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Cours d’hydraulique générale Licence 1-BATISUP

CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR L’HYDRAULIQUE

CHAPITRE I : GENERALITES SUR L’HYDRAULIQUE


Introduction :
L’hydraulique étudie les écoulements des fluides incompressibles (liquides). On distingue deux
types d’écoulement :
-les écoulements en charge dans lesquels l’eau remplit complétement la canalisation ; c’est le cas
des réseaux d’eau potable ;
-les écoulement à surface libres (interface entre l’eau et l’air) ; c’est le cas des rivières et des
réseaux d’assainissement.
Les fluides : un fluide est une substance formée d’un grand nombre de particules matérielles, très
petites et libres de se déplacer les unes par rapport aux autres. C’est donc un milieu matériel
continu, déformable sans rigidité et qui peut s’écouler. Les forces de cohésion entre particules
élémentaires sont très faibles de sorte que le fluide est un corps sans forme propre qui prend la
forme du récipient qui le contient. Parmi les fluides, on fait souvent la distinction entre les liquides
et les gaz. Les fluides peuvent aussi se classer en deux familles relativement par leurs viscosités
qui définit le frottement interne des fluides. On distingue :
-les fluides newtoniens qui ont une viscosité constante ou qui ne peut varier qu’en fonction de la
température. Exemple : l’eau, l’air et la plus part des gaz
-les fluides non newtoniens qui ont une viscosité qui varie en fonction de la vitesse et des
contraintes qu’ils subissent lorsqui’ils s’écoulent. Exemple : le sang, les gels, les boues, les pâtes,
les suspensions, les émulsions…
Le fluide est dit parfait s’il est possible de décrire sont mouvement sans prendre en compte les
effets de frottements. Le fluide est dit réel quand les forces tangentielles de frottement interne qui
s’opposent au glissement relatifs des couches fluides sont prises en compte l’or du mouvement du
fluide. Au repos on admettra que le fluide réel se comporte comme un fluide parfait donc la statique
des fluides réels se confond à la statique des fluides parfaits. Un fluide est dit incompressible
lorsque le volume occupé par une masse donnée ne varie pas en fonction de la pression extérieure.
Exemple : les liquides (eau, huile...). Un fluide est dit compressible quand le volume occupé par
une masse donnée varie en fonction de la pression extérieure ; ce sont les gaz par exemple l’air,
l’hydrogène, le méthane à l’état gazeux

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CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR L’HYDRAULIQUE

A. Généralités
I) Objet de l’hydraulique :

L’hydraulique en génie civil est la science et la technique qui étudie l’eau sous l’aspect aussi
bien statique que dynamique. Elle essaie de décrire, analyser et expliquer un certain nombre de
phénomènes ou propriétés à travers des lois connues de sciences exactes (mécanique, chimie,
thermodynamique…).
II) Paramètres régissant un besoin en eau :
Un besoin en eau quel qu’en soit la nature est exprimé par le biais de deux grandeurs : la quantité
et la qualité.

-la quantité est exprimée par le débit.

Le débit est le volume s’écoulant par unité de temps (Q = V/t), il s’exprime en m3/s.

Exemple : écoulement dans une conduite cylindrique


l

V v S V = volume de l’eau

∆t

Q = V/∆t = S x l/∆t d’où Q= v x S (v est la vitesse de l’eau)

-la qualité de l’eau dépend de l’usage prévu.


-pour une eau destinée à la consommation humaine, beaucoup de critères chimiques et
bactériologiques ont été imposés par l’OMS (organisation mondiale de la santé), à titre
d’exemple, des concentrations maximales admissibles ont été fixées pour les ions majeurs
(Ca2+, Mg2+, K+, Na+, Cl-, CO3 2-, HCO3-).
-pour une eau à usage industriel, on insiste souvent sur le fait qu’elle ne soit pas trop dure
(TH (meql−1) = ([Ca] + [Mg]) ×5
-pour l’usage agricole, chaque type de culture nécessite une certaine qualité d’eau. Pour la
céréaliculture par exemple, on peut tolérer une eau titrant jusqu’à 2 g/l pour la totalité des sels
dissous (Résidu sec)

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III) Le cycle de l’eau dans la nature :

Le cycle hydrologique décrit le constant mouvement de l’eau sur et sous la surface de la terre. L’eau passe
des états solides, liquides et gazeux dans ce cycle.

L’énergie qui commande ce cycle hydrologique provient du soleil. En effet, c’est la chaleur issue du
rayonnement solaire qui fait évaporer l’eau. C’est également elle qui réchauffe les masses d’air humides à
l’origine des précipitations.

