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2 authors, including:
Hicham Charrak
Abou Bakr Belkaid University of Tlemcen
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All content following this page was uploaded by Hicham Charrak on 23 September 2021.
Mémoire
Présenté pour l’obtention du diplôme de Master Académique en Génie Civil
Par
CHARRAK HICHAM
SEDDAS AHMED
Titer:
Soutenu le : 30/06/2013
Remerciements
A toute ma famille
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Duncan et Bentler (1998) et Moormann (2004) Peck (1969), Clough et O’Rourke (1990).
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Résumé
UZA 2013
Résumé
Mots Clefs : excavations profondes, paroi moulée, butons, tassement, modèle de sol avec
écrouissage (HSM), rigidité du sol, la cohésion, l’angle de frottement interne, l’angle
dilatation, modèle de Young.
Abstract
This thesis presents a study the influence of deep excavations in urban environments of
existing structures. A case study of the excavation of the subway station EL-Harreche-Alger
was performed using the software Plaxis 2D v 8,2. This open sky excavation is supported by
diaphragm walls and struts In the section studied two level building is located 3m from the
retaining wall. The soil behavior was modeled using the hardening soil model (HSM). The
results show that the maximum horizontal displacement of the wall is 0.24% H (H is the depth
of the excavation) and is located at a depth 0.54H from the top of the wall. The zone of
influence of settlement extends to a distance approximately equal to 2.5 H. the maximum
settlement is 0.22% H and is located at a distance of 0.53H from the retaining wall. The
maximum settlement represents 94% of maximum horizontal displacement of the wall. These
results are consistent with those found by several authors such as Peck (1969), Clough and
O’Rourke (1990), Duncan and Bentler (1998) and Moormann (2004). The parametric study
allowed us to see the sensitivity of results to calculate the various parameters such as Model
behavior , The mounting depth of the diaphragm wall, The stiffness of the wall, Stiffness of
butons, ….ect
Keys Words: Deep excavations, diaphragm wall, struts, settlement, cohesion, internal fiction
angle, the hardening soil model (HSM), soil stiffness, angle expansion, Young model.
UZA 2013
Liste des figures
Figure .1.6.Exemple de paroi de type berlinois : vue en élévation (balay, 1988) cité par
[Nas1996]………………………………………………................................................................ 8
Figure .1.7 - paroi préfabriquée (balay, 1988) cité par [Nas 1996]…........................................... 9
Figure .1.8 - exemple de paroi préfabriquée de type poteaux + dalles : vue en plan (balay, 1988) cité
par [Nas 1996]…............................................................................................................................ 9
Figure 1.12 - schématisation de la zone active et de la zone résistante (d’après les recommandations
clouterre 91)………………………………………………………………………………………. 14
Figure 2.3.déplacements horizontaux à proximité d'une fouille (croft et al 1978) cité par [Den et Kas
2003]…………………………………………………………………………………………….... 22
Figure 2.7. Tassements adjacents d'une excavation blindée dans les différents sols (Peck 1969) cité par
[Raj 2006]………………………………………………………………………………………... 25
Figure.2.8. Tassements mesurés autour des excavations dans le sable [clou et O’R
1990]………………………………………………………………................................................ 27
Figure 2.9. Tassement mesuré autour des excavations dans les argiles raides à très raides [Clou et O’Ro
1990]…………………………………………………………………………………………… 27
Figure 2.10. Distribution du tassement autour d’une excavation dans les argiles molles à moyennement
molles [Clou et O’R 1990]………………………………………………………………………... 28
Figure 2.11.distribution de tassements autour d’une excavation dans différents types de sols [clou et
O’R1990]………………………………………………………………...................................... 28
Figure 2.12. Déformation horizontale maximale de la paroi et tassement du terrain maximal derrière la
paroi pour différents types de parois dans les argiles raide, sols résiduels et sables [Clou et O’Ro
1990]………………………............................................................................................................ 30
Figure 2.13, tracé adimensionnel des deux types de cuvette du tassement (a) tassement en forme
convexe (b) tassement en forme concave (hsieh et ou 1998) cité par [Den et Kas
2003]………………………………………………………………………………….................. 31
Figure 2.14.tassement du sol causé par l’installation de parois moulées [Clou O’Ro
1990]………………………………………………………………………………….................. 36
Figure 2.22: (a) fissures dues au tassement différentiel. (b) tassement du tablier [Gue et Tan
2004]…………………………………………………………………………………………….... 47
Figure 2.23.l’excavation de la station à coté de l’autoroute nicoll après
l’effondrement…………………………………………............................................................... 47
Figure 3.4. Les sondages de reconnaissance station el-harrache centre (bureau d’étude müller & hereth
en coopération avec trevi)…………………………………………….…………………….…. 53
Figure 4.1.effet de la rigidité des butons sur le tassement de terrain derrière la paroi………..... 62
Figure 4.3. Effet de la rigidité de la paroi sur te tassement du terrain derrière la paroi………... 63
Figure 4.7. Effet de la profondeur d’encastrement de la paroi sur le tassement du terrain derrière la
paroi……………………………………………………………………………….………….… 67
Figure 4.10.effet de la distance vertical entre les butons et le fond de l’excavation sur le tassement de
terrain derrière la paroi………………………………………………………………………….. 70
Figure 4.11. Effet de la distance entre les butons et le fond de l’excavation sur le déplacement de la
paroi…………………………………………………………………………………………….. 71
Liste des tableaux
LETTRES GRECQUES
Contrainte normales
Rigidité normale
EA
Rigidité de flexion
EI
Facteur de sécurité vis-à-vis du
soulèvement du fond de l’excavation
G Module de cisaillement
Profondeur de l’excavation.
Moment d’inertie.
Coefficient de réaction
Puissance.
Paramètre en fonction de kNC.
Coefficient de capacité portante.
Pression.
Contraintes de référence.
Surcharge en surface.
Rf Coefficient à la rupture
Rinter Facteur de rigidité de l’interface
Surface
Poids.
Table de matières
Remerciements
Résumé
Notations et Abréviations
Introduction générale……………………………………………………………... 1
1.1. Introduction…………………………………………………..…………… 3
1.3.2. Butons………………………………………...… 28
4.1.conclusion………………………………………………………………… 20
2.1 .introduction…………………………………………………………….... 21
2.6 facteurs affectant les mouvements de terrain dus aux excavations profondes 33
2.6.1 Le terrain……………………………………..… 33
2.9-conclusion……………………………………………...………………… 48
3.1. Introduction……………………………………………………………… 50
4.1. Introduction…………………………………………………………….. . 61
Conclusion générale……………………………………………………………… 72
Références bibliographiques
Introduction générale
INTRODUCTION GENERALE
L’exécution des excavations soutenues par des écrans pour l’aménagement de sous-sols
d’immeubles, de voiries et de parkings souterrains ou encore d’ouvrages d’assainissement
s’accompagne de déformations des terrains environnants. ces déformations, qui peuvent
causer des désordres dans le bâti et les réseaux avoisinants, doivent être appréhendées aussi
précisément que possible au stade des projets, et contrôlées soigneusement au cours de
l’exécution des ouvrages et, idéalement, durant une certaine période après la mise en service
de l’ouvrage.
