Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
L’estimation des réserves de ce projet a été chiffrée à 9 668 280 m3, avec un tempérament
global de 1.55. Ces réserves nous ont permis de faire une planification mensuelle de
l’exploitation et par conséquent de procéder au dimensionnement du parc prévisionnel
d’engins. Il sied de signaler que dans le cadre de ce travail, les différentes opérations minières
sont à la charge des entreprises travaillant en sous-traitance.
Pour un investissement de 80 053 358.4 USD, l’étude de rentabilité économique a révélé que
le projet est économiquement rentable avec une VAN de 40 664 445 USD, pour une durée de
vie de 28 mois et un indice de profitabilité de 1.50.
RESUME ..................................................................................................................................... I
EPIGRAPHE ...........................................................................................................................VII
DEDICACE .............................................................................................................................. IX
REMERCIEMENTS ................................................................................................................. X
INTRODUCTION GENERALE................................................................................................ 1
II.2.3 Les éléments fondamentaux du design d’une mine à ciel ouvert ........................... 20
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................... 57
ANNEXES ............................................................................................................................... 59
IV
Figure II.1 : La largeur de la plate-forme de travail dans les roches mi-dures et dures, ébranlées
préalablement par les travaux de tir ......................................................................................... 22
Figure II.2 : La largeur minimum d’exploitation lorsque la pelle charge d’un seul côté. ........ 23
Figure II.4 : La largeur minimum d’exploitation : la pelle chargeant le camion de deux côtés
.................................................................................................................................................. 24
Figure II.5 : La largeur minimum d’exploitation : la pelle chargeant le camion d’un seul côté
.................................................................................................................................................. 25
Figure II.6 : Angles de talus des bords de la mine à ciel ouvert et de talus de liquidation ...... 29
Tableau II.4 : Angle de talus des gradins suivant la nature de la roche .................................. 27
Hm : Heures machines
HM : Heures de marche
HP : Heures possibles
IP : Indice de profitabilité
Ts : Tonne sèche
EPIGRAPHE
CRESUS
VIII
IN MEMORIAM
A mon amie Linda MUKEBO, que la mort a arrachée si tôt à notre affection ; puisse la terre
de nos ancêtres t’être douce.
DEDICACE
A vous mon père KILUBA KAPYA Gustave pour les sacrifices déployés à mon égard, pour
votre patience, votre amour et votre confiance que vous m’avez accordé durant mon parcours
académique, pour vos soutiens matériels ainsi que morales. Que mon Dieu vous protège et vous
garde.
A mes très chères mamans MUMBA MUJINGA Odette et ILUNGA KANAMA Francine, pour
vos multiples sacrifices et efforts fournis à mon égard, pour votre amour qui a fait de moi ce
que je suis aujourd’hui et pour votre soutien tout au long de mes études.
A mes très chères tantes Nathalie STENDWA et Madeleine ZABENA, pour les conseils et
sacrifices consentis à mon égard. Recevez ce travail comme un signe de progrès dans vos
activités.
A vous mes aimables sœurs et frères Yolaine KASEYA, Marc KILUBA, Gracia MATONDO,
Gloire KILUBA, Elie KILUBA, Moise MUKAN, Choudelle SAMBA, Chadrack KILUBA,
Dinah KILUBA, Hervé KILUBA, Daniella KILUBA, Plamedie KILUBA, pour votre amour
fraternel, vos conseils et votre soutien dans les bons et mauvais jours et que ce travail vous
inspire d’exemple à suivre pour le reste.
REMERCIEMENTS
Tout au long de l’expérience humaine qu’a été pour moi ce travail, j’ai eu la chance de
rencontrer et de côtoyer tant de personnes différentes qu’il me faudrait presque un chapitre
entier pour les nommer et rendre justice à leur soutien. Avant de commencer, à tous ceux que
j’ai croisés au cours de cette vie estudiantine et qui auraient été oubliés ci-dessous, je vous prie
de ne pas douter de ma reconnaissance vis-à-vis de ce que vous m’avez apporté.
Au Professeur ordinaire Gabriel MAKABU qui, malgré ses multiples charges, a agréé la
direction de ce mémoire. Nous remercions également l’assistant Pacifique MWIKIE pour la
Codirection, lui qui nous a guidés dans les sinuosités de cette recherche.
A tous les dirigeants de la Gécamines siège de Kambove, qui nous ont ouvert leurs portes ; et
particulièrement à ceux de la division des Mines, je cite : Ir MWASHI, Mr NUMBI NGOIE
pour avoir accepté d’assurer notre encadrement durant toute la période de notre stage dans les
enceintes de ladite société.
Au bon Dieu qui m’a donné la force, l’intelligence, la santé et les ressources nécessaires pour
aller jusqu’au bout de cet œuvre.
Mes remerciements s’adressent également à mes collègues et ami(e)s avec qui nous avons
passés des moments des roses et d’épines durant toute la vie estudiantine.
INTRODUCTION GENERALE
Les entreprises vivent dans des compétitions où elles cherchent un maximum de profit et
l’acquisition des marchés prometteurs. Face à cette concurrence, la maitrise du cout d’un projet
n’est pas seulement un atout, mais aussi une obligation.
Depuis la découverte des gisements métallifères dans le grand Katanga, l’exploitation minière
représente le moyen le plus important du développement de l’activité économique de la
République Démocratique du Congo.
La Générale des carrières et des mines par le biais de l’entreprise RULCO SPRL travaillant en
sous-traitance procède à l’extension de la mine à ciel ouvert de KAMFUNDWA dans le but de
récupérer la quasi-totalité des minerais de ladite mine.
Le secteur minier est un secteur qui draine des montants énormes en termes d’investissement.
C’est pourquoi l’exécution de tout projet minier a toujours été précédée par une étude
économique, dans le but de déterminer si le projet est rentable ou pas.
Il a été jugé nécessaire de faire une analyse de la rentabilité dudit projet. C’est dans cette optique
que s’inscrit ce travail, formulé de la manière suivante : «Analyse de la rentabilité de la
poursuite du développement de la mine à ciel ouvert de Kamfundwa dans sa phase E ».
Il est d’usage scientifique que tout travail doit suivre une procédure méthodologique pour
arriver à un bon résultat. En ce qui concerne ce travail, nous avons recouru à la méthode
documentaire et dialectique, pour le développer.
2
- Le premier chapitre parle de l’aperçu général sur la mine à ciel ouvert de Kamfundwa
- Le deuxième chapitre est consacré aux considérations techniques et contraintes
d’exploitation
- Le troisième chapitre traite de la quantification et planification minière
- Le quatrième chapitre se penche sur l’analyse de la rentabilité de la phase E.
I.1. INTRODUCTION
Avant d’entrer dans le vif de notre sujet, il convient d’abord de présenter notre champ d’étude
qui est la mine à ciel ouvert de Kamfundwa, pour avoir une connaissance générale sur cette
dernière. La suite de ce chapitre nous en dira plus sur son historique, sa géographie et sa
géologie.
I.2.1. Localisation
La mine à ciel ouvert de KAMFUNDWA est une mine de la Gécamines localisée dans le groupe
Centre, plus précisément à Kambove et elle est formée des plusieurs écailles. Du point de vue
géographique, la mine à ciel ouvert de KAMFUNDWA se situe à environ un kilomètre vers
l’Est de l’ancienne exploitation de Shangulowe et à environ dix kilomètres au Nord des
installations minières de Kambove dont le concentrateur fût installé en 1962 et est situé
approximativement à l’Est de la cité de Kambove, qui à son tour est situé à vingt-cinq kilomètres
de la ville de Likasi où nous trouvons l’usine de traitement métallurgique des concentrés de
Kambove, soit aussi à cent quarante-cinq kilomètres de la ville de Lubumbashi. La figure ci-
après montre de la mine de Kamfundwa sur la carte du territoire de Kambove.
Le relief est très accidenté dans ce secteur ; les points élevés atteignent 1450m d’altitude ou
plus. Ainsi donc, le relief du sud Katanga est caractérisé par des hauts plateaux dont les altitudes
varient entre 800m et 1500m.
La forêt de galerie se développe le long de certains cours d’eau avec plusieurs espèces. Les
principaux cours d’eau partent de la crête de partage des bassins hydrographiques des
fleuves d’eau, qui coulent du Sud vers le Nord.
Le site de Kamfundwa bénéficie d’un climat tropical caractérisé par l’alternance d’une saison
de pluie, qui s’étend de mi-octobre à mi-avril et d’une saison sèche couvrant le reste de l’année.
L’alternance des saisons est plus liée aux variations des précipitations qu’à celles des
températures. Avec une moyenne annuelle de 20°C, par une variation annuelle de 6 à 8°C ; la
température mensuelle est d’environ 18 à 22°C, variant entre 29 et 30°C aux mois de septembre
et d’octobre.
Sous ce type de climat pousse une végétation tout à fait particulière, dominée par une savane
boisée plus herbacée et on y observe fréquemment aussi une végétation basse sur les hauts
plateaux et le long des cours d’eau, on y rencontre aussi des galeries forestières.
Le siège de Kambove avait vu le jour en 1913 avec l’exploitation d’une mine à ciel ouvert en
raison du coût dans les opérations minières par rapport à ce que présentait le gisement, vers
1963 la G.C.M a tentée avec l’exploitation d’une mine souterraine qui, s’est malheureusement
effondré en 1988 suite à l’insécurité dans la mine.
