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EPIGRAPHE
« La théorie, c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c’est
quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni
théorie et pratique : rien ne fonctionne… et personne ne sait pourquoi ! »
Albert Einstein.
P a g e | II
DEDICACE
REMERCIEMENTS
Ce travail est non seulement le fruit de nos efforts personnels pendant la période de
préparation de notre projet, mais également de notre cycle de formation que nous avons
passées à l’Ecole Supérieure des Ingénieurs Industriel ESI en sigle.
Nous tenons en premier lieu à exprimer notre gratitude à l’Eternel Dieu tout puissant,
pour toutes les dimensions des soutiens manifestées en notre faveur.
Nos remerciements s’adressent à tous les corps administratif et professoral de l’Ecole
Supérieure des Ingénieurs industriel ESI, en particulier au professeur BANZA WA BANZA
Bonaventure pour avoir fait de nous des bons ingénieurs ; aptes et souples dans notre façon
de réfléchir dans la résolution des problèmes.
Nos remerciements s’adressent également à nos frères dont MUYUMBA Prince,
KISHIBA Ruth, KONDE Merveille, KONDE Kerene. Merci pour tout le soutien et l’amour
que vous me portez depuis mon enfance et j'espère que votre bénédiction m’accompagne
toujours, j’espère que ce travail est le fruit de vos sacrifices et de la réalisation de vos
aspirations, je vous souhaite une santé et une longévité continue.
A la famille KONDE et BONDO, à vous mes oncles, tantes, cousins et neuves pour vos
conseils, amour et assistance.
Nous remercions également nos amis et nos collègues qui nous ont soutenu et
encouragé, il s’agit de : Amani NDASI, Eldad KYANDA, Evlyne KABEDI, Chirac NGOIE,
Emmanuel MONGA, Laurent MONGA, Gloria ENIWA, Tatiana KABANGA, Esther
NGALULA, Gad LUBINGI, Popaul LISASI, Christian KALIMA, Jonathan KATUMBA,
Christian BONDO. A tous nos amis de l’ESI.
La liste est longue nous ne saurons pas citer tout le monde, pour tous ceux qui nous ont
assisté de près ou de loin nous leurs adressons notre profonde gratitude.
2.2.2 Hauteur......................................................................................................................... 14
2.2.3 Milieu de vie de volailles ............................................................................................. 14
2.2.4 Valeur économique ...................................................................................................... 14
2.2.5 Climatisation ................................................................................................................ 15
2.2.6 Chauffage ..................................................................................................................... 16
2.2.7 Chauffage par induction magnétique ........................................................................ 16
2.3 NORME DE CONSTRUCTION D’UN POULAILLER ................................................. 17
2.3.1 Tailles............................................................................................................................ 18
2.3.2 Types et dimensions..................................................................................................... 18
2.3.3 La toiture du poulailler ............................................................................................... 19
2.3.4 Le pondoir .................................................................................................................... 19
2.4 ETUDE DU POULAILLER D’AIPN ................................................................................ 19
3.1 Description ....................................................................................................................... 19
2.5 LIEU ..................................................................................................................................... 19
2.5.1 Approvisionnement en eau et électricité.................................................................... 20
2.5.2 Eléments d’un poulailler ............................................................................................. 20
2.5.3 Vue panoramique du poulailler ................................................................................. 20
2.6 LANCEMENT DES POUSSINS ........................................................................................ 20
2.7 LA REGULATION ............................................................................................................. 21
2.7.1 Informations règlementaires générales ..................................................................... 21
CONCLUSION PARTIELLE ............................................................................................................ 22
CHAPITRE III. REALISATION DU SYSTEME DE GESTION AUTOMATIQUE DE LA
TEMPERATURE ................................................................................................................................ 23
3.1 INTRODUCTION ............................................................................................................... 23
3.2 RECHERCHE DE L’INFORMATION ............................................................................ 23
3.3 PLAN .................................................................................................................................... 23
3.4 CAHIER DE CHARGE ...................................................................................................... 23
3.4.1 Schémas principaux et fonctionnement ......................................................................... 23
3.5 DESCRIPTION DES ELEMENTS ET LOGICIELS...................................................... 24
3.5.1 Carte Arduino .............................................................................................................. 24
3.5.2 Définition ...................................................................................................................... 24
3.5.3 Description ................................................................................................................... 24
3.5.4 Principe de fonctionnement ........................................................................................ 24
3.5.5 Consigne ....................................................................................................................... 25
3.5.6 Arduino et pc ............................................................................................................... 25
3.6 LOGICIELS ........................................................................................................................ 25
P a g e | VI
LISTE DE FIGURES
RESUME
Il est très capital de vivre dans un environnement saint, que c’est soit pour un homme ou
pour un animal, la bonne santé est la priorité de chaque être humain, une bonne température
nous permet à notre organisme de fonctionner normalement sans étouffement. Dans notre cas,
la ferme D’AIPN kisanga a croisé plusieurs difficultés au niveau de son poulailler à cause de
la variation et la diminution excessif de la température, cela n’a pas permis à la dite ferme de
tenir un bon nombre des poulets de chair.
