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LES FONDATIONS
SOMMAIRE
3.1 – Définition 14
3.2 - Terminologie 14
4.1 - Définition 21
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BRETIGNY SUR ORGE
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BRETIGNY SUR ORGE
STABILITE
*Répartir sur le sol les -pas d’enfoncement du → adapter le système de fondation à la nature du sol
pressions exercées par bâtiment dans le sol (mesure de la capacité portante du sol)
les murs et les poteaux (tassement mini toléré)
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DURABILITE
*Résister dans le temps
dessin de l’enrobage -bonne résistance du sol • mise hors gel du sol d’assise (-0,60m à -1,00m du TN)
d’assise au gel voir cours terrassement
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Avant la réalisation des fondations d’un ouvrage, on peut être amené dans certains cas à
améliorer la résistance du sol. Pour cela, il existe plusieurs techniques qu’il faudra choisir en
fonction du résultat à obtenir en accord avec le laboratoire d’étude de sol.
Cylindrage : compactage de surface du sol à l’aide d’un rouleau lisse ou à pieds de mouton
(engin mécanique).
Compactage par pieux courts : Ce compactage agit plus en profondeur par enfoncement dans
le sol de pieux courts (1,5 à 2 mètres) de petits diamètres, entraînant une compression du sol
entre les pieux. Ces pieux pourront, dans certains cas, être remplacés par du sable ou des
graviers.
Solidification : le but est de combler les vides du sol en place afin d’améliorer sa résistance en
surface et en profondeur. Pour cela il existe plusieurs techniques :
• la silicatisation : injection de silicate de soude et de solution saline
• la cimentation : injection sous pression d’un coulis de ciment dans le sol (pour des sols
graveleux).
Les parois moulées : tranchées de grande profondeur, remplies de boue bentonitique puis de
béton en remplacement de la boue. La boue a la particularité de se solidifiée lors qu’elle n’est
plus en mouvement. Cette boue a le rôle de maintien des parois verticales du terrassement
avant le coulage du béton. Dans ce cas la paroi assure les rôles de fondation et de mur en
même temps. Les charges du bâtiment s’appuyant sur ces parois, sont transmises au sol par
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frottement paroi/sol et par appui de la partie inférieure du mur. (Cet ouvrage est plutôt une
fondation spéciale).
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h ≥ [ (B – b) / 4 ] + 5 cm
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Cette solution peut être envisagée dans les cas où il est nécessaire d’augmenter la surface
d’assise des fondations sur le sol, lorsque le sol à une faible portance.
Le principe de fonctionnement :
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Afin de palier à ce phénomène, il est nécessaire d’armer les semelles flexibles tout en
assurant une liaison efficace avec le porteur vertical. Les armatures de ces semelles sont de
plus fortes sections que les armatures des semelles rigides pour une même charge
transmise au sol.
Les semelles isolées supportent des charges concentrées. Elles sont situées sous des
poteaux en béton armé. Les formes peuvent varier; carrée ou rectangulaire, plus rarement
circulaire dans le cas de tête de pieux (problème de réalisation : coffrage).
Fonctionnement mécanique :
• La semelle isolée travaille dans les 2 directions (transversale et longitudinale).
• Elle est soumise dans sa masse de béton à l’effet des « bielles de compression »
comme les semelles continues rigides.
• La partie inférieure de la semelle est donc tendue dans les 2 sens.
• Les aciers placés à la base forment un quadrillage, ces aciers sont appelés aciers
porteurs.
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2.3.6 - Particularité d’une charge excentrée (poteau contre un mur, poteau en limite de
propriété)
Le poteau n’étant pas centré sur la semelle, la charge n’est pas équilibrée avec la résultante
des actions du sol. La semelle a tendance à effectuer une rotation. Il faut donc prévoir une
longrine (ou poutre) de redressement afin de reprendre les effets de rotation de la semelle.
Les armatures de liaison entre la longrine et le poteau seront dimensionnées en
conséquence.
• Le fond de fouille doit être débarrassé de tous points durs ou lentilles molles risquant
de nuire à une bonne stabilité des fondations.
• Dans les sols contenant de l’eau, le coulage des fondations n’est effectuée qu’après
assainissement du fond de fouille.
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• En cas de gel en fond de fouille; le béton ne sera coulé qu’après dégel total et
assainissement du fond de fouille.
Le radier est une dalle mince avec nervures et poutres transversales espacées de 2,50 à 3,50
m. On le compare à un plancher renversé. Le coffrage et le ferraillage sont complexes et
délicats.
Difficile et onéreux à réaliser, ce « plancher renversé » utilise plus rationnellement la
matière. Cette solution est économique pour de grandes emprises de bâtiment et nécessite
une étude particulière.
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Il s’agit d’une dalle voûtée avec tirants ou d’un plancher champignon renversé. Ces solutions
sont rarement mises en œuvre.
