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Remerciement

En préambule de ce stage, je tiens à remercier vivement :

Monsieur B.IMZILN Professeur à la Faculté des Sciences Semlalia de Marrakech, et


responsable du Licence professionnel «Gestion d’assainissement en milieu urbain » pour
tous les efforts déployés pour le bon déroulement de cette formation, que ce projet soit le
témoin de ma haute considération et de mon profond respect.

Madame N.SEBTI, le chef du département d’assainissement du bureau d’étude ATLAS


GEO CONCEIL à Marrakech, pour son acceptation d’encadrer ce travail ; pour ses
conseils ; son soutien moral et ses encouragements. Qu’elle veuille accepter mes
remerciements les plus distingués.

Je remercie également mon encadrante Mme L.MANDI Pr à FSSM, pour ses conseils
précieux, et surtout pour sa pédagogie dans l’encouragement et l’orientation de ce travail.

Je remercie également les membres de jury, qui ont accepté de juger ce travail. Qu’ils
trouvent ici l’expression de toute ma gratitude.

Je voudrais également exprimer ma gratitude à toutes les personnes qui m’ont


présenté leur aide et leur soutien.

Introduction

L’assai isse e t des agglo atio s a pou ut d’assu e l’ va uatio de l’e se le des eaux pluviales
et usées ainsi leur rejet dans les exutoires naturels par des modes compatibles ave les e ige es
de la sa t pu li ue et de l’e vi o e e t.

L’assai isse e t est u e a tio ui s’i t esse à l’ li i atio h gi i ue des eau us es


(domestique et industrielles), de manière à éviter les dangers qui peuvent devenir source de
contamination fécale et de pollution du milieu.
U e tude d’assai isse e t d’u p ojet a pour but de proposer les différentes variantes d’ uipe e
t, de les tudie afi de d fi i u e st u tu e fia le de l’assai isse e t, e d fi issa t les p opositio s d’o d
e te h i ue, i stitutio el et fi a ie , pe etta t d’appo te à oi d e oût, la eilleu e solutio :

 A la olle te, l’ va uatio ou l’ li i atio des eau us es et eau pluviales, tout e assu a t u e
eilleu e p ote tio de l’e vi o e e t et la sauvega de des ressources naturelles de la région,

 A l’a age e t de diff e tes voies p opos es da s le pla d’a hite tu e du


lotissement.

Do l’assai isse e t à l’aide de dive s s st es, vise à vite toute o ta i atio ou inondation.

Da s e ad e, s’i se t o p ojet p ofessio el de fi d’ tudes ui a t alis da s le bureau d'études


Technique « ATLAS GEO CONSEIL ».

Il s’agit de l’ tude d’assai isse e t et de voi ie du p ojet «ARGAN GOLF RE““ORT zo e », ui a


pou o je tifs p i ipau de d fi i les dispositio s d’o d e te h i ue d’u e pa t,
op atio elles et fi a i es d’aut e pa t pe etta t d’appo te les eilleu es solutio s possi les pou la olle
te, l’ va uatio et l’ li i atio des eau siduai es du p ojet.

PRESENTATION DE LA SOCIETE

Au ter e d’u a te sous sig priv à Marrake h, il a t o stitu e u e so i t dise t : bureau d’


tudes et travaux topographique ATLAS GEO CONSIEL

Dirigé par Monsieur ALI BAHMAD Ingénieur Géomètre Topographe diplômé de


l’école spéciale des travaux publics (ESTP) à paris.

1. Coordonnées de la société :

 Nom de la société : ATLAS GOE CONSIEL

 Forme juridique : SARL

 Administrateur délégué : Mr BAHMAD ALI

 Directeur général : Mr BAHMAD ALI


 Siège social et adresse : 115 Lot SOFIA TARGA Marrakech

 Date de création : 04 /05/2001

 Tél : 024 49 44 13

 Fax : 024 49 44 14

 Email: geo-conseil @menara.ma

2. Objectifs et activités :

 Etudes et travaux topographiques.


