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SIG pour le suivi de la remontée des eaux de la wilaya d’El Oued Souf

Conference Paper · November 2005

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1 author:

Mohamed-Khireddine Kholladi
Chahid Hamma Lakhdar University of El Oued
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SIG pour le suivi de la remontée des eaux de la wilaya d’El Oued Souf
Dr Mohamed-Khireddine Kholladi
Université Mentouri de Constantine, Faculté des scien+
Département d’Informatique, Laboratoire Lire - Equipe Vision & Infographie
Route de Ain-El-Bey, 25000 Constantine, Algérie
Tel et Fax : +213.31818817 et GSM : +213.70.314924
E-mail : Kholladi@yahoo.fr ou Kholladi@wissal.dz
Site-web: www.asd-kholladi.com
Thème: Modélisation et Aide à la décision
Résumé
Depuis bien des années, la wilaya d’El Oued Souf souffre d’un gros problème de remontée des eaux en surface.
On note que la wilaya et surtout la ville sont menacées par ce fléau, surtout en hiver où le gradient de remontée
des eaux en surface par capillarité ne cesse d’augmenter. La recherche d’une explication concernant cette
remontée des eaux en surface est devenue une priorité pour les autorités et les gens de la région. Notre objectif
est de développer un outil informatique (SIG) d’aide à la décision pour le suivi de la remontée des eaux de la
wilaya d’El Oued Souf pour permettre le suivi de ce phénomène naturel et artificiel. Ce système va permettre la
mise en œuvre d’une base de données spatiales, dont les consultations vont aider à la compréhension du
phénomène et surtout de procéder à des simulations.

Mots clés.
Système d’information Géographique, Remontée des Eaux, Base de Données Spatiales, Requêtes Spatiales et
Simulation

1. Introduction le suivi de la remontée des eaux de la wilaya d’El


Ces dernières années, un des problèmes crucial Oued Souf. Il va permettre aux chercheurs de pouvoir
de la wilaya d’El Oued Souf est la remontée des eaux étudier et surtout effectuer des simulations des
en surface. Selon les habitants de la région, c’est la différents scénarios à partir des données recueillis
maladie du siècle. Les autorisés de la wilaya lancent dans notre système par la même occasion donner par
un appel à toute la communauté scientifique la même occasion aux décideurs les moyens de suivre
compétente du pays pour étudier ce phénomène et lui le phénomène et d’en prendre acte. La fig.1 montre
trouver des solutions. En effet, la wilaya et surtout la l’architecture globale de notre système. Les
ville sont menacées par ce fléau, surtout en hiver où utilisateurs via un interface utilisateur Homme
le gradient de remontée des eaux en surface par Machine vont consulter le système selon leurs
capillarité ne cesse d’augmenter. La recherche d’une préoccupations propres, telles que :
explication concernant cette remontée des eaux en • Les usagers, en général, consultent pour avoir des
surface est devenue une nécessité. L’origine de la informations ou des renseignements.
remontée des eaux dans cette région du Nord-est • Les décideurs (walis, maires, directeurs centraux,
Saharien paraît liée à diverses hypothèses : etc.) consultent pour avoir des données utiles à la
• Suralimentation par pluviométrie (irrégulière), prise de décisions intéressant le développement et
• Suralimentation par les nappes profondes, l’aménagement de la région.
• Mauvais drainage,
• Destruction de certains puits de forage,
provoquant la contamination de la nappe
superficielle par les eaux profondes en
provenance des aquifères, liés au continental
intercalaire ou Albien.
• Ou mauvaise évacuation des eaux usées de la
ville, dont les taux de rejection des eaux usées
des populations à plus que quadruplé.

Cette situation de plus en plus inquiétante,


affecte l'espace de vie socio-économique à l'échelle
locale et même régionale. Notre objectif est de
développer un outil d’aide à la prise de décisions et à
la simulation du phénomène qui peut être sous la
forme d’un système d’information géographique pour Fig.1. Vue globale du système
• Les experts et les chercheurs universitaires dépassent les quantités de précipitations reçues en une
consultent pour effectuer des études et des analyses année, ce qui est la cause du très important déficit en
d’un ou plusieurs phénomènes naturels et/ou eau.
artificiels tel que la remontée des eaux dans la région
d’El Oued Souf à des fins de simulation.
• Et enfin pour les concepteurs du système, il s’agit
de créer l’environnement nécessaire et de donner à
l’administrateur les outils nécessaires à l’entretien et à
la maintenance du système.