Dans l’observation du cycle hydrologique il faut tenir compte des différences de temps de séjour des eaux
dans les différents compartiments de la croûte terrestre. Des temps de séjour différents ont fait que plusieurs
cycles hydrologiques se sont superposés au cours des temps géologiques pour donner l’ensemble des
ressources en eaux souterraines actuellement disponibles sur la planète.
Les différentes phases du cycle de l’eau sont la précipitation, l’écoulement (ruissellement, exfiltration,
infiltration), le stockage et le retour à l’atmosphère (évaporation et transpiration).

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Forêt
(évapotranspiration)
Infiltration Ruissellement
Q

Rivière

Niveau d’eau

Océan
Forage

L’eau dans la nature obéit à un cycle qu’on peut décrire par l’équation bilan suivante :

P = R + I + ET

P = pluviométrie : quantité d’eau de pluie


R = ruissellement : c’est la partie d’eau qui s’écoule en surface tout
en donnant naissance à des rivières. Le ruissellement est favorisé par
un sol imperméable.
I = infiltration : c’est la partie qui s’infiltre dans le sous-sol (lorsque
le terrain est perméable) pour alimenter les nappes d’eau
souterraines. Celles-ci sont captées ensuite par puits et forages.
ET = évapotranspiration : phénomène occasionnant l’évaporation de
l’eau par le sol nu (fortes chaleurs) et par le couvert végétal
(phénomène de photosynthèse) , ( les plantes chlorophylliennes
utilisent leur eau pour transformer l’énergie lumineuse émise par le
soleil en énergie chimique ).

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IV) Répartition de l’eau dans la planète :

L’eau dans la planète

Eaux douces
Eaux saumâtres

97 %
3%

Rivières, lacs et eaux


Calottes
souterraines
glaciaires

75 %

1V.1 Les ressources en eau


L’eau le produit alimentaire le plus essentiel pour les êtres vivants en général et l’homme en
particulier. Elle représente 70% de son poids corporel. Il est donc nécessaire de la préserver et
bien la gérer. La maîtrise de l’eau constitue un défi pour la survie de tous les êtres vivants. L'eau
douce ne représente que 3 % du « stock » et est répartie en eaux de surface et en eaux
souterraines.

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1V.1.1 Eau de surface


Elles se composent d'eaux de rivières et d'eaux lacustres. Les eaux de surface sont exposées à
la dégradation naturelle (transport de solide, de minéraux et de matières organiques naturelles)
et à la pollution anthropique. Un traitement préalable est indispensable avant leur
consommation. La quantité est variable ou constante et dépend du cycle hydrologique.
1V.1.2 Eau souterraine
Les eaux souterraines représentent 30% des réserves mondiales en eau douce. Elles sont captées
à l’aide de puits, de forages, de piézomètres et de puits forage. Différents types de nappes sont
exploitées : libre, captive, semi-captive.

V) Quelques grandeurs physiques relatives à l’eau

 symbole chimique : H2o


 masse molaire : 18g
 température d’ébullition : 100°C
 température de fusion : 0°C
 masse volumique : 1g/cm3 = 1000 Kg/m3
 poids volumique : ω=ρg = 104 N/m3
 densité : d=1 (on rappelle que la densité d’un liquide est la masse d’un certain
volume de ce liquide rapporté au même volume d’eau)
 compressibilité : on définit la compressibilité volumique comme étant le rapport
entre la variation de pression à la variation relative du volume (déformation)
qu’elle provoque. K = dp/dv. Pour l’eau à 25°C, K = 20000 bars. Ce qui veut
dire qu’une augmentation de pression de 1 bar entraîne une diminution de
volume de 1/20 000 ce qui est négligeable, pour cette raison, on dit que l’eau est
incompressible.

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B. Les besoins en eau

I. Introduction

L’évaluation des besoins en eau constitue la première phase dans la conception d’un
projet hydraulique. (Eau potable, irrigation, industrie). C’est à partir des besoins
calculés qu’un dimensionnement des différents organes peut se faire (pompes,
conduites, châteaux d’eau…etc). Les besoins sont variables dans le temps, il y a lieu
de cerner cette évolution dans le temps.
II/-calcul des besoins :

II-1- Eau potable


Les besoins moyens en milieu urbain Marocain sont de l’ordre de 80 à 150 l/j/habitant (ville
moyenne à grande ville). En milieu rural, ils sont de l’ordre de 30 à 40 l/j/habitant. A côté des
besoins moyens, on définit les besoins de pointe. (Périodes de forte demande). En milieu urbain
par exemple, on prend souvent un coefficient de pointe qui est de l’ordre de 1,5.
La population est donc la base des calculs, celle - ci varie dans le temps selon la loi suivante :

Débit Q

Années

On définit également les besoins à court terme, moyen terme et long terme. Le
choix des horizons est arbitraire.
Ex : court terme =2007 ; moyen terme = 2015 ; Long terme = 2050

Dans la conception d’un projet d ‘eau potable. Il faut fixer les paramètres suivants :
❖ l’année de référence (année où l’étude se fait)
❖ l’année de mise en service
❖ l’horizon de l’étude ou l’année de saturation.