L’objectif de la présente travail réalisé dans le cadre de la présente mémoire participe à cet
adjectif el est découpé en quatre parties.
Chapitre 1 présente une étude sur les différents types d’ouvrage de soutènement utilisés dans
les excavations profondes, leurs modes d’exécution et les limites d’utilisation de chaque type.
Le chapitre 2 porte sur les mouvements de terrain induits par les excavations profondes
( le déplacement horizontal de la paroi soutènement ,le tassement du terrain en surface
derrière la paroi et le soulèvement du fond de l’excavation) et les méthodes de leurs
estimations.la prise en considération de certains éléments pour les projets d’excavation
profondes tels que l’enquêter sur l’état des ouvrages adjacents avant les travaux d’excavation
,l’instrumentation, le programmes de surveillance ,la supervision et le contrôle de la
construction ont été exposés dans ce chapitre .Enfin ,nous présentons des exemples de
dommages dus aux excavation profondes.
Dans le chapitre 4 nous représentons une étude paramétrique, qui montre l’effet des différents
paramètres sur les résultats des mouvements de terrains à savoir le déplacement horizontal de
la paroi de soutènement du tassement du terrain derrière la paroi.
1.1 INTRODUCTION
La construction de nombreux ouvrages de génie civil nécessite l'ouverture de fouilles dans les
massifs de sol. Ces fouilles peuvent être effectuées sans soutènement lorsqu'elles sont peu
profondes ou lorsque les dimensions du chantier sont suffisantes pour réaliser un talus de
faible pente.
Toutefois, certains types d'ouvrages requièrent des excavations quasiment verticales à cause
d'une technique particulière d'exécution ou à cause de la faible emprise du chantier. C'est
notamment le cas dans les zones fortement urbanisées (construction de métro, de parking,
d'immeubles de grande hauteur, etc.).
Les travaux d'excavation sont en général associés à des ouvrages de soutènement provisoires
ou définitifs dont la nature et le comportement peuvent être très différents. Les principales
techniques utilisées, en commençant par les plus anciennes, sont les suivantes :
L’excavation ;
Une palplanche (composé de pal et planche) est un pieu conçu pour être battu en terre en
s'enclenchant aux pieux voisins par l'intermédiaire de nervures latérales appelées serrures.
Les palplanches permettent de constituer un mur de soutènement, un batardeau, une palée ou
un écran imperméable.
Les rideaux qu’elles constituent sont assimilables à des murs ou des parois
supportant la poussée des terres en place, ou des remblais et des dénivelés d’eau.
On distingue :
niveau de leur encastrement dans le sol et supportant les poussées dues aux dénivellations
de terrain et d’eau (palplanches Larssen).
des matériaux dont les poussées engendrent des tractions importantes dans les joints, ces
On trouve :
aluminium, bois, béton armé, glass en fibre, vinyle, PVC etc.) [ Adj].
La technique des écrans de soutènement consistant à opposer à la poussée des terres des
éléments de structure fichés dans le sol et résistants à la flexion a fait, dans un premier temps,
appel à des pieux en bois juxtaposés les uns aux autres de façon à constituer un écran continu.
Figure.1.3-Palplanche en bois
L'évolution naturelle de cette technique a donc consisté à sophistiquer les joints entre les
éléments successifs du soutènement.Les palplanches en bois, s'assemblant les unes aux autres
en "grains d’orge" ou bien à l'aide d'un dispositif de rainures et languettes ou encore en faisant
appel à un "clameau", se sont ainsi substituées aux pieux en bois initialement utilisés[Adj].
L'emploi des palplanches en béton armé ne connaîtra pas de réel développement, du fait du
poids de ces structures, de leur fragilité, des difficultés de battage qu'elles présentaient ainsi
c. Palplanches PVC
Les palplanches en PVC sont différentes des autres questions matériau et utilisation, En effet,
la matière étant inerte, elle ne se dissout donc pas au contact de produits chimiques qui
apparaissent souvent. De plus, les matériaux toxiques ne se répandent pas dans le sol ou dans
l’eau.
L’application du bois dur est de plus en plus impopulaire puisqu’elle menace les forêts
tropicales. A cause de ses conservateurs nuisibles, ce bois appliqué devient dangereux pour
l’environnement. Ainsi, on utilise de plus en plus des plantations adaptées pour installer des
protections de rives naturelles sur des versants peu profonds. Lorsque cette solution n’est pas
possible, on utilise des palplanches en PVC. Ces cas sont les suivants : les versants abrupts, la
d. Palplanches métalliques
Les premières palplanches métalliques sont apparues au début du XXème siècle grâce au
développement de la sidérurgie.Une palplanche métallique est une barre d'acier dont la section
épouse généralementLa forme d'un "U". Que l’on plante dans le sol et qui s’emboîte a
vec les barresVoisines grâce à des nervures latérales. À partir des cloisons étanches ainsi
formées,On bâtira des digues, ou encore un mur de soutènement pour conforter une berge
naturelle ou un quai. [Adj]
C - le rendement est assez bon, s’il n’y a pas trop d’obstacles dans le sol [Abd 1997].
Inconvénients
A- les palplanches sont généralement appropriées pour les excavations peu profondes et
temporelles en raision de leurs faibles rigidités par rapport à d’autres types de mur de
soutènement comme les parois moulées ou les pieux sécant [Abd 1997].
B- les problèmes fréquemment rencontrés sont les défauts de verrouillage lors de conduite qui
se traduisent par des fuites d’eau l’utilisation des palplanches est souvent limitée dans les
zones urbaines en raison de problèmes de l’environnement: effet des vibrations, la conduite
des difficultés en cas de couches dures et des roches, la présence de tuyaux enterrés, les
services publics, etc.
C- le cout des palplanches qu’il est généralement impossible de récupérer et qu’on peut
prendre en considération dans le calcul de la stabilité
E- la nécessité d’enlever les obstacles aériens pour lever les palplanches [Abd 1997].
Figure .1.6 - Exemple de paroi de type berlinois : vue en élévation (Balay, 1988 ) cité par
[Nas 1996].
Le procédé de la paroi préfabriquée (figure 1.7). Dans ce procédé, l'excavation est conduite
avec le même outillage que pour la paroi moulée classique. Les éléments préfabriqués en
béton armé sont ensuite descendus dans la tranchée et maintenus jusqu'à la prise complète du
mélange de remplissage qui est placé entre le béton et la surface de la tranchée. Ce mélange
peut être constitué soit d'un coulis à base de ciment se substituant à la boue bentonitique, soit
d'une boue-ciment, ou d'un coulis auto durcissant, qui assure la double fonction de boue de
forage et de coulis de scellement. [Nas 1996].
Figure .1.7 - paroi préfabriquée (Balay, 1988) cité par [Nas 1996].