Plus précisément notre contribution essentiel se


limite à la conception et la réalisation d’un système
d’information géographique pour le suivi de la
remontée des eaux dans la région d’El Oued Souf et
son impact sur l’environnement (puits, salinité de
eaux, etc.), les installations, les réseaux de
distribution de l’eau potable et d’évacuation des eaux
usées [KHO-04c & 04d]. La base de données
géographique doit obéir à des règles de construction Fig.2. Situation géographique de la wilaya d’El
adaptée au contexte de MapInfo. Du moment que Oued Souf
l’environnement de travail choisi est MapInfo, le
SGBD utilisé est le modèle relationnel [LAU-93]. 3. Hydrogéologie de la région d’El Oued Souf
Dans la région d’El Oued Souf, les trois
2. Espace géographique et milieu physique et principales sources d’eau sont :
climatique de la région • La nappe phréatique superficielle La nappe
La wilaya d’El Oued Souf est située au Sud-est phréatique superficielle s’étend pratiquement sur tout
Constantinois. Elle est limitée au Nord par les le territoire d’El Oued Souf et est composée de
wilayates de Biskra, de Khenchela et de Tébessa, à formations du quaternaire dont l’épaisseur varie entre
l’Est par la frontière tunisienne, à l’Ouest par la 10 à 40 mètres. Elle est alimentée principalement par
wilaya de Djelfa et au Sud par la wilaya de Ouargla. infiltrations des eaux pluviales (oueds, cours d’eau) et
Elle occupe une superficie de 54573 Km² pour une bénéficie également d’un apport en provenance des
population totale de 504401 habitants, soit une nappes profondes (cf. fig.4). D’après la carte des
densité de 9,7 hab/km² (cf. fig. 2). Le relief est isopièzes, le sens d’alimentation va en général du Sud
composé de trois ensembles. Une région sableuse : vers le Nord. Cette nappe occupe une place
elle couvre la totalité de la région du Souf, ainsi que importante quant à l’adduction en eau et à son
les parties Est et Sud de Oued-Righ. Cette région fait exploitation facile (le nombre de puits forés atteint les
partie du grand erg oriental. Elle ne présente que très 10000).
peu d’intérêt pour l’agriculture. Une forme de plateau • Le continental ou le complexe terminal se
rocheux : elle longe la route nationale 3 à l’Ouest de compose de la nappe des sables couvrant
la wilaya et s’étend vers le Sud. Une région de pratiquement tout le nord du Sahara algérien, plus
dépression : c’est la zone des chotts. Elle est située au particulièrement le grand erg oriental (350000km²).
Nord de la wilaya et se prolonge vers l’Est. Vu la Son eau est de mauvaise qualité, le taux de salinité
forte salinité de cette région, elle ne présente aucune varie entre 3 à 5 gr/l avec la présence de traces de
utilité pour l’agriculture. Le climat de la wilaya est de fluor. D’après la définition terminologique de MM.
type saharien et désertique, aux étés chauds et aux CORNET [COR-52 & 64] et ERESS [ERE-72], cette
hivers doux. Les températures sont très élevées en été nappe est liée stratigraphiquement au cénomanien et à
(54°C dans le Souf) et peuvent descendre jusqu’à 1°C l’éocène carbonaté. Cette formation se trouve au
en hiver (El Meghaïr) [SEL-46]. En ce qui concerne dessus des argiles gypseuses du cénomanien inférieur
les précipitations, elles sont très faibles peu différents qui constitue le toit imperméable du continental
de 80 mm/an. Les principales contraintes naturelles intercalaire, à laquelle s’étage une série de couches
rencontrées sont de types climatiques. Parmi les calcaires fissurées du Turonien plus ou moins
contraintes climatiques les plus importantes dans perméable. En allant vers le sud, les phases d’érosion
cette région on peut citer : ont enlevé le turonien et le cénomanien, avant que les
• La faiblesse des précipitations, environ 80 mm/an dépôts continentaux se forment. Cette absence du
• La fréquence régulière pendant presque toute cénomanien a façonné un espace à l’intérieur duquel
l’année et aussi leur violence. Le sirocco provoque le tertiaire continental ou le continental terminal et le
des dégâts importants (dessèchement, continental intercalaire sont en nette communication.
déshydratation). Les vents de sable freinent Les eaux d’une formation peuvent migrer vers l’autre
considérablement toute activité socio-économique. (cf. fig. 5). La première carte piézométrique réalisée
• Les fortes températures estivales accélèrent le en 1964 par CORNET [COR-64], indique clairement
processus d’évaporation, plus de 200 à 600 mm/an
la direction du mouvement et les sources L’une des principales zones d’alimentation des grès
