse naturelle à base de silicates ou de d’aluminosilicates hydratés
de structure lamellaire, provenant en générale de l’altération de silicates à charpente
tridimensionnelle, tels que les feldspaths. Elle peut être une matière localement abondante, très
diverse, traitée ou raffinée avant son emploi, à la fois meuble ou plastique (souvent après addition
d’eau) ou à pouvoir desséchant, absorbant, ou dégraissant, voir à propriété collantes ou encore
réfractaires, pour servir par exemple autrefois selon des usages spécifique.
-usage : l’argile est un des plus anciens matériaux utilisé par l’homme. Pétrie avec l’eau elle donne
une pâte plastique qui peut être mise en forme. Les argiles sont utilisées comme peinture, dans la
fabrication des caoutchoucs, additifs pour nourriture, dans le domaine de la pharmacie, agents
catalyseurs, agent de produit phytosanitaire, dans l’industrie du papier comme charge. L’argile
hydratée est malléable, peut être mis en forme, après séchage elle devient solide et le reste de
manière permanente après un passage au four ; ce sont des matériaux de choix pour la fabrication
d’objets céramiques. L’argile réfractaire serve à réaliser des fours métallurgiques et en céramique.
Certaines argiles contenant différents hydroxydes de fer servent parfois à colorer. Les façades des
maisons.
-valorisation : les argiles nobles peuvent être valorisées, dans plusieurs domaines au Burkina comme
dans le domaine de la céramique, dans le domaine médical et cosmétique, comme matériaux de
construction, comme produits réfracteurs, dans la cimenterie.
-Les grès
Avant tout usage il s’agira d’identifier le matériau en premier lieu puis ensuite le caractériser. Pour
utiliser les grés comme briques dans les constructions, de pavage, dallage et carrelage la technique
est la suivante: d’abord il faut tailler la roche en fonction de la granulométrie souhaitée, ensuite polir
la roche (pour son usage dans le pavage, dallage et carrelage) et enfin on passe à leurs poses. Pour
utiliser les grès comme pierre ornementale et objets d’arts cela reste à l’appréciation de l’artiste
cependant les grés non-consolidés ne peuvent pas être destiné à ce type d’usage.
-Les latérites
Avant de les utilisés il faut d’abord les identifier selon le besoin puis ensuite les caractérisés. Pour
utilises les latérites comme briques de construction, comme moellons ou comme pavés on procède
au technique suivante : d’abord on taille la roche en fonction de la granulométrie souhaitée, ensuite
on l’a poli (cela est nécessaire pour son usage dans le pavage).Cependant il faut noter que le
durcissement de la latérite est mis en place ou alors acquis par exposition à l’air. Les croûtes
latéritiques les plus dures peuvent être concassé et utilisés en fondation comme assise de chaussée
formée de pierre concassée ; peuvent être utilisé pour béton bitumeux dans la mesure où leur
résistance à l’érosion n’est pas vérifié, on peut compléter le revêtement par une monocouche en
gravillon sablée.
-Les bauxites
Pour utiliser l’aluminium, il faut d’abord identifier et le caractériser selon le besoin. Ensuite à travers
un procédé de laminage à chaud (480-580°C : pour obtenir des plaques de 600 mm d’épaisseur ;280-
350°C : pour obtenir des feuilles de 5-8 mm), ensuite l’aluminium est façonné selon divers procédé et
selon l’usage c’est-à-dire qu’il est scié, percé, visé, plissé et soudé en atelier ou sur chantier pour être
utilisé comme cadre de vitre, bâtiment préfabriqué, porte, murs rideaux,… Pour fabriquer des
canettes et appareils ménagers l’aluminium fondu est ensuite mise dans différente types de moule
en fonction du besoin puis scié pour être lisse.
-L’argiles nobles
Pour utiliser l’argile, il faut d’abord d’identifier et le caractériser en fonction du besoin. Pour valoriser
l’argile dans la céramique il faut d’abord bien le tamiser, pétrir et préparer ; il faut noter que lorsque
l’argile est mouillée les molécules d’eau faufilent entre les feuillets et elles glissent les uns des autres
alors que dans la patte sèche les feuillets sont collés entre eux. Ensuite après l’obtention de la forme
souhaiter, il faut le faire cuire et le rendre étang, par la suite il faut le décoré et le recouvrir d’enduit :
ce processus est appelé émaillage et par la suite le faire passer au four qui après cuissons se
transforme a une mince couche de vernie. Enfin nous pouvons utiliser de l’étain qui donne à la
cuisson un email blanc et opaque ; et permet de réaliser de magnifique dessin et produire des pièces
presque raffiner que les porcelaines de chine se processus est appelé faïence. La technique de
valorisation de l’argile sur le plan médicinal est de faire connaitre à la population les différentes
vertus de l’argile ; par exemple l’argile verte en combinaison avec l’eau absorbe tous les produits
nocif du corps ; utilisé également en cas de ballonnement, remontée gastrique et comme anti-
inflammatoire gastrique, cutané et articulaire ; on peut également l’appliqué sur les brulures et
plaies, cependant il faut noter que la illite (l’argile blanc absorbe beaucoup plus que son poids),
l’argile a un pouvoir absorbant et reminéralisant. Sur le plan cosmétique, l’argile peut servir à faire
des gommages et des soins de cheveux car l’argile protège la cuivre chevelure et rend souple les
cheveux le kaolin peut servir à fabriquer du fond de teint ; il s’agira de faire un mélange entre le
kaolin et de la poudre de chocolat pour obtenir un fond de teint en poudre et pour l’obtenir un fond
de teint liquide il faut mélanger l’argile blanc +eau minérale+ crème hydratant +café + poudre de
chocolat. L’argile est également utilisée comme peinture en raison de son inertie chimique, de son
opacité et de son pouvoir suspensif. Les argiles réfractaires peuvent être utilisées pour la fabrication
des fours métallurgiques et en céramiques.