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ROYAUME DU MAROC
Province de Kenitra
SOMMAIRE
CHAPITRE I. PREAMBULE ............................................................................................................. 7
II.2.2. Conformité aux Normes marocaines de gestion des produits dangereux et des incendies
......................................................................................................................................... 16
IV.2.3. Des iptio du s h a d’ pu atio des eau us es du seau olle tif ........................ 28
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
VII.2.2. Mesu es de p ve tio ou d’i te ve tio pou li ite les is ues d’i e die e phase
chantier ......................................................................................................................................... 85
VII.2.6. Mesu es de p se vatio de l’a tivité agricole et des terrains agricoles à proximité du
site du projet en phase de construction ........................................................................................... 87
VII.3. Mesu es d’att uatio des uisa es e phase d’e ploitatio ........................................ 87
VII.3.1. Mesures pour assurer la pérennité et le bon fonctionnement des installations ............ 87
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
VII.3.4. Mesu es d’att uatio li es à la su l vatio des ouv ages de la STEP ........................ 89
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
Figure 11 : Évolution des précipitations dans la station de Kénitra entre 1990 et 2013 ........................... 40
Figu e : Ressou es e eau sus epti les d’ t e o ilis es pou l’ali e tatio e eau pota le des villes
de la côte atlantique(en millions de m3/an sur une période interannuelle de 30 ans) ............................. 46
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
Tableau 3 : Evolution de la population du Centre Oulad Slama (Douar Laakarcha et Douar Oulad Slama)
................................................................................................................................................................... 24
Tableau 8 : Coordonnées Lambert des limites du plan de délimitation du centre d'Oulad Slama ............ 39
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
EP : Eaux pluviales
EU : Eaux usées
ha : Hectare
hab. : Habitant
RN : Route Nationale
RP : Route Provinciale
SP : Station de Pompage
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
CHAPITRE I. PREAMBULE
Le développement durable est un choix de développement auquel le Maroc a souscrit au même titre
que la communauté internationale. Un choix dicté au niveau national, non seulement par la
rationalisation de la gestion des ressources, gage du développement socioéconomique futur du pays,
ais gale e t et su tout e aiso d’u sou i d’a lio atio o ti ue de la ualit de vie du ito e
marocain. Le droit à un environnement sain est de ce fait un principe fondamental de la politique
atio ale e ati e de gestio de l’e vi o e e t.
1Le SDAU de Kenitra précise que « La o u e d’Oulad Sla a a t e suite au découpage de 1992 par
pa titio de la o u e de Mog a e … Sidi A a h, le hef lieu de la o u e est situ à k de la ville de
Kénitra sur la RN1. »
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
II.1. Introduction
Il analyse de manière succincte les principales dispositions, les orientations et les règles de base de la
politique nationale dans le domaine de la prote tio et de la ise e valeu de l’e vi o e e t.
Nous rappelons ci-après les principaux textes réglementaires applicables dans le cadre du projet.
La Cha te a pou sou i ajeu d’i s i e la alisatio des p ojets de d veloppe e t da s la p o otio
du développement durable, alliant le progrès social et la prospérité économique avec la protection de
l’e vi o e e t, et e da s le espe t des d oits, devoi s, p i ipes et valeu s p vus da s la Cha te.
Les droits environnementaux désignent le droit de chaque personne à vivre dans un environnement
sai , ui assu e la s u it , l’esso onomique, le progrès social, et où sont présentés le patrimoine
naturel et culturel et la qualité de vie. Ces droits seront garantis par la Charte. En parallèle, comme
devoirs environnementaux, toute personne, physique ou morale, a le devoir de protéger et de
p se ve l’i t g it de l’e vi o e e t, d’assu e la p e it du pat i oi e ultu el et atu el et
d’a lio e la sa t et la ualit de vie.
Le développement durable ;
Le progrès social ;
La préservation et la valorisation du patrimoine naturel et culturel ;
L’ du atio et la fo atio ;
La p se vatio et la p ote tio de l’e vi o e e t;
La mutualisation de moyens ;
L’a s à l’i fo atio ;
La participation du public ;
La recherche et développement ;
La production et la consommation responsable ;
La précaution et prévention ;
La responsabilité.
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Le Maroc, mû par ses convictions de responsabilité collective mais différenciée, par sa croyance à une
desti e o u e de l’hu a it , pa so atta he e t au p i ipe de l’ uit , veut t a e la voie d’u
e gage e t glo al, espo sa le et juste pou le ie de l’e se le de ot e pla te.
En raison de sa grande vulnérabilité aux impacts du changement climatique, le Maroc doit, en priorité,
i i ise les is ues d’i pa ts et ise su l’adaptatio pa appo t au a tio s d’att uatio .
En ati e d’adaptatio , le Ma o a d plo des effo ts t s i po ta ts, et e, d s so a ession à
l’i d pe da e e .
Sur la période 2005-2010, le Royaume a consacré 64% des dépenses climatiques du pays aux efforts
d’adaptatio , e ui uivaut à % des d pe ses glo ales d’i vestisse e t.
Par exemple, pour la période 2020- , le Ma o esti e ue le oût de ise e œuv e des
p og a es d’adaptatio da s les se teu s les plus vul a les au ha ge e t li ati ue, les se teu s
de l’eau, de la fo t et de l’ag i ultu e, s’ l ve a au i i u à illia ds de dolla s a i ai s.
E ati e d’att uatio , les o je tifs de du tion des émissions de GES du Maroc seront réalisés
g â e à des esu es p ises da s tous les se teu s de l’ o o ie.
La PCCM matérialise la réponse du Maroc aux Accords de Cancun. Elle constitue un outil de
coordination des différentes mesures et initiatives entamées pour la lutte contre le changement
climatique et se veut un instrument politique structurant, dynamique, participatif et flexible pour un
développement à faible intensité de carbone et résilient aux effets du changement climatique.
Loi organique 111-14 relative aux régions, loi organique 112-14 concernant les préfectures et les
provinces et la loi organique 113-14 sur les communes
Ces trois textes de loi traduisent une nouvelle architecture territoriale, qui place la région au centre de
l'édifice institutionnel du pays, harmoniser davantage la Charte communale actuelle avec les
dispositions de la Constitution, consolider la place des provinces et des préfectures en les séparant des
services de l'administration territoriale relevant de l'État, en les dotant d'attributions dans les domaines
du développement et de l'efficacité. Les trois textes comportent plusieurs nouveautés, dont l'adoption
du vote public dans l'élection des conseils régionaux, des provinces, des préfectures et des régions et
dans la prise des décisions au sein de ces conseils, la consécration du principe de la gestion autonome
qui confère à ces collectivités territoriales, dans la limite de leurs prérogatives, le pouvoir de
délibération de manière démocratique, le pouvoir d'exécuter les conclusions de leurs délibérations et
décisions et la promotion de la présence et de la contribution de la femme.
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
Dahir n°1-60-063 du 30 Hija 1379 (25 Juin 1960) relatif au développement des agglomérations
rurales
Qui traite en particulier des plans de développement ayant pour objet de délimiter notamment les
zones réservées à l'habitat des agriculteurs comportant l'installation de bâtiments d'exploitation
agricole, les zones réservées à l'habitat de type non agricole, au commerce, à l'artisanat et à l'industrie,
les zones dans lesquelles toute construction est interdite, le tracé des principales voies de circulation,
les emplacements réservés aux places publiques, aux espaces libres et aux plantations, les
emplacements réservés aux édifices et services publics ainsi qu'aux installations de la vie sociale et
notamment au souk et à ses annexes.
Dahir n°1-03-60 du 12 mai 2003 portant promulgation de la loi 12-03 relative aux études
d’i pa t su l’e vi o e e t
Cette loi établit la liste des projets assujettis, la procédure de réalisation et la consistance des études
d'impact. La loi institue également la création d'un comité national des études d'impact
environnemental présidé par le Ministre en charge de l'Environnement. Ce comité a pour rôle de
décider, sur la base des résultats de l'étude d'impact, de l'acceptabilité environnementale qui
o ditio e la ise e œuv e des p ojets assujettis. Ses d ets d’appli atio so t :
Au o t ôle, à l’i spe tio , à la e he he, à l’i vestigatio , à la o statatio des i f a tions et à
la verbalisation prévue par les dispositions des lois (la loi n°11-03, la loi n°12-03, loi n°13-03 et
la loi n°28-00 telle que modifiée et complétée par la loi 32-12) ;
D’appo te l’appui essai e pou e fo e le pouvoi des ad i ist atio s concernées par
l’appli atio des dispositio s de p ote tio de l’e vi o e e t o te ues da s toute aut e
législation particulière.
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
La loi n° 36- epose su des p i ipes fo da e tau pa i les uels, la do a ialit pu li ue de l’eau,
le droit de tous ito e e et ito e à l’a s à l’eau et à u e vi o e e t sai , la gestio de l’eau
selon les pratiques de bonne gouvernance qui inclut la concertation et la participation des différentes
parties concernées, la gestion intégrée et décentralisée des ressources en eau en assurant la solidarité
spatiale, la p ote tio du ilieu atu el et la p o otio du d veloppe e t du a le et l’app o he ge e
en matière de développement et de gestion des ressources en eau.
Les valeurs limites spécifiques de rejet visées à l'article 12 du décret n° 2-04-553 du 13 hija 1425 (24
janvier 2005) relatif aux déversements, écoulements, rejets, dépôts directs ou indirects dans les eaux
superficielles ou souterraines, applicables aux déversements d'eaux usées des agglomérations urbaines,
sont fixées au tableau suivant :
Loi 13-03 (dahir 1-03-61 du 12 mai 2003) relative à la lutte contre la pollution de l'air
La Loi 13-03 du 12 mai 2003 sur la lutte contre la pollution de l'air définit le cadre d'application et les
moyens de lutte pour limiter les émissions atmosphériques.
Le décret n°2-09-286 du 8 décembre 2009, publié au bulletin officiel le 21 janvier 2010, a pour objet de
fi e les o es de ualit de l’ai et de d fi i les odalit s de ise e pla e des seau de
surveillance de la qualité de l'air telles que prévues aux articles 3, 4 et 24 de la loi n° 13-03 susvisée.
Le décret n° 2-09-631 du 23 rejeb 1431 (6 juillet 2010) fixant les valeurs limites de dégagement,
d’ issio ou de ejet de pollua ts da s l’ai a a t de sou es de pollutio fi es et les modalités de
leur contrôle.
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
La loi n°28-00 relative à la gestion des déchets solides et à leur élimination, promulguée par dahir n° l-
06-153 du 30 chaoual 1421 (22 novembre 2006).
Le d et d’appli atio ° -07-253 du 18 juillet 2008 portant classification des déchets et fixant la liste
des déchets dangereux.
La modification apportée par la loi 23- o e e esse tielle e t so a ti le elatif à l’i po tatio
des déchets dangereux.
Au sens de la loi, on entend par aire protégée tout espace terrestre et/ou marin, géographiquement
d li it et sp iale e t a ag et g au fi s d’assu e la p ote tio , le ai tie et l’a lio atio
de la diversité biologique, la conservation du patrimoine naturel et culturel, sa mise en valeur pour un
développement durable, ainsi que la prévention de sa dégradation. Les aires protégées ont été classées
pa l’ad i ist atio e fo tio de leu s a a t istiques, de leur vocation et de leur envergure socio-
économique. Les activités menées dans une aire protégée, notamment agricoles, pastorales et
forestières, sont réglementées en fonction des impératifs de conservation du patrimoine naturel et
ultu el de l’aire protégée et conformément aux mesures de protection édictées par le plan
d’a age e t et de gestio ui doit t e la o pou ha ue site A ti le . Cepe da t, les
populatio s lo ales dispose t de d oits d’usage d fi is da s la loi o e ta t des prélèvements à but
non commercial pour les besoins domestiques, vitaux et/ou coutumiers.
De plus, toutes les actions susceptibles de nuire au milieu naturel, à la conservation de la faune et de la
flo e, ou d’alt e le a a t e et les l e ts de l’ os st e de l’ai e p ot g e, so t i te dites, sauf
sous se ve des dispositio s de l’a ti le et sauf auto isatio p ala le de l’ad i ist atio
compétente.
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
Cette loi te d à l’u ifi atio et la si plifi atio des p o du es de o t ôle et de pression des
i f a tio s e ati e d’u a is e et de o st u tio .
Pa i les p i ipau appo ts de la loi, la atio d’u pe is de pa atio d’e t etie ui est d liv
par le président du conseil communal dans les cas des travaux dont le permis de const u tio ’est pas
exigé.
En outre, il est donné aux personnes ayant procédé à des constructions illégales, la possibilité de
demander au président du conseil communal un permis de régularisation ou de mise en conformité,
ap s a o d de l’age e u ai e concernée dont les modalités seront fixées par un texte
réglementaire.
Il est aussi p vu l’i stitutio des o ligatio s gissa t l’ouve tu e et la fe etu e des ha tie s et
l’o ligatio de la te ue d’u ahie de ha tie o te a t tous les e seig e e ts permettant,
ota e t, au p ofessio els d’assu e le suivi du ha tie .
Par ailleurs, la loi renforce le caractère coercitif des sanctions, notamment par la révision à la hausse
des a e des e vigueu et l’i stitutio de sa tio s p ivatives de li e t e as de idive, s’agissa t
de e tai es i f a tio s g aves telles l’ difi atio de o st u tio sa s auto isatio p ala le, la
atio d’u lotisse e t ou d’u g oupe d’ha itatio s da s u e zo e gle e tai e e t o
sus epti le de l’a ueilli gie par le dahir n° 1-60-063 du 25 juin 1960 relatif au développement des
agglomérations rurales.
Adoptée le 26 Décembre 1991, la loi n°25-90 relative aux lotissements, groupes d'habitations et
morcellements abroge le Dahir du 20 Moharrem 1973 (30 Septembre 1953) relatif aux lotissements et
morcellements, la définition du lotissement a été élargie. Le critère de superficie n'entre plus en ligne
de compte pour le lotissement. Ainsi, selon l'article 1er du Dahir, constituera un lotissement "toute
division par vente, location ou partage d'une propriété foncière, en deux ou plusieurs lots destinés à la
construction d'immeubles à usage d'habitation, industriel, touristique, commercial ou artisanal, quelle
que soit la superficie des lots".
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
La Loi n° 22-80 relative à la conservation des monuments historiques et des sites, des
i s iptio s, des o jets d’a t et d’a ti uit s, tit e VII, a ti le
Le législateur a instauré un régime juridique particulier pour la défense et la restauration des sols au
o e de leu e oise e t. Les statuts ju idi ues ai si ta lis o f e t à l’ad i ist atio des
pouvoirs étendus pour la préservation du couvert végétal et son amélioration.
Par un dispositif éclaté comprenant plus d'une centaine de textes, le droit en vigueur cherche à
sauvegarder les ressources naturelles, à en organiser l'exploitation et à assurer parallèlement la
protection de l'hygiène et de la sécurité publiques dans leur utilisation. L'un des moyens par lequel
l'Etat a cherché à limiter l'exploitation des richesses naturelles a été la proclamation de leur
domanialité. Les activités susceptibles d'engendrer des risques pour l'hygiène, la sécurité ou la salubrité
font pour leur part l'objet de règles de prévention et de contrôle. Il en va ainsi de l'ensemble des
établissements incommodes, insalubres ou dangereux qui relèvent tant en ce qui concerne leur
localisation que de leur installation et les conditions de leur fonctionnement d'un contrôle administratif
étroit qui peut imposer notamment des règles particulières pour l'élimination des déchets et la
réduction des nuisances.
Les dispositifs de la Loi 65-99, relative au code du travail, ont pour objectifs l'amélioration des
conditions du travail et de son environnement et la garantie de la santé et de la sécurité sur les lieux du
t avail. Pa ti uli e e t les dispositifs du tit e IV de l’h gi e et de la s u it des sala i s.
Cette ouvelle loi elative à l’i de isatio des vi ti es des a ide ts du t avail, a t pu li e au BO °
6328 du 22 janvier 2015.
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
Elle est entrée en vigueur à partir de la date de sa publication soit le 22 Janvier 2015.
