03-2011-Les Terrassements

LYCEE J P TIMBAUD BTSEEC
BRETIGNY SUR ORGE
LES TERRASSEMENTS
SOMMAIRE
1 - GENERALITES 2
1.1 – Définition 2
1.2 - Documents de référence: 2
1.3 - Classification des sols : selon DTU 12, article 0.3. 3
2 - IMPLANTATION 3
2.1 - Implanter une maison sur un terrain, 4

2.1.1 - Le piquetage : 5
2.1.2 - L’implantation : 5
2.1.3 - Installation des chaises : 5
2.1.4 - Installation de broches : 6
2.1.5 - Lancement des lignes : 6
2.2 - Instruments utilisés pour l’implantation 7
3 - LES TRAVAUX DE TERRASSEMENT 7
3.1 - Définitions 7
3.1.1 - Creusement ou fouilles : 7
3.1.2 - Mouvement de terre : 7
3.1.3 - Définition des fouilles : DTU 12 7
3.2 - Comment choisir le type de fouilles à effectuer ? 7

3.2.1 - la forme de la fouille à réaliser est fonction de la forme des fondations de l’ouvrage 7
3.2.2 - la forme des fondations de l’ouvrage est fonction du poids du bâtiment et de la capacité du sol à
supporter le poids du bâtiment 7
3.2.3 – la profondeur des fondations est liée au niveau « hors gel » 7
3.3 - Comment s’effectuent les terrassements ? 7

3.3.1 - Les engins de terrassement 7
3.3.2 – Les engins de nivellement 7
3.3.3 – Les engins de transport 7
3.3.4 – Les engins de compactage 7
3.3.5 – Utilisation des engins de terrassement 7
3.4 - Conditions de réalisation des terrassements 7

3.4.1 - Préparation du terrain avant travaux 7
3.4.2 - Blindages des fouilles 7
3.4.3 – La sécurité 7
3.4.4 - Présence d’eau dans le sol 7
3.4.5 - Remblais 7
4 - LISTE DES OUVRAGES A DECRIRE POUR DES TRAVAUX DE TERRASSEMENT 7
5 - EXEMPLE DE DESCRIPTIONS 7
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1 - Généralités
1.1 – Définition
Les terrassements: ensembles des ouvrages destinés à modifier, provisoirement ou

définitivement les formes naturelles d’un terrain, en vue, de la réalisation de travaux
(construction, pose de canalisations, établissement d’une chaussée, etc.). Les fouilles,
déblais, remblais, tranchées, talutages, nivellements, décapages, excavations, sont des
ouvrages de terrassement.
1.2 - Documents de référence:

• DTU 11.1 : Sondage des sols de fondation (document retiré).Ce document a été retiré
de la liste officielle des DTU et Normes-DTU, par décision du 17 mai 2000 de la
Commission Générale de Normalisation du Bâtiment. Il peut toutefois servir de
référence dans certaines conditions.
• DTU 12 : Terrassement pour le bâtiment (document retiré). Ce document a été retiré
de la liste officielle des DTU et Normes-DTU, par décision du 17 mai 2000 de la
Commission Générale de Normalisation du Bâtiment. Il peut toutefois servir de
référence dans certaines conditions.
• DTU 13.1 : Fondations superficielles et Règles de calcul.
• DTU 13.2 : Fondations profondes.
• Norme NF P 98-331 : Chaussée et dépendance. Tranchées : ouverture, remblayage,
réfection.
• Fascicule n°2 : Terrassements généraux : arrêté du 3 janvier 2003. Marchés publics de
travaux. Cahier des clauses Techniques Générales.
Autres textes :
Textes officiels : Loi n°64-1245 du 16 décembre 1964, art 40 concernant la protection des
eaux souterraines.
Sécurité des ouvriers lors des travaux de terrassements.

• décret N-65-48 du 8 janvier 1965, titre 4,
-art 64 : « Avant tous travaux de terrassement à ciel ouvert, s’assurer auprès des
services de voirie et des propriétaires de terrains de la présence de canalisations,
vielles fondations, terres rapportées, etc. Dans le cas de présence de canalisations,
l’article 178 de décret du 8 janvier 1965 oblige la signalisation de ceux-ci et la
présence d’un surveillant afin que la pelle mécanique ne s’approche pas à moins de
1,50 m de ceux-ci. »
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-art 66 : « Les fouilles de plus de 1,30 m de profondeur de largeur inférieure aux 2/3
de la hauteur doivent être blindées. Ces blindages doivent suivre l’avancement des
travaux. »
-art 73 : « Il faut aménager une berne de 40 cm, dégagée en permanence de tout

dépôt. »
-art 75 : « Les fouilles en tranchées ou en excavation doivent comporter les moyens

nécessaires à une évacuation rapide des personnes, par exemple une échelle à
proximité de la zone de travaux. »
-art 76 : « Lorsque les travailleurs sont appelés à franchir une tranchée de plus de 40
cm de largeur, des moyens de passage doivent être mis à leur disposition. ».
1.3 - Classification des sols : selon DTU 12, article 0.3.
Les terrains sont classés selon les difficultés d’extraction, dans l’ordre suivant :
Classe A : Terrain ordinaire : terres végétales, sables meubles, remblais de

formation récente, gravois.
Classe B : Terrain argileux ou caillouteux non compact : argileux, pierreux ou

caillouteux, tufs, marnes fragmentées, sables agglomérés par un liant
argileux.
Classe C : Terrain compact : appartiennent à cette catégorie les argiles

compactes, la glaise (qui est un mélange sablo-limono-argileux) et les
sables fortement agglomérés.
Classe D : Roches devant être attaquées au pic ou à la pioche. Les poudings

agglomérés avec un liant naturel et attaquables au pic ou à la pioche
sont rangés dans la catégorie
Classe E : Roches très dures nécessitant l’emploi de la mine.
Classe F : Roches de sujétion : Roches dont la nature nécessite normalement

l’emploi d’un explosif.
2 - Implantation
Avant de s’intéresser aux travaux de terrassement

proprement dits, il est nécessaire de d’étudier les
différents types de terrains et l’implantation d’un
bâtiment.
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2.1 - Implanter une maison sur un terrain,

