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SUJET D’ETUDE
Destinataires :
MANAGEM
ONHYM
ENIM
TABLE DES MATIERE
I. INTRODUCTION....................................................................................................................- 3 -
IV.3 Etude d’orientation pour les gisements destinés a l’exploitation a ciel ouvert.........- 24 -
a) Paramètres géométriques de la fosse :.............................................................................................- 24 -
b) Paramètres techniques :...................................................................................................................- 24 -
La dilution :................................................................................................................................- 24 -
La récupération :.........................................................................................................................- 25 -
c) Paramètres économiques :...............................................................................................................- 25 -
Prix de vente de l’or :.................................................................................................................- 25 -
Frais de vente (royalties incluses) :............................................................................................- 25 -
Coût de la mine :........................................................................................................................- 25 -
Le coût de traitement :................................................................................................................- 25 -
d) Outil utilisé pour l’optimisation minière:........................................................................................- 25 -
III. CONTROLE QUALITE ET NORMES INTERNATIONALES.......................................- 25 -
IV.1 Introduction..................................................................................................................- 27 -
Le développement du patrimoine minéral d’un pays est une tache exigeante menée dans un
contexte d’incertitude et avec un risque élevé d’échec.
Le terme “prospection” vient du latin « prospicere » : voir en avant”, prévoir. Il s'agit donc de
prévoir le site d'une concentration minérale économique.
Depuis toujours l'instinct du prospecteur, la science infuse et le hasard ont été mis à
contribution. Puis, graduellement depuis la révolution industrielle du XIXe siècle, trois outils
se sont développés : la cartographie régionale, la géophysique et la géochimie. Ces
dernières années, la prospection par télédétection s'est ajoutée.
L’exploration
La mise en valeur
L’exploitation
Les minéraux du sous-sol n’ont aucune valeur économique réelle tant qu’ils n’auront pas été
au moins découverts et délimités, nonobstant la valeur spéculative de terrains au voisinage
d’une nouvelle découverte, par exemple.
L’étape de l’exploration est caractérisée par l’investissement de capital de risque dans des
projets qui, globalement, montrent de faibles probabilités de réussite mais dont quelques-uns
sont susceptibles de gains très considérables, d’où l’attrait de cette activité comme véhicule
spéculatif. A l’étape de la mise en valeur, les probabilités de gains augmentent par au moins
un ordre de grandeur, mais il s’agit encore d’investissement de risque. L’investissement
minier doit, par contre être considéré comme un investissement dans un projet industriel
dont la rentabilité est assurée à l’intérieur de marges d’erreur relativement faibles.
• Au cours de ces 30 dernières années on note que :
Ces descriptions seront présentées sous formes de procédures de travail qui expliquent en
détail l’enchaînement dans le temps et dans l’espace de toutes les opérations.
MINERALOGIQUE PROPRIETES
DISTRIBUTION
STRUCTURAL SONDAGES
GEOTECHNIQUE GRANULOMETRIE
LOCALISATION
GEOPHYSIQUE
GISEMENT
DEBUT MINERAL
ARPENTAGES VRAC
STRATEGIE
MODELISATION
VOLUME D’EFFICACITE
ECHANTILLONNAGES
LINEAIRES
JOURNAL PONCTUELS VERIFICATIONS
INTERPRETATION GEOLOGIQUE
SONDAGES
ECHANTILLONNAGE SYNTHESE
La limite entre l’exploration stratégique et tactique n’est pas toujours nette, elles peuvent se
chevaucher dans le temps et dans l’espace.
Le logigramme suivant montre en détail les travaux de ces deux phases d’exploration :
DEBUT
A
1 C.P. Géologue
- Bibliographie
- Carte géologique
Programme de travaux
- Plan stratégique Synthèse des données
- Carte régionale
PT/REX/GEN/02.01
PT/REX/GEN/02.02
2 Technicien
-Carte d'anomalie
- rapport semestriel et rapports
Echantillonage stream succincts
-Carte topo
et/ou alluvionnaire
- Programme des travaux
et/ou géophysique
Présence
OK ?
d'anomalie?
NON
-Carte d'anomalie
- Programme des travaux mise à IT/REX/GEN/02.04/01
jour OUI
3 Technicien
Cartes d'anomalies
Echantillons Rapport Semestriel et/ou
Echantillonnage sol et rapports succincts
roche et géophysique
PT/REX/GEN/02.05
IT/REX/GEN/02.07
4 Géologue
Levé géologique
Carte d'anomalie
Rapport semestriel Cartographie et tranchés
Programme des travaux
Echantillons
Mise en portefeuille
Indice
NON
confirmé OK ?
