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BRETIGNY SUR ORGE

LES FONDATIONS
SOMMAIRE

1 - ANALYSE FONCTIONNELLE DES FONDATIONS 3

1.1 - Définition d’une fondation 3

1.2 - Documents de référence 4

2 – LES FONDATIONS SUPERFICIELLES 5

2.1 - Amélioration des sols 5

2.2 - Terminologie de base, situation des semelles 6

2.3 - Dimensionnement des semelles de fondation 6


2.3.1 - Le sol : 6
2.3.2 - Les actions 7
2.3.3 - Les semelles dites « rigides »: semelles continues classiques 7
2.3.4 - Les semelles dites « flexibles » : semelles larges et de faible épaisseur 9
2.3.5 - Particularités des semelles isolées : 10
2.3.6 - Particularité d’une charge excentrée (poteau contre un mur, poteau en limite de propriété) 11

2.4 - Conditions d’exécution des semelles 11

2.5 – Les radiers 12


2.5.1 – Radier plan épais 13
2.5.2 - Radier plan nervuré 13
2.5.3 - Radier plan voute ou Plancher champignon renversé 13

2.6 - Les murets de fondation 13

3 – LES FONDATIONS PROFONDES 14

3.1 – Définition 14

3.2 - Terminologie 14

3.3 - Les différents types de fondations profondes 15

3.4 – Technologie des différents pieux 15


3.4.1 - Pieux façonnés à l’avance 15
3.4.2 - Pieux à tube battu exécutés en place 16
3.4.3 - Pieux forés 17
3.4.4 - Réalisation des semelles de liaison de tête de pieux 19
3.4.5 - Puits 20
3.4.6 - Pieux foncés 20
3.4.7 - Micropieux 21

4 – LES OUVRAGES DE SOUTENEMENT 21

4.1 - Définition 21

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4.2 - Solutions technologiques classiques 21


4.2.1 - Murs poids 21
4.2.2 - Murs en béton armé 21

5 - LISTE DES OUVRAGES A DECRIRE POUR DES TRAVAUX DE FONDATION 23

6 - EXEMPLES DE DESCRIPTIONS CHAPITRE FONDATIONS 25

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1 - ANALYSE FONCTIONNELLE DES FONDATIONS

1.1 - Définition d’une fondation

Ouvrage destiné à reprendre les effets des charges et des surcharges


d’un bâtiment afin de les transmettre au sol d’assise.

FONCTIONS CONDITIONS A REMPLIR SOLUTIONS DE PRINCIPE


SECONDAIRES

STABILITE

*Répartir sur le sol les -pas d’enfoncement du → adapter le système de fondation à la nature du sol
pressions exercées par bâtiment dans le sol (mesure de la capacité portante du sol)
les murs et les poteaux (tassement mini toléré)

→ nature du sol uniforme sous les fondations


-pas de tassements → enlèvement des points durs
différentiels → création de joints de fractionnement

→ surface d’assise des semelles de fondation à définir en


-pas de poinçonnement fonction de la portance du sol et des charges du
bâtiment

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DURABILITE
*Résister dans le temps
dessin de l’enrobage -bonne résistance du sol • mise hors gel du sol d’assise (-0,60m à -1,00m du TN)
d’assise au gel voir cours terrassement

• respecter un enrobage minimum :


-pas d’oxydation des • de 3 cm pour des fondations sur béton de propreté
armatures • de 6,5 cm pour des fondations sans béton de
propreté
• épaisseur minimum du béton de propreté de 4 cm
-pas de détérioration du sol • dosage minimum du béton en ciment
d’assise par l’eau
• évacuer les eaux de ruissellement souterraines par
drainage périphérique du bâtiment.
*Résistance des semelles -pas d’écrasement du • béton : bonne résistance à l’écrasement
aux efforts transmis matériau

-résistance aux diverses • le béton résiste bien à la compression,


sollicitations • les armatures sont là pour résister à la traction.
• condition de rigidité des semelles.
-rigidité à la liaison entre • liaison par armatures entre mur/poteau et semelle.
mur/poteau et semelle

1.2 - Documents de référence


• DTU P 11-211 DTU 13.11 : Fondations superficielles
• DTU P 11-711 DTU 13.12 Règles de calcul pour des fondations superficielles.
• NF P 11-212 DTU 13.2 : Travaux de fondations profondes pour le bâtiment.
• Norme NF P 98-331 : Techniques et contraintes liées aux terrassements.

DTU 13.11 chap 1 Domaine d’application:


Le présent DTU (cahier de clauses techniques) est applicable aux travaux de fondations
superficielles en béton ou béton armé constituées par des semelles isolées, des semelles
filantes, des radiers généraux et des massifs semi profonds (puits courts)
Lorsque le rapport de la largeur à la hauteur est supérieur à 3 m, il s’agit de fondations
profondes qui relèvent du DTU 13.2.
La fondation est considérée superficielle ou profonde suivant la valeur de D/B

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Le dimensionnement de la section de béton en contact avec le sol se fait en fonction :


- des charges qu’elle transmet au sol rapportées à la section de béton en contact avec le sol, ce
rapport devant être ≤ à la contrainte que le sol peut supporter,
- du calcul de tassement, ≤ au tassement admissible, sans tassements différentiels.

2 – Les fondations superficielles

2.1 - Amélioration des sols

Avant la réalisation des fondations d’un ouvrage, on peut être amené dans certains cas à
améliorer la résistance du sol. Pour cela, il existe plusieurs techniques qu’il faudra choisir en
fonction du résultat à obtenir en accord avec le laboratoire d’étude de sol.

Cylindrage : compactage de surface du sol à l’aide d’un rouleau lisse ou à pieds de mouton
(engin mécanique).

