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SOMMAIRE
4.3. LES DEBITS RETENUS POUR LES PETITS BASSINS VERSANTS : ........................................ 29
ETUDE DE PROTECTION CONTRE LES INONDATIONS DE LA COMMUNE PAGE 3
TERRITORIALE ISSEN DANS LA PROVINCE DE TAROUDANT
FICHE SYNOPTIQUE
DONNÉES GÉNÉRALES
SOMATEP – Agadir –
Bureau d’étude
Issen
Commune territoriale
Taroudant
Cercle
Cours d’eau principale Oued Issen
Taroudant
Province
CARACTERISTIQUES HYDROLOGIQUES
Note de calcul 7
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TERRITORIALE ISSEN DANS LA PROVINCE DE TAROUDANT
L'étude consiste à :
Actualisation des études hydrologiques des oueds et des Chaâbas traversant la zone de
l’étude. Ces derniers seront arrêtés en commun accord avec le MO et les autorités
locales concernées ;
Faire un diagnostic des inondations antérieures, identifier leurs causes, évaluer leurs
dégâts et leurs apports d’eau ;
Etablir et réaliser le programme des travaux topographiques nécessaires pour mener à
bien l’étude, notamment les profils en long et les plans côtés par un Géomètre /
topographe agrée ;
Modéliser la propagation des ondes des crues pour différentes fréquences de retour ;
Elaborer les cartes des zones inondables ;
Réaliser l’Avant-projet détaillé et le projet d’exécution du schéma d’aménagement
retenu pour la protection contre les inondations des zones identifiées.
Cadre administratif
La région de Souss-Massa s’étend sur une superficie de 53 789 km2 et compte 2.676.847
habitants (RGPH2 2014), soit une densité de 49,8 habitants au km2 et une superficie de
7,57% du territoire national.
Elle est limitée au Nord par la région de Marrakech-Safi, au Nord-Est par la région de Drâa-
Tafilalet, au Sud par les régions de Guelmim-Oued Noun et Lâayoune-Sakia el Hamra et à
l’Ouest par l’Océan Atlantique.
Géographie
Son principal cours d'eau, qui la parcourt d'est en ouest, est l'oued Souss.
La superficie totale de ma province de Taroudant est 1 650 000 ha = 16 500 km
Découpage administratif
Démographie
Des chaînes de montagnes composées du Haut Atlas et l’Anti-Atlas qui divisent la région en
deux grandes vallées : la vallée du Souss-Massa constituée par les plaines du Souss, de
Chtouka et de Massa, et la partie ouest de vallée du Drâa. Ces chaînes de montagnes marquant
fortement la région, représentent un réservoir hydrique naturel (les sommets enneigés et les
pluies importantes qu’elles reçoivent) permettant le prolongement de la durée des
écoulements des eaux de surface et préservant les eaux souterraines des plaines situées en aval
Des plaines composées principalement des plaines du Souss et Chtouka localisées dans la
partie ouest de la région et où l’activité agricole est particulièrement bien développée et ;
Des oasis, dans la zone Sud de la région et qui constituent un prolongement des oasis de la
vallée de Drâa. Elles présentent une homogénéité physique avec un paysage oasien dans les
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endroits où le potentiel hydrique est facilement exploitable, et un autre désertique dans les
zones sahariennes et rocailleuses.
Du désert renfermant des formes de relief spécifiques, le Djebel Ouarkziz et le Djebel Bani, la
Hamada de Drâa ainsi que de vastes plaines caillouteuses appelées Ergs et Regs dominées par
des versants des oueds.
Les sols de la région sont à majorité alluviaux, peu évolués et constitués par des sables et des
limons, avec en général peu ou pas d’argile et pauvres en humus. Ils sont calcaires et de
teneur moyenne à faible en potasses et en phosphates.