C’est choisir son emplacement et son orientation. Si le terrain est de dimensions
modestes, les solutions sont peu nombreuses. Si, au contraire, on dispose d’une assez
grande propriété, on peut hésiter entre de nombreuses implantations possibles. Dans tous
les cas il faut éviter ces erreurs irréparables qui peuvent compromettre le confort des
habitants, la stabilité et la durabilité de l’ouvrage.
⇒ Une bonne orientation: ensoleillement, vues extérieures, voisinage...
⇒ Un emplacement sûr pour la solidité de la construction.
• éviter la position en bas de terrain en pente : point de rencontre des eaux de

ruissellement
• attention aux arbres ; dans le cas de sol argileux, les

racines peuvent dessécher le sol et déstabiliser la
construction. L’argile en se desséchant se rétracte, et
donc diminue de volume ce qui entraîne des tassements
du sol d’assise des fondations, générateurs de fissures.
• des apparences trompeuses : un terrain pratiquement

plat peut en réalité constituer une cuvette indiscernable.
La construction au centre du creux devient vulnérable. Le
géomètre peut détecter ce creux, ce qui permet de
concevoir un système de fondations en fonction de cette
particularité du terrain.
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• des sols non homogènes : le terrain peut comporter en

des points très localisés et non visibles à la première
observation des roches, des zones marécageuses, ou de
« lentilles » de terres molles. La construction sur ce type
de terrain nécessitera une étude particulière de
l’implantation et des fondations afin de trouver un
équilibre entre le coût des fondations et le coût total de
la construction.
2.1.1 - Le piquetage :
A partir des bornes qui lui ont été
désignées (bornes géodésiques voisines)
l’entrepreneur repère l’emplacement des
fouilles à réaliser. Ce repérage se fait, soit
sommairement par des piquets qui en
longent le tracé en cas de tranchée pour
canalisations, soit de manière plus
précises par un système de chaises, de
broches et de lignes s’il s’agit de
fondations de bâtiments.
2.1.2 - L’implantation :
Elle sert à matérialiser sur le terrain les grandes lignes de la construction par
l'intermédiaire de la chaise d’implantation. Son but est de déterminer l'emplacement du
bâtiment, de situer les murs de façades, de refends, etc...
2.1.3 - Installation des chaises :

Le géomètre d’entreprise commence par effectuer des mesures de manière à placer des
chaises autour du bâtiment, hors de son emprise pour ne pas gêner les travaux et dans le
prolongement de chaque mur à construire.
Une fois plantés les montants verticaux des chaises, le géomètre affine ses repérages de
manière à en fixer toutes les traverses à peu près à la même cote, 1 m environ au dessus
de sol.
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Les chaises doivent être très solides, indéformables et de

niveau sur elles mêmes et entre elles. Repérer d'une pointe
les extérieurs de la construction sur les planches puis les
relier avec des cordeaux. Vérifier les équerrages.
2.1.4 - Installation de broches :

En remplacement des chaises, la présence d’un mur existant
permet plus simplement d’y sceller une planchette appelée
broche sur laquelle on trace les mêmes repères. Au
voisinage, un patin de plâtre peut recevoir un repère de
nivellement dont la durabilité sera assurée pendant la
première phase des travaux.
2.1.5 - Lancement des lignes :

Chaises et broches une fois installées et vérifiées, on peut à volonté lancer des lignes dont
une extrémité s’accrochera à une pointe, et l’autre sera tendue par poids après passage
dans l’encoche appropriée. C’est ainsi qu’en premier lieu, on tend les lignes matérialisant
l’encombrement des semelles filantes, pour pouvoir descendre des aplombs jusqu’au sol
et aligner un certain nombre de piquets encadrant les emplacements à terrasser.
Implantation et terrassement Implantation d’un pavillon

Murs extérieurs et semelles isolées
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2.2 - Instruments utilisés pour l’implantation
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Le tableau ci-dessous, décrit différentes natures de sols, les qualités et risques éventuels
pour les constructions.
NATURE DE SOL QUALITES RISQUES
• Terrassements difficiles
• Affleurements de surface
• Purge de poches de matériaux
ROCHES
• Forte compacité compressibles
Calcaire, craie, grès, schistes...
• Stratification oblique et roches
fissurées
• Risques carrières, galeries...
• Perméable
SOLS GRENUS • Tassements faibles et • Affouillables en présence d'eau
Sables, graviers, cailloux... immédiats • Absence de cohésion
• Bonne compacité
• Sols compressibles
• Tassements importants de
consolidation à long terme
SOLS FINS
• Sensibilité à l'eau
Argiles, limons et marnes • Bonne cohésion
• Compacité médiocre
argileuses...
• Sensibilité aux phénomènes de
retrait, gonflement pour les argiles
gonflantes, marnes vertes
• Forte rétention d'eau
SOLS ORGANIQUES
• Très forte compressibilité
Tourbe, vase...
• Tassements dangereux
• Evolutifs et instables
REMBLAIS
• Tassements différentiels
(instables)
• Non consolidés
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3 - Les travaux de terrassement
3.1 - Définitions
Les travaux de terrassement peuvent être :
• des creusements ou fouilles de plus ou moins grande ampleur;

• des mouvements de terre, déblais et remblais, soit pour niveler un terrain, soit pour
réaliser une substitution de sol;
• des compactages superficiels ou profonds.
3.1.1 - Creusement ou fouilles :

Décapage : Terrassement de grande surface et de faible profondeur destiné à enlever la
couche superficielle d’un terrain; généralement c’est de la terre végétale qui sera stockée
pour un prochain réemploi.
Excavation ou fouille en pleine masse : volume de terre creusé ou excavé, de grande

surface et de profondeur ≥ 25 cm. Déblais généralement effectué à l’engin mécanique
(excavateur).
Fouille en rigole : fouille étroite et peu profonde dans laquelle on établit les fondations
d’un mur de construction ou d’un mur de clôture.
Fouille en tranchée : excavation longue pratiquée dans le sol, à ciel ouvert, pour y établir
les fondations d’un mur, des canalisations, ou un drainage. Lorsque les parois d’une
tranchée risquent de s’ébouler, on les retient par un blindage.
Fouilles en rigole Fouille en tranchée
3.1.2 - Mouvement de terre :