Compactage : compactage de surface à l’aide d’un pilon.

Stabilisation : augmentation de la cohésion du sol en surface par ajout de liant (ex : 30 kg de


CEM II 32,5 / m² de sol), puis pilonnage.

Compactage par pieux courts : Ce compactage agit plus en profondeur par enfoncement dans
le sol de pieux courts (1,5 à 2 mètres) de petits diamètres, entraînant une compression du sol
entre les pieux. Ces pieux pourront, dans certains cas, être remplacés par du sable ou des
graviers.

Enceinte de palplanches : protection d’une fouille contre les mouvements du sol en


profondeur au moyen d’un écran de palplanches métalliques.

Solidification : le but est de combler les vides du sol en place afin d’améliorer sa résistance en
surface et en profondeur. Pour cela il existe plusieurs techniques :
• la silicatisation : injection de silicate de soude et de solution saline
• la cimentation : injection sous pression d’un coulis de ciment dans le sol (pour des sols
graveleux).

Les parois moulées : tranchées de grande profondeur, remplies de boue bentonitique puis de
béton en remplacement de la boue. La boue a la particularité de se solidifiée lors qu’elle n’est
plus en mouvement. Cette boue a le rôle de maintien des parois verticales du terrassement
avant le coulage du béton. Dans ce cas la paroi assure les rôles de fondation et de mur en
même temps. Les charges du bâtiment s’appuyant sur ces parois, sont transmises au sol par

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frottement paroi/sol et par appui de la partie inférieure du mur. (Cet ouvrage est plutôt une
fondation spéciale).

2.2 - Terminologie de base, situation des semelles

semelle filante semelle isolée

2.3 - Dimensionnement des semelles de fondation


Nature du sol q (MPa)
2.3.1 - Le sol :
Roches peu fissurées saines non
Dans un premier temps, il est nécessaire de 0,75 à 4,5
désagrégées de stratification favorable
déterminer la contrainte du sol permettant
Terrain non cohérent à bonne
d’effectuer les calculs (q). 0,35 à 0,75
compacité
Cette contrainte est fonction de la nature du
Terrain non cohérent à moyenne
sol; elle est déterminée par le laboratoire à 0,20 à 0,40
compacité
l’aide des essais de sol réalisés « in situ ». Argile 0,03 à 0,30

Dans le cas où des essais de sol ne Nature géologique du sol q (MPa)


seraient pas réalisés, il est possible de Limon de plateau 0,15 à 0,30
prendre des valeurs prédéfinies comme Terre à meulière 0,30 à 0,45
valeurs indicatives. Marne verte, argile 0,07 à 0,45

Alluvions anciennes, sables et graviers 0,60 à 0,90


Sables de Beauchamps 0,75 à 1,50
Craie 0,90 à 1,00
Marne + caillasse 0,75 à 1,50
Calcaire grossier 1,80 à 4,50

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2.3.2 - Les actions


Les actions et sollicitations des ouvrages de fondation sont évaluées en fonction des règles
de béton armé en vigueur. (Règles BAEL). Les actions des ouvrages de fondation sont dues
aux charges permanentes (poids propre du bâtiment) et aux charges d’exploitation (charges
dues à l’utilisation du bâtiment).

Les charges peuvent être :

Réparties uniformes centrées sur la


fondation. Les pressions sont
uniformément réparties.

Concentrées axées sur la fondation.


Les pressions sont uniformément
réparties.

Réparties uniformes excentrées ou


concentrées excentrées. Les pressions
ne sont pas uniformément réparties.

2.3.3 - Les semelles dites « rigides »: semelles continues classiques

Ce sont des semelles épaisses, dans le


sens transversal.
Une semelle (continue ou isolée) est dite
rigide si sa hauteur h vérifie :

h ≥ [ (B – b) / 4 ] + 5 cm

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Le fonctionnement de ces semelles sous l’effet


des charges est analogue à l’effet d’une charge
sur un bonhomme, celui-ci ayant les jambes
écartées

• les charges du mur sont transmises dans


l’épaisseur de la semelle par un faisceau de
bielles de compression :
→ le béton est comprimé

• plus les bielles sont inclinées, plus elles


tendent à étirer le béton à la partie inférieure au
niveau des aciers :
→ les aciers sont tendus

Les armatures reprennent les efforts de


traction de la semelle.

La mise en place des armatures est donc


la suivante :
• les aciers principaux porteurs sont
placés dans le sens transversal de la
semelle, à la partie inférieure.
• les aciers de répartition servent à
raidir la semelle dans le sens de la
longueur. Ils sont placés sur les aciers
transversaux.
• la section des aciers varie suivant la
charge par mètre de mur et la section
du béton.

Exemples d’armatures du commerce

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2.3.4 - Les semelles dites « flexibles » : semelles larges et de faible épaisseur

La hauteur « H » est plus petite que le quart de « B » H < B/4

Cette solution peut être envisagée dans les cas où il est nécessaire d’augmenter la surface
d’assise des fondations sur le sol, lorsque le sol à une faible portance.

Le principe de fonctionnement :

Déformation de la semelle sous l’action des charges


Si la semelle ne comporte pas d’armatures transversalement, la liaison entre le porteur
vertical (poteau ou voile béton) n’est pas assurée.

CONSTATATION : ⇒ poinçonnement + rotation

CAUSE ⇒ cisaillement vertical+ flexion

Ces 2 phénomènes se passent simultanément.

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Afin de palier à ce phénomène, il est nécessaire d’armer les semelles flexibles tout en
assurant une liaison efficace avec le porteur vertical. Les armatures de ces semelles sont de
plus fortes sections que les armatures des semelles rigides pour une même charge
transmise au sol.