Définition : petit mur bas : en fondation ce mur démarre au dessus des semelles filantes et
s’arrête au niveau supérieur de l’ouvrage au sol (dallage sur terre plein), ou au dessus du
plancher sur vide sanitaire.
Il peut être réalisé en maçonnerie de pierre, en maçonnerie de BBM ou en béton.
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Forme de propreté
3.1 – Définition
Chapitre basé sur DTU 13.2 (P11-212) : Travaux de fondations profondes pour le bâtiment
Les fondations profondes trouvent leur utilité dans tous les cas où l’on veut construire un
bâtiment, et que les caractéristiques mécaniques du sol en surface, ou à faible profondeur,
ne suffisent pas à porter le poids du bâtiment. Le but est d’asseoir le bâtiment sur un bon
sol repéré en profondeur.
Ces fondations sont évidemment plus coûteuses que les fondations superficielles, et il est
très important d’en tenir compte dans le budget global du projet de construction.
Malgré la qualité des sondages de sols réalisés au préalable, les fondations profondes
réservent toujours leur part d’aléatoire.
3.2 - Terminologie
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• Barres d’attentes : armature en barres d’acier, piquées dans le béton frais en tête de
pieu, en fin de mise en œuvre, en préparation de la liaison avec l’ouvrage à venir (dé
ou semelle isolée en tête du pieu).
• Barrette : pieu foré de section allongé ou composite.
• Chemise : tube, en général d’acier mince faisant partie du fût du pieu.
• Fût : corps du pieu de le tête à la pointe.
• Pieu : fondation profonde réalisée mécaniquement.
• Pointe : partie inférieure du pieu (pour un puits ou certains pieux, on parle de base).
• Puits : fondation profonde creusée à la main sous la protection d’un blindage.
• Recéper ou recépage : enlever la partie supérieure de la tête du pieu, souillée par le
terre, en vue de la réalisation du dé (ou semelle isolée) assurant la liaison avec la
structure porteuse.
• Section : aire A de la section droite du fût.
• Tubage : tube d’acier très épais utilisé pour la mise en œuvre des pieux forés-tubés.
• Tube : tube d’acier très épais utilisé pour la mise en œuvre de pieux à tube battu.
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La fabrication des pieux peut être réalisée sur le chantier, dans coffrages horizontaux sur
flans. Ils sont parfois fabriqués en usine par tronçons qui seront ensuite clavetés sur le
chantier.
Le pieu est enfoncé dans le sol par un moyen dynamique : battage par chocs ou par
vibrations.
Le diamètre des armatures longitudinales est 12 mm mini. Le diamètre des armatures
transversales est ≥ 5 mm et leur espacement ≤ 20 cm. L’enrobage mini est de 3 cm.
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Dosage du béton 350 à 400 kg de ciment / m de béton. Un sabot est à prévoir en pied de
pieu pour faciliter l’enfoncement dans les couches de sols et protéger la pointe du pieu.
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Ce procédé s’applique pour des sols suffisamment cohérents et situés au dessus des nappes
phréatiques. Profondeur souvent inférieure à 20 m.
Un forage est exécuté dans le sol par des moyens mécaniques (tarière, bennes, etc.). La
bonne tenue des parois du forage est essentielle. Le bétonnage est effectué immédiatement
après le forage. La section du pieu est celle de l’engin de forage. Il faut donc choisir la taille
de l’engin de forage en fonction du diamètre déterminé par les calculs.
Ces pieux peuvent être armé ou non. Dans tous les cas des barres d’acier en attente seront
piquées en tête pour assurer la liaison avec la structure. (4 barres de 2 m de longueur et
d’un diamètre mini de 12 mm).
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Le béton est dosé au minimum à 350 kg de ciment / m . Le choix du liant tient compte des
résultats d’analyse chimique des eaux prélevées dans le sol. Ouvrabilité moyenne (10 à 16
cm d’affaissement).
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3.4.5 - Puits
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3.4.7 - Micropieux
Type I : pieu foré tubé de diamètre < 250 mm. Remplissage du forage par mortier de ciment
au tube plongeur.
Type II : pieu foré, diamètre < 250 mm. Forage équipé d’une armature, et rempli d’un coulis
ou de mortier de scellement par gravité ou au moyen d’un tube plongeur.
4.1 - Définition
Les ouvrages de soutènement sont des constructions destinées à éviter l’éboulement ou le
glissement d’un talus, de terrain trop pentu. Ils sont employés en sites montagneux pour
protéger les chaussées contre les éboulements de terre (et avalanches), en site urbain afin
de réduire l’emprise des talus.
A l’arrière du mur, les terres retenues engendrent sur l’écran un effort de poussée. Le
terrain situé devant le mur pourra mobiliser un effort de butée.