I.3.1 Mutation
Après une exploitation de 4ans (de 1988 à 1992), le coût de cuivre sur le marché étant en baisse
par rapport à celui de cobalt, la société a décidé d’arrêter la production de la mine au profit des
gisements dont la teneur du cobalt était élevée.
Suite à la fermeture de la mine, le siège de Kambove fait face toujours à des partenaires pour
relancer les travaux d’exploitation (production) d’où :
Vers les années 1960, le siège de Kambove produisait 4000T de concentrés/Jour, mais
l’entreprise avait connu une période de vache maigre avec 40T/jour avant la construction de
l’usine de traitement HMS.
Il est à savoir que le siège n’est resté qu’avec deux sites qui sont : Kamfundwa et Kamatanda
ou sont focalisée toutes les activités de productions. Pour représenter les minerais extraient de
la mine de Kamfundwa au concentrateur, le siège à construit un muni concentrateur appelé «
H.M.S » (Heavy Medium Separation).
tout le reste du territoire. Dans cette région de l’intérieur du Congo, les terrains se répartissent
naturellement en deux grands ensembles : les terrains de soubassement, plissés métamorphiques
et principalement d’âge précambrien d’une part et les terrains de couverture subhorizontaux, en
grande partie continentaux d’âge phanérozoïque d’autre part.
Les terrains de couverture occupent surtout la cuvette centrale. Ces terrains comprennent
l’ensemble des couches depuis le carbonifère supérieur. On y distingue du paléozoïque
(carbonifère supérieur et permien), du mésozoïque (jurassique supérieur et crétacé) et du
cénozoïque (érogène, néogène et pléistocène). Ces terrains sont affectés par des failles. Ils sont
presque entièrement continentaux et modérément fossilifères. Ils renferment quelques
richesses: charbon, bitume, combustibles, diamants, Les terrains antérieurs au carbonifère
moyen sont tous réunis sous la dénomination de terrains du soubassement. Ils comprennent au
moins quatre grands ensembles superposés dénommés groupes, dont les principaux sont ceux
du Katanga, du Kibara-Urundi, du Kibali, etc. [MAKABU.G., 2012]
La Géochronologie indique un âge de dépôt des sédiments du Katanga d’environ 800 millions
d’années et sa déformation pendant l’orogenèse est inférieure à 650 millions d’années.
Cette déformation a conduit à la formation de l’arc Lufilien , qui s’étend de la Namibie sur la
côte occidentale de l’Afrique en passant par la Zambie, puis remonte au Sud de la République
Démocratique du Congo ; cet arc se prolonge au Nord-Ouest de Kolwezi sur plus de 300 Km.
• Roan ;
• Nguba ;
• Kundelungu.
7
Ces trois groupes sont séparés par deux mixtites dénommées : Grand conglomérat et petit
conglomérat. Il est à noter que ces unités stratigraphiques sont aussi divisées en sous-groupes,
formations, niveaux et sous niveaux. Cette subdivision est basée sur la lithologie.
Le Roan est caractérisé par une succession des roches dolomitico-siliceuses avec des
intercalaires pélitiques ou arénitiques. Ces intercalations indiquent un climat chaud et un milieu
lagunaire. La puissance de ce groupe est d’environ 1500 mètres et il est subdivisé suivant les
groupes ci-après :
• Groupe de Mindola R1 ;
• Groupe de Mines R2 ;
• Groupe de la Dipeta R3 ;
• Groupe de Mwashya R4.
Le Nguba est caractérisé par des roches détritiques débutant par une mixtite, le grand
conglomérat. Cet ensemble passe partiellement par des organogènes vers le Sud.
Déposé en milieu marin, il indique une forte transgression par rapport au Roan, qui lui est sous-
jacente. Il a une puissance qui varie entre 1000 et 3000 mètres et est subdivisé en :
Ce groupe est caractérisé par des roches détritiques débutant par une mixtite, le petit
conglomérat. Déposé en milieu marin, il indique une transgression modérée par rapport au
Nguba. Il a une puissance d’environ 3000 mètres et est subdivisé suivant les groupes ci-après :
Les gisements exploités se situent dans le sous-groupe des Mines (R2), dans le Mwashya (R4)
et dans la dolomie de Kakontwe (Nguba). Les gisements du Groupe des Mines fournissent
presque la totalité de la production du cuivre, du cobalt et de l’uranium. Dans la partie
8
Avec :
Au Katanga, il existe des gîtes aurifères, stannifères, cobaltifères, uranifères et cuprifères, qui
sont étroitement liés aux divers cycles orogéniques. La minéralisation aurifère se situe dans la
partie supérieure du système Kibarien, alors que la minéralisation stannifère est liée à
l’orogenèse Kibarienne affectant les couches inférieures du système du Kibara. Elle se trouve
surtout là où les couches kibarienne ont une grande épaisseur Pour la minéralisation cuprifère,
il y a lieu d’en distinguer deux sortes : la minéralisation cupro-zincifère d’origine filonienne
(post-lufiliènne : type Kipushi) et la minéralisation cupro-cobaltifère, stratiforme et
diagénétique, liée au Roan.
Le gsous-groupe des mines se réparti sous forme d’un arc appelé arc lufilien (cuprifère), cet arc
s’étend sur une distance de 500 kilomètres depuis Luanshya en Zambie en passant par
Lubumbashi jusqu’à Kolwezi en République Démocratique du Congo.
I.4.3.1. Lithostratigraphie
Le Katanguien comprend des roches sédimentaires déposées pendant la période, qui a séparé la
tectonique Kibarienne de la dernière phase de la tectonique Katanguienne. Ces roches sont
divisées en deux séries qui sont :
Par contre, ce gisement n’est pas constitué des couches sédimentaires bien ordonnées suivant
la succession de cette dernière. Elle présente des anomalies telles que la RSF à côté du CMN
minéralisé ou non minéralisé.
Une grande lacune sépare le sommet du groupe du Katanga de la base des terrains de couverture.
Localement, elle est partiellement comblée par des formations plissées et légèrement
métamorphiques, d’ailleurs mal connues, qui ont livré de rares fossiles d’âges paléozoïque
ancien. Le soubassement renferme de nombreuses richesses minérales : cuivre, cobalt, uranium,
etc.
12
Mais, il nous offre une structure constituée par un ensemble de sept écailles majeures de la série
des mines entourées par des brèches à étalement calcaire appartenant au groupe de DIPETA,
encadrées par des shales du Kundelungun sous-groupe de Kiubo.
Cette structure se distribue de manière variable au sein de ces écailles et plus de la moitié de
ces minerais se localisent dans le CMN et l’autre moitié se repartie en CMN, SD et en CMN
brèche.
• Brèches ;
• C.M.N : Calcaire à minerai noir ;
• S.D : Shales Dolomitiques ;
• R.S.C : Roches siliceuses cellulaires ;
• R.S.F : Roches siliceuses feuilletées ;
• S.D.B : Shales dolomitiques de base ;
• D.Strat. : Dolomies stratifiées ;
• R.A.T : Roches argilo-talqueuses ;
• S.DS : Shales dolomitiques supérieures ;
• Calc Sch : Calcaires schisteux ;
• Dol Dip : Dolomie de la Dipeta ;
• R.A.T grise : Roches argilo-talqueuses grises ;
• Ku : formation du Kundelungu.
I.4.3.2. Minéralisation
La mine de Kamfundwa a une minéralisation qui est localisée dans les deux ore bodies
(supérieur et inferieur) du sous-groupe des Mines. Les corps les plus souvent minéralisés sont
les C.M.N, D-STRAT, RAT GRIS, RSF…
Les observations ont ressorti que le cuivre et le cobalt sont dispersés dans les différentes écailles
sous autre forme (oxydée ou sulfurée) minéralisées, qui s’étend sur une surface de 1,5 km de
longueur et de largeur variant entre 200 à 900 mètres et en profondeur entre les niveaux 1420
et 1160. Il comprend un grand nombre de blocs, répartis de façon hétéroclite. C’est le cas de
malachite ; hétérogénéité ; cuprite ; chrysocolle ;…
13
Le gisement est beaucoup plus oxydé en raison de 95% pour la gamme siliceuse et 5% pour la
gamme dolomitique, qui est classée en trois catégories essentielles de minéralisation dans les
deux ores bodies.
La prospection a montré que le gisement a un pendage d’environ 75° vers le Nord-Est pour la
lèvre Nord, la lèvre Sud par contre s’ouvre largement au Sud-Ouest pour se redresser à
proximité de la surface. Son pendage moyen oscille entre 30° et 50° vers le Nord-Est. En
profondeur, les deux lèvres tendent à se refermer et la faille garde sans doute alors l’allure
générale de la lèvre Sud. L’ensemble des écailles de Kamfundwa a été entièrement reconnu
par trois campagnes suivantes de prospection [MEMO 06/EMI 2006] :
Les deux dernières campagnes de prospection ont permis d’établir les coupes et plans de
niveaux très complets et d’estimer l’essentiel du potentiel Cu – Co du gisement. Le grand
nombre de sondages mis en œuvre pour couvrir l’entièreté du gisement était dû principalement
à sa complexité.
14
Dans le contexte Gécamines de minerais valorisables (teneur Cu ≥2%), le solde des réserves
géologiques certaines en place est reconnues jusqu’au niveau 1160 se présente de la manière
ci-après. [MEMO 06/EMI, 2006].