Figure .1.8 - Exemple de paroi préfabriquée de type poteaux + dalles : vue en plan
(Balay, 1988) cité par [Nas 1996].
Dans certains cas où les procédés de construction conduisent à des mouvements excessifs, il
faut apporter des modifications aux méthodes d'excavation et de blindage. Ces modifications
impliquent soit la construction complète du système de blindage avant d'excaver le sol à
l'intérieur de l'enceinte, soit la diminution de la différence de contraintes qui va de pair avec
l'excavation elle-même. Dans le premier cas, des étançons doivent être placés entre les parois
moulées de telle manière qu'elles soient complètement étayées sur toute leur profondeur avant
de retirer un important volume de terre de l'intérieur de l'enceinte. Le deuxième procédé peut
être réalisé par dragage sous l'eau et par excavation à l'air comprimé après avoir construit le
toit permanent de l'ouvrage [Nas 1996].
Ce type de paroi se compose d’une ligne de pieux forcés l’une à côté de l’autre pour former
un mur de soutènement. Le diamètre et les espacements entre les piles sont décidés en
fonction
Du type de sol, de la nappe phréatique et de l’ampleur des pressions de calcul [j.woo 2005].
Il existe deux types de paroi en pieux forcés (figure 1.9) :
Paroi en pieux jointifs (contigous bord pile Wall), ou successifs sans lien.
Paroi en pieux sécants (sécant pile Wall), ce type de paroi est similaire à la paroi en
pieux jointifs, sauf que le chevauchement des piles est réduit et crée des piles
imbriquées adjacentes ce système fournit un mur avec des caractéristiques à celle
de la paroi en pieux jointifs.
Les parois en pieux jointifs sont utilisées lorsque les parois en pieux sécants ou les parois
moulées ne sont pas dissociables [j.woo 2005].
Les parois en pieux jointifs servant de murs de soutènement sont populaires depuis le battage
traditionnel. Ils sont considérés comme plus économiques que la paroi moulée dans les petites
excavations à moyenne d’échelle en raison de la réduction des couts. Les diamètres des piles
communes adoptées sont de 0.6, 0.8 et 1.0m ces piles sont reliées par des poutres de
couronnement au sommet, qui aide les répartitions des pressions équitables dans les piles.
Les parois en pieux jointifs sont conçues avec des écarts entre les pieux donc ne sont pas les
mieux adapté pour contrôlées les infiltrations des eaux souterraine. Le gunitage ou le béton
projeté est utilisé pour sceller les joints. Les espacements des piles dépendent des méthodes
utilisées et les conditions du sol et des eaux souterraines [j.woo 2005].
On procède d'abord au forage et au bétonnage des pieux de la série impaire ; ceux-ci sont
constitués debéton à durcissement retardé et ne sont pas armés. Avant le durcissement complet
on fore les pieux de lasérie paire en découpant le béton en place ; ces pieux sont armés sur le
pourtour et les armatures sont plus enses au droit de la séquence.
Le forage se fait par fonçage de colonnes métalliques provisoires du diamètre des pieux
(de 80 à 150cm) en utilisant le mouvement louvoyant angulaire. Les terres sont enlevées
au fur et à mesure de l'enfoncement au moyen d'un grappin spécial.
Lorsqu'on travaille sous la nappe phréatique, le tube est rempli d’eau ou de boue
bentonitique pour équilibrer la souspression.
Le bétonnage s'effectue par tubes plongeurs comme pour les parois moulées
simultanément le tube provisoire de forage est remonté par un mouvement de va et vient qui a
pour effet de compacter le béton et de le faire pénétrer dans les infractuosités du sol
environnant [Gat 2004] .
A.avantages
Le procédé s'adapte aux conditions de sol les plus défavorables mais avec une sécurité
accrue parrapport aux murs emboués. En cas de perte de bentonite par des canalisations non re
pérée, il n'y aaucun risque d'effondrement.
La capacité portante des murs est améliorée grâce à une surface de contact au
sol supérieure, à volume égal de béton [Gat 2004] .
B.Inconvénients
Dans les terrains très durs, le tube a tendance à gauchir ce qui provoque la rupture
des raccords entre viroles. La reprise des travaux exige le remplissage de la fouille
au sable stabilisé et l'arrachage du tube avarié.
Cette technique a vu le jour en France en 1972-1973, pour des ouvrages provisoires. Elle s'est
depuis considérablement développée et est utilisée pour des soutènements aussi bien
provisoires que définitifs.
Dans les années 1990, des recommandations relatives à la conception, au calcul, à l'exécution
et au contrôle des soutènements réalisés par le clouage des sols ont été rédigées dans le cadre
du Projet National Clouterre. Il s'agit des « Recommandations Clouterre 1991 ». Une norme
expérimentale XP P 94-240 concernant ces ouvrages a également été publiée en aout 1998.
Elle traite du dimensionnement des ouvrages. Après un rappel du domaine d'emploi, du
principe de fonctionnement et de la description de la structure d'un soutènement
par clouage [Lek 2010].
Figure .1.11 . Phases de réalisation d’une paroi clouée (d’après les Recommandations
Clouterre 91) [Lek 2010].
Au niveau des parois, la bentonite se gélifie sous la forme d'un cake imperméable de
quelques millimètres d'épaisseur, qui empêche l'eau de s'infiltrer dans le terrain et l'eau
Les phases et réalisation du mur se schématisent comme suit (cf. méthode bruxelloise) :
de la tranchée ;
La liaison entre panneaux successifs est obtenue par creusement de rainures dans
l'élément fraîchement bétonné par joint tubé, grâce auxquels on donne au bord du panneau
exécuté une empreinte semi circulaire, au creux de laquelle viennent s'aligner
les excavations du panneau suivant. [Gat 2004].
A. Avantages
B. Inconvénients
L’encombrement du chantier gêne fortement les circulations et l’accès aux propriétés
riveraines.Pour en atténuer les inconvénients, il est nécessaire soit de n’opérer que d'u
n seul côté à la fois, soit d'éviter l'emploi d’excavatrices guidées par tiges rigides.
En terrain de compacité normale et homogène, une machine légère,composée
d’une sorte de chèvre actionnant un grappin spécial agissant par son propre poids,
permet l'obtention des panneaux de verticalité parfaite. Par contre, s’il y a présence
de couches dures, tel que bancs gréseux, inclinés ou discontinus, il y a risque de
déviation de l'excavation et perte de rendement.Il est alors nécessaire de briser ces cou
ches par trépanage ;
L’extraction des terres enrobées de liquide et leur chargement sur camions
provoquent des éclaboussures sur les passants, les voiries et les façades.
Il est possible d’y remédier partiellement par l'équipement du matériel fixe au moyen
de panneaux de protection, l'utilisation de camions à benne étanche ou la désignation
Le tirant d'ancrage permet d'assurer la stabilité d'un écran de soutènement et il est constitué
d'armatures métalliques, ancrées dans le terrain à l'une de leurs extrémités, soit par
l'intermédiaire d'une plaque d'ancrage, soit par une injection de scellement, et fixée à leur
autre extrémité à l'ouvrage.