Et partant de cette idée nous nous sommes fixés cet objectif de faire des recherches sur
des méthodes pouvant nous faciliter l’élaboration d’un système de gestion automatique de la
température, qui nous permettra de maintenir constant la température dans le poulailler.
P a g e | IX
INTRODUCTION GENERALE
1.1 INTRODUCTION
Le concept (système d’élevage) vise à rendre compte des interactions entre dimensions
biotechniques d’élevage. Le concept d’élevage s’est imposé comme un moyen de rendre
compte des résistances à l’adoption de techniques d’identification fourragère et animale, de
comprendre et d’analyser les performances animales en milieu paysan.
Le concept de « système d’élevage » a été développé pour décrire et modéliser
l’interaction entre les aspects humains et biotechnologiques de l’élevage. Rappelant les
origines et les fondements des approches intégrées de l’élevage et des applications centrées
sur le lien entre prise de décision, pratique et performance du troupeau, nous montrons
comment ce concept évolue pour répondre aux évolutions de l’élevage. (Ex : emplois gérés) et
sociale (plus de respect de l’environnement). Les enjeux de développement durable
nécessitent de réactualiser les approches des systèmes d’élevage pour étudier l’adaptabilité
des systèmes socio-écologiques à l’échelle territoriale.
Depuis les années 1980, le concept de « système d’élevage » a connu de nombreuses
évolutions. Ils visent, d’une part, à mieux comprendre et formaliser les sources, la logique et
la concrétisation de la reproduction comme activité humaine, et d’autre part, la connaissance
du fonctionnement dynamique réel des animaux et des troupeaux. Les situations souvent
éloignées d’une réponse individualisée optimale sont supprimées.
1.2.1. Élevage et agriculture
Selon (la rousse) l’élevage c’est « l’action d’élever les animaux domestiques », tout
autant activité humaine que technique d’exploitation d’un ensemble d’animaux. Ce concept a
été élaboré dans les années 80 par des Z00-techniciens (LANDAIS 1987, GIBON et AL
1988) pour rendre compte de cette dualité et développer sur cette base un cadre théorique et
méthodologique permettant d’aborder les formations de l’activité d’élevage dans une
perspective de compréhension, de conseil ou de prospective (BERANGER et VISSAC 1994 ).
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Du latin « agricultura » composé à partir de ager qui veut dire « champ » et de cultura
« culture » c’est un processus par lequel les êtres humains aménagent leur écosystème, et
contrôlent le cycle biologique d’espèces domestiques, dans le but de produire des aliments et
d’autres ressources utiles à leurs sociétés.
Elle désigne l’ensemble de savoir-faire et activités ayant pour objet la culture des sols,
et plus généralement l’ensemble des travaux sur le milieu naturel (pas seulement terrestre)
permettant de cultiver et préserver des êtres vivants (végétaux, animaux, voir champignon ou
microbes) utile à l’être humain.
Son histoire a été largement façonné par le progrès technologique, l’économie et
l’environnement. Les premières traces de culture de plantes comestibles et de domestication
animale remontent à au moins 10.000 ans (c’est-à-dire avant J-C) au néolithique. Cette
période, appelé la révolution néolithique, est la première révolution agricole. Les premières
traces de ceux-ci viennent du Moyen-Orient.
La première preuve a été trouvée près de la ville d’El lija (aujourd’hui Jéricho,
Palestine). L’Afrique subsaharienne a depuis connu une transition similaire. L’avènement de
l’agriculture a présenté un changement social important car les hommes sont passée d’un
mode de vie nomade basé sur la chasse et la cueillette à un mode de vie plus sédentaire.