Minerai TS % Cu T Cu % Co T Co
Oxydes pauvres de Co 0 0 0 0 0
Mixtes et sulfures 0 0 0 0 0
Les minerais de cette phase sont essentiellement constitués des oxydes siliceux (95%) et
dolomitiques (5%), ils ont été classifiés dans le calcul des réserves selon qu’ils proviennent des
ore body classique (47% Tcu totales) ou du C.M.N (53 % Tcu totales).
I.4.3.4. La tectonique
Ces amas de roches anciennes ont engendré des structures faillées liées à une tectonique
cassante due à l’érosion que l’on peut observer depuis la rivière Kikula de Likasi Jusqu’au
Nord-Ouest de Shangolowe.
15
La classification des types de terrains dans une mine se fait en tenant compte de la tenue de la
roche. Par tenue de la roche, on sous-entend la caractéristique qu’a une roche de résister à
l’arrachement ou au morcellement. Elle regorge presque toutes les catégories de terrain, mais
les plus rencontrées sont les terrains du type « 2D » ; alors le tableau ci-dessous nous montre la
classification des terrains selon la Générale des carrières et des mines.
Nomenclature
Types de terrains Observation
de la GCM
Terrains tendres Terrain 2 Terre rouge, SDS très altéré, RAT très altérée
I.4.5. L’hydrogéologie
Dans certaines conditions de travail à ciel ouvert, le domaine hydrogéologie est d’une grande
importance, car il consiste à qualifier les venues d’eaux souterraines en vue de déterminer la
quantité d’eau à pomper de manière à sécher le champ minier ou à rabattre son niveau.
L’eau étant une matière indispensable à la vie de l’homme, mais elle se voit dans certains cas
très gênante à son activité. C’est ainsi qu’on déplore de temps en temps dans les agglomérations
des inondations et des glissements des terrains causés par des précipitations, des crues d’eau.
Ces dégâts peuvent provoquer de pertes en vie humaine et en matériels.
Pour ce qui est de l’exploitation des mines, l’eau sera à tout prix combattue et encore bien gérée,
car sa présence entraine des conséquences néfastes du genre :
Le niveau hydrostatique évolue entre 1304 dans la partie Nord et 1250 dans la partie Sud, le
niveau hydrostatique s’est maintenu autour du niveau 1300.
Le projet 1120 Sud couvre la partie du gisement délimitée entre les coordonnées locales
X=3200 et Y=2000 d’une part et X=3700 et Y=1600 d’autre part. Cette phase concerne
principalement l’exploitation de l’extension de l’écaille 1 du gisement, notamment les
extensions des écailles 1 Aa, 1 AB, 1 Ba et 1 Bb depuis le niveau 1340 jusqu’au niveau
1260 avec le fond à 1120.
Le projet 1120 Nord couvre la partie du gisement délimitée entre les coordonnées locales
X=3450 et Y=1800 d’une part et X=2450 et Y=2300 d’autre part. Cette phase concerne
l’exploitation des autres extensions des écailles du gisement, notamment les extensions des
écailles 2 A, 2 B, 2 C, 3 A, 3 SJ, 4 A, 4 B, 6 A et 7 depuis le même niveau 1340 jusqu’au
niveau 1120.
L’accès au site se fait par route reliant la cité de Kambove aux gisements de M’sesa, Kazibizi
jusqu’à la mine. Et comme voie d’accès au gisement Ilya les incliné de niveau.
17
Les deux dernières campagnes de prospection ont permis d’établir les coupes et plans de
niveaux très complets et d’estimer l’essentiel du potentiel Cu – Co du gisement.
Le grand nombre de sondages mis en œuvre pour couvrir l’entièreté du gisement était dû
principalement à sa complexité.
Les minerais de cette phase sont essentiellement constitués des oxydes siliceux (97%) et
dolomitiques (3%), ils ont été classifiés dans le calcul des réserves selon qu’ils proviennent des
ores bodies classique (47% T Cu totales) ou du CMN (53% T Cu totales).
Ces amas de roches anciennes ont engendré des structures faillées liées à une tectonique
cassante due à l’érosion que l’on peut observer depuis la rivière Kikula de Likasi jusqu’au Nord-
Ouest de Shangolowe.
19
Le domaine minier est un vaste secteur basé sur plusieurs techniques et opérations qui ont pour
but l’extraction des minerais. Dans ce chapitre nous parlerons des contraintes préalables pour
un bon aboutissement aux finalités de l’exploitation.
Le mode d’exploitation est dicté par la configuration spatiale du gisement, la nature de la roche
encaissante, la profondeur du gisement, l’épaisseur des terrains de recouvrement superficiel et
l’affleurement.
Faisons remarquer que lorsqu’un gisement affleure ou est recouvert d’une faible épaisseur des
morts terrains, il est toujours plus économique de l’exploiter à ciel ouvert jusqu’au moment où
les coûts d’enlèvement des morts terrains ou des stériles ainsi que ceux de l’extraction du
minerai tout venant seront tels que l’exploitation à ciel ouvert n’est plus rentable, c'est-à-dire
soit le prix de vente d’une tonne de minerai extraite est inférieur au prix de revient d’une tonne
de minerai tout venant à ciel ouvert, soit ce dernier est supérieur au prix de revient d’une tonne
extraite en mine souterraine tout en étant inférieur au prix de vente d’une tonne de minerai
extraite. Il existe deux modes d’exploitations de mines, à savoir :
Pour notre cas le mode d’exploitation retenu vu les caractéristiques du gisement est celui à ciel
ouvert.
On la définit comme étant une progression dans le temps d’un ensemble de gradins à l’intérieur
d’une fosse ultime, elle tient compte de la morphologie du gisement, de la mise en œuvre pour
déplacer le stérile et du choix de matériel a utilisé. C’est pourquoi, on entendra parler de
l’exploitation par dragline ou par roue-pelle.
20
Mais pour notre gisement le fait qu’il est dressant la méthode d’exploitation a tenu compte de
sa morphologie, il s’agit de la méthode par fosse emboitée.
Dans cette méthode l’exploitation se développe verticalement en contre bas par fosse
successives comportant du minerai et du stérile que l’on est obligé d’excaver, et de déplacer au
fur et au mesure de l’approfondissement des travaux d’exploitation.
Dans le projet de base d’une exploitation à ciel ouvert, la détermination des paramètres du
champ minier est toujours précédée d’une série de calculs précis destinés à établir les principaux
éléments de base d’une exploitation concourant à l’élaboration du design minier tels que :
• La hauteur du gradin
• La largeur de la plate-forme de travail
• La banquette de sécurité
• La largeur minimum de l’exploitation
• L’angle de talus du gradin
• L’angle de talus de bords de la mine à ciel ouvert et de talus de liquidation
• La largeur des pistes ou des inclinés
• La pente des pistes ou inclinés.
➢ Hauteur de gradin
Elle est généralement déterminée en fonction des principales dimensions de travail des
excavateurs, on tient également compte de la nature du gisement et des morts terrains.
La hauteur du gradin doit garantir le remplissage du godet au cours d’un seul passage de celui-
ci sur le front, c'est à-dire à partir du niveau inférieur du gradin jusqu’à son arrête supérieure.
Le tableau ci-après donne la hauteur du gradin en fonction des différents types de terrains et de
la capacité du godet de l’excavateur.
21
Etant donné qu’on se retrouve dans la catégorie des roches mi-dures et dures qui nécessite un
ébranlement préalable par le tir, la largeur de la plateforme de travail (fig. II.1) est définie par
l’expression suivante :
Bs = Dc + S1 + Bt + S2 (II.1)
Avec :
• At : la largeur d’une enlevure dans le massif vierge en fonction des principaux éléments
des schémas de tir et des principales dimensions de travail de l’excavateur
• f : le coefficient de foisonnement de la roche abattue
• k : le coefficient correcteur défini compte tenu des propriétés mécano physiques des
roches telles que la dureté et le genre de structure
✓ k= 1 : pour les roches compactes extra dures et dures
22
At
Ht Hg
At S2 Bt S1
α
β
Bs
Figure II.1 : La largeur de la plate-forme de travail dans les roches mi-dures et dures,
ébranlées préalablement par les travaux de tir
➢ Banquette de sécurité
La banquette de sécurité est une plate-forme que l’on laisse à chaque gradin et sur les bords
inexploités ou les bords de la fosse ultime pour améliorer la stabilité des flancs ou des buttes.
Elle varie habituellement entre 20 et 50 % de la hauteur des gradins suivant la nature de terrain.
𝐵𝑠 = 0.5 ∗ 10 = 5𝑚
23
Avec :
✓ Bs : largeur minimum d’exploitation (m)
✓ Kp : rayon décrit par l’arrière de l’excavateur (m)
✓ Rd : Rayon de déversement de l’excavateur (m)
✓ b : largeur de la benne du camion (m)
✓ S : distance de sécurité qui varie d e1.5 à 2.0 m.
S1
Rd
Kp S
Bs
Figure II.2 : La largeur minimum d’exploitation lorsque la pelle charge d’un seul côté.