On distingue les tirants passifs, qui ne sont mis en traction que sous l'action des forces de
poussées s'exerçant sur l'écran, et les tirants actifs ou précontraints. Pour ces derniers, la
traction des armatures provient également de la force de précontrainte obtenue en prenant
appui sur l'ouvrage, et correspondant à une mise en prétention des dispositifs d'ancrage.
Figure .1.14 - Tirant précontraint ancré au terrain par injection de scellement (Balay
1988) cité par [Nas 1998]
Les tirants précontraints les plus couramment employés sont ceux ancrés par injection de
scellement (figure 1.14). Ils comportent normalement une armature constituée de câbles ou de
barres en acier à haute limite élastique, un bulbe d'ancrage réalisé par injection sous pression
d'un coulis ou mortier de scellement, et une tête d'ancrage où l'on applique la force de
précontrainte exercée pendant la mise en tension.
Le comportement des tirants scellés dans les terrains susceptibles de fluage reste actuellement
mal connu.
Cela peut être le cas des argües, des marnes et des limons dont l'indice de plasticité est
supérieur ou égal à 20 (Bal, 1988) [Nas 1996].
.3.12. Butons
le butonnage sur lierne. Le butons transmet les charges par l'intermédiaire d'un ou
de deux lits de profilés. Cette technique permet de reprendre les efforts de poussée sur
la paroi et de les transmettre aux butons. La paroi est ainsi rigidifiée. Les butons
peuvent aussi être mis en œuvre sous une force de précontrainte [Nas 1996].
Ces barres peuvent être soit battues, soit scellées au coulis de ciment dans des forages.
Le parement, vertical ou incliné, est généralement constitué d’un béton projeté armé dont le
rôle local est de retenir la terre entre les barres. La (figure 1.16 ) montre la coupe d’un mur en
sol cloué de 16 m de hauteur [Sch 1998].
La construction d’un mur en sol cloué se fait par phases successives comme l’indique
(la figure1.16).il y a tout d’abord la phase de terrassement ou d’excavation que l’on exécute
sur 1 à 2 m de profondeur, ce qui requiert l’existence d’une légère cohésion à court terme dans
le sol.
Puis l’on procède à la mise en place des clous comme indiqué précédemment. Ensuite on
réalise le parement, lequel est souvent un béton projeté, armé par un treillis soudé.
On recommence alors une phase de terrassement et ainsi de suite.
Figure 1.16 - phases d’exécution d’un mur en sol cloué [Nas 1998].
Compétitivité et rapidité d’exécution sont les deux avantages principaux du clouage. Cette
technique ne peut être utilisée que hors nappe et requiert à la fois une légère cohésion à court
terme et une bonne valeur du frottement interne du sol en place considéré [Sch 1998].
4.1. Conclusion
Les besoins en aménagement des grandes agglomérations ainsi que les contraintes
spécifiques au contexte urbain ont conduit au développement de nouvelles techniques de
soutènement et d'étaiement pour la réalisation d'excavations ainsi qu'à l'évolution des
techniques existantes en vue de limiter les impacts sur le bâti existant.
La stabilité des ouvrages qui doit évidemment être assurée pendant et après leur construction,
l'interaction avec le bâti et les autres ouvrages préexistants, souvent très proches, doit être
une préoccupation constante dans l'environnement urbain.
La présence des eaux souterraines à quelques mètres sous le niveau du terrain naturel dans la
grande majorité des agglomérations urbaines impose que soint étudiées avec soin les
fluctuations du niveau des nappes afin de prévenir les risques d'inondation des sous-sols.
2.1 .INTRODUCTION
Toute excavation à ciel ouvert induit des modifications des contraintes dans le massif du sol.
Aussi, quelle que soit la technique de construction employée, il se produit des déformations
autour de l'excavation qui vont se propager dans le massif environnant et pouvant atteindre la
surface. En fonction de leurs natures, de leurs amplitudes, de leurs répartitions dans l'espace
et dans le temps, les déformations ainsi engendrées sont susceptibles de provoquer des
désordres dans l'environnement bâti : bâtiments, ouvrages d'art, voiries, et autres ouvrages
souterrains.
Les mouvements induits par les excavations profondes (déplacement horizontal de la paroi,
tassement du terrain derrière la paroi, soulèvement du fond de l'excavation) sont dûs
principalement au soulagement des contraintes horizontales et verticales. Le soulagement de
contraintes horizontales conduit à un mouvement horizontal de la paroi et à un tassement du
terrain autour d'une excavation, et le soulagement de la contrainte verticale à la base d'une
excavation peut donner lieu à la fois à un soulèvement du fond d'excavation et à un
mouvement latéral de la paroi [chu 2008].
La figure 2.1 résume les symboles couramment utilisés. Le « comportement» de l'ouvrage est
dans la majorité des cas réduit à l'expression des déplacements δ (déplacement horizontal de
l'écran) et (tassement du terrain derrière le mur de soutènement).
Selon Clough et Schmidt (1977) cité par [Bur 1989], Plusieurs facteurs peuvent affecter les
mouvements de terrain induits par les excavations profondes tels que le type de soutènement,
la rigidité et l'encastrement du soutènement, la méthode de construction, le phasage
et la durée des travaux, la forme et la profondeur de l'excavation, la nature et les Prospérités
des sols, les ouvrages voisins, l’intensité des surcharges …etc.
La distribution des déplacements horizontaux à proximité d'une excavation a été étudiée par
Croft et al en 1978. Le diagramme présenté sur la figure 2.3, repose sur un nombre limité
d'observations et donne la limite supérieure des déplacements prévisibles qui s'avèrent
souvent surestimés [Den 2003].
Figure 2.3.déplacements horizontaux à proximité d'une fouille (Croft et al 1978) cité par
[Den 2003].
Clough et al (1989) cité par [Sid 2010] ont proposé une procédure semi-empirique pout
estimer le déplacement horizontal de la paroi de soutènement dans les sols argileux.
La figure 2.4 montre que, pour des parois de faible rigidité-(par exemple, des rideaux de
palplanches), le rapport de déplacement horizontal sur la profondeur de l'excavation peut
atteindre 2% pour un coefficient de sécurité de Fs = 1,4 vis-à-vis du soulèvement du fond de
fouille. Pour des parois rigides (par exemple des parois moulées), pour le même coefficient
de sécurité, le rapport limité à 0,5%.Dans ces conditions de sol (argiles molles), l’influence
de la rigidité du système gagne en importance à partir d'un coefficient de sécurité
Fs=1,5[Son2005]
La cuvette du tassement en surface (figure 2.5) peut être caractérisée par son extension
max
latérale, son amplitude verticale maximale v et la distance du point de tassement maximal
à la paroi.