Déblais : terre ou gravois extrait par creusement de fouille; le déblai est une fouille par
excavation (enlèvement) du sol naturel.
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Remblais : masse de terre rapportée et compactée pour surélever une partie du terrain,
combler une déclivité, constituer une terrasse, une plate forme.
Déblais à effectuer Remblai de la tranchée
Obtention d’une plate forme Remblai
3.1.3 - Définition des fouilles : DTU 12
Rigole : l ≤ 2m et h ≤ 1m
Tranchée : 1er cas : l ≤ 2m, on doit avoir : h > 1m
2ème cas : l > 2m, on doit avoir : h > l /2
Trou : fouille, sur le plan horizontal : L ≈ l , et
h < 1m
Puits : fouille, sur le plan horizontal : L ≈ l , et Rigole
h > 1m
Excavation ou fouille en pleine masse :
l et L ≥ 2m et h > 25 cm
Décapage ou fouille superficielle :
l et L ≥ 2m et h ≤ 25 cm
Tranchée
Excavation
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3.2 - Comment choisir le type de fouilles à effectuer ?
1. la forme de la fouille à réaliser est fonction de la forme des fondations de

l’ouvrage
2. la forme des fondations de l’ouvrage est fonction du poids du bâtiment et
de la capacité du sol à supporter le poids du bâtiment
3. la profondeur des fondations est liée au niveau « hors gel »
EXPLIQUONS !
3.2.1 - la forme de la fouille à réaliser est fonction de la forme des fondations de

l’ouvrage
• fondations superficielles par semelles filantes --------- fouilles en rigoles

• pavillon avec sous sol-------------------------------------- fouille en excavation
• bâtiment sur puits ou pieux-------------------------------- fouilles en puits
EXPLIQUONS !
3.2.2 - la forme des fondations de l’ouvrage est fonction du poids du bâtiment et de la

capacité du sol à supporter le poids du bâtiment
3.2.2.1 -La reconnaissance d’un sol :
La visite et l’examen d’un site et l’étude approfondie du terrain permettent la

détermination des caractéristiques du sol. Des sondages du sol sont parfois très utiles et
indispensables pour la détermination de la capacité portante du sol au niveau prévu
d’assise des fondations, et pour l’étude des différentes couches du terrain en profondeur.
Seule une personne qualifiée est à même de définir correctement les caractéristiques d’un
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sol. Il est nécessaire de bien connaître le terrain pour éviter les défauts de construction ou
des dépenses importantes qui grève le budget initial.
3.2.2.2 - Les catégories de sol :
• les sols rocheux : ce sont les plus faciles à reconnaître et même si la roche est plus ou
moins altérée ou fissurée, elle constitue une excellente assise pour les fondations.
• Les sols granuleux : ce sont des sols contenant des grains de

diamètre plus ou moins grand, sables, graviers, cailloux; ils
peuvent contenir une certaine proportion de particules fines,
limon ou argile, mais pas suffisamment pour empêcher les
grains de sable ou de gravier de rester en contact, il est facile
de les reconnaître par le fait qu’ils crissent quand on les malaxe
dans la main. Ces sols tassent peu et constituent une bonne
assise pour les fondations si toutes les précautions sont prises
pour réduire les risques d’affouillement, c’est à dire l’érosion
du sol par l’action de l’eau au niveau de l’assise des fondations x
(eau de ruissellement souterraine).
• les sols cohérents : ce sont des sols fins, essentiellement des

argiles ou des limons; ils peuvent contenir des grains de sable
ou gravier mais ceux-ci sont séparés par les particules fines et
n’ont pas de contact entre eux; plus ces sols sont humides, plus
leur consistance est molle. Ces terrains peuvent présenter des
tassements importants. D’autre part, ils peuvent présenter
l’inconvénient de subir des variations de volume en fonction de
leur teneur en eau.
3.2.2.3 - L’équilibre permanent d’un sol :
« L’angle de talus naturel » est l’angle que fait naturellement un sol ou un granulat
lorsqu’il est versé sur une surface plane. Il est fonction de la granularité et de
l’hygrométrie du sol.
Le foisonnement d’un sol est l’augmentation de son volume apparent.
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Angle de talus naturel
3.2.2.4 - L’équilibre précaire :
L’angle de talus naturel est modifié du fait de la compacité et de l’humidité du terrain.

L’équilibre précaire peut être rompu lors de l’assèchement de la masse du aux effets du
vent et du soleil, ou lors d’une humidification excessive (pluie), ou lors du passage d’un
engin en bordure : PREVOIR UN BLINDAGE
3.2.2.5 - La capacité portante d’un sol : ou contrainte du sol,
C’est la résistance à la compression du sol (en MPa); sa capacité à porter le poids d’un
bâtiment sans bouger, sans se détériorer, sans nuire à la stabilité du bâtiment dans le
temps. Les essais de sol peuvent être réalisés soit en laboratoire soit « in situ » (sur
place).
3.2.2.6 - Les essais de sol :
Le pénétromètre statique : train de tige terminé par

une pointe, enfoncé dans le sol à vitesse lente et
constante. Son diamètre varie suivant les modèles
de 3,6 à 5 cm. Ils permettent d’obtenir la contrainte
sous la pointe (qc), et la résistance au frottement
latéral (fs).
Le pénétromètre dynamique permet de réaliser, sol, par battage, un train de

suivant les modèles des essais de 15 à 30 mètres tige muni d’une pointe
de profondeur. Ces essais permettent d’apprécier débordante.
la succession de différentes couches de terrain,
l’homogénéité d’une couche ou la présence
d’anomalie, la position d’une couche résistante
dont l’existence est connue. On enfonce dans le
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Le carottier : permet le prélèvement d’un