II.2.2. Conformité aux Normes marocaines de gestion des produits dangereux et des incendies
On rappelle ci-après les principales normes relatives à la gestion des produits chimiques dangereux qui
précisent en particulier le contenu et le plan type des fiches de données de sécurité pour les produits
chimiques.
La norme NM 03.02.101-1997 : Cette norme est relative aux préparations chimiques dangereuses,
classification, emballage et étiquetage.
La norme NM 03.02.102-1997 : Cette norme décrit les méthodes de détermination du point éclaire
des préparations liquides inflammables.
La norme NM ISO 11014-1 -1997 : Cette norme définit le contenu et le plan type de fiche de
données de sécurité pour les produits chimiques.
Pour la gestion des incendies, les normes suivantes sont à prendre en considération dans le cadre de
notre projet :
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
II.2.3. Conformité aux Stratégies, plans et programmes nationaux de protection des ressources
naturelles
Il convient de rappeler de manière succincte les principales stratégies, plans et programmes mis en
place par le gouvernement marocain, en matière de développement durable et de protection des
essou es atu elles, da s les uels s’i s it et se doit de p e d e e o pte le p ojet afi de s’assu e
que ce dernier partage les mêmes préoccupations et suit les mêmes orientations.
Stratégie :
Plans :
Programmes
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Lieu
Date
Milieu Conventions Internationales d’adoptio
d’adoptio
n
Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements
transfrontières de déchets dangereux et de leur 22-mars-89 Bâle
Déchets et produits élimination.
chimiques
Convention de Stockholm sur les polluants organiques
dangereux 22-mai-01 Stockholm
persistants (POP).
Convention de Minamata sur le mercure. 19-janv. Genève
Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel
17-oct.-03 Paris
Protection du immatériel.
patrimoine Convention concernant la protection du patrimoine
16-nov.-72 Paris
mondial culturel et naturel.
Convention internationale sur la protection des
6-déc.-51 Rome
végétaux.
Convention africaine sur la conservation de la nature et
15-sept.-68 Algérie
des ressources naturelles.
Protocole amendant la convention relative aux zones
Naturel et humides d'importance internationale particulièrement 3-déc.-82 Paris
Biodiversité comme habitas de la sauvagine.
Convention de Bonn relative à la conservation des
23-juin-79 Bonn
espèces appartenant à la faune sauvage (CMS).
Convention sur la diversité biologique 22-mai-92 Nairobi
Accord sur la conservation des oiseaux d'Eau Migrateur
16-juin-95 La Haye
d'Afrique-Eurasie (AEWA).
Convention sur la protection de la couche d'ozone. 22-mars-85 Vienne
Protocole relatif à des substances qui appauvrissent la
16-sept.-87 Montréal
couche d'ozone.
Amendements au protocole de Montréal relatif aux
29-juin-90 Londres
substances qui appauvrissent la couche d'ozone.
Atmosphère
Convention-cadre des nations-unies sur les Rio de
9-mai-92
changements climatiques. Janeiro
Protocole de Kyoto à la convention-cadre des Nations
11-déc.-97 Kyoto
Unies sur les changements climatiques.
Accord de Paris 12-déc-2015 New York
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
Certains offices rattachés aux ministères jouent un rôle important dans la protection de
l’e vi o e e t. Au iveau gio al, des o seils gio au et p ovi iau de l’e vi o e e t o t t
constitués notamment dans les régions économiques.
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
Sur le plan réglementaire et de par les dispositions fixées par la loi 35-15 et la loi 11-03, la réalisation du
p ojet d’assai isse e t li uide du Centre Oulad Slama avec une STEP comme ouvrage de dépollution
se justifie largement.
Aucun réseau colle tif d’assai isse e t ’e iste au iveau du e t e. Les installations individuelles
existantes, réalisées par les habitants, ne respectent pas les règles de conception et de réalisation.
Les abris sont généralement confectionnés à partir de matériaux locaux (argile, pierres, bois, palmes ou
roseaux). De plus, pratiquement toutes les fosses fonctionnent longtemps sans être remplies. Ceci est
lié à trois facteurs :
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
E e ui o e e l’assai isse e t des eau pluviales, des aniveaux sont en cours de construction (Cf.
Figure suivante) en bordure des trottoirs de la Route nationale RN1, au niveau de la pa tie o d de l’ai e
d’a age e t. Les eaux collectées par ces derniers sont d ai es ve s l’aval du e t e.
Le Reste du centre ne présente au u seau olle tif d’assai isse e t e ista t. Les eau pluviales
s’ oule t de a i e supe fi ielle. Au iveau de l’hors site ouest, un fossé sur la limite ouest du centre
permet de préserver la zone ouest contre les inondations. Il est muni de buses au niveau des chemins
pe etta t le passage pi to . L’i age ci-dessous o t e l’u de es passages.
Les eaux usées, ’ ta t pas olle t es et t ait es, sont directement rejetées dans le milieu récepteur
sa s au u t aite e t p ala le, e ui po te p judi e à l’e vi o e e t et pa ti uli e e t à la
qualité des ressources en eau et en sols.
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
L’i e iste e d’u e statio d’ pu atio de t aite e t des eau us es et la ultipli atio de ejets uts
dans le domaine public hydraulique, contribuent à la dégradation environnementale des ressources
naturelles et constituent une non-conformité à la loi 36-15.
Risques environnementaux liés aux rejets des eaux usées brutes dans le milieu
La stag atio des eau us es est à l’o igi e des uisa es olfa tives, de la p olif atio de ousti ues
et est propice au développement de maladies hydriques (typhoïde, hol a… . Ces eau us es peuve t
par ailleurs être responsables d'un déséquilibre écologique ainsi que de l'eutrophisation des eaux du
milieu récepteur.
Afi d’ li i e les uisa es a tuelles et les is ues ologi ues et sa itai es e ge d s pa le rejet des
eaux usées à l'état brut dans le milieu récepteur, il est impératif de mettre en place une station
d'épuration.
Le présent projet d’assai isse e t li uide du Centre Oulad Slama est initié pour apporter des
solutions à ces problèmes environnementaux.
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
Tableau 3 : Evolution de la population du Centre Oulad Slama (Douar Laakarcha et Douar Oulad
Slama)
Le centre est de caractère rural, les écoulements pluviaux peuvent être superficiels.
Les niveaux altimétriques sont très bas, dans le système unitaire le réseau doit être enterré. Les sorties
seront alors plus basses que les exutoires ce qui nécessitera le pompage des eaux usées et pluviales.
La présence des dépressions considérées comme zones inondables et protégées à cet effet en fait des
assi s de te tio atu els pe etta t le ejet e des poi ts ultiples, e ui vite l’a u ulatio
des débits par assemblage des bassins versants.
La très grande sensibilité du site interdit le recours à des ouvrages de séparation comme les déversoirs
d’o age ui p se te t toujou s des is ues de auvais fo tio e e t pe etta t le d o de e t
des eaux usée en temps sec.
Tous les inconvénients du système unitaire se trouvent réunis dans le cas de ce centre.
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
Les stations de refoulement, incontournables dans ce centre durant refouler les eaux usées
et les eaux des petites pluies ;
N essite d’optimiser la STEP et donc de ne pas traiter les eaux des petites pluies ;
L’ va uatio supe fi ielle des eau de pluies pe et de dui e le oût du seau pluvial du
système séparatif.
Le réseau pluvial sera constitué de fossés bétonnés installés sur les voies existantes et prévues. Les
rejets sont effectués dans :
En considérant que la cote maximale des eaux dans la dépression (PHE) peut être fixée à 4,5, tous les
foss s se o t ai te us à u e ote sup ieu e. Co pte te u de sa g a de supe fi ie, l’effet des ejets
su la hauteu d’eau da s la d p essio se a gligea le. Au as où la dépression sera déjà pleine, la
surélévation provoquée par les rejets pluviaux d’Oulad Sla a ne dépassera pas les 12 cms.
25
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
26
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
- Réseau collectif pour les populations les plus groupées. (Zone Nord).
- Système individuel pour toutes les zones où la superficie des lots est supérieure ou égale à 1000
m2.
- Un système collectif autonome pour la zone regroupant le souk et les autres équipements
publics.
Un collecteur principal dirigé dans le sens Nord- sud se a i stall da s l’e p ise de la RN . Le linéaire
de ce réseau est de 15 000 m. Il quitte cette route pour emprunter une piste existante dirigée Est-
Ouest pour aboutir à une station de refoulement.
Les eaux seront ensuite refoulées dans la même direction vers la STEP.
27
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
Le risque de perturbation au cas où les eaux usées arrivent pendant les périodes de décantation ou
d’ va uatio est p ati ue e t ul. Ces p iodes so t gl es pe da t les heu es de fai le d it.
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
A se e d’i pa t visuel ;
Fonctionnement automatique ;
Statio o çue pou s’adapte à des d its de poi te flu tua ts et possi ilit
d’e te sio .
30
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
IV.2.3.5.1 Prétraitement
31
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
- 1 compresseur ;
Position : horizontale
Nous prévoyons une rotation en extrayant la moitié du volume de chaque cuve tous les 6 mois.
On aura ainsi un volume de boues à sécher de 35 m3 tous les 2 mois (60 jours). Avec une épaisseur de
la su fa e d’ pa dage essai e est de 140 m2. On adopte 2 lots de 3 m x 24 m.
Les boues sèches seront mises à la disposition des agriculteurs ou envoyées à la décharge contrôlée.
Quantité correspondante :
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
Le oût d’i vestisse e t du p ojet s’ l ve à e vi o à 39,5 MMAD TTC. Le d tail de l’esti atio
financière des aménagements du projet est présenté dans le tableau suivant :
Prix unitaire
N° Quantité PRIX TOTAL
DESIGNATION DES OUVRAGES Unité en DH HT
Prix Totale EN DH H.T.
En chiffre
1- RESEAU EAUX USEES
CANALISATION PVC SERIE I Y COMPRIS
1 ML 15 000,00 450,00 6 750 000,00
TERRASSEMENTS, L P etc. Ø 300
2 Regards de visite équipée U 320,00 5 000,00 1 600 000,00
Boites de branchement eaux usées
3 U 350,00 3 000,00 1 050 000,00
équipés y/c branchement en PVC F300
4 Regards borgnes U 250,00 800,00 200 000,00
TOTAL 1 9 600 000,00
2- SP VERS STEP
Station de refoulement Y/C transfo,
1 ligne MT etc.
Q = 15 l/s , HMT = 31,2 m , P = 8,85 kw
1-1 Génie Civil Ft 1 300 000,00 300 000,00
1-2 Equipement Ft 1 200 000,00 200 000,00
Conduite de refoulement DN 160 PVC
2 ml 2 380,00 250,00 595 000,00
PN16
Equipement de points particuliers
3 u 5 8 000,00 40 000,00
(vidanges, ventouses)
4 Ouvrage de réception u 1 5 000,00 5 000,00
TOTAL 2 1 140 000,00
3- STATION D'EPURATION
Réalisation d'une STEP compacte pour
1 M2 1 300,00 2 400,00 3 120 000,00
2400 habitants équivalant
1 ACHAT DE TERRAIN M2 4000 100 400 000
2 PRETRAITEMENT F 1 300 000 300 000
3 TRAITEMENT PAR SBR U 2 500 000 1 000 000
4 LITS DE SECHAGE M2 140 250 35 000
5 CLOTURE Ml 250 1000 250 000
6 PLANTATION DE RENGEES D’ARBRES U 240 250 60 000
LE LONG DE LA CLOTURE
7 AMENAGEMENTS DIVERS m2 2000 100 200 000
8 LOGE GARDIEN F 1 100 000 100 000
TOTAL 3 2 345 000
4- COLLECTEUR D'EVACUATION DES EAUX USEES EPUREE
1 CANALISATION PVC SERIE I Y COMPRIS
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
TERRASSEMENTS, L P etc
Ø 300 ML 1 000,00 500,00 500 000,00
2 Regards de visite équipée U 25,00 5 000,00 125 000,00
3 Ouvrage de rejet U 1 6 000,00 6 000,00
TOTAL 4 631 000,00
5 – RESEAU EAUX PLUVIALES
Fossé bétonnée Y COMPRIS
1
TERRASSEMENTS, L P etc
Fossé bétonnée équivalent Ø 400 ML 24 750,00 220,00 5 445 000,00
Fossé bétonnée équivalent Ø 500 ML 11 200,00 270,00 3 024 000,00
Fossé bétonnée équivalent Ø 600 ML 6 860,00 300,00 2 058 000,00
Fossé bétonnée équivalent Ø 800 ML 4 000,00 380,00 1 520 000,00
Fossé bétonnée équivalent Ø 1000 ML 2 260,00 460,00 1 039 600,00
Fossé bétonnée équivalent Ø 1200 ML 1 430,00 550,00 786 500,00
Fossé bétonnée équivalent Ø 1400 ML 335,00 700,00 234 500,00
TOTAL 5 14 107 600,00
6 – FOSSES SEPTIQUES
Fosses septiques Individuelle de 2 m³
1 ft 400 12 000,00 4 800 000,00
avec puit perdu
Fosse septique semi collectif de 45 m3
2 ft 1 270 000,00 270 000,00
avec puits perdu
TOTAL 6 5 070 000,00
TOTAL HT 32 893 600,00
TVA 20% 6 578 720
TOTAL TTC 39 472 320,00
35
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
L’ai e d’ tude du p ojet ouv e les zo es d’impacts prévisibles liées à la réalisation de la STEP et aux
t avau de o st u tio des ouv ages du seau d’assai isse e t du e t e d’Oulad Sla a.
Les tronçons du réseau de collecte des eaux usées et eaux pluviales (EU et EP) projetés et leur
zo e d’i flue e o p e a t les emprises et voies empruntées ou seront réalisées les
o duites d’EU et d’EP notamment la conduite de refoulement projetées des eaux usées vers la
STEP.
Les zo es d’e pla e e t des futu s ouv ages d’assai isse e t p ojet s du e t e de Oulad
Slama et leur zo e d’i flue e il s’agit de :
o La station de refoulement.
La zo e d’ tude p i ipale autou de es ouv ages ouv e ai si les ha itatio s et a tivit s avoisi a tes.
Le réseau hydrographique dans lequel se o t op s les ejets d’eau pu es : rejet dans oued
Sebou.
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
Le centre d’Oulad Sla a se trouve à 15 km au nord de la ville de Kénitra sur la RN1. Il constitue le chef-
lieu de la Commune d’Oulad Sla a et fait partie du territoire de la province de Kenitra (cercle de
Kenitra banlieue).
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
Tableau 8 : Coordonnées Lambert des limites du plan de délimitation du centre d'Oulad Slama
X Y
400162,58 412904,13
401139,14 414095,96
401002,69 414591,95
400912,21 414984,75
401258,10 415364,95
401488,18 415957,30
402076,19 416037,93
402625,55 416267,69
403334,54 416039,42
402890,91 415272,22
402592,78 415104,73
402013,73 414882,88
401651,42 414350,10
401328,98 413275,09
400704,76 413049,12
39
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
V.3.1.2 Pluviométrie
La pluviométrie de la région est caractérisée par de grandes variations interannuelles et une forte
concentration des précipitations pendant les mois de novembre, décembre et janvier, qui représentent
plus de 50% de la pluviométrie annuelle.
Figure 11 : Évolution des précipitations dans la station de Kénitra entre 1990 et 2013
V.3.1.3 Température
A la station climatologique de Kenitra, les températures moyennes annuelles varient entre 10,5°C et
25,7 °C avec une moyenne de 17,8°C.
Les ois les plus f oids de l’a e so t ja vie et f v ie , affi ha t u i i u o e de °C. Les
ve ts do i a ts vie e t de l’ouest et le Che gui ve t chaud du Sud-Est) souffle environ
35 jours/année.
On observe aussi une variation régulière de toutes les valeurs mensuelles de la température :
minimales, maximales et moyennes avec un minimum en Janvier et un maximum en Août.
40
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
L’ volutio i te a uelle des températures est relativement homogène, comme le montre le graphique
des évolutions interannuelles de la station de Kenitra.