OUI
3
B
Ce logigramme résume les différentes opérations géologiques de ces deux grandes phases
d’exploration. Ces opérations seront développées ci-dessous :
a. Photos aériennes
Avant les années 70, les photographies aériennes étaient les seuls documents utilisés pour
une vision aériennes des paysages. Actuellement elles conservent toute leur efficacité, en
particulier pour les études détaillées, et l’utilisation des clichés à des échelles variables
donne de très bons résultats. Les objets sont facilement identifiables et l’observation
stéréographique d’un massif est actuellement un moyen d’obtenir des informations correctes
sur les massifs rocheux et sur la topographie.
L’information donnée par les photographies dépend de l’émulsion photographique
sélectionnée, la plus utilisée est l’émulsion panchromatique noir et blanc, elle couvre
l’étendue du spectre visible, en reproduisant des nuances de gris, elle possède une bonne
définition et bonne conservation.
Ces photos aériennes sont utilisées pour réaliser des cartes géologiques et topographiques
régionales.
b. Télédétection
La télédétection est la technique qui, par l'acquisition d'images, permet d’obtenir de
l'information sur la surface de la Terre sans contact direct avec celle-ci. La télédétection
englobe tout le processus qui consiste à capter et à enregistrer l'énergie d'un rayonnement
électromagnétique émis ou réfléchi, à traiter et à analyser l'information, pour ensuite mettre
en application cette information. »
La télédétection est un outil d’acquisition des données de surface (quelques mm) sauf pour
le domaine radar et laser où on peut atteindre les profondeurs plus importantes (sub-surface)
le stockage numérique,
Les signatures spectrales sont les plus importantes à ce niveau, car elles permettent la
distinction entre les objets au sol et de connaître leur nature et leur état
La télédétection est en mesure de nous informer sur la composition chimique des sols, des
roches et des minéraux. Pour être en mesure d’extraire cette information, il est indispensable
de bien comprendre les signatures spectrales et notamment les bandes d’absorption
associées avec des types spécifiques de roches ou de minéraux (intérêt des mesures
spectro-radiométriques ou les images hyperspectrales
Texture
Matière organique,
Oxyde de fer,
Couleur et la Brillance,
Rugosité de surface.
Atmosphère,
Topographie,
Géométrie d’acquisition
Étalonnage du capteur.
Les roches sont des assemblages des minerais avec des grains qui s'enchaînent ou qui sont
liées ensemble par divers types de ciment (habituellement la silice ou les carbonates de
calcium). Quand il y a une présence minimale du couvert végétal et de sol, et les roches sont
visibles directement au capteur satellitaire, il est possible de différencier entre plusieurs
types de roche et d'obtenir des informations sur leurs caractéristiques
Il s’agit de prélever les sédiments au niveau des ruisseaux et des talwegs afin d’avoir une
idée sur la géochimie des bassins versants alimentant ces derniers.
Cette technique est basé sur le phénomène de dispersion géochimique des éléments elle
permet de couvrir des grandes surfaces a moindre coûts ;
La densité d’échantillonnage et la fraction granulométrique varient en fonction de l’élément
recherché, de sa distribution, de la topographie, et de la géologie régionale.
Ces échantillons permettent après analyses et traitement de définir des anomalies, qui
seront l’objet d’autres travaux plus détaillés.
d. Géochimie alluvionnaire
Cette méthode s’applique à la recherche stratégique de l’or et des minéraux lourds.
Elle consiste à prélever et laver des échantillons d’alluvions par batée pour en extraire les
minéraux lourds et évaluer leur degré de concentration ou teneur, exprimée le plus souvent
en grammes par mètre cube.
e. Géochimie sol
C’est une méthode de prospection géochimique utilisée au stade tactique. Elle a comme
objectif de délimiter les contours d’une anomalie stream ou alluvionnaire pour en déduire la
localisation et le type le plus probable de la minéralisation. Elle est également utilisée en
phase stratégique dans les zones latéritiques.
La distinction entre les sols résiduels en place et ceux déplacés est parfois très difficile à
réaliser. Les profils du sol varient selon leurs environnements génétiques et géographiques.
