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Introduction générale
Les ressources en eau, plus que toute autre forme de ressources,
constituent un élément fondamental et nécessaire au maintient
et au développement de toute activité humaine économique et
sociale.
Cependant, le succès de tels projets passe nécessairement par
une bonne connaissance du régime hydrologique.
Défis actuels liés à l'eau, comme le changement climatique, la
surexploitation des nappes phréatiques et la pollution de l'eau.
Importance de l'interdisciplinarité dans l'étude de l'hydrologie,
incluant des aspects de géologie, écologie, météorologie.
L'impact de l'hydrologie sur d'autres secteurs, tels que
l'agriculture, l'urbanisme et la santé publique.
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Introduction générale
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PLAN
Chapitre 1 : Le cycle de l’eau dans la nature
Chapitre 3 : L’atmosphère
Chapitre 5 : L’infiltration
Chapitre 9 : Hydrogéologie
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Définition de l’hydrologie
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Types d’hydrologie
► Barrages;
► Digues de protection contre les crues;
► Ouvrages de franchissement des oueds (pont, dalot, ponceau,
…);
► Hydroélectricité;
► Assainissement urbain, assainissement agricole et drainage;
► Alimentation en eau potable;
► Irrigation;
► Lutte contre la pollution des eaux.
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Chapitre 1: Le cycle de l’eau dans
la nature et bassins versants
I. Cycle de l’eau
II. Bassins versants
III. Bilan hydraulique
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I. Le cycle de l’eau dans la
nature
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1. Définition du Cycle de l’eau
Masses continentales
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1. Définition du cycle de l’eau
Or
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Fig. 1.2 cycle de l’eau
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Ainsi, on le définit:
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2. Principe
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3. Composantes:
Les précipitations: les eaux météoriques qui tombent sur la surface de la terre,
tant sous forme liquide (bruine, pluie, averse) que sous forme solide (neige,
grésil, grêle).
L’interception: processus selon lequel la pluie (ou dans certains cas la neige) est
retenue par la végétation, et repart par évaporation directe, sans entrer dans le
cycle d'eau du bassin versant.
Le stockage dans les dépressions: l'eau retenue dans les creux et les
dépressions du sol pendant et après une averse.
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3. Composantes:
▪ une partie terrestre qui concerne l’écoulement de l’eau sur les continents,
qu’il soit superficiel ou souterrain.
➢ le cycle de l’eau est stationnaire c’est à dire que toute perte d’eau par l’une ou
l’autre de ses parties, atmosphérique ou terrestre, est compensée par un gain
d’eau par l’autre partie.
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5. Quantification du cycle de l’eau
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Fig. 1.3 quantités
a. Temps de résidence Stock % T résidence
km3 du total
1 400 000 000 96.0 milliers d'années
Océans
43 400 000 3.0 milliers d'années
Glaciers
15 300 000 1.05 semaines à plusieurs centaines de milliers d'années
Eaux souterraines
360 000 0.0247 quelques jours à dizaines d'années
Eau de surface
2 000 0.0001 quelques heures
Biomasse
15 500 0.0011 quelques heures à quelques jours
Humidité de l'air
Dans chacun des ces grands réservoirs terrestres, l’eau se renouvelle au fil des ans :
Précipitations = 800 mm
Evaporation = 485 mm
Ecoulements = 315 mm
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d. Bilan hydrologique moyen pour le Maroc
Volume (x109
Type de ressource
m3)
Ressources en eau potentielles 150
Évapotranspiration 121
Ressource en eau globales 29
………………… non mobilisables 09
………………… mobilisables 20
………………… de surface 16
………………… souterraines 04
Capacité des barrages 20
11,4 %
DRAA-OUED NOUN 24%
•la plupart des réservoirs
d'eau ont enregistré une
baisse du niveau d'eau, avec
les baisses les plus 26,6 %
importantes enregistrées au
niveau des réservoirs de -8,6
SAKIA EL
Tadla (-5), de Beni Amir HAMRA-OUED
20,9 %
EDDAHAB
Point
(-4), de Souss (-4) et de
Chtouka (-1,5) Les réserves disponibles au niveau des
31,8
% 23,2
retenues des barrages en date du 30
Janvier sont de l’ordre de 3,73 %
milliards de m3
2023 2024 10
INFRASTRUCTURES HYDRAULIQUES
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153 141 Stations de dessalement 17
Grands barrages Petits et de l’eau de mer Ouvrages de
Capacité totale 20 moyens Capacité de production transfert
Mm3 barrages 192 Mm3
Bienfaits
Tanger Al Hoceima
Région de
Usines de dessalement de Jorf Lasfar
Casablanca 1ere
et 2ème phase
l’Oriental
Safi
Extention
dessalement de l’eau de
mer d’une capacité de Tiznit
Station
Programmée
Dakhla
El Mhiriz
Eaux non conventionnelles INFLEXIONS MAJEURES DE LA POLITIQUE DE L’EAU
Ex 1 : questions directes
Calculer le temps de résidence de l'eau d’un lac dont le fond est colmaté, connaissant :
Sa surface : 20 [km²]
Son volume : 3.10 6 [mᵌ]
La pluie moyenne annuelle : 250 [mm]
Les débits moyens annuels :
o Affluent : 800 [l/s]
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Chap. II: Le bassin versant
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1. Notion de bassin versant :
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2. Délinéation d’un bassin versant
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2. Délimitation du bassin versant
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3. Caractéristiques géomorphologiques
a. Le périmètre
Le périmètre du bassin est une caractéristique de longueur. Elle s’obtient
en mesurant la longueur de la frontière du bassin en Km.
