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Initiation à l’hydrogéologie
L. DUCREUX
Hydrogéologue
BRGM Guadeloupe
Objectifs du cours
une nappe d’eau souterraine est une est une masse d'eau contenue dans les
interstices, fissures ou fractures du sous-sol.
Des échanges peuvent aussi se produire entre les cours d’eau (eau
superficielle) et les nappes (eau souterraine).
Notion de nappe d’eau souterraine
ZNS
TOIT DE LA NAPPE
(ou surface de la
nappe)
Les nappes libres (ou à surface libre) : la surface de la nappe (ou niveau
piézométrique fluctue librement dans la zone non saturée en eau (ZNS), en fonction
des variations d’alimentation. Elles sont en équilibre avec l’atmosphère et ne sont
pas sous pression. La recharge par les précipitations a lieu sur toute l’extension
latérale de la nappe.
Les nappes captives : limitées dans leur partie supérieure par une formation
imperméable qui provoque la mise en pression de la nappe. Le niveau
piézométrique n’est plus libre, mais contraint par la formation perméable. Lorsqu’on
réalise un forage dans une nappe captive, la surface de l’eau remonte dans le puits
pour indiquer le niveau piézométrique : la surface de la nappe captive n’équivaut
donc pas au niveau piézométrique.
Notion de nappe d’eau souterraine
Noté « i »
Circulation d’eau au sein du réservoir
Bases d’hydrodynamique
≠
Porosité efficace (%) =
Volume d’eau gravitaire / Volume
interaction eau - porosité d’une roche (source :
total de la roche × 100
BRGM)
Circulation d’eau au sein du réservoir,
bases d’hydrodynamique
Notion de perméabilité
Attention : on distique la perméabilité intrinsèque k (petit k) et la « perméabilité
des hydrogéologues » noté K (grand K)
Le débit
Dans les sciences de l’eau, le débit correspond à un
volume de fluide qui s’écoule par unité de temps. Il
est noté Q et peut s’exprimer en m3/s ou encore en
litre/s. Rappelons par ailleurs qu’1 m3 d’eau
équivaut à 1 000 litres
La transmissivité
La transmissivité « T » (en m²/s) permet d’évaluer le
débit que peut capter un forage dans un aquifère
donné. c’est un paramètre qui régit le débit d’eau
s’écoulant par unité de largeur de l’aquifère, sous
l’effet du gradient hydraulique et incluant
l’épaisseur de l’aquifère ; plus sa valeur est forte et
plus un captage sera productif en eau.
Le coefficient d’emmagasinement
C'est le rapport du volume d'eau libéré ou emmagasiné, par unité de surface de
l'aquifère, pour une variation de charge hydraulique correspondante. Le
coefficient d'emmagasinement est utilisé pour caractériser plus précisément le
volume d'eau exploitable, il conditionne l'emmagasinement de l'eau souterraine
mobile dans les vides du réservoir. Dans les nappes libres, le coefficient
d'emmagasinement correspond pratiquement au volume d'eau gravitaire saturant
la roche, donc à la porosité efficace. Pour les nappe captive ce coefficient est
extrêmement faible ; il représente en faite le degré de compression de l'eau.
La diffusivité
Elle caractérise la vitesse de réaction d'un aquifère lors d'une perturbation
(variation de niveau de la rivière, de la nappe, pompage). Elle s'exprime par le
rapport entre la transmissivité et le coefficient d’emmagasinement.
Circulation d’eau au sein du réservoir,
bases d’hydrodynamique
Loi de Darcy
Q=K.A.i
Avec i = (h1-h2)/L
Conditions aux limites
Limites hydrodynamiques :
- surface piézométrique
Chapitre 2 – La ressource en eau
souterraine, aspect quantitatif
Quelques chiffres clés en Guadeloupe…
Synthèse bibliographique
Prospections hydrogéologiques
Méthodologie à adapter
Etude préalable à la mise en place d’un
forage d’eau
apparition de nombreuses
irrégularités dans la roche :
dolines, avens (gouffres); K
très variable
Bons aquifères
vue sur la
foreuse carottage
pour des terrains durs (coulées de lave, des calcaires), emploi d’un système
« marteau fond de trou » basé sur la percussion d’un outil brisant la roche
et sur la poussée de l’outil lui-même; Permet la réalisation d’ouvrages
profonds (jusqu’à 300 m). Système nécessite l’injection d’air comprimé pour
l’évacuation des cuttings.
Evaluation de la ressource ESO disponible
Techniques de forages
A) descriptif du système
rotary
B) descriptif du système
marteau fond de trou
(source : ACF- Le forage)
Evaluation de la ressource ESO disponible
Rapports techniques de forage
signalisation de la profondeur/côte
piézométrique de la nappe atteinte
après stabilisation
Caractéristique, en coupe, de
l’équipement du forage (position des
crépines)
…
Evaluation de la ressource ESO disponible
Le pompage d’essai
Réalisation d’un pompage longue durée dans un forage (ou puits) afin
d’observer les variations du niveau piézométrique de la nappe d’eau, en
réponse à cette sollicitation, dans des piézomètres d’observation situés
aux alentours de cet ouvrage.
objectifs principaux :
estimer les paramètres hydrodynamiques de l’aquifère (transmissivité,
conductivité hydraulique et coefficient d’emmagasinement) aux alentours de
l’ouvrage
Il permet de :
Niveau
Pompage
- tester le comportement de la nappe et de
mesurer les caractéristiques de
Puits
Temps l’aquifère
Niveau
dt - identifier la présence de limites (limite
étanche, alimentation par une rivière…)
avec détermination de la distance de cette
Piézomètre Temps limite au forage d’essai.
Il permet de :
Remarque : les prises d’eau en rivières sont des captages d’eau superficielle
Législation
Code minier : Les forages supérieurs à dix mètres relèvent de l’article 131 du code
minier et sont soumis à déclaration
Loi sur l’eau du 03/01/92 : Tous les forages relèvent de la rubrique 1.1.1.0 au titre de
la loi sur l’eau selon le code de l’environnement, sauf les forages domestiques
(article spécifique)
Forage Alimentation en Eau Potable (AEP) : Mise en place d’une déclaration d’utilité
publique par l’Agence Régionale de Santé (ARS) avec les différentes protections
définies autour d’un forage AEP, dans lequel certaines activités sont interdites afin
de préserver la qualité de l’eau distribuée contre les pollutions accidentelles
(Périmètres de protection)
nouveau matériel de
mesure (2012)
MERCI DE VOTRE ATTENTION