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Prof.

KOUASSI Kan Martin

Spécialité : Science de l’eau et de


l’environnement

Contact :
0506 44 30 24 / 0748 05 24 79

Email : kanstephane@yahoo.fr

1
COURS
Licence 1/1ere année ING :
Hydrologie générale et hydrogéologie

Master 1 / 2eme année ING :


Hydrologie statistique

Master 2 / 3eme année ING :


Assainissement

Technique de rédaction de mémoire.


2
HYDROLOGIE GENERALE

Chapitre 1 : Cycle de l’eau

Chapitre 2 : Bassins versants

Chapitre 3: Acquisition de données

3 3
Qu'est ce que le génie civil ?

4
Le génie civil représente l'ensemble des techniques
concernant les constructions civiles. Les ingénieurs civils
ou ingénieurs en génie civil s’occupent de la conception,
de la réalisation, de l’exploitation et de la réhabilitation
d’ouvrages de construction et d’infrastructures dont ils
assurent la gestion afin de répondre aux besoins de la
société, tout en assurant la sécurité du public et la
protection de l’environnement.

Très variées, leurs réalisations se répartissent


principalement dans cinq grands domaines d’intervention:
structures, géotechnique, hydraulique, transport, et
environnement.

5
Qu'observer vous ?

6
Qu'observer vous ?

7
Qu'observer vous ?

8
Qu'observer vous ?
9
Qu'observer vous ?

10
1. Les phénomènes observés sur ces images
ont-ils impacts sur les ouvrages du génie
civil ?

2.Comment réduire ces impacts sur les


ouvrages de génie civil ?

11
12
TPE Hydrologie

Travaux dirigés 1 : Délimitation d’un bassin versant

Travaux dirigés 2 : détermination de la surface d’un bassin

versant

Travaux dirigés 3 : Courbe hypsométrique

13
TPE Hydrogéologie
Exposé 1 : Etude et réalisation des cartes piézométriques :
un cas d’application (Groupe 1 DOUKLOUI / ordre de
passage 2)
Exposé 2 : Mesure de la porosité : un cas d’application
(groupe 2 SAKI / ordre de passage 1)
Exposé 3 : Mesure de la perméabilité d’un sol : un cas
d’application (groupe 3 SANOGO / ordre de passage 4 )
Exposé 4 : Calcul du débit d’une nappe libre : un cas
d’application (groupe 4 BEUGRE / ordre de passage 3 )
Exposé 5 : Calcul du débit d’une nappe captive : un cas
d’application (groupe 5 YOBOUET / ordre de passage 5 )14
Généralités
1. Définition
2. Applications de l’hydrologie de surface
3. Démarche d’étude de l’hydrologie de surface
4. Sciences et techniques associées à l’hydrologie

15
1. Définition
L'hydrologie: science de la terre

Elle a pour objet l’étude des propriétés (Physiques,


Chimiques, biologiques) des eaux de surfaces et des eaux
souterraines. Elle s’intéressent également a leur formation,
leur déplacement, leur répartition dans le temps et dans
l’espace ainsi que leur interaction avec l'environnement
inerte et vivant.
On distingue:
a. L’hydrologie continentale étudie les eaux de surfaces (
fleuves, lacs et marais) les eaux souterraines et les étendues
d'eau solide des terres émergées.
b. L’hydrologie marine s'identifie à l'océanographie.
16
Il existe aujourd'hui 5 océans:
- l'océan Pacifique (c'est le plus grand)
- l'océan Atlantique
- l'océan Indien
- l'océan Glacial Arctique
- l'océan Glacial Antarctique ( c'est le plus petit)
La mer et l’océan désignent toutes deux de vastes étendues d’eaux
salées qui couvrent en tout 71% de la surface totale du globe
terrestre. Elles peuvent cependant être différenciées sur la base de
trois critères.
1.Tout d’abord, leur étendue : l’océan couvre largement plus de
surface qu’une mer.
2.Ensuite, leur profondeur : un océan est, généralement, nettement
plus profond qu’une mer.
3.Enfin, leur localisation : qu’elles soient reliées ou non à un océan,
les mers se trouvent toujours à l’intérieur d’un continent, tandis que
l’océan lui, entoure un continent.
17
NB: Le golfe de Guinée est une partie de l'océan Atlantique qui s'enfonce en coin
vers le centre du continent africain
18
2. Applications de l’hydrologie de surface

L'hydrologie de surface = science qui traite des problèmes


qualitatifs et quantitatifs des écoulements à la surface des
continents.