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3. Caractéristiques géomorphologiques
b. La surface (A)
La superficie d’un bassin versant est l’aire circonscrite par la ligne de
partage.
La surface du bassin versant peut être mesurée par planimètrage
des cartes topographiques ou par des techniques de digitalisation.
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3. Caractéristiques géomorphologiques
c. La longueur du talweg
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3. Caractéristiques géomorphologiques
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d. La forme
La forme du bassin et les différentiels d’élévation sont aussi des caractéristiques
reconnues pour affecter le cheminement de l’eau.
Il existe différents indices morphologiques permettant de caractériser le milieu,
mais aussi de comparer les bassins versants entre eux.
L'indice de compacité de Gravelius (1914) KG défini:
𝑷é𝒓𝒊𝒎è𝒕𝒓𝒆 𝒅𝒖 𝒃𝒂𝒔𝒔𝒊𝒏 𝑷
𝑲𝑮 = ≈ 𝟎, 𝟐𝟖 (Eq. 1)
𝑷é𝒓𝒊𝒎è𝒕𝒓𝒆 𝒅𝒖 𝒄𝒆𝒓𝒄𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒎ê𝒎𝒆 𝒔𝒖𝒓𝒇𝒂𝒄𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒆 𝒃𝒂𝒔𝒔𝒊𝒏 𝑨
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d. La forme
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3. Caractéristiques géomorphologiques
d. La forme
Indice de compacité de HORTON: Il exprime le rapport de la
largeur moyenne du bassin à la longueur du cours d’eau principal L
(en Km). L’indice de compacité de Horton noté K H est donné par:
𝒍𝒎𝒐𝒚 𝑨 𝟏 𝑨
𝐊𝐇 = ≅ x = (𝐄𝐪. 𝟐)
𝑳 𝑳 𝑳 𝑳²
e. Le rectangle équivalent
C’est une notion qui sert à comparer facilement des bassins entre eux du point de vue
de l’influence de leurs caractéristiques sur l’écoulement. Soit P le périmètre en Km du
B.V. et soit A sa superficie en Km2.
Le rectangle équivalent est un rectangle de longueur Léq et de largeur léq de même
superficie A et de même périmètre P que le bassin réel.
P = 2 .(𝑳𝒆𝒒 + 𝒍𝒆𝒒 )
A = 𝑳𝒆𝒒 . 𝒍𝒆𝒒
𝑲𝑮 𝑨 𝟏,𝟏𝟐 𝟐
En résolvant on obtient: 𝑳𝒆𝒒 = . [𝟏 + 𝟏−( ) ]
𝟏,𝟏𝟐 𝑲𝑮
Eq. 3
𝑲𝑮 𝑨 𝟏,𝟏𝟐 𝟐
𝐊𝐆 = 0.28*P/(A)1/2: 𝒍𝒆𝒒 = [𝟏 − 𝟏 − ( ) ]
𝟏,𝟏𝟐 𝑲𝑮
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6. Le relief
a. La courbe hypsométrique
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a. La courbe hypsométrique
% au
Elévation Superficie dessous de % au dessus
courbe de entre les la limite de la limite
niveau (m) courbes (m²) supérieure inférieure
bassin versant
b. La pente moyenne du bassin versant:
La dénivelée spécifique peut servir pour comparer le relief des bassins versants
de superficies différentes
R1 Relief très faible Ds < 10 m
R2 Relief faible 10 m < Ds < 25 m
R3 Relief assez faible 25 m < Ds < 50 m
R4 Relief modéré 50 m < Ds < 100 m
R5 Relief assez fort 100 m < Ds < 250 m
R6 Relief fort 250 m < Ds < 500 m
R7 Relief très fort 500 m < Ds
385-415 7
7. Caractéristiques du réseau hydrographique
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7. Caractéristiques du réseau hydrographique
L’ordre des cours d’eau est une classification qui reflète la ramification
du réseau de drainage. Il existe plusieurs types de classifications, celle
de Strahler est parmi les plus répandues:
− tout cours d'eau n'ayant pas d'affluent est dit d'ordre 1 ,
− au confluent de deux cours d'eau de même ordre n, le cours d'eau
résultant est d'ordre n + 1 ,
− un cours d'eau recevant un affluent d'ordre inférieur garde son ordre,
ce qui se résume par : n + n = n + 1 et n + m = max (n,m)
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7. Caractéristiques du réseau hydrographique
a. Hiérarchisation du réseau
L’indice de confluence
Il permet de caractériser l’importance du développement du
réseau d’écoulement. Il se calcule à l’aide de la relation :
(Eq 8)
1 Ni
R𝐶 = σn−1 R avec R Ci =
n−1 i=1 Ci Ni+1
Formule de calcul de l’indice de confluence
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