L'estimation du tassement de terrain derrière la paroi de soutènement est très importante car
ce tassement affecte les ouvrages avoisinants. Elle peut être effectuée par les méthodes
empiriques ou la méthode d’éléments finis (MEF).
Peck (1969) a été le premier à présenter une étude des mouvements verticaux autour d'un
certain nombre de fouilles contreventés dans divers types de sols.
Figure 2.7. Tassements adjacents d'une excavation blindée dans les différents sols
(Peck 1969) cité par [Raj 2006].
La figure 2.7 présente l’amplitude des tassements relatifs ( /H) observés en fonction de la
distance relative à la paroi de soutènement (d/H). Les trois zones proposées par Peck
correspondent respectivement aux catégories de sols suivantes [Den 2003]:
zone I: sables, argiles molles à raides (réalisation des travaux de qualité moyenne);
zone II: argiles molles à très molles avec une épaisseur d'argile limitée sous la base
de l’excavation, soit avec une épaisseur d'argile importante, mais avec un facteur de
stabilité N = .H/C <7.
zone III: argiles molles à très molles avec une épaisseur d'argile significative sous la
base de l'excavation, et avec un facteur de stabilité N = .H/ ∁ >7.
La classification des différentes catégories de terrains peut être raffinée en cinq groupes
(d'après Moormann, 2002) cité par [Son 2005]:
Dans le cas où le terrain comprend plusieurs horizons de nature différente, le type de sol
rencontré dans la zone en fiche de l'écran est retenu pour la classification de l'ouvrage. Un sol
est caractérisé comme « stratifié » ou « mixte », si, sur toute la hauteur de l'écran, aucun type
de sol ne peut être identifié comme dominant (> 60%) [Son 2005].
Clough et O'Rourke (1990) présentent le profil de tassement des sols retenus, derrière
l'excavation pour différents types de soutènements et différents systèmes de supports,
La figure 2.8 montre les tassements derrière la paroi de soutènement dans les terrains
sableux. Le profil du tassement est triangulaire, le tassement maximal est généralement
inférieur à 0,3% de la profondeur de l'excavation. Ce tassement diminue avec la distance
derrière la paroi de soutènement et devient nul à une-distance égale à deux fois la profondeur
de l'excavation.
Figure.2.8. Tassements mesurés autour des excavations dans le sable [Clou 1990].
La figure 2.9 montre les tassements et les mouvements horizontaux pour les excavations
situées dans des sites d'argiles raides à très raides. Le tassement maximal est inférieur à 0,3%
de la profondeur de l'excavation. Ce tassement devient nul à partir d'une distance égale à
trois fois la profondeur de l'excavation.
Figure 2.9. Tassement mesuré autour des excavations dans les argiles raides à très
raides [Clou 1990].
La figure 2.10 montre la distribution du tassement autour d'une excavation dans les argiles
molles a moyennement molles. Le profil de tassement a une forme trapézoïdale. Le profil
de tassement est constant, à sa valeur maximale, sur une distance égale aux trois-quarts de
Figure 2.10. Distribution du tassement autour d’une excavation dans les argiles
molles à moyennement molles [Clou 1990].
La figure 2.11 résume les enveloppes des tassements obtenus dans différents types de sols
[Clou 1990].
Bowles (1988) cité par [Sid 2010] a proposé une méthode pour estimer le tassement
derrière la paroi de soutènement induit par une excavation. L'estimation du tassement se
fait selon les étapes suivantes :
3. Déterminer la zone d’influence, en utilisant la méthode suggérée par Caspe (1966) (tel
Où H e est la profondeur de l'excavation, φ' est l'angle de frottement du sol. Pour les sols
cohérents H d = B, où B est la largeur de l’excavation; pour les sols pulvérulents Hd = 0,5.
B tan(45–φ'/2).
δ = 4V / (2.1)
METHODE DE OU ET AL (1993)
En se basant sur les études de cas à Taipei (Taiwan), Ou et al (1993) cité par [Sid 2010]
ont observé que le mouvement vertical du sol derrière la paroi de soutènement peut
s'étendre à une distance considérable. Le tassement du sol derrière la paroi n'est pas
uniforme et augmente avec la profondeur de l'excavation. Les ouvrages situés dans la
zone de tassement peuvent être endommagés. La zone est donc définie comme un
intervalle d’influence apparente (AIR : the apparent influence range) et le tassement en
dehors de cette zone sera négligeable.
Ou et al (1993) cité par [Sid 2010] ont suggère que pour le tassement de type convexe, le
tassement maximal est situé juste derrière la paroi, alors que pour le tassement dont
l'allure est de type concave, le tassement maximal est situé à une distance égale à la moitié
de la profondeur de l'excavation.
Plusieurs auteurs ont effectué des études pour trouver une relation entre le
déplacement horizontal de la paroi et le tassement du terrain derrière la paroi de
soutènement, tels que Clough et O'Rourke (1990), Hsieh et Ou (1998), ainsi que
Moormman (2004).
[Clou 1990] ont rapporté que le déplacement horizontal maximal de la paroi est généralement
de l'ordre de 0,2% de la profondeur de l'excavation, et peut atteindre 0,5% ou plus pour
certains cas (Figure 2.12), alors que le tassement maximal est d’environ 0,15% de la
profondeur de l'excavation. Cela montre que le tassement maximal est d'environ 75% du
déplacement horizontal maximal de la paroi pour les parois moulées ou les parois en pieux.
Ils ont également noté que dans le cas des parois berlinoises en bois ou les palplanches, un
tassement important peut se produire derrière la paroi.
HSIEH ET OU (1998)
Figure 2.13.Tracé adimensionnel des deux types de cuvette du tassement (a) tassement
en forme convexe (b) tassement en forme concave (Hsieh et Ou 1998) cité par
[Den 2003].
Duncan et Bentler (1998) cité par [Kem 2006] ont montré qu'il existe une grande variation du
max
rapport entre le tassement maximal vertical v et le déplacement horizontal maximal
max max
δ , le rapport v / h varie entre les 0,25 et 4,0. Cette grande variation est une
indication de l'importance des détails des procédures de la construction.
MOORMANN (2004)
Sur la base de 530 études de cas des excavations dans les sols argileux (Cu<75 kPa),
Moormann (2004) cité par [Sid 2010] ont tiré les conclusions suivantes :
– les tassements à la surface du sol sont généralement compris entre 0,1 %et 2,0 %
H, avec une valeur moyenne égale à 1.1%H. Le tassement maximal est
généralement situé â une distance inférieur ou égale à 0,5H derrière la paroi de
soutènement, mais peut aller dans certains cas jusqu'à 2,0 H. Le rapport entre le
déplacement horizontal maximal de la paroi et le tassement maximal en surface
varie généralement entre 0,5 et 1, sans que l'origine de cette variation ait pu être
clairement identifiée.
La méthode des éléments finis est un moyen efficace pour estimer le soulèvement de fond
d’une excavation puisque elle permet d’évaluer simultanément les différentes composantes
de soulèvement en utilisant le modèle de comportement approprié [Tan 2008].