Mur poids en béton Mur en terre armée Mur cantilever en béton armé Mur en béton ancré
ou en maçonnerie
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CHAPITRE « FONDATIONS »
Longrines Souvent en BA
Nature, composition et dosage du béton
Tirants / Longrine de Mise en œuvre (souvent dans coffrage)
redressement Niveaux
Vibrage
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Buttons
murs de clôture
Fondations diverses NOTA : incorporation possible au chapitre « Aménagement des abords »
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Hypothèses de base
Les fondations seront calculées en fonction des caractéristiques ci-après
:
• contrainte maximale sur le sol d’assise 0,2 MPa (ne donner cette
information que si elle est confirmée dans le rapport de sol)
• le niveau d’assise sera à ....m, et devra dans tous les cas respecter
la cote hors gel de -....m (à indiquer suivant la région)
• le niveau de référence +/- 0,000 sera le niveau fini du plancher bas
de rez de chaussée correspondant au niveau NGF de ....... (à
compléter)
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• Région : Île-de-France
• Environnement de l’ouvrage : Gel modéré éloigné de
la mer
• Classe de consistance par défaut : S3 (Béton très plastique)
• Agressivité chimique du sol ou des eaux souterraines :
Non
• Agressivité due à des chlorures d’origine autre que marine :
Non
• Agressivité chimique particulière : Non
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NF EN 934-2, Adjuvants pour béton, mortiers et coulis - Partie 2 :
Adjuvants pour béton – Définitions et exigences.
NF EN 1008, Eau de gâchage pour bétons - Spécifications
d’échantillonnage, d’essais et d’évaluation de l’aptitude à l’emploi, y
compris les eaux de recyclage d’industries du béton, telle que l’eau de
gâchage pour béton.
NF P18-201, DTU 21 — Travaux de bâtiment. Exécution des ouvrages en
béton. Cahier des clauses techniques
NF P18-210 Travaux de bâtiment - Murs en béton banché - Cahier
des clauses techniques (DTU 23.1).
FD P18-503, Surfaces et parements de béton — Éléments d'identification.
NF EN 12504-2, Essais pour béton dans les structures — Partie 2 : essais
non-destructifs — Détermination de l'indice de rebondissement (Indice de
classement : P 18-445).
prNF EN 13791, Évaluation de la résistance à la compression du béton
dans les structures ou les éléments structuraux (Indice de classement : P
18-410).
01.02.04 Désignation des bétons
La liste suivante définit les différents bétons nécessaires à la construction
de l'ouvrage précité. Ces bétons sont doivent être prescrits
conformément à la norme NF EN 206-1. Ils doivent être produits
conformément à cette même norme et mis en œuvre conformément à la
norme NF P 18-201 (DTU 21).
Les bétons à utiliser sont les suivants : (n’indiquer dans le CCTP que les
bétons dont on aura besoin dans le projet étudié)
Béton non armé pour fondations superficielles coulées à sec
Désignation : BPS NF EN 206-1 C16/20 X0 S3 cl 1,0 Dmax
Exigences complémentaires : Dosage minimum en liant équivalent 200
kg (DTU 13.11)
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Béton pour fondations superficielles avec uniquement armatures de
chaînage coulées dans l'eau
Désignation : BPS NF EN 206-1 C20/25 XC1 S3 cl 0,40 Dmax
Exigences complémentaires : Dosage minimum de 350 kg de liant
équivalent (DTU 13.11). Il ne doit comporter aucune armature de
structure.
Forme de propreté
01…. Forme de propreté
Béton de propreté en béton de gravillons dosé à 150 kg mini (ou 200 kg)
de ciment CEM II/B
• Coulage du béton à pleine fouille sur une épaisseur minimale de 4
cm
• Largeur identique à celle des semelles.
Localisation :
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Muret en béton.
Muret en pierres.
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• 1 face alignée jusqu’au niveau du sol naturel (ou 2 faces alignées
jusqu’à la partie supérieure du muret)
• parement éclaté de toutes les faces vues
• rejointoiement au mortier gras dosé à 600 kg de CEM II/B par m de
3
Longrines de liaison
Puits
Puits
Réalisation de puits en gros béton dosé (suivant la charge à reprendre) à
200 kg de CEM II/B (ou CEM III/C) pour 650 l de cailloux 20/40, 350 l de
gravillons 5/20, et 300 l de sable 0/5.
• blindage de la partie supérieure du puits par planches bois de 27
mm et cerces métalliques pour puits circulaires, (ou planches
bois 27 mm et traverses bois) (ou blindage sur toute la hauteur
du puits) qui seront récupérées (ou perdues) lors du coulage du
béton
• le fond du puits sera curé de tous points durs
• coulage du béton avec tube plongeur, et vibrage au fur et à mesure
• mise en place d’armatures en tête de puits pour assurer la liaison
avec les longrines. Les armatures seront du type HA et respecteront
les consignes de l’ingénieur BA
Localisation : (exemple) à tous les angles et intersections de la structure
porteuse du bâtiment ou sur tous les points d’appuis isolés de la
structure.
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