d’alimentation de cette nappe [CAS-92]. du Crétacé inférieur continental est l’Atlas Saharien.
• Et le continental Intercalaire : C’est la nappe la L’étendue de cette zone favorisant l’infiltration
plus importante, elle a une prédominance gréseuse (affleurements gréseux du crétacé inférieur) située à la
perméable. Les forages qui ont traversé le continental ligne de partage des eaux superficielles, allant de la
intercalaire ont montré une proportion d’argile plus frontière marocaine jusqu’au méridien de Biskra, est
grande, les grès du continental intercalaire sont des estimée à environ 10000 km² et 625 km² dans les
faciès très variable. Les nombreux forages qui ont Aurès. La hauteur moyenne des pluies dans la même
traversé la totalité des formations secondaires, région (calculée d’après la carte de SELTZER [SEL-
permettent de connaître l’épaisseur du continental 46], est d’environ 250mm/an. La quantité d’eau
intercalaire. tombant annuellement sur les affleurements du
Crétacé inférieur continental est donc de 2,5.109 m3 à
l’Ouest de Biskra et 0,5.109 m3 dans les Aurès, soit un
total de 3.109 m3 environ. La nappe circule dans un
manteau alluvial de 25 mètres d’épaisseur au Sud et
quelques mètres au Nord. Elle est alimentée non pas
par les pluies in situ (car l’évaporation est quasi
intégrale) mais par les pluies tombant en abondance
sur les regs du pourtour du Grand Erg oriental. La
montée de la nappe ne serait-elle pas due à une
augmentation de la pluviométrie ? Au pied de l’Atlas,
le Tertiaire continental repose sur les calcaires
turoniens avec lequel il est en communication
hydrogéologique directe, et est séparé du continental
Fig.3. Carte structurale au toit du continental par les argiles et marnes du Cénomanien. Plus au Sud,
intercalaire [COR-64] l’érosion a enlevé le Turonien et le Cénomanien avant
que ne se forment les dépôts continentaux. Cette
D’après la carte structurale au toit du continental absence du Cénomanien, avant que ne se forment les
intercalaire du Nord-Est Saharien (cf. fig. 3) on dépôts continentaux, démontre l’existence d’une
estime l’épaisseur du continental intercalaire dans la grande zone à l’intérieur de laquelle le Tertiaire
région d’El Oued Souf entre 1400 et 2000 mètres. continental et le continental intercalaire sont en
• D’après la carte structurale au toit du continental communication directe, et où les eaux d’une
intercalaire du Nord-Est Saharien (cf. fig. 3) on formation peuvent passer de l’une à l’autre.
estime l’épaisseur du continental intercalaire dans la L’exploitation de ces deux nappes perchées, par des
région d’El Oued Souf entre 1400 et 2000 mètres. forages dont les débits sont variables d’une région à
l’autre laisse croire, comme nous l’avons signalés ci-
La formation du Continental intercalaire étant dessus dans les conclusions tirées des études
partagée par plusieurs sous bassins, communicant géophysiques, une possible relation et
plus ou moins les uns avec les autres, on constate intercommunication par biseautage de ces deux
d’après la carte des isopièzes au toit du continental nappes aquifères (fig. 5). Au dessus du Cénomanien
intercalaire du Nord-Est Saharien (cf. fig. 4) que les inférieur formé d’argiles à gypse et qui constitue le
niveaux hydrostatiques décroît de part et d’autre toit imperméable du continental intercalaire (Albien),
d’une ligne de partage située dans les environs d’El s’étage une série de couches calcaires ou sableuses
Oued Souf plus ou moins perméables, mal séparées par des
intercalations argileuses imperméables [DUR-49].
Ces couches constituent le Turonien et le Sénonien du
Tertiaire continental ou continental terminal. Ils
affleurent largement au pied sud de l’Atlas saharien et
reçoivent les eaux des crues des grands oueds de ces
régions. Ces formations perméables du Tertiaire
continental ou continental terminal forment
cependant, suite à cette alimentation, des réserves
aquifères importantes vers le Sud en passant à travers
la flexure Sud-Atlassique et émigrent vers des
aquifères moins profonds dont la destination finale est
l’immense système du Crétacé inférieur continental.
D’autre part, une quantité non négligeable d’eaux
Fig.4. Les couches isopièzes du continental alimentent ce même système en provenance des
intercalaire [COR-64] Massifs du Tassili et Hoggar. En résumé, les eaux
infiltrées par ruissellement (crue des oueds qui
dévalent souvent très loin des massifs montagneux),
entre le pied de l’Atlas et le Sud (Massifs du Tassili et
Hoggar) ont donc pour origine : les eaux pluviales.