Modélisation : gestion de la ressource en eau.

L'hydrologie urbaine: production et distribution de l'eau


potable, collecte et épuration des eaux usées et pluviales.

L'agriculture : irrigation, drainage.

La sécurité des biens et des personnes : protection contre


les crues et des étiages.
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3. Démarche d’étude de l’hydrologie de surface
Le moteur de la science hydrologique (de surface) réside
dans la dépendance que l’homme a vis-à-vis de la ressource
en eau.

Etude du cycle de l’eau ou cycle hydrologique ;


Etude du bassin versant ;
Acquisition des variables hydroclimatiques ;
Exploitation des données.

20
4. Sciences et techniques associées à l’hydrologie

Sciences et Techniques Domaines d’application


Météorologie et Etude des pluies et du retour à l’atmosphère
Climatologie
Géologie, Géographie et Analyse du comportement hydrologique du bassin
Pédologie
Hydraulique Mesure et étude des écoulements à surface libre et
sous pression
Statistique Traitement des données, simulations…
Calcul numérique Propagation de crue, modélisations et
optimisations…
Informatique Instrument de travail pour les calculs numériques, le
stockage des données…

21
CYCLE ET BILAN
HYDROLOGIQUES
1. L'eau, généralités
2. Définition et composantes du cycle hydrologique
3. La répartition des eaux
4. Le bilan hydrique

22
1. Introduction
•La question de la disponibilité et d'accès à l'eau est sans
doute un des problèmes majeurs auquel devra faire face
l'humanité durant le siècle avenir.

•Aujourd'hui un habitant sur cinq de la planète n'a pas


accès à l'eau en suffisance et seulement un sur trois a une
eau de qualité.

Dans ce contexte, "la mesure quantitative et qualitative


des éléments du cycle hydrologique et la mesure des autres
caractéristiques de l'environnement qui influent sur l'eau
constituent une base essentielle pour une gestion efficace
de l'eau". (Déclaration de Dublin, 1992).
23
De ce fait, la compréhension et l'analyse du cycle de l'eau
sont la base de toute étude et réflexion au sujet de la gestion
des eaux.
2 -L'eau, généralités

•L' eau est la source principale et originelle de toute vie.


Elle se présente, dans la nature, sous trois états:

–Solide : neige et glace.

–Liquide : eau chimiquement pure ou chargée en solutés.

–Gazeux : à différents degrés de pression et de saturation.

24
3. Définition et composantes du cycle hydrologique
La terre fonctionne
comme une gigantesque
machine à distiller où
l’eau s’évapore
continuellement puis se
condense et retombe sur
la surface du globe.
Ce processus dynamique
est appelé le cycle de l’eau
et peut être étudié à
différentes échelles de
temps et d’espace.

Le cycle hydrologique
ou cycle de l’eau est
donc un concept qui
englobe les phénomènes
du mouvement et du
renouvellement des eaux
sur la terre.
25
Les précipitations = eaux météoriques qui tombent sur la surface de la
terre, tant sous forme liquide (bruine, pluie, averse) que sous forme
solide (neige, grésil, grêle) et les précipitations déposées ou occultes
(rosée, gelée blanche, givre,...).

L'évaporation/l'évapotranspiration: le passage de la phase liquide à


la phase vapeur, il s'agit de l'évaporation physique. Les plans d'eau et la
couverture végétale sont les principales sources de vapeur d'eau.

L'infiltration et la percolation
L’infiltration = mouvement et écoulement d’eau dans le sol et le sous-
sol, sous l'action de la gravité et des effets de pression.
La percolation = l'infiltration profonde dans le sol, en direction de la
nappe phréatique.
L'infiltration est nécessaire pour renouveler le stock d'eau du sol,
alimenter les eaux souterraines et reconstituer les réserves aquifères.