Les profils bien développés peuvent être divisés en quatres principaux horizons qui sont du
sommet vers le bas, identifiés par les lettres A, B, C et R. les horizons A et B constituent la
partie supérieure du profils pédagogique (solum), l’horizon C renferme le matériel de la roche
mère partiellement altérée et à partir de cette horizon dérive le ‘’solum’’ ; par des processus
pédogénétiques ; enfin l’horizon R représente la roche mère sous-jacente.
Les échantillons sol sont généralement prélevés selon une maille systématique bien définie
néanmoins une pratique est courante dans les terrains latéritique et a couvert végétal dense
c’est de prélever les échantillons sol le longs des sentiers et accès existants dans la zone.
Les données de la géochimie sol sont souvent traitées statistiquement pour déterminer la
valeur du fond géochimique, de seuil et de l’anomalie.
Le traitement des données permet de mettre en évidence des anomalies en place ou
légèrement déplacées, il est toujours plus facile de localiser les sources des anomalies sol
que celles des autres anomalies stream ou alluvionnaire.
f. Méthodes géophysiques
La prospection géophysique fait appel à différentes méthodes s´appuyant sur les différents
paramètres physiques des roches et tirant parti de phénomènes naturels spontanés ou
artificiels et provoqués.
Géophysique aéroportée
Les levés géophysiques aéroportées sont utilisés dans les phases stratégiques de
l’exploration, ils ont pour but de dresser une cartographie géologique, d’étudier les bassins
sédimentaires et d’établir des cartes régionales d’altérations.
Les levés aériens effectués par avion ou hélicoptère sont utilisés pour couvrir de grandes
surfaces.
Géophysique au sol
Cette méthode est généralement utilisée dans les phases tactiques d’exploration, elle vise à
compléter l’information fournie par la prospection géochimique.
La magnétométrie
L’électromagnétisme
La polarisation provoquée
Un courant
Un champ électromagnétique
Un champ magnétique
Par ailleurs, dans un domaine envisagé, il existe de nombreuses techniques de mesure. Les
méthodes fondées sur la mesure du paramètre "résistivité" sont actuellement les plus
répandues, les plus développées et les plus diversifiées.
g. Cartographie géologique
Le levé géologique consiste à noter les différentes unités lithologiques présentes dans la
région afin d’en tracer la carte géologique.
Pour cela, il sera nécessaire de noter toutes les unités présentes (au vu de l’échelle de
travail), leur épaisseur, la direction des contacts et leurs types (concordant, discordant,
d’érosion, intrusif ?), les mesures structurales (de schistosité, les failles, les diaclases, les
joints, les plisleurs axes, plans axiaux, les linéations, …, les observations sur le
métamorphisme.
Le levé géologique se fait généralement selon des coupes serrées perpendiculaires aux
principales structures du terrain (stratification ou schistosité selon le cas). Une fois le levé
selon les coupes terminé, on procède à la corrélation des données recueillies sur les
différents profils pour dresser la carte ce qui nécessite des corrections et des calages.
L’échantillonnage se fait selon une maille choisie au départ et selon le type de gisements
recherchés.
La cartographie géologique est toujours complétée par une étude pétrographique,Il s’agit de
décrire macroscopiquement et/ou microscopiquement les différents échantillons recueillis
afin d’en définir leurs natures le plus exactement possible. Cela peut se faire sur le terrain à
l’aide de la loupe ou au bureau ou laboratoire à l’aide d’une loupe binoculaire ou d’un
microscope.
L'étude minéralogique permet d’établir des paragenèses minérales, c’est à dire, des
ensembles minéraux issus d’un même processus génétique. Le rôle de la minéralogie dans
l’étude génétique des gisements apparaît donc primordiale. La connaissance détaillée de la
composition minéralogique et des textures d’une minéralisation est la base même d’une
recherche méthodique sur laquelle peuvent être construites des hypothèses génétiques, et à
partir de laquelle des constations d’ordre pratiques peuvent être faites.
La texture est le mode d’agencement, souvent complexe, des différentes espèces minérales
d’un minerai. L’ensemble des observations des relations mutuelles entre les espèces
minérales d’une minéralisation, nous renseigne sur la texture du minerai. Autant l’étude de la
texture est essentielle pour la paragenèse; autant elle a un intérêt pratique considérable pour
établir les paramètres de préparation des échantillons pour l’analyse, pour la préparation
mécanique des minerais en vue du traitement et pour le choix du procédé minéralurgique le
plus approprié.
i. Travaux de tranchées
Les tranchées sont des excavations faites perpendiculairement à la structure minéralisée.