Fig.5. Section sismique au Nord de la flexure, indiquant le biseautage des niveaux stratigraphiques
montrant le rôle dynamique de communication dont l’alimentation en eau pluviale de surface est le
facteur principal [ERE-72].

4. La remontée des eaux à El Oued Souf. La wilaya d’El Oued Souf possède des ressources
Le grand fait depuis 20 ans est la montée en eau très importantes, d’après les services
progressive de la nappe phréatique qui se traduit par techniques de la wilaya, ces ressources sont estimées
la présence d’eau en surface, remontant par capillarité à 5200.106 m3/an de ressources mobilisables. Ces
surtout en hiver, inondant tout à son passage, les ressources en eau d’El Oued Souf proviennent
quartiers de la ville, les ghouts et tout le paysage essentiellement de trois nappes aquifères à différentes
urbain. Cette nappe en communication avec la surface profondeurs (cf. fig. 6), une nappe libre et deux autre
et l’air libre est sujette à des infiltrations de tout cet captive (Poncien et Barrémien) :
excédent sous forme de rejets : urbains, industriels • La nappe phréatique (cf. fig. 6a): C’est une nappe
et agricoles (irrigation). Cet excès d’eau est le libre non artésienne, son eau est soumise à la
principal responsable de la pollution, tout d’abord en pression atmosphérique, sa profondeur est
surface, une eau stagnante, noirâtre et nauséabonde, comprise entre 30 et 60 mètres, elle est formée de
encourage d’une part la prolifération des moustiques sable gypseuse légèrement salée dont le débit est
et des maladies à transmissions hydriques (telles que de 5 à 10 litres/seconde [DER-57 & 58]
le paludisme, typhoïde, diphtérie, etc.) et d’autre part • La nappe du continental terminal (Poncien) (cf.
la contamination progressive des nappes aquifères en fig. 6b): C’est une nappe artésienne, formée de
communication. D’après les essais réalisés par les sable et de gravier, dont la profondeur varie entre
services hydrauliques de la wilaya, le bilan composé 250 et 300 mètres. Le débit varie entre 20 à 80
des apports globaux, de la consommation, et de mètres/seconde, de qualité médiocre.
l’excédent est égal à : • La nappe du Continental intercalaire (Albien et
• Apport globaux = 3730 litres/seconde Barrémien) (cf. fig. 6c): La nappe est artésienne,
• Consommation moins l’évaporation = 2280 formée de grès avec des argiles sableuses, de
litres/seconde profondeur allant de 1800 à 2000 mètres. Le débit
• Excédent estimé à : 1450 litres/seconde de cette nappe peut atteindre 230 litres/seconde.
4.1. Exploitation des aquifères superficiels et
profonds:

Fig.6. Modes d’exploitation réalisés dans les années [COR-64]


(a) 1950 : Exploitation traditionnelle de la nappe aquifère superficielle
(b) 1970 : Exploitation de la nappe aquifère du continental terminal
(c) 1990 : Exploitation de la nappe aquifère du continental intercalaire ou Albien
4.2. Bilan hydrique d’El Oued Souf: Create Menu NomduMenu [ID menuId] As
L’alimentation en eau potable « AEP » est Nomd’unArticledeMenu[ID ArticleId] [HelpMsg
assurée par les forages DW.101 et DW.102 Message d’aide] {Calling Nomd’une procédure/ As
(Barrémien) et deux forages (Poncien). Le forage NomdunMenu hiérarchique} Alter Menu Bar
DW.101 est situé à la sortie de la ville en direction de {Add/Remove} NomduMenu/ ID menuId }
Touggourt et DW.102 est situé quant à lui dans la cité
des chouhadas, le premier réalisé en 1986 et le second 6. Présentation de l’interface utilisateur
en 1987 leur profondeur est de 1850 mètres et La réalisation de l’interface a été faite à l’aide de
débitent 230 litres/seconde chacun, leur pression en Delphi 6 qui est un environnement de programmation
tête de puits est de 23 bars, la température de l’eau est ayant comme langage le Pascal objet. On l’a utilisé
de 65°C, ces forages sont munis d’une station de comme outil d’interface car le MapBasic n’offre pas
refroidissement. Ressources : Potentiel mobilisable : cette option. Ce logiciel possède des concepts des
5200 Millions de m3/an langages orientés objets : l’héritage, la modularité, la
surcharge, etc. Après la page d’accueil on trouve la
Potentiel mobilisé : 2000-2001: fenêtre suivante qui nous demande de faire entrer le
1. Eaux souterraines : 322,09 Millions de m3/an mot de passe.
2. Eaux des nappes superficiels : 162,98 Millions de
m3/an
3. TOTAL mobilisé 485,07 Millions de m3/an
Consommation par secteur : 2000-2001
1. AEP (Adduction en Eau Potable) : 75,94
Millions de m3/an
2. AEI :(Adduction en Eau Industrielle) : 0,21 Si le mot de passe est correct, alors on est en
Millions de m3/an mode administrateur, pour les concepteurs du système
3. Irrigation :(Eau d’Irrigation) : 248,94 Millions de et l’administrateur. Dans ce cas, on se trouve devant
m3/an les pages suivantes :
4. TOTAL consommé : 325,08 Millions de m3/an
SURPLUS : 159,99 Millions de m3/an