V.3.1.4 Vents
V.3.1.5 Topographie
La topographie du site est caractérisée par des pentes et des altitudes très faibles. Les cotes varient de
3 à 30. Les zones les plus basses sont soumises aux risques d'inondation. La carte suivante donne une
i di atio su les l’ te due des diff e ts iveau alti t i ues et leu situatio .
41
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
V.3.1.6 Géologie
La zo e d’ tude, ui fait pa tie du do ai e ifai , a t fo e au ou s de la phase o og i ue alpi e.
Son évolution est le résultat de la succession de plusieurs phases tectoniques qui sont échelonnées
da s le te ps g ologi ue. Le o le e t du assi du Gha s’est a hev pa la fo atio d’u e vaste
plaine alluviale correspondant au deu ives de l’oued Se ou.
La plaine du Gharb est une plaine alluviale, comblée sur une grande épaisseur par des limons récents
amenés du Moyen Atlas par l'oued Sebou et du Rif par l'oued Ouerrha. Les sols, très riches, sont bien
exploités grâce à l'irrigation.2
42
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
V.3.1.7 Pédologie
Les formations rencontrées au niveau de la commune OULAD SLAMA sont :
Sols argileux Tirseux "Tirs": ce sont des sols de couleur noirâtre, sensibles à l'eau et sujets à des
gonflements et des retraits qui posent des problèmes pour les constructions. Ce type de sol se
retrouve sur la partie nord du centre. La perméabilité de cette dernière est faible.
Sols argileux de type "Dehs":ce sont des limons argileux de couleur brun clair composés des
éléments fins retrouvés dans les zones inondables.
Sables: ce sont des sables fins meubles qui s'étendent sur toute la partie sud du centre et
couvrent la forêt de Maamora et caractérisés par une bonne perméabilité.
V.3.1.8.1 Hydrologie
- Oued se ou est situ à à l’ouest du e t e. Il o stitu l’e utoi e p i ipal de tous les
aut es ou s d’eau.
- Oued lakhal est situé à la limite nord-Est du centre.
- Canal ORMVAG est situé à la limite nord du centre à une distance de 1000m.
- Oued ghoufayrat qui se situe entre les deux centres (Mograne et Oulad slama) à 4500 m par
appo t à l’ai e d’ tude.
43
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
- Foss s situ s à la li ite ouest de l’ai e d’ tude et faisa t pa tie du seau de d ai age de la
plaine (ORMVAG).
Oued Sebou
L’oued Se ou s’ oule da s la pa tie ouest de la zo e d’ tude. Il prend sa source dans le Moyen Atlas, à
d’altitude, sous l’appellatio d’oued Gigou. Il sillo e u e lo gueu d’e vi o k , traverse
la ville de Kenitra, ava t d’attei d e so e utoi e da s l’o a atla ti ue à Mehd a. L’oued Se ou
d ai e u assi ve sa t d’u e supe fi ie de 000 km². Ce bassin produit près du tiers des eaux de
surface du Maroc. Les apports moyens annuels du Sebou sont évalués à 5 Milliards de m3 par année.
V.3.1.8.2 Hydrogéologie
L’ai e d’ tude fait partie du bassin hydrogéologique du Gharb-Maâmora, ce bassin est constitué de
deux nappes :
La nappe de Maâmora
une répartition spatiale inégale des précipitations et des ressources par rapport aux points de
consommation,
44
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
9,0
8,0 Z = 18,0 m/sol
7,0
Niveau (m)
6,0
5,0
4,0
3,0
2,0
1,0
0,0
84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01
Année
45
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
LEGENDE
Figure 18 : Ressou es e eau sus epti les d’ t e o ilis es pou l’ali e tatio e eau pota le des villes de la ôte atla ti ue e illions de m3/an sur une période interannuelle de 30 ans3)
3 3
Source : Ministère Du Commerce, De L'indust ie, Des Mi es Et De La Ma i e Ma ha de Di e tio Des Mi es, De La G ologie Et De L’E e gie Divisio De La G ologie Notes Et Mémoires Du Service Géologique. N° 231. Ressources En Eau Du Maroc. Tome 2.
Plaines Et Bassins Du Maroc Atlantique. Ed. Serv. Géol. Maroc, Rabat, 1975
46
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
Oulad Slama
Oulad
Slama
Source : ABHS, Étude d’a tualisatio du Pla Di e teu d’A age e t I t g des Ressou es e Eau PDAIRE du
Bassin Hydraulique de Sebou, 2006
47
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
La plai e du gha est o ue pa l’i po ta e des i o datio s ui l’o t affe t e à diff e tes
périodes. De grands efforts ont été développés pour maîtriser les écoulements en période des crues. De
o eu a age o t t o st uits à l’a o t su oued Se ou et ses afflue ts. O ite a e pa ti ulie
le grand barrage AL WAHDA.
La plaine a t uad ill e pa des olatu es d’assai isse e t pe etta t d’att ue la e o t e des
niveaux.
Le centre de Oulad Slama se trouve sur la partie avale de la plaine, sur une petite dune qui est dans sa
majorité épargnée. La figure ci-dessous montre que le niveau maximum des eaux atteint sur la zone
aval qui était de 4.5m durant la dernière crue de 2010. Sur cette base on considère que toutes les zones
au dissous de ce niveau sont inondables et doivent être épargnées de toute construction.
48
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
V.3.1.9.2 Sismicité
Le Maroc est situé dans un domaine de collisio o ti e tale due à l’i te a tio e t e les pla ues
tectoniques africaine et eurasienne. Ce territoire est donc soumis à une activité sismique appréciable.
La carte des zones de sismicité ci-dessous met en évidence que le Maroc est un pays de sismicité
od e et u’il est divis e plusieu s zo es de sis i it ho og es p se ta t app o i ative e t
le e iveau de is ue sis i ue pou u e p o a ilit d’appa itio do e %e a s.
Dans le cadre de la prévention des risques sismiques, les mesures prises par le Ministère Délégué
ha g de l’Ha itat et de l’U a is e e ati e d’affe tatio des sols et la o st u tio , est
l’ la o atio d’u ode pa asis i ue. Pa all le e t, la a tog aphie du te itoi e atio al o t e ue
le Maroc est situé dans une région de sismicité moyenne, divisée en cinq zones sismiques :
- zone 1 en vert : de sismicité négligeable ;
- zone 2 en jaune clair : de sismicité négligeable à faible ;
- zone 3 en jaune foncé : de sismicité faible ;
- zone 4 en orange : de sismicité faible à modérée ;
- zone 5 en rouge : de sismicité modérée.
La zo e d’ tude, elative au p ojet, se t ouve da s la zo e de sis i it fai le selo le gle e t de
construction parasismique (R.P.S 2000 version 2008).
49
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
Le domaine forestier qui ceinture la région du Gharb, mise à part la forêt de la Maâmora et celle de la
zone côtière, est de type montagneux. Les principales essences recensées dans la forêt du Gharb sont le
h e li ge, le h e ve t, l’eu al ptus et les esse es si euses atu elles d e, thu a… . Il e iste
aussi des fo ts la g es et de ato als. La fo t de la gio ouv e u e supe fi ie totale de l’o d e
de 120 0 ha do t u e g a de pa tie p se te u i t t api ole. La fo t d’Eu al ptus, do t la
superficie totale dépasse les 80.000 ha, offre la principale source de nectar et de pollen pour
l'apiculture. La forêt naturelle est constituée essentiellement de chêne liège et couvre une superficie
d'environ 40.000 ha.
50
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
Situ e à l’e t it No d-ouest de la plaine du Gharb, cette lagune, avec une superficie variant entre
1500 et 3200 ha, est une zone sensible et constitue la plus importante des zones humides de la côte
atla ti ue du Ma o . G â e à sa positio g og aphi ue, ette lagu e est d’u g a d i t t
o ithologi ue ave plus de esp es d’oiseau e e s es do t plusieu s so t a es ou e a es.
Elle constitue l’u e des ai es les plus i po ta tes du Magh e pou l’hive age de la Sa elle d’hive et
du Canard souchet. Par ailleurs, un grand nombre de poissons et crustacés bénéficient de la richesse en
l e ts ut itifs de e ilieu. L’i ht ofau e est dive sifi e et o pos e d’esp es a i es
euryhalines (espèces caractéristiques des milieux saumâtres) et espèces dulcicoles.
En dehors de la forêt de Maâmora en bordure sud de la plaine du Gharb, les surfaces boisées sont
concentrées sous la forme de plantations destinées, à priori, à la fixation des dunes côtières (Acacia
Cyanophyla et Rétama Monosperma) et à la production de la pâte à papier (Eucalyptus gomphocephala
et Eucalyptus camaldulensis) et du ois de hauffage. Il s’agit de pla tatio s o o-spécifiques qui ne
pe ette t pas le d veloppe e t d’u e flo e dive sifi e e sous –étage et peu attractives sur le plan
faunistique.
V.3.2.2.4 E ou hu e de l’oued Se ou
Le complexe laguno- marin (la ges vasi es et sa soui e o stitu pa l’e ou hu e de l’oued Se ou
est dot d’u pote tiel ologi ue lev et o stitue u lieu de efuge et d’ali e tatio pou l’avifau e
(Limicoles et Anatidés). Il fait partie des SIBE recensés dans le cadre du Plan Directeur des Aires
protégées.
51
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
Caractéristiques physiques
C'est l'un des rares cours d'eau de basse plaine atlantique qui est encore partiellement en eau. Il coule
entièrement dans la forêt de la Mamora. Il prend naissance près d'Al Arjate où il est capté pour
l'alimentation de la ville de Salé en eau potable. Sa partie amont est à sec et sans flore, le tracé du cours
d'eau étant plus ou moins effacé.
Flore
Par endroit, entre l'oued Mbarek et Kénitra, des prairies plus ou moins bien conservées couvrent
d'assez larges surfaces. Une vingtaine d'espèces au moins composent ces formations.
Faune
A Kénitra nichent des colverts, des foulques, des poules d'eau et plusieurs passereaux, dans une
formation dense d'émergents, ces mêmes espèces se voient en hivernage, en plus de grèbes
castagneux et de cigognes.
Caractéristiques physiques
La Merja Bokka est la plus large merja de la région ; permanente jusqu'en 1980 au moins et temporaire
(6 à 8 mois de mise en eau) actuellement. Elle fut totalement à sec en juin 1994, alors que la nappe
était à 2-3 mètres du sol de la merja. Elle est alimentée par un petit ruisseau temporaire prenant
naissance près de Sidi Yahia, par les eaux de pluie et la remontée de la nappe ; de plus, un canal a été
creusé pour lui acheminer l'eau à partir de l'oued Tiflet en aval de Sidi Yahia ; il est actuellement
temporaire, mais garde des indices d'une végétation hygrophile abondante. Un canal de drainage peu
profond a été creusé depuis près d'un demi-cercle pour vidanger la merja.
Végétation
4Centre d'Echange d'Information sur la Biodiversité du MAROC, Convention sur la Diversité Biologique - Fiche
technique sur le SIBE ( H5) Oued Fouwarate
http://ma.chm-cbd.net/manag_cons/esp_prot/sibe_ma/sibe_cont_hum/oued-fouwarate-h5-./sibe_h5
52
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
Faune
Hivernage d'oiseaux d'eau (site peu important actuellement, intéressant dans le passé); une petite
population de cigognes vit autour, en particulier sur les toits des anciennes fermes (une vingtaine de
nids recensés du côté sud de la merja).
Le site du projet est localisé au niveau de terrains agricoles. Il est éloigné des zones naturellement
sensibles ou remarquables de la région. Le terrain qui sera alloué à la réalisation du projet ne présente
pas d’esp e v g tale e d i ue ou e a e de dispa itio . Lo s de la a a t isatio de
l’e vi o e e t atu el du site, au u e esp e a i ale e d i ue ou e a e de dispa itio ’a pu
être observée dans les voisinages immédiats du site.
Le centre de Oulad Slama ’est pas dot d’u pla d’a age e t. Le plan de délimitation et de
zonage, communiqué par la commune, inclut une partie du douar Laakarcha et une partie de douar Sidi
ayache. Il s’ te d su u e supe fi ie de he ta es avec des altitudes variant de 3.00 NGM à + 30,00
NGM.
53
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
Il est traversé dans le sens Sud-Ouest- Nord Est par la route nationale RN1 (qui relie Rabat à Tanger) sur
une longueur de 4850 m. La largeur maximale du plan autour de cet axe est de 1350 m. Le tableau
suivant donne les superficies prévues pour chaque zone de ce plan.
Surface (ha) %
Total habitat rural 208,30 67,28
R+2 Habitat Economique 7,76 2,51
ZAE 11,48 3,71
Equipement 20,45 6,60
Espaces verts 12,63 4,08
Reserve agricole 21,50 6,94
Cimetière 2,50 0,81
Zone inondable 25,00 8,07
Total 309,62 100%
De ce qui précède, on relève le caractère rural du centre. En effet, les surfaces réservées aux zones
d’ha itat rural sont prédominantes (67 %) et ces zones sont reparties en 5 catégories caractérisées par
la taille minimale des lots qui y sont autorisés, comme présenté dans le tableau suivant.
Dans la même catégorie on peut classer la zone de réserve agricole (21,5 Hectares) et la zone réservée
aux espaces verts (12,6 hectares).
o La zo e d’ha itat o o i ue
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
o La zo e d’a tivit
o Le souk
o Plusieurs équipements
o L’esse tiel des espa es ve ts
3. Une Zone Nord qui comprend le centre existant et qui s’ te d su une superficie de 226.5
hectares
Autou de la RN do t l’e p ise est de 40 m et qui constitue la seule voie goudronnée actuellement, le
plan prévoit un maillage de voiries et de chemins piétonniers de différentes emprises. Ces voies restent
à at ialise e te a t o pte du fait u’elles t ave se t des p op i t s p iv es.
Une voie périphérique de 15 m a été prévue pour séparer le périmètre urbanisé des surfaces agricoles
mitoyennes.
Il faut noter que les voies prévues pour traverser les zones inondables doivent être réalisées sur des
digues de hauteur suffisante pour dépasser le niveau PHE de ces zones. En prévoyant des ouvrages de
type dalots pour permettre la liaison entre les différentes parties de la zone.
Le e t e d’Oulad Sla a e p se te pas d’a tivit s o o i ues d velopp es. Toutefois, e centre
appartient à une province et à une région dynamique pour la plupart des secteurs.
V.3.3.2.1 Agriculture
A l’ helle gio ale, ette a tivit o o i ue e ploie u e ai d’œuvre importante et génère des
entrées en devises importantes.
Le climat et la qualité du sol ont favorisé le développement soutenu de cette activité. On distingue 3
catégories d’ag i ultu e :
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
Les produits agricoles comprennent les agrumes, les cultures maraîchères et les cultures industrielles,
l’ levage et la p odu tio laiti e.
V.3.3.2.2 Elevage6
Les ovi s au iveau de la gio o stitue t , % de l’e se le du heptel atio al des ovi s. Les
ovins constituent 5,5% du cheptel ovin national. Les caprins sont faiblement représentés (0,6%).
V.3.3.2.3 Commerce
Le commerce est principalement pratiqué sous sa forme traditionnelle, avec des commerçants
individuels, grossistes et détaillants, exerçant pour leur propre compte. Le commerce moderne est
récemment implanté dans la région, essentiellement dans la ville de Kenitra, qui compte deux
supermarchés, un hypermarché et cinq grandes surfaces pour la vente des meubles et les appareils
le t o age s. L’a tivit o e iale o upe p s de % de la population active de la région.
V.3.3.2.4 Industrie
La région du projet a clairement une vocation industrielle que pourrait symboliser la haute cheminée de
la centrale thermique de Kénitra et les zones industrielles existantes sur son territoire.
Depuis oi s d’u e dizai e d’a es, u egai d’i t t pou e se teu s’est lai e e t fait se ti à
K it a ave la p og a atio d’u e tai o e de g a ds p ojets o o i ues st u tu a ts,
projets dont un certain nombre sont bien avancés, notamment la plateforme industrielle intégré (P2I)
de Ke it a ui s’ te d su u e supe fi ie glo ale d’e vi o ha et e glo e a tuelle e t u e
vi gtai e d’u it s i dust ielles desti es e ajo it à l’i dust ie auto o ile.