échantillon de sol sans destruction pour
observation et analyse en laboratoire.
Essais de plaque : pour contrôler de compactage des remblais, on mesure la

déformabilité d’un sol à l’aide d’une plaque rigide de rayon 0,60 m sur laquelle on exerce
une charge, et on mesure l’enfoncement après stabilisation. Ces 2 mesures permettent
de définir si le compactage est moyen, bon ou très bon.
Essais pressiométrique Ménard : On injecte dans une sonde cylindrique dilatable

introduite dans un forage, un fluide dont on peut mesurer la pression et le volume.
L’essai pressiométrique permet, sur un sol en place, de mesurer sa déformabilité
horizontale.
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L’étude du sol permet aussi de déterminer la présence éventuelle d’eau, et de choisir les
moyens d’exécution des terrassements.
EXPLIQUONS !
3.2.3 – la profondeur des fondations est liée au niveau « hors gel »
Tous les sols contiennent de l’eau, en plus ou moins grande quantité. Dans notre pays,
les températures inférieures à 0° en hiver sont très courantes. Lorsque les températures
négatives dures pendant la période hivernale, l’eau contenue dans le sol gèle à une
profondeur de plus en plus importante. L’observation des températures et des
profondeurs de gel sur de nombreuses années a permis d’établir la carte des
« profondeurs hors gel », c’est à dire les profondeurs à partir desquelles il n’y a plus de
risque de gel de l’eau dans le sol.
En quoi cela est-il important ?
Lorsque l’eau gèle, elle augmente de volume. Donc le sol augmente d’autant! Or si le sol
situé sous la fondation augmente de volume, donc bouge, il provoquera une
déstabilisation du bâtiment et donc des fissures.
C’est pourquoi le niveau d’assise des fondations sera toujours situé au moins en dessous
du niveau « hors gel ».
Protection contre le gel
Elle ne fait pas l’objet d’une norme, bien que les DTU Soit un bâtiment situé à
préconisent 0,50 m en région tempérée et 1 m au moins en une altitude de 600 m
montagne. On peut, utiliser la carte ci-dessous. Ces valeurs dans le département du
sont à majorer en fonction de l’altitude de 5 cm par tranche Rhône. On aura une
de 200 m, au dessus de 150 m d’altitude. profondeur de :
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De 0 à 150 m --------------------------------------------- 0,70 m

Au dessus de 150 m -- [(600 – 150) / 200] x 0,05 = 0 11 m.
Soit au total -- 0,81 m on prendra donc 0,85 m.
3.3 - Comment s’effectuent les terrassements ?
Après piquetage et implantation les fouilles peuvent être

réalisées.
• manuellement : s’il s’agit de faible volume ou de travaux

difficiles dans l’embarras des étais, et lorsque l’accès
d’engins est impossible.
L’emploi des engins mécaniques a une limite, notamment
en fond de fouille : la finition des 10 derniers centimètres
sera faite manuellement pour éviter la déstabilisation du Organisation d’une fouille en
excavation de grande taille
sol d’assise des fondations.
• mécaniquement : avec des engins de terrassement.
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3.3.1 - Les engins de terrassement
• Pelle hydraulique utilisée pour les rigoles et tranchées

dans les terrains meubles ou compacts (sables,
argiles,...)
Déplacement : châssis sur pneumatique, sur chenille
ou sur camion.
Équipement :
∗ rétro: les dents sont dirigées vers la pelle
∗ butte : les dents sont dirigées vers la paroi
∗ chargeur : il permet le défonçage et le chargement
Pelle mécanique équipée en rétro
∗ benne preneuse : le godet se divise en deux demi-
coquilles qui se referment.
• Chargeuses : ce sont des tracteurs sur chenilles ou sur

roues équipés d’un larde godet à l’avant adapté à 2
bras à relevage hydraulique.
Équipement : godet de capacité 1 à 5 m3

Utilisation : reprise des déblais ou des terrains
meubles et chargement direct sur camion.
Chargeuse sur chenille en cours
de déplacement
3.3.2 – Les engins de nivellement
• Dozers : tracteurs avec bouclier ou large lame à

l’avant.
∗ bulldozer : la lame est non orientable et
perpendiculaire à l’axe de l’engin
∗ angledozer : la lame est orientable
∗ tiltdozer : la lame peut s’incliner sur l’horizontale.
• Niveleuses : elles sont automotrices à 4 ou 6 roues
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Équipement : le soc est formé par une lame coupante qui peut s’orienter dans
toutes les directions.
Mode d’action : elles travaillent par refoulement en déplaçant les terres
latéralement.
Utilisation : elles servent au réglage des surfaces et des talus.
• Scrapers : ces engins peuvent effectuer le chargement, le transport, l’épandage des

terres
Équipement : benne munie à sa partie inférieure d’une lame coupante

Mode d’action :
∗ position de chargement : la benne s’abaisse pour mordre le sol
∗ position de route : benne fermée
∗ position de déchargement : vidage par déplacement du fond de benne vers
l’avant.
Utilisation : travaux de terrassement en surface et travaux de nivellement.
Scraper
3.3.3 – Les engins de transport
• Dumper : vidage par basculement vers

l’avant
• Dum-truks : puissants engins (capacité
20m3), déversement des terres par
basculement vers l’arrière. Tombereau en cours de chargement par une
chargeuse
• Rouleaux vibrants
3.3.4 – Les engins de compactage tractés
• Rouleaux mixtes
• Rouleaux vibrants automoteurs agissant par
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vibration et pression
• Compacteurs à pneus : les traces des roues arrières
recouvrent celles des roues avants.
Vibration Pilonnage Avancement automatique Action en profondeur
3.3.5 – Utilisation des engins de terrassement
pelle
mécanique
Engins bouteur décapeuse tombereau dumper compacteur niveleuse chargeur
hydrauliqu
e
Utilisations
terrassement
routiers
X X X X X X X X
X
remblaiement X X avec
reprise
déblaiement
X X X X
défrichage
transport court X X X
transport long X X X
répandage X X X X
X
régalade grossier X X
en talus
réglage fin X
compactage X
X
extraction grande en butte,
masse
X rétro,
benne
preneuse
levage/pose
canalisations
X
travaux de VRD X X X X
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3.4 - Conditions de réalisation des terrassements
3.4.1 - Préparation du terrain avant travaux
DTU 12 : article 1.0 Travaux préliminaires.