5. Présentation de l’environnement de
développement
La mise en œuvre de la solution nécessite
l’utilisation d’un environnement de développement
dédié aux systèmes d’information géographique
« SIG » tel que MapInfo Pro version 6.5. Le choix de
l’environnement de développement SIG est dicté par
la disponibilité de l’outil. Les fichiers « *.dat »
contiennent les données attributaires des tables
[BAR-01 & 02]. Les fichiers « *.map » contiennent
les données spatiales des objets indiquant leur forme
géométrique. Les fichiers « *.id » vont faire la
correspondance entre les données alphanumériques
Si le mot de passe est incorrect, on accède au mode
des objets et leur forme géométrique.
consultation, pour les usagers, les décideurs et les
Les fichiers « *.ind » permettent l’indexation des
experts. La démarche à suivre consiste à :
colonnes des tables. MapBasic offre un
1. Bien choisir la carte de travail contenant les
environnement de développement comprenant un
informations que l’on souhaite représenter.
éditeur de texte, pour saisir les programmes, un
2. Bien fixer les quatre points de calages.
compilateur pour créer une application exécutable, un
3. Sauvegarder cette carte dans un répertoire sur le
éditeur de lien pour créer une application complexe
disque dur sous forme d’un fichier « carte.tif » à
en la décomposant en différents modules « objets »,
l’aide d’un scanner.
et, enfin une aide en ligne.
4. Ouvrir MapInfo puis ouvrir le fichier
Les programmes exécutables produits par
« carte.tif ».
MapBasic ne peuvent s’exécuter que sur
5. Un message va apparaître pour demander ce qui
microordinateur disposant d’un moteur MapInfo. Le
suit : « si vous voulez afficher la carte telle
menu sert également à modifier le corps des
qu’elle est » ou bien « si vous voulez caler alors
caractères utilisés dans l’éditeur. Avec MapBasic il
cliquer sur calage » donc la carte va afficher avec
est possible de modifier la barre des menus en
les quatre points de calages (le calage est un
ajoutant de nouveau article avec les options suivantes
système de projection afin de géoréférencer
:
l’image, cela nécessite au moins trois points), en
cliquant sur l’ un des points il va y avoir un o La légende est constituée d’un ensemble de lignes
affichage d’une boîte de dialogue contenant les chacune identifie une couche bien précise tout en
valeurs des variables suivantes : X=….. et Y= …. ajoutant une autre couche nommer
6. Sauvegarder de fichier comme fichier « LEGENDE » intégrant le titre.
« carte.tab » en suite fermer ce fichier pour le o Enregistrer la légende comme une table.
réouvrir de nouveau sous MapInfo comme étant
une table. Apres avoir créer toutes les fenêtres « CARTE »
7. Aller à la rubrique « CARTE » dans le menu et en passe à la création des fenêtres données. Ces
choisir « CONTROL DE COUCHE », sous la dernières fenêtres permettent de visualiser et d’éditer
fenêtre qui va apparaître cocher la case de les données associées à une couche graphique d’une
« COUCHE MODIFIABLE » pour qu’on part et d’autre part pour compléter les données
puisse accéder à la carte pas seulement en attributaires aux données graphiques. Pour l’obtention
consultation mais aussi pour réaliser les mises à de cette table, on accède au menu => « FENETRE »
jour. => « DONNEES », Elle est constituée d’un ensemble
8. Après le choix du style de traitement que l’on de lignes représentant toutes les informations
désire utiliser pour faire ce qu’on peut appeler alphanumériques et les colonnes constituent les noms