Ces excavations ont plusieurs objectifs :
Dans des zones ou les affleurements sont rares (zones sableuses et zones latéritiques), les
informations géologiques tranchées servent a établir des cartes géologiques.
Réalisation de la tranchée
j. Travaux de sondages
Les sondages sont utilisés afin de vérifier les extensions avales de la minéralisation. Il existe
deux types de sondages, les sondages destructifs et les sondages carottés.
Le taux de récupération est l’écart entre le poids réel récupéré du mètre foré et le poids
théorique que nous devons avoir dans un mètre foré : TR =Poids réel / Poids théorique.
A prés cette étape des calculs de taux de récupération il faut s'assurer que l’échantillon à
envoyer à l'analyse de l'ordre de 1à 2Kg soit représentatif de mètre foré
Toutes ces données après interprétation géologique vont permettre d’établir des modèles
géologiques de terrains en 3D, qui vont servir comme bases aux estimations des ressources
et réserves ainsi qu’aux études géotechniques.
k. Travaux d’arpentages
L’ensembles des travaux stratégiques et tactiques doivent être l’objet de levé topographique, il
es nécessaire de rattaché ces données a un système de cordonnées géographiques
(longitudes/latitudes ou projection Lambert) afin de facilité la superposition de toutes les
données ainsi que leur intégration dans le contexte régional.
Le degré de précision des données varie selon le type d’ouvrage et les phases d’exploration.
L’interprétation et la modélisation doivent s’appuyer sur tous les faits observés: données
lithologiques de tous types, données analytiques, données structurales, données
géotechniques obtenues en affleurements, en forages, données minéralurgiques. En
principe, toutes ces informations doivent être inventoriées (bases de données de divers
types) et représentées soit au moyen d’un support conventionnel, soit au moyen d’un
support informatique pour les diverses étapes d’interprétation et de modélisation, d’abord du
contexte géologique, ensuite des volumes / masses minéralisées.
Afin que le modèle géologique soit établi il est nécessaire de réaliser les étapes suivantes :
Ces quatre types de données sont des entités naturelles qui sont intimement liées quant à la
localisation, la forme (dimension), le poids, la constitution (ou contenu) et les paramètres
géologiques.
Coupes verticales :
Pour les structures planaires horizontales, (couches) et les amas podiformes non
orientés ou d’axe vertical, (amas, stockwork, cheminée, dôme…) :
Elaboration des CT à maille régulière sur deux directions orthogonales
appropriées.
Les coupes horizontales (CH) ou plans des niveaux doivent êtres élaborés
suivant une maille verticale régulière.
L’étude géostatistiques a comme outil principal le variogramme, une fonction qui constitue
une corrélation directionnelle entre les paires d’échantillons à divers espacements. Les
paramètres de sortie de l’étude comprennent : la portée, le palier, l’effet de pépite (dont une
partie est reliées aux étapes d’échantillonnage et d’analyse). Le krigeage, appuyé sur le
variogramme vise à obtenir de meilleurs estimateurs des teneurs des blocs de diverses
dimensions, des erreurs d’estimation. Cependant, la précision de cette estimation dépendra
de la densité de la maille d’investigation, (première délimitation ou définition) et de la façon
dont elle supporte l’établissement de variogrammes dans les trois dimensions. Il s’agira
d’ajouter aux forages/échantillonnages traditionnels perpendiculaires aux alignements
géologiques ou structuraux, des échantillons permettant des variogrammes qui confirment
les effets de pépite, les portées et les paliers dans les deux autres dimensions.
Appliquée dès les premiers stades d’exploration, cette stratégie d’échantillonnage permettra
de développer éventuellement un réseau d’information qui supportera des études
géostatistiques permettant d’optimiser la précision obtenue à partir de chacune des mailles
successives aux étapes de première délimitation, délimitation large et de définition.
(précision sur le découpage du gisement suivant les CT et CH).
Ce système permet de déterminer les zones, blocs et/ou panneaux qui ont fait l’objet de
délimitation sur maille relativement fine (ressource mesurée) de ceux qui n’ont subi qu’une
délimitation sur maille large ou très large (ressource indiquée). Les zones minéralisées qui
n’ont été qu’esquissées par quelques forages et dont la continuité n’est qu’assumée sont
inventoriées dans la catégorie ressource inférée.