26
Les écoulements: écoulement en surface (mouvement de l'eau sur la
surface du sol, en canaux ou rivières), écoulement subsurface
(mouvement de l'eau dans les premiers horizons du sol) écoulement
souterrain (mouvement de l'eau dans le sol).
La déforestation, les pratiques agricoles dominantes, l'urbanisation
ont pour effet d'augmenter le ruissellement cela peut avoir pour
conséquence de rendre les inondations plus fréquentes.
4. La répartition des eaux
•Une répartition quantitative et qualitative des eaux à l'échelle du
globe.

•Une répartition spatiale du bilan de l'eau sur les continents et à


l'échelle d'une zone géographique.

27
L’eau occupe
environ 70% de la
surface du globe
(planète bleue)
avec 97% d’eau
saline et 3%
d’eaux douces.

A l'échelle des hémisphère


La superficie des terres émergées de l'hémisphère Nord est deux fois
supérieure à celle de l'hémisphère sud.
A l'échelle des continents
Le pourcentage des précipitations qui ruisselle est plus important dans
l'hémisphère Nord (~40%) que dans l'hémisphère sud (Australie :
~30%, Afrique : ~20% et Amérique du sud : ~10%).
28
5. Le bilan hydrique
On peut schématiser le phénomène continu du cycle de l'eau en trois
phases :
•les précipitations,
•le ruissellement de surface et l'écoulement souterrain,
•l'évaporation.

L'estimation des quantités d'eau passant par chacune des étapes du


cycle hydrologique peut se faire à l'aide d'une équation appelée
"hydrologique" qui est le bilan des quantités d'eau entrant et sortant
d'un système défini dans l'espace et dans le temps.

Au niveau de l'espace, il est d'usage de travailler à l'échelle d'un bassin


versant. L'équation du bilan hydrique se fonde sur l'équation de
continuité et peut s'exprimer comme suit, pour une période et un
bassin donnés :

29
P : précipitations (liquide et solide) [mm],
S : ressources (accumulation) de la période précédente (eaux
souterraines, humidité du sol, neige, glace) [mm],
R : ruissellement de surface et écoulements souterrains [mm],
E : évaporation (y compris évapotranspiration) [mm],
S + DS : ressources accumulées à la fin de la période [mm].

Conclusion
Le cycle hydrologique est caractérisé par l'interdépendance de ses
composantes, par sa stabilité et son équilibre dynamique. Si un
processus est perturbé, tous les autres s'en ressentent ! En particulier,
le cycle hydrologique peut être influencé à des degrés divers par les
activités humaines.

l'homme agit directement sur le processus de transformation de


l'eau, et cela de plusieurs façons : la construction de réservoirs, le
transport de l'eau pour des besoins industriels, le captage des eaux
phréatiques, l'irrigation, le drainage, la correction des cours d'eau,
l'utilisation agricole des sols, l'urbanisation, les pluies provoquées,
etc., sont des exemples de l'intervention humaine.
30
CHAPITRE 2 : ETUDE
DES BASSINS VERSANTS

1. Définition
2. Caractéristiques physiques et leurs influences sur l'écoulement des eaux

31
2.1 Définition
Le bassin versant est:
L’unité géographique sur laquelle se base l'analyse du
cycle hydrologique et de ses effets.
Une surface élémentaire hydrologiquement close ou tous
les excédents de précipitations s'évaporent ou s'écoulent
par une seule section.
La surface topographique drainée par un cours d'eau et ses
affluents à l'amont de la section droite de ce cours d'eau.
Une superficie de terrain dont les eaux de surface
s’écoulent et se rassemblent vers un endroit unique.
32
Un bassin versant est caractérisé par :
Son exutoire : le point le plus bas par lequel toutes les
eaux drainées par la surface passent.

Sa limite : Cette limite peut être définie :

Par la ligne de partage des eaux superficielles (le lieu


géométrique des points les plus élevés) qui définie le bassin
topographique.

