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UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP

Faculté des Sciences et Techniques


Département de Géologie

Unité d’Enseignement GSTC 411

HYDROGEOLOGIE
SI
PLAN DU COURS
INTRODUCTION
LE CYCLE DE L’EAU
LES EAUX SOUTERRAINES DANS LE CYCLE
NOTIONS D’HYDROGEOLOGIE - ETAT & REPARTITION DE L’EAU DANS LES
MATERIAUX
PERMEABILITE – POROSITE
TYPES D’EAU

Hydrogéologie régionale les aquifères des grands bassins sénégalais et africains)SYSTEMES


HYDROGEOLOGIQUES & STRUCTURES - TYPOLOGIE DES AQUIFERES
TYPE D’AQUIFERES ET DE NAPPES
CONTINUITE DES AQUIFERS ET DES NAPPES
ECHANGES ENTRE EAUX SUPERFICIELLES ET SOUTERRAINES

HYDRODYNAMIQUE
1. EXP. DARCY (K)
2. PIEZOMETRIE D’UNE NAPPE
3. ESSAI DE PUITS : APPLICATION LOI DARCY

FOND GEOCHIMIQUE & POLLUTION


CONSTITUANTS DES EAUX SOUTERRAINES FOND GEOCHIMIQUE
POLLUTION : SOURCES - TYPOLOGIE & NATURE POLLUANTS
PRINCIPES MODELES DE REACTIONS CHIMIQUES
REPRESENTATION GRAPHIQUE DES ANALYSES D’EAU

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INTRODUCTION
LE CYCLE DE L’EAU
RESERVOIRS & FLUX
Pour comprendre l’origine des OS on se situe dans le cadre de la répartition et
circulation de l’eau sur Terre

Cycle global de l’eau.


 C’est le déplacement des particules d’eau sous deux états principaux (Vapeur
et liquide) à la s2 de la terre.
 Le mouvement de l’eau dans le sol et le sous sol est une étape de ce grand
circuit sur la Terre.

 Les variations climatiques produisent des changements dans son état:


condensation, l’évaporation, la solidification

Ces parcours et transformations (sous 3 états) caractérisent le cycle et assurent


les échanges dans cinq grands réservoirs;

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INTRODUCTION

Les réservoirs

Les réservoirs sont de


grands régulateurs:
thermique,
hydrodynamique, chimique
et biologique

 Répartition des réservoirs de manière non homogène dans les différentes régions du
monde,

les eaux souterraines forment la quasi-totalité des réserves disponibles


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INTRODUCTION

Répartition des eaux du globe


Compartiment Volume Vitesse Temps de séjour Renouvellement
Estimé(1000 Km3) de circulation (an) (1000 km3/an)
Océan & Eaux 1 400 000 m/s 1000 – 10 000 350
Salées (Evaporation)
Glaciers & 30 000 m/an 100 - 1000 (Evapo. Fontes )
Calottes
Eaux souterraines 5 000 m/an 100- 1000 12 (Ecoulement)
Sup. 10 000 (Evaporation)
Lacs & Plans 150 m/s 10 - 100 Inclus aux
d’eau rivières
Humidité sol 70 m/mois 0,1 - 1 70 ( évaporation)
12 (infiltration)
Atmosphère 13 m/s 0,01 – 0,1 420
(Evaporation)
Rivières 1,2 m/s 0,01 – 0,1 40 (Ecoulement)

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Le Flux INTRODUCTION
C’est la quantité passant d’un réservoir à un autre

Considérons le bilan:
P = Précipitation E = Evaporation autant d’eau, mais qui s’évapore plus sur les
océans.

Composantes du cycle Hydrologique

Le temps de séjour
C’est le temps que passe l’eau dans chacun des réservoirs

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INTRODUCTION

Exps de calcul:
Volume total des océans = 1,35.109 Km3
Vitesse d’échange avec l’atmosphère & rivières = 3,7. 10 4 Km3
Le temps de résidence est de l’ordre de 36 500 ans

Volume atmosphérique = 1,3.104 Km3


Le flux moyen annuel d’évaporation = 4,2. 105 Km3
Le temps de résidence est de l’ordre de 0,031 ans soit 11 Jours

C’est une notion importante en hydrogéologie car un aquifère est souvent de


grande taille et les flux vers d’autres aquifères ou vers la surface sont
relativement faibles; et les temps de résidences varient de quelques jours à
plusieurs milliers d’années.

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INTRODUCTION

Evaporation

Evapotranspiration
Par ce processus l’eau liquide est transformée en vapeurs grâce à
L’énergie solaire qui rejoignent l’atmosphère et transportées sur de grandes
distances grâce aux gradients thermiques qui engendrent les vents; combinée à
la transpiration des plante et donne l’évapotranspiration
Essentiellement notée au dessus des océans (84%).

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INTRODUCTION

Les précipitations
Quand les vapeurs condensent, elles forment des nuages, d’où tombent par
gravité des pluies, neige ou grêle.

Irrégularité

Mécanisme

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INTRODUCTION

Notion de Bilan
Toutes les études et évaluations en hydrogéologie doivent respecter l’unité
d’espace et de temps.

Elles doivent porter sur l’un des trois systèmes hydrologiques:

Bassin hydrologique
Bassin hydrogéologique ou des eaux
souterraine
Aquifères avec sa nappe d’eau souterraine

Bassin hydrogéologique est la partie souterraine du bassin hydrologique

Il correspond généralement à un bassin sédimentaire constitué d’un ou de


plusieurs aquifères; l’aquifère est lui identifié par la géologie et est l’unité de
domaines d’étude des eaux souterraines.