V.3.3.2.5 Tourisme
De par son histoire, sa situation géographique et la diversité de ses sites, la région présente des
potentialités touristiques importantes. En plus de ses sites historiques attrayants, la région offre à ses
visiteurs des sites naturels : Plage de Mehdya, Plage de Moulay Bouselham et sa Merja Zerga, Réserve
de chasse d’A aoua, Réserve biologique de Sidi Boughaba, Forêt de Maâmora. La région possède une
côte de 140 km sur l'océan atlantique allant du littoral de Moulay Bousselham jusqu'à Mehdya offrant
des sites agréables pour le tourisme lié à la découverte, à la pêche et à la baignade.
La capacité des établissements classés de la province de Kenitra est présentée dans le tableau ci-après.
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
V.3.3.2.6 Artisanat
Il ’ a pas de seau olle tif d’eau pota le. L’ali e tatio se fait pa des puits i dividuels do t la
p ofo deu est de l’o d e de .
E l’a se e de dist i utio d’eau, le e t e est d pou vu gale e t de tout seau d’assai isse e t.
Chaque habitation a sa propre fosse appelée abusivement « fosse septique ».
Au niveau du centre de Oulad Slama, la gestio des d hets solides ’est pas st u tu e.
La décharge la plus p o he de l’ai e d’ tude est elle d’Ouled Berjal, située à 5 Km au nord de la ville de
Kénitra, sur la route secondaire allant de Kénitra vers Sidi Allal Tazi, au niveau de la rive gauche de
l’estuai e de l’oued Se ou. Il s’agit d’u e d ha ge non contrôlée dont la superficie lors de sa mise en
service en 1970 ne dépassait pas 6 ha. Actuellement, le dépotoir couvre pratiquement plus de 15 ha en
débordant sur les terrains limitrophes. Il est réhabilité.
V.3.3.3.4 Electricité
L’i f ast u tu e sa itai e o po te des se vi es hospitalie s et des se vi es pou les soi s de ase.
Selon les statistiques fournies par le Ministère de la Santé, la province de Kenitra dispose, en terme
d’i f ast u tu es publiques, au tit e de l’a e , de hôpitau et établissements de soins de
santé de base avec une capacité de 594 lits (représentant 12% de la capacité régionale).
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
Le e t e d’Oulad Sla a est encore marqué par son caractère rural et ne dispose pas d’ uipe e ts
sanitaires suffisants.
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
7 Mi ist e de l’i t ieu , Di e tio G ale des olle tivit s locales, La Région de Rabat Salé Kenitra, Monographie Générale, 2015.
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
VI.1. Introduction
L'identification des conséquences d'un projet sur son environnement constitue l'étape clé de toute
étude d'impact. Ces conséquences, appelées plus couramment impacts, sont déduites de l'analyse par
superposition du contenu du projet, tant en phase de pré-construction et de construction qu'en phase
d'exploitation du projet, et des composantes des domaines ou milieux affectés.
Les principales sources d’i pa ts se et ouve t e phase de alisatio et d’e ploitatio du p ojet. Les
impacts environnementaux relatifs à ces phases, seront analysés pour chacune des principales
composantes du projet (la station de refoulement, le seau d’assai isse e t et la statio d’ pu atio .
Les diff e ts i pa ts so t ide tifi s afi d’ ta li le diag osti e vi o e e tal et l’ valuatio fi ale
du projet. Cette étape concerne aussi bien les impacts liés à des nuisances ou des dommages sur le
milieu physique, biologique et hu ai ue les eto es positives du p ojet su l’ tat de
l’e vi o e e t, les a tivit s so io-économiques et le bien-être et la santé des populations.
Les éléments du milieu, qui seront principalement concernés par les impacts négatifs du projet, sont le
ilieu ph si ue à t ave s les essou es e eau et l’ai , ai si ue le ilieu hu ai . Les i pa ts
appréhendés sur les autres éléments du milieu sont soit nuls soit non significatifs.
L'identification des impacts prévisibles, directs et indirects, du projet sur les composantes
de son environnement ;
L'évaluation de ces impacts appréhendés tout aussi bien sur des critères qualitatifs que
quantitatifs.
Des esu es d’att uatio , voi e d’ li i atio , des uisa es et des do ages potentiels sont
e o a d es da s le ad e de l’ tude d’i pa t.
Le projet de la STEP d’Oulad Sla a comprend trois phases susceptibles de générer des impacts directs
et indirects ou des altérations sur le milieu lors des différentes étapes de gestion :
Phase 1 : La pré-construction
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
gestio des eau us es, d ve se e ts d’h d o a u es, pe tu atio du pa sage, o upatio des
voi ies et g e de la i ulatio … essite t u e atte tio pa ti uli e.
Le chantier de construction concerne les travaux de la réalisation de la station de refoulement des eaux
usées vers la STEP, la réalisation du seau d’assai isse e t, de la STEP et des ouvrages annexes, ainsi
que le repliement du chantier et la remise en état des lieux. Les travaux du projet sont généralement
t a sitoi es et li it s da s le te ps et da s l’espa e. Cepe da t, es i pa ts e doive t pas t e
négligés et peuvent être importants dans certains cas.
Phase 3 : L’e ploitatio et l’e t etie des ouv ages et des uipements.
Le seau d’assainissement qui, après la fin du chantier, devient isolé du milieu récepteur et ne
p se te t au u i pa t su l’e vi o e e t da s le as d’u o fonctionnement ;
La statio d’ pu atio sou e d’ a atio d’odeu s, ais do t les effets seront atténués par le
bon fonctionnement du p o d d’ pu atio retenu.
Il ’e iste a tuelle e t au u seau d’assai isse e t et au u t aite e t des eaux usées brutes qui
sont donc rejetées dans le milieu, e ui ause des p judi es à l’e vi o e e t ioph si ue et
humain.
La mise en place du seau d’assai isse e t et de la statio d’ pu atio d’Oulad Sla a sera bénéfique
dans la mesure où le centre sera débarrassé des eaux usées brutes, sources de pollution, d'odeurs
nauséabondes et de prolifération de vecteurs potentiels de maladies.
Le traitement de ces eaux usées brutes au niveau de la STEP se fera par SBR avant rejet dans le milieu
récepteur (Oued Sebou). La dépollution respectera la norme marocaine relative aux rejets directs des
eaux usées domestiques dans le milieu récepteur (Arrêté n°1607-06 du 25 juillet 2006).
Les effluents issus de la STEP répondront bien à la qualité exigée par la norme de rejet domestique dans
le milieu récepteur et pourront donc sur le plan réglementaire être déversés dans le milieu récepteur.
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
La mise en place de la STEP au niveau du e t e d’Oulad Sla a mettra donc un terme à un certain
o e de uisa es et pe ett a l’a lio atio de :
La ualit de l’ai pa l’ li i atio des uisa es olfa tives li es au o t aite e t des eau
usées ;
La ualit de l’eau et la p otection des ressources en eau grâce au traitement des eaux usées
avant leur évacuation dans le milieu récepteur (oued Sebou). La mise en œuv e du projet
permettra une forte diminution des risques de contamination des ressources en eaux ainsi que la
réduction considérable des risques sanitaires ;
La ualit de vie des populatio s à t ave s l’a lio atio du ad e de vie, des o ditio s
sanitaires et de salubrité de la zone d’ tude ;
En outre, la mise en place du projet aura un impact socio-économique positif dès lors que des emplois
se o t g s pe da t les phases de o st u tio et d’e ploitatio .
La phase de pré-construction consiste à effectuer les études techniques, les travaux de topographie, la
alisatio des so dages g ote h i ues et les t avau d’i stallatio des ha tie s. Les a tivit s li it es
à des e o aissa es de te ai , des lev s topog aphi ues et du t avail d’i g ieu o seil e
présente t pas d’i pa ts sig ifi atifs su l’e vi o e e t. Pa o t e les i stallatio s de ha tie
gestio des eau us es, d ve se e ts d’h d o a u es, pe tu atio du pa sage, o upatio des
voi ies et g e de la i ulatio … essite t u e atte tio pa ticulière.
Les eaux de surface qui pourraient être affectées par les travaux de réalisation du réseau sont les eaux
de ruisselle e t, les eau de l’oued Se ou. Ces eaux pourraient être chargées de matières en
suspension lors de la construction du projet.
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
Il est cependa t possi le de aît ise la plupa t de es i pa ts pa le si ple espe t des gles de l’a t,
des zo es d’e t eposage d di es à et effet et le espe t des pla s d’i stallatio app ouv s.
L’i pa t gatif su la ualit est at ialis pa l’aug e tatio des gaz d’ happe e t pollua ts et le
dégagement de poussières. Ces dernières proviendront principalement de la phase de terrassement,
phase ui est t s li it e da s le te ps. Des p ati ues de o st u tio ou a tes telles ue l’a osage
de la piste d’a s au site et des sto ks et la li itatio de vitesse des v hi ules su le site pe ett o t
de minimiser l'impact des poussières sur l'environnement. Les émissions de gaz dans l'atmosphère lors
de la phase de construction du projet seront faibles. Les origines potentielles de ces émissions sont les
évaporations de composés organiques provenant de l'application de peintures, d'adhésifs, de produits
chimiques d'étanchéité et des carburants utilisés par les engins de construction.
Il est à signaler par ailleurs que la STEP se trouve mitoyen de terrains agricoles. La phase travaux
engendrera des émissions de poussières qui peuvent impacter ces activités agricoles, surtout celles plus
p o hes du site, si des esu es app op i es e so t pas e t ep ises. Cepe da t, o sid a t l’e p ise
du chantier relativement faible, la circulation des engins et émissions de poussières devraient être
limitées dans les sites de chantier.
En résumé, l'impact sur la qualité de l'air dû à la phase de construction sera de courte durée et sera
li it à l’e vi o e e t p o he du p ojet. Les issio s da s l'at osph e, ue e soit des issio s
de poussières volatiles résultant de la circulation sur le site ou des gaz d'échappement, ne causeront
pas d’i pa t sig ifi atif su la ualit de l'ai lo s de la phase de o st u tio .
Le stockage de certains matériaux du chantier, tels que les ciments et les hydrocarbures servant au
fonctionnement des engins, peut constituer une source de pollution pour les sols, les sous-sols et la
nappe. Entreposés dans des aires non aménagées (sans abri contre les eaux pluviales et le ruissellement
ou sur des sols non imperméabilisés), ces produits peuvent contaminer le sol et être entraînés en
surface vers les terres agricoles et en profondeur par infiltration, vers la nappe phréatique. De tels
accidents environnementaux sont liés au non-respect des règles de stockage des produits ainsi qu'à la
mauvaise gestion du chantier et de ses équipements.
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
la vidange non contrôlée des engins du chantier, hors des zones imperméabilisées et
spécialement aménagées à cette fin ;
l'approvisionnement des engins en fuel dans des conditions ne permettant pas d'éviter ou de
contenir les fuites et déversements accidentels de ces hydrocarbures.
Dans le cas présent, il est peu probable de réaliser de telles opérations hors des stations-service, étant
donné que le projet se situe au niveau du e t e d’Oulad Sla a et à 15 km de la ville de Kenitra.
Le site du projet ne présente pas de particularités écologiques. Il ne présente aucune espèce végétale
ou animale menacée de disparition ou endémique ; au u ha itat ou iotope de es esp es ’est
présent dans les voisinages immédiats du site du projet.
Toutefois, il est à signaler que le site de la STEP se trouve mitoyen de terrains agricoles. La phase
travaux engendrera des émissions de poussières qui peuvent impacter ces activités agricoles, surtout
celles plus proches du site, si des mesures appropriées ne sont pas entreprises. Cependant, considérant
le fait que le chantier est limitée dans le temps et en tenant compte de son emprise (4000 m2 , l’i pa t
du projet sera faible sur ces activités à condition que la circulation des engins et émissions de
poussi es soie t li it es da s la zo e de l’e p ise du p ojet de la STEP.
De e fait, l’i pa t du p ojet su le ilieu iologi ue, de atu e gative, est jug o sig ifi atif.
La phase de chantier du projet entraînera une légère augmentation du trafic routier principalement sur
les axes de circulation les plus sollicités à savoir la RN1 ui t ave se la zo e d’ tude ainsi que la piste
d’a s au site de la STEP. Ces travaux auront pou i pa t l’e p ise de la voi ie. L’a s au ha tie
se a assu pa l’e t ep ise de faço à pe ett e la i ulatio d’e gi s sa s o t ai tes et sa s
nuisances sur la population riveraine. Le trafic des camions de transport de matériaux et équipements
susceptible d'avoir lieu en phase chantier ne peut qu'altérer plus rapidement les voies de circulation les
plus solli it es. Il est do e o a d de veille à la e ise e tat des outes et d’effe tue u audit
e vi o e e tal d’a h ve e t des t avau .
Les impacts restent faibles surtout en utilisant une signalisation claire et appropriée avertissant de la
tenue des travaux.
Il est incontestable que tout chantier porte atteinte aux valeurs paysagères de son environnement,
mais ces atteintes varient largement en fonction de la zone d'implantation du projet. L'existence du
chantier dans de tels espaces va certainement transformer le paysage local par la présence
d'équipements lourds de chantier, de matériaux stockés et des clôtures en tôle qui entourent la zone
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
des travaux. Ceci est susceptible de générer des nuisances à l'environnement humain fréquentant la
zone des travaux. Le chantier sera limité au site du projet.
Etant donné le caractère temporaire du chantier, son impact n'est pas aussi important surtout
moyennant une organisation du chantier.
Vu que ces travaux de construction du projet, limités dans le temps, seront effectués en dehors du périmètre
urbain du centre d’Oulad Slama, ces impacts négatifs sont jugés faibles.
Généralement, le bruit généré par ces infrastructures dans le milieu récepteur du projet, pendant le
jour et la nuit, sont généralement compris dans les niveaux maximaux admissibles et fi s à l’ helle
internationale, présentés dans le tableau suivant :
Industriel, commercial 70 70
(*)Les valeurs recommandées concernent les niveaux de bruit mesurés en plein air. Source: Guidelines for Community Noise,
Organisation mondiale de la santé (OMS), 1999.
** Se epo te à l’OMS pou les niveaux de bruit acceptables dans les zones résidentielles, les institutions et les cadres
scolaires
Source : World Bank Group, International Finance Corporation, Directives environnementales, sanitaires et sécuritaires (EHS),
30 Avril 2007
Pendant la phase des travaux, les bruits et vibrations proviennent essentiellement des engins de
chantier (pelles mécaniques, grues, rouleaux compresseurs, centrale à béton, etc.) et des camions et
semi-remorques chargées de transporter les matériaux.
8 « Le Niveau E uivale t LAe d’u uit va ia le est gal au iveau d’u uit o sta t ui au ait t p oduit ave
la même énergie que le bruit perçu pendant la même période. il constitue l’ e gie a ousti ue o e e pe çue
pe da t la du e d’o se vatio » (norme nf s 31 110 « a a t isatio et esu age des uits de l’e vi o e e t
– g a deu s fo da e tales et thodes g ales d’ valuatio »)
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
Les travaux de réalisation de la STEP auront les mêmes impacts que ceux des autres ouvrages (station
de refoulement, seau d’assai isse e t), sauf que dans le cas de la STEP, les impacts potentiels sur la
populatio B uit, is ues d’a ide t …et . se o t oi s i te ses da s la esu e où le site ete u pou
la construction de la STEP est éloigné des habitations du centre d’Oulad Sla a.
Leurs impacts du projet seront par conséquent non significatifs. Néanmoins, les engins à utiliser
devront être en bon état et respecteront les niveaux sonores réglementaires.
L’i pa t gatif su la ualit est at ialis pa l’aug e tatio de gaz d’ happe e t pollua ts et le
dégagement de poussières. Ces dernières proviendront principalement de la phase de terrassement,
phase ui est t s li it e da s le te ps. Des p ati ues de o st u tio ou a tes telles ue l’a osage
de la piste d’a s au site et des sto ks et la li itatio de vitesse des v hi ules sur le site permettront
de minimiser l'impact des poussières sur l'environnement. Les émissions de gaz dans l'atmosphère lors
de la phase de construction du projet seront faibles. Les origines potentielles de ces émissions sont les
évaporations de composés organiques provenant de l'application de peintures, d'adhésifs, de produits
chimiques d'étanchéité et des carburants utilisés par les engins de construction.