Les critères de qualification des ressources seront définis pour et par chaque site en fonction
des dimensions et de la géométrie du/des gisement(s) et, s’il y a lieu, des paramètres
géostatistiques.
La structure logique du système utilisé par Managem pour la classification des ressources
ainsi que leurs équivalents en réserves est montrée à la page suivante :
Critères de subdivision en catégories- Ressource et Réserve
RESSOURCE CONTINUITÉ RÉSERVE
Catégorie Globale (géologique/géométrique) Locale (valeur/qualité) Catégorie
INFÉRÉE Continuité globale assumée, Parfois la continuité locale des Non
(quelques mais non établie, à partir teneurs/qualités le long de disponible.
impacts) d’informations fragmentaires et du forages ou échantillonnages Informations
contexte géologique. linéaires peut être établie. insuffisantes
Estimation semi-quantitative Limites non établies mais pour une
des volumes, masses et teneurs assumées. réserve.
seulement. Aucune planification
supportée.
INDIQUÉE Continuité globale interprétée La connaissance de la PROBABLE
(délimitation en 3D suite à délimitation par continuité locale des
large/très large) maille large et plus ou moins teneurs/qualités est faible, de
régulière, ne permettant de même que celle des limites des
mesurer la continuité que le long corps minéralisées et des
des forages(1D), en l’assumant zonations internes.
entre les forages (en 2D et 3D). Seule une planification concep-
Estimation à marge d’erreur tuelle ou de pré-faisabilité est
élevée sur les teneurs, aux limites supportée par cette information.
externes mal définies.
MESURÉE Continuité globale établie en 3D Continuité locale des teneurs PROUVÉE
(délimitation par des forages sur maille serrée et autres propriétés et limites des
fine) régulière et les échantillonnages zones et bandes minéralisées
miniers, grands échantillons et bien bien établies.
essais minéralurgiques / La faisabilité du projet, la
métallurgiques requis pour planification minière détaillée et
confirmer les teneurs et les le contrôle des teneurs lors de
paramètres d’exploitation l’exploitation sont supportés par
Estimation globale fiable, limites l’information disponible.
externes bien établies.
f) Présentation d’un inventaire de ressource minérale
Le rapport d’inventaire d’une ressource minérale devra comprendre une fiche d’étude portant
sur les points suivants. :
Rappel Important: Dans la présentation des inventaires des ressources et des réserves, on
devra éviter d’utiliser plus de chiffres significatifs que justifié, compte tenu des marges
d’erreur importantes qui affectent les estimations: +/- 10-20 % au niveau mesuré, +/- 30-50%
au niveau indiqué et +/- 100% au niveau inféré.
L’interpolation des teneurs est un processus qui fait appelle à plusieurs paramètres qui
contribuent dans l’interpolation.
Lors de l’estimation, la teneur moyenne de chaque bloc ou sous-bloc à l’intérieur d’un solide
(Wireframe) est interpolée à partir des composites disponibles autours du bloc.
Chaque bloc et composite est identifié par le solide qui le contient .Et seuls les composites
du même solide sont utilisés pour l’interpolation des blocs et sous-blocs de même solide,
ceci afin d’éviter que des composites d’une structure satellite à haute teneur n’influent pas
sur une structure à basse teneur adjacente.
Datamine utilise des ellipsoïdes de recherche, et pour chaque ellipsoïde. On peut fixer des
distances de recherche selon différentes directions et un nombre minimum de composites
dans un nombre minimum de sondages différents.
Paramètres d’estimation
Ellipsoïdes de recherches
Angle de direction
Angle de pendage
Nombres de sondages
Catégorisation
Le processus d’ellipsoïdes de recherche utilisés pour kriger la teneur des blocs et sous-blocs
sert également pour catégoriser les ressources estimées de ces blocs et sous-blocs de la
manière suivante :
S’ils peuvent être estimés avec l’ellipsoide le plus petit (1er ellipsoide ) tout en respectant
les distances de recherche selon les différents axes , nombre d’échantillons spécifié ainsi
que le nombre de sondages .
Ce sont des blocs qui ne sont pas estimés ni par le 1er ni par le 2eme ellipsoïde.
