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Hydrological Sciences Journal

ISSN: 0262-6667 (Print) 2150-3435 (Online) Journal homepage: https://www.tandfonline.com/loi/thsj20

La gestion de l'eau en Algérie

A. KADI

To cite this article: A. KADI (1997) La gestion de l'eau en Algérie, Hydrological Sciences Journal,
42:2, 191-197, DOI: 10.1080/02626669709492019

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Published online: 25 Dec 2009.

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Hydrological Sciences-Joumal-des Sciences Hydrologiques, 42(2) April 1997
191

La gestion de l'eau en Algérie

A. KADI
12 rue Joliot Curie, F-87100 Limoges, France
Résumé La gestion de l'eau en Algérie pose un problème épineux aux autorités. Les
ressources disponibles sont en deçà des besoins. La vétusté des réseaux d'adduction
et la capacité de stockage déficiente entravent la bonne distribution de l'eau aux con-
sommateurs. La dotation journalière par habitant reste faible par rapport aux normes
internationales. Les instruments de gestion de l'eau ne sont pas efficaces.
Water management in Algeria
Abstract In Algeria, water management poses a difficult problem for the authorities.
The resources which are available are less than those which are required. The
outdated fashion of water conveyance and insufficient storage capacity hinder the
correct distribution of water to the consumers. The daily quota per inhabitant
remains small in comparison with international norms. The water management is not
efficient.

INTRODUCTION

L'Algérie compte 17 bassins-versants (Fig. 1). Les ressources en eau proviennent


des eaux de surface et des eaux souterraines renouvelables et non renouvelables. Il
est à noter que ces ressources sont très variables notamment celles qui proviennent
des nappes tributaires des aléas climatiques. L'exploitation de ces ressources est très
intense avec les besoins grandissants. L'utilisation de l'eau est liée aux activités
économiques. La connaissance des ressources en eau est la condition nécessaire pour
une bonne gestion. Les instruments de gestion sont un outil indispensable pour
l'organisation des institutions juridiques, économiques et administratives de ladite
gestion (Erhard Cassegrain & Margat, 1979).

LES DONNEES HYDROLOGIQUES

L'Algérie septentrionale présente un climat semi-aride qui se caractérise par une


forte irrégularité pluviométrique (Fig. 2). D'une manière générale, les bassins
versants sont imperméables (ANRH, 1993). Ce qui donne sur le plan des régimes
hydrologiques:
(a) une extrême irrégularité saisonnière et interannuelle des écoulements qui est
accentuée par de longues périodes de sécheresse;
(b) des crues violentes et rapides; et
(c) une érosion intense et des transports solides importants.
Les bassins versants sont regroupés en trois zones (ANRH, 1993):
- Les bassins tributaires de la Méditerranée situés au nord de l'Algérie ont un
apport moyen annuel estimé à 11 milliards de m3.
Open for discussion until I October 1997
192 A. Kadi

MER MEDITERRANEE

ORAN

1 Chelif 10 KebirRhumel
2 Côtiers Algérois 11 Macta
3 Côtiers Constantinois 12 Medjerdah
4 Côtiers Oranais 13 Sahara
5 Chott Hodna 14 Seybouse
6 Chott Melrhir 15 Soummam
7 Hauts Plateaux Constantinois 16 Tafna
8 Hauts Plateaux Oranais 17 Zahrez
9 Isser
Fig. 1 Les bassins versants en Algérie, (les chiffres représentent les bassins et leurs
noms géographiques).

1000 mm

1900 12 3 4 5 10 20 1932
Fig. 2 Variation des précipitations annuelles de 1900 à 1932.
La gestion de l'eau en Algérie 193

- Les bassins endorhéiques occupant les Hautes Plaines dont les eaux se perdent en
grande partie par evaporation dans les ehotts. L'écoulement annuel moyen est
estimé à 700 hm3.
- Les bassins sahariens apportent en moyenne 650 hm3 par an. L'écart pluvio-
métrique moyen montre un déficit accentué d'Est en Ouest (Alili, 1993)(Tableaux 1
et 2). L'Est algérien est la partie la plus humide avec une moyenne pluviométrique de
530 mm par an. Le Centre occupe la seconde place avec 480 mm. Enfin, l'Ouest est
plus sec avec une moyenne annuelle de 260

Tableau 1 Ecart pluviométrique moyen.


Région Ecart pluviométrique moyen
Est -9%
Centre -30%
Ouest -43%

Tableau 2 Répartition des précipitations mensuelles 1992-1993.