 Etude de VRD :
 Assainissement,
 Voirie,
 Eau potable
 Electrification
 Téléphone
 Etude des projets routiers
 Suivi de chantiers

I- DONNES DU SITE

I-1 Situation Géographique :

Le projet objet de e appo t est situ au sud de l’agglo atio de la ville de Ma ake h, à l’i te se
tio des deu voies R Ve s TAHNAOUT et la RP 9 Ve s AME)MI) , territoire de la commune
de TASSOULTANT.

Il se a alis su u te ai d’u e supe fi ie totale de 221ha 09 a 47 ca, Objet des titres foncier N° :
80 877/04 - 80 924/04 – 96 876/04 - 96 877/04- 96 881/04 - 96 878/04 - 135 058/04.

Le projet -ARGAN GOLF RESSORT – est un ensemble de trois sous projets à savoir :
1- Projet de lotissement (zones 5-6-10 et 12) qui comporte trois types de villas :

Villas en bande, villas jumelles et villas isolées.

2 - Projet de construction de villas en semi finis (zones 3- -11-12 et 14) qui 4


comportent trois types de villas : Villas en bande, villas jumelles et villas isolées.
3 - projet de construction (zones 1-2-7-8-9-15-16 et 17) qui comporte :

La zone touristique comportant quatre types :


Hôtels (R+2)
Résidence immobilière touristique (R+1)
Villa spa (R+1)
Village « Riad » (R+1)
La zone résidentielle :

La zo e side tielle est u e se le d’i eu les e R+ se i olle tifs

La zo e d’ uipe e t de loisi s o po ta t i t pes d’ uipe e ts :


CLUB HOUSE Golf (R+1)
CLUB DE TENNIS (R+1)
CLUB DE NATATION (R+1)
CLUB D’EQUITATION (R+1)
ESPACE COMMERCIAL (R+1)

I-2 Topographie du site :

La zo e du p ojet p se te u e pe te assez fai le de l’o d e de . % o ie t e “ud-Nord du p


ojet ave u e ote d’e vi o au sud et au No d.

I-3 Climat

“u l’e se le de la zo e du p ojet g e u li at o ti e tal de t pe se i-aride


caractérisé par une pluviométrie et hydrométrie faibles, une forte évaporation et des
températures moyennes à élevées, aux écarts mensuels et journaliers importants. Les A
plitudes the i ues so t assez i po ta tes e t e l’hive et l’ t : 45°c température maximale et 5°c
température minimale.
Les précipitations sont rares et variables entre 200 et 300 mm/an.

I-4 Contraintes Existantes :

- Khettaras mortes et vivantes à traiter


- Lignes Haute Tension
- Lignes Moyenne Tension
- Lignes Basse Tension
- Puits existants à conserver
- Arbres à transplanter
- Constructions Existantes sur titre non acquis
- Terrains faisant partie du Projet non acquis
- “eguias et sou es d’eau à d vie
- Servitudes au profit des riverains à prévoir
- Palmiers à conserver
I- 5- Voirie d’accès :

Le projet est accessible via les deux routes principales (RR 203 et RP 2009) :

- RR Route de Taha aout su u e la geu de façade d’e vi o k


- RP 9 Route d’A ez iz su u e la geu de façade d’e vi o

I- SYSTEME D’ASSAINISSEMENT [1] et [2] :

Un réseau d'assainissement est constitué d'un ensemble de collecteurs, qui peuvent être des
émissaires à ciel ouvert ou des canalisations enterrées .Ceux-ci sont reliés entre eux en une
structure ramifiée en suivant les voies publiques et les rues qu'ils desservent, en plus
d'ouvrages particuliers. Sa structure topologique est défini par :
 Des nœuds qui sont des points d'entrée ou de sortie du système. Ils sont matérialisés
par des ouvrages ponctuels : regards de visites, chambres de raccordement,…
 Des tronçons limités par un nœud origine et un nœud à l’extrémité. Chaque tronçon
détermine une partie du collecteur, de pente et de sections constantes, ou une partie
d'ouvrages ayant des caractéristiques spécifiques.
 Des branches, ensemble de tronçons consécutifs, qui assurent la continuité de
l'écoulement.
I. 1-Système d’assainissement autonome :