2.6.1 LE TERRAIN
Le type de sol, la stratification, les caractéristiques anisotropes du sol et l’état des contraintes
in-situ sont des facteurs primordiaux. Pour des raisons de simplification, les approches
empiriques ne peuvent pas tenir compte de tous ces paramètres, mais se contentent
généralement de caractériser le type de sol prédominant [Son 2005].
hors d’eau de la fouille, les effets de l’eau peuvent se manifester de deux façons :
qui s’établit autour du pied a des effets multiples. En amont, il augmente les
Les trois facteurs profondeur-sol-écran sont très fortement liés et le comportement de l’écran
est souvent exprimé graphiquement en fonction de ces trois paramètres. Pour les parois planes,
la référence au « type d’écran » est souvent remplacée par la référence à la rigidité (produit
d’inertie EI) voire par la référence à la « rigidité du système », qui prend en compte le
Lorsque la paroi n’est pas plane, par exemple dans le cas d’une paroi moulée ayant des
le poids du sol emprisonné entre les contreforts est transféré à la structure par frottement
un effet s’opposant à la traction à laquelle les sections sont soumisesdu fait de la flexion de la
paroi. Des exemples de parois moulées en T se trouvent dansla littérature française, par
exemple chez Lavisse (1993), qui présente l’excavation dela bibliothèque de France, ou chez
Delattre et al. (2003).
d’excavation) devant l’écran, mais aussi le niveau d’un éventuel remblai en arrière par rapport
au fond de la fouille devant l’écran.
Décrit de façon sommaire, le terrassement devant l’écran enlève une partie de l’appui de
l’écran sur le sol. La différence des sollicitations exercées par le sol de part et d’autre de
l’écran augmente avec l’avancement du terrassement. Cette différence est compensée par des
éléments d’appui artificiels, mais la mobilisation de ces appuis nécessite un certain déplacemete
et, d’autre part, il reste la perte du poids vertical stabilisant le fond de la fouille.
Le déchargement devant l’écran entraîne des déplacements horizontaux, qui sont à priori plus
importants que ceux initiés par un éventuel chargement derrière l’écran.
Généralement, afin de garantir la stabilité de l’écran, l’équilibre des efforts verticaux doit être
vérifié. Malgré ces calculs, il est possible que l’écran s’enfonce dans le sol,surtout dans des sols
plastiques (Clough et O’Rourke, 1990). Ce mouvement n’est pas facilement observable, mais
peut être à l’origine de déformations horizontales ou de tassements du terrain supplémentaires.
vide le volume précédemment occupé par les profilés et le sol qui leur estadhérent.
Ces vides peuvent être à l’origine d’un tassement du sol adjacent. Si les éléments sont retirés par
vibrage, les vibrations peuvent elles mêmes être la cause de tassements supplémentaires.
Cette question n’est pas abordée dans les publications et, en conséquence, on ne dispose pas de
Clough et O’Rourke (1990) ont signalé que le tassement du sol causé par l’installation de
parois moulées, varie de 5 à 15mm. La figure 2.14 montre l’enveloppe de tassement causé par
l’installation des parois moulées.
Figure 2.14.tassement du sol causé par l’installation de parois moulées [Clou 1990].
Gunn et Clayton (1992) cité par [Kem 2006] ont également montré que la raison principale de
l’effet de l’installation de la paroi moulée ou la paroi en pieux sur le mouvement du sol avant
l’excavation du sol est le changement des contraintes in situ autour de la tranchée.
Clough et Tsui (1974) ont montré qu’une augmentation de la rigidité de la paroi par un facteur
de 32 avait entrainé une réduction correspondante dans les mouvements du terrain retenu d’un
facteur 2 seulement. Clough et Tsui (1979) cité par [Son 2005] ont signalé que l’augmentation
de la rigidité de la paroi à entrainer une augmentation du moment de flexion. Cependant, Potts
et Fourie (1985) cité par [Kem 2006] fait remarquer que l’effet de la rigidité de la paroi est en
fonction de l’état des contraintes initiales. Il est plus élevé pour les sols avec k # =2 que pour
les sols ayant k # =0,5. Pour les petites valeurs dek # , par exemple k # =0,5, l’effet est très faible
sur le moment de flexion.
Selon la figure 2.15 pour des écrans de faible rigidité (par exemple, des rideaux de
palplanches), les déformations horizontales peuvent atteindre 2% de la profondeur de
l’excavation pour un coefficient de F% =1,4 vis-à-vis du soutènement du fond de fouille. Pour
des écrans rigides (par exemple des parois moulées), pour le même coefficient de sécurité, les
déformations restent limitées à 0,5% de la profondeur de l’excavation. Dans ces conditions de
sol (argiles molles), l’influence de la rigidité du système gagne en importance à partir d’un
coefficient de sécurité de F% =1,5 [Son 2005].
Yoo (2001) cité par [Son 2005] a constaté des déplacements plus faibles pour les parois
ancrées que pour les parois butonnés, et pense que ceci n’est pas liée à la rigidité du système
d’appui, mais plutôt à la méthode de pose des tirants ne permet pas une sur-excavation est
davantage possible pour des parois butonnés.
.2.68. La distance verticale entre le système et le fond de l’excavation
Puisque la plupart des mouvements horizontaux se produisent à la partie encastrée des murs
entre le fin des travaux d’excavation et l’installation des supports à chaque niveau, l’ampleur
de la charge agissant sur cette partie et le type de sol sont étroitement liées à l’ampleur du
mouvement horizontal. Pour réduire ce mouvement ; il est nécessaire de réduire la distance
entre les systèmes de supports et le fond de l’excavation pour chaque niveau. Palmer et Kenny
(1972) cité par [Kem 2006] ont signalé que l’espacement vertical des supports est d’une
importance modérée.
Outre l’influence de la distance moyenne des systèmes de support, qui est prise en compte de
façon simplifiée, O’Rourke (1981) cité par [Son 2005] constante, pour une étude menée à
Washington D.C. (sables et argiles raides), que la rigidité de la section de la paroi joue un rôle
secondaire vis-à-vis des déformations par rapport à l’influence beaucoup plus importante de la
hauteur de l’écran non-supporté en dessous du lit inférieur de butons.
.2.69. La géométrie de l’excavation
Pour une fouille circulaire, les éléments du soutènement s’appuient l’un sur l’autre
sur toute leur longueur,
Pour une fouille rectangulaire étroite ou une tranchée ouverte ou couverte, les deux
écrans se font face et peuvent interagir de plusieurs manières, par exemple à travers
de butons, s’ils sont butonnés,
Pour les fouilles quelconques l’interaction entre des différentes parties du
soutènement peut être le fait de raccordements d’angles, de liernes, butons et autres
systèmes de report d’efforts.