Le bilan d’eau = Balance comptable entre les débits des apports et ceux des
écoulements dans un système hydrologique délimité et durant une durée
moyenne déterminée
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INTRODUCTION

L’équation du bilan du cycle de l’eau dans un domaine : P – E – T – R = ΔS


ΔS : Variation de stocks sur le
bassin versant considéré les
limites correspondent à des
lignes de crêtes topographiques
Les limites du bassins hydrogéologiques sont
imposées par la structure hydrogéologique

Dans le cas du réservoir


d’eau souterraine
Is + Ir – E – T – Rs -- Rr = ΔS

Permettant l’estimation de la
recharge
Is : infiltration depuis la surface
du sol
Ir : Infiltration d’eau de rivière ou
de lac;
Rs : Ecoulement souterrain à
l’exutoire;
Rr : Les Résurgences de l’eau
souterraine en lac ou en
rivière
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INTRODUCTION

L’alimentation des systèmes hydrologiques


La seule source d’alimentation du bassin hydrologique, supposé clos est procurée par les
précipitations efficaces, représentant la quantité disponible après l’évapotranspiration
Réelle liée à l’ETP

ETP : Quantité d’eau évaporée par un stock d’eau libre (CO lac), donc dans des conditions
excédentaires; le RFU est une caractéristique importante; est une quantité dépensée au
total par EPT

ETR Les pertes d’eau d’un sol atteignent ETP si le stock d’eau de la RFU lui est supérieur
ou égal; en cas d’insuffisance elles sont limitées à une petite quantité, limite dite ETR

Difficile à quantifier on l’approche par l’évapotranspiration potentielle (ETP) et on a:


ETR = ETP quand le stock d’eau du sol est suffisant pour satisfaire
l’évapotranspiration
ETR ˂ ETP dans tous les autres cas

L’alimentation du Bassin hydrogéologique c’est l’infiltration (liée au précipitation efficace à


la S du sol) qui constitue la part qui alimente les nappes d’eau souterraine.

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HYDROGEOLOGIE
L’hydrogéologie est l’étude des O souterraines; c’est une science de la
Terre et une science de l’eau en même temps. C’est l’étude de
l’infiltration au niveau du bilan.
(Des notions de chacune des sciences: géologiques, hydrolog et hydraulique) seront utilisées
utilisées pour expliquer le comportement des eaux souterraines

Science Appliquée ayant comme 1 rôle économique important en


particulier dans le développement.
Sce de l’ingénieur a pour but l’étude et la recherche de l’eau.
On a différents usages : Domestiques- Industriels- Agricole- Eau
minérale…………

L’hydrogéologue devra passer de l’étude des OS à la gestion ,


avec 2 objectifs relatifs à la Quantité et la Qualité, ce qui l’amène à
faire :
- La prospection – Le captage- La protection
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I. PROPRIETES DES ROCHES VIS-À-VIS DE L’EAU

Les roches se composent de matières solides et de vides


Vides qui se remplissent d’eau; Volume d’eau = Volume de ces pores

1.1 Porosité d’un milieu

a. Roches volcaniques : Porosité vacuolaire (Origine I)


Vacuoles présentes durant la formation de roches volcaniques ou
sédimentaires consolidées; ou résultant d’une dissolution d’elts de la
roches; Pores clos et non connectés généralement

b. Matériaux granulaires non consolidés: Porosité d’interstices (Origine I)


Typique des roches meubles (sable); vides ouverts et connectés entre eux :
contribuant à la perméabilité du matériau; Ultérieurement on peut avoir une
Diminution de cette porosité et perméabilité par intrusion d’elts plus petits
ou par précipitation de minéraux (carbonate, silice, argile; )

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I. PROPRIETES DES ROCHES VIS-À-VIS DE L’EAU

1.2 Porosité efficace – Capacité de


rétention
- Eau libre
- Eau de rétention
- Eau adsorbée
- Eau de constitution

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Répartition des porosités et des types d’eau souterraine

Vr
Cr  Capacité de rétention
Vt
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II. LES TYPES D’AQUIFERES : IDENTIFICATION GEOLOGIQUE

Un aquifère est une roche imbibée d’eau:


Réservoir + Nappe

2.1 Formations Détritiques Continentaux un matériau meuble pas cimenté et très hétérogène
- - Formations alluviales
Exp formation alluviale : Delta Fleuve Sénégal, alluvion Delta du Nil, Dollal au Niger

Evolution de porosité totale, sa


répartition entre porosité
efficace et capacité de
rétention en fonction de la
taille des grains

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II. LES TYPES D’AQUIFERES : IDENTIFICATION GEOLOGIQUE

2.2 Formations Détritiques marines :


Exemple des bassins sédimentaires : Sénégalo-Mauritanien avec 195 000 Km 2 au Sénégal ;
Bassin du Niger, Bassin du Tchad, Bassin côtier du Bénin, Bassin du Congo, Bassin de
Douala
2.3 Formations Cohérentes fracturées:
- Coulées volcaniques
- Milieu cristallin
- Roches métamorphiques

Les aquifères de socle sont généralement constitués de roches plutoniques (Granite) et


métamorphiques (gneiss) plus rarement volcaniques (basaltes)
La fracturation et l’altération vont accroitre la porosité et la conductivité hydraulique

Exemple Sénégal oriental


Mali

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II. LES TYPES D’AQUIFERES : IDENTIFICATION GEOLOGIQUE

2.3 Formations Cohérentes fracturées:

- Les Carbonatées
Les roches carbonatées constituant environ 15% des r. sédimentaires se
distinguent des autres par leur solubilité relativement élevée

La dissolution des roches carbonatées par les O de S2 ou souterraine est à


l’origine des aquifères Karstique. Le drainage est géré par le réseau de
fracture et de vides de dissolution.