Region Sep Oct Nov Dec Jan Fev Mar Avr Mai Juin Jui Août
Ouest
(mm) 2.7 16.6 41.0 32.1 2.5 45.9 21.4 53.2 40.7 1.6 0.8 2.2
(%) 1.0 6.4 15.8 12.3 1.0 17.7 8.2 20.5 15.6 0.6 0.3 0.9
Centre
(mm) 10.6 51.9 81.4 82.5 22.8 59.6 25.3 67.5 41.1 1.9 0.8 5.9
(%) 2.3 11.5 18.0 18.3 5.1 13.2 5.6 15.0 9.1 0.4 0.2 1.3
Est
(mm) 19.1 37.3 92.6 132.3 48.7 40.4 38.3 27.1 48.7 6.4 4.0 1.8
(%) 3.8 7.5 18.7 26.6 9.8 8.1 7.7 5.5 9.8 1.3 0.8 0.4
Sud
(mm) 10.8 0.3 17.3 10.1 2.3 24.5 21.1 3.5 9.2 13.2 2.7 7.9
(%) 8.8 0.2 14.1 8.2 1.9 20.0 17.2 2.8 7.5 10.8 2.2 6.5
Source: ANRH.

APPROVISIONNEMENT

La hauteur moyenne annuelle des précipitations est de l'ordre de 423 mm. Les
ressources souterraines sont de 6.8 milliards de m3, les eaux superficielles évaluées à
plus de 11 milliards de m3 (ANRH, 1993). Une comparaison avec les normes de
l'OMS n'est pas possible. Mais à titre indicatif, nous savons que dans la Wilaya
(département) de Constantine, la dotation est de 140 1 par jour par habitant. La
norme de l'OMS est de 250 1 par jour par habitant. A cela s'ajoutent les pertes dues à
la vétusté du réseau d'AEP. On les estime à 30%. Dans toutes les villes du pays, le
problème du stockage local se pose avec acuité. La quasi totalité des réservoirs est
archaïque voire en état de délabrement. Les besoins en eau dans les centres urbains
194 A. Kadi

sont en croissance continue. La construction de nouveaux ouvrages de stockage ne


suit pas. La politique algérienne de l'hydraulique est très en retard vis-à-vis des
besoins. L'eau qui tombe n'est pas captée en totalité. L'adduction de l'eau impose
l'emploi de petits réservoirs dans les centres urbains à une certaine hauteur soit sur
pilotis ou sur des tours pour créer une pression qui facilite l'arrivée de l'eau au
dernier consommateur.

LA DISTRIBUTION

La distribution de l'eau se fait par un système de canaux et de conduites. D'une


manière générale, le système de distribution souffre des cassures incessantes. Dans
les vieux quartiers, les cassures sont dues soit aux travaux de canalisation (téléphone,
gaz, assainissement) soit à la corrosion des conduites. Dans les nouveaux quartiers
des ZHUN (Zones d'Habitat Urbain Nouvelles), la situation est plus préoccupante.
Les conduites sont en PVC et, au niveau des coudes, les cassures sont fréquentes. La
pression excessive provoque aussi des cassures par "coup de bélier". Dans toute
l'Algérie notamment les grands centres urbains, l'approvisionnement se fait par
grand quartier. Chacun attend son tour. Les capacités de stockage ne suffisent pas à
approvisionner tous les consommateurs en même temps. En général, ces derniers ne
reçoivent l'eau que durant deux à quatre heures de suite par jour. Pour cela, ils
stockent l'eau dans les foyers soit dans des petits réservoirs soit dans des récipients.

ADMINISTRATION DES EAUX

La planification régionale doit inclure le développement et la protection des


ressources en eau (Salder & Cox, 1986). La gestion de l'eau devrait être un moyen
économique de développement. L'eau est perçue comme un élément constitutif de
l'aménagement du territoire. Une pollution de l'eau est dommageable à toute la
collectivité (Dezert, 1976). La gestion de l'eau en Algérie est confiée à des structures
agissant sur le plan national, wilayal (départemental) et municipal. Au niveau
national, les Ministères de l'Hydraulique, de l'Agriculture et de l'Equipement
s'occupent des questions techniques relatives à l'eau. L'ANRH, une agence du
Ministère de l'Equipement créée récemment, est un établissement chargé de
l'inventaire des ressources et de la préservation quantitative et qualitative de ces
dernières. Pour cela, l'ANRH dispose de réseaux hydroclimatiques, piézométriques
et de surveillance de la qualité. Elle a également des laboratoires d'analyses physico-
chimiques et bactériologiques. Les attributions de cette agence consistent à
développer un savoir hydrologique, scientifique et technique. On entend par
scientifique, l'ensemble des sciences de la vie telles que la géographie, l'écologie, la
biologie et les sciences de l'environnement. Les connaissances techniques concernent
la construction des ouvrages de captage, de stockage et de dérivation de l'eau. Les
questions financières liées à la gestion de l'eau sont du ressort de l'Entreprise de
Production de gestion et de distribution de l'eau. Cette dernière fixe la tarification de
La gestion de l'eau en Algérie 195

l'eau et veille théoriquement à l'application de la loi portant code de l'eau. Le