– Des connexions mal faites entre des éléments de l’écran ou des appuis,
– L’ouverture de caissons à proximité de l’écran,
– Un rabattement de nappe mal géré ou excessif,
– Une excavation trop importante en dessous du lit inférieur d’appuis,
– Des délais excessifs dans l’installation des appuis. [Son 2005]
Certains défauts de la structure rarement évoqués dans les publications pour des raisons multips
peuvent avoir une influence importante sur son comportement.
Souvent, d’ailleurs, ces défauts ne peuvent être détectés que par l’analyse des résultats des
mesures . Som (1995) donne un exemple qui a été observé lors de la construction du métro de
Calcutta. Les tassements de trois immeubles adjacents à la tranchée de métro montraient des
valeurs élevées de δmax/H, comprises entre 1,31 et 2,75, et nettement plus fortes que celles
observées dans les autres sections (0,55 < δmax/H < 0,80). L’examende la paroi moulée a
montré l’ouverture d’un joint entre deux panneaux de paroi moulée, avec des arrivées d’eau en
traînant une perte de sol derrière l’écran. [Son 2005].
Les facteurs cités dans les chapitres précédents sont des paramètres influençant de façon directe
le comportement d’un écran de soutènement. En ce qui concerne les caractéristiques du sol ,
il est également intéressant de caractériser l’étude de reconnaissance des sols à l’origine
de ces paramètres.
Cette étude se compose souvent d’une campagne de reconnaissance comprenant des sondages en
place et des essais en laboratoire, réalisée en complément d’études antérieures effectuées sur
des sites voisins. La qualité de cette reconnaissance des sols a un effet direct sur la pertinence du
choix des paramètres géotechniques, ainsi que sur le dimensionnement et enfin le comportem
ende l’écran de soutènement.Une proposition pour caractériser cette reconnaissance
par un « indice de sondage » .[Son 2005]
Enquête sur l’état des ouvrages adjacents avant les travaux d’excavation ;
Instrumentation et programme de surveillance ;
Supervision et contrôle de la construction.
L’enquête sur l’état des ouvrages adjacents devrait être effectuée avant toutes activités de
construction sur le site. Certains ouvrages adjacents, en particulier les bâtiments anciens, ont
déjà subis quelques fissures avant les activités de l’excavation. Par conséquent, en effectuant
l’enquête sur l’état des ouvrages adjacents, le promoteur, les consultants, les entrepreneurs et
même les propriétaires des ouvrages adjacents sur les dommages causés par l’excavation
[Gue 1998].
L’enquête sur l’état des ouvrages adjacents devrait porter sur la zone à l’intérieur et au-delà de
la zone d’influence de l’excavation. S’il ya des fissures dans les ouvrages adjacents, la
direction de la fissure, ainsi que la longueur et la largeur de la fissure doivent être mesurées
[Gue 1998].
La mesure des pressions de contact du sol et des ouvrages reste un enjeu important pour le
développement des études expérimentales en mécanique de sol. À l’heure actuelle, il n’existe
pas de dispositif de mesure capable directement les contraintes effectives (figure 2.17) on
utilise donc, de façon couplée, des capteurs de contraintes totales et des capteurs de pression
interstitielle (piézomètre). Les contraintes effectives ont calculées par différence [Son 2005].
Les mouvements verticaux de terrain auteur d’un écran de soutènement sont parmi les aspects
les plus importants à suivre car ils affectent directement les ouvrages avoisinants. En effet, le
suivi de ces mouvements n’est pas facile : l’entourage d’une excavation est rarement bien
accessible à tout instant (du fait du stockage de matériaux, par exemple) et l’intégrité de
l’instrumentation n’est pas toujours garantie (du fait du passage de véhicules, par exemple).
L’extensomètre profond (figure 2.19) permettra de mesure le tassement ou le soulèvement du
sol à différentes profondes.
La cellule de charge (figure 2.20) peut être installée sur les butons ou les ancrages pour
mesurer les changements de la charge avec chaque étape de l’excavation. La mesure de la
charge permettra au concepteur de valider la conception du système de support.
Les problèmes couramment rencontrés sur le site nécessitent une surveillance étroite et un
contrôle permanent durant les travaux d’excavation [Ufu 2008] :
Les excavation sont souvent planifiées et exécutés sous pression du temps et de coûts [kun
2008]. Donc ce n’pas vraiment surprenant qu’aujourd’hui encore beaucoup de dommages se
produisent. L’évaluation statiques des assurances montrent que présente de la moitié des
dommage sont liées à des erreurs lors de la planification et un quart a des erreurs de
réalisation. Des catastrophes lourdes comme l’éclatement d’un mur de soutènement à Dubaï
(figure 2.8) sont heureusement rare.
Poulos et chen [1997] cité par [Raj 2006] ont décrit une étude de cas pour la rupture
des pieux sous un immeuble de bureaux qui a eu lieu en raison d’une excavation
profonde adjacente. un projet commercial situe sur l’ile de java, en Indonésie
comprenait trois bâtiments [un immeuble de bureaux, un hôtel et un centre
commercial]. Apres quelques mois de travaux d’excavation non supporté pour un
réservoir d’eau souterrain, des tassements importants ont commencé à se développer
dans l’immeuble de bureaux de 9 étages. En raison de l’augmentation continuelle du
tassement qui a entraîné le basculement de l’immeuble, la décision a été prise de
démolir l’immeuble. Les analyses de l’interaction sol-pieu pour les pieux de fondation
soutenant l’ange de l’immeuble de bureaux a clairement indiqué que les mouvements
de terrain induit ont engendré une rupture structurelle de pieux.
[Gue 2004] ont décrit un cas de tassements des anciens ateliers a Sarawak en
Malaisie qui sont situés autour d’un chantier d’excavation. L’excavation est de 14m de
profondeur retenu par des parois moulée de 0.8m d’épaisseur et supports par
des fissures dans les murs en briques, les poteaux et les poutres des anciens ateliers
(figure 2.21).
Selon [Gue 2004] les causes de tassement pourraient être attribuées aux éléments suivants :
(a) (b)
Figure 2.22: (a) fissures dues au tassement différentiel. (b) tassement du tablier [Gue et
Tan 2004].
Les exemples de dommages présentés montrent bien les risques potentiels qu'engendrent les
excavations profondes en site urbain.
3.1. INTRODUCTION
L'utilisation de la méthode des éléments finis (MEF) pour analyser les problèmes des
excavations profondes a commencé en 1970 avec l'avènement de l'informatique et les progrès
réalisés dans les techniques de modélisation numérique. Avec la disponibilité de la puissance
de calcul à prix abordable et l’amélioration des modèles de comportement du sol, l’utilisation
du MEF a augmenté de façon exponentielle. Aujourd'hui, il est très difficile d'imaginer une
analyse géotechnique sans l'utilisation de la méthode des éléments finis.
MARCHE DJELMANI
20KN/m2
La section étudiée est présentée sur la figure 3.2. L’excavation est de 17m de profondeur et de
20,26m de largeur. L’épaisseur de la paroi moulée est de 1m et leur profondeur
d’encastrement est de 11,5m. Le système de support utilisé est constitué de trois lits des
butons (2HEB 400 pour le premier et le troisième lit et 2HEB500 pour le deuxième lit). Le
bâtiment situé à 3 m de la paroi de soutènement est fondé sur des semelles isolées.