A ce stade, sur le projet Tafrent on n’a pas suffisamment d’informations géotechniques pour
supporter le choix des angles des murs de la fosse. Il sera nécessaire, à l’étape de l’étude
de faisabilité, de faire une étude géotechnique et une caractérisation du mort terrain afin de
déterminer avec précision les angles appropriés.
b) Paramètres techniques :
La dilution :
Il s’agit d’une dilution de nature opérationnelle reliée à l’exploitation des blocs. Même si l’on
connaissait parfaitement les teneurs de chaque bloc du gisement, il serait toujours
impossible d’aller les chercher exactement, une partie de stérile serait récupérée
inévitablement et du minerai serait laissé en place. Ce type de dilution peut être diminué en
améliorant les méthodes de minage.
La récupération :
La récupération est une proportion exprimée en pourcentage de matière récupérée par
rapport au total de matière présente. On distingue
La récupération mine : qui correspond à la proportion de matière valable
récupérée au cours d’exploitation.
La récupération usine : c’est la proportion de matière valable récupérée au
cours des procédés d’usinage. Cette récupération varie en fonction de la
méthodes de traitement, de la nature de la roche (oxydés ou sulfurés) et de
l’ordre de grandeur de la teneur.
c) Paramètres économiques :
Le marché de l’or est unique parce que l’or est utilisé comme commodité industrielle, tel que
la bijouterie et comme actif monétaire. En raison de cette dernière utilisation, son histoire a
été influencée par des politiques nationales et des banques centrales. L’or se transige au
niveau mondial et les plus importants marchés sont Londres et New York.
Coût de la mine :
Il comprend tous les coûts liés à la mine tel que : les coûts de décapage, d’abattage et de
transport.
Le coût de traitement :
Il dépend de la méthode de traitement utilisée.
Le bloc modèle établi par Datamine (bloc 3D, avec toutes les informations analytiques et
géologiques) est importé sur NPV pour servir de base à l’optimisation minière.
A la suite de optimisation on obtient un design minier qui contient un tonnage métal appelé
tonnage in situ, ce tonnage donnera en lui appliquant les récupérations le tonnage
récupérable.
Le contrôle de la qualité des données doit porter sur toute l’information acquise et s’adapter
aux divers types d’information. Les données quantitatives des analyses géologiques
dépendent d’une chaîne d’activités dont chacune contribue par une variance cumulative soit
à la teneur obtenue soit à la teneur estimée. La teneur obtenue dans un échantillon dépend
des méthodes d’échantillonnage et de leurs applications, de la préparation des échantillons
et de la méthode analytique. La variance de chaque composante contribuant à cette
variance globale doit être quantifiée et minimisée chaque fois que faire se peut car elles
s’additionnent à l’effet de pépite “naturel” relié à la distribution de la minéralisation dans la
roche lors de l’échantillonnage. La variance de la teneur estimée à partir d’un groupe
d’échantillons est également affectée par les variances des divers types d’échantillons et elle
dépendra de plus de la répartition géométrique de ces échantillons dans un espace
tridimensionnel ainsi que de la, ou des dimensions (s) des mailles de ce réseau.
REPRESENTATIVITE OPTIMISATION
MASSE
DIMENSION ECHANTILLONNAGE STRATEGIE
DIMENSIONS CONTRÔLE D’ECHANTILLONNAGE
DIMENSIONS
TENEUR GEOL MAILLE
FRAGMENTS
DIMENSION STATISTIQUE MASSE
PARTICULES COMPARAISON ECHANTILLONS
POIDS SPECIFIQUE FORMULES VERIFICATION ETENDUE
PARTICULES NOMBRE
MASSE
ECHANTILLONS
VRAC
REPRESENTATIFS
SURVEILLANCE
VOLUME
SURFACE
ENTRAINEMENT
LINEAIRES
PONCTUELS NORMES
TYPE APPLICATION
La qualité des ces processus d’exploration dépend de la conformité ; des procédures et des
méthodes, au norme internationales qui définissent les règles d’obtention d’un système
qualité cohérent.
Toute norme internationale permet d’atteindre un niveau de qualité supérieur ainsi qu’une
amélioration continue du processus :
Dans les activités reliées au développement minéral, la perception du coût des déficiences
ou des erreurs n’est pas toujours immédiate, particulièrement aux étapes initiales. C’est pour
cela qu’il nécessaire d’établir des procédures et des règles durant tout le processus, et bien
s’assurer a ce qu’elles s’alignent avec les normes internationales.