La consommation d’eau est la partie où volume d’eau réellement utilisé, c’est un


paramètre qu’il faut également cerner à partir de la production.
Le débit fictif continu est le débit qui serait théoriquement pompé d’une manière continue
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(24h/24h). Autrement dit, on transforme un débit instantané qui est pompé pendant une certaine
durée (2h, 4h ou 8h etc.) en un débit durable dans le temps
On définit aussi la notion du taux d’accès à l’eau potable : c’est le pourcentage de la
population ayant accès à l’eau potable dans de bonnes conditions.
Dans un réseau d’eau potable on définit également le taux de raccordement ou de
branchement au réseau. Comme son nom l’indique, c’est le pourcentage d’abonnés
qui sont branchés sur le réseau.
Dans un projet, il peut y avoir plusieurs variantes en matière d’alimentation en eau.
Dans de tels cas, il faut procéder à des comparaisons technico- économiques et faire
des calculs concernant le prix de revient du mètre cube d’eau produit. La variante
retenue doit minimiser ce prix de revient.
II.2) Irrigation
Les besoins d’irrigation dépendent essentiellement de deux facteurs :

❖ La nature des assolements (type de cultures)


❖ La superficie à irriguer

En fait, si on parle des consommations en eau, il faudrait ajouter un troisième facteur


qui est la technique d’irrigation : (gravitaire, aspersion .etc.).
La faisabilité d’un périmètre irrigué est étroitement liée aux ressources en eau.
Il est donc fondamental de calculer les besoins (et surtout les besoins de pointe) et
les confronter avec les ressources existantes. Ceci permet d’arrêter le programme des
assolements et également les superficies à irriguer. De même que les projets d’eau
potable, il faut calculer le prix de revient de l’eau. Notons aussi qu’un projet agricole
doit être rentable, pour cela il faut prévoir dans les études de faisabilité les calculs
économiques et notamment le T.R.I (taux de rentabilité interne).
Pour rentabiliser un projet d’irrigation il faut :
- Rationaliser l’usage de l’eau (choisir une technique adaptée: aspersion, goutte à goutte
- Opter pour des cultures à haute valeur ajoutée économique.
- Améliorer les rendements du périmètre moyennant une bonne gestion
d’ensemble : l’eau, le sol, matériel agricole, engrais, etc.

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II.3) Industrie :
Les besoins sont variables selon l’industrie considérée et le procédé de fabrication
ou production envisagé (traitement de minerais, fabrication de papiers, …).
Toute usine doit intégrer dans son mécanisme de production les besoins en eau aussi bien sur
le plan quantitatif que qualitatif.
Exemples :

- Une usine de textile dans le quartier industriel de Marrakech à un besoin en


eau évalué à 32 m3 /heure (9 l/s en fictif continue).
- Une mine polymétallique dans la région de Marrakech a un besoin en eau
de l’ordre de 120 l/s pour le traitement du minerai.
Remarque :
On évoque souvent la notion de stress hydrique et notamment par les organismes internationaux
(La Banque mondiale par exemple), on parle de stress hydrique lorsqu’on a une dotation en eau
inférieure à 1000 m3 / an / habitant.
Exercices d’application
1/- Dans un puits, on pompe chaque jour un débit Q=15 l/s pendant 10
heures. Quel est le débit fictif continu ?
2/- La production de l’ONEP en eau potable pour la ville de Chichaoua
pendant l’année 1995 a été comme suit :

3
Production (m )
3
Consommation (m ) Nombre d’abonnés
276979 198940 1184

Sachant qu’un abonné représente un foyer de 6 personnes, calculer la


consommation par habitant.