Par la ligne de crête (les plus hautes élévations de la nappe) qui


définie le bassin réel ou bassin hydrogéologique.

33
34
35
36
37
2.2 Caractéristiques physiques et leurs influences sur
l'écoulement des eaux
Les caractéristiques physiographiques d'un bassin versant
sont facteurs, d'ordre purement géométrique ou physique
qui influencent fortement le régime des écoulements.

2.2.1 Les caractéristiques géométriques


a- Superficie: c’est l'aire de réception des précipitations et
d'alimentation des cours d'eau. Elle peut être mesurée par
superposition d'une grille dessinée sur papier transparent,
par l'utilisation d'un planimètre ou, mieux, par des
techniques de digitalisation.
38
b- La forme : La forme d'un bassin versant influence l'allure
de l'hydrogramme à l'exutoire du bassin versant.
l'indice de compacité de Gravelius (1914) KG, défini comme
le rapport du périmètre du bassin au périmètre du cercle ayant
la même surface :

Avec :
KG est l'indice de compacité de Gravélius, A : surface du bassin versant
[km2], P : périmètre du bassin [km].

KG = 1 : bassin circulaire; KG = 1,1 : bassin carré; KG = 1,2 : bassin


2 fois + long que large,; KG = 1,3 : bassin 3 fois plus long que large

39
c- Le relief : de nombreux paramètres hydrométéorologiques varient
avec l'altitude (précipitations, températures, etc.) et la morphologie du
bassin. En outre, la pente influe sur la vitesse d'écoulement.

La courbe hypsométrique: fournit une vue synthétique du relief. Elle


exprime la superficie du bassin ou le pourcentage de superficie, au-
delà d'une certaine altitude. Elle permet de comparer plusieurs bassins
entre eux.
40
La réalisation de la courbe hypsométrique permet de déterminer les
altitudes caractéristiques ci-dessous : 41
•Les altitudes maximale et minimale : L'altitude maximale représente
le point le plus élevé du bassin tandis que l'altitude minimale considère
le point le plus bas, généralement à l'exutoire. Elles déterminent
l'amplitude altimétrique du bassin versant et interviennent aussi dans le
calcul de la pente.

•L'altitude moyenne : L'altitude moyenne se déduit directement de la


courbe hypsométrique ou de la lecture d'une carte topographique. On
peut la définir comme suit :

C’est aussi l’abscisse moyenne de la courbe hypsométrique qui


correspond a (alt.max + alt.min )/2
Avec : Hmoy : altitude moyenne du bassin [m] ; Ai : aire comprise entre deux
courbes de niveau [km2] ; hi : altitude moyenne entre deux courbes de niveau [m] ; A
: superficie totale du bassin versant [km2].

42
•L'altitude médiane : L'altitude médiane correspond à l'altitude lue au
point d'abscisse 50% de la surface totale du bassin, sur la courbe
hypsométrique. Cette grandeur se rapproche de l'altitude moyenne dans
le cas où la courbe hypsométrique du bassin concerné présente une
pente régulière.

•Dénivelée (D) : c’est la différence entre l’altitude située a 5% et celle


située a 95 % de la surface drainée.

•La pente moyenne d'un cours d'eau : La pente moyenne du cours


d'eau détermine la vitesse avec laquelle l'eau se rend à l'exutoire du
bassin donc le temps de concentration. Cette variable influence donc le
débit maximal observé.
Où :
Pmoy : pente moyenne du cours d'eau [m/km] ;
DHmax : dénivellation maximale de la rivière [m]
(différence d'altitude entre le point le plus éloigné et
l'émissaire) ;
43
L : longueur du cours d'eau principal [km].
Interprétation de l’aspect des courbes hypsométriques.
- pour les bassins plus jeunes, la superficie est faible par rapport au
changement d’altitude initiale, ce qui est caractéristique des bassins
abrupts ;
- les vieux bassins présentent l’inverse ; c'est-à-dire, une plaine douce
près d’un cours d’eau où l’altitude varie très peu malgré une
superficie importante ;
- le troisième cas, se rapproche donc de l’état dit « mature », du
moins selon cette classification du degré d’érosion associé à l’âge du
bassin.