2.3.5 - Particularités des semelles isolées :

Les semelles isolées supportent des charges concentrées. Elles sont situées sous des
poteaux en béton armé. Les formes peuvent varier; carrée ou rectangulaire, plus rarement
circulaire dans le cas de tête de pieux (problème de réalisation : coffrage).

Fonctionnement mécanique :
• La semelle isolée travaille dans les 2 directions (transversale et longitudinale).
• Elle est soumise dans sa masse de béton à l’effet des « bielles de compression »
comme les semelles continues rigides.
• La partie inférieure de la semelle est donc tendue dans les 2 sens.
• Les aciers placés à la base forment un quadrillage, ces aciers sont appelés aciers
porteurs.

Liaison poteau / semelle isolée :

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2.3.6 - Particularité d’une charge excentrée (poteau contre un mur, poteau en limite de
propriété)

Le poteau n’étant pas centré sur la semelle, la charge n’est pas équilibrée avec la résultante
des actions du sol. La semelle a tendance à effectuer une rotation. Il faut donc prévoir une
longrine (ou poutre) de redressement afin de reprendre les effets de rotation de la semelle.
Les armatures de liaison entre la longrine et le poteau seront dimensionnées en
conséquence.

Semelle isolée recevant un poteau situé contre un mur


La semelle est dite excentrée par rapport à la charge.

2.4 - Conditions d’exécution des semelles

DTU 13.11 chapitre 2 Fouilles pour ouvrages de fondations superficielles :


• Les fonds de fouilles doivent rester le moins longtemps possible soumis aux actions des
intempéries. (Eviter également les risques d’éboulement des parois du terrassement)
• le coulage du béton de propreté est habituellement réalisé dès l’achèvement de la
fouille (le béton de propreté ou forme de propreté est une couche peu épaisse de béton
maigre coulé en fond de fouille afin de poser les armatures sur une surface plane et
propre)

• Le fond de fouille doit être débarrassé de tous points durs ou lentilles molles risquant
de nuire à une bonne stabilité des fondations.
• Dans les sols contenant de l’eau, le coulage des fondations n’est effectuée qu’après
assainissement du fond de fouille.

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• En cas de gel en fond de fouille; le béton ne sera coulé qu’après dégel total et
assainissement du fond de fouille.

DTU 13.11 chapitre 3 Ouvrages de fondations


• Béton de propreté : dans le cas d’un risque de souillure du béton en cours de coulage, un
béton de propreté est exécuté pour tout ouvrage de fondations comportant des
armatures au voisinage de sa sous face. Ce béton de propreté peut dans certains cas, en
fonction des conditions de surface et de la nature des terrains de fondation, être
remplacé par une feuille de polyéthylène.
L’épaisseur de la couche de béton ≥ 4 cm.

• Dosages minimaux des bétons en fondation : ciments courant 32,5 et 32,5R de la


NF.P 15.301, norme NF EN 206-1 pour les bétons de structure.
1 / béton de propreté et gros béton → 150 kg de ciment /m3 de béton
2 / béton des semelles non armée : → 200 kg de ciment / m3 de béton mis en place à sec
→ 300 kg de ciment / m3 de béton mis en place dans l’eau
3 / béton des semelles filantes armée comme un chaînage :
→ 350 kg de ciment / m3 de béton mis en place dans l’eau
4 / béton pour semelles armées : → 300 kg de ciment / m3 de béton mis en place à sec
→ 400 kg de ciment / m3 de béton mis en place dans l’eau
Le but étant de protéger les armatures contre la corrosion.

• Mise en œuvre des bétons


Les semelles peuvent être bétonnées à « pleine fouille » (sans coffrage) si les parois
latérales ont une tenue suffisante, ou avec coffrage (prévoir une surlargeur du terrassement
nécessaire à la mise en place du coffrage)
Si le bétonnage se fait dans l’eau, il est prudent d’utiliser un procédé qui évite le délavage
du béton (tube plongeur).
L’enrobage minimum des aciers sera de 3 cm pour des fondations sur béton de propreté ou
de de 6,5 cm pour des fondations sans béton de propreté.

2.5 – Les radiers


Lorsque le dimensionnement des semelles de fondation fait apparaître des surfaces d’assise
de semelles importantes ( > environ au 2/3 de la surface du bâtiment) il peut être envisagé
la réalisation d’un radier.

Le radier est une dalle mince avec nervures et poutres transversales espacées de 2,50 à 3,50
m. On le compare à un plancher renversé. Le coffrage et le ferraillage sont complexes et
délicats.
Difficile et onéreux à réaliser, ce « plancher renversé » utilise plus rationnellement la
matière. Cette solution est économique pour de grandes emprises de bâtiment et nécessite
une étude particulière.

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2.5.1 – Radier plan épais

2.5.2 - Radier plan nervuré

2.5.3 - Radier plan voute ou Plancher champignon renversé

Il s’agit d’une dalle voûtée avec tirants ou d’un plancher champignon renversé. Ces solutions
sont rarement mises en œuvre.

2.6 - Les murets de fondation

Définition : petit mur bas : en fondation ce mur démarre au dessus des semelles filantes et
s’arrête au niveau supérieur de l’ouvrage au sol (dallage sur terre plein), ou au dessus du
plancher sur vide sanitaire.
Il peut être réalisé en maçonnerie de pierre, en maçonnerie de BBM ou en béton.