En résumé, l'impact sur la qualité de l'air dû à la phase de construction sera de courte durée et sera
li it à l’e vi o e e t p o he du p ojet. Les issio s da s l'at osph e, ue e soit des issio s
de poussières volatiles résultant de la circulation sur le site ou des gaz d'échappement, ne causeront
pas d’i pa t sig ifi atif su la ualit de l'air lors de la phase de construction.
La fréquence et la durée de ces activités seront limitées. Elles auront par conséquent un impact
mineur sur l'environnement.
Un chantier mal organisé et où les mesures de sécurité ne sont pas respectées constitue une menace à
la sécurité publique et à celle des ouvriers. Le respect des règles relatives à la limitation de l'accès du
public au chantier, à la circulation des véhicules à l'intérieur de celui-ci et au port de casques, de gants
et des chaussures de sécurité par les ouvriers, constitue l'élément de base que la direction du chantier
est tenue d'appliquer avec rigueur. Faute de quoi, la sécurité humaine est mise en danger.
Ces impacts négatifs peuvent être considérés comme faibles, en partant sur le principe que la
construction du projet ne nécessite pas de travaux de grande hauteur, de risques particuliers liés aux
modes de construction et que la stricte application des mesures et règles de sécurité (EPI, harnais de
sécurité, alisage des zo es à is ues… , i o a t à tout ha tie , est o se v e.
VI.2.4.3.6 Impacts des eaux usées, des ordures ménagères et des rebuts du chantier
En cas d'installation de camp de chantier, on sera alors confronté à un certain nombre de problèmes
environnementaux dont principalement celui de la gestion des déchets liquides (eaux de vanne) et
solides (ordures ménagères).
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
Le fait que le projet soit situé au niveau du centre d’Oulad Sla a et la servitude par divers moyens de
transports permettront de limiter les campements sur le chantier et de ce fait de limiter les nuisances
ve tuelles u i ue e t au p iodes d’ouve tu e du ha tie .
Le rejet des eaux usées dans le milieu naturel génère de mauvaises odeurs, des conditions insalubres et
des problèmes de pollution de la nappe phréatique. Même si de telles nuisances seront très limitées en
rapport avec le nombre de personnes présentes sur le chantier, des mesures préventives sont
nécessaires à prendre par l'entreprise.
D'autre part, les ordures ménagères en provenance de l'activité humaine sur le chantier ne doivent pas
poser de problèmes majeurs, du moment où elles sont mises à la portée des agents municipaux de
collecte des déchets du e t e d’Oulad Slama. Ces derniers se chargeront de son acheminement vers la
décharge. Quant aux rebuts du chantier, ils seront évacués au fur et à mesure de leur génération vers la
décharge et le risque de leur abandon sur place à la fin des travaux est écarté puisque la dernière étape
du chantier est consacrée au nettoyage des lieux et à leur remise en état.
A moins de ne pas respecter les règles minimales de gestion du chantier ou de rejet anarchique des
ordures, les impacts de ces déchets sont donc non significatifs.
L’a e e ve s le site d’ pu atio s’effe tue a à pa ti du poi t d’asse lage glo al de l’e se le des
eaux usées du centre d’Oulad Sla a. Ce poi t ’est aut e ue la â he d’a iv e des eau us es de la
station de refoulement.
Le volume (30 m3) de la bâche de station de pompage est calculé avec une autonomie de stockage de
jusqu'à 6 heures de débit moyen. Cette période doit laisser le temps à l'équipe de maintenance de
réagir à la panne et de remettre le système en marche.
Étant donné que la station de pompage se compose de deux pompes, il est très difficile qu'ils tombent
en panne en même temps. Lorsqu'une pompe tombe en arrêt, l'autre est conçue pour fonctionner
seule.
Ainsi, la dispo i ilit d’u g oupe le t og e est recommandée si le site note des coupures fréquentes
du secteur, précisément pour la station de refoulement.
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
Le traitement proposé pour ce projet se constitue d'un prétraitement (Grilles & Tamis à vis sans fin) et
un traitement secondaire de type SBR ; En cas de dysfonctionnement du Tamis à Vis sans fin les eaux
usées passent vers un canal de dérivation où il serait installé des grilles grossières et se dirige
directement vers le traitement secondaire, un nettoyage manuel des grilles doit être fait.
Et puisque la statio d’ pu atio dispose a de deu uves de sto kage et de t aite e t do t la apa it
u itai e s’ l ve à 3
, ave u te ps de e plissage o e alla t jus u’à h, le is ue ue la STEP
ne soit plus fonctionnelle pour une raison ou une autre est pratiquement nul.
En cas de dysfonctionnement des équipements SBR de l’u e des uves ou des deu uves e e
temps (probabilité pratiquement nulle) (panne du souffleur d'Air et / ou de la pompe de décharge ou
panne du panneau électrique), les réservoirs du SBR ont une décharge de trop-plein qui peut être
utilisée pour décharger les eaux usées vers la destination finale. Cela aide à éliminer un peu de la
pollution, car le réservoir SBR fonctionnera comme un réservoir de décantation.
De plus, la STEP est raccordée en amont à une station de refoulement dont la capacité de stockage du
d it o e est de h, laissa t le te ps essai e à l’e ploita t de soud e les p o l es su ve us
da s l’u e des uves.
La mauvaise gestion des sous-produits (refus de dégrillage, boues extraites) issus des différentes étapes
du p o d d’ pu atio peut o stitue u is ue olfa tif et/ou sa itai e.
a. Les boues
Les boues extraites de la STEP seront de très faible quantité, soit environ 35 m3 tous les 2 mois. Cette
quantité sera déshydratée sur les lits de séchage puis mise à la disposition des agriculteurs ou envoyées
à la décharge contrôlée.
La gestion des boues de la STEP e p se te a pas d’i pa t gatif sig ifi atif vis-à-vis de
l’e vi o e e t ioph si ue et hu ai e pa ta t su le p i ipe ue les p autio s p vues pa
l’e ploita t ta h it des lits de s hage, t aite e t des oues, espe t du te ps de sto kage,
su veilla e o ti ue…et . se o t espe t es.
b. Refus de prétraitement
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Le pla d’a tio pou supp i e es effets gatifs i duits o siste à pla e les e es de sto kage des
efus à l’i t ieu du lo al de p t aite e t de a i e à p ofite de la d sodo isatio asso i e à e
bâtiment.
Les nuisances olfactives peuvent être issues de la station de refoulement. Par conséquent, les zones,
qui peuvent être significativement touchées, sont la population des environs de cette station.
En ce qui concerne la STEP, l'épuration des eaux résiduaires est fréquemment à l'origine de mauvaises
odeurs : les eaux usées sont chargées en matières organiques, en composés azotés et phosphorés, qui
induisent, directement ou indirectement, la formation de composés malodorants au cours du processus
d’ pu atio . E effet, la p se e des habitats ruraux à proximité du site de la STEP engendre un risque
de nuisance olfactive.
C’est pou toutes es o sid atio s, la STEP et la station de refoulement seront dotées d’u s st e
de désodorisation performant permettant de supprimer cet impact. De plus, un écran végétal autour du
site de la STEP sera mis en place.
Le site de la STEP se trouve en dehors du périmètre urbain du e t e d’Oulad Slama. Il ne devrait donc
pas avoir d'impact paysager majeur.
Dans le but de donner à la future STEP une fonction écologique en rapport avec son environnement
local, les futurs ouvrages seront implantés, dans le respect des impositions en termes de voiries et
d’a s, de faço à créer un cadre paysager et un champ visuel agréables.
Le Cahier des Clauses Techniques Particulières doit préciser que les choix architecturaux permettront
d’a outi à u e o positio si ple des fo es et des e veloppes, sa s ue le projet reste étranger au
site d’i pla tatio . O veille a ota e t à l’utilisatio de at iau lo au dispo i les da s la
région. Un aménagement paysager sera proposé.
U a v g tal ei tu a t la STEP est sus epti le d’att ue toute uisa e ve tuelle aux
perceptions visuelles. Il devra présenter uniquement des essences locales, adaptées à la région et devra
permettre un entretien aisé. Un effort sera fait pour limiter les besoins en arrosage. Ces plantations
d’esp es a o es e tes, a ustives et he a es lo ales doive t s’i s e pa faite e t da s le
pa sage, autou des dive ses i f ast u tu es de la STEP. L’espa e e t e t e deu pla tes su essives
est de 2,5 m et la hauteur minimale des arbustes devra être de 1,50m. Notons que le couvert végétal
da s la zo e du site d’ pu atio e p se te au u e pa ti ula it ologi ue. Il s’agit de te ai s
agricoles sans aucun aménagement particulier.
De e fait, l’i pa t elatif à l'o upatio du sol, au ad e iologi ue et au pa sage peut t e o sid
comme faible.
69
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
Les moteurs et les pompes généralement sources d'émissions sonores lors du fonctionnement des
installations techniques. Ils seront isolés dans des locaux ou sous des capots isolants, permettant de
rabattre le niveau sonore à des valeu s ad issi les. Le p ojet est o çu da s le sou i d’assu e u e
limitation optimale des bruits émis par les installations au cours de la phase exploitation. Toutes les
dispositio s se o t p ises pou li ite l’i te sit du uit à l’i t ieu et à l’extérieur de la station. Il
s’agit ota e t de :
De e fait, l’i pa t elatif au uits peut t e o sid o e fai le si les esu es d’isolatio
pho i ue so t faites o fo e t au gles de l’a t.
On entend par « sécurité », l’a tivit de ai tie des o ditio s de s u it des populatio s et des
age ts, e elatio ave l’e ploitatio des diff e tes o posa tes du p ojet, ota e t les o duites
uptu e, i o datio s, et . . L’i te ve tio d’u ge e est l’a tio d’atténuation des conséquences et des
uisa es e as d’a ide t. Elle peut e ge d e u e o ilisatio apide d’e gi s et d’ uipe e ts.
Ces issio s so t po tuelles da s le te ps et da s l’espa e.
Ces i ide ts peuve t ause des uisa es odeu s, uits,…) à l’e vi o e e t où ils su vie e t.
Cette a tivit eg oupe les t avau de su veilla e de l’ tat de fo tio e e t des uipe e ts et
l’i te ve tio guli e ou la pa atio o asio elle des uipe e ts d failla ts. Ces t avaux
e ge d e o t la o ilisatio d’ uipe e ts d’e t etie et de pa atio et e, pou des issio s
po tuelles da s le te ps et da s l’espa e.
L’ va uatio des oues de la STEP se a u e a tivit de l’e ploitatio de la statio d’ pu ation. La phase
exploitation du seau d’assai isse e t, de la station de refoulement et de la statio d’ pu atio
entraînera une légère augmentation du trafic routier principalement sur les voies et les axes de
circulation les plus sollicités à savoir la route RN1.
70
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
L’i te sit de l’i pa t side da s l’i po ta e des odifi atio s e ge d es su le site e t e l’ tat
i itial et l’ tat fi al o espo da t à l’a t de l’a tivit et à ses o s ue es. Ce ’est pas l’i te sit
a solue de la o s ue e d’u effet ui est i po ta te, ais le sultat de la diff e e e t e la
situatio ave la alisatio du p ojet et la situatio sa s p ojet. Le juge e t de l’i po ta e d’u
impact don su u e o posa te e vi o e e tale, o pte te u de l’i se tio spatio-temporelle du
p ojet, s’appuie su les it es d’ valuatio d fi is da s la thodologie Cf. A e e .
Les impacts identifiés sont nombreux, cependant, ils ne sont pas tous significatifs. Pour leur évaluation,
seuls les impacts les plus pertinents, compte tenu de leurs actions sur le milieu environnemental ont
été retenus.
L’ valuatio de l’i po ta e glo ale de l’i pa t est effe tu e selo la g ille d’ valuatio i-dessous.
71
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
A l’issue de l’ valuatio des i pa ts, la fo ulatio des esu es d’att uatio ou de o pe satio
pe et l’ li i atio ou du oi s la i i isatio des i pa ts gatifs et l’a plifi atio des plus-values
du projet.
72
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
Importance
Nature de Importance
Composante Période Impact appréhendé Sensibilité Intensité Etendue Durée de l’i pa t
l’i pa t de l’i pa t
résiduel
MILIEU PHYSIQUE
Rejets des gaz d'échappement, Soulèvement de
poussières causé par la circulation des camions, de
Construction Négatif Moyenne Moyenne Ponctuelle Courte Mineure Faible
la machinerie et des travailleurs dans les zones de
Qualit de l’ai
travail.
Ris ue d’ a atio s de auvaises odeu s e as
Exploitation Négatif Moyenne Moyenne Ponctuelle Courte Mineure Faible
de dysfonctionnement de la SP et de la STEP.
Risque de pollution chimique accidentelle des
Construction Négatif Faible Faible Locale Moyenne Moyenne Insignifiant
eaux, due aux travaux.
Qualité des Risque de non-conformité de la qualité des eaux
Négatif Moyenne Faible Locale Courte Mineure Faible
eaux épurées.
Exploitation
Préservation de la qualité des ressources en eau
Positif Forte Moyenne Régionale Longue Majeure
ota e t de l’oued Se ou.
Qualité des Risque de pollution chimique accidentelle des sols,
Construction Négatif - - - - - Négligeable
sols due aux travaux.
MILIEU BIOLOGIQUE
Nuisances causées par les émissions de poussières.
Construction Négatif Il ’e iste epe da t pas de pa ti ula it Faible Faible Locale Courte Mineure Insignifiant
écologique sur le site.
Faune et flore
Il ’e iste pas de pa ti ula it ologi ue su le site
Exploitation Négatif – le site est éloigné de tout site à intérêt Faible Faible Locale Courte Mineure Insignifiant
écologique.
MILIEU HUMAIN
Chantier source de bruits : Travaux,
Construction Négatif Moyenne Moyenne Ponctuelle Courte Mineure Faible
Environnement fonctionnement et circulation des engins.
sonore Emissions sonores lors du fonctionnement des
Exploitation Négatif Moyenne Moyenne Ponctuelle Courte Mineure Faible
installations.
73
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
Importance
Nature de Importance
Composante Période Impact appréhendé Sensibilité Intensité Etendue Durée de l’i pa t
l’i pa t de l’i pa t
résiduel
Rejets des gaz d'échappement, Soulèvement de
poussières causé par la circulation des camions, de
Construction Négatif la machinerie et des travailleurs dans les zones de Moyenne Moyenne Ponctuelle Courte Mineure Faible
travail en période sèche, en particulier concernant
les exploitations agricoles avoisinantes.
Qualit de l’ai
Ris ue d’ a atio s de auvaises odeu s e as
Négatif de dysfonctionnement de la station de Moyenne Moyenne Ponctuelle Courte Mineure Faible
Exploitation refoulement ou de la STEP.
D a asse la zo e d’ tude des sou es de
Positif Forte Moyenne Régionale Moyenne Majeure
pollution et de nuisances olfactives en résultant.
Perturbation du voisinage en phase de travaux
Construction Négatif (terrassements, transports, circulation) et présence Moyenne Moyenne Ponctuelle Courte Mineure Insignifiant
éventuelle des déchets liés au chantier.
C atio d’u eilleu ad e de vie, des o ditio s
sanitaires et de salubrité adéquates.
Qualité de vie
et santé de la
A lio atio de la ualit de l’ai pa l’ li i atio
population
Exploitation Positif des nuisances olfactives liées au non traitement Forte Moyenne Locale Longue Moyenne
des eaux usées ; de la ualit de l’eau et la
protection des ressources en eau grâce au
traitement des eaux usées avant leur évacuation
dans le milieu récepteur (oued Sebou).