L'Assainissement autonome regroupe les filières de traitement qui permettent d'éliminer


sur place les eaux usées d'une habitation, unifamiliale, en principe sur la parcelle portant
l'habitation, sans transport des eaux usées individuelles. Un groupement qui comporte un petit
réseau de collecte avec un dispositif de traitement (épandage, massif filtrant, etc.) sur un
terrain communal est considéré comme un assainissement collectif.
Est aussi dénommé : assainissement non collectif ou assainissement individuel. I.2- Système

d’assainissement collectif :

Les différentes origines des effluents à évacuer (eaux pluviales et usées) ont impliqué une
diversification des types de systèmes d'assainissement à préconiser.
I.2.1-Système séparatif : Il consiste à réserver un réseau à l’évacuation des eau usées
domestique (eaux vannes et eaux ménagères) et (mais avec des réserves) de certaines
effluents industriels, alors que l’ évacuation de toutes les eau t o i ues est assu e pa un autre
réseau.

Tableau 1 : Avantages et Inconvénients du système séparatif [2]

Avantages Inconvénients

Pas ou peu de dépôts dans le réseau Investissement important

Traitement de la totalité de la pollution, Encombrement des (difficult


Coût d’entretien peu élevé réseaux d’installation) é

Avantages Inconvénients

Système compact Surdimensionnement de la STEP & débit arrivant à


la
STEP est variable en quantité et en qualité
Facile à installer Une partie des effluents est rejetée dans le milieu
récepteur, en période de pluie, sans passer par la
station
Moins coûteux Problème de dépôts en temps sec

Impact environnemental Coût d’entretien plus élevé


réduit
I.2.2- Système unitaire : l’ va uatio de l’e se le des eau us es et pluviales est assurée par
un unique réseau, généralement pourvu de déversoirs permettant en cas d’o age le ejet d’u e
pa tie des eau , pa su ve se, di e te e t da s le ilieu atu el.

Tableau 2 : Avantages et Inconvénients du système unitaire [2]


I.2.3- Système pseudo séparatif : Le système pseudo séparatif est un système
dans lequel on divise les eaux météoriques en deux parties : l’u e p ove a t u i ue e t des su
fa es de voi ie, ui s’ oule pa des ouv ages pa ti ulie s d jà o çus pou et o jet pa les se vi es
de la voirie municipale : caniveaux, aqueducs, fossés avec évacuations directes dans la
nature ; l’aut e provenant des toitures, cours, jardins.

Avantages Inconvénients

Simplification des raccordements


des immeubles Installation assez complexe

STEP non surdimensionnée Déversoir à ciel ouvert

Coût d’investissement et
d’entretien raisonnable Réutilisation des eaux rejetées non contrôlée

Tableau 3 : Avantages et Inconvénients du système pseudo- séparatif [2]

I.2.4- Système mixte : on appelle communément « système mixte » un réseau o stitu


, selo les zo es d’ha itatio , e pa tie e s st e u itai e et e pa tie e s st e séparatif.

I.2.5- Système composite : C'est une variante du système séparatif qui prévoit, grâce à
divers aménagements, une dérivation partielle des eaux les plus
polluées du réseau pluvial vers le réseau d'eaux usées en vue de leur traitement.
I.2.6- Système spéciaux : L'usage de ces systèmes n'est à envisager que dans les
cas exceptionnels, On distingue :

• Système sous pression sur la totalité du parcours :


Le réseau fonctionne en charge de façon permanente sur la totalité du parcours.

• Système sous dépression :


Le transport de l'effluent s'effectue par mise des canalisations en dépression.

I.3- Système adopté au projet : « ARGAN GOLF RESSORT »

Le système adopté est le système pseudo séparatif ;


On choisira vers un système pseudo-séparatif lorsque par exemple :

Le réseau aval est lui-même de type pseudo-s pa atif, sa s pe spe tive d’ volutio à court ou
moyen terme et déjà raccordé à une station de traitement.