• démolition de constructions existantes : précautions à prendre si démolitions à coté
d’une construction, ou de terres à maintenir.
• étayer les constructions voisines si terrassement au pied.
• décapage et mise en dépôt de la terre végétale. profondeur ≥ 25 cm (autres
dispositions possibles aux DPM)
Accès au terrain : existant ou à créer

Débroussaillage : cela consiste à l’enlèvement des herbes et broussailles, puis, soit
l’évacuation à la décharge, soit la destruction par le feu sur place.
Arrachage d’arbres : certains arbres localisés dans l’emprise de la construction devront être
ôtés. Pour la sécurité : arrachage soigné sans préjudice pour le voisinage, et remblaiement
soigné après dessouchage.
Démolition d’anciennes maçonneries et/ou de clôtures
3.4.2 - Blindages des fouilles
Lorsque le chantier le permet, un talus sera réalisé au pourtour de l’excavation plutôt qu’un
blindage.
Le blindage est utilisé dès que les fouilles sont situées au pied d’une construction ou en limite
de propriété. Les fouilles en tranchées de plus de 1,30 m de profondeur et d’une largeur
égale ou inférieure aux 2/3 de la profondeur doivent, lorsque leurs parois sont verticales ou
sensiblement verticales, être blindées, étrésillonnées ou étayées.
Réalisation de l’infrastructure sur un terrain sans contraintes extérieures Fouille classique
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BRETIGNY SUR ORGE
Infrastructure en limite de propriété Coupe BB en limite de propriété
DTU 12 : article 2. Etaiement et blindage.

L’étaiement du blindage des fouilles et, s’il y a lieu, ceux des constructions existantes, sont
réalisées de manière à empêcher tout mouvement de sol, tout dommage aux dites
constructions et à éviter, en outre, tout accident aux personnes circulant dans ces fouilles et à
leurs abords.
Les étais sont retirés au fur et à mesure du comblement des fouilles par la structure du
bâtiment, compte tenu du durcissement des mortiers et des bétons.
La déstabilisation d’un sol est du à :
• l’effet du vent et du soleil : ils modifient la cohésion du terrain : assèchement (baisse de
l’hygrométrie)
• l’effet de la pluie : érosion du terrain par les eaux de ruissellement, infiltration des eaux de
pluie (hausse de l’hygrométrie)
• l’effet du gel : modification de l’état du terrain.
• les surcharges et les vibrations aux abords de la fouille.
3.4.3 – La sécurité
Exemples de blindages
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BRETIGNY SUR ORGE
Blindage par panneaux préfabriqués bois
Variante du blindage par panneaux préfabriqués bois et étrésillons métalliques ou bois
Blindage à l’aide d’un mannequin de pose
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BRETIGNY SUR ORGE
*
Blindage par caisson
Blindage de fouille à boisage horizontal à boisage vertical
Mise en place de moyen de traversée de tranchée

de plus de 40 cm de largeur
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3.4.4 - Présence d’eau dans le sol
Solutions pour terrassements en présence d’eau dans le sol :
DTU 12 : article 3, Eaux dans les fouilles
Les eaux de ruissellement extérieures peuvent être recueillies dans des rigoles et évacuées à
l’écart des travaux.
Les eaux venant des parois et du fond de fouille sont évacuées par gravité (pente en fond de
fouille de 2 à 5%) vers l’extérieur des travaux ou vers un puisard.
Lorsque l’eau est en abondance dans les fouilles, prévoir un pompage régulier jusqu’à une
étape suffisamment avancée de la construction.
L’usage des « couches de propreté » en fond de fouille en rigole, facilite l’évacuation des
eaux.
Les fouilles sont dites « exécutées dans l’eau » si la hauteur est supérieure à 10 cm.
Epuisement : pompage réalisé par une pompe

d’exhaure dans une tranchée drainante. Ce
procédé est économique, mais les talus et le fond
de fouille restent humides et instables.
Rabattement de nappe avoisinante par des puits

ceinturant la fouille : puits avec matériaux filtrants
raccordés à une pompe. Il s’agit d’abaisser le
niveau de la nappe au dessous de niveau fond de
fouille pendant la durée des travaux.
Constitution : les pointes sont lancées dans le
terrain (sous l’effet d’un jet d’eau sous pression
sortant à la base de la pointe, évacuant et
entraînant le terrain) et sont reliées en tête par un
collecteur d’aspiration.
Battre un rideau de palplanches métalliques pour créer une zone sèche.
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BRETIGNY SUR ORGE
Congeler le sol, dans les cas extrêmes, par circulation de saumure ou d’azote liquide à
température -15 à -20 °C
DTU 12 : article 1,31 Tranchées pour canalisations
Les tranchées de grande longueur ne sont pas ouvertes dans leur totalité mais par tronçons
(sécurité). Après exécution mécanique de la tranchée, finition manuelle du fond de fouille et
des parois.
Cotes minimales de largeur à adopter pour la pose des canalisations de faible diamètre (non
compris l’épaisseur du blindage) :
Pour une profondeur de 0 à 1 m : largeur = 0,40 à 0,60 m
Pour une profondeur de 1 m à 1,50 m : largeur = 0,60 à 0,80 m
Pour une profondeur supérieure à 1,50 m : largeur = 1,00 m.
Fouilles pour canalisations
3.4.5 - Remblais
Le remblai peut être réalisé dans plusieurs circonstances :

• remblai au pourtour d’un bâtiment après sa construction.
• création d’un plate forme : grande surface de dallage, construction sur terre plein.
• création d’un talus pour digue, voies ferrée ou route.
• remblai pour canalisation (doit répondre à des critères bien précis).
• remblai pour drains.
Fonctions à remplir par un remblai :