𝐵𝑠 = 2𝑅𝑑 + 𝑏 + 2𝑆 (II.4)
la ridelle (pelle avec chargement du camion d’un seul ou de deux côtés), on peut considérer les
trois cas suivants (schémas ci-dessous) :
a. La pelle en défoncement
X
Kp Rd
H
α α
S b S
Y Bs Y
𝑏
𝐵𝑠 = 2𝑆 + 𝐾𝑝 + 𝑅𝑑 + 2 Ou 𝐵𝑠 = 𝑋 − 2𝐻𝑔 cot 𝛼 (II.5)
X
Rd Rd
Kp
H
Ridelle
α
S b R
Y Bs
Figure II.4 : La largeur minimum d’exploitation : la pelle chargeant le camion de deux côtés
𝑏
𝐵𝑠 = 𝑋 − 𝐻𝑔 cot 𝛼 + 2 + 𝑅 (II.7)
𝑏
Où 𝑋 = 𝑆 + 2𝑅𝑑 + 2 + 𝐻𝑔. cot 𝛼 (II.8)
X
Kp Rd
H
S b R
Y Bs
Figure II.5 : La largeur minimum d’exploitation : la pelle chargeant le camion d’un seul côté
𝑏
𝐵𝑠 = 𝑆 + 𝐾𝑝 + 𝑅𝑑 + 2 + 𝑅 (II.9)
𝑏
𝐵𝑠 = 𝑋 − 𝐻𝑔. cot 𝛼 + 2 + 𝑅 (II.10)
Les angles de talus de liquidation sont très importants tant du point de vue technique que du
point de vue économique dans le cas d’une mine à ciel ouvert. Ils doivent constituer « un
compromis entre les impératifs de sécurité liés à la stabilité de talus et les impératifs des coûts
liés à la découverture ».
En faisant varier l’angle de talus, on obtient différents volumes et différents coûts opératoires.
Une diminution de l’angle de talus entraîne un volume supplémentaire à excaver, ce qui a pour
conséquence une dépense additionnelle. Dans certaines circonstances, ce volume
supplémentaire peut même compromettre la rentabilité de l’exploitation si on adopte des angles
de talus assez inférieur à ceux prévus dans le projet.
D’une façon générale, les angles de talus sont déterminés selon le type de terrain et les
conditions de saturation en eau de talus en utilisant les méthodes (voir les cours de mécanique
des roches et des sols), on utilise quelques fois les valeurs empiriques qui sont fonction de la
nature des roches et de la profondeur d’exploitation comme le montre le tableau ci-après :
L’angle de talus des gradins (tout comme la largeur de la banquette de sécurité) est déterminé
en fonction de la nature des roches.
D’après la littérature, pour les roches massives compactes, dures et stables, l’angle de talus de
gradin est choisi inférieur ou égal à 90°.
Le tableau II.4 ci-dessous présente les angles de talus des gradins suivant la nature des roches,
β et α sont respectivement l’angle du bord exploité et inexploité.
Tableau II.4 : Angle de talus des gradins suivant la nature de la roche [KAMULETE, 2012]
Sablo argileuse 25 à 45 ° 35 à 45 °
28
❖ Pente intégratrice
𝐻𝑥
tan 𝛾1 = ∑ (II.12)
𝐵𝑠+∑ 𝐻𝑔.cot 𝛽
𝐻𝑥
tan 𝛾2 = ∑ 𝑇𝑠+∑ 𝐻𝑔.cot 𝛼 (II.13)
Avec :
Hg Bs Ts
Hx
β
α
γ1
γ2
Hf
1
γ'
γ' 2
Figure II.6 : Angles de talus des bords de la mine à ciel ouvert et de talus de liquidation
La largeur des pistes est l’un des facteurs importants dans le dessin d’une rampe ou d’un incliné.
Elle est déterminée par la benne ayant la plus grande largeur. Il existe deux règles générales
pour déterminer cette largeur :
1. Pour une route de deux bandes, ridelles et drains compris, la largeur minimum
de la route doit être quatre fois la largeur de la benne
2. il faut laisser à gauche et à droite de la benne la moitié de sa largeur pour une
route ayant une seule bande de transport
➢ Pentes des pistes ou inclinés
Ils constituent un compromis entre la longueur et les limitations techniques de performances
des bennes et autres engins de traction. Ces pentes varient entre 8 % et un maximum de 10 %
pour les camions-bennes.
La pente de 8 % donne plus de souplesse à l’exploitation. L’utilisation des pentes inférieures à
celle-ci allonge la longueur de la piste (100m sur l’horizontal à 10%,125m sur l’horizontal à
8%), augmente la découverture et complique le dessin du projet (design).
En plus, elle augmente le temps de cycle des camions avec comme conséquence l’augmentation
de la consommation en gasoil et la diminution sensible de la vitesse. D’autre part, les moteurs
diesels en fournissant beaucoup d’énergie, travaillent en surcharge et il y a risque de
détérioration rapide de moteurs qui coûtent cher.
Nous présentons au tableau II.5 les éléments de base retenus pour l’exploitation de la mine de
Kamfundwa.
30
1. Engins d’exploitation
La hauteur de production dans une mine est à la fois tributaire :
• Du nombre (nécessaire et suffisante) des moyens de production ;
• De la fiabilité des engins disponibles ;
• Des caractéristiques géométriques (dimensions principales de travail) et
techniques des engins d’exploitation ;
• De la compétence et de la qualification professionnelles du personnel en général
plus particulièrement celui voué à l’exploitation.
2. Unités de traitement [MBAYO K. 2020]
Le choix du procédé de traitement est également étudié au regard du taux de récupération des
produits et coproduits et de la qualité du produit final qui sera vendu (teneur en produit et
coproduits, présence éventuelle d’éléments « non désirables »). Plus le taux de récupération
n’est élevé, moins meilleure sera la valorisation du sous-sol.
Les conditions de stabilité sont d’une manière générale déduites des essais géotechniques
effectués sur la roche. Ci-dessous voici quelques essais.
La stabilité de talus dans l’exploitation des mines à ciel ouvert joue un rôle très important :
D’une part, il est nécessaire et impératif de réduire les dépenses de découverture (angle
de talus élevé).
D’autre part, on doit assurer simultanément la sécurité du personnel et du matériel (angle
faible), c’est ainsi qu’il est recommandé de rechercher l’angle de talus optimum.
L’exploitation minière en mode à ciel ouvert nécessite de tenir compte des certaines contraintes
technico-économiques tant au niveau de la mine qu’au niveau de l’usine de traitement
minéralurgique et hydro métallurgique afin de générer des gros bénéfices résultant de la
comparaison entre les prix de revient des opérations de production et les recettes prévisionnelles
à réaliser sur base du cours de métaux sur le marché international.
La teneur de coupure se définie comme étant la teneur limite en dessous de laquelle le minerai
n’est plus économiquement exploitable. Cette teneur est étroitement liée à la technologie
utilisée pour la récupération des métaux valorisables.
Celle-ci peut être contrôlée en diminuant ou en évitant les grandes dilutions. Il est très difficile
d’effectuer une exploitation minière sans pertes du point de vue qualitative ou diminution de la
teneur et du point de vue quantitative ou perte de minerais.
C’est ainsi, qu’il est important de bien contrôler toute variation de la dilution et du rendement
de récupération car ces derniers ont une grande influence dans la chaine d’extraction et de
traitement de minerais par conséquent sur les recettes et coûts d’exploitation.
C’est un facteur sur lequel l’exploitation minière n’a généralement aucune action possible, et
qui influence considérablement l’exploitabilité d’un gisement. Il est établi dans les grands
marchés internationaux (Londres, Anvers, U.S.A, SHANGAI …). Ces marchés permettent aux
consommateurs des métaux d’effectuer les opérations de couvertures. Le cours du cuivre est
de 9 544.00 USD la tonne, valeur consultée le 31/10/2021 à 12H13’sur le marché de L.M.E
(London Metal Exchange).
En conclusion, nous dirons qu’il était question de ressortir différents paramètres techniques
comme économiques qui influencent l’exploitabilité d’un gisement. La considération de tous
ces paramètres pendant l’exploitation revêt d’une importance capitale car le non-respect d’un
de ces paramètres entrainera la variation sensible de tous les autres paramètres techniques ainsi
qu’économiques et risque de compromettre le projet.
34
III.1.1 Introduction
Il est important de quantifier les matériaux contenus dans le projet d’exploitation. Il s’agit des
réserves exploitables de cuivre, cobalt et de stérile contenues dans le projet d’exploitation.
Les réserves minières ont été calculées sur base des réserves géologiques, comprises dans les
limites du projet, d’où la notion de récupération minière.
D’habitude, on affecte une dilution de 10% (d’après la Gécamines) aux réserves géologiques
pour estimer les réserves minières pour diverses causes dont naturelles (forme et puissance du
gisement, les stériles intercalaires) et artificielles (lors du minage et chargement).
Les réserves dans les limites de la phase E sont alignées dans le tableau III.1.
III.1.2 Le tempérament
Le tempérament est le rapport entre la quantité totale des matériaux excavés (Stérile et minerai)
et la quantité totale des minerais valorisables réalisée à un stade d’exploitation.
C’est ainsi que pour la phase E, un tempérament global de 1.55 m3/T nous a été rapporté.
III.2 PLANIFICATION
La planification minière se définit comme l’ordonnancement dans le temps et dans l’espace des
tâches ou opérations minières concourant à la production minière en vue de respecter un
programme préétabli. Ceci nous permet de déterminer la durée de vie de la mine, la taille du
parc d’engins nécessaire ainsi que le séquencement des excavations tout en tenant compte des
caractéristiques des engins miniers, des contraintes de l’usine de traitement ainsi que les
contraintes techniques du projet et de la réserve minière.