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Mur en infrastructure Murets

Forme de propreté

3 – Les fondations profondes

3.1 – Définition
Chapitre basé sur DTU 13.2 (P11-212) : Travaux de fondations profondes pour le bâtiment

Les fondations profondes trouvent leur utilité dans tous les cas où l’on veut construire un
bâtiment, et que les caractéristiques mécaniques du sol en surface, ou à faible profondeur,
ne suffisent pas à porter le poids du bâtiment. Le but est d’asseoir le bâtiment sur un bon
sol repéré en profondeur.
Ces fondations sont évidemment plus coûteuses que les fondations superficielles, et il est
très important d’en tenir compte dans le budget global du projet de construction.
Malgré la qualité des sondages de sols réalisés au préalable, les fondations profondes
réservent toujours leur part d’aléatoire.

3.2 - Terminologie

• Ancrage : longueur de pénétration de la fondation profonde dans la couche résistante


du sol.
• Arase : niveau de la partie supérieure du pieu après sa mise en œuvre et avant
recépage.

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• Barres d’attentes : armature en barres d’acier, piquées dans le béton frais en tête de
pieu, en fin de mise en œuvre, en préparation de la liaison avec l’ouvrage à venir (dé
ou semelle isolée en tête du pieu).
• Barrette : pieu foré de section allongé ou composite.
• Chemise : tube, en général d’acier mince faisant partie du fût du pieu.
• Fût : corps du pieu de le tête à la pointe.
• Pieu : fondation profonde réalisée mécaniquement.
• Pointe : partie inférieure du pieu (pour un puits ou certains pieux, on parle de base).
• Puits : fondation profonde creusée à la main sous la protection d’un blindage.
• Recéper ou recépage : enlever la partie supérieure de la tête du pieu, souillée par le
terre, en vue de la réalisation du dé (ou semelle isolée) assurant la liaison avec la
structure porteuse.
• Section : aire A de la section droite du fût.
• Tubage : tube d’acier très épais utilisé pour la mise en œuvre des pieux forés-tubés.
• Tube : tube d’acier très épais utilisé pour la mise en œuvre de pieux à tube battu.

3.3 - Les différents types de fondations profondes

1 / Pieux façonnés à l’avance 3 / Pieux forés .foré simple


.battu préfabriqué .foré tubé
.métal battu .foré boue
.tubulaire .tarière creuse
précontraint .vissé moulé
.battu enrobé .injecté haute
.battu ou vibro-foncé pression
injecté haute pression 4 / Puits
2 / Pieux à tube battu exécutés en place 5 / Pieux foncés .béton foncé
.battu pilonné .métal foncé
.battu moulé 6 / Micropieux .types I à IV

3.4 – Technologie des différents pieux

3.4.1 - Pieux façonnés à l’avance

3.4.1.1 - Battu préfabriqué


Pieux battus ou vibrofoncés préfabriqués en béton armé (précontraint ou non).

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La fabrication des pieux peut être réalisée sur le chantier, dans coffrages horizontaux sur
flans. Ils sont parfois fabriqués en usine par tronçons qui seront ensuite clavetés sur le
chantier.
Le pieu est enfoncé dans le sol par un moyen dynamique : battage par chocs ou par
vibrations.
Le diamètre des armatures longitudinales est 12 mm mini. Le diamètre des armatures
transversales est ≥ 5 mm et leur espacement ≤ 20 cm. L’enrobage mini est de 3 cm.
3
Dosage du béton 350 à 400 kg de ciment / m de béton. Un sabot est à prévoir en pied de
pieu pour faciliter l’enfoncement dans les couches de sols et protéger la pointe du pieu.

3.4.1.2 - Métal battu


Pieu métallique en acier en forme de H, avec une épaisseur d’âme égale à celle des ailes, ou
en forme d’anneaux (tube), ou en forme quelconque obtenue par soudage de palplanches.
Les éléments constitutifs d’un même pieu sont soudés bout à bout. Prévoir un sabot pour le
battage dans des sols durs.
Mise en œuvre par battage ou vibration.

3.4.1.3 - Tubulaire précontraint


Pieu constitué d’éléments tubulaires en béton légèrement armé assemblés par
précontrainte antérieurement au battage.
Les éléments ont généralement 1,5 à 3,0 m de longueur et 0,70 à 0,90 m de diamètre.
Ces pieux sont réalisés en béton haute performance, ayant une résistance à l’écrasement ≥
45 MPa à 28 jours.
Mise en œuvre par battage.

3.4.1.4 - Battu enrobé


Pieu dont l’âme est métallique : tubes d’acier, profilés H ou éléments composite
(palplanches). Le pieu est enfoncé par battage. Sabot à prévoir à la pointe du pieu
dimensionné en fonction de la dureté des couches de sol à traverser. Injection de mortier
par tube plongeur, afin de constituer l’enrobage du profilé.

3.4.1.5 - Battu ou vibro foncé injecté haute pression


Même pieu que le modèle ci-dessus. Le mortier est injecté sous pression.

3.4.2 - Pieux à tube battu exécutés en place

3.4.2.1 - Battu pilonné


Un tube, muni à sa base d’un bouchon de béton ferme, est enfoncé par battage sur le
bouchon. Le diamètre nominal du pieu est le diamètre extérieur du tube au niveau du
bouchon. Un béton ferme est introduit dans le tube par petites quantités, successivement
pilonnées à l’aide du mouton de battage au fur et à mesure de l’extraction du tube. Ces
pieux peuvent être armés ou non suivant les besoins de la construction (enrobage 4 cm).

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3.4.2.2 - Battu moulé


Un tube muni à sa base d’une pointe métallique ou en béton, est foncé par battage sur un
casque placé en tête ou par battage sur le bouchon de béton. Le tube est rempli totalement
de béton d’ouvrabilité moyenne (10 à 16 cm au cône d’Abrams) avant son extraction. Béton
dosé à 350 kg de ciment /m3 de béton. Ces pieux peuvent être armés ou non (enrobage 4
cm).