comme étant une couture, on peut choisir soit la des attributs. Pour gérer cette table on consulte par le
ligne, la polyligne ou bien un arc de cercle afin menu => « TABLE » => « GESTION TABLE » =>
de dessiner la limite de la carte point par point « MODIFIER TABLE » afin de supprimer ou
pour la rendre numérique. d’ajouter d’autres champs dans cette table. Pour se
• Sauvegarder sous le nom « limite.tab ». déplacer dans la fenêtre carte, on utilise les outils du
• A ce niveau on peut créer toutes nos couches menu déroulant par exemple : Zoom+, Zoom-, ce qui
avec la démarche suivante : donne toutes les informations attributaires contenues
o Accéder au « GESTIONNAIRE DE dans la carte, etc. Une fois terminer la création de
COUCHES » avec le menu déroulant toutes les tables on doit les organiser l’une sur l’autre
« GENERALE » dans la pile de couche, sachant que MapInfo organise
o Et cocher la case de la « couche modifiable » les couches selon l’ordre de leurs ouvertures , on
dans la couche « DESSIN » pour donner la main change cet ordre par l’intermédiaire des boutons :
afin de pouvoir procéder à des modifications. « MONTER », « DESCENDRE » du bloc
o La couche « DESSIN » se présente « REORGANISER » appliqués sur la couche
systématiquement dans chaque fenêtre sélectionnée.
« CARTE », elle est considérée comme couche
de personnalisation de la carte. 7. Application à notre cas de la remontée des eaux
o Après avoir rendu la couche « DESSIN » dans la région d’El Oued Souf
modifiable n’importe quel type d’objet peut être Notre objectif consiste à présenter l’impact de la
placé sur cette couche par exemple des symboles, remontée des eaux dans la région d’El Oued Souf sur
des lignes, des polylignes, des arcs, des l’environnement et la vie socioéconomique des
polygones, des rectangles arrondis et du texte. habitants de la région, la salinité des puits, s’il y a un
o Avant de les tracer, il faut choisir leurs attributs danger sur les populations, etc. La région de Souf est
de couleurs, le choix des symboles, des objets située au Sud Est Constantinois, et faisant partie
linéaires, des objets surfaciques et du texte, grâce également du Sahara Nord septentrional (cf. fig.7). La
à la boîte « boîte à dessin » de la couche zone concernée par la remontée des eaux est la région
« dessin ». d’El Oued Souf, couvre une superficie de 3100 km²,
o Choisir un nom approprié et enregistrer la couche elle fait partie de la wilaya d’El Oued Souf et est
sous ce nom. délimitée au Nord par les chotts Melghigh et
o Apres avoir placer tous les objets choisis sur la Merouane ; au Sud par le grand erg oriental ; à
carte, en passe à la phase de la réalisation de la l’Ouest par l’Oued Righ et à l’Est par la frontière
légende : elle peut être automatique par le menu Tunisienne. La région d’El Oued Souf occupe une
« CARTE » => « CREER LEGENDE » superficie de 54573 km² pour une population totale de
comme aussi on peut la créer au fur et à mesure 504401 hab., soit une densité de 9,7 hab./km² La
avec la réalisation de la table en attribuant une topographie de la région ne représente pas beaucoup
clé contenant le symbole avec sa signification, et de complexités morphologiques, il s’agit d’un bassin
avec la superposition des couches l’une sur composé essentiellement de dunes de sables dont les
l’autre, on peut rassembler toutes les légendes. côtes varient entre 60 et 130 mètres.
Fig.7. La région d’études de la wilaya d’El Oued Souf