Il e iste des possi ilit s de ett e e pla e des d ve soi s d’o age pou te les d its de poi te, les ejets
ta t o pati les ave les o je tifs de ualit du ilieu epteu …

Nb :
Eg al, le hoi des s st
es d’assai isse e t est o ditio pa les di e tives de la
gie ui va s’o upe de l’e ploitatio et la ai te a e ap s ise e se vi e du seau.
II- TYPES DES CANALISATIONS :

Type de Avantages Inconvénients


conduite
• Matériau hydrauliquement lisse avec des
faibles pertes de charge • N essit d’u lit de pose et de
remblai soignés
• Léger, résistant à la corrosion et à l’a
PVC asio . • Pièces spéciales très chères
polychlorure • Difficiles à localiser les
de vinyle • Coût réduit pour les petits diamètres.
conduites enterrées par les
• Fa ilit et apidit de ise e œuv e.
méthodes classiques
• Conduites souples • Coûteux
PEHD • Peu onéreuses
Polyéthylène • Résistance chimique très élevée : • Diamètres disponible limités
• Résistance mécanique très élevée
• Longueur élémentaire plus importante
donc moins de raccordement
• Fa ilit de pose et de a œuv e
CAO • Coût compétitif pour les • Très lourd, coût élevé de
centrifugé grands diamètres transport
armé • Disponible pour différents diamètre.• Diamètres disponibles
ordinaire supérieurs à 300mm
• Mise e œuv e diffi ile
• Cadence de pose faible
Le choix des matériaux de canalisation, repose sur trois paramètres essentiels :
• Le diamètre de la conduite.
• La pression à laquelle peuvent résister les conduites.  Nature des matériaux, qui
constituent les conduites.

Les at iau les plus utilis s da s les o duites d’assai isse ent liquide sont les suivants :
• Le PVC (polychlorure de vinyle)
• Le PEHD (polyéthylène haute densité)
• Les CAO (centrifugé armé ordinaire)

Les avantages et les inconvénients de chaque type de conduites sont présentés ci-dessous :

Tableau 4 : Différents types de conduites - Avantages et inconvénients :

III- CRITERES DE CHOIX ENTRE LES SYSTEMES


D’ASSAINISSEMENT [5]:

En général, le choix d'un système d'évacuation donné dépend essentiellement des objectifs
et des contraintes liées au site tels que :

• Données pluviométriques ;
• Données relatives à la croissance démographique et au développement ;
• Données urbanistiques : répartition de l'habitat...;
• Données relatives au site telle la topographie, la nature du sol, le régime des nappes ;
• Données économiques et financières prenant en compte le niveau d'investissement
consenti par la collectivité pour l'ensemble du projet, en intégrant aussi bien le coût de
conception et de réalisation que celui du fonctionnement et d'entretien ;

• Données environnementales, liées au niveau de traitement toléré lorsque le pouvoir


auto-épurateur est limité.

• Schéma Directeu d’Assai isse e t Li uide de la ville.

IV- POINTS FONDAMENTAUX A RESPECTER :

1) le système à adopter sera en fonction du système existant de la ville de


MARRAKECH Ou bien celui imposé par le Schéma Directeur de la ville.
2) les collecteurs seront réalisés suivant la pente du terrain naturel afin de minimiser les
Terrassements.
3) le s h a du seau d’assai isse e t doit espe te le s h a g al de la voi ie et
Autres réseaux. Il doit y avoir également une certaine coordination entre les différents
réseaux.
4) le dimensionnement des collecteurs projetés sera fait moyennant les formules les Plus
utilisées au Maroc.
5) Calage du seau d’assai isse e t doit espe te les o t ai tes et e ige es Techniques
suivantes :

• La jonction des différents collecteurs secondaires devra être dans le sens d‘écoulement
De l’effluent avec un angle entre 45° et 67° et d’un angle de 45° à un collecteur principal.

• Le branchement des différentes constructions au réseau se fera soit par le biais de


Regards borgnes soit par le biais d’une culotte. Le branchement devra être réalisé
obligatoirement à partir d’un regard de façade sise en domaine public dont la profondeur
devra permettre le rejet gravitaire des eaux usées dans le collecteur assainissement existant
et sera au maximum de 1.20 m.

• Les regards de visite seront espacés au maximum de 50 m (contraintes d’entretien).


Ils seront placés en particulier :

 A chaque changement de diamètre.