3.4.3 - Pieux forés

3.4.3.1 - Foré simple

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Ce procédé s’applique pour des sols suffisamment cohérents et situés au dessus des nappes
phréatiques. Profondeur souvent inférieure à 20 m.
Un forage est exécuté dans le sol par des moyens mécaniques (tarière, bennes, etc.). La
bonne tenue des parois du forage est essentielle. Le bétonnage est effectué immédiatement
après le forage. La section du pieu est celle de l’engin de forage. Il faut donc choisir la taille
de l’engin de forage en fonction du diamètre déterminé par les calculs.
Ces pieux peuvent être armé ou non. Dans tous les cas des barres d’acier en attente seront
piquées en tête pour assurer la liaison avec la structure. (4 barres de 2 m de longueur et
d’un diamètre mini de 12 mm).
3
Le béton est dosé au minimum à 350 kg de ciment / m . Le choix du liant tient compte des
résultats d’analyse chimique des eaux prélevées dans le sol. Ouvrabilité moyenne (10 à 16
cm d’affaissement).

3.4.3.2 - Foré tubé


Même procédé que le pieu foré simple, mais celui-ci est exécuté dans un terrain moins
stable. Le pieu est foré sous protection d’un tube dont la base est toujours située au
dessous du fond du forage. Le tubage peut être foncé avant enlèvement des terres ou au fur
et à mesure.
Le tubage de ces pieux permet la traversée d’une nappe phréatique.

3.4.3.3 - Foré boue


Même procédé que le foré simple. Le maintien des parois du forage est assuré par injection,
au fur et à mesure du creusement, d’une boue bentonitique. Le bétonnage se fait par tube
plongeur en commençant par le fond du forage, avec enlèvement simultané de la boue.
Ces pieux peuvent être armés ou non. Le béton est d’une grande ouvrabilité. L’enrobage des
armatures à prévoir est de 7 cm.
La forme de ces pieux peut varier du rond à l’ovale. (Méthode utilisée aussi pour les parois
moulée)

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3.4.3.4 - Tarière creuse


La tarière ne peut être utilisée que dans des sols ne comportant pas de points durs (roche,
béton...).
La tarière à axe creux est vissée dans le sol. La longueur de la tarière est sensiblement la
longueur totale du pieu à réaliser. La tarière est extraite sans dévisser afin de sortir le sol, et
simultanément, le béton est injecté par l’axe creux, prenant la place du sol.

3.4.3.5 - Vissé moulé


Par rotation, on fait pénétrer dans le sol un outil en forme une double vis surmontée d’une
colonne cannelée. Cet outil est percé dans l’axe de la colonne et muni d’un bouchon.
L’extraction de l’outil est obtenue en tournant dans le sens inverse à celui de la pénétration.
Le béton prend en continu, sous l’effet de la gravité, la place laissée par l’outil.

3.4.3.6 - Pieu injecté haute pression


Pieu foré injecté haute pression est un pieu de diamètre supérieur ou égal à 250 mm. Le
forage est équipé d’armatures et d’un système d’injection constitué par un ou plusieurs
tubes à manchettes.

3.4.4 - Réalisation des semelles de liaison de tête de pieux

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3.4.5 - Puits

Les puits sont des fondations creusées à la main. Les


moyens de forage employés exigent la présence
d’hommes au fond du forage. Les parois du forage sont
soutenues par un blindage. Le forage est bétonné à sec et
le blindage éventuellement récupéré.
Les puits de section circulaire ont un diamètre supérieur
ou égal à 1,20 m. Les puits de section quelconque
(rectangulaire, oblongue, en fer à cheval, etc.) ont une
largeur minimale de 0,80 m et une section minimale de
1,10 m². C’est essentiellement la sécurité des personnes
qui impose une section minimale.
L’exécution de puits sous la nappe phréatique dans des
sols peu cohérents est interdite, sauf si la nappe est
rabattue à l’extérieur du puits.
Puits avec semelle de liaison
Armatures exceptionnellement. Béton dosé à 250 kg de
ciment / m3 minimum.

3.4.6 - Pieux foncés

3.4.6.1 - Béton foncé


Les pieux foncés en béton sont constitués d’éléments cylindriques en béton armé
préfabriqués ou coffrés à l’avancement de 0,50 m à 2,50 m de longueur et de 30 cm à 60 cm
de diamètre.
Les éléments en béton armé sont foncés dans le sol à l’aide d’un vérin qui prend appui sous
un massif de réaction.

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3.4.6.2 - Métal foncé


Les éléments métalliques sont soudés bout à bout au fur et à mesure de leur enfoncement
dans le sol. Leur longueur est comprise entre 0,50 m et 2,50 m. La section des profilés sera
choisie en fonction de leur résistance à la déformation lors du fonçage.

3.4.7 - Micropieux

Type I : pieu foré tubé de diamètre < 250 mm. Remplissage du forage par mortier de ciment
au tube plongeur.

Type II : pieu foré, diamètre < 250 mm. Forage équipé d’une armature, et rempli d’un coulis
ou de mortier de scellement par gravité ou au moyen d’un tube plongeur.

Il existe également les types III et IV présentant quelques particularités complémentaires.

4 – Les ouvrages de soutènement

4.1 - Définition
Les ouvrages de soutènement sont des constructions destinées à éviter l’éboulement ou le
glissement d’un talus, de terrain trop pentu. Ils sont employés en sites montagneux pour
protéger les chaussées contre les éboulements de terre (et avalanches), en site urbain afin
de réduire l’emprise des talus.
A l’arrière du mur, les terres retenues engendrent sur l’écran un effort de poussée. Le
terrain situé devant le mur pourra mobiliser un effort de butée.