Les roches solubles les + communes sont : Calcaire CaCO3, Dolomie (Ca, Mg)(CO 3)2
Cpdt on trouve à des degrés moindre des traits karstiques dans d’autres roches solubles ( Marnes,
gypse : CaSO4, sel gemme NaCl

Voir les réactions

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La classification hydrogéologique des réservoirs permet de distinguer deux grands types
de vides donnant deux catégories de réservoirs:
- Réservoir poreux: Roches meubles ou non consolidées (graviers, graviers sableux,
alluvions, argiles….
- Réservoir fissurés: Roches compacts fissurées ou consolidées (r. carbonatées,
solubles, cristallines, volcanique

La caractéristique essentielle d’une formation hydrogéologique est son degré de


perméabilité.
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III. ASSEMBLAGE GEOLOGIQUE DE CES DIFFERENTS TYPES
ELEMENTAIRES

3.1 Aquifères multicouches


Dans une série géologique on peut avoir une alternance de réservoirs et de couvertures
donnant :
Une nappe Captive, libre et semi captive

Aquiclude : Exemple: Argile, Matériau contenant de l’eau mais ne présentant pas de


propriétés aquifères

Aquitard: Une couche ou Strate de matériau peu ou pas perméable

Nappe artésienne

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3. 2 Les fonctions du réservoir

Alimentée par l’infiltration efficace ou par des nappe voisines affluentes, le réservoir remplit 3
fonctions v a v de l’OS qui le traverse:

Une fonction conduite qui assure (1) le transport de quantités d’eau, substances
minérales ou organiques en solution ou en suspension et de microorganismes par
l’écoulement et (2) la transmission de différences de charges ou de P (transfert
d’énergie);
Seule l’eau souterraine gravitaire participe à l’écoulement et est soumise aux
lois de l’hydrodynamique souterraine.

Le comportement hydrodynamique de l’aquifère est imposé par les fonctions


du réservoir et les conditions aux limites géologiques et
hydrodynamiques

La fonction conductrice est associée au concept d’écoulement de l’eau


souterraine (Flux de l’eau souterraine)

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L’écoulement de l’eau dans une roche à porosité d’interstices à fait l’objet de
plusieurs recherches expérimentales.

Darcy est le premier à étudier la circulation de l’eau à travers un sable

La loi Darcy, établie expérimentalement est la base de l’hydrodynamique


souterraine; elle est applicable sur le terrain dans des conditions bien
définies;

Darcy Experiment, 1856

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- Fonction Capacitive du réservoir donné par l’emmagasinement souterrain .
Fonction associée au concept de réserve.

La fonction capacitive du réservoir caractérise la libération ou le stockage


de l’eau souterraine.

Une 3e Fonction : D’échanges ou d’Interactions physico-chimique


permanentes entre le réservoir et l’eau souterraine (Interaction roche /
Eau).

Suivant leur configuration et leur structure, les réservoirs peuvent remplir


plusieurs de ces fonctions :
- Formation cristalline (schéma) simultanément capacitif & Conducteurs, Les
nappes captives sont surtout capacitives, Nappe alluviale en relation avec
Cours d’eau la fonction conductrice prédomine

Ces exp montrent l’importance d’identifier ces fonctions du réservoir pour


planifier l’exploitation des OS.
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IV. TYPES DE NAPPES

4.1 Nappe de vallée

4. 2 Nappes alluviales
4. 3 Nappes perchées
4. 4 Pièges structuraux

4. 5 Pièges sédimentaires

V. LES EXUTOIRES

5.1 Océans

5.2 Sources

4.1 Lacs

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VI. IDENTIFICATION HYDRODYNAMIQUE DE L’AQUIFERE

C’est une formation hydrogéologique perméable permettant surtout un


écoulement significatif d’une nappe d’eau souterraine et le captage de quantités
d’eau appréciables;

Les fonctions du réservoir et les conditions aux limites géologiques et


hydrodynamiques; imposent le comportement hydrodynamique;

La base de l’aquifère = substratum est une formation hydrogéologique


imperméable; sa limite supérieure est de trois types hydrodynamiques :

- Hydrodynamique avec fluctuation libres : Aquifère à nappe

- Géologique imperméable : Aquifère à nappe captive

- Géologique semi-perméable: Aquifère à nappe semi-captive

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Aquifère à Nappe libre
La surface supérieure d’équilibre qui est la surface
piézométrique coïncide avec la surface libre de la nappe.

Quand ce niveau
supérieur est très
proche de la
surface du sol =
Nappe phréatique

Le niveau supérieur de la nappe ou toit fluctue dans le temps du fait de la recharge


ou de l’écoulement; c’est une limite hydrodynamique

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Aquifère à Nappe captive
Quand elle est recouverte par un horizon imperméable à une cote
inférieure à celle de la surface piézométrique.