35
La mine doit assurer une alimentation journalière de 3500 Ts pour le module de HMS à
Kamfudwa. En tenant compte d’une constitution de stock tampon de 1,2 de tonnage
d’alimentation. La production annuelle est donnée par l’expression suivante :
Avec :
𝑃𝑚 = 1.2 × 6000 × 30
𝑃𝑎 = 216 000 × 12
La durée de vie d’un projet est un facteur permettant de limiter le projet d’exploitation dans le
temps afin d’établir un programme d’excavation. Elle sera donnée par :
𝑟é𝑠𝑒𝑣𝑒𝑠 ×𝑟𝑒𝑐𝑢𝑝𝑒𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
𝐷= (III.3)
𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑛𝑛𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒
Connaissant la production annuelle qui est de 2 592 000 Ts et le solde de réserves de la phase
E qui s’élève à 6 237 600 Ts, avec une récupération de 0.95. La durée de vie sera :
6 237 600 × 𝑂. 95
𝐷=
2 592 000
5 925 720
𝐷=
2 592 000
𝑫 = 𝟐. 𝟑 𝒂𝒏𝒔
Le cubage mensuel de minerais en m3 est obtenu par le rapport entre le cubage total des minerais
et la durée de vie de la phase.
𝑉𝑡𝑚
𝑃𝑚𝑚 = En m3/mois (III.4)
𝐷
3 118 800
𝑃𝑚𝑚 =
28
Le cubage mensuel des stériles en m3 est obtenu par le rapport entre le cubage total stériles et
la durée de vie de la phase :
𝑉𝑠𝑡
𝑃𝑚𝑠𝑡 = 𝐷
En m3/mois (III.4)
37
6 549 480
𝑃𝑚𝑠𝑡 =
28
C’est ainsi que le cubage mensuel global des matériaux sera donné par :
La phase E de Kamfundwa prévoit une production des matériaux de 9 668 280 m3. Il va de soi
que si on considère 70% de ce volume, vu que le minage ne s’effectuera pas dans toutes les
catégories de terrain. On aura 6 767 796 m3 subissant le minage à la charge spécifique de 579
g/m3 ; le projet doit prévoir 3 918.6 Tonnes d’explosifs.
L’explosif qui sera utilisé est l’émulsion car on peut l’utilisé même en présence de l’eau.
La distance standard représente par définition une distance fictive qu’aurait effectuée une benne
à une vitesse moyenne hors carrière sur un plan horizontal pendant un temps égal à la moitié
du temps de cycle sur un circuit réel. La plupart des mines à ciel ouvert évacuent leurs produits
par un système pelle-benne ou chargeuses-bennes. Ce système est celui qui offre une grande
souplesse et qui s’adapte aux conditions variées que peuvent connaître une exploitation à ciel
ouvert. Ses avantages sont bien souvent décisifs car d’une manière générale, le transport
constitue sur le plan économique, la plus grande partie du coût d’exploitation minière.
Le but est de :
C’est ainsi que l’on a la distance standard moyenne pour le transport des minerais 4.85 Kmstd,
pour le transport des stériles elle est de 2.8 Kmstd et 3.825 Kmstd qui représente la distance
standard moyenne.
Lors de l’élaboration d’un projet d’exploitation d’une mine à ciel ouvert, le dimensionnement
du parc prévisionnel d’engins miniers s’avère nécessaire en ce sens que son principal but est le
respect du programme d’exploitation établi. Ce dimensionnement dépend des heures machines
et des heures de marche et est défini par l’expression suivante :
𝐻𝑚
𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑 ′ 𝑒𝑛𝑔𝑖𝑛 = (III.6)
𝐻𝑀
Avec :
Ce sont les heures que met un engin minier d’une certaine catégorie lorsque ce dernier exécute
une tâche donnée. Elles sont donc tributaires du travail à exécuter (cubage à excaver et
déplacer), mais aussi du rendement horaire théorique de l’engin, de sa mise à disposition et de
son utilisation effective sur terrain. Elles sont définies par la formule suivante :
𝐶𝑢𝑏𝑎𝑔𝑒 𝑝𝑙𝑎𝑛𝑖𝑓𝑖é
𝐻𝑚 = [Heures] (III.7)
𝑅𝑑𝑡×𝑀𝐴𝐷×𝑇𝑈
Avec :
C’est le délai imparti à un type d’engin pour l’exécution d’un travail donné.
𝐻𝑀 = 𝐻𝑃 × 𝑀𝐴𝐷 × 𝑇𝑈 (III.8)
Avec :
𝑀𝑓𝑎
𝑁𝑠𝑜𝑛𝑑 = 30𝑗×24ℎ/𝑗×𝑅𝑡ℎ×𝑀𝐴𝐷×𝑇𝑈 (III.9)
Avec :
𝐾𝑚×𝑃𝑚
𝑀𝑓𝑎 = (III.10)
𝑉𝑡𝑚
Avec :
𝐸×𝑉×𝐻𝑔
Où 𝑉𝑡𝑚 = (III.11)
𝐿𝑡
Avec :
• E : l’espace entre deux trous de mine consécutifs d’une même rangée (m),
• V : l’écartement entre deux rangées consécutives (m),
• Hg : hauteur du gradin (m),
40
𝐿𝑡 = 𝐻𝑔 + 𝑆𝑓 (III.12)
𝐿𝑡 = 10 + 1 = 11𝑚
4×4×10
𝑉𝑡𝑚 = = 14.55 m3/mf
11
- Le mètre foré
0.70×111 385.7
𝑀𝑓𝑎 = = 5 358.76 mf/mois
14.55
5 358.76
𝑁𝑠𝑜𝑛𝑑 = 30×24×25×0.8×0.7=0.53≅ 𝟏 𝑺𝒐𝒏𝒅𝒆𝒖𝒔𝒆
Le rendement horaire effectif d’une chargeuse frontale est calculé par la formule suivante :
𝐶𝑔×𝐾𝑟×3000×𝐶𝑀𝐷
𝑅𝑟é𝑒𝑙 = (III.13)
𝑇𝑐𝑦×𝑓
Avec :
• 3000 : qui représentent le nombre des secondes par heure compte tenu du rendement
horaire fixé de 50/60.
4.6×0.9×3000×0.85
𝑅𝑟é𝑒𝑙 = = 153.67m3/h
57×1.2
- Heure machine
𝐻𝑀 = 𝐻𝑃 × 𝑀𝐴𝐷 × 𝑇𝑈 (III.14)
111 385.7
𝑁𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒𝑢𝑠𝑒 = = 1.79 ≅ 𝟐 Chargeuses
154.34×13.39×30
✓ Pelle HITACHI
• CUA : 73%
• Kr : 0.9
• f : 1.2
La production horaire de la pelle HITACHI sans tenir compte du temps d’attente benne, sera
donnée par :
3600×𝐶𝑔×𝐾𝑟×𝐶𝑈𝐴
𝑅𝐷𝐻 = [m3/h] (III.16)
𝑇𝑐𝑦×𝑓
3600×3.5×0.9×0.73
𝑅𝐷𝐻 = = 274.08m3/h
25.17×1.2
𝑐𝑢𝑏𝑎𝑔𝑒 𝑝𝑙𝑎𝑛𝑖𝑓𝑖é
𝑁𝑝𝑒𝑙𝑙𝑒 = 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑚𝑒𝑛𝑠𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒 (III.18)
345 295.7
𝑁𝑝𝑒𝑙𝑙𝑒 = = 1.999 ≅ 𝟐 𝑷𝒆𝒍𝒍𝒆𝒔
172 670.4
Les caractéristiques des camions bennes VOLVO utilisés dans la mine sont :
60×𝐶𝑈𝐴×𝐶𝑏×𝐾𝑟
𝑅ℎ𝑏 = (III.19)
𝑇𝑐𝑦
43
60 × 0.7225 × 16 × 0.85
𝑅ℎ𝑏 = = 49.13 𝑚3 /ℎ
12
𝐻𝑃×30×𝐶𝑈𝐴×𝑃𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑣𝑖𝑡é
𝑃𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑏𝑒𝑛𝑛𝑒 = (III.21)
𝐷𝑠𝑡𝑑𝑚𝑜𝑦
21 × 30 × 0.7225 × 187.92
𝑃𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑏𝑒𝑛𝑛𝑒 = = 22 362.5 𝑚3
3.825
𝐶𝑢𝑏/𝑎𝑔𝑒 𝑝𝑙𝑎𝑛𝑖𝑓𝑖é
𝑁 𝑏𝑒𝑛𝑛𝑒 = 𝑃𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑚𝑒𝑛𝑠𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒 (III.22)
345 295.7
𝑁 𝑏𝑒𝑛𝑛𝑒 = = 15.44 ≅ 𝟏𝟔 𝑩𝒆𝒏𝒏𝒆𝒔
22 363.4
a. La niveleuse CAT
La niveleuse fait le reprofilage. Il s’agit d’une opération d’entretien des routes qui a pour but
de refaire le profil de ces dernières. En considérant les résultats obtenus sur d’autres chantiers
pour un meilleur travail de reprofilage, nous avons :
Sur base de ces données, connaissant la longueur à entretenir (X km), on peut calculer les heures
machines de la niveleuse par mois en utilisant la formule suivante :
𝑋 𝐾𝑚×4
𝐻𝑚 = 0.76 (III.23)
×𝑀𝐴𝐷×𝑇𝑈
ℎ
44
2 18.7 307.13 1
6 56.1 307.13 1
10 93.6 307.13 1
25 233.9 307.13 1
50 467.8 307.13 2
Pour notre cas, la distance à réprofiler ne peut pas dépasser 10 Km. D’où nous n’aurons besoin
que d’une niveleuse CAT.
b. Bulldozer
c. Arroseuse
L’exploitation du projet 1120 aura également besoin d’une arroseuse, surtout pendant la saison
sèche.