7.1. Les différentes couches thématiques POP_87 Entier


On va passer en revue toutes couches POP_98 Entier
thématiques de notre application, ce qui nous donnent POP_98_M Entier
une meilleure idée sur les manipulations que l’on peut POP_98_F Entier
réaliser sur les cartes thématiques [MUE-86] [KHO- LOGEMENT_98 Entier
04b] LOG_OCCPE_98 Entier
LOG_INOCCUPE_98 Entier
7.1.1 – La couche « POPULATION » MOY_PER_LOG Entier
La couche « POPULATION » nous donne
toutes les statistiques sur la population et les Affichage de la carte de population
logements de chaque commune de la wilaya d’El
Oued Souf.

Champs Représentation et taille


NOM_COM (20 le nom de la commune, il
caractères) constitué d’une suite de 20
caractères au plus
POP_66 la population de chaque
commune en 1966
POP_77 la population de chaque
commune en 1977
POP_87 la population de chaque
commune en 1987
7.1.2 – La couche « PUITS »
POP_98 la population de chaque
commune en 1998 La couche PUITS illustre les puits avec quelques
POP_98_M la population masculine de
données comme la salinité de chaque commune de la
chaque commune en 1998 wilaya dEl Oued Souf.
POP_98_F la population féminine de
chaque commune en 1998 Champs Représentation et taille
LOGEMENT_98 le nombre de logements de CODE_PUITS (04 le code de puits, par exemple H25
chaque commune en 1998 caractères
LOG_OCCPE_98 le nombre de logements NOM_COM (20 le nom de la commune, il
occupés de chaque commune caractères) constitué d’une suite de 20
en 1998 caractères au plus.
LOG_INOCCPE_98 le nombre de logements non NIV_NAPP_NGA les isovaleurs du niveau de la
occupés de chaque commune nappe phréatique en NGA
en 1998 COTE_NGA les isovaleurs des cotes des puits
MOY_PER_LOG la moyenne de personnes par et des piézomètres en NGA.
logement SALINITE_G_L les isovaleurs de la salinité en G/L
NITRAT_MG_L les isovaleurs du nitrate dissous
Note : Sources de l’Office National des Statistiques en MG/L.
« ONS »
Note : Sources de l’Agence Nationale des Ressources
Attributs Types Hydriques « ANRH »
NOM_COM Caractère (20)
Attributs Types
POP_66 Entier CODE_PUITS Caractère (04)
POP_77 Entier
NOM_COM Caractère (20)
NIV_NAPP_NGA Flottant
COTE_NGA Flottant
SALINITE_G_L Flottant
NITRAT_MG_L Entier

Affichage de la carte des puits

7.1.5. La couche « NAPPE PHREATIQUE »


La couche « NAPPE PHREATIQUE » illustre
les lignes isovaleurs du niveau de la nappe phréatique.
• Le champ NIV_NAP_NGA représente les lignes
isovaleurs du niveau de la nappe phréatique en
NGA.

Note : Sources de l’ANRH

7.1.3. La couche « SALINITE » Attributs Types


La couche SALINITE illustre les lignes NIV_NAP_NGA Entier
isovaleurs de la salinité.
• Le champ SALINITE_G_L représente les de la Affichage de la carte de niveau de la nappe NGA
salinité en G/L.

Note : Sources de l’ANRH

Attributs Types
Salinile_g_l Entier

Affichage de la carte de salinité

On a aussi deux autres couches :la couche


découpage administrative qui représente les limites de
communes et la couche assainissement qui est une
solution pour l’eau d’évacuation et les eaux usées.

7.2 – Les requêtes


On a réalisé plusieurs requêtes (12), on va choisir
un ou deux exemples pour montrer les possibilités de
7.1.4. La couche « NITRATE DISSOUS »
notre système, qui peut aussi faire appel à des
La couche « NITRATE_DISSOUS » illustre les
requêtes spatiales telles que le pointé et le zonage
lignes isovaleurs du nitrate dissous.
avec la résolution des problèmes des optimisations par
• Le champ NIT_DIS_G_L représente les du l’indexation spatiale [KHO-91, 03 & 04a, b & c]
nitrate dissous en MG/L.
[LAU 92 & 93].
Note : Sources de l’ANRH
7.2.1. – Requête « Couche de Population »
Attributs Types La requête ci-après va donner comme résultat la
NIT_DIS_MG_L Entier mise en valeur des communes qui ont une population
supérieure à 20000 habitants en 1998.
Affichage de la carte de nitrate dissous
SELECT NOM_COM
FROM POPULATION
WHERE POPULATION.POP_98 > 20000