44
45
Rectangle équivalent ou rectangle de Gravelius
La notion de rectangle équivalent ou rectangle de Gravelius, introduite
par Roche (1963), permet de comparer facilement des bassins versants
entre eux. Le bassin versant rectangulaire résulte d'une transformation
géométrique du bassin réel dans laquelle on conserve la même
superficie, le même périmètre (ou le même coefficient de compacité) et
donc par conséquent la même répartition hypsométrique. Les courbes
de niveau deviennent des droites parallèles aux petits côtés du
rectangle.
Si L et l représentent respectivement la longueur et la largeur du
rectangle équivalent, alors

La surface, le périmètre et le coefficient de Graveluis du rectangle


équivalent valent

46
En combinant ces trois relations, on obtient :

2.2.2 Le réseau hydrographique


Le réseau hydrographique se définit comme l'ensemble des cours
d'eau naturels ou artificiels, permanents ou temporaires, qui
participent à l'écoulement. Le réseau hydrographique peut prendre une
multitude de formes. La différenciation du réseau hydrographique
d'un bassin est due à quatre facteurs principaux.
47
•La géologie : par sa plus ou moins grande sensibilité à l'érosion
•Le climat : le réseau hydrographique est dense dans les régions
montagneuses très humides et tend à disparaître dans les régions
désertiques.
•La pente du terrain, détermine si les cours d'eau sont en phase
érosive ou sédimentaire.
•La présence humaine : le drainage des terres agricoles, la
construction de barrages, l'endiguement, la protection des berges et la
correction des cours d'eau modifient continuellement le tracé originel
du réseau hydrographique.
La topologie : structure du réseau et ordre des cours d'eau
La topologie est utilisée pour la description du réseau hydrographique
notamment en proposant une classification de ceux-ci. on trouve les
types dendritique, en treillis, en parallèle, rectangulaire, à méandre,
anastomosé, centripète, etc.

48
Il existe plusieurs types de classifications des tronçons des cours d'eau, dont la classification
de Strahler (1957) qui est la plus utilisée. Elle se base sur les règles suivantes :

•Tout cours d'eau dépourvu de tributaires est d'ordre un.


•Le cours d'eau formé par la confluence de deux cours d'eau d'ordre différent prend l'ordre du
plus élevé des deux.
•Le cours d'eau formé par la confluence de deux cours d'eau du même ordre est augmenté de
un.
Un bassin versant a l'ordre du plus élevé de ses cours d'eau, soit l'ordre du cours d'eau
principal à l'exutoire. Il existe d'autres classifications de ce type comme celle de Horton
(1945) qui est parfois utilisée dans le même but.

49
La classification d'un réseau hydrographique, c'est-à-dire la
connaissance des ordres de Strahler des drains, permet d'avoir des
indices sur plusieurs de ses caractéristiques :
•sa vieillesse : plus un réseau est vieux, plus il est ramifié, et donc plus
son ordre de Strahler est grand.
•la perméabilité des roches sur laquelle il repose : une roche très
perméable voit l'eau s'infiltrer, et donc moins ruisseler à sa surface ; le
réseau est moins ramifié et son ordre de Strahler est donc plus petit
que s'il se trouvait sur une roche imperméable.
•la densité du réseau, donc son ordre, est influencé par l'abondance des
pluies, la pente du terrain.

50
Les variables climatiques

51
La pluie est un phénomène naturel par lequel des gouttes d'eau tombent
du ciel vers le sol. Il s'agit de la forme la plus commune de précipitations
sur Terre, et son rôle est prépondérant dans le cycle de l'eau.