• Le talus et la plate forme doivent être stables sous l’effet des charges.
• Le talus et la plate forme doivent être stables sous l’effet des eaux de pluies.
• Le remblai doit permettre la mise en place de terre végétale en finition pour plantation.
DTU 12 : chapitre 5 Remblaiements
Le sol de l’emprise du remblaiement doit être propre pour une bonne liaison entre les terres.
Sur terrain en pente (pente > 15 cm/m), création de redans de 20 cm de profondeur.
La terre de remblai est saine, homogène et exempte de débris de toute nature.
Mise en place de la terre par couches de 20 cm et compactage au fur et à mesure. Compactage
soigné auprès des constructions.
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BRETIGNY SUR ORGE
4 - Liste des ouvrages à décrire pour des travaux de terrassement
CHAPITRE « TERRASSEMENTS »
NOTA : Cette trame doit être modifiée en fonction de la nature et de l’importance de l’ouvrage
à décrire, suivant les besoins. Des Chapitres et Eléments peuvent être supprimés, d’autres
peuvent être ajoutés. La codification est à adapter à chaque CCTP.
Code Eléments/fonctions Renseignements à prévoir au CCTP / Remarques
Suivant
la -----------------------------
méthode Prescriptions générales
-----------------------------
Documents concernés -Liste des DTU, Normes et autres documents
Consistance des travaux -Liste succincte des travaux de terrassement du présent CCTP. Limite des
travaux
NOTA : le CCTP ne peut pas imposer à l’entrepreneur d’effectuer les
terrassements mécaniquement. Seules les finitions sont imposées manuelles.
Cependant, dès que les travaux le permettent tous les mouvements de terre
(déblais, remblais, mise en dépôt, évacuation) sont exécutés
mécaniquement.
Nature du sol
-Reconnaissance du terrain par l’entrepreneur
-Présence d’eau (source, nappe etc...)
-Taux de travail de sol, classe du terrain
-niveau d’assise des fondations
Sondages
-Exécutés ou à exécuter (indiquer qui en a la charge)
Implantation
-Travaux à la charge de l’entreprise de Gros œuvre.
ou : -Travaux effectués par un géomètre
-Repérage exact sur le terrain de l’emprise de l’ouvrage.
-Chaises d’implantation (chaises simples, chaises d’angles).
Sécurité des ouvriers
-Rappeler les règles principales.
-----------------------------
Préparation du terrain
-----------------------------
Accès / Etat des lieux
-Indications sur l’état du terrain à l’arrivée de l’entrepreneur en ce qui
concerne l’accès possible ou à créer, l’allure du terrain.
Débroussaillage
-Indiquer si besoin
Travaux forestiers
-Arbres à abattre ? Arbres à conserver ?
-Dessouchage ? (les travaux forestiers peuvent faire l’objet d’un lot
spécifique s’ils sont de grande importance).
Démolitions d’anciens
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BRETIGNY SUR ORGE
ouvrages -A désigner. Destination des gravois ?
(Lot spécifique si démolitions importantes)
Blindage
-A indiquer suivant la nature du sol et des travaux
-En cas de travaux au pied d’un bâtiment existant.
Assèchement
-Cas de nappe souterraine.
-Eau de ruissellement.
Exécution d’aire plane
-Nature ?
-Destination des travaux ?
----------------------------- -Forme, talus à prévoir etc..
Déblais
-----------------------------
Décapage
(s’appelle aussi Repicage)
-Niveaux,
-Destination des terres (mise en dépôt ?...excédent ?)
-Surlargeur ? localisation
Fouille en pleine masse
(excavation) -Niveaux
-Aspect et finition des parois et du fond de fouille
-Surlargeur
-Destination des terres
Fouille en rigole / ou en
tranchée -Niveaux
-En fond d’excavation ou de décapage
-Pour semelles filantes; Longrines etc...
-Aspect de finition
-Pentes éventuelles pour puisage des eaux
Fouille en puits / ou en
trou -Niveaux
-Moyens / méthode
-Blindage particulier
Tranchées pour
canalisations -Réseaux eaux usées, eaux pluviales
-Largeurs suivant profondeurs
-Réglage des fonds (pente)
-Remblaiement (éléments constitutifs ⇒ spécifiques aux canalisations)
Fouilles pour appareils
(fouilles en trou) Réseau eaux usées, eaux pluviales
-Dimensions et niveaux
-Destination de la fouille (regard, fosse septique, bac dégraisseur...)
----------------------------- -Destination des terres
Remblais
-----------------------------
Remblais des ouvrages
-Origine des terres
-Mise en place, Terre végétale en couche de finition, épaisseur
-Compactage
Constitution de plates
formes et talus -Nature des terres employées (provenance)
-Mise en œuvre (besoin de redans ?)
-Epaisseur de couche
-Finition en terre végétale, épaisseur
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BRETIGNY SUR ORGE
-----------------------------
Mouvement des terres
----------------------------- à prévoir si ces indications ne sont pas fournies dans le chapitre « Déblais ».
Mise en dépôt
-Quelles terres sont à mettre en dépôt ?
-Lieu
-Distance
Evacuation
-Quelles terres sont à évacuer ?
-Lieu
----------------------------- -Distance
Engazonnement
-----------------------------
Semis
-Date à prévoir (à fixer avec le maître d’ouvrage)
-Constitution
-Cylindrage à prévoir
Plaques rapportées
Façon de mise en place
-Damage à prévoir
DTU 12 juin 1964
DTU P 11-201 : Renseignements préliminaires sur le terrain

Les documents particuliers au marché doivent contenir, dans la mesure du possible, tous les
renseignements nécessaires et notamment les suivants :
Emplacement des travaux ainsi que les accès et abords du chantier ;
Nivellement du sol et, éventuellement, emplacement des anciennes constructions à démolir ou

démolies et laissant subsister quelques vestiges, emplacements des puits, caves existantes et
anciennes carrières souterraines, ainsi que des arbres et souches ;
Nature et emplacements des édifices pouvant être intéressés par les travaux de terrassement,
avec leur état, en particulier dans les parties contiguës aux fouilles prévues ;
Emplacement et nature des canalisations diverses (eau, égouts, gaz, chauffage urbain, air
comprimé, lignes électriques, télécommunications, etc.) existant sur le terrain et à sa
périphérie, avec indication de celles qui doivent être préalablement déplacées ;
Nature et hydrologie du sol. Si le terrain a déjà fait l'objet de reconnaissances, d'études de

laboratoires ou de mécanique des sols, les renseignements correspondants doivent figurer au
dossier ;
Présence éventuelle d'engins de guerre.
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BRETIGNY SUR ORGE
5 - Exemple de descriptions
LOT / Chapitre : 01 : TERRASSEMENTS
Prescriptions générales.
-COMPOSANTS
ELEMENTS/
CODE *mise en œuvre -Lots concernés
FONCTIONS
Localisation :
01.01.01 Documents concernés.