 A chaque changement de direction.
 A chaque changement de pente.
• Les regards de visite doubles doivent être réalisés au cas où les hauteurs de chute
Dépassent 1.00m

• Pour la collecte et le drainage des eaux pluviales vers le réseau, les bouches d’égout à
avaloir doivent être implantés à tous les points bas en fonction du profil en travers des
voies (espacement maximal 100 m).

• Les collecteurs seront projetés à une profondeur minimale de 1.45m au dessus de la


Génératrice supérieure par rapport au niveau de la chaussée afin d’éviter d’une part les
surcharges roulantes, et d’autre part les encombrements avec les autres réseaux (eau
potable, électrification, téléphone…). Le réseau d’assainissement des eaux usées doit être
placé au dessous du réseau eau potable.

V- ETAPES DE CONCEPTION D’UNE ETUDE D’ASSAINISSEMENT :

En général, la conception d’un réseau d’assainissement passe par les étapes suivantes :
• Etablissement de la vue en plan du réseau, c'est-à-dire le traçage en plan des collecteurs et
des regards ainsi que les boites de branchement, etc.

• Délimitation des bassins versants élémentaires, cette étape consiste à subdiviser le plan
en sous bassins élémentaires de l’amont vers l’aval.

• Appliquer une méthode de calcul pour déterminer les débits élémentaires de chaque
bassin puis établir les assemblages des bassins élémentaires

• Faire le montage des profils en long afin de fixer les pentes des conduites.

• Dimensionner les collecteurs et vérifier si le réseau et bien fonctionner


• Dimensionnement des ouvrages : puits d’avalement et dessaleurs

• Avant métrés et estimation et enfin l’édition des documents et impression des plans.
I-VUE EN PLAN DU RESEAU EAUX PLUVIALES :

La conception de la vue en plan du réseau des eaux pluviales, est basé sur le plan de masse
et le plan coté, ce dernier renseigne sur la topographie de la zone considérée par le biais des
altitudes et des courbes de niveau et permet de prévoir le cheminement à e p u te pa les olle
teu s pluviau , le lo g des voies do t l’e utoi e est le sol e pla e à t ave s des puits d’e gouff e e
t.

Les éléments du tracé en plan sont : des conduites de diamètres variables, des regards de
visite, des regards à grille, des regards à avaloir, des regards Borgne, des boites de
branchement, des puits absorbants et des dessaleurs.

L’i pla tatio de tous es ouvrages hydrauliques repose sur les règles suivantes :
• Pou les voies d’e p ise i f ieu e ou gale à , les olle teu s doive t t e implantés dans les axes
des voies.

• Pour les voies d’e prise de ou , les olle teurs des eaux us es doive t tre implantés sous
chaussée et sous trottoir pour les collecteurs des eaux pluviales (C’est le as de ce
projet « zone 4 »).

• Pou les voies d’e p ise sup ieu e ou gale à les olle teu s des eau us es et des eaux
pluviales doivent être implantés sous trottoir.

• Les collecteurs de diamètre supérieur ou égale 1000 mm doivent être implantés dans l’a e
des voies.

• Les regards sont implantés à chaque changement de direction, de diamètre, dans le as des
hutes et da s le as d’u alig e e t d oit, ils so t i pla t s tous les environ pour les conduites
de diamètre inférieur 1000 et touts les 80m pour les diamètres supérieur à ou égal à 1000.

• Les eaux pluviales des eaux des toitures seront évacuées via des garguille, aussi bien pour
les résidences que les villas, pour rejoindre les eaux de voirie.

II- DELIMITATION DES BASSINS VERSANTS [1] :


Le bassin versant se définit comme l'aire de collecte qui recueillie les eaux de
ruissellement, il les concentre vers le point de sortie appelé exutoire.

Un bassin versant est caractérisé par sa surface, sa pente moyenne, sa longueur hydraulique
et son coefficient de ruissellement.

Le découpage du bassin versant dépend du type de système d’assainissement choisi. Pour les
systèmes séparatifs et unitaires le découpage englobe la surface de toiture et de chaussée, par
contre pour le système pseudo séparatif, il comprend l’emprise des voies, les parkings et
les espaces verts. La délimitation de ces bassins est présentée en (Annexe 1).