Ministère de la Santé est chargé de veiller à la potabilité de l'eau en effectuant les
contrôles nécessaires. Le Ministère des Finances fixe les autorisations de programme
en fonction des projets présentés annuellement (adductions, équipements, puits,
forages, etc.). D'autres Ministères interviennent indirectement dans la gestion de
l'eau au niveau national, tel est le cas du Ministère de la Construction de l'Habitat de
l'Urbanisme et de l'Aménagement du Territoire. Au niveau wilayal, la Division de
l'Hydraulique est le représentant du Ministère de l'Hydraulique. La Wilaya et les
Dairas (les arrondissements) représentent le Ministère de l'Intérieur. Les services
communaux de l'eau sont rattachés au Ministère de l'Intérieur et représentent en
même temps la population. L'instrument juridique principal de gestion de l'eau est la
loi no. 83-17 du 16 juillet 1983. Cette loi a fixé l'ordre des priorités de l'utilisation
de l'eau, l'assiette des redevances et la qualité de la ressource. Elle préconise tantôt
des recommandations, tantôt elle impose des obligations ou prévoit des responsabi-
lités pénales. Dans les faits, aucune mesure n'est prise.
Sur le plan économique, on a deux types d'instruments pour la gestion de l'eau:
les instruments de perception et les instruments de distribution. Les premiers
concernent les taxes, les redevances et les différentes charges d'exploitation. Les
seconds sont relatifs aux subventions de l'Etat. Entre l'Etat et les différents
utilisateurs de l'eau, l'Entreprise de Production de Gestion et de Distribution détient
un rôle d'intermédiaire. C'est un organisme à caractère régional.
L'Entreprise assure trois sortes de services. Le premier est lié à la production de
l'eau. Des stations de pompage et du matériel hydraulique sont utilisés pour cela. Le
second est inhérent aux études de plans d'adduction et de développement du réseau
au fur et à mesure que de nouveaux quartiers urbains se réalisent. Le troisième
concerne la distribution et les aspects financiers. Les réseaux de distribution ramifiés
en antenne, constituent la voie la plus économique dans les conditions de rareté de la
ressource (Faudy, 1985). La tarification de l'eau change lentement. En 1989, le m3
d'eau coûtait 1 dinar algérien (d.a.) pour la consommation domestique et 3 dinars
pour l'industrie et le commerce. En 1990, la tarification se faisait selon un barème
progressif. Trois tranches étaient déterminées pour la consommation domestique. La
première va de 0 à 220 m3 par an et coûte 1 dinar le m3. La seconde va de 221 à 330
m3 par an et le m3 coûte 1.75 dinars. La troisième, concerne ceux qui consomment
plus de 330 m3par an. Le m3 a été fixé à 2.50 d.a. Les industriels, les artisans et les
commerçants payent 2.50 d.a. le m3 d'eau quelle que soit la consommation. Cette
politique tarifaire est maintenue actuellement. Il semble que la consommation
domestique est pénalisée par rapport aux artisans, commerçants et industriels. Or ils
polluent plus par leurs différents rejets. Dans la rubrique "redevance fixe", on
compte la location du compteur, son entretien et l'entretien du branchement. A cela
s'ajoute la redevance de l'assainissement. A notre connaissance, aucune station
d'épuration ne fonctionne en Algérie. Celle d'Oran a été construite mais n'a pas
fonctionné faute d'ouvriers qualifiés et de maintenance. Celle de Constantine n'a pas
été achevée faute de crédits. La pollution des cours d'eau est une réalité qu'on ne
peut nier. L'assainissement ne se fait pas. De nos jours, les consommateurs payent
l'eau chaque trimestre. Les frais de consommation sont inégalement répartis entre les
196 A. Kadi

usages de l'eau. La quasi totalité des administrations, des unités industrielles et les
institutions politiques ne payent pas l'eau. Beaucoup d'entre elles n'ont même pas de
compteur bien qu'elles profitent de l'eau 24 heures sur 24. Les conséquences de cette
réalité font ressortir les faits suivants: le gaspillage énorme de l'eau, la
consommation massive et croissante dans les heures de pointes, l'insensibilité des
unités industrielles au prix de l'eau. A la lumière de cette petite analyse, nous
remarquons l'incohérence et l'absence de rationalité économique dans les méthodes
actuelles de tarification.