Ainsi donc, le parc prévisionnel d’engins miniers alloué à l’exploitation du projet est synthétisé
dans le tableau suivant :
45
Engins Nombre
Sondeuse 1
Chargeuse CAT 2
Pelle HITACHI 2
Benne VOLVO 16
Niveleuse CAT 1
Bulldozer CAT 1
Arroseuse 1
Ce chapitre s’est consacré à la planification qui est un guide par excellence de l’exploitation ;
elle a pour but d’établir un programme d’exploitation compatible et les moyens nécessaires
pour sa réalisation.
Et pour arriver à cette production mensuelle, nous avons dimensionné la flotte prévisionnelle
d’engins pour obtenir des bons résultats.
46
IV.1 INTRODUCTION
Investir signifie faire une dépense aujourd’hui dans le but de générer des bénéfices futurs. Etant
donné l’incertitude qui entoure les flux futurs et le nombre élevé de risques et obstacles liés au
lancement d’une activité nouvelle ou existante, il est fortement recommandé de procéder à une
évaluation financière des projets d’investissement. Cette étape revêt d’une grande importance
puisqu’elle permet d’éclairer les décideurs sur les perspectives de rentabilité.
Cette évaluation reposera sur l’ensemble de dépenses d’investissement à engager et sur les flux
futurs qui seront engendrés pendant la durée de vie du projet.
Dans ce chapitre, il sera question de dégager l’investissement à engager et les flux futurs qui
seront engendrés pendant la durée de vie du projet. Il sera aussi question d’évaluer la rentabilité
du projet en s’appuyant sur différents critères tels que :
Ensuite, faire une étude de sensibilité en fonction de la variation de quelques paramètres tels :
Les coûts opératoires sont liés au fonctionnement de l’exploitation et sont groupés en trois
catégories :
- Les coûts directs (coûts variables) sont liés à la quantité produite : main-d’œuvre,
fournitures (consommables), etc.
- Les coûts indirects (indépendants de la production réalisée) : assurances, intérêts, taxes,
frais de bureau, etc.
- Les coûts généraux : frais de commercialisation, services administratifs, services
financiers, bureau d’études, etc
47
Pour pouvoir chiffrer les investissements, considérons les paramètres repris dans le tableau ci-
dessous, correspondant aux coûts moyens durant toute la durée de la phase E.
1. Mine
2. Usine
3. Commercialisation
Imprévus % 15
Royalties % 4
Impôt % 40
48
En finance, on considère comme investissement, toute dépense présente faite dans l’espoir de
recevoir des recettes futures qui peuvent être échelonnées dans le temps.
L’investissement en engins d’exploitation ne sera pas effectué dans ce projet, car il revient à
l’entreprise RULCO SPRL travaillant en sous-traitance, pour tout ce qui concerne les
opérations d’exploitation (chargement, transport et mise en terril). Toutefois, nous évaluerons
les dépenses de ces opérations.
De cette manière, l’investissement pour ce projet ne prendra en compte que les coûts
d’extraction qui seront consentis durant toute la vie du projet. L’extraction au niveau de la mine
se faisant à un prix de 6.9 USD/m3 et en tenant compte du foisonnement de 1,2 ; on aura comme
valeur à investir pour le volume total des matériaux (9 668 280 m3) : 80 053 358.4 USD.
Le cash-flow brut ou capacité d’autofinancement est une mesure comptable de flux de liquide
d’une entreprise. Il revêt une grande importance en analyse financière dans la mesure où il
permet d’identifier les ressources internes générées par toutes les activités de l’entreprise et de
ce fait, représente le potentiel d’autofinancement de l’entreprise avant toute décision
d’affectation de résultat net. Grossièrement, il est obtenu en faisant la différence entre les
produits encaissables et les charges décaissables Les différents cash-flows seront calculées de
la manière suivante :
➢ Le cash-flow brut est la différence entre les recettes brutes et le coût total d’exploitation.
Le cash-flow brut total sera la somme actualisée des cashflows bruts mensuels.
𝐶𝑎𝑠ℎ 𝑓𝑙𝑜𝑤 𝑏𝑟𝑢𝑡 = 𝑅𝑒𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒𝑠 𝑏𝑟𝑢𝑡𝑒𝑠 − 𝐶𝑜û 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑′𝑒𝑥𝑝𝑙𝑜𝑖𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 (IV.1)
➢ Le cash-flow net prend en compte pour son calcul l’amortissement, la fiscalité (impôt)
et la royaltie.
𝐶𝑎𝑠ℎ 𝑓𝑙𝑜𝑤 𝑛𝑒𝑡 = 𝐶𝑎𝑐ℎ 𝑓𝑙𝑜𝑤 𝑏𝑟𝑢𝑡 − 𝐼𝑚𝑝ô − 𝑅𝑜𝑦𝑎ltie (IV.2)
Les différentes valeurs mensuelles du cash-flow brut et du cash-flow net sont reprises dans les
tableaux répertoriés dans l’annexe. Avec un cash-flow net du projet de 124 887 635 USD.
La valeur actuelle nette d’un projet d’investissement est définie comme l’actualisation des flux
totaux de liquidités prévisionnels générés par sa réalisation. Elle peut être déterminée par la
différence entre les cash-flows actualisés à la date de référence et le capital investi comme suite
:
𝐶𝑚
𝑉𝐴𝑁 = ∑𝑡=𝑛
𝑡=1 𝑖 −𝐼 (IV.3)
(1+ )𝑚×𝑛
𝑚
Avec :
➢ VAN : valeur actuelle nette des cash-flows actualisés au coût du capital ou taux
d’actualisation retenu ;
➢ Cm : Cash-flow du mois en USD ;
➢ i : coût du capital ou taux d’actualisation en % ;
➢ n : nombre d’année ;
➢ m : nombre de paiement mois ;
➢ I : montant investi en USD.
Le taux d’actualisation utilisé dans le calcul de la VAN est le taux de rentabilité minimum exigé
par l’entreprise soit 15%. Théoriquement, il représente le coût des capitaux utilisés pour
financer le projet. En utilisant le tableur MS Excel, nous avions eu une valeur actuelle nette de
40 664 445 USD.
La valeur actuelle nette du projet est positive, ce qui signifie que le projet est rentable. C’est-à-
dire : le montant total des cash-flows a pu couvrir le montant de l’investissement initial, d’une
part et générer un surplus de trésorerie de 40 664 445 USD.
Cet indicateur fournit une mesure de performance relative du projet. L’indice de profitabilité
mesure la valeur créée (en termes de van) par unité de ressources consommées (unité monétaire
investie dans un projet partial).
𝑉𝐴𝑁
𝐼𝑝 = 1 + (IV.4)
𝐼
Avec :
➢ Ip : Indice de profitabilité ;
➢ VAN : Valeur actuelle nette ;
➢ I : Investissement.
Avec un investissement de 80 053 358.4 USD et une VAN de 40 664 445 USD ; l’indice de
profitabilité est de 1.50.
Ainsi donc pour 1USD investi, cela rapportera 0.50 USD de gain d’où le projet est acceptable
du fait que l’indice de profitabilité est supérieur à 1.
L’analyse de sensibilité indique comment la rentabilité d’un projet varie selon les différentes
valeurs assignées aux variables qui doivent intervenir dans le calcul (prix unitaire des ventes,
coûts unitaires, volumes ventes, taux d’intérêt ou d’actualisation etc.). La rentabilité d’un projet
d’une mine à ciel ouvert est fonction de plusieurs paramètres à savoir :
Dans le cadre de la phase E, nous allons étudier la variation de la rentabilité (𝑉𝐴𝑁) en fonction
de :
La valeur du prix de vente du métal n’est pas constante et varie sensiblement à travers le temps,
d’où il est d’une importance capitale d’évaluer la rentabilité du projet en fonction de la
fluctuation du prix.
51
On peut ainsi évaluer la sensibilité de la VAN selon le cours du métal (tableau IV.2).
5500 -37609250
6000 -27931493
6500 -18253737
7000 −8575980
7443.077 0
7500 1101777
8000 10779533
8500 20457290
9000 30135046
9544 40664445
Ainsi à partir des résultats du tableau ci-haut, nous avons pu tracer la figure ci-dessous montrant
la variation de la VAN en fonction du cours du métal.
VAN(USD)
50000000
40000000
30000000
20000000
10000000
VAN
0
-10000000 0 2000 4000 6000 8000 10000 12000
-20000000
-30000000
-40000000
-50000000
COURS DU CUIVRE
Cette sensibilité de la valeur actuelle nette a été réalisée par des itérations qui ont consisté à
attribuer une série de valeurs au coût de traitement métallurgique et apercevoir les variations de
la valeur actuelle nette.
Les résultats de cette sensibilité sont donnés dans le tableau IV.3 ci-dessous.
6.9 40664445
7.9 29513168
8.9 18361890
9.9 7210613
10.546 0
10.9 −3940665
11.9 −15091942
12.9 -26243220
13.9 -37394497
14.9 -48545775
Partant de ces valeurs reprises dans le tableau précédent, nous avons pu tracer la courbe qui
représente cette fluctuation de la VAN en fonction du coût d’extraction.
53
VAN (USD)
50000000
40000000
30000000
20000000
10000000
0
VAN
En lisant la figure IV.2 on se rend compte qu’à une valeur de 10.546 USD qui représente la
valeur du coût d’extraction la valeur actuelle nette s’annule et la phase E n’est plus rentable.