1.2.3. Température
Elle est définie comme une grandeur empirique caractéristique d’un système qui permet
une description quantitative des phénomènes liés à la sensation de chaud ou de froid. C’est
une grandeur physique de chaleur chaude ou froide mesurée en degrés par rapport à une
échelle connue ( Celcius °C, Fahrenteit °F, Kelvin K ). Elle indique la chaleur d’un corps ou
d’un milieu, telle que la température d’un thermomètre et étudiée en thermométrie.
Dans la vie courante elle est reliées aux sensations de froid et de chaud, provenant du
transfert thermique entre le corps humain et son environnement.
La notion de température est avant tout une notion subjective. par le sens du
toucher,nous savons qu’un objet particulier est plus ou moins chaud, c’est-à-dire que sa
température est plus ou moins élevée. Nous savons tous que pour chauffer un objet, nous
devons lui applliquer de la chaleur. Les termes température et chaleur ne sont pas synonymes,
et il existe certaines expressions courantes telles que « il fait chaud » ou « quelle chaleur ».
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Celle-ci se définie d’une courte façon, la chaleur c’est la qualité de ce qui est chaud ;
température élevée ; sensation que donne un corps chaud ; dans le langage courant, le terme
chaleur est employé pour qualifier la sensation que donne un corps chaud, les physiciens
qualifient la chaleur d’énergie thermique. Dans le système international, elle se mesure donc
en Joules (J), la chaleur correspond plus précisément à un transfert d’énergie.
C’est en fait de l’énergie thermique qui se déplace d’un endroit à un autre, elle circule
des objets plus chauds vers les objets plus froids, de la faite qu’elle est une forme d’énergie,
elle se mesure en joules (J) ou en calories (Cal).
C’est une forme d’énergie, à savoir l’énergie de mouvement des petites particules (les
molécules, les atomes) qui composent un corps. Plus les petites particules se déplacent
rapidement, plus le corps est chaud.
1.3 CAPTEUR ET MESURE
Ils sont définis de deux types dont : le capteur passif et le capteur actif.
Si le capteur est conçu pour enregistrer le rayonnement solaire réfléchi par terre, il est
dit « passif » car il ne peut prendre des photos que de la face de la terre éclairée par le soleil.
Les capteurs passifs sont des dispositifs qui détectent et répondent aux entrées de
l’environnement physique.
La technologie des capteurs passifs collecte des données sur une cible en détectant les
vibrations, la lumière, le rayonnement, la chaleur ou d’autres phénomènes se produisant dans
l’environnement de l’objet.
Ils contiennent un émetteur qui émet un signal, une longueur d’onde de lumière ou des
électrons qui sont réfléchis vers la cible, qui collectent les données du capteur lorsqu’elles
sont réfléchies. Les techniques de détection active et passive sont souvent utilisées pour
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observer et mesurer à des distances ou à des échelles au-delà de ce que l’œil humain peut
observer.
Les capteurs peuvent être utilisées dans environnements difficiles et dans des zones
inaccessibles aux humains.
Un capteur actif agit comme un générateur. Un principe basé sur des effets physiques
qui garantit la transformation de la grandeur mesurée en une forme spécifique d’énergie
électrique. Un capteur est passif si les variables électriques disponibles sont principalement
des impédances capacitives ou résistives.
Certains parlent de capteur actif lorsque le phénomène physique utilisé pour déterminer
la grandeur mesurée la convertit directement en grandeur électrique. Illustrée sur la figue ci-
contre
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Dans la plupart des cas, le signal du capteur est un signal électrique. C’est-à-dire qu’il
peut s’agir d’une tension ou d’un courant. Il existe trois différents de signaux de sorti :
❖ Signal binaire : un signal numérique binaire consiste en une série de nombres
tirés d’(une collection de valeurs possibles. Des soi-disant bits sont utilisés pour représenter
ces valeurs
❖ Signal analogique : c’est un signal continu dont la valeur est fonction du temps
et change continuellement dans le temps. Exemple : les signaux numériques, car ils peuvent
être visualisés à l’aide d’histogrammes.
❖ Signal numérique : c’est un signal dont les informations sont représentées par
un nombre fini de valeurs discrètes bien définies, dont l’une peut être supposée dans le temps.