LE CONTROLE DE LA POLLUTION

On ne peut parler de la lutte contre la pollution en Algérie, on n'est pas encore à ce


stade. Par contre, on est au stade du constat des différentes pollutions notamment par
le biais des maladies hydriques. Chaque année, durant les saisons chaudes et sèches,
des épidémies se déclarent ça et là. A Oran, du fait de 1'evaporation intense, le taux
de salinité de l'eau potable dépasse largement la norme. A Alger et Constantine, des
cas de choléra sont signalés. Le développement socio-économique et l'urbanisation
rapide ont eu un impact néfaste sur la qualité des ressources en eau. De nombreux
cas de pollution industrielle et urbaine ont été observés en l'occurrence au niveau des
barrages, des eaux souterraines et des cours d'eau. Ces derniers sont l'exutoire de
rejets extrêmement polluants. Un réseau de surveillance de la pollution a été réalisé
au niveau de cent stations à travers le pays. Toutefois, il ne concerne que les eaux
superficielles. Une trentaine de paramètres physico-chimiques et bactériologiques
permettent le contrôle de la pollution. Mais ces mesures ne sont pas continues. Il est
à noter aussi le manque de coordination entre les différents laboratoires et
administrations chargées de la surveillance. A titre d'exemple, les services du
Ministère de la Santé ne collaborent pas avec les services des communes qui ont la
même responsabilité. Il en est de même entre l'Agence Nationale des Ressources
Hydrauliques et l'Agence Nationale pour la Protection de l'Environnement (ANPE).
Les divergences entre les administrations de l'eau à tous les niveaux sont beaucoup
plus importantes. Le contrôle des unités industrielles est presque absent. Les normes
de rejet ne sont pas définies ni les redevances que les industriels doivent payer.

CONCLUSION

Il est souhaitable que la gestion de l'eau et l'assainissement soient confiés à une


même administration. La gestion de l'eau suppose des actions coordonnées
convenablement à la politique d'aménagement du territoire. Ainsi, les ressources
hydrauliques seraient mises en valeur et préservées. Pour cela, des moyens
scientifiques, techniques et financiers sont indispensables. Les capacités
d'approvisionnement doivent augmenter actuellement mais aussi à long terme vu la
croissance des besoins. Les sites pour réservoirs devraient être étudiés dans un souci
d'efficacité et d'économie. La lutte contre l'érosion est une nécessité pour éviter le
La gestion de l'eau en Algérie \ gj

problème d'envasement. Le problème de stockage local doit trouver une solution


rapide. Le réseau de distribution devrait faire l'objet d'un plan de rénovation en
relation avec son développement dans les nouvelles cités. Les conduites doivent être
protégées des infiltrations accidentelles des eaux usées. Pour cela, il est souhaitable
que les canalisations ne contiennent que les conduites de l'eau potable. Le problème
de pression est à étudier pour chaque quartier en tenant compte des rampes et de la
hauteur des constructions. La dotation en eau doit être équitable. Les localités mal
desservies ont droit à une amélioration quantitative. Les normes de l'OMS seraient
un objectif à atteindre. Des mesures draconiennes devraient être développées pour
parer à toute pollution de l'eau de distribution. Les aspects qualitatifs doivent être
traités simultanément avec les aspects quantitatifs. Une politique de tarification
rationnelle de l'eau est nécessaire notamment la mise en place du barème progressif
pour les grands consommateurs de l'eau. Les Institutions de l'Etat et les industriels
devraient payer l'eau au même titre que les autres usagers. Les industriels devraient
payer en plus le traitement des rejets. Des moyens de financement sont à rechercher
pour réparer et finir les stations de traitement et d'épuration des eaux. On devrait
lutter aussi contre la prolifération des bidonvilles dans le pays pour pallier le
problème des rejets clandestins d'eaux usées. Il est souhaitable la de créer des
agences de gestion des bassins versants soit pour chaque bassin soit pour un groupe
de bassins voisins. Cela constitue des structures technico-administratives d'approche
intégrée englobant tous les aspects: qualité et quantité, prélèvement et rejet,
approvisionnement et protection. La contribution des collectivités locales, des
services techniques, des centres de recherche universitaires, etc., apportera un plus.
Il est évident que la loi de l'eau dans le contexte actuel ne peut être appliquée. En
temps normal, son application n'est possible que progressivement. Un travail
d'information et d'éducation est indispensable. Pour cela, les médias peuvent être
utilisés ainsi que tous les autres moyens de communication.

REFERENCES
Alili, D. (1993) Caractéristiques pluviométriques de l'année hydrologique 1992-93. ANRH. Alger.
ANRH (1993) Plan de développement 2010. Alger.
Dezert, B. (1976) L'utilisation des eaux continentales dans les pays en voie de développement. I.G.
Erhard Cassegrain, A. & Margat, J. (1979) Introduction à l'économie générale de l'eau. BRGM, Orléans, France.
Faudy, D. (1985) L'économie générale de l'eau dans la ville. Université des sciences de Grenoble, France.
Salder, B. S. & Cox, W. E. (1986) La gestion des ressources en eau: le contexte socio-politique. UNESCO, Nature et
Ressources No. 3, vol XXII. Paris, France.

Reçu 12 avril 1996; accepté 8 août 1996

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