8
Affichage des résultats de la requête Représentation en surfaces

7.2.2. Requête « Couche Puits »


La requête ci-après va donner comme résultat la 8- Conclusion et perspectives
mise en valeur les puits qui sont en danger à cause de La remontée des eaux à El Oued Souf est un cas
la salinité (< 4g/l). parmi tant d’autres au Nord du Sahara Algérien.
Aujourd’hui, le Sahara se découvre par ses
SELECT CODE_PUITS potentialités hydriques aux côtés des hydrocarbures.
FROM PUITS Si le pétrole est précieux pour être mieux gérer, l’eau
WHERE SALINITE > 4 à son tour, précieux à tout temps surtout au Sahara, et
particulièrement dans certaines agglomérations du
Affichage des résultats de la requête Sud (Ouargla, El Oued Souf), nécessite une attention
particulière quant à son entretien et à sa bonne gestion
du point de vue approvisionnement, stockage et
évacuation. Pour assurer cet équilibre socio-
économique et environnemental dans ces régions à la
limite du Sahara, il faudrait traiter le problème de la
remontée des eaux au même titre et avec la même
ardeur que le problème de la désertification, de
l’ensablement et de la pollution. En effet, l’eau
remonte en surface avec parfois de très fort débit et
cause des problèmes d’engorgement dont le drainage
est insuffisant, causant ainsi une pollution des espaces
de vie de plus en plus important. Les
recommandations que nous proposons après cette
7.3. Représentations graphiques
étude sont tout d’abord : la sensibilisation de la
MapInfo nous offre aussi les possibilités
population à ce problème de remontée des eaux en
d’effectuer des statistiques avec différents types de
surface, la conception et l’application en urgence
représentations : 3D, AIRES, BARRES,
d’une réglementation spécifique à ce problème. Les
HISTOGRAMMES, SECTEURS, etc. On va citer
points essentiels de cette réglementation sont [EMB-
deux exemples.
51] :
Représentation en secteurs • Limitation de la consommation
• Création et organisation d’un réseau de
canalisation des eaux usées.
• Arrêt de la prolifération anarchique des forages
• Eloignement des zones de décharges loin des
palmeraies et des espaces agricoles ainsi que des
espaces de vie.
• Favoriser le reboisement des arbres et plantes
consommant plus d’eau et résistant plus au sel.
• Interdire les forages profonds du continental
intercalaire ou Albien
• Contrôler le taux de salinité surtout dans les eaux
en provenance de l’Albien
• Constructions de stations de traitement des eaux
usées.
• Construction de stations de dessalement.
• Entretien du réseau de canalisation d’adduction
en eau potable (détartrage).

9
• Construction et Entretien du réseau de spatiales en géomatique *G.R.E.M.A.C.O.S.* »,
canalisation d’adduction en eau potable Ph.D. Thesis, Institut National des Sciences
(détartrage). Appliquées de Lyon, France, 1991.
• Construction de stations de traitement des eaux [KHO-03]KHOLLADI M.K.,“Optimization of the
usées. indexing space in the Geographic Information
• Construction de stations de dessalement. System”, Journées VVATI’2003, à l’universté de
Jijel.
Le bilan de notre travail est dans une large [KHO-04a] KHOLLADI M.K., “Fractal Structure of
mesure atteint, puisque l’environnement est the Urban Objects”, Revue Internationale IAJIT
disponible pour permettre des consultations des “International Arab Journal on Information and
données géographiques du phénomène de la remontée Technology, July 2004, Vol 1, Number 2, pp
des eaux dans la région d’El Oued Souf. 164-170.
L’application étant développée en réseau, il est [KHO-04b] KHOLLADI M.K., « Urban Modeling
possible d’y accéder en temps réel. Il reste bien sur à and Spatial Analysis: UMSA », proposé pour la
développer des modeleurs permettant des simulations conférence CISC’2004 de Jijel, Septembre 2004,
pour les experts et les chercheurs pour qu’ils puissent 7 pages.
simuler leurs scénarios catastrophes avec des outils de [KHO-04c] KHOLLADI M.K., « Raisonnement et
nouvelle technologie d’information et de Manipulation Spatial sur des Objets Urbains
communication [KHO-04e]. « RMSOU » », proposé pour la conférence
internationale de Jijel, Septembre 2004, 13 pages.
9. Références bibliographiques [KHO-04d] Kholladi M.K., “Geographical
[BAR-01] Barbier P., « Module d’Inititation à la Information System for Urban Spatial Analysis”,
Programmation MapBasic V 5.0.1, IGN-ENSG- ACIT’2004 : The International Arab Conference
CERSIG, Décembre 2001, 47 pages. on Information Technology, Mentouri University
[BAR-02] Barbier P., « Cours MapInfo V 6.5 », IGN- of Constantine, Algeria, December 12-15, 2004,
ENSG-CERSIG, Août 2002, 60 pages. pp 188-193, ISSN : 1812-0857
[CAS-92] Castany, G., 1982: Septentrional Sahara [KHO-04e] Kholladi M.K., “The Intranet and its
sedimentary basin (Algeria-Tunisia). Continental Impact in the Hold of Decisions at the level of
intercalaire and Complex terminal aquifers (in Enterprises”, ACIT’2004 : The International
French). Bull. BRGM, 2, 127-147. Arab Conference on Information Technology,
[COR-52] Cornet, A., « Les eaux du crétace inférieur Mentouri University of Constantine, Algeria,
continental dans le Sahara algérien (nappe dite December 12-15, 2004, pp 399-404, ISSN :
.albienne.).. XIX Congrès Géologique 1812-0857
International. La Géologie et les Problèmes de [LAU-92] Laurini R. and Thompson D.,
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[ERE-72] ERESS project, 1972: Water resources
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[KHO-91] Kholladi M. K., « Représentation,
Modélisation et Manipulation des connaissances

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