L’aquifère subit une P


supérieure à la pression
atmosphérique qui est
négligeable;

La P est dite géostatique est équilibrée par la P de


couche ou de pore régnant à l’intérieur de l’aquifère

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Cas où le niveau excède la surface du sol, l’eau jaillit
Aquifère à Nappe captive naturellement : on parle de conditions artésiennes ou
jaillissantes; qui peuvent disparaitre

Quand les matériaux sus - jacents sont moins perméables, sans être imperméables alors
on a = Aquifère à nappe semi-perméable
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HYDRODYNAMIQUE

Dans le sous sol, on a 3 concepts de circuit de


l’eau:

Ecoulement Souterrain = Débit moyen des


aquifères (QW)

Ecoulement de l’Eau Souterraine = Flux Souterrain (q) découlant


de la fonction conduite du réservoir secteur de transit du
comportement hydrodynamique de l’aquifère

Débit d’une nappe à travers une section


transversale d’aquifère passant par une
ligne équipotentielle , Calculée par
application de la loi de Darcy

la loi expérimentale de Darcy : base fondamentale du calcul de quantités d’eau


souterraine ou débit d’une nappe par l’hydrodynamique souterraine

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HYDRODYNAMIQUE
I. LOI DE DARCY Avec ce dispositif Darcy a montré que le volume
d’eau, Q (m3/s) filtrant de haut en bas dans la
colonne de sable L (m) à travers la section
totale dépend perpendiculaire à la direction
verticale de l’écoulement A (m2) est fonction
d’une coef de proportionnalité K (m/s);
caractéristique du sable et de la perte de
charge par unité de longueur, H/L .
On observe des points alignés passant par
l’origine

D’où l’expression:

H
Q  K . A.
L
Q : Débit en sortie de colonne
K : Coefficient de proportionnalité
A : Section de la colonne
H : Différence de pression entre l’entrée et la
Dispositif Expérimental sortie de la colonne d’eau
L : Longueur de la colonne de sable

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h
Q (m / s )  K (m / s ). A(m ).
3 2

l
K est défini par Darcy comme un coefficient dépendant de la perméabilité de
la couche : Coefficient de perméabilité

Si on considère la perte de charge (i) ou gradient hydraulique ; L’expression


devient :

Q  K . A.i

Le débit unitaire q (m/s)


q(m / s)  Q / A
Quantité d’eau traversant le ½
saturé par unité de s2

La vitesse de filtration
V fictive d’un flux d’eau en écoulement uniforme à travers
un ½ aquifère saturé; déduite du débit d’écoulement (Q)
V (m / s)  Q / A  K .i  q rapportée à la section totale A; Elle est = au débit unitaire

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Un dispositif de laboratoire avec un écoulement latéral représente mieux la circulation
des eaux souterraine dans l’aquifère:

Dispositif de laboratoire avec écoulement latéral

Le dispositif permet d’écrire cette relation avec ( – ) car la charge décroit dans le sens de
l’écoulement

h1  h 2
q(m / s)   K .   Ki
l
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Cas général d’expression de la loi de Darcy

Dans tout milieu poreux saturé (homogène et isotrope) l’existence de variation de


pression provoque une circulation de l’eau qui obéit à la loi de Darcy

dH
dQ ( m / s )  KdS
dL

La loi de Darcy généralisée s’énonce:


l’écoulement interne de l’eau dans un milieu poreux saturé homogène est isotrope se
traduit par des vitesses apparentes proportionnelles en tout point au gradient
hydraulique

K le coefficient de proportionnalité dit coefficient de


perméabilité de Darcy dépend du milieu poreux.

L’expression généralisée de la Loi de Darcy dégage 3 grands grpes de


paramètres de l’écoulement de l’OS:
-a) Le coefficient de perméabilité & Transmissivité
- b) Gradient & Charge hydrauliques
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- c) Débit de nappe & vitesses de l’écoulement HYDROGEOLOGIE GENERALE
II. LA PERMEABILITE

La perméabilité est l’aptitude d’un réservoir à se laisser traverser par l’eau, sous l’effet
d’un gradient hydraulique; elle est mesurée par le coefficient de perméabilité, et la
perméabilité intrinsèque

Mesure du coefficient de perméabilité


- Formule empirique
- Par des méthodes de laboratoire
- Méthodes in-situ

Valeurs du coefficient de perméabilité (K)

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III. LA TRANSMISIVITE

La productivité d’un captage dans un aquifère est fonction de son coefficient de


perméabilité K et de son épaisseur b mouillée, ce qui donne la transmissivité T (m2/s)

Régit le débit qui s’écoule par unité de largeur L d’1 aquifère sous l’effet d’1 unité de gradient
Hydraulique (i), il évalue la fonction conduite de l’aquifère, est mesuré sur le terrain par pompage
d’essai

T (m 2 / s)  K (m / s ).b(m)
Exo : Donnez l’expression de la loi de Darcy en fonction de T ?

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IV. CHARGE PIEZOMETRIQUE

Ces termes n’ont pas la même signification physique:

La potentiel hydraulique est l’énergie exigée pour porter l’unité de masse au dessus
du niveau de référence, est fonction:

• Energie potentielle : Altitude (z)

v2 p • Energie élastique : Pression de l’eau (P)


  gz  
 2 • Energie Cinétique : Vitesse de
déplacement (v); négligeable car l’eau
circule lentement

La charge Hydraulique H c’est le potentiel ou énergie par unité de poids,

 p  Ph
H   z  at
g g
Niveau piézométrique est mesuré par une altitude de plan d’eau,

Par convention ces 3 paramètres sont identifiés en 1 seul: Niveau piézométrique mesuré par
rapport à un niveau de référence. Le niveau piézométrique ou la charge hydraulique correspond
Dr. S.C.F en fait à la Pression de l’eau dans le sol HYDROGEOLOGIE GENERALE
En pratique pour mesurer le niveau piézométrique ou la charge hydraulique sur le
terrain on procède:

Cas d’une nappe


libre

H  zh

En un point d’une nappe libre, il correspond au niveau de l’eau stabilisé, en équilibre avec
la Pression atmosphérique

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Cas d’une nappe captive

Cas d’un sondage


artésien

H  zh

Cas d’une source:


Altitude de l’emergence naturelle
Hz
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Application de la loi de Darcy sur le terrain : calcul du gradient hydraulique

Sur le terrain, seule la mesure du niveau piézométrique est accessible, par convention les
trois paramètres sont identifiés à un seul le niveau piézométriques; les niveaux
piézométriques permettront de calculer le gradient hydraulique;

Par comparaison entre le


dispositif de lab et le terrain le
gradient est la différence de
niveau piézométrique entre 2
points de la S2 piézométrique
par unité de longueur
mesurée le long d’1 ligne de
courant;

h1  h2
i 
L

Dans la pratique ; le gradient hydraulique est mesuré sur le terrain à l’aide des NP
mesurés dans deux ouvrages d’observation, alignés sur une ligne de courant .