Construction Négatif Perturbations dues à la présence du chantier. Moyenne Moyenne Ponctuelle Courte Mineure Faible
Paysage et
Bonne insertion paysagère des installations du
confort visuel Exploitation Positif Moyenne Moyenne Locale Courte Moyenne
projet (SR et STEP).
Infrastructures
Construction Négatif Augmentation et perturbation du trafic routier. Faible Moyenne Régionale Courte Mineure Faible
routières
74
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
Importance
Nature de Importance
Composante Période Impact appréhendé Sensibilité Intensité Etendue Durée de l’i pa t
l’i pa t de l’i pa t
résiduel
C atio d’e plois di e ts et i di e ts.
Construction Positif Forte Forte Régionale Courte Majeure -
Activités D veloppe e t de l’a tivit o e iale
économiques C atio d’e plois pe a e ts pou l’e ploitatio ,
Exploitation Positif l’e t etie et le fo tio e e t de la STEP et de la Forte Forte Locale Longue Moyenne
SR.
Occupation de la voirie.
Sécurité Construction Négatif Mesures de sécurité non respectées. Moyenne Moyenne Ponctuelle Courte Mineure Faible
75
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
Cette at i e d’i pa ts o t e les i te a tio s e t e les sou es d’i pa ts et les o posa tes du
milieu de manière à faire ressortir les liens de cause à effet.
76
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
TRAVAUX EXPLOITATION
intervention
Terrassement - excavation
Entretien et réparation
oo Impact négatif négligeable
Colle te d’eau us es
SOURCES D'IMPACT
Chemin d'accès
- Impact négatif modéré
Sécurité /
+ Impact positif modéré
d’u ge e
Curage
COMPOSANTES AFFECTEES
Oued Sebou - - - - +
EAU
Nappe +
Perméabilité 00 00 00
SOL
Qualité du sol 0 0 +
MILIEU
Odeur + + +
NATUREL
AIR Qualité de l'air - - - - + + +
Ambiance sonore - - - -
FLORE ET Végétation et
FAUNE faune terrestre
UTILISATION Agriculture
DU SOL Voiries - - - - 00 00 00
Population des
douars 0 0 0 0 0 + + + +
SOCIAL environnants
Sécurité 0 0 0 0 0 0
MILIEU Emploi + + + + + + + +
HUMAIN Aménagement du
ECONOMIE + + +
territoire
Taxes et
+ + + +
redevances
Santé des
+ + + +
HYGIENE populations
DU MILIEU Maladies
+ + + +
parasitaires
Paysage 00 00 0
Qualité de vie + + + +
77
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
TRAVAUX EXPLOITATION
Terrassement - excavation
Exploitation de la station
Transport et circulation
oo Impact négatif négligeable
SOURCES D'IMPACT
Présence de la SR
o Impact négatif mineur
Chemin d'accès
- Impact négatif modéré
Surveillance
Etanchéité
Nettoyage
+ Impact positif modéré
Entretien
COMPOSANTES AFFECTEES
Perméabilité o
SOL Qualité du sol o + + +
NATUREL
MILIEU
Odeur o - - +
Qualité de l'air - - - - +
AIR
Bruit - - -
FLORE ET Végétation et
FAUNE faune terrestre
UTILISATION Agriculture
DU SOL Voiries 0 o 0 0 0
Population des
douars 0 0 + + + + +
SOCIAL
environnants
Sécurité 0 0 0
MILIEU Emploi + + + + + + + +
HUMAIN Aménagement + + +
ECONOMIE du territoire
Taxes et
+ + + +
redevances
Santé des
+ + + + +
HYGIENE DU populations
MILIEU Maladies
+ +
parasitaires
Paysage 00 00 00 0
Qualité de vie + + +
78
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
TRAVAUX EXPLOITATION
Exploitation de la STEP
Etanchéité des bassins
oo Impact négatif négligeable
SOURCES D'IMPACT
Présence de la STEP
o Impact négatif mineur
Chemin d'accès
- Impact négatif modéré
+ Impact positif modéré
boues
refus
COMPOSANTES AFFECTEES
Perméabilité o
NATUREL
Odeur - + - - +
Qualité de l'air - - + - - +
AIR
Bruit - - o -
FLORE ET Végétation et faune
FAUNE terrestre
UTILISATION Agriculture 00 00 00
DU SOL Voiries 0 o 0
Population des
douars 0 0 + + + +
SOCIAL
environnants
Sécurité 0 0 0
HUMAIN
MILIEU
Emploi + + + + + + + +
Aménagement du + + +
ECONOMIE
territoire
Taxes et redevances + + + +
Santé des
+ + + + +
HYGIENE DU populations
MILIEU Maladies
+ + + + +
parasitaires
Paysage 00 00 00 0
Qualité de vie + + + +
79
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
VII.1. Introduction
Dans ce chapitre, nous tâcherons de définir de manière détaillée et opérationnelle les mesures que
l’i itiateu du p ojet est te u de p e d e pou p ve i , att ue , pa e ou o pe se les i pa ts
gatifs du p ojet su l’e vi o e e t hu ai et aturel.
Les incidences du chantier peuvent être limitées dans une large mesure, ou supprimées en respectant
les normes réglementaires en vigueur spécifiées en général dans le CCTP en privilégiant certaines
techniques de chantier.
Il est toujours souhaitable de réduire la durée de travaux au strict minimum possible en vue de limiter
les impacts durant la phase chantier. Dans ce cas, le maître d'ouvrage devra imposer des critères
sélectifs pour le choix des entreprises capables de répondre à cet objectif.
80
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
Sig ale lai e e t l’e iste e du ha tie au e d oits les plus se si les : au e vi o s des
grands engins, aux traversées des conduites,...
Réduire le bruit par l'emploi d'engins silencieux (compresseurs, groupes électrogènes, marteaux
piqueurs, etc.).
Garantir la sécurité du personnel et l'hygiène du chantier. Pour la protection des ouvriers, il est
nécessaire de les équiper de casques, gants et chaussures de sécurité et de veiller à leur
utilisation par toutes les personnes travaillant dans l'emprise du chantier. Quant à la protection
du public, c'est la clôture du chantier et l'interdiction d'y accéder qu'il faut respecter.
Présenter un planning permettant de définir et de respecter la durée des travaux.
Vérifier régulièrement le bon fonctionnement de tous les engins du chantier en vue d'éviter
toute consommation excessive de carburants ou émissions intolérables de gaz et également
pour réduire le bruit.
Exiger de l'entreprise de fournir la liste des moyens humains et matériels pour s'assurer que
leurs consistances répondent bien aux besoins des travaux surtout pour les opérations non
conventionnelles. L'objectif est d'éviter au maximum que des problèmes techniques ne causent
l'arrêt du chantier ou son ralentissement avec toutes les conséquences néfastes de la
prolongation de la période des travaux.
Veiller à un stockage des matériaux du chantier et des hydrocarbures à l'abri des intempéries
(pluies et vents), et des eaux de ruissellement.
Couvrir les matériaux susceptibles d'être emportés par le vent (comme le sable et le ciment).
Les matériaux susceptibles d'être entraînés avec les eaux de ruissellement, doivent être stockés
à l'extérieur des zones de fort écoulement et sur des aires imperméabilisées (réservoirs de
carburant, s'ils existent).
Stocker les matières qui risquent d'être endommagées par l'eau de pluie sous des aires
couvertes ou les couvrir par des films plastiques. Quant aux réservoirs à fuel (quand ils
existent), ils doivent être disposés sur une aire isolée du terrain naturel, ceinturée d'une rigole
permettant la collecte de toute fuite éventuelle et son drainage vers un regard, à partir duquel,
en cas de fuite accidentelle, l'on pourra réaliser leur pompage.
Eviter, dans la mesure du possible, la circulation des engins, lors des heures de pointe.
Nettoyer et maintenir propre l'ensemble du site, de la base vie et des installations présentes
sur site.
Il est toujours souhaitable de réduire la durée de travaux au strict minimum possible en vue de limiter
les i pa ts du a t la phase ha tie . Da s e as, le aît e d’ouv age dev a i pose des it es
sélectifs pour le choix des entreprises capables de répondre à cet objectif.
81
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
Au niveau des installations de chantier, seront prises toutes les précautions raisonnables pour
empêcher les fuites et les déversements accidentels de produits susceptibles de polluer le sol, le sous-
sol et les ressources en eau.
Construire des merlons en terre d'une capacité de rétention suffisante autour des bacs de
stockage de carburant, de lubrifiants et de bitumes pour contenir les fuites ;
Séparer les hydrocarbures dans les réseaux de drainage associés aux installations de lavage,
d'entretien et de remplissage en carburant des véhicules et des engins ;
Aménager des aires destinées au stockage ou à la manipulation de produits dangereux,
toxiques, inflammables, explosifs ou polluants afin permettre la récupération et l'évacuation
des produits et/ou des terres éventuellement pollués ;
Maintenir fermés et correctement identifiés ces produits ;
Respecter les zones de stockage de ces produits ;
Co t ôle l’ tat des e gi s afi d’ vite les fuites et les d ve se e ts des huiles et des
hydrocarbures ;
Prévoir un (ou plusieurs si nécessaire) kit de dépollution (sac d'intervention d'urgence
contenant plusieurs feuilles absorbantes).
Pour éviter la contamination des ressources en eau, des sols et sous-sols, en sus des mesures
p ve tives à p e d e pou la gestio des p oduits, d’aut es esu es so t à e visage :
Prévoir un système de collecte des eaux usées et des eaux de lavage polluées du chantier ;
Fai e l’e t etie et le lavage des e gi s da s les statio s d di es à e ge e de p estatio s ;
Imperméabiliser les bacs de décantation des eaux de lavage et procéder à leur curage
régulièrement ;
Nettoyer les roues des camions à la sortie du chantier ;
Nettoyer systématiquement les zones de travail, ainsi que la chaussée en cas de salissures ou
de dépôts.
Pratiquer un arrosage régulie su les voies d’a s pouva t g e des poussi es. U a e t
doit être porté sur les accès proches des plantations et cultures pratiquées au voisinage du
chantier ;
Optimiser les transferts entre les bulldozers et les bennes de camions ;
Procéder à un contrôle systématique de tous les engins à moteur Diesel ;
Maintenir les engins et la machinerie en bon état de fonctionnement ;
Utiliser des matériels appropriés aux travaux à effectuer et en bon état de marche.
82
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
Les mesures qui doivent être prises en considération par les entreprises de travaux sont données ci-
dessous :
Afi de li ite l’ issio de poussi e, les plates-fo es p ovisoi es, les pistes d’a s au sites
d’e p u t ou au i stallatio s de ha tie se o t a os es guli e e t. Aussi, l’e t epreneur doit
vite l’a u ulatio de tout t pe de d hets da s des zo es o affe t es à et usage et les va ue
ve s les lieu d’ li i atio p vus à et effet. Il doit gale e t ta li u p og a e de
communication pour informer la population des travaux (horaire, localisation, durée) par des plaques
de signalisation et respecter les heures de travail.
Afi de i i ise les is ues li s à la phase ha tie , l’e t epreneur doit établir des mesures de
sécurité au travail et mettre en œuv e un plan de la santé et la sécurité spécifique au site. Les mesures
à p e d e doive t satisfai e au o je tifs de sa t , de s u it et de l’e vi o e e t, et doive t t e
intégrées dans la gestion quotidienne du chantier. Certaines de ces mesures sont mentionnées ci-
dessous :
83
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
Assurer une formation particulière pour le personnel affecté à la conduite ou à la surveillance des
travaux. Cette formation doit notamment comporter :
Toutes les informations utiles sur les produits manipulés, les réactions chimiques et opérations
de fabricatio ises e œuv e ;
Les explications nécessaires à la bonne compréhension des consignes ;
Familiarisation avec les procédures d'alerte avec les numéros de téléphone du responsable.
E vue de i i ise les is ues d’a ide t, l’e t ep e eu dev a ett e des pa eau de sig alisatio
ota e t à la so tie des sites d’e p u t afi d’i vite ta t la populatio ue les o du teu s d’e gi s
à la prudence. De toute manière, la vitesse de traversée des agglomérations sera limitée à 40 Km /h et
selon signalisation et affichage en vigueur.
Le chantier sera signalé de manière à être très visible de jour comme de nuit. Des panneaux
d’ave tisse e t se o t dispos s à dista e suffisa te pou pe ett e au auto o ilistes de ale ti
avant d’a ive au iveau du site du p ojet.
Pou vite l’ issio des poussi es, l’e t ep e eu dev a e ouv i d’u e â he les e lais, les
déblais, les produits de carrière ainsi que toute matière pulv ule te u’il t a spo te da s les e es
de ses a io s. L’e t ep e eu doit e ige de ses p pos s, ue tout v hi ule affe t à de tels
t a spo ts, u’il soit vide ou ha g , soit ouve t de â he. Cette dispositio se a appel e pa des
affiches sur les sites de a i e, su les lieu d’e p u t et da s les lo au de ha tie , …et .
84
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
Les mesures de bonification proposées pour maximiser les retombées économiques régionales
consistent :
Evite l’a u ulatio de tout t pe de déchets dans des zones non affectées à cet usage et les
va ue ve s les lieu d’ li i atio p vus à et effet.
Quoi ue ette op atio soit usuelle e t p es ite da s le CPT, il est à appele u’il est toujou s utile
de remettre dans les conditions initiales le domaine touché par le chantier. Les opérations de
réhabilitation doivent être programmées dès ce stade de conception du projet et intégrées au planning
général des travaux.
VII.2.2. Mesures de préventio ou d’i te ve tio pou li ite les is ues d’i e die e phase
chantier
Les esu es d’att uatio permettant de dui e les is ues d’i e die sont les suivantes :
85
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
VII.2.3. Mesu es de p ve tio ou d’i te ve tio pou limiter les risques de déversement
d’h d o a u es e phase ha tie
Favo ise les uili es d lais/ e lais pou i i ise le e ou s à des zo es d’e p u ts et
pou vite l’ va uatio des d lais e de tai es ve s les décharges.
La du tio de l’e p ise au sol pou vite l’e p op iatio de te ai su des su fa es
importantes.
86
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
Lors des travaux de constructio du p ojet, des esu es pa ti uli es de p se vatio de l’a tivit
agricole et des terrains agricoles à proximité du site devront être prises étant donné que le projet se
situe dans une zone à haute potentialité agricole :
Il est évident que la bonne gestion des ouvrages et des équipements conditionne leur pérennité et leur
bon fonctionnement. Elle englobe les deux aspects préventif et curatif. Dans ce sens, une série de
dispositio s doit t e p ise pou e p he ue des eau utes o o ve tio elles ’atteig ent la
STEP sans pré-traitement et ne viennent perturber son fonctionnement. Cependant, sans le nettoyage
87
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
Prendre toutes les mesures de protection et de surveillance nécessaires pour éviter le piquage
la desti , pa les ag i ulteu s, des eau us es utes pou l’i igatio ;
P o de guli e e t au op atio s d’e t etie et u age de faço à e p he tout d pôt
d’o du es ou ol atage des o duites et des regards.
L’ la o atio , e o e tatio ave les auto it s lo ales, d’u pla d’a tio pou vite la
destruction des conduites.
Le MO, pour des considérations techniques et environnementales, a opté pour la filière SBR qui permet
d’attei d e des o je tifs fixés par la norme marocaine.
Su les voies d’a s, des pa eau « STOP » seront implantés au niveau des croisements ainsi que
d’aut es pa eau de sig alisatio ui se o t pla s su la oute pou sig ale les so ties des e gi s et
des véhicules. En outre, d’aut es pa eau d’i di atio po ta t u e e seig e « STATION D’EPURATION
DU CENTRE DE OULAD SLAMA» e a a e et e f a çais se o t gale e t pla s à l’e t e de la STEP.
Evacuation des boues au niveau de la décharge ou leur mise à disposition des agriculteurs.
Le projet est conçu dans le souci de limiter au maximum les nuisances olfactives générées par
les installations de traitement.
Limitation du bruit
Le projet devra être conçu dans le sou i d’assu e la eilleu e li itatio possi le des uits
is pa l’i stallatio . Le iveau so o e des o posa ts d’ uipe e t fo tio a t à plei e
charge ne doit pas excéder une valeur de 75 dB mesurée à une distance de 1,0 m.