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C. Les Propriétés des Fluides


1.- Notion de densité
La Densité d’une substance est la quantité de matière contenue dans une unité de volume de
cette substance. Elle peut être exprimée de différentes manières :
I.1 Densité de masse ou ‘’ Masse Volumique ‘’ :
𝒎
ρ= avec
𝒗
ρ= masse volumique en (kg/m3)
m= masse en (kg)
v= volume en (m3)
Valeurs Particulières :
 Eau : ρw = 1000 kg/m3
 Mercure : ρHg = 13546 kg/m3
I.2 Poids volumique :
𝒎𝒈
w= = ρv avec
𝒗
w = poids volumique (N/m3)
g= accélération de la pesanteur (m/s2)
Valeurs Particulières :
 Eau :  w = 9814 N/m 3
 Mercure :  Hg = 132943 N/m 3
I.3 Densité Relative: Elle représente la masse spécifique d’une substance exprimée par
rapport à celle d’une substance de référence :
𝛒
L’eau : d=
𝛒𝐫
d  Unité : Adimensionnel ( sans unité ). Dans le cas des liquides on prendra l’eau comme
fluide de référence et dans le cas des gaz on prendra l’air comme fluide de référence.
Valeurs Particulières :
 Eau : Dw = 1
 Mercure : DHg = 13,6 I.2.2.

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II. Notion de débit : le débit est la variation dans le temps d’un volume. Par définition le débit
volumique est :
𝑽𝒐𝒍𝒖𝒎𝒆
Q= (m3/s)
𝑻𝒆𝒎𝒑𝒔
On sait que le volume V= S*L
donc la formule du débit devient
𝑺∗𝑳
Q= = S*V (m3/s)
𝒕
III. Notion de pression : La pression dans un liquide en équilibre est la force agissant sur
𝑭
l’unité de surface. P=𝑺
La pression est exprimée en pascal Pa = N/m2 ou en bar avec 1bar = 105 Pa = 10 mCE ≈ 1atm ;
la pression atmosphérique = 1.013 105 Pa
IV. Notion de viscosité : C’est une grandeur qui caractérise les frottements internes du fluide,
autrement dit sa capacité à s’écouler. Elle caractérise la résistance d'un fluide à son écoulement
lorsqu'il est soumis à l'application d'une force. On distingue la viscosité dynamique à la viscosité
cinématique
La viscosité cinématique (υ) caractérise le temps d'écoulement d’un liquide. Elle est donnée
par la relation

υ ( m2/s) = μ (kg.m -1. s -1 ) / ρ (kg /m3)


On utilise souvent le Stokes (St) comme unité de mesure de la viscosité cinématique avec
1St= 10-4m2/s
Viscosité dynamique : Valeurs Particulières
 Eau :  = 1,14 x 10 -3 kg.m -1.s -1
 Mercure :  = 1,552 kg.m -1.s -1
La viscosité dynamique (μ) correspond à la réalité physique du comportement d’un fluide
soumis à une sollicitation (effort). Considérons deux couches de fluide adjacentes distante de
dz. La force de frottement F qui s’exerce à la surface de séparation des deux couches s’oppose
au glissement d’une couche sur l’autre. Elle est proportionnelle à la différence de vitesse des
couches soit dv, à leur surface S et inversement proportionnelle à dz. Le facteur de
proportionnalité μ est le coefficient de viscosité dynamique

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𝒅𝒗
F=  S
𝒅𝒛
F= force de glissement entre les deux couches en(N)
= viscosité dynamique en (kg/m/s)
S= surface de contact entre deux couches (m2)
dv = écart de vitesse entre deux couches (m/s)
dz = distance entre deux couches
Viscosité cinématique : Valeurs Particulières
 Eau :  = 1,14 x 10 -6 m 2 .s -1
 Mercure :  = 1,145 x 10 -4 m 2 .s -

V. Notion de charge : La charge en un point est l’énergie totale d’une particule de fluide,
rapportée à l’unité de poids. La charge hydraulique en un point comporte trois termes l’énergie
des forces de pression par unité de poids, l’énergie potentielle de position par unité de poids,
l’énergie cinétique par unité de poids.
P V2
H z
g 2g

P = pression au point considéré N/m2,


𝜌 = masse volumique du fluide (𝜌eau = 1000 kg/m3 = 1 g/cm3)
g = intensité de la pesanteur en N. Kg-1 (ou ms-2)
V = vitesse d’écoulement au point considéré (m/s)
Z = altitude du point considéré (m)
La somme des deux premiers termes est souvent appelée charge statique ou charge
piézométrique et le dernier terme charge dynamique ou charge cinétique. Un écoulement est dit
en charge lorsque le fluide transporté est en contact avec toute la paroi intérieure de la conduite.
Dans ce cas on dit aussi que l’écoulement est sous pression.

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