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Gradient hydraulique est aussi déterminé à partir
d’une carte piézométrique

 Calcul du gradient hydraulique à


partir d'une carte piézométrique

Niveau piézométrique est mesuré par une altitude de plan d’eau,

Par convention ces 3 paramètres sont identifiés en 1 seul: Niveau piézométrique mesuré par
rapport à un niveau de référence. Le niveau piézométrique ou charge hydraulique correspond
en fait à la Pression de l’eau dans le sol

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V. DEBIT D’UNE NAPPE ET VITESSE D’ECOULEMENT

Le débit d’une nappe est le volume d’eau (m3) traversant / unité de temps (s)
une section transversale d’aquifère (m2) sous l’effet d’un gradient hydraulique,

Exo: Calcul du débit d’une nappe


à partir d’une carte
piézométrique et application
de T ?

Coupe verticale passant par une ligne de courant

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Différent du débit de l’écoulement souterrain = sorties du bassin
hydrogéologique ou de l’aquifère; i.e le drainage par les cours d’eau,
l’alimentation des sources (différent types)

Les vitesses d’écoulement c’est le déplacement de particules le long de lignes


de flux ou de courant, 2 méthodes de détermination des V d’écoulement avec
deux concepts de leur mouvement :

- Loi Darcy : concept de l’hydrodynamique souterraine (calcule V effective Ve


- Traçage sur le terrain: hydrocinématique souterraine (mesurant les Vitesses
de déplacement Vd)

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VI. Le coefficient d'emmagasinement d'un aquifère est la variation de volume d’eau
libre d’écoulement dans un cylindre vertical de section unité pour 1 variation en +
ou- d’1 unité du niveau piézométrique.

Dans un aquifère, la perte, ou le gain, d'une


certaine quantité d'eau se traduit par une
variation de la charge hydraulique

l’eau est libérée du réservoir sous l’effet


d’un abaissement unitaire du NP
entrainant la différence de charge
unitaire dH,
S = Rapport du Volume libéré ou
emmagasiné par unité de S2 (m2) de
l’aquifère à la variation de charge
Hydraulique dH correspondante

Pour une nappe libre :(S) est égal à


la porosité efficace ne ; ou porosité
de drainage il est compris entre 0,2
et 0,01; est 100 à 1000 fois plus
petite pour une nappe captive

Il est mesuré sur le terrain par des


pompages d'essai qui rabattent la
nappe.
Signification de la libération de l’eau souterraine dans les aquifères
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CARTOGRAPHIE HYDROGEOLOGIQUE

La cartographie de l’aquifère

I. CARTES STRUCTURALES

Sont établies par synthèse des données sur la géologie, condition aux limites et les paramètres
physiques et hydrodynamiques des aquifères

1. Carte de la configuration

2. Carte de la Structure

II. CARTES PIEZOMETRIQUES

Sont les documents de base de l’analyse et de la schématisation des fonctions capacitives et


conductrices du réservoir et du comportement hydrodynamique de l’aquifère/

1. Mesure des niveaux piézométriques

2. Report des points ou niveaux piézométriques sur la carte

Le dessin de ces courbes comporte successivement le choix de leur équidistance et les techniques
de leur tracé

3. Tracé des courbes


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Tracé des courbes isopièzes : - interpolation approximative des niveaux;
- Méthode d’interpolation du triangle (données
groupées par 3 au Sommet des triangles), les isopièzes sont des droites parallèles
équidistantes
- Traitement par ordinateur (Surfer, Arc GIS)
III. INTERPRETATION DES CARTES PIEZOMETRIQUES
1. Analyse morphologique
1.Courbe hydro isohypses et son
niveau piezométrique
2. Ligne de partage des OS.
3. Axes principaux d’écoulement
4. Grands axes de drainage
Dôme Piézométrique : Aire
d’alimentation par les pluies,

L’étude des courbes portera sur:

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III. INTERPRETATION DES CARTES PIEZOMETRIQUES

- L’Orientation et l’espacement des Courbes


A débit cst on a : Diminution de (K) liée à la
Variation latérale de faciès; entrainant une
accroissement du gradient hydraulique (i) ;

Le rapport des modules d’espacement


va permettre de calculer directement celui
des coefficients de perméabilité avec :

H1  H 2 H3  H4
i1  i2 
L L

2 8
i1   0.001 i2   0.004
2000 2000

K1 i 2 0.004 E1
  4 4
K 2 i1 0.001 E2
E1 E1
 4;  1;  1 K est uniforme
E2 E2
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III. INTERPRETATION DES CARTES PIEZOMETRIQUES

- L’Orientation et l’espacement des Courbes

a. Les aquifères à nappe plate


b. Les aquifères à nappe cylindrique
c. Les aquifères à nappe radiale divergente
à profifil piezométrique hyperbolique
d. Profil parabolique
e. Aquifère à nappe radiale convergente à profil hyperbolique
f. Profil parabolique