Afin de choisir le bon capteur qui convient votre procédé ou votre ligne de production :
❖ Evaluez le paramètre de distance, c’est-à-dire la plage de mesure, entre le
capteur et l’objet à détecter,
❖ Tenir compte de la sensibilité, de la précision, de la vitesse et de la tolérance,
❖ Tenir compte de l’environnement d’utilisation du capteur, qui affecte
considérablement les données de détection,
❖ Il faut aussi noter que les capteurs sont aussi des sources d’intrusion dans le
système.
1.4 SYSTEME DE COMMANDE AUTOMATIQUE ET REGULATION
1.4.1 Définition du système automatique
Un automatisme est un système qui par les moyens des dispositifs mécaniques,
pneumatiques, hydrauliques ou électriques, est capable de remplacer l’être humain pour
certaines tâches. Simple ou complexes, les systèmes automatisés font partie de
l’environnement de l’être humain.
L’automatisation permet d’apporter des éléments supplémentaires à la valeur ajoutée
par le système. Ces éléments sont exprimables en termes d’objectif par :
Le système automatisé est constitué de deux parties distinctes ; la partie commande qui
traite des informations, et la partie opérative, composée des capteurs et d’actionneurs.
C’est un système réalisant des opérations et pour lequel l’homme n’intervient que dans
la programmation du système et dans son réglage.
1.4.3 Technique de régulation
A ce stade, nous présentons différentes techniques et leurs schémas de contrôle
fonctionnels. Il se compose des deux parties citées ci haut, la commande et l’opérative, si l’on
continue avec ces techniques, on est limité à deux techniques, mais il semble facile de choisir
entre ces deux techniques pour faire fonctionner notre système automatisé.
1.4.4.1 Régulation automatique
L’observation idéale dans cette chaine fermée porte sur la quantité à contrôler. Dans ce
cas, la phase réflexe détermine la différence entre la quantité observée dans le poulailler et la
quantité administrée. Par conséquent, selon cette différence et les règles établies, nous
dérivons des actions qui peuvent garantir que cette quantité observée ne diminue pas.
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Il régit les limites particulières des conditions que nous essayons de nous imposer, et la
quantité variable d'idées qui prélèvent dans l’espace, c’est-à-dire de maintenir constante la
quantité contrôlée.
CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce chapitre nous avons énumérez des points essentiels parlant du système de
gestion automatique de la température dans le poulailler et nous avons montrées en grande
partie la notion de régulation qui nous sera plus important dans la suite de notre travail. Afin
de réaliser notre grand système automatisé tous ces éléments démontrés dans ce chapitre nous
serons d’une grande utilité pour une réalisation précise de notre système.
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2.1 INTRODUCTION
La hauteur d’un poulailler est très importante pour épargner les volailles contre le
débordement du climat de temps à autre ; si le poulailler ne dépasse pas 5m carré, vous êtes
dispensé de déclaration en mairie, si le poulailler mesure entre 5m carrée et 20m carrée de
surface au sol, il vous faudra remplir un formulaire de déclaration préalable de travaux ; il
dépasse 20m carrée au sol il faudra effectuer une demande de permis de construire.
2.2.3 Milieu de vie de volailles
Les bâtiments d’élevage créent un environnement bien disposer et favorable pour les
volailles ; besoins de l’organisme déterminée par la température, la vitesse du veut et
l’humidité.
2.2.4 Valeur économique
L’élevage contribue aux moyens d’existence d’environ 70% de populations rurales
pauvres dans le monde. L’augmentions de la demande de protéines animales dans les pays
faibles et moyens revenus offre aux pauvres ruraux une opportunité d’améliorer leurs moyens
de subsistances.
Les normes internationales exigent un investissement à long terme dans les bâtiments.
Cela signifie qu’il doit être construit pour résister à toutes sortes de tempêtes et de pluies
torrentielles pendent au moins 10ans. Il faut très bien construire pour éviter la première fausse
économique. (François dayon, Brigitte arbalot 1997)
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2.2.5 Climatisation
Il est commun de penser que toutes les volailles sont plus au moins résistantes aux
fortes chaleurs. C’est vrai mais certains possèdent des caractéristiques particulières qui
facilitent leur survie en milieu chaud et sec.