III-METHODE DE CALCUL DES DEBITS ELEMENTAIRES DES


BASSINS VERSANTS :

Nombreuses études ont été faites dans le but d’évaluer le débit des eaux pluviales et qui ont
abouti à plusieurs méthodes et modèles dont la plupart sont fondées sur la transformation de la
pluie en débit, les plus utilisées sont :

 Méthode rationnelle
 Méthode superficielle ou modèle de Caquot

[4]

Ce modèle de ruissellement est celui proposé par Albert CAQUOT en 1949. Dans sa forme
originale, ce modèle repose sur une expression mathématique globale qui le rend relativement
plus facile pour une application manuelle.
Les ouv ages d’assai isse e t pluviau so t o çus g ale e t pou p ve i les i o datio s p ovo u es
pa la pluie. Toutefois, le ph o e d’ave ses a un caractère plus ou moins exceptionnel exprimé
par sa fréquence de dépassement « F » ou sa période de retour

Tr =
1/F
Où : u v w
Q=k*C *I *A
Q : débit de pointe de fréquence de dépassement F exprimé (m3/s)
K : Coefficient caractéristique= ((a*0.5b)/6.6)u)
C : Coefficient de ruissellement
I : Pente moyenne du BV (m/m)
A : Surface du BV(en hectares)
U : 1/ (1+0.287*b)
V : -0.41*b/ (1+0.287*b)
W : (0.507*b+0.95)/ (1+0.287*b)
a, b : cœfficients de Montana selon la période de retour
Cette formule donne, pour une période de retour donnée, le débit de pointe à l’exutoire d’un
bassin donné.
La période de retour retenue pour le dimensionnement d’un réseau d’assainissement est
décennale soit 10 ans.
a-Coefficient de ruissellement [5] :
Le oeffi ie t de uisselle e t C e p i e la f a tio d’eau t o i ue ui, pa appo t à la totalit de la p
ipitatio pluviale, pa vie t à l’
Occupation du sol Valeur de C
gout. 0,90
zones d’habitation très dense
Tableau
zones 5 : Coeffi
d’habitation denseie ou
t dezone
ruissellee t selo l’oupatio du sol [5]
0,60 à 0,70
industrielle
Habitat traditionnel 0,80
Habitat économique 0,70
Zone industrielle 0,65
zones d’habitation moins dense 0,40 à 0,60
Immeuble résidentiel 0,50
Complexe universitaire 0,40
Moyenne villa 0,35
voies non goudronnées 0,35

Grandes villas 0,30


Zone hôtelière 0,30
Espaces verts & parcs 0,2

Le coefficient de ruissellement retenu pour un bassin est la moyenne pondérée des


coefficients des surfaces Aj qui le composent
:

C =  CjAj/ Aj
b-Coefficient de Montana : (a/b)
Dans la formule de Caquot plusieurs paramètres sont en fonction de a (F) et (ou) de b (F)
qui sont eux- es les pa a t es de la elatio , et u’o appelle coefficients de Montana.
C- les coefficients : (k, u, v, w)

K, u, v, w sont des coefficients qui dépendent des coefficients de MONTANA locaux a (F)
et b(F) applicables pour le calcul des intensités moyennes maxima I a d’u e pluie de fréquence
F sur un intervalle de temps T compris entre 5 minutes et 2 heures

d-Le coefficient d'allongement : (M)


L’allo ge et M est d fi i o e ta t le appo t du plus lo g he
ie e t h d auli ue L à la a i e a e de la supe fi ie du assi o sid .

M = L/√A
Avec L : Longueur hydraulique du bassin
(hectomètre))

Et :
m= (M/2)^(0.84*b/1+0.287*b)

e-Surface : (A)