Ainsi le nord de la région dominé l'Atlas est caractérisé par un climat humide, à semi-aride en
progressant vers la plaine, cette dernière qui occupe le contrebas du relief de l'Atlas ainsi que
les bassins de Souss et de Massa, connaît un climat aride. Enfin, la partie sud et sud-est de la
région qui compose le côté nord du Sahara est couverte par un climat désertique. La
pluviométrie moyenne dans le bassin du Souss-Massa est de 280 mm dans la vallée de l'oued
Souss et de 265 mm dans la vallée de l'oued Massa. Elle atteint les 800 mm dans les zones
montagneuses du Haut -Atlas (amont d'Aoulouz), et les températures varient de 11°C à 27°C
avec une moyenne de 19 °C. L’ensoleillement est de l’ordre de 3000 heures /an.
Oued Drâa : c’est le plus long au Maroc, il traverse les plateaux d’Ouarzazate pour se
disperser dans le désert avant d’atteindre son embouchure, située au-delà du territoire
régional, près de la plage de Tan Tan.
La région dispose d’une capacité de stockage de plus d’un milliard de m3 d’eau à travers
notamment ses deux grands barrages, le barrage Abdelmoumen, et le barrage Youssef Ibn
Tachfine.
Ressources en eau souterraine
La commune territoriale est traversée par plusieurs cours d’eau provoquants des problèmes
majeurs d’inondation, le plus grand cours d’eau est celui de Oued Issen, il draine un bassin
versant d’une superficie de 1583 Km2 (au niveau du pont de Issen), deux grands barrages sont
implantés sur cet Oued, il s’agit de barrage Abdelmoumen et de barrage Dkhila, quoique ces
deux ouvrages jouent un rôle important dans l’écrêtement des crues, Oued Issen reste très
dangereux pour l’ensemble des douar qu’il traverse.
La commune territoriale est traversée par Oued Essenagha, Ce cours d’eau draine un bassin
versant d’une superficie de 80 Km2.D’après l’analyse détaillée de la topographie de cet Oued,
ainsi que les témoignages récoltés sur place, ce cours d’eau ne provoque pas de problème
particulier d’inondation.
Après la visite du terrain que nous avons effectuée, nous avons constaté que plusieurs douars
se situent dans des zones vulnérables au risque d’inondation à cause des eaux de ruissellement
qui se créent au niveau des terrains agricoles, la majorité des terrains au niveau de la CT Issen
sont constitués de l’argile qui se caractérise par une faible perméabilité et une faible capacité
d’infiltration. Lorsque les précipitations sont fortes, les eaux se débordent sur un ensemble de
Douar et provoquants des dégâts, trois zones critiques sont vulnérables à ce problème. Le 1er
est celui qui touche l’ensemble des douars entre Sehb Igoudar et le canal recalibré à l’ouest de
Douar Igoudar, (du douar Igoudar et Lkraker jusqu’au douar Lgouna à l’aval). Le 2éme point
est relatif aux ruissellements qui se créent entre Oued Issen et Sehb Igoudar et qui touchent
Douar El Feida. Le 3éme point et le dernier est celui des ruissellements qui touchent douar Ait
Hassassa.
2. Douar Jorf El Hmam menacé par le glissement et l’érosion de la berge droite d’Oued
Issen
3. Le tronçon de la RP 1705 menacé par Oued Issen
4. Douar Igoudar, Lkraker menacé par les eaux de ruissellement
5. Douar El Feida menacé par les eaux de ruissellement
6. Douar Ait Hassassamenacé par les eaux de ruissellement et Sehb Ait Hassassa
7. Douar Ouled Sghuir menacé par un ensemble de châaba qui le traverse.
Le nouveau siège de la commune d’ISSEN, le souk hebdomadaire ainsi que les autres
aménagements réalisés au centre d’Issen ont couté un montant de plus de 20 MDH, d’où la
nécessité d’assurer la protection adéquate de cette zone contre les inondations
Figure 5 : Comparaison entre les limites de la berge gauche d’Oued Issen au niveau du centre de la commune en 2007 et en 2017
L’analyse des images satellitaires historiques tout au long d’Oued Issen montre que ce cours
d’eau a une capacité de changement de morphologie très intéressante.