Pour rester en bonne santé, une poule ne doit pas dépasser entre 40,6°c et 41,7°c or dès
que la température extérieure dépasse le 25°c, la température corporelle de la poule augmente
elle aussi, Surtout si l’air est humide. A ces moments-là elle subit un coup de chaleur, elle
ouvre alors son bec et ses ailes pour trouver un endroit frais pour toucher et ventiler son corps.
Toute augmentation de la température ambiante se traduit par une baisse de
consommation alimentaire (-1,4/poule), au-delà de 27°c la relation n’est plus linéaire et la
chaleur ambiante entraine une baisse de consommation (DESBORDES, 2006) en période de
croissance chez la poulette (3 semaines à 18semaines) du 15ème au 21 jours, la température
optimale est de 22°c dans la salle et de 26°c à l’endroit des sources de chaleurs.
Au-delà du 21ème jour, la température idéale dans le local d’élevage se situe entre 18°-
20°c (ANDRE, 1996).
La ventilation permet la respiration normale des volailles, elle apporte dz l’oxygène et
élimine le gaz carbonique. Pour une bonne croissance optimale, les volailles ont besoin d’un
climat intérieure sain, en plus s’une bonne alimentation et d’eau.
La température l’humidité relave et la vitesse de l’air sont trois facteurs importants qui
influent sur le confort de volailles. La ventilation assure l’évacuation de poussière libérée
lorsque la litière est trop sèche, cette poussière irrite les voies respiratoires et permet la
propagation d’agent pathogène. Exemple d’un ventilateur sur la figure ci-dessous
Figure 8:Ventilateur
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2.2.6 Chauffage
Pendant la période froide nous affrontons des diverses réalités causées par le froid et
ainsi le froid devient une arme de destruction massive contre les volailles en cette période, et
pour remédier à ce défi nous avons réfléchis de mettre en place une source chaude permettant
de rendre le climat agréable selon la consigne donnée. De ce fait une source de chaleur par
induction magnétique sera pour nous une solution aux problèmes de climats pendant la
période froide.
Un système de chauffage par induction comprend une source de courant d’induction qui
convertit l’alimentation du secteur en courant alternatif, le transmet à une bobine et crée dans
cette dernière un champ électromagnétique. Ce champ induit dans la pièce placée dans la
bobine un courant qui provoque l’échauffement de celle-ci.
La bobine, refroidit par l’eau et relativement froide au toucher, est placée autour de la
pièce à chauffer ou à, proximité. Elle ne touche pas la pièce, la chaleur est seulement produite
par le courant induit dans la pièce. Cette dernière peut être constituée d’un métal tel que de
l’acier, du cuivre, de l’aluminium ou d’un laiton, ou d’un matériau semi-conducteur comme le
carbone, le graphite ou le carbure de silicium. Pour chauffer des matériaux non conducteurs
tel-que les plastiques ou le verre, l’induction peut être utilisée pour chauffer un matériau
conducteur électrique appelé suscepteur, le plus souvent du graphite, qui communique sa
chaleur au matériau non conducteur
Il existe deux méthodes de chauffage par induction magnétique :
❖ Le chauffage par courant de foucault, lié aux pertes de courants dues à la
résistance du matériau de la pièce ;
❖ Le chauffage par hystérésis, dans lequel l’énergie est produite à l’intérieur
même de la pièce par le champ magnétique alternatif produit par la bobine, qui fait varier la
polarité magnétique de la pièce. Le chauffage par hystérésis de la pièce est possible jusqu’à la
température de cuire, à laquelle la perméabilité magnétique du matériau diminue jusqu’à 1
l’effet de l’hystérésis est réduit au minimum. Au-delà de cette température, le chauffage par
induction est réalisé par les courants de foucault.
2.3.1 Tailles
Choisir la bonne taille du poulailler est un est un critère indispensable au bien être des
poules. On considère que le poulailler (sans compter l’enclos) doit offrir une surface
d’environ 1m carré à chaque individu, petit poulailler ou grand poulailler, tout dépendra du
nombre de poules qui vont y dormir et y pondre.