Dans l'expression du modèle de Caquot, le paramètre A est représentatif de la superficie en


hectares du bassin
Paramètres Aeqversant. Ceq Ieq Meq
équivalents
III-1-Assemblage des bassins :
Bassins en Aj Cj.Aj / Aj [Lj ( Lj/Ij1/2)] 2  Lj/ (Aj) 1/2
sérieLa formule de CAQUOT développée ci- dessus est valable pour un bassin de
caractéristiques
Bassins en physiqueshomogènes
Aj Cj.Aj/ Aj; dont l’application du modèle
 (Ij.Qpj/Qpj) à un groupement1/2de
L(Qpjmax)/(Aj)
sous bassins hétérogènes avec des paramètres individuels Aj, Cj, Ij, Lj ; Qpj, nécessite
Parallèle
l’emploi de formule d’équivalence pour les paramètres « A, C, I, et M » du groupement
Ces formules sont en séries ou en parallèles.
A noter que [8]: Le débit doit satisfaire la condition suivante : Max (Q1, Q2) < Q < Q1+Q2
Avec Q1 et Q2 = débits des deux bassins assemblés ;
Q=d it orrig de l’asse
Tableaulage
6 : forules d’asselage des assi s versa t [6]
Si Q < Max (Q1 et Q2) Q calcul = Max (Q1 et Q2)
Si Q > Q1+Q2 Q calcul = Q1+Q2

 Surface du bassins ou groupement de bassins : A ≤ ha


 Pente : I entre 2% et 5%
 Coefficient de ruissellement : C entre 0.2 et 1

 Le coefficient d’allongement : M≥0.80

III- 2-Limites d’application de la méthode superficielle [6] :

IV- MONTAGE DES PROFILS EN LONG DES COLLECTEURS :

Après le calcul des débits d’assemblage, on procède au montage des profils en long des
conduites pour en tirer les pentes de canalisation.

Pour le traçage des profils en long des collecteurs projetés, on se base sur :

- Les côtes du terrain naturel du plan coté


- Le calage des côtes projets sera en fonction de la côte projet de l’exutoire.
- On doit travailler avec des pentes comprises entre 3‰ et 5%.
Il faut toujours respecter une profondeur de recouvrement de 0.8m à 1m au minimum
afin d’éviter d’une part les surcharges roulantes et, d’autre part, les encombrements avec
les autres réseaux (eau potable, électricité, téléphone…)

 Méthode retenue ’est La thode superfi ielle : CAQUOT


 Période de retour de 10 ans avec a =6.036 et b=-0,601
 Les coefficients k, u, v, w
Ces p ofils so t t as à l’aide du logi iel COVADIS*.

Ces profils nous donnent une idée sur les côtes du terrain naturel, côtes projet, distances
entre points, la pente et le diamètre de la conduite. (Annexe 2), présente un Profil en long
d’une canalisation des eaux pluviales.

V- DIMENSIONNEMENT DES COLLECTEURS PLUVIAUX :

U v w K

1,208 0,297 0,779 1,485


En écoulement gravitaire, la section des collecteurs est fonction de deux paramètres :

• Le débit à transporter
• La pente du collecteur
Connaissant les différents paramètres relatifs à chaque sous bassin, on peut évaluer par
application du modèle de Caquot, le débit du projet.

Les pentes à prendre dans la détermination des sections des ouvrages sont les pentes obtenues

après montage des profils en long.

V.1-Données de conception

Mon calcul se basera sur les données suivantes :

V.2-Calcul des débits des eaux pluviales :

• Calcul des débits bruts :


Pour la période de retour choisit donne : La
formule
Tableau 7 : caractéristiques et calcul du débit brut et de pointe
Pour chaque bassin versant élémentaire
Commentaire :
L’asse lage des d its des assi s ve sa ts ous pe et, de “uiv e l' volutio du débit dans les
collecteurs de l'amont vers l'aval.
V.4-Calcul des diamètres des collecteurs pluviaux :

Objectif : Il faut que les diamètres remplissent les conditions suivantes :


 Pe ett e l’ va uatio du d it de poi te

 Assu e u e vitesse d’ oule e t normale

 Formule de Manning – Strickler [2] :

Sachant que le débit à évacuer est donné par la formule d'écoulement adopté ci-dessous :

Q =V * S (1) S = D²
Avec/ Q : débit évacué en m3 / s
4
V : vitesse d'écoulement en m / s

S : section de conduite en (m) :


La formule la plus adoptée pour le
dimensionnement des canalisations en écoulement à surface libre, elle est donnée par la
formule suivante :

α 1/2
V = K * Rh * I (2)

V : vitesse d’ oule e t /s
K : Coefficient de Manning & Strickler qui dépend de la rugosité de la canalisation en
fonction du matériau choisi.
K= 80 pour les canalisations en PVC (Polychlorure de Vinyle non plastifié)
K=70 pour les canalisations en CAO (Centrifugé Armé Ordinaire)
Rh : Rayon hydraulique de la canalisation (Rh =D/4 en m pour une conduite circulaire).
I : Pente de la canalisation en m/m
α: ’est u oeffi ie t ui va ie e fo tio du t pe du s st e d’assai isse e t :
Ainsi on a :
α = / pour le réseau des eaux pluviales en Système unitaire ou en système séparatif.

