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Niveau : Terminale S
Spécial Bac
Chapitre 1 : L’équilibre chimique et le quotient de réaction
L’avancement final xf est-il toujours égal à l’avancement maximal x
max
?
1) Le couple acide/base
Un couple acide/base, HA/A - ou BH +/B, est constitué d’un acide et une base
reliés par la réaction acido-basique suivante : HA =- +
A H+ ou BH+ = H+ + B.
2) La réaction acido-basique
C’est une réaction mettant en jeu un transfert de protons +Hentre ses réactifs.
Le transfert se fait de l’acide du premier couple vers la base du second couple :
1) Définition
2) Mesure du pH
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III/ Une transformation chimique est-elle toujours totale ?
τ = xf / x max
Si τ = 0 alors la réaction ne s’est pas faite.
Si τ = 1 alors la réaction est totale.
Si τ < 1 alors la réaction est limitée.
Les réactions peuvent évoluer dans un sens ou dans l’autre, c’est pourquoi on
utilise le signe égal (=). A l’état final, les réactifs et les produits coexistent : c’est un
état d’équilibre dynamique car à l’échelle microscopique les réactions continues
dans les deux sens mais les espèces restent dans des proportions constantes.
1) Le quotient de réaction
r
Q
1) L’autoprolyse de l’eau
L’eau ultra pure (sans minéraux, bactéries…) a une conductivité σ=5,5x10-6 S.m-1 et
elle conduit faiblement le courant (σ(S.m-1)=∑λXi (S.m2.mol-1).[Xi](mol.m-3)). Les ions
responsables sont dans l’eau pure qui est amphotère (=ampholyte).
La réaction de l’eau sur elle-même : H2O(l) + H2O(l) = HO-(aq) + H3O+(aq) est appelée
« autoprotolyse de l’eau ». Elle produit autant d’ions oxonium que d’ions hydroxyde.
A 25°C, Ke = 1,0x10
-14
(sans unité car c’est une constante)
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3) Lien entre pH et [HO
]
-
[H3O+]=10-pH =10-5,2
La solution est acide donc [H3O+]>[HO-].
On sait qu’à 25°C, Ke = 1,0x10 -14
, or Ke = [HO-]éqx[H3O+]éq
Donc [HO-]éq = Ke/[H3O+]éq = 1,6x10 -9
mol.L-1
Autres relations :
Ke = [HO-]éqx[H3O+]éq
-logKe = -log[HO-] – log[H3O+])
pKe = - log[HO-] + pH
pH = pKe + log[HO -
]
4) Echelle de pH
1) Définition
4
2) Relation entre le pH etApK
-logKA = -log([Base] éq
/[Acide] éq)x[H3O+]éq = -log[B]éq
/[A] éq – log[H3O+]éq
pK A = -log[B]
éq
/[A] éq + pH et pH = pK A
+ log[B]éq/[A] éq
3) Couples de l’eau
pK A = pKe = 14
Un acide est d’autant plus fort que, à concentration apportées égales, le taux
d’avancement finalτf de la réaction « acide + eau » est grand.
Plus la constante d’acidité K A d’un couple A/B est grande plus cet acide est
dissocié dans l’eau donc plus sont pH est faible et plus l’acide est fort (HCl par
rapport à l’éthanoïque CH3CO2H).
Plus K A est petite plus la base du couple A/B est protonée* donc plus le pH est
grand et donc la base est forte (méthylamine CH 3
NH 2 par rapport à l’ammoniac NH3).
*protonation : lorsque qu’une base B gagne un proton et devient+BH
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IV/ Diagramme de prédominance
Digramme de prédominance
Les indicateurs colorés acidobasiques sont des couples dont les espèces
conjuguées (acide ou basique) ont des teintes différentes.
pKAIn
pH
pKAIn – 1 pKAIn + 1
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Chapitre 3 : Titrages acido-basiques
1) Définition
2) Dispositif expérimental
(pour une solution à titrée d’acide)
4) Equivalence
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Qualité du titrage : le saut de pH au voisinage de l’équivalence est plus important
lorsque les solutions sont concentrées (pente plus marquée), la détermination est
alors plus précise.
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2) La méthode de la dérivée est une méthode numérique
L’indicateur coloré est choisi de telle sorte que le point équivalent E (ie le pH à
l’équivalence) se situe dans sa zone de virage.
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III/ Le pH à l’équivalence
La réaction étant totale, à l’équivalence les espèces AH (aq) et HO –(aq) ont totalement
disparu.La solution ne contient alors que la base A–
(aq)
donc le pH est > à 7.
Equation de la réaction : HO –
(aq)
+ H3O+(aq) → 2H2O(l)
Le pH est celui de l’eau, ie 7 (à 25°C).
Pour déterminer la concentration d’un acide à l’aide d’une solution titrante de soude
HO-.
Le même raisonnement est valable dans le cas où l’on titre une solution de base par
une solution titrante d’acide.
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Chapitre 4 : Les piles
I e–
NH →
4
+
← NO3
-
pont
salin
Observations
- la solution se décolore,
- dépôt de cuivre sur la lame de zinc.
Réaction spontanée : Cu
2+
(aq) + Zn(s) = Cu(s) + 2+
Zn
(aq)
Il n’y a pas d’e– en solution aqueuse : le transfert d’e– a lieu directement à la surface
de la lame de zinc avec les ions Cu2+
(aq) là où il y a contact.
Observations
Le transfert d’e– est encore possible alors que les deux couples ox/réd sont séparés :
il est mis en évidence par la circulation d’un courant électrique entre la lame de
cuivre et celle de zinc dans le circuit extérieur.
Le courant circule spontanément de la lame de cuivre à celle de zinc : le dispositif se
comporte comme un générateur, c’est une pile.
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II/ Un générateur électrochimique : la pile
● Chaque bécher constitue une demi-pile constituée par une plaque de métal M
(électrode) plongeant dans une solution contenant des ions métalliques de même
nature Mn+(aq).
● Deux demi-piles reliées par un pont salin (ou ionique) constituent un générateur
dit pile.
● Les transferts d’e– ont lieu à la surface des électrodes.
Bilan énergétique
→ énergie électrique
Energie chimique
→ chaleur (par effet joule)
U est sensiblement égale à la f.é.m de la pile E car le courant qui circule dans le
voltmètre est quasiment nul.
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III/ Fonctionnement d’une pile
1) Description
Le courant circule à l’extérieur des solutions grâce aux e– dans les conducteurs
métalliques (électrodes et fils).
L’électroneutralité est assurée par le déplacement des ions dans le pont salin.
Equation de la réaction : Cu
2+
(aq) + Zn(s) = Cu(s) + 2+
Zn
(aq)
D’où Qr,i = [Zn ]i/[Cu ]i
2+ 2+
● La quantité d’électricité Q (en Coulomb) qui circule dans la pile est égale à la
valeur absolue de la charge totale des e– échangés :
Q = n(e–) x N
A
x |e–|
Q en C, n(e–) en mol, N
A
en mol-1 , F en C.mol-1
● Une pile débitant un courant constant d’intensité I pendant une durée Δt fait
calculer la quantité électrique : Q = I Δt
x .
● La capacité d’une pile est la quantité maximale d’électricité qu’elle peut faire
circuler, elle est notée C (en Coulomb) à ne pas confondre avec la capacité C d’un
condensateur.
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