Les machines bruyantes, seront obligatoirement capotées. Les locaux techniques eux-mêmes
seront traités contre le bruit : isolation phonique des murs, portes et fenêtres, pièges à sons
su les e t es d’ai .
Toutes les dispositions devront être prises pour réduire les nuisances sonores. Dans les locaux
te h i ues, des dispositifs adapt s d’isolatio pho i ue se o t p is pou pe ett e d’assu e
la protection du personnel dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur.
88
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
Tous les frais de protection phonique nécessaires pou s’assu e ue les iveau de uit
respectant les prescriptions définies ci-dessus (il sera pris en compte les niveaux les plus
contraignants) seront pris en compte.
VII.3.5. Mesu es de p se vatio de l’a tivit ag i ole et des te ai s ag i oles e phase d’e ploitatio
E t etie gulie de l’e se le des ouv ages du p ojet dispositifs de olle te et d’ pu atio ;
Mett e e appli atio toutes les esu es d’att uatio li es à la su l vatio des digues pou
ne pas impacter négativement les terrains agricoles aux alentours du site de la STEP.
89
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
Le projet de la STEP du centre de Oulad Slama comme tout autre projet de développement vise
l'amélioration des conditions d'hygiène et de santé des populations concernées. Il existe néanmoins des
impacts négatifs, décrits déjà dans le rapport mais pour lesquels des mesures d'atténuation ou de
compensation existent.
Sur la base d'une comparaison des impacts positifs et des impacts négatifs du projet, et en considérant
les mesures environnementales et sociales d'accompagnement du projet (qui permettront de réduire et
compenser globalement les impacts négatifs) et, il ressort que le projet d’assai isse e t li uide du
centre de oulad Slama est acceptable sur le plan environnemental.
Les i pa ts gatifs ide tifi s, ie u’ils soie t i i es, ite t u e atte tio pa ti uli e au
o e t de la alisatio et l’e ploitatio des a tivit s p ojet es.
A cet effet, le programme de suivi et de surveillance proposé dans le chapitre suivant revêt une
importance capitale.
Le bilan environnemental, établie ci-après dans les tableaux suivants, présente, de manière succincte,
les impacts positifs et négatifs potentiels liés à la STEP, à la station de refoulement et au réseau
d’assai isse e t, les mesu es d’att uatio s p opos es ai si ue l’i po ta e de l’i pa t siduel
ap s la ise e appli atio des esu es d’att uatio .
90
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
91
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
92
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
Emissions sonores lors du - Limitation optimale des bruits émis par les Compris dans le montant du marché
Exploitation Négatif
fonctionnement des installations installations. de travaux
93
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
94
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
95
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
96
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
IX.1. INTRODUCTION
Pour renforcer et améliorer davantage les pratiques et les performances environnementales, la mise en
application de la surveillance et du suivi environnementaux doit permettre de traduire concrètement,
au o e t des t avau et de l’e ploitatio , les esu es d'att uatio de la p se te valuatio
environnementale et les engagements formulés dans le cahier des charges.
IX.2.1. Principe
Elle doit concerner les activit s d’i spe tio , de o t ôle et d’i te ve tio pou les deu phases
suivantes :
Repérer les phases les plus délicates des travaux du point de vue de la protection de
l’e vi o e e t ;
Réagir assez tôt lorsque certaines activités sont à priori conflictuelles ou qui peuvent avoir une
i ide e su l’e vi o e e t ;
Effectuer des visites ponctuelles à intervalles irréguliers en fonction des impacts sur
l’e vi o e e t des diff e tes phases des t avau ;
Pa ailleu s, les poi ts p i ipau à v ifie e phase ha tie pou s’assu e de la alisatio des
mesures sont les suivants :
IX.2.1.1.1 Installation
Le MO doit vérifier les installations du chantier et toutes les constructions auxiliaires et les machines
nécessaires à l'exécution des ouvrages prévus dans le projet, à savoir :
97
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
Le MO doit veiller à :
Pratiquer un arrosage régulier sur les parcelles pouvant générer des poussières ;
Avoir recours à des brises vent pour réduire la dispersion des poussières ;
Optimiser les transferts entre les bulldozers et les bennes de camions ;
Limiter la vitesse de i ulatio des a io s à l’i t ieu du ha tie ;
Aménager les endroits de stockage, de conditionnements et de reprises ;
Procéder à un contrôle systématique de tous les engins à moteur Diesel ;
V ifie l’ tat des oteu s da s le as d’u e lo atio d’e gi s.
98
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
La présence des conteneurs à proximité des producteurs des déchets au niveau de chantier ;
L'évacuation des déchets inertes ;
La olle te et l’ va uatio espe ta t le ti i g p -établi et avec les services concernés.
Le MO doit e ige ue pe so el dispose d’ uipe e ts de p ote tio i dividuels (EPI) tels que les
v te e ts, as ues, outeu s, lu ettes, haussu es, et . et d’ uipe e ts olle tifs essai es à
l’a ueil et à l’a tivit p ofessio elle tels ue l’ uipe e t des vestiai es, o ilie s de u eau ou
uipe e ts d’atelie .
Quoique cette opération soit usuellement prescrite dans le CPT, le MO doit vérifier la remise du
domaine touché par le chantier aux conditions initiales. Ces opérations de réalisation doivent être
programmées dès le stade de conception du projet et intégrées au planning général des travaux.
99
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
Identification du projet
Projet/Marché : Lieu : Date :
Composante à contrôler
Actions à entreprendre
D sig atio de l’a tio Action réalisée Action non réalisée
Commentaire
Suite à donner
Visa du responsable de chantier
L'entreprise doit prendre les dispositions nécessaires pour maintenir les activités et la circulation et
l’o ga ise Pa eau de signalisation, déviation temporaire du trafic, etc.).
Voies de faible largeur : Fermer la voie à la circulation automobile, excepté pour les riverains et
les liv aiso s. P voi , p pa e et g e la d viatio de la i ulatio via d’aut es voies ;
Voies permettant le maintien partiel de la circulation automobile : le chantier doit être
hermétiquement clôturé ;
Mise e pla e d’u pla i g p ta li valid pa les auto it s o p te tes e la ati e ava t
toute intervention sur les chaussées en exploitation (yc plans de signalisation adéquats, de
déviation, sécurisation des passages, homme trafic, etc.)
E as de do age à u seau ou u ouv age pa l’E t ep e eu , elui-ci en informera sans
d lai le gestio ai e du seau et/ou p op i tai e de l’ouv age concerné ainsi que le Maître
d’Ouv age.
Procéder par fonçage en cas de traversées de la RN1 et espe te l’e p ise de ladite oute ;
Voies à double sens : la moitié du boulevard sera fermée. La circulation pourra se faire à double
sens sur l'autre moitié (signalisation temporaire de proximité à prévoir).
L'entreprise doit prendre les dispositions de réalisation spécifique aux différentes situations à titre
d'exemple :
100
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
101
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
Responsabilité Coûts
Objets de la surveillance Indicateurs de surveillance Fréquence
s
Contrôle de réalisation des mesures
Compris dans le Lors de la
Connaissance des clauses Attestation dans la soumission de la proposition de Maître
montant du marché présentation des
environnementales. l’e t ep e eu . d’ouv age
des travaux. soumissions.
Conformité des installations
du chantier et de toutes les
Compris dans le
constructions auxiliaires et Maître
Conformité des installations temporaires du chantier. montant du marché
les machines nécessaires à d’ouv age
des travaux.
l'exécution des ouvrages
prévus dans le projet.
- Niveaux sonores des bétonnières et des systèmes de
Au démarrage
coffrage.
des travaux et
- File d’atte te des a io s ave a t des oteu s e
lors de visites
stationnement, même provisoire.
d’i spe tio
- Horaires de travail dans le respect des populations Compris dans le
Maître
Ambiance sonore avoisinantes. montant du marché
d’ouv age
- Organisation des équipes de travail de manière à réduire le des travaux
temps de circulation des gros camions sur le chantier.
- Ci ulatio et le statio e e t à l’i t ieu du ha tie .
- Entretien régulier des engins méca i ues pa l’e ploi de
lubrifiants adéquats.
102
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
Responsabilité Coûts
Objets de la surveillance Indicateurs de surveillance Fréquence
s
- Arrosage régulier sur les parcelles pouvant générer des
poussières.
- Présence de brises vent pour réduire la dispersion des
poussières. Compris dans le
Maître
Qualit de l’ai a ia t - Limitation de la vitesse de circulation des camions à montant du marché
d’ouv age
l’i t ieu du ha tie . des travaux
- A age e t d’e d oits de sto kage, de
conditionnements et de reprises.
- Etat des oteu s da s le as d’u e lo atio d’e gi s.
- Propreté générale des lieux et utilisation des conteneurs
pour les déchets communs et pour les déchets dangereux.
- Fréquence de collecte des déchets communs.
- Présence de débris de construction et registre des coupons Compris dans le
Maître
Gestion des déchets d’e voi ve s les lieu auto is s de dispositio . montant du marché
d’ouv age
- Colle te et l’ va uatio espe ta t le ti i g p -établi et des travaux
avec les services concernés.
- Présence des conteneurs à proximité des producteurs des
déchets au niveau de chantier.
- P se e d’ uipe e ts de p ote tio i dividuels EPI
(Vêtements, casques, écouteurs, lunettes, chaussures,
Compris dans le
ga ts et . et d’ uipe e ts olle tifs essai es à Maître
Sécurité et hygiène montant du marché
l’a ueil et à l’a tivit professionnelle tels que d’ouv age
des travaux
l’ uipe e t des vestiai es, o ilie s de u eau ou
uipe e ts d’atelie .
103
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
Responsabilité Coûts
Objets de la surveillance Indicateurs de surveillance Fréquence
s
- Remise du domaine touché par le chantier aux conditions À la fin des
initiales. travaux et
- État général de propreté des lieux. Remise en place des sols Compris dans le préalablement à
Maître
Remise en état des lieux e av s. Re ise e tat des voies d’a s et des voies montant du marché l’a eptation des
d’ouv age
publiques avoisinantes. des travaux travaux par le
maître
d’ouv age.
Surveillance au niveau du réseau et ouvrages annexes
- Maintien organisation des activités et de la circulation
(Panneau de signalisation, déviation temporaire du trafic, Compris dans le
Maître
Voiries etc.). montant du marché
d’ouv age
- Procéder par fonçage en cas de traversées de la RN1 avec des travaux.
espe t de l’e p ise de ladite oute.
- Reconnaissance de tous les réseaux et ouvrages existants
(Eau potable, câbles électriques, lignes téléphoniques,
fondations, etc.).
Au démarrage
- Mise e pla e d’u pla i g p ta li valid pa les
des travaux et
autorités compétentes en la matière avant toute
lors de visites
intervention sur les chaussées en exploitation (yc plans de
Compris dans le d’i spe tio
signalisation adéquats, de déviation, sécurisation des Maître
Pose de conduite montant du marché
passages, homme trafic, etc.) d’ouv age
des travaux.
- En cas de dommage à un réseau ou un ouvrage par
l’E t ep e eu , elui-ci en informera sans délai le
gestio ai e du seau et/ou p op i tai e de l’ouv age
concerné ainsi que le Maître d’Ouv age.
- Re o aissa e de toutes les o duites d’assai isse e t
et ouvrages annexes.
104
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
Responsabilité Coûts
Objets de la surveillance Indicateurs de surveillance Fréquence
s
- Aménagement des socles anti-vibration ; Compris dans le
- Moteurs munis de silencieux adéquats ; Maître montant du marché
Stations de pompage
- Présence de groupes électrogènes et de pompes de d’ouv age des travaux
secours.
- Recyclage des boues. Compris dans le
- Déshydratation des boues avant stockage ; Maître montant du marché
Statio d’ pu atio
d’ouv age des travaux
105
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assainissement liquide du Centre Oulad Slama
- Qualité des eaux souterraines En amont et en aval Te p atu e de l’eau, la Co du tivit le t i ue, Semestrielle Inclus dans les coûts
du centre le pH, l’o g e dissous OD et l’o da ilit , les d’e ploitatio
éléments azotés : Nitrates (NO3) et Ammonium
(NH4+), les paramètres bactériologiques :
Coliformes Totaux (CT), Coliformes Fécaux (CF) et
Streptocoques Fécaux (SF).
Nuisances - Co t ôle de l’ tat des uipe ents A côté des zones Co t ôle visuel de l’appa eillage de esu e. Régulièrement Inclus dans les coûts
sonores - Contrôle des réclamations. d’ issio s d’e ploitatio
Hygiène et santé Présence de vecteurs de maladies (Rongeurs, Poste de pompage, Programme de lutte contre les rongeurs et vecteurs En concertation avec Inclus dans les coûts
sécurité moustiques et autres) Prétraitement, de maladies les services de la santé d’e ploitatio
Stag atio d’eau us es bassins de campagne de désinsectisation pour lutter contre la publique
traitement, zone de présence de moustiques
stockage des boues traitement par des insecticides biodégradables
ou zones de Visites médicales du personnel en contact les EU
stagnation pour éviter les maladies hydriques et les
éventuelles o ta i atio s vi ales li es à l’a tivit de
l’assai isse e t
106
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
ANNEXES
107
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
L’ tude d’i pa t su l’e vi o e e t a pou o jet la des iptio du ilieu d’i se tio du p ojet,
l’a al se des i pa ts et esu es d’att uatio ou d’a plifi atio , l’ la o atio d'u pla de
surveillance et de suivi ainsi que les programmes de surveillance et de suivi environnemental.
Notio s d’i pa t
- Impact réel : impact sur l'environnement validé dans le cadre du suivi environnemental.
- Impact potentiel : impact estimé d'après la nature et l'envergure du projet en fonction de la
connaissance et de la valeur attribuée à une composante du milieu.
L'identification des sources d'impact doit être faite pour le projet allant de sa phase de pré-
construction, de construction à la phase d'exploitation.
Différentes méthodes peuvent être utilisées pour réaliser l'évaluation des impacts. Ces méthodes
sont bas es su u e app o he s ie tifi ue ultidis ipli ai e o je tive. La thode e plo e pa l’IC
est la méthode des matrices qui permet de croiser les différents éléments du milieu avec les
différentes sources d'impact et déterminer ainsi des liens de cause à effet.
108
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
Les impacts sont caractérisés en impacts négatifs et positifs, impacts directs et indirects, impacts
permanents et temporaires. Il existe aussi des impacts inévitables ou irréversibles.
La méthode matricielle permet une lecture synthétique des impacts. Cependant cette lecture doit
être complétée par la description des impacts qui font l'objet de réalisation de fiches d'impact qui
seront présentées en annexe.
L'évaluation des impacts repose sur des critères tels que la sensibilité du milieu, l'intensité, l'étendue
(régionale, locale ou ponctuelle), la durée (longue moyenne courte). Pour assurer une meilleure
appréhension de l'étude d'impact; ceux-ci seront, dans la mesure du possible, cartographiés selon
l'échelle disponible pour la réalisation de l'inventaire.
L’i po ta e epose sur la mise en relation de trois indicateurs, soit la sensibilité environnementale
des l e ts du ilieu, l’i te sit et l’ te due de l’i pa t a ti ip su es es l e ts du
milieu.
La sensibilité
Le classement des éléments des milieux naturel et humain, ainsi que du paysage, a pour objet de
déterminer la sensibilité du milieu face à l'implantation des équipements projetés. La sensibilité d'un
élément exprime donc l'opposition qu'il présente à l'implantation des équipements ponctuels et de
la conduite d’addu tio . Cette a al se pe et de fai e esso ti , d'u e pa t, les espa es u'il est
préférable d'éviter et d'autre part, de déterminer les espaces qui seraient plus propices à
l'implantation des équipements.
Le degré de sensibilité attribué à un élément est fonction de deux critères, soit le niveau de l'impact
appréhendé auquel le projet s'expose et la valeur de l'élément.