Au niveau du centre de la commune, il s’avère que Oued Issen a tendance à éroder sa berge
gauche afin d’élargir son lit mineur.
La réalisation du mur en alvéole ainsi que le remblaiement de la berge gauche ont permis de
stabiliser la berge gauche et de contribuer à la protection du quartier administratif et du souk
hebdomadaire contre l’érosion, sauf que cette mesure semble être insuffisante vu l’agressivité
et l’importance des débits de ce cours d’eau.
Oued Issen se compose de deux tronçons de types d’organisations des chenaux fluviatiles
différents, le 1er tronçon est de type rectiligne alors que le 2éme est tressé, ce changement est
dû principalement à une diminution de la pente moyenne.
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Au niveau du 2éme tronçon, L’énergie fournie par le courant n'est plus suffisante pour
transporter la plupart des matériaux charriés qui se déposent alors en grande quantité dans
le lit du cours d'eau. Ce dernier est alors entravé par d'importantes masses de débris rocheux
et caillouteux qui forment de nombreuses îles de galets et de graviers, des bancs de sable, etc.
entre les différents bras du cours d'eau formés pour contourner ces îles et bancs.
Ces îles ne sont pas statiques et sont érodées, s'agrandissent, se déplacent dans le lit en
donnant un aspect changeant au cours d'eau.
Les constructions de Douar Jorf El Hmam sont édifiées accolées à la berge droite d’Oued
Issen et dans une zone vulnérable au risque de d’érosion.
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Figure 10 : Photo montrant la nature des matériaux composant la berge droite de Oued Issen au niveau de Douar Jorf El
Hmam
L’existence des alluvions de l’oued au niveau de la berge droite, montre qu’Oued Issen a déjà
passé à travers ces terrains dans le passé, ceci montre que Douar Jorf El Hmam est édifié dans
l’espace de liberté de l’oued.
Figure 15 : schéma descriptif de la problématique d'inondation au niveau des Douar Igoudar, Lkraker et Lgounna
D’après les témoignages récoltés sur place, il s’avère que ce système de déviation n’a pas
réussi à protéger les Douars à son aval des problèmes d’inondation.
Figure 20 : Le canal existant qui sert à la déviation de Sehb Igoudar au niveau de la RP 1010
Un ensemble de petits châabas ainsi que les eaux de ruissellement provoquants des problèmes
d’inondation au niveau de Douar El-Feida.
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Figure 23 : la localisation de Douar Ait Hassassa par rapport à Oued Essanagha et Oued Issen
Douar Ait Hassassa est traversé par une châaba (Châaba Ait Hassassa) qui provoque des
problèmes d’inondation avant de rejoindre Oued Issen.
Douar Oulad Sghir est le plus grand Douar de la CT Issen, ce grand douar est traversé par
quelque cours d’eau mais sans problème majeur.
4.1. INTRODUCTION
Des débits des crues pour différentes fréquences, pour les oueds inventoriés dans la
phase du diagnostic et qui risquent de causer l’inondation du centre.
La capacité actuelle des ouvrages hydrauliques (ponts, buses…) sur les cours d’eau
traversé.
Afin de déterminer les débits des crues des différentes zones de l'étude se basera sur les 4
méthodes suivantes :
Les bassins qui font l’objet de la présente étude peuvent être récapitulés comme suit :
L’examen de leur topographie a permis de délimiter les lignes de partage des eaux, identifier
le plus long cours d’eau, les cotes extrêmes ainsi que les autres caractéristiques
morphologiques récapitulées dans le tableau suivant :
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Caractéristiques des BV
La délimitation des bassins versants sur la carte topographique est présentée en ANNEXE 2.
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BV Canal
BV Canal
BV Canal
BV Oued
BV Oued
BV Sehb
BV Sehb
Al Faida
Akourta
Igoudar
L'mrar
Id BV
Qp 10 158 111 63 35 22 14 10
Qp 20 186 126 74 41 26 17 11
Qp 50 222 146 88 49 32 20 14
800.0
700.0
600.0
500.0
400.0
300.0
200.0
100.0
0.0
0 6 12 18 24 30 36 42 48 54 60 66 72 78 84 90 96 102 108 114 120 126 132 138 144 150 156
Les coefficients de rugosité de Manning retenus pour les simulations de passage des crues de ces
cours d’eau sont de 0,035 pour leurs lits et 0,035 pour les rives.