α = / pour le réseau des eaux usées domestique en Système séparatif.


D’ap s la elatio 1 et 2 on obtient :

D= ((4 *Q)/(K* *I ))
7 /4 0.5 4/11

• diamètre de conduite : (m)


Le dia t e al ul ’est pas toujou s et ouv da s le a h , ’est pou uoi da s le calcul qui suit on
utilise le diamètre choisi c'est-à-dire le diamètre retrouvé dans le marché. On calcul la
charge c'est-à-di e le tau de e plissage de o duite pa l’eau, pa la
fo ule suivante :

C= Q/QPS*100

C : charge sans unité

Qps : débit en pleine section (m3/s) : Qps= VPS*S= K* I0.5*


(Dchoisi/4)2/3 *S
VPS : vitesse en pleine section (m/s)
V.5-Auto curage [6]:

Les fai les vitesses favo ise t la s di e tatio da s les olle teu s d’assai isse e t lo s des p
iodes de fai les d its. L’a u ulatio des s di e ts induit une réduction des sections ouill es. Cela
di i ue les apa it s h d auli ues et odifie les a a t isti ues de l’ oule e t. Tout ela peut e t aî e
des d sfo tio e e ts des seau . Afi d’ vite la fo atio de dépôt, on vérifie lors de
dimensionnement la vitesse de l’auto- curage. V.6-Vérification d’auto curage [6] :

Pou assu e les o ditio s d’auto- u age da s les seau d’ va uatio des eau pluviales, la vitesse
d’ oule e t pou le di i e du d it à plei e se tio doit t e supérieure ou égale à 0,6 m/s, tandis
que pour les réseaux des eaux usées, les conditions d’auto-curage sont vérifiées lorsque la
vitesse écoulement à pleine section est supérieure ou égale à 0,70 m/s. Toutefois la vitesse
doit rester inférieure à 4 m/s pour éviter les d g adatio s des joi ts et l’a asio des o duites
Le al ul de vitesse effe tive vitesse d’auto-curage) dans les écoulements à surface libre
ou dans les conduites partiellement remplies se fait par la méthode suivante :
• Méthode graphique :
Le calcul se fait selon les relations oule e t
suivantes :
Cos θ = -2y/D)
A θ = /8 θ -si θ D2 ai e de la se tio de l’
Rh θ = -si θ /θ D/ (Rayon hydraulique)
P θ = θ* D/ (Périmètre
mouillé) T : Largeur au miroir
θ : angle de mouillage D :
diamètre de conduite
Y : hauteu de l’eau

Figure 1 : représentation de conduite


A une hauteur d’eau [6]

Ces relations permettent d'obtenir le graphique de la figure suivante. Ce dernier permet


d'obtenir les caractéristiques hydrauliques en fonction du rapport des hauteurs d'écoulement
y/D, ce qui permet de simplifier les calculs en se référant à la conduite coulant pleine.

Figure 2 : caractéristiques hydrauliques en fonction du rapport Des


hauteurs d'écoulement y/D [6]
Il suffit de t ouve la valeu de t ta ui va pe ette d’a ule la fo tio suiva te :

Avec F (θ = Q -A θ/*Rh 2/3


*I
1/2

n : coefficient de rugosité k=1/n


Téta une fois trouver va permettre le calcul du rapport y/D grâce aux formule auparavant
citées. Ce qui permet de al ule la vitesse d’auto-curage qui est
donné par la formule suivante :

Veff = Q/A θ

Veff : vitesse effectif (m/s)

Le tableau suivant représente le calcul des dia t es des o duites et la v ifi atio de l’auto u age.

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