L'impact appréhendé correspond à la propriété d'un élément d'être perturbé ou d'être la source de
difficultés techniques au moment de l'implantation des équipements. Cette caractéristique, propre à
l'élément concerné, est indépendante de sa situation. L'impact est évalué selon les connaissances
acquises relativement aux caractéristiques de cet élément. On distingue trois niveaux d'impact
appréhendé, soit fort, moyen ou faible suivant le degré de modification que l'élément est susceptible
de subir par la réalisation du projet.
109
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
L’i te sit
L’i te sit f e à l’a pleu e d’u i pa t. Elle o espo d à tout effet gatif ui pou ait
tou he l'i t g it , la ualit ou l'usage d'u l e t. O disti gue t ois iveau d’i te sit : fo te,
moyenne ou faible :
L’i te sit peut, da s e tai s as, t e évaluée en fonction du mode d'implantation de l'équipement
sur la superficie occupée par l'élément.
L’ te due
110
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
L’i po ta e de l’i pa t
La durée
Il est important de faire la distinction entre la durée de l'impact et la durée de la source d'impact.
Par exemple, des travaux de construction de quelques mois peuvent causer un effet qui se fera sentir
pendant plusieurs années. Bien que la durée ne soit pas incluse dans la grille de détermination de
l'importance de l'impact, elle influe néanmoins sur le poids de celui-ci. Ainsi, un impact majeur de
longue durée sera plus important pour le projet qu'un impact majeur de courte durée. On distingue
trois durées :
- Longue durée : impact ressenti de façon continue pour la durée de l'ouvrage, et même au-
delà ;
- Durée moyenne : impact ressenti de façon continue pour une période de temps inférieure à
la durée de l'ouvrage, soit d'une saison à quelques années (1 à 5 ans) ;
- Courte durée : impact ressenti à un moment donné et pour une période de temps inférieure
à une saison.
La matrice présentée dans cette étude permet de déterminer l'importance relative de l'impact.
L’i po ta e elative pe et de po te u juge e t glo al su les i pa ts e les o pa a t les u s
avec les autres sur la base de leur durée.
111
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
112
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
D li itatio de la zo e d’ tude
Bilan environnemental
Programme de surveillance
4. Suivre les effets après réalisation environnementale
Programme de suivi
environnemental
113
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
114
Mosquée
Mosquée
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N°
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Ru R621 R524 57
CP
2
CP N°51 R72 R44 °
eN
eN
eN R70 R99
R590 ° 41 Ru
R31-1 Ru 15
R91
Cimetière
R78 R46 R43
°3
R622
R111 R79 10 R448 8 R442 e 8 R57
R110 10 8 N R32
°3
1
R441 10
Ru
e
R410 12 R100 9 Ce1
R 10
51
N R525 ue 8
R
R76 R80 R555 R440 8
X = 400835.16 °4 R447 R42 10
52
ue
R69-1 R101
N°
10 2 N R58 CP N°3
N°
R557
Y = 415573.93 12 R623 °3
N
CP
R589
CP
R59
°3
7 R47
1 20
N
R602 R104
°
°4
5
R109-1 R76-1 8
.n
R554 8
1
12
5
X = 400849.86 R75 R48 R544 10
N
7
10 R558
R.
R545 R60
3
Y = 415560.37
8
12 R439 8
°3
N°
R623-1 R69 R77 R102 10
R553 8
SP 01
R546
eN
10
e
R74 R81 R50
R588 Ru Rue
°4
Ru
8 12
R49
R605 e 10 R61
R559 N° 24
Ru
R109
Ru e
R108
N
Rue N
X = 400821.60 Rue N°64 R603 °3
7
R103
6 R51
R52 R53 R54
8
Y = 415559.23 CP R107
R106 R112 R73
R604 CP
R421
Mosquée R55
N° 4
R118 R547 N°
R526 10
R82 R83 42
36
N°5 R552
Rue N° 41
R105 R113
5
3
R587 R420
N°
12 R624 8 10
X = 400836.30 ° 42 10
R115 Rue N 12 R551 10
e
R560 8
Y = 415545.67 R419
Ru
R116 15 R548
12
R586 R119 10 10 R550 8 R418
R527
R601 R561 10
CP N°
CP N°11
8 R606
R585 R114 8 R549 10 8
R584 Ru R84
20
CP N°12
R583 R600-1
e
R625
N° R477
Condu 67 R120 R528 R606-1
R562
ite de R85
CP N°13
R600 R117
refou R121
Ru
R582 10 15 10 10
CP
lemen 10
LEGENDE
Mosquée
N° 10
t des e 10 4 0
R529 R86 R563
eN
R478
aux usées
R581 R625-1 N° R607 Rue N° 21
R87 °38
e Mosquée CP N°
°6
Ru
8
eN
R564 5 Rue
R580 N° 21 8
8
4
R88 Ru
Collecteur des eaux usées Systéme 1
CP N°8
R530 12 5 5 5
R607-1 R479 8 8
R579
CP N°55
R626 R531 R565
Ru
R479-1
N° 20
12 10
CP N°6
N°
R532 R566
15 R494 R480
Rue
41
R533 R127 R496 6
R567
collecteur des eaux usées système 3
Rue
CP N°1
CP
8
R497
N°50
R534
3
R498 N°
R409 R127-1 R480-1
12 12 6
R499 ue
R568 8
° 65
5 10 15
R
6
Rue
R130
eN
R535
0
R126
40.3 Conduites de refoulement
CP
Ru
N°
R569 R481 10
20
N°
R131 R125 R493
R136
5
R536
SP...
N° 19
R609 8
MosquéeR482
R483 8 10 8
10 12 R129
°2
R132
CP N°9
eN
R610 8
CP N°34
R408
R135
R93
R94
Ru
8
10 10
20 Station de refoulement
R611 R134 R138 R570 R97 4
3 NB:
R
R139 °
eN
R92
ue
R124 R137 R96
Ru
SP 01 Système 1
12 R612 8 R128 CP N°3
5 8
4
12
N
R347 15
CP N°20
CP
°
R141 R95
°1
R123
Rue N°3
R407 2 R140
SP 02 Système 2
4
°6 R571
N°1
N
R133 R377 R381R380
CP
N
12 10 15
5
0
6
8
°6
°4
RN
R374 R122 R348 18
Rue N°
SP 02 Système 3
eN
R572
R406
ue 8 R375 12 R345
R R372 R373
32
R349 10
Ru
R628 N°
R383 12
15 R377-1
R 22
CP N°31
R577 CP R296
ue 15 N°
3
R369 R573 CP
N°3
R344
12 N
°6
CP
R627
R
R405
10 R370 R576 R350
2
ue
R297 10 10
Ru
12
5
N
R371 10
Ru
e
R364 R376 R305
°6
10
N°
R575
N
e
20
3
R378 R301 1 8
°1
R297-1
N
R404 10
N°
e
R365 R351 10 10 10
°6
Ru
R367 R366
ue
7
R253 R379
CP
10
10
R 12
8
R574 12
N°
R368
C
R254 R297-2 R306
°2
P
30
N
R252 N
R302
°3
°2
6
10
ue
3
Ru
6
12 6
N
°5
R352
6 e CP
R
N°
10 R403
ue
N
N°
CP
R251 R295 N R307 10
Rue
°1
R255 °1 R298
10
P
9
R
N°
C
R303
Cimetière
15
R153 R343 R456 6
Ru
n
R402 R308 R289
N6 R304 15
e R294-1 R299
N.
R156 12 R250 1
N 6 R309
°3
5
N°
R293 6
R152
°1
R.
R155 R300 e
R151 R474 R343-1
5 R292-1
R310
Ru 10 N
ue
N5 R150 R311 R290 R457 15
12 R294 10
R157 15 Rue R292 R
6 R249 R458 15 6 8
N°
N° 5
CP N°29
Ru
R401 1
e
Ru
N4 R291-1
Ru R154 R149 12 R342 10 R459 6
eN
e
R291 R320
R158 R159R160 10
N°4
R338
°46
R161 R248
6
R142
7
R163
5
12
N3
10
R162
R247 12 R400 R341
10 20
R143 R460
R473 R630 R321
R246 R R337-1 N18
ue R322
Ru
N
°4 R340 20
Mosquée
6 R323
eN
R245 R472 15
N° 3
R164 R233 R324
12
Rue
8
°76
°6
N2 R144
R337 R461
N
10 e
R244 10 N17
Ru
10 R339 R471
R145 R399-2 R319
N15
N°2
10
0
R462
°1
R165 R232
N
Rue
ue
N1 R463
R146 R336 R470 N16
R
R167
R168 R243 R399-1
Pa R464
15 N14
R166
Mosquée
R234 10 R147
R242 R231 R335 20
5
R314
R465
R169 R284
R469
R399 N12
12 12 R466
8
°4 R148
10 R467
10
R235 N
R170 R285
12
R ue Ru R230 R334
eN R286 R468
R171 °47
R241 R287 12 15
Ru
15 R268
R172 R227 R288
eN
8 R236 °6 10 R228 10 20
12 N 12 R398
R225
ue
R267
2
R239
R
R224 N10
ROYAUME DU MAROC
N°
R237 R332
20 Mosquée
e
R220-1
Ru
R223
15 R278
R279
12
12
R238 R281 R280
R266 12
R277
R276
MINISTERE DE L'INTERIEUR
R220 R275
R222 N13
4
10 N° 1 REGION RABAT-SALÉ-KÉNITRA
15
R219 R283
N° Rue
12 R331 R359 R282
R397-1 R265
e
2
R221 R274
Ru
10
N° 1
10
5
R218
R397
R330
20 15 PROVINCE DE KENITRA
Rue
N9 R358
R396 R273
8
R264-1
Ru R187-1
e R214 R329 R272
N° R357
10 10
ETUDE D'ASSAINISSEMENT LIQUIDE DU
Rue N° 2
5 12 8 R187
R215 R210
20
20
10
20
CP N°27
R328
R209 R264
12
R395 R186
R216
R211
R356
R271
CENTRE OULAD SLAMA
12 12 R327
R217 R212
R270
0
R394 12 R263
°1
R208 R360
N
R213 R361
10 R185
20
°3
R355
40.3R326
e
R184
Ru
10 R362 R269
R183
eN
R194
R202 R207
Ru
R354
R262-1
R182
R325 10
12 R393-1
R193 R203
10
MISSION 1 : ETUDE D'AVANT DETAILLE
R195 R181 R206
CP
12
N°
R393
10 5
15
R204 R261 R353 20 R262
R200
R201 R180 R260
12
R392 R192
R205
R196 R179
Rue N° 13 R259 " RESEAU EAUX USEES "
Ru
R199-1 12
RESEAU GLOBALE
e
R191 R415
1
N
1
N°
10
°9
R391
N°1
R197 R258
eR199 15
12 Ru R178
R190
R198 TRACE EN PLAN
25
12 R189
R414
RN
10
20
N°
R176
R413
12
12
R175
INDICE DATE MODIFICATIONS
1
R475
R188 20
n°
R389 R256
Rue R174
10
A
N° 6
N.
0
R.
15
15 15 R173 B
R384
20
R388 15
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5
R386
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R387
12
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10
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INDESA
Arb BUREAU D'ETUDES, INGENIEURS CONSEILS
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VERIFIE :
12 15
r s S CITE ALMANAR-B1, AVENUE HASSAN II, RABAT
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Ve TEL : 05 37 73 37 15 - FAX : 05 37 73 25 95
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ECH : 1/3500
15 E-Mail : betindesa@gmail.com
N
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Ru
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R1 17
1 e N R4 R4
Ru
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R
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Ru
R7
N°
N 0 12 12 RR45
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Ru Ru 35
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62
CP N°38
1
2
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ux 3-1 12 R e
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CP
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12 6 9-1 1 6 1 4 22 e
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Rue N° 71
N
81 24 R4
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R1 10 R 15
eN
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5
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R
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3 47 R5 R4
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3
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4
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Ru
R6 R1 18 6 10
R
2
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R5
2
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Rue
e
8 9 9 10 4 1
N°
10 R7 R5 °3 R6 R6
N°
R6 R1 5 N 6
N
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5
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67
R5
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R6 -1 2 R4 12 1 R5
7 8 C4P C 5 R1 ue N° 610
Ru
9 25 R1 5 4 R4
N
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9
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R1 4 R7 12 N° R4 0 30
51 4
°
1 R5
Rue
9 6-1 9 10 R7 R6 10 12 09
3
R6 R5
R 1 5-1 R4 R2 12 R540
R1 45 5
R6 00 61
1
13 R7 8025 ° 10R4 10
26 R1 3 N R5 R4 12
17 CRP7 53 08 29
N
R4 12 R5
R
2 54 39
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ue
R1 R6 8 R6
CP N
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Rue
7
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N
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°2
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R4 55 4
55
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R4 07 12
5
R5
N° 3
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N°
N
8 51
P
2 6 52 10
°
1
N°
CP
R5 12 5 10 R4 10
3
°
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7
R1 7 R2 R1 R1
CP 7 2 R9
Rue
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R5
3 4 33 3 2
R5
31 R5
3 0 Rue N° 4R502 9 28 8 R3
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R4
9 8 8 R2
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35 R5 R3 0
R6 54 10
Rue N° 64
5
Rue N° 41
R5 03 6 R1 R5
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R4
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N°
12 9 1
°
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Rue8N°387 9 9 96 15 95 8
Rue N°38 7 6 5
R5 R3 R3
-1 95 R5
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25
R84
2 8 R3 Rue N° 3N296
Rue N° 31
51 R5 1-1 97
6 47 1
°3
Rue N° 52
R1 2 R5 20
R1 R4 6
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53 R2 10 R5 28 39
CP N°45
7
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12
38
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54 R4 6
Rue N R5 R8
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N°
°34
N°4
R1 151 152 52 R3 9 4 10 Rue N° 5710 0 R5
50 R3 7 7 R5 02
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10 R365 R5
Mo
57 R3 6 1
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DATE: Août 2014
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BUREAU D'ETUDES, INGENIEURS CONSEILS
CP N°1
VERIFIE :
R2 92
CP
8 CITE ALMANAR-B1, AVENUE HASSAN II, RABAT
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TEL : 05 37 73 37 15 - FAX : 05 37 73 25 95
N°
0
R4 R3
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R3 R6 E-Mail : betindesa@gmail.com
R
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Site Web : www.indesa.ma
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17
Fossé bétonnée équivalent Ø500
18 Fossé bétonnée équivalent Ø600
46
43 Fossé bétonnée équivalent Ø800
48
44 Fossé bétonnée équivalent Ø1000
Fossé bétonnée équivalent Ø1200
19
Fossé bétonnée équivalent Ø1400
47
45
Bassin d'eaux pluviales
25
37 23
24
35 20
26
34
22
28
33
29
21
30
31
32
38
ROYAUME DU MAROC
MINISTERE DE L'INTERIEUR
REGION RABAT-SALÉ-KÉNITRA
PROVINCE DE KENITRA
39
40
ETABLI :
INDESA
VERIFIE : BUREAU D'ETUDES, INGENIEURS CONSEILS
CITE ALMANAR-B1, AVENUE HASSAN II, RABAT
TEL : 05 37 73 37 15 - FAX : 05 37 73 25 95
ECH : 1/4000
E-Mail : betindesa@gmail.com
Site Web : www.indesa.ma
02 04
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
117
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REGION RABAT-SALÉ-KÉNITRA
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PROVINCE DE KENITRA
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DATE: Août 2014
ETABLI :
INDESA
VERIFIE : BUREAU D'ETUDES, INGENIEURS CONSEILS
CITE ALMANAR-B1, AVENUE HASSAN II, RABAT X = 400257.46
ECH : 1/250
TEL : 05 37 73 37 15 - FAX : 05 37 73 25 95 Y = 416257.59
E-Mail : betindesa@gmail.com
Site Web : www.indesa.ma
02
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
Annexe 7 : PV de l’E u te Pu li ue
119
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
120
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
Annexe 8 : Décret n° 2-04-553 du 13 hija 1425 (24 janvier 2005) relatif aux
déversements, écoulements, rejets, dépôts directs ou indirects dans les eaux
superficielles ou souterraines
121
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
122
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
123
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
124
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
125
Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
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Etude d’i pa t su l’e vi o e e t du p ojet d’assai isse e t li uide du Ce t e Oulad Sla a
128