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2. Etude de la structure de l’Aquifère

a. Module d’espacement et paramètres hydrodynamiques

Q1  K1.S1.i1 Q2  K 2 .S 2 .i2
K1 i
 C. 2
K2 i1
b. Détermination du Débit d’écoulement

Sur une portion de nappe délimitée par 2 lignes de courant et 2 lignes


équipotentielles; on applique la loi de Darcy dans le domaine considéré :

Q1  K1.S1.i1 Q2  K 2 .S 2 .i2

Si on considère les autres facteurs constants il est possible d’écrire:

Q1 i
 C. 1
Q2 i2

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3. Identification des anomalies structurales des réservoirs

4. Etude du comportement hydrodynamique de l’aquifère

5. Etude de l’alimentation et des écoulements de l’aquifère

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TD : PRATIQUE
APPLICATIONS

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 QQLES DEFINITIONS Voir avec piezo
d’observation
5
Niveau statique (1)
1
6
Niveau Dynamique (2)
4
3
Rabattement (3)
2

Cône de pompage (4)

Rayon d’action (5)

Rayon efficace (6)

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 QQLES DEFINITIONS

Régime permanent ou d’équilibre


Lors pompage, on a un écoulement vers le forage d’après la loi de Darcy
occasionnant un rabattement; Soit Qp (Débit pompage) et Qe (Débit de l’écoulement);
Qp = Qe. On n’a plus de rabattement (s) en fonction du temps.

Les dimensions du cône de dépression restent constantes; correspondant à


l’hypothèse de Dupuit ou de l’Equilibre

Régime Transitoire ou de non équilibre

Il s’établit entre le début du pompage et le moment où le régime permanent


est
atteint; C’est différent car c’est le régime pendant lequel, (s) et les autres
paramètres de l’écoulement dépendent du temps;
Cette conception est à la base de la formule de Jacob & Theis

Débit Spécifique : Rabattement Spécifique:


Q H
Qs  s 
H Q
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ESSAI DE PUITS

 EQUATION DE DUPUIT

A partir d’un pompage (Q) en régime permanent dans une nappe libre de
Hauteur (H); Qe = Qp;

• Caractéristiques du puits : Complet traversant toute l’épaisseur de la


nappe;
Au pompage on a une dépression conique avec: (R) et (Δh)
5
la loi de DARCY :

6 1

3
4 Q  K .S .i
2
H2
S : L’aire d’alimentation à une
H1 position (x) correspondant à l’
aire d’un écoulement au
travers
d’1 section cylindrique de rayon
(x) et de hauteur (H)

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dH
On a : S  2xH i
dx
dH
Q  2 KxH
dx
Q dx
HdH 
2 K x
En intégrant on a :
H2 1 x2 dx

H1
H dH  Q.
2 K 
x1 x

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Q x2
H H
2 2
 Log  H 2  H 12 Car:

K
2 1
x1 H2  H

Dans le cas extrême Où : H1  h

Q x2 Q R
H h 
2 2
Log  Log
K x1 K r

H 2  h2
D’où : Q  K Formule du puits de
R Dupuit en nappe
Log
r libre
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Cas d’une nappe captive

Q  KSi

S  2xe

e = Epaisseur
de la nappe

On a :

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dH Q dx
Q  2Kxe dH 
dx 2 Ke x

En intégrant on a : Q R
H h  Log
2 Ke r

H h
Q  2Ke
R
Log
r

H h
Q  2T Formule du puits
R de Dupuit en nappe
Log
r Captive

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Calcul du gradient hydraulique à partir
d'une carte piézométrique

Puis calcul de la vélocité avec


K= 10m/d
ne= 0.30

Echelle 1/25 000

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Exemple de Conditions aux
limites
CONDITIONS AUX LIMITES
Le comportement hydrodynamique de l’aquifère obéit à la loi de Darcy; mais
est imposé par les fonctions du réservoirs et surtout les conditions aux limites.

L’identification du comportement hydrodynamique de l’aquifère repose ainsi


sur une définition rigoureuses de ces conditions;

 Limites géologiques:

Closes à position fixe ou limites étanches (flux nul) imposées par la


structure hydrogéologique ; Ce sont:
Substratum, toit, passage latéraux de faciès; biseaux de transgression…

Nappe captive

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HYDRODYNAMIQUE
HYDRODYNAMIQUE - HYDROGEOLOGIE DES FORAGES & PUITS

CONDITIONS AUX LIMITES


 Limites Hydrodynamiques:
Limites Ouvertes à position variable dans le temps et dans l’espace; imposées
par les conditions extérieures (environnement de l’aquifère);
Limites identifiées à un instant donné (calage des modèles) ou au cours d’une durée moyenne

Ces limites sont de 3 Types :


A. Limites à flux imposé ou à conditions de débit.
Avec 3 cas Q nuls, entrant ou sortant

1. Limite à Flux nul imposés par les Limites


étanches

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HYDRODYNAMIQUE
HYDRODYNAMIQUE - HYDROGEOLOGIE DES FORAGES & PUITS

CONDITIONS AUX LIMITES


2. Débits entrants = Nappes affluentes

3. Débits sortants = Cours d’eau drainants

Les Q entrant ou affluents sont les nappes


affluentes, aires d’alimentation par infiltration,
rivières infiltrantes
……. Les Q sortants: sources, cours d’eau drainants
et lignes d’émergences