4.2 - Solutions technologiques classiques

4.2.1 - Murs poids


Souvent en béton, éventuellement en maçonnerie (moellons), ils conviennent pour des
ouvrages de faible hauteur (4 m maxi).

Mur poids en béton Mur en terre armée Mur cantilever en béton armé Mur en béton ancré
ou en maçonnerie

4.2.2 - Murs en béton armé


La hauteur est importante (6 à 8 m), il peut être rentable de prévoir des contreforts devant
ou derrière le voile. L’épaisseur de celui-ci s’en trouvera réduite.

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5 - Liste des ouvrages à décrire pour des travaux de fondation

CHAPITRE « FONDATIONS »

NOTA : Cette trame doit être modifiée en fonction de la nature et de l’importance de


l’ouvrage à décrire, suivant les besoins. Des Chapitres et Eléments peuvent être supprimés,
d’autres peuvent être ajoutés. La codification est à adapter à chaque CCTP.

Code Eléments/fonctions Renseignements à prévoir au CCTP / Remarques

Généralités Nature du sol de fondation (par rapport au compte rendu du laboratoire


d’étude de sol si des essais ont été faits).
Hypothèses de base (Niveau d’assise, hypothèse de calcul...) (rapport de
sol)
Système de fondations retenu (fondations superficielles par semelles
filantes, pieux, radier...)
Conditions techniques d’exécution (joint de rupture par exemple...)
Composition et dosage des mortiers et des bétons (tableau récapitulatif
des dosages des bétons et des mortiers avec leur utilisation).
Nature des armatures (qualité, nuance...)
Nature des coffrages (généralités : faces vues → coffrage soigné, face
cachées → coffrage ordinaire...)

Travaux préparatoires Blindage


Assèchement du sol
......
NOTA : incorporation possible au « LOT TERRASSEMENT »

Amélioration des sols Cylindrage


Compactage
Stabilisation
...

Forme de propreté Composition et dosage du béton


Epaisseur, damage du fond de fouille à prévoir
Préparation du fond de fouille (enlèvement des points durs...)

Semelles Préciser le type de semelles (filantes, isolées, excentrées ...)


Préciser la nature du béton (gros béton, béton de gravillon non armé,
béton de gravillon armé...)
Le(s) niveau(x)
Mise en œuvre (coulage à pleine fouille, coulage dans un coffrage)
Vibrage éventuel
Réservations à prévoir
Armatures en attente

Longrines  Souvent en BA
 Nature, composition et dosage du béton
Tirants / Longrine de  Mise en œuvre (souvent dans coffrage)
redressement  Niveaux
 Vibrage

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Buttons 

Encadrant un vide sanitaire ou un terre plein uniquement


Muret de fondation Nature : béton banché, BA, maçonnerie
Réservation à prévoir (ventilation du vide sanitaire, passage réseaux...)

NOTA : si muret en béton


décrire nature et dosage du béton, nature du coffrage, finition du dessus
du muret (chape refluée...)

NOTA : si muret en maçonnerie


décrire le type d’éléments, ses caractéristiques, le dosage du mortier
utilisé pour le hourdage

Indiquer s’il y a des réservations à prévoir

Gros béton : dosage


Puits Dé en partie haute du puits en béton armé
Diamètre, section, niveaux
Blindage à prévoir (récupéré ou non)

Type (dans le cas de réalisation de fondations par pieux il faut se reporter


Pieux au rapport de sol préconisant des solutions d’exécution)
Diamètre, section, niveaux
Tête de pieux (type, nature du béton, niveaux...)

Type : plan ou nervuré


Radier Nature : béton armé
Forme de propreté, nature des armatures, coffrage des joues (radier,
nervures...), réservations à prévoir.

Le cuvelage est un radier étanche


Cuvelage Sa structure est la même que le radier ci-dessus. Un contre voile en BA
peut être réalisé.
Imperméabilisation : revêtement intérieur d’imperméabilisation avec
préparation du support et précautions à prendre.
Revêtement extérieur d’étanchéité.

murs de clôture
Fondations diverses NOTA : incorporation possible au chapitre « Aménagement des abords »

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6 - Exemples de descriptions chapitre FONDATIONS

LOT. : 02 : GROS OEUVRE


CHAPITRE:. Fondations

CODE ELEMENTS/ -COMPOSANTS


FONCTIONS *mise en œuvre -Lots concernés
Localisation :
NOTA : les informations devant figurées dans ces exemples sont toutes celles qui sont communes à
tous les types de fondations du dossier étudié, et qui ne sont pas déjà décrites au chapitre
« Terrassements ».
Exemples :

01.02.01 Généralités Nature du terrain :


Les caractéristiques seront déterminées suivant les sondages et essais.

Hypothèses de base
Les fondations seront calculées en fonction des caractéristiques ci-après
:
• contrainte maximale sur le sol d’assise 0,2 MPa (ne donner cette
information que si elle est confirmée dans le rapport de sol)
• le niveau d’assise sera à ....m, et devra dans tous les cas respecter
la cote hors gel de -....m (à indiquer suivant la région)
• le niveau de référence +/- 0,000 sera le niveau fini du plancher bas
de rez de chaussée correspondant au niveau NGF de ....... (à
compléter)

Système de fondations (décrire succinctement le système de fondations


envisagé pour le bâtiment)
• semelles filantes et/ou isolées
• longrines
• puits
• ......

Qualité des bétons.