Cette sensibilité de la valeur actuelle nette a été réalisée par des itérations qui ont consisté à
attribuer une série de valeurs au coût de traitement métallurgique et apercevoir les variations de
la valeur actuelle nette. Ce tableau présente les résultats de cette sensibilité :
Tableau IV.4 Résultats de la sensibilité de la VAN en fonction du coût de traitement
métallurgique
Coût de traitement (USD) VAN (USD)
960 40664445
1160 35427071
1360 30189697
1560 24952323
1760 19714949
1960 14477575
2160 9240200
2360 4002826
2512.85 0
2560 -1234548
2760 -6471922
2960 −11709296
54
Ainsi à partir des résultats obtenus, nous avions pu tracer la courbe ci-dessous montrant la
variation de la VAN en fonction du coût de traitement métallurgique.
VAN (USD)
50000000
40000000
30000000
VAN
20000000
VAN (USD)
10000000
0
0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500
-10000000
Traitement métallurgique
En lisant la figure IV.3 on se rend compte qu’à 2 512.85 USD représentant le coût de traitement
métallurgique, la valeur actuelle nette s’annule et la phase E ne sera plus rentable.
L’analyse de la rentabilité de la phase E nous a montré qu’au prix de 9 544 USD/Tmétal cuivre
et avec un taux d’actualisation de 15%, le projet est rentable car pour un montant investi de
80 053 358.4 USD; cela a permis d’avoir :
Cependant, les études de sensibilité montrent que le projet ne sera plus rentable lorsque :
CONCLUSION GENERALE
Sur base des réserves géologiques du projet, les objectifs suivants nous ont été assignés :
En effet, l’activité minière industrielle suppose la récupération des réserves minières tout en
garantissant la sécurité et surtout la profitabilité de l’investissement. La réserve contenue dans
la phase E a été évaluée à 9 668 280 m3 ; avec un tempérament global de 1.55.
Une planification minière a été établie en fonction de la réserve minière dont la durée
d’exploitation est de 28 mois et qui nous a permis de déterminer le parc d’engin nécessaire.
L’évaluation économique réalisée pour un coût d’investissement 80 053 358.4 USD, avec un
taux d’intérêt de 15% sur une échéance de 28 mois, a abouti aux résultats tels que nous avons
la VAN de 40 664 445 USD et l’Ip de 1.50.
La variation du cours du cuivre, des coûts de traitement métallurgique peut rendre sensible le
projet soit positivement ou soit négativement. Du fait que la VAN et l’indice de profitabilité
sont supérieurs à zéro, nous concluons que le projet se révèle rentable économiquement.
Enfin, pour mieux poursuivre le développement de la mine à ciel ouvert de Kamfundwa dans
sa phase E, nous recommandons à la Gécamines ce qui suit :
➢ vu la taille de la phase E, il serait mieux de travailler avec une sous-traitance plutôt que
d’investir en engins miniers de peur de ne pas les amortir pendant toute la durée de vie
du projet ;
➢ au regard de la planification minière, pour satisfaire aux exigences d’alimentation du
concentrateur, les minerais de la phase E doivent être mélangés avec d’autres minerais
venant d’autres mines de la Gécamines du fait que ceux-ci ont une teneur inférieure à
2% Cu ;
➢ accorder une attention particulière à l’analyse des coûts opératoires ;
56
Loin de nous l’idée d’avoir tout épuisé sur ce sujet si important que complexe, c’est pour autant
que nous restons ouverts aux critiques, remarques et suggestions de toute personne qui
exploitera ce travail.
57
BIBLIOGRAPHIE
A. OUVRAGES
B. COURS
1. Kamulete P. (2012) : Projets des mines à ciel ouvert. Lubumbashi : UNILU, Faculté
Polytechnique, Département des mines, Syllabus de cours, inédit.
2. Ngoie D, (2011): Economie minière. Likasi : UNILI, Faculté Polytechnique,
Département des mines, Syllabus de cours, inédit
3. Makabu K. (2012) : métallogénie et complément de géologie du Congo, UNILI, Faculté
Polytechnique, Syllabus de cours, inédit
C. MEMOIRES
Annexes
60
Désignation Unités Coût unitaire 1er mois 2 ème mois 3 ème mois 4 ème mois 5 ème mois 6 ème mois
MINE
Extraction minière $/m3 6,9 2 382 540 2 382 540 2 382 540 2 382 540 2 382 540 2 382 540
Reprise des remblais $/Th 1,5 192 140 192 140 192 140 192 140 192 140 192 140
frais généraux (dive.rs) % 2,56% 388 458 388 458 388 458 388 458 388 458 388 458
Transport sur site $/TsKm 0,35 44 833 44 833 44 833 44 833 44 833 44 833
Total mine 3 007 971 3 007 971 3 007 971 3 007 971 3 007 971 3 007 971
Concentrateur
Enrichissement $/Ts 15 1 921 403 1 921 403 1 921 403 1 921 403 1 921 403 1 921 403
Chargement $/Th 1 6 222 6 222 6 222 6 222 6 222 6 222
Transport vers US $/TconcKm 0,33 2 053 2 053 2 053 2 053 2 053 2 053
Total concentrateur 1 929 678 1 929 678 1 929 678 1 929 678 1 929 678 1 929 678
Usine métallurgique
Reprise de Concentré $/Tconc 1 6 097 6 097 6 097 6 097 6 097 6 097
Coût traitement Cu $/Tconc 960 5 853 363 5 853 363 5 853 363 5 853 363 5 853 363 5 853 363
frais généraux (divers) 2,56 13 268 13 268 13 268 13 268 13 268 13 268
Total usine métallurgique 5 872 728 5 872 728 5 872 728 5 872 728 5 872 728 5 872 728
Commercialisation
Coût de TRP vers la vente $/Tmétal 500 2 591 333 2 591 333 2 591 333 2 591 333 2 591 333 2 591 333
Coût de mise sur le marché % 20% 518 267 518 267 518 267 518 267 518 267 518 267
61
frais généraux (divers) $/Tmétal 2,56 13 268 13 268 13 268 13 268 13 268 13 268
Total commercialisation 3 122 867 3 122 867 3 122 867 3 122 867 3 122 867 3 122 867
Imprevus % 20% 2 089 987 2 089 987 2 089 987 2 089 987 2 089 987 2 089 987
Coût total 16 023 231 16 023 231 16 023 231 16 023 231 16 023 231 16 023 231
Recettes brutes $/Tcu 9544 49 463 357 49 463 357 49 463 357 49 463 357 49 463 357 49 463 357
Cash-flow brut 33 440 126 33 440 126 33 440 126 33 440 126 33 440 126 33 440 126
Amortissement
Royaltie % 4% 1 337 605 1 337 605 1 337 605 1 337 605 1 337 605 1 337 605
Revenu imposable 32 102 521 32 102 521 32 102 521 32 102 521 32 102 521 32 102 521
Impôt % 40% 12 841 009 12 841 009 12 841 009 12 841 009 12 841 009 12 841 009
Cash-flow net économique 19 261 513 19 261 513 19 261 513 19 261 513 19 261 513 19 261 513
Cash_flow actualisé 19 038 759 18 818 582 18 600 951 18 385 837 18 173 210 17 963 042
VAN mensuelle USD 16 030 788 15 810 611 15 592 980 15 377 865 15 165 239 14 955 071
VAN totale USD 40 664 445
Ip 1,50
TRI mensuel % 90,70107% 0,10
TRI annuel % 2,138
62
Désignation Unités Coût unitaire 7ème mois 8ème mois 9ème mois 10ème mois 11ème mois 12ème mois
MINE
Extraction minière $/m3 6,9 2 382 540 2 382 540 2 382 540 2 382 540 2 382 540 2 382 540
Reprise des remblais $/Th 1,5 192 140 192 140 192 140 192 140 192 140 192 140
frais généraux (dive.rs) % 2,56% 388 458 388 458 388 458 388 458 388 458 388 458
Transport sur site $/TsKm 0,35 44 833 44 833 44 833 44 833 44 833 44 833
Total mine 3 007 971 3 007 971 3 007 971 3 007 971 3 007 971 3 007 971
Concentrateur
Enrichissement $/Ts 15 1 921 403 1 921 403 1 921 403 1 921 403 1 921 403 1 921 403
Chargement $/Th 1 6 222 6 222 6 222 6 222 6 222 6 222
Transport vers US $/TconcKm 0,33 2 053 2 053 2 053 2 053 2 053 2 053
Total concentrateur 1 929 678 1 929 678 1 929 678 1 929 678 1 929 678 1 929 678
Usine métallurgique
Reprise de Concentré $/Tconc 1 6 097 6 097 6 097 6 097 6 097 6 097
Coût traitement Cu $/Tconc 960 5 853 363 5 853 363 5 853 363 5 853 363 5 853 363 5 853 363
frais généraux (divers) 2,56 13 268 13 268 13 268 13 268 13 268 13 268