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HYDRODYNAMIQUE
HYDRODYNAMIQUE - HYDROGEOLOGIE DES FORAGES & PUITS

CONDITIONS AUX LIMITES

B. Limites à potentiel imposé ou à conditions de potentiel.

Elles sont identifiées par une courbe équipotentielle ou hydroisohypse de la surface


piézométrique se sont: plan d’eau de s2, lignes de rivage, lignes de sources,

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HYDRODYNAMIQUE
HYDRODYNAMIQUE - HYDROGEOLOGIE DES FORAGES & PUITS

CONDITIONS AUX LIMITES

C. La surface piézométrique ou surface libre

Laquelle répond à ces deux conditions particulières :


- P est égale à la P atm sur toute sa surface et flux nul
- La drainance est imposée par des conditions de flux (limite géologique semi-
perméable) et de potentiel

Les conditions aux limites sont identifiées sur le terrain par:


- Les structures hydrogéologiques
- Les pompages d’essai
- Les mesures de niveau piézométrique et de leurs variations

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FOND GEOCHIMIQUE & POLLUTION
FOND GEOCHIMIQUE & POLLUTION - PRINCIPES ET MODELES DE REACTIONS
– TYPOLOGIE

 La qualité de l’eau souterraine est aussi importante que sa quantité;

 Ses caractéristiques physico-chimiques sont fonction de la composition


initiale de l’eau s’infiltrant dans l’aquifère, mais également des réactions de
l’eau avec les minéraux et les gaz présents dans les zones non saturées et
saturées des unités géologiques;

 Lors de son parcours, l’eau est impliquée dans de nombreux processus


géochimiques (altération, dissolution, précipitation et sorption……) qui
modifient sa composition chimique;

Ces modifications peuvent aussi dépendre du temps de résidence de l’eau dans


l’aquifère (quelque mois à plusieurs décennies ou siècles ),

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FOND GEOCHIMIQUE & POLLUTION
FOND GEOCHIMIQUE & POLLUTION - PRINCIPES ET MODELES DE REACTIONS
– TYPOLOGIE

Interaction Eau / Roche : Altération des minéraux

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FOND GEOCHIMIQUE & POLLUTION
FOND GEOCHIMIQUE & POLLUTION - PRINCIPES ET MODELES DE REACTIONS
– TYPOLOGIE

Plages normales de concentrions ioniques

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FOND GEOCHIMIQUE & POLLUTION
FOND GEOCHIMIQUE & POLLUTION - PRINCIPES ET MODELES DE REACTIONS – TYPOLOGIE
Propriétés des polluants

Dr. S.C.F POLLUTION


FOND GEOCHIMIQUE & POLLUTION
FOND GEOCHIMIQUE & POLLUTION - PRINCIPES ET MODELES DE REACTIONS
– TYPOLOGIE

Une eau souterraine renferme une teneur en substances minérales dissoutes


d’origine naturelle, géologique; C’est le bruit de fond des géochimistes

Fond géochimique = concentration d’un élément ou d’une substance chimique


résultant de processus naturels d’origine géologique, biologique ou
atmosphérique

Le degré de pollution de l’eau est apprécié par la mesure de l’écart entre les
caractéristiques physiques et chimiques de l’eau considéré, par référence au
bruit de fond local ou régional

L’eau souterraine est le véhicule de transport des substances minérales ou


organiques ou des bactéries.

Par son mouvement dans toutes les zones du sol et du sous-sol, elle provoque
la propagation des polluants, leur persistance ainsi que la pollution générale
de l’espace souterrain.
FOND GEOCHIMIQUE & POLLUTION
FOND GEOCHIMIQUE & POLLUTION - PRINCIPES ET MODELES DE REACTIONS
– TYPOLOGIE

Eléments toxiques

Abondances moyennes à l’échelle mondiale en éléments toxiques, dans les


principaux types de roche (mg/Kg)

Dr. S.C.F POLLUTION


FOND GEOCHIMIQUE & POLLUTION
FOND GEOCHIMIQUE & POLLUTION - PRINCIPES ET MODELES DE REACTIONS
– TYPOLOGIE

Eléments indésirables

Abondances moyennes à l’échelle mondiale en éléments indésirables


dans les principaux types de roche (mg/Kg)
Dr. S.C.F POLLUTION
FOND GEOCHIMIQUE & POLLUTION
FOND GEOCHIMIQUE & POLLUTION - PRINCIPES ET MODELES DE REACTIONS
– TYPOLOGIE

ARSENIC (As)

Sources:

CC: 10 μg/L) (WHO limit)


Dr. S.C.F IST3 GESTION QUALITE DES EAUX SOUTERRAINES
FOND GEOCHIMIQUE & POLLUTION
FOND GEOCHIMIQUE & POLLUTION - PRINCIPES ET MODELES DE REACTIONS
– TYPOLOGIE
Bore
• Métalloïde se combinant facilement avec S, C, Al
• Dans l’eau sous forme d’acide borique B(OH)3(aq) non dissociée ou de
borate B(OH)4- dépendant du pH.

• Le bore est très mobile et ubiquiste dans la croûte et dans les eaux.
• Adsorption/désorption sur des argiles marines et continentales.

sources minérales/géologie
• Dans le socle cristallin et les volcanites : silicates (tourmalines) et autres
phases.