Pluviomètre Pluviographe
52
Stations pluviométriques

53
Le débit d’un cours d’eau est le volume d’eau qui passe à travers une
section donnée par unité de temps.

Moulinet Limnigraphe Limnimétrie

54
Station Limnimétrique
55
C’est la quantité d’eau retournée dans l’atmosphere sous forme de
vapeur.

Bac pour mesure directe d’ETP

56
La formule mensuelle de Turc permet de calculer ponctuellement
l’ETP a une station a travers la formule :

ETP : Evapotranspiration potentielle mensuelle (mm)


T : temperature en °C
Ig : indice de radiation globale
Hr : humidité relative

57
Calcul de la pluie moyenne sur un bassin versant
Parmi les méthodes généralement proposées pour calculer la
moyenne des pluies à partir de l'ensemble des mesures ponctuelles
obtenues à plusieurs stations pluviométriques sur le bassin ou à
proximité, on distingue la méthode de la moyenne arithmétique, la
méthode des polygones de Thiessen ou l'utilisation d'isohyètes. Le
choix de la méthode dépendra notamment de la longueur de la série
de données dont on dispose, la densité du réseau de mesure, et la
variation du champ pluviométrique.
Calcul de la moyenne arithmétique : La méthode la plus simple
qui consiste à calculer la moyenne arithmétique des valeurs obtenues
aux stations étudiées, s'applique uniquement si les stations sont bien
réparties et si le relief du bassin est homogène. Cette méthode est
souvent peu recommandée car peu représentative. Il faut lui préférer
des méthodes graphiques (tracé d'isohyètes) ou statistiques qui
permettent de donner un poids différent à chacun des points de
mesures (moyennes pondérées).
58
Plusieurs méthodes peuvent être utilisées

Formule de Thornthwaite a l'avantage d'être simple et robuste sous


différentes latitudes.

Ej : évapotranspiration mensuelle (en mm)


•Tj : température (en °C)
•a = 6,75.10-7 I3 - 7,71.10-5 I2 + 1,79.10-2 I +0,49
• Fλ : correction liée à la latitude (durée maxi de l 'ensoleillement)
•I : somme des 12 indices thermiques mensuels

59
Pi : pluie a la station i
N : nombre de station

Méthode des polygones de Thiessen


C’est la plus couramment utilisée, parce que son application est aisée
et qu'elle donne en général de bons résultats. Elle convient
notamment quand le réseau pluviométrique n'est pas homogène
spatialement (pluviomètres distribués irrégulièrement). Cette
méthode permet d'estimer des valeurs pondérées en prenant en
considération chaque station pluviométrique. Elle affecte à chaque
pluviomètre une zone d'influence qui représente le facteur de
pondération de la valeur locale. Les différentes zones d'influence sont
déterminées par découpage géométrique du bassin sur une carte
topographique. La précipitation moyenne pondérée Pmoy pour le
bassin, se calcule alors en effectuant la somme des précipitations Pi
de chaque station, multipliées par leur facteur de pondération (aire
Ai), le tout divisé par la surface totale A du bassin. La précipitation
moyenne sur le bassin s'écrit : 60
Avec:
Pmoy : précipitation moyenne sur le bassin,
A : aire totale du bassin (A = ∑Ai),
Pi : précipitation enregistrée à la station i,
Ai : superficie du polygone associée à la
station i.

61
62
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Superficie d’un bassin versant
440000,000000 460000,000000 480000,000000 500000,000000 520000,000000 540000,000000

0000

800000,000000
,00

800000

0 5 10
Km
0000

770000,000000
,00

770000
000

740000,000000
,000

740000
000

710000,000000
,000

710000
,000000

680000,000000
680000
,000000

650000

440000,000000 460000,000000 480000,000000 500000,000000 520000,000000 540000,000000

64
Courbe hypsométrique
N° Côte h (m) S (Km²) % S hi Si Si*hi

1 1680 4,2

2 1700 4,15

3 1900 3,38

4 2000 2,9

5 2100 2,32

6 2200 1,75

7 2300 1,1

8 2400 0,55

9 2500 0,26

10 2600 0,1

11 2676,5 0

65
INTERROGATION ECRITE N°1 25 min

1. DONNEZ LA DIFFERENCE ENTRE MER ET OCEAN

2. DEFINISSEZ 3 DOMAINES D’APPLICATION DE L’HYDROLOGIE

3. DEFINISSEZ LE CYCLE DE L’EAU ET SES COMPOSANTES

66

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