Nota : les bétons de structure seront à définir suivant la norme NF EN206-1

01.02.02 Objet du marché


Désignation de l’ouvrage
• L’objet du présent marché est le suivant : Logements…Bureaux…(à
préciser).

Localisation de l’ouvrage et paramètres du projet


• La localisation de l’ouvrage et les paramètres du projet sont les
suivants :
• Commune : Boulogne-Billancourt
• Département : Hauts-de-Seine (92)

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• Région : Île-de-France
• Environnement de l’ouvrage : Gel modéré éloigné de
la mer
• Classe de consistance par défaut : S3 (Béton très plastique)
• Agressivité chimique du sol ou des eaux souterraines :
Non
• Agressivité due à des chlorures d’origine autre que marine :
Non
• Agressivité chimique particulière : Non

01.02.03 Documents de référence


L'Entrepreneur se référera aux règlements, directives et normes
spécifiques appropriés. Il appliquera, en particulier, les normes suivantes :
NF P03-001 Décembre 2000 Marchés privés - Cahiers types - Cahier des
clauses administratives générales applicable aux travaux de bâtiment
faisant l'objet de marchés privés
NF EN 206-1, et son annexe nationale française : Béton — Partie 1 :
Spécification, performances, production et conformité.
NF EN 12350-1, Essai pour béton frais - Partie 1: Prélèvement.
NF EN 12350-2, Essai pour béton frais - Partie 2: Essai d'affaissement.
NF EN 12350-6, Essai pour béton frais - Partie 6: Masse volumique.
NF EN 12350-7, Essai pour béton frais - Partie 7: Teneur en air – Méthode
de la compressibilité.
NF EN 12390-1, Essai pour béton durci - Partie 1: Forme, dimensions et
autres exigences relatives aux éprouvettes et aux moules.
NF EN 12390-2, Essai pour béton durci - Partie 2: Confection et
conservation des éprouvettes pour essais de résistance.
NF EN 12390-3:1999, Essai pour béton durci – Partie 3: Résistance en
compression des éprouvettes.
NF EN 12390-6, Essai pour béton durci - Partie 6: Résistance en traction
par fendage d’éprouvettes.
NF EN 12390-7, Essai pour béton durci - Partie 7: Masse volumique du
béton.
DIN 4030-2, Évaluation des liquides, sols et gaz nocifs pour le béton -
Partie 2 : Prélèvement et analyse des échantillons d’eau et de sol.
ISO 4316, Agents de surface actifs - Détermination du pH des solutions
aqueuses - Méthode potentiométrique.
FD P18-011, Bétons - Classification des environnements agressifs
NF EN 197-1, Ciments – Partie 1: Composition, spécifications et critères
de conformité de ciments courants.
NF EN 12620, Granulats pour béton

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NF EN 934-2, Adjuvants pour béton, mortiers et coulis - Partie 2 :
Adjuvants pour béton – Définitions et exigences.
NF EN 1008, Eau de gâchage pour bétons - Spécifications
d’échantillonnage, d’essais et d’évaluation de l’aptitude à l’emploi, y
compris les eaux de recyclage d’industries du béton, telle que l’eau de
gâchage pour béton.
NF P18-201, DTU 21 — Travaux de bâtiment. Exécution des ouvrages en
béton. Cahier des clauses techniques
NF P18-210 Travaux de bâtiment - Murs en béton banché - Cahier
des clauses techniques (DTU 23.1).
FD P18-503, Surfaces et parements de béton — Éléments d'identification.
NF EN 12504-2, Essais pour béton dans les structures — Partie 2 : essais
non-destructifs — Détermination de l'indice de rebondissement (Indice de
classement : P 18-445).
prNF EN 13791, Évaluation de la résistance à la compression du béton
dans les structures ou les éléments structuraux (Indice de classement : P
18-410).
01.02.04 Désignation des bétons
La liste suivante définit les différents bétons nécessaires à la construction
de l'ouvrage précité. Ces bétons sont doivent être prescrits
conformément à la norme NF EN 206-1. Ils doivent être produits
conformément à cette même norme et mis en œuvre conformément à la
norme NF P 18-201 (DTU 21).
Les bétons à utiliser sont les suivants : (n’indiquer dans le CCTP que les
bétons dont on aura besoin dans le projet étudié)
Béton non armé pour fondations superficielles coulées à sec
Désignation : BPS NF EN 206-1 C16/20 X0 S3 cl 1,0 Dmax
Exigences complémentaires : Dosage minimum en liant équivalent 200
kg (DTU 13.11)

Béton non armé pour fondations superficielles coulées dans l'eau


Désignation : BPS NF EN 206-1 C16/20 X0 S3 cl 1,0 Dmax
Exigences complémentaires : Dosage minimum en liant équivalent 300
kg (DTU 13.11)

Béton pour fondations superficielles avec uniquement armatures de


chaînage coulées à sec
Désignation : BPS NF EN 206-1 C20/25 XC1 S3 cl 0,40 Dmax
Exigences complémentaires : Dosage minimum de 250 kg de liant
équivalent (DTU 13.11). Ces fondations ne doivent comporter aucune
armature de structure.

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Béton pour fondations superficielles avec uniquement armatures de
chaînage coulées dans l'eau
Désignation : BPS NF EN 206-1 C20/25 XC1 S3 cl 0,40 Dmax
Exigences complémentaires : Dosage minimum de 350 kg de liant
équivalent (DTU 13.11). Il ne doit comporter aucune armature de
structure.