2.3.2 Types et dimensions
Les types des poulaillers sont dimensionnés en classe par rapport aux nombres des
volailles pouvant être élevé ;
❖ Poulailler Pour 2 Poules ; 120 X 70 X 90cm
❖ Poulailler Pour 4 Poules ; 140 X 70 X 1001cm
❖ Poulailler pour 6 poules ; 150 x 120 x 110cm
❖ Poulailler pour 8 poules ; 160 x 130 x 120cm
❖ Poulailler pour 10 poules ; 180 x 150 x 120cm.
Dans l’absolu, il est préférable de prendre un poulailler trop grand que trop petit, surtout
si vous envisagez de faire croitre votre population des poules dans les années à venir.
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Le poulailler doit être posé dos aux vents dominants pour éviter que le vent s’engouffre
dans le dortoir et les pondoirs.
2.5.1 Approvisionnement en eau et électricité
L’approvisionnement en eau doit être techniquement sanitaire. Pour la ferme D’AIPN,
l’approvisionnement en eau est un gros problème auquel la ferme est confrontée. La solution
pour l’alimentation en eau pour la ferme serait de creuser un puits, pour fournir l’eau à
perpétuité sans aucun défaut.
Quant à l’électricité, par rapport à la situation géographique de la dite ferme, l’éclairage
permet aux poussins de se voir, donc compte tenu de l’alimentation en énergie électrique,
alors ils ont également besoin de cette lumière la nuit dans leurs repos ;
2.5.2 Eléments d’un poulailler
2.7 LA REGULATION
2.7.1 Informations règlementaires générales
Le terme de régulation renvoie dans son sens concret à une discipline technique, qui se
rattache sur le plan scientifique à l’automatique. La régulation est un cas spécifique de
rétroaction où le système tend à réduire ses écarts à la commande.
Il y a 4 grandeurs qui jouent un rôle essentiel dans la régulation ;
❖ La grandeur réglée ; c’est la grandeur que l’on souhaite réguler. Dans un
système de régulation (en boucle fermée) c’est la grandeur mesurée par le capteur-
transmetteur.
❖ La consigne ; c’est la valeur de consigne que la variable de contrôle doit avoir.
❖ La grandeur réglant ; c’est la grandeur qui a été choisi pour commander la
grandeur réglée.
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CONCLUSION PARTIELLE
Afin de représenter les lieux où nous avons procédé dans ce chapitre par les expressions
usuelles des normes internationales existant dans le cadre de la construction de poulaillers. Et
dès le début, cette présentation nous à donner un aperçu. A cette époque, après de nombreuses
recherches et collectes de données, nous avons présenté les règles des paramètres causaux des
manipulations.
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3.1 INTRODUCTION
3.3 PLAN
Considérant les différentes fonctionnalités offertes par le poulailler et pour offrir un
avenir meilleur, nous avons pensé qu’il serait préférable de présenter d’abord l’adaptateur
pour le poulailler et de placer le pré actionneurs et les actionneurs dans son sein.
❖ Nous avons décidé de placer deux rails au centre du poulailler pour sécuriser le
capteur de température et le protéger des parasites
❖ Pour l’aération du poulailler nous avons placé des ventilateurs pour aérer
lorsque la température dépasse la consigne qui a été donnée
❖ Et en suite nous avons mis en place une plateforme dans le fond du poulailler
pour placer notre carte Arduino.
Figure 14:Microcontroleur
3.5.5 Consigne
C’est un paramètre constant dans un système de contrôle industriel et représente le point
de fonctionnement du procédé. Le contrôle se fait autour de ce point de consigne, dans notre
travail le point de consigne est compris entre (24 et27) donc 24° est la température inférieur
limite et 27° est la température supérieure limite.
3.5.6 Arduino et pc
Il est primordial de connecter notre carte Arduino sur un PC pour permettre un procédé
correct et avoir une programmation exacte par rapport à la consigne de notre régulation, le PC
permet plus d’avoir des précisions sur la transmission de programmes à partir d’un logiciel.
: Voir la figure si dessous
Figure 15:Arduino et PC
3.6 LOGICIELS
3.6.1 Arduino IDE
Le logiciel permet de programmer la carte Arduino Il offre une multitude de
fonctionnalités. Au jour d’aujourd’hui, l'électronique est de plus en plus remplacée par de
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Cliquer sur l’icône pour faire apparaître la boîte de dialogue donnant le choix des
composants.