L’entrepreneur chargé du présent lot devra exécuter les travaux
conformément aux règles de l’art et aux règlements en vigueur.
• NF P 98-331 Techniques et contraintes liées aux terrassements.
Loi N°64-1245 du 16 décembre 1964 concernant la sécurité.
• DTU 11.1 : Travaux de sondage des sols de fondations
• DTU 12 : Travaux de terrassements
01.01.02 Consistance des travaux
Les travaux du présent lot consiste en :
• préparation du terrain, création d’un accès, débroussaillage,
• enlèvement d’arbres, et démolition d’une maçonnerie ancienne et d’un
mur de clôture.
• l’implantation du bâtiment à partir des repères du géomètre,
• réalisation des déblais nécessaires à la construction du bâtiment,
• remblaiement des ouvrages,
• finition par régalage de la terre végétale, engazonnement et plantation
d’arbustes.
01.01.03 Nature du sol Les travaux de sondage, préalablement établis pour le compte du maître
d’ouvrage, ont fait ressortir les éléments suivants :
Terres végétales( ou ordinaires) classe A du niveau de Terrain Naturel
jusqu’à la cote de niveau 75,12 m NGF (exemple)
ou Terres caillouteuse (ou argileuse) classe B du niveau 75,12 m
(exemple) au niveau 73,25 m.
ou Bon sol rencontré à la cote de niveau 86,35 m, en conséquence
aucune assise de semelles ou de massifs ne sera réalisée au dessus de
cette cote.
Le taux de travail pris en considération est de (0,20) MPa .
Le niveau 75,45 m à la bordure du trottoir dans l’axe du terrain.
Le niveau d’assise des fondations prévu à la cote 74,65 m.
Les moyens d’exécution (manuelle ou mécanique) sont laissés au choix de
l’entrepreneur.
01.01.04 Sondages Le sondage sera effectué au centre de l’implantation future et servira de

guide pour les autres sondages éventuels. Ce sondage révélera s’il y a
présence d’eau ou non.
Un attachement figuré sera dressé par l’entrepreneur en cas de modification
des couches de terrain. Le maître d’œuvre devra être informé. Une nouvelle
étude de fondation sera nécessaire.
ou Les travaux de terrassement des bâtiments existants ayant permis de
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BRETIGNY SUR ORGE
connaître avec précision la nature de sol de fondation, il n’y aura pas lieu
d’effectuer de sondage préalables.
01.01.05 Implantation L’implantation et le piquetage seront à la charge de :

-l’entrepreneur de gros œuvre
soit -le bureau de géomètre
Les points de nivellement de base seront raccordés au point N.G.F. (Niveau
Général de la France).
L’entreprise de gros œuvre est tenue de veiller à la conservation des chaises
d’implantation, taquets de repères etc...
L’entrepreneur sera tenu d’avertir le maître d’œuvre dès la fin de
l’implantation pour qu’il en assure le contrôle.
Tous les travaux d’implantation seront exécutés conformément au C.C.S.
du DTU 12.
Préparation du terrain.
01.01.06 Accès état des lieux.
Terrain en pente non débroussaillé avec présence de quelques arbres, ainsi
que d’anciennes fondations.
Le sol en présence est caillouteux, la classe retenue sera la classe B.
L’accès à la propriété par le chemin mitoyen n’étant pas possible,
l’entrepreneur chargé du présent lot aura à sa charge la création de 2 accès,
l’un rue Jules Ferry, l’autre rue Albert Joly. L’empierrement et l’entretien
de ces accès durant toute la durée des travaux sera à la charge du lot gros
œuvre.
Le maître d’ouvrage livrera le terrain borné.
01.01.07 Débroussaillage L’entrepreneur chargé du présent lot aura à sa charge le débroussaillage

par arrachage (prévoir la destination des broussailles).
Le débroussaillage sera exécuté de telle sorte qu’un minimum de terre
végétale soit enlevé.
01.01.08 Travaux forestiers L’abattage des arbres qu’il n’est pas prévu de conserver devra être prévu
ainsi que le dessouchage et l’enlèvement des souches.
• Travail à exécuter soigneusement en évitant toute dégradation du
voisinage
• Fûts récupérables débités en longueur de 3 m et stockés en limite de
propriété coté ouest. Ces fûts resteront la propriété du maître d’ouvrage
• Remblais à prévoir pour trous dus au dessouchage.
01.01.09 Démolitions Les démolitions des anciennes maçonneries et de la clôture sont à prévoir
• Gravois chargés et évacués à la décharge publique à 25 km (exemple)
01.01.10 Assèchement L’entrepreneur de terrassement aura à sa charge l’assèchement de la zone

marécageuse à l’angle Nord-Ouest du terrain.
∗ Ceinturage de la zone par fossé drainant, ainsi que rigole
d’évacuation vers la rue Jules Ferry à créer en limite de propriété.
∗ Le remblai de ce fossé en vue de la création d’un drainage
permanent, est à la charge du lot Gros œuvre comme indiqué au
chapitre « Protection contre l’humidité ». Gros œuvre
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BRETIGNY SUR ORGE
Déblais
01.01.11 Décapage A partir du terrain actuel, décapage des terres végétales sur 20 cm
d’épaisseur environ. En tout point la terre végétale devra être enlevée avant
réalisation des fouilles pour fondations.
• Les terres devront stockées sur le terrain pour réemploi ultérieur en
finition des remblais.
Localisation (exemple): sur l’emprise de la construction…..
01.01.12 Fouille en excavation -Terrassement par fouille en excavation en terre de classe B.