• Des fortes concentrations (>1mg/L) sont observées dans toutes les


provinces géothermales du pourtour méditerranéen. Forte mobilisation du
bore dans les systèmes thermaux, interactions avec encaissant cristallin.
• Fortes concentrations dans les eaux en contact avec évaporites ss forme
de borates (Israël, Chypre)
Dr. S.C.F POLLUTION
FOND GEOCHIMIQUE & POLLUTION
FOND GEOCHIMIQUE & POLLUTION - PRINCIPES ET MODELES DE REACTIONS
– TYPOLOGIE

Source minérale: CaF2 (Fluorite) qui est de solubilité faible présents dans les
roches ignées et sédimentaires
Ca5(Cl,F,OH)(PO4)3 Apatite contient couramment le fluor

Amphibole (hornblende); Mica


Volcanique : Problème courant dans les régions à volcanisme jeune ou il est
une importante source de contamination des eaux naturelles

CC: 1.5 mg/L (WHO limit)

Dr. S.C.F IST3 GESTION QUALITE DES EAUX SOUTERRAINES


FOND GEOCHIMIQUE & POLLUTION
FOND GEOCHIMIQUE & POLLUTION - PRINCIPES ET MODELES DE REACTIONS
– TYPOLOGIE

Global fluoride probability map


Dr. S.C.F IST3 GESTION QUALITE DES EAUX SOUTERRAINES
FOND GEOCHIMIQUE & POLLUTION

FOND GEOCHIMIQUE & POLLUTION - PRINCIPES ET MODELES DE REACTIONS – TYPOLOGIE

Dr. S.C.F HYDROGEOLOGIE GENERALE


FOND GEOCHIMIQUE & POLLUTION
CONSTITUANTS DES EAUX SOUTERRAINES – PRINCIPES ET MODELES
DE REACTIONS – TYPOLOGIE

Dissolution & précipitation

Dr. S.C.F HYDROGEOLOGIE GENERALE


FOND GEOCHIMIQUE & POLLUTION
CONSTITUANTS DES EAUX SOUTERRAINES – PRINCIPES ET MODELES
DE REACTIONS – TYPOLOGIE

MODELES DE REACTIONS CHIMIQUES EN SOLUTION AQUEUSE


 ECHANGE IONIQUE - SORPTION
Different sorption processus

Ca2+ : Libérée

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FOND GEOCHIMIQUE & POLLUTION
CONSTITUANTS DES EAUX SOUTERRAINES – PRINCIPES ET MODELES
DE REACTIONS – TYPOLOGIE

FACIES CHIMIQUES DES IONS MAJEURS


La caractérisation des ions majeurs (cc, expression en meq/L, balances ionique,
représentation graphique) est la 1e étape de toute étude chimique des ES. Cela
conduit à la détermination des faciès chimique qui permet de définir les types d’eau;

 Ions majeurs: leur abondance, sont facilement mis en solution: Ca2+; Mg2+; K+;
Na+; et HCO3-; CO 32-; Cl-; SO42-;

 meq/L : Cc (mg/L) / Masse équivalente de l’ion

 balances ionique erreur

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FOND GEOCHIMIQUE & POLLUTION
CONSTITUANTS DES EAUX SOUTERRAINES – PRINCIPES ET MODELES
DE REACTIONS – TYPOLOGIE

FACIES CHIMIQUES DES IONS MAJEURS

Exo: Détermination de Type d’eau Par les étudiants

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FOND GEOCHIMIQUE & POLLUTION
CONSTITUANTS DES EAUX SOUTERRAINES – PRINCIPES ET MODELES
DE REACTIONS – TYPOLOGIE

REPRESENTATION GRAPHIQUE - INTERPRETATION

Pie Diagramme

Le ø est proportionnel a la
cc en matière dissoute
totale; cc en meq/L

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FOND GEOCHIMIQUE & POLLUTION
CONSTITUANTS DES EAUX SOUTERRAINES – PRINCIPES ET MODELES
DE REACTIONS – TYPOLOGIE

 REPRESENTATION GRAPHIQUE - INTERPRETATION


Piper Diagramme Software tip:
GW Chart (USGS)
[freeware]:http://
water.usgs.gov/nrp/gws
oftware/GW_Chart/GW_Chart
.html

 Identifier Les types d’eau

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CONSTITUANTS DES EAUX SOUTERRAINES – PRINCIPES ET MODELES
DE REACTIONS – TYPOLOGIE

 REPRESENTATION GRAPHIQUE - INTERPRETATION


Exp: Piper Diagramme Software tip:
GW Chart (USGS)
[freeware]:http://
water.usgs.gov/nrp/gws
oftware/GW_Chart/GW_Chart
.html

 Identifier Les types d’eau

 Processus
Physico-chimiques
Agissant le long d’1
Ligne d’écoulement
(précipitation,
dissolution, mélange
et échange ionique

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FOND GEOCHIMIQUE & POLLUTION
CONSTITUANTS DES EAUX SOUTERRAINES – PRINCIPES ET MODELES
DE REACTIONS – TYPOLOGIE

 REPRESENTATION GRAPHIQUE - INTERPRETATION


Durov plot

Semblable au Piper;
permet la représentation
de paramètres tel que: les
matière dissous totales;
pH; dureté; CID,…en plus
des ions majeurs

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FOND GEOCHIMIQUE & POLLUTION
CONSTITUANTS DES EAUX SOUTERRAINES – PRINCIPES ET MODELES
DE REACTIONS – TYPOLOGIE

 REPRESENTATION GRAPHIQUE - INTERPRETATION


Schoeller plot

Sont des nomogrammes;


ont l’avantage de
présenter à la fois des cc
en mg et meq/L des
différents ions.

Les eaux de
compositions semblables
sont données par des
droites parallèles;

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FOND GEOCHIMIQUE & POLLUTION
CONSTITUANTS DES EAUX SOUTERRAINES – PRINCIPES ET MODELES
DE REACTIONS – TYPOLOGIE

 REPRESENTATION GRAPHIQUE - INTERPRETATION


Stiff plot

(1) : Bicarbonaté-calcique;
(2) ): Chloruré-sodique;
(3): Sulfaté chloruré- Sodique Calcique
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