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❖ Mode manuel :
Placer le curseur sur la patte à connecter, il se transforme un "stylo", clic gauche pour
valider le départ, puis déplacer la souris en validant par un clic gauche chaque changement de
direction) jusqu’au point d'arrivée. Pour quitter ce mode il faut faire "Echapp". Dans ce mode
nous sommes libres de notre chemin.
❖ Mode automatique :
Placer le curseur sur la patte à connecter (valider par clic gauche, le curseur passe en
stylo) puis déplacer la souris jusqu'au point d'arrivé désirée et valider par clic gauche. Le tracé
est fait automatiquement mais le chemin est imposé.
Remarque : on peut modifier ce tracé par clic droit dessus et en gardant le clic gauche appuyé
et en faisant glisser on peut obtenir certaines modifications.
Sélectionner l'outil "Label" puis clic gauche sur le fil à nommer : la fenêtre apparait
"Edit Wire Label" il suffit de la renseigner. Ou Clic droit puis dans le menu déroulant "Placer
le label de ce fil".
Un ensemble de fils peut être relié par un bus qu’il faut dessiner en cliquent sur l’icône
puis même démarche que pour un fil simple. Nommer ce bus par la même lettre que les fils
qu’il raccorde suivi entre crochet de leur numéro (ex : A[1-4] ou A[4-1] ).
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Remarques
✓ Si 2 liaisons se croisent sans être électriquement reliées, il suffit de passer sur le fil
concerné sans cliquer, il apparaît simplement au moment du croisement un triangle
d’avertissement.
✓ Si 2 liaisons se croisent et sont électriquement reliées, il suffit de passer sur le fil
concerné et cliquer, il apparaît simplement à l’intersection un nœud vert.
Impression du projet :
Simulation :
Après avoir saisi le schéma, il faut définir les types de générateurs qui vont alimenter le
circuit (pas d'alimentation des composants logiques : elles existent en interne, cela évite de
charger le dessin). Pour pouvoir visualiser les résultats il nous faudra placer des sondes et des
graphes.
3.6.3 Thermocouple
utilisés. En cyclage de température, l’hystérésis qui se produit entre 250 et 600°c, plus
précisément entre 300 et 550°c, provoque une erreur de plusieurs degrés. Les thermocouples
des type k sont populaires pour les applications nucléaires en raison de leur dureté relative,
tandis que le type N est préféré pour ces applications.
3.6.4 Définition
Un thermocouple ou couple thermoélectrique, est en physique un couple de matériaux
dont l’effet Seebeck découvert en 1821 par le physicien allemand THOMAS SEEBECK est
utilisé pour la mesure de la température. Il fonctionne avec quelques effets dont ;
❖ L’effet Peltier ; c’est lorsqu’un courant électrique passe dans une jonction de
deux conducteurs de métaux différents, on observe une augmentation ou une baisse de
température selon le sens du courant : la quantité de chaleur dégagé ou absorber étant
proportionnelle à l’intensité du courant. C’est en quelque sorte l’inverse de l’effet Seebeck.
❖ Effet Thomson : il se rapporte à la production ou l’absorption de chaleur
provoquée par le passage d’un courant dans une portion de conducteur en présence d’une
différence de température entre les extrémités du tronçon.
3.6.5 Constitution
Le thermocouple du type k est composé de chromel, il est indiqué pour le niveau de
température comprise entre 200°c à 1250°c.
Le thermocouple du type T composé de cuivre et constatant qui mesure des
températures entre 200°c à 350°c, c’est un capteur servant à mesurer la température. Il est
composé de deux métaux de nature différentes reliés à une extrémité, quand la jonction de
métaux est chauffée ou réfrigérée, une tension variable est produite qui peut être en suite
transcrite en température.
Extrait du code
#include "max6675.h"
int thermoDO = 4;
int themoCS = 5;
int thermoCLK = 6;
MAX6675
themocouple (thermoCLK,
thermoCS, thermoDO) ;
void setup () {
P a g e | 38
Serial.begin(9600);
Serial.println("MAX6675
test");
// wait for MAX chip to
Stabilize
Delay(500) ;
3.6.5.2 Source froide
Dans ce travail nous avons utilisé une source froide provenant des ventilateurs que nous
aurons installés dans l’enclos du poulailler. La ventilation permet la respiration normale des
volailles, elle apporte de l’oxygène et élimine le gaz carbonique. La température l’humidité
relative et la vitesse de l’air sont trois facteurs importants qui influent sur le confort de
volailles. La ventilation assure l’évacuation de poussière libérée lorsque la litière est trop
sèche, cette poussière irrite les voies respiratoires et permet la propagation d’agent pathogène.