Béton armé pour fondations superficielles coulées à sec


Désignation : BPS NF EN 206-1 C20/25 XC1 S3 cl 0,40 Dmax
Exigences complémentaires : Dosage minimum en liant équivalent 300
kg (DTU 13.11)

Béton armé pour fondations superficielles coulées dans l'eau


Désignation : BPS NF EN 206-1 C20/25 XC1 S3 cl 0,40 Dmax
Exigences complémentaires : Dosage minimum en liant équivalent 400
kg (DTU 13.11)

Forme de propreté
01…. Forme de propreté
Béton de propreté en béton de gravillons dosé à 150 kg mini (ou 200 kg)
de ciment CEM II/B
• Coulage du béton à pleine fouille sur une épaisseur minimale de 4
cm
• Largeur identique à celle des semelles.
Localisation :

Semelle filante en béton ordinaire

Semelle filante béton ordinaire (voir ci-avant)


• nivellement du fond de fouille et purgeage des points durs
• prévoir pente de 2 à 5 % pour écoulement des eaux
• coulage du béton à pleine fouille peu de temps après les
terrassements (ou coulage du béton entre coffrage ordinaire)
Localisation : ...

Semelle filante en béton de gravillon armé.

Semelle filante béton pour béton armé (voir ci-avant).


• mise en place des armatures sur forme de propreté à raison de 25
(ou 30) kg/m3, avec respect de l’enrobage de 3 cm.
• mise en place des armatures en attente pour liaison avec les
éléments verticaux
• coulage du béton à pleine fouille peu de temps après l’exécution
des terrassements (ou coulage du béton entre coffrage ordinaire).
• vibrage à prévoir.
Localisation :

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Semelle isolée en béton armé.

Semelle isolée béton pour béton armé (voir ci-avant


Armatures par acier HA suivant le résultat des études de l’ingénieur BA
(ou le forfait sera établi sur la base d’un taux moyen de 25 / 30 kg/m3)
• boisage des joues (ou coffrage ordinaire)
• mise en place des armatures sur forme de propreté. Respect de
l’enrobage minimum de 3 cm.
• coulage du béton, prévoir vibrage
Localisation : (exemple : sous tous les poteaux de la structure du sous
sol)

Muret en béton.

Muret en béton Muret de soubassement en béton (voir ci-avant) . Epaisseur .....m.


• coffrage ordinaire comprenant toutes sujétions de pose, mise en
place et décoffrage.
• armature minimum par treillis soudés
• armatures en attente pour liaison avec les ouvrages supérieurs
• béton coulé entre coffrage avec vibrage soigné au fur et à mesure
• réservations à prévoir pour passage des canalisations et trémies
diverses
• arase dressée pour réalisation ultérieure de la coupure de
capillarité
• ragréage des faces vues après décoffrage
Localisation :

Muret en blocs de béton manufacturé.

Muret en BBM muret de soubassement en BBM pleins de ...x...x... (20x20x40), montés


en 0,20 m d’épaisseur
• hourdés en mortier bâtard dosé à 250 kg de CEM II/B et 200 kg de
chaux par m3 de sable 0/3.
• pose à joints décalés
• maçonnerie destinée à être enduite sur la face extérieure, et joints
refoulés en montant sur la face intérieure.
• prévoir passages pour canalisations et réservations diverses
• arase dressée au mortier bâtard
• chainages verticaux et horizontaux à prévoir dans blocs spéciaux.
Localisation :

Muret en pierres.

Muret en pierre Muret de soubassement en pierres (ou moellons, ou meulières)...très


dures montées en 0,40 m (ou autre épaisseur) d’épaisseur.
• type d’appareillage .....(opus incertum, ou mosaïque)
• éléments hourdés au mortier de CEM II/B dosé à 350 kg par m3 de
sable

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• 1 face alignée jusqu’au niveau du sol naturel (ou 2 faces alignées
jusqu’à la partie supérieure du muret)
• parement éclaté de toutes les faces vues
• rejointoiement au mortier gras dosé à 600 kg de CEM II/B par m de
3

sable y compris dégradation du mortier de pose


• prévoir passage et réservations diverses
• arase dressée au mortier
Localisation :

Longrines de liaison

Longrine de liaison béton pour béton armé (voir ci-avant) .


Armatures par acier HA suivant le résultat des études de l’ingénieur BA
(ou le forfait devra établi sur la base d’un taux moyen de 40 à 60 kg
/m3).
• coffrage courant des joues
• mise en place des armatures sur forme de propreté et liaison avec
les armatures des têtes de pieux (ou puits)
• respect de l’enrobage minimum de 3 cm
• mise en place des armatures en attente pour liaison avec les
éléments verticaux (voiles, poteaux...)
• coulage de béton entre coffrage avec vibrage soigné
• arase dressée destinée à recevoir les voiles béton.
Localisation : (exemple) entre pieux (ou puits) à l’aplomb de la trame
des voiles porteurs

Puits

Puits
Réalisation de puits en gros béton dosé (suivant la charge à reprendre) à
200 kg de CEM II/B (ou CEM III/C) pour 650 l de cailloux 20/40, 350 l de
gravillons 5/20, et 300 l de sable 0/5.
• blindage de la partie supérieure du puits par planches bois de 27
mm et cerces métalliques pour puits circulaires, (ou planches
bois 27 mm et traverses bois) (ou blindage sur toute la hauteur
du puits) qui seront récupérées (ou perdues) lors du coulage du
béton
• le fond du puits sera curé de tous points durs
• coulage du béton avec tube plongeur, et vibrage au fur et à mesure
• mise en place d’armatures en tête de puits pour assurer la liaison
avec les longrines. Les armatures seront du type HA et respecteront
les consignes de l’ingénieur BA
Localisation : (exemple) à tous les angles et intersections de la structure
porteuse du bâtiment ou sur tous les points d’appuis isolés de la
structure.

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