Le modèle est encadré par deux conditions aux limites amont et aval définies comme étant les plans
d’eau correspondant à une pente hydraulique égale à la pente du cours d’eau.
Les tableaux des résultats récapitulent quelques facteurs caractérisant les régimes d'écoulement.
Ainsi, pour chaque section de calcul sont donnés les paramètres suivants :
A. OUED ISSEN
Oued Issen drain un bassin versant d’une superficie de 1537 Km2 (au site du pont de Issen),
Deux grands barrages sont édifiés sur ce cours d’eau, à savoir Barrage Abdelmoumen et
Barrage Dkhila. Nous avons fait une simulation de la propagation des ondes de crues du
tronçon de Oued Issen qui existe entre le Pont de Ikenderte et le Pont de Issen, et bien
évidemment nous avons pris en considération le pont de Issen dans cette simulation afin
déterminer son impact sur l’écoulement et par la suite sur la zone inondable.
Le scénario que nous avons adopté pendant cette simulation suppose que les deux barrages
soient remplis à 100% et leurs évacuateurs de crues déversent les débits centennaux de
dimensionnement.
o Le 2éme tronçon qui est en tresse se caractérise par une forte capacité d’érosion des
berges à cause de la forte turbulence.
Les vitesses d’eau atteignent dans certains tronçons des valeurs supérieurs à 7 m/s.
Douar Jorf El Hmam est édifié accolé à la berge droite d’Oued Issen dans une zone a fort
risque d’érosion.
6.1. GENERALITES
La situation de la CT Issen dans les piémonts du Haut Atlas et à la droite de Oued Souss fait
qu’elle traversée par un ensemble de cours d’eau, tel que Oued Issen, Oued Essanagha et un
ensemble de Sehb et de châabas.
La nature des terrains couvrants l’ensemble du territoire de Issen ont une capacité
d’infiltration faible, ceci fait qu’un ensemble de châabas se créent localement et générant des
problèmes relatifs aux inondations.
Les mesures de protection contre les inondations peuvent être en général, soit des mesures
structurelles, soit des mesures non structurelles selon les sites à protéger.
D’après les visites que nous avons effectuées au terrain, sept points critiques ont été recensé :
D’après les résultats de la simulation, nous avons constaté que les vitesses d’eau au niveau d’Oued
Issen atteignent des valeurs supérieures à 5m/s, et il s’avère que l’endiguement par le gabion utilisé
dans le passé n’a pas réussi à résister aux forts courants d’Oued Issen.
Par la suite, pour la totalité des tronçons nécessitant l’endiguement au niveau d’Oued Issen, nous
allons proposer l’endiguement par des murs en alvéole, vu que cette variante est plus consistante et
plus stable.
1. Recalibrage de SehbLgouna
o Nature : Canal en terre
o Longueur : 1487 ml
o Hauteur : 1.2 m
o Largeur à la base : variable (minimum 2 mètres)
o Largeur en crête : variable
o Hauteur : 1.5 m
o Largeur à la base : 4m
o Largeur en crête : 7m
o Talus (droite et gauche) : 1H/1V
o
2. Interception et déviation des eaux de ruissellement et des châabas limitrophes pour la
protection de Douar Oulad Sghir, CANAL N°2
Endiguement par un mur en gabion :
ANNEXES
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ANNEXES N-1 :
Schéma descriptif de la situation actuelle
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ANNEXES N-2:
Délimitation des bassins versants sur la carte topographique
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ANNEXES N-3 :
Résultats de la simulation hydraulique
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ANNEXES N-4 :
Schémas des aménagements proposés
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ANNEXES N-5 :
Détail estimatif
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ANNEXES N-6 :
Bordereaux des prix
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Annexe 7
Note de calcul