Pour une bonne croissance optimale, les volailles ont besoin d’un climat intérieure sain,
en plus s’une bonne alimentation et d’eau.
This sketch prints "Hello World!" to the LCD and makes the
cursor block blink.
The circuit:
* LCD RS pin to digital pin 12
* LCD Enable pin to digital pin 11
* LCD D4 pin to digital pin 5
* LCD D5 pin to digital pin 4
* LCD D6 pin to digital pin 3
* LCD D7 pin to digital pin 2
* LCD R/W pin to ground
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* 10K resistor:
* ends to +5V and ground
* wiper to LCD VO pin (pin 3)
http://www.arduino.cc/en/Tutorial/LiquidCrystalBlink
*/
void setup() {
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void loop() {
// Turn off the blinking cursor:
lcd.noBlink();
delay(3000);
// Turn on the blinking cursor:
lcd.blink(); delay(3000);}
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CODE FINAL
//////////////////////@pm.dec.30.2022///////////////////////////
#include <dht.h>
#include <Wire.h>
#include <LiquidCrystal_I2C.h>
#define Relais_1 2
#define Relais_2 3
#define DHT11_PIN 13
dht DHT;
LiquidCrystal_I2C lcd(0x27, 16, 2);
float temp;
int reader;
bool getOut = false;
void setup() {
Serial.begin(9600);
Serial.println("Initialize System");
pinMode(Relais_1, OUTPUT);
pinMode(Relais_2, OUTPUT);
pinMode(DHT11_PIN, INPUT);
lcd.init();
lcd.backlight();
lcd.setCursor(3, 0);
lcd.print("REGULATION");
lcd.setCursor(2, 1);
lcd.print("AUTOMATIQUE.");
delay(1000);
lcd.clear();
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digitalWrite(Relais_2, HIGH);
}
void loop() {
reader = DHT.read11(DHT11_PIN);
temp = DHT.temperature;
lcd.setCursor(0, 0);
lcd.print("TEMPERATURE");
lcd.setCursor(0, 1);
lcd.print("BASSE");
}
delay(1000);
}
RESULTATS
Sur la figure suivante nous mettons en marche notre carte et voir le fonctionnement par
rapport à la consigne donnée dans le programme.
Dans cette troisième phase le fonctionnement est en inverse, donc la température devient
élevée au-delà de la consigne et la carte ordonne au réchauffeur de s’arrêter pour mettre en
marche la ventilation.
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En fin pour conclure cette dernière phase nous montre le temps de repos de notre régulation.
Lorsque la température est normale selon la consigne, directement la carte se maintient au
repos jusqu’à attendre le signale du capteur pour lancer une nouvelle commande.
CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce chapitre nous avons présenté tous les éléments qui nous ont permis de réaliser
notre procédé, et tout a été conduit par une carte Arduino pour réguler la consigne. Serte on a
eu à utiliser aussi un thermocouple, quelques relais et un écran LCD pour l’affichage des
résultats. Ainsi ce chapitre montre tous les détails sur la gestion automatique de la
température.
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CONCLUSION GENERALE
Nous avons prélevé quelque méthode nécessaire, dont l’application des capteurs et
actionneurs qui nous a permis d’aboutir à notre réalisation, en suite une étude générale a été
faite pour déterminer la gamme de température que la volaille peut supporter et croitre sans
beaucoup des mécanismes physiques. Une étude du milieu a été faite aussi pour nous procurer
une précision sur l’endroit où doivent vivre les volailles selon les normes internationales, et
nous avons utilisés un thermocouple pour le prélèvement de la température dans le poulailler,
c’est un capteur de température permettant de transformer une grandeur physique en un signal
électrique et quelques actionneurs nous ont faciliter la réalisation du système.
En fin ce travail n’est pas juste un bénéfice pour la ferme D’AIPN KISANGA, mais
aussi d’une grande importance au monde avicole et à toute personne cherchant à mener ces
recherches sur la gestion automatique de la température.
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BIBLIOGRAPHIE
[6] DAYON J-F. ARBELOT b (1997) guide d’élevage des volailles au Sénégal PDF.