Total usine métallurgique 5 872 728 5 872 728 5 872 728 5 872 728 5 872 728 5 872 728
Commercialisation
Coût de TRP vers la vente $/Tmétal 500 2 591 333 2 591 333 2 591 333 2 591 333 2 591 333 2 591 333
Coût de mise sur le marché % 20% 518 267 518 267 518 267 518 267 518 267 518 267
63
frais généraux (divers) $/Tmétal 2,56 13 268 13 268 13 268 13 268 13 268 13 268
Total commercialisation 3 122 867 3 122 867 3 122 867 3 122 867 3 122 867 3 122 867
Imprevus % 20% 2 089 987 2 089 987 2 089 987 2 089 987 2 089 987 2 089 987
Coût total 16 023 231 16 023 231 16 023 231 16 023 231 16 023 231 16 023 231
Recettes brutes $/Tcu 9544 49 463 357 49 463 357 49 463 357 49 463 357 49 463 357 49 463 357
Cash-flow brut 33 440 126 33 440 126 33 440 126 33 440 126 33 440 126 33 440 126
Amortissement
Royaltie % 4% 1 337 605 1 337 605 1 337 605 1 337 605 1 337 605 1 337 605
Revenu imposable 32 102 521 32 102 521 32 102 521 32 010 975 32 102 521 32 102 521
Impôt % 40% 12 841 009 12 841 009 12 841 009 12 804 390 12 841 009 12 841 009
Cash-flow net économique 19 261 513 19 261 513 19 261 513 19 206 585 19 261 513 19 261 513
Cash_flow actualisé 17 755 305 17 549 971 17 347 011 17 097 501 16 948 105 16 752 105
VAN mensuelle USD 14 747 334 14 542 000 14 339 040 14 089 530 13 940 134 13 744 134
VAN totale USD 40 664 445
Ip 1,50
TRI mensuel % 90,70107% 0,10
TRI annuel % 2,138
64
Désignation Unités Coût unitaire 13ème mois 14ème mois 15ème mois 16ème mois 17ème mois 18ème mois
MINE
Extraction minière $/m3 6,9 2 382 540 2 382 540 2 382 540 2 382 540 2 382 540 2 382 540
Reprise des remblais $/Th 1,5 192 140 192 140 192 140 192 140 192 140 192 140
frais généraux (dive.rs) % 2,56% 388 458 388 458 388 458 388 458 388 458 388 458
Transport sur site $/TsKm 0,35 44 833 44 833 44 833 44 833 44 833 44 833
Total mine 3 007 971 3 007 971 3 007 971 3 007 971 3 007 971 3 007 971
Concentrateur
Enrichissement $/Ts 15 1 921 403 1 921 403 1 921 403 1 921 403 1 921 403 1 921 403
Chargement $/Th 1 6 222 6 222 6 222 6 222 6 222 6 222
Transport vers US $/TconcKm 0,33 2 053 2 053 2 053 2 053 2 053 2 053
Total concentrateur 1 929 678 1 929 678 1 929 678 1 929 678 1 929 678 1 929 678
Usine métallurgique
Reprise de Concentré $/Tconc 1 6 097 6 097 6 097 6 097 6 097 6 097
Coût traitement Cu $/Tconc 960 5 853 363 5 853 363 5 853 363 5 853 363 5 853 363 5 853 363
frais généraux (divers) 2,56 13 268 13 268 13 268 13 268 13 268 13 268
Total usine métallurgique 5 872 728 5 872 728 5 872 728 5 872 728 5 872 728 5 872 728
Commercialisation
Coût de TRP vers la vente $/Tmétal 500 2 591 333 2 591 333 2 591 333 2 591 333 2 591 333 2 591 333
Coût de mise sur le marché % 20% 518 267 518 267 518 267 518 267 518 267 518 267
65
frais généraux (divers) $/Tmétal 2,56 13 268 13 268 13 268 13 268 13 268 13 268
Total commercialisation 3 122 867 3 122 867 3 122 867 3 122 867 3 122 867 3 122 867
Imprevus % 20% 2 089 987 2 089 987 2 089 987 2 089 987 2 089 987 2 089 987
Coût total 16 023 231 16 023 231 16 023 231 16 023 231 16 023 231 16 023 231
Recettes brutes $/Tcu 9544 49 463 357 49 463 357 49 463 357 49 463 357 49 463 357 49 463 357
Cash-flow brut 33 440 126 33 440 126 33 440 126 33 440 126 33 440 126 33 440 126
Amortissement
Royaltie % 4% 1 337 605 1 337 605 1 337 605 1 337 605 1 337 605 1 337 605
Revenu imposable 32 102 521 32 102 521 32 102 521 32 102 521 32 102 521 32 102 521
Impôt % 40% 12 841 009 12 841 009 12 841 009 12 841 009 12 841 009 12 841 009
Cash-flow net économique 19 261 513 19 261 513 19 261 513 19 261 513 19 261 513 19 261 513
Cash_flow actualisé 16 558 372 16 366 880 16 177 602 15 990 513 15 805 588 15 622 801
VAN mensuelle USD 13 550 401 13 358 909 13 169 631 12 982 542 12 797 616 12 614 830
VAN totale USD 40 664 445
Ip 1,50
TRI mensuel % 90,70107% 0,10
TRI annuel % 2,138
66
Désignation Unités Coût unitaire 19ème mois 20ème mois 21ème mois 22ème mois 23ème mois 24ème mois
MINE
Extraction minière $/m3 6,9 2 382 540 2 382 540 2 382 540 2 382 540 2 382 540 2 382 540
Reprise des remblais $/Th 1,5 192 140 192 140 192 140 192 140 192 140 192 140
frais généraux (dive.rs) % 2,56% 388 458 388 458 388 458 388 458 388 458 388 458
Transport sur site $/TsKm 0,35 44 833 44 833 44 833 44 833 44 833 44 833
Total mine 3 007 971 3 007 971 3 007 971 3 007 971 3 007 971 3 007 971
Concentrateur
Enrichissement $/Ts 15 1 921 403 1 921 403 1 921 403 1 921 403 1 921 403 1 921 403
Chargement $/Th 1 6 222 6 222 6 222 6 222 6 222 6 222
Transport vers US $/TconcKm 0,33 2 053 2 053 2 053 2 053 2 053 2 053
Total concentrateur 1 929 678 1 929 678 1 929 678 1 929 678 1 929 678 1 929 678
Usine métallurgique
Reprise de Concentré $/Tconc 1 6 097 6 097 6 097 6 097 6 097 6 097
Coût traitement Cu $/Tconc 960 5 853 363 5 853 363 5 853 363 5 853 363 5 853 363 5 853 363
frais généraux (divers) 2,56 13 268 13 268 13 268 13 268 13 268 13 268
Total usine métallurgique 5 872 728 5 872 728 5 872 728 5 872 728 5 872 728 5 872 728
Commercialisation
Coût de TRP vers la vente $/Tmétal 500 2 591 333 2 591 333 2 591 333 2 591 333 2 591 333 2 591 333
Coût de mise sur le marché % 20% 518 267 518 267 518 267 518 267 518 267 518 267
67
frais généraux (divers) $/Tmétal 2,56 13 268 13 268 13 268 13 268 13 268 13 268
Total commercialisation 3 122 867 3 122 867 3 122 867 3 122 867 3 122 867 3 122 867
Imprevus % 20% 2 089 987 2 089 987 2 089 987 2 089 987 2 089 987 2 089 987
Coût total 16 023 231 16 023 231 16 023 231 16 023 231 16 023 231 16 023 231
Recettes brutes $/Tcu 9544 49 463 357 49 463 357 49 463 357 49 463 357 49 463 357 49 463 357
Cash-flow brut 33 440 126 33 440 126 33 440 126 33 440 126 33 440 126 33 440 126
Amortissement
Royaltie % 4% 1 337 605 1 337 605 1 337 605 1 337 605 1 337 605 1 337 605
Revenu imposable 32 102 521 32 102 521 32 102 521 32 102 521 32 102 521 32 102 521
Impôt % 40% 12 841 009 12 841 009 12 841 009 12 841 009 12 841 009 12 841 009
Cash-flow net économique 19 261 513 19 261 513 19 261 513 19 261 513 19 261 513 19 261 513
Cash_flow actualisé 15 442 128 15 263 544 15 087 026 14 912 549 14 740 090 14 569 626
VAN mensuelle USD 12 434 157 12 255 573 12 079 055 11 904 578 11 732 119 11 561 655
VAN totale USD 40 664 445
Ip 1,50
TRI mensuel % 90,70107% 0,10
TRI annuel % 2,138
68
Désignation Unités Coût unitaire 25ème mois 26ème mois 27ème mois 28ème mois total (USD) Mise_Inv_act
MINE
Extraction minière $/m3 6,9 2 382 540 2 382 540 2 382 540 2 382 540 66 711 136 57 509 862
Reprise des remblais $/Th 1,5 192 140 192 140 192 140 192 140
frais généraux (dive.rs) % 2,56% 388 458 388 458 388 458 388 458 10 876 815
Transport sur site $/TsKm 0,35 44 833 44 833 44 833 44 833
Total mine 3 007 971 3 007 971 3 007 971 3 007 971 84 223 190
Concentrateur
Enrichissement $/Ts 15 1 921 403 1 921 403 1 921 403 1 921 403 95 100 004
Chargement $/Th 1 6 222 6 222 6 222 6 222
Transport vers US $/TconcKm 0,33 2 053 2 053 2 053 2 053
Total concentrateur 1 929 678 1 929 678 1 929 678 1 929 678 54 030 989
Usine métallurgique
Reprise de Concentré $/Tconc 1 6 097 6 097 6 097 6 097
Coût traitement Cu $/Tconc 960 5 853 363 5 853 363 5 853 363 5 853 363
frais généraux (divers) 2,56 13 268 13 268 13 268 13 268
Total usine métallurgique 5 872 728 5 872 728 5 872 728 5 872 728 164 436 383
Commercialisation
Coût de TRP vers la vente $/Tmétal 500 2 591 333 2 591 333 2 591 333 2 591 333
Coût de mise sur le marché % 20% 518 267 518 267 518 267 518 267
69