• Du niveau fond de décapage - 0,… m au fond de fouille -1,… m.
(compléter les niveaux)
• Talus réalisés sur les façades Est, Sud et ouest,
• Blindage pour les façades Nord en limite de propriété.
• Parois et fond parfaitement dressés manuellement.
• Réalisation d’une légère pente pour évacuation des eaux de
ruissellement vers un regard prévu à cet effet.
• Mise en dépôt des terres à proximité pour utilisation ultérieure en
remblai.
Localisation (exemple): sur l’emprise du sous sol.
01.01.13 Fouille en rigole -Terrassement complémentaire par fouilles en rigole, en terrain de classe B.
• Du niveau - 1,95 m au niveau fond de rigole -2,55 m.
• Largeur 0,40 m * 0,60 m prof.
• Parois et fond dressés en vue du coulage ultérieur des semelles à pleine
fouille.
• Réalisation d’une légère pente pour évacuation des eaux de
ruissellement vers un regard prévu à cet effet.
• Mise en dépôt des terres à proximité pour utilisation ultérieure.
Localisation (exemple): en fond de fouille en excavation, au droit des
semelles sous murs porteurs
Remblais des ouvrages

01.01.14 Remblais des ouvrages -Remblaiement de l’ouvrage en infrastructure
• Reprise des terres mises en dépôt, enlèvement des blocs rocheux et
terres de mauvaise qualité, ainsi que débris de toute nature.
• Mise en place de la terre soigneusement par couches de 20 cm
d’épaisseur environ et compactage.
• Terre végétale pour la couche supérieure.
Localisation (exemple): au pourtour de l’ouvrage, du dessus des semelles
jusqu’au niveau du terrain naturel.
Mise en dépôt des terres

01.01.15 Mise en dépôt -Mise en dépôt des terres de fouilles, en attente de remblai.
∗ Chargement direct des terres de fouille dans un engin de transport.
∗ Les terres végétales seront mises à part pour exécution de la finition
du remblai.
Localisation: (à positionner sur le terrain)
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03-2011-Les Terrassements

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LYCEE J P TIMBAUD BTSEEC

BRETIGNY SUR ORGE

1.2 - Documents de référence: 2

1.3 - Classification des sols : selon DTU 12, article 0.3. 3

2.1 - Implanter une maison sur un terrain, 4

2.2 - Instruments utilisés pour l’implantation 7

3 - LES TRAVAUX DE TERRASSEMENT 7

3.2 - Comment choisir le type de fouilles à effectuer ? 7

3.3 - Comment s’effectuent les terrassements ? 7

3.4 - Conditions de réalisation des terrassements 7

4 - LISTE DES OUVRAGES A DECRIRE POUR DES TRAVAUX DE TERRASSEMENT 7

Les terrassements: ensembles des ouvrages destinés à modifier, provisoirement ou

1.2 - Documents de référence:

Sécurité des ouvriers lors des travaux de terrassements.

-art 73 : « Il faut aménager une berne de 40 cm, dégagée en permanence de tout

-art 75 : « Les fouilles en tranchées ou en excavation doivent comporter les moyens

1.3 - Classification des sols : selon DTU 12, article 0.3.

Classe A : Terrain ordinaire : terres végétales, sables meubles, remblais de

Classe B : Terrain argileux ou caillouteux non compact : argileux, pierreux ou

Classe C : Terrain compact : appartiennent à cette catégorie les argiles

Classe D : Roches devant être attaquées au pic ou à la pioche. Les poudings

Classe E : Roches très dures nécessitant l’emploi de la mine.

Classe F : Roches de sujétion : Roches dont la nature nécessite normalement

Avant de s’intéresser aux travaux de terrassement

2.1 - Implanter une maison sur un terrain,

⇒ Une bonne orientation: ensoleillement, vues extérieures, voisinage...

⇒ Un emplacement sûr pour la solidité de la construction.

• éviter la position en bas de terrain en pente : point de rencontre des eaux de

• attention aux arbres ; dans le cas de sol argileux, les

• des apparences trompeuses : un terrain pratiquement

• des sols non homogènes : le terrain peut comporter en

2.1.3 - Installation des chaises :

Les chaises doivent être très solides, indéformables et de

2.1.4 - Installation de broches :

2.1.5 - Lancement des lignes :

Implantation et terrassement Implantation d’un pavillon

2.2 - Instruments utilisés pour l’implantation

NATURE DE SOL QUALITES RISQUES

3 - Les travaux de terrassement

Les travaux de terrassement peuvent être :

• des creusements ou fouilles de plus ou moins grande ampleur;

3.1.1 - Creusement ou fouilles :

Excavation ou fouille en pleine masse : volume de terre creusé ou excavé, de grande

Fouilles en rigole Fouille en tranchée

3.1.2 - Mouvement de terre :

Déblais à effectuer Remblai de la tranchée

Obtention d’une plate forme Remblai

3.1.3 - Définition des fouilles : DTU 12

3.2 - Comment choisir le type de fouilles à effectuer ?

1. la forme de la fouille à réaliser est fonction de la forme des fondations de

3.2.1 - la forme de la fouille à réaliser est fonction de la forme des fondations de

• fondations superficielles par semelles filantes --------- fouilles en rigoles

3.2.2 - la forme des fondations de l’ouvrage est fonction du poids du bâtiment et de la

3.2.2.1 -La reconnaissance d’un sol :

La visite et l’examen d’un site et l’étude approfondie du terrain permettent la

3.2.2.2 - Les catégories de sol :

• Les sols granuleux : ce sont des sols contenant des grains de

• les sols cohérents : ce sont des sols fins, essentiellement des

3.2.2.3 - L’équilibre permanent d’un sol :

Le foisonnement d’un sol est l’augmentation de son volume apparent.

Angle de talus naturel

3.2.2.4 - L’équilibre précaire :

L’angle de talus naturel est modifié du fait de la compacité et de l’humidité du terrain.