+4,5m
+2m
-1m
-6,5m
L’analyse numérique est effectuée en utilisant le logiciel PLAXIS-2D v8.2. Le modèle de sol
avec écrouissage (HSM) est utilisé pour simuler le comportement du sol, et un comportement
élastique est supposé pour tous les éléments structuraux.
a) La géométrie du modèle :
Les propriétés des couches de sols sont résumées dans le tableau 3.1, alors que les propriétés
de la paroi moulée et des butons sont données aux tableaux 3.2 et 3.3.
Tableau 3.1. Propriétés des couches de sols. (bureau d’étude Müller & Hereth en
coopération avec Trevi).
Sable
Paramètres Nom Remblai Argile/marne Unité
gréseux
Modèle de comportement HSM HSM HSM -
Poids volumique saturé γsat 20 21 22 kN/m3
Poids volumique humide γh 19 20 21 kN/m3
Perméabilité horizontale Kx 10 8,64.10-2 8,64 m/jour
Perméabilité vertical Ky 10 8,64.10-2 8,64 m/jour
module sécant dans un
15000 3000 75000 kN/m2
essai triaxial
module tangent dans un
15000 3000 75000 kN/m2
essai oedométrique
module en décharge 45000 9000 225000 kN/m2
Coefficient de Poisson νur 0,3 0,3 0,25 -
Cohésion c’ 0 8 55 kN/m2
Angle de frottement ′ 25 22 40 °
Angle de dilatation Ψ 0 0 10 °
Paramètre d’interface Rinter 0,5 0,5 0,5 -
Tableau 3.3 − Propriétés des Butons. (bureau d’étude Müller & Hereth en
coopération avec Trevi).
Paramètre Nom Valeur Unité
Modèle de comportement Elastique -
8,31.106
Rigidité normale EA kN
1ere et 3ème lit
2×HEB 400 Espacement horizontal
5,0 M
Ls
107
Rigidité normale EA kN
ème
2 lit
Espacement horizontal
2×HEB 500 5,0 M
Ls
C) - Génération du maillage
Lorsqu’un modèle géométrique est entièrement défini et que les propriétés des matériaux sont
assignées à toutes les couches et à tous les éléments de structure, la géométrie doit être divisée
en éléments finis afin de réaliser le calcul par éléments finis. Une composition d'éléments
finis s'appelle un maillage d'éléments finis. Notre modèle est constitué d’un maillage fin avec
des éléments à 15 nœuds. Le nombre d’éléments est de 954 et le nombre des nœuds est
de 7933.
Le maillage déformé est une représentation du maillage aux éléments finis dans son état
déformé, superposée a une représentation de la géométrie non déformé e (figure 3.5).
35
30
25
profondeur (m)
20
15
10
A partir des deux figure 3.6 et 3.8 on constante que le rapport entre le tassement maximal du
terrain en surface derrière la paroi et le déplacement horizontal maximal de la paroi et de
0,94.Ce résultat est en accord avec celui trouvée par Duncan et Bentler (1998) et Moormman
(2004).
-5
Tsement (mm)
-10
-15
-20
-25
-35
sans excavation
-40
-45
11.6
11.5
soulèvement à la base
de l'excavation (mm)
11.4
11.3
11.2
11.1
11
10.9
soulèvement de la base
10.8
10.7
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
4.1. INTRODUCTION
Il sera question l’effet de certains paramètres sur les résultats du déplacement horizontal de la
paroi et tassement du terrain la paroi. Les paramètres seront variées un par dans des
fourchettes raisonnables.
La variation de la rigidité des butons représentée par ia variation de leurs sections. Notons
que les sections des butons utilisés dans le modèle de référence est 2HEB 400 pour le
premier et le troisième lit et 2HEB 500 pour le deuxième lit. Pour voir l'effet de la rigidité des
butons on utilise les sections suivantes :
HEB400 pour le 1ere et le 3eme lit, et HEB500 pour le 2eme lit, (c.à.d. -50%).
2HEB 100 pour le 1ere et 3eme lit, et 2HEB200 pour le 2eme lit (c.à.d. -75%).
2HEB650 pour le l ere et le 3emslit, et 2HEB900 pour le 2eme lit (c.à.d. +50%).
2HEB800 pour le l ere et le 3emelit, et 2HEB1000 pour le 2eme lit (c.à.d. +70%).
La variation de la rigidité des butons de -50 et +50% conduit à une variation du tassement
maximal de +4.14%et -1.59% et à une variation du déplacement horizontal maximal de
37.5
35
32.5
30
27.5
25
profondeur (m)
22.5
20
17.5
15
12.5
-75%
10
75%
-50% 7.5
50%
5
100%(référence)
2.5
Figure 4.2. Effet de la rigidité des butons sur le tassement de terrain derrière
la paroi.
La variation de la rigidité de la paroi est représentée par la variation de son épaisseur (e).
Les valeurs de l'épaisseur de la paroi utilisées dans l'étude paramétrique sont : 0,6m, 0,8m,
1,4m et 1,6m. Notons que l'épaisseur de la paroi dans le modèle de référence est de lm
-10
-15
-20
e=1m(référence)
-25
e=0.6m
-30
e=1.4m
-35
e=1.6m
-40
e=0.8m
-45
-50
La figure 4.3 montre que le tassement augmente de façon significative lorsque la rigidité de
la paroi diminue par rapport à la valeur de référence, par contre une diminution légère du
tassement est observée lorsque la rigidité de la paroi augmente. On constate que la
localisation du tassement maximal n'est pas affectée par la variation de la rigidité de la paroi
de soutènement. La figure 4.4 montre que le déplacement horizontal de la paroi augmente
d'une façon significative lorsque la rigidité de la paroi de soutènement diminue par rapport à
la valeur de référence, par contre une faible diminution de déplacement horizontal de ta paroi
est observée lorsque la rigidité de la paroi augmente à sa valeur de référence. La position du
déplacement horizontal maximal de la paroi n’est pas affectée par la variation de rigidité de
la paroi soutènement.
37.5
35
32.5
30
27.5
profondeur( m)
25
22.5
20
17.5
15
e=0.6 m
12.5
e=0.8 m
10
e=1.4 m
7.5
e=1.6 m
5
La figure 4.5 montre que le modèle HSM donne un tassement caractérisé par une valeur
maximale de 38.37mm située à une distance de 9,16m à partir déjà paroi de soutènement. Le
modèle de Mohr-Coulomb donne d'abord un soulèvement de 11,55mm juste derrière la paroi
-10
-15
-20
-25
modèle mohr-
-30 coulomb
-35 HSM(référence)
-40
-45
La figure 4.6 montre que l'allure du déplacement horizontal de la paroi est similaire pour
les deux modèles. Le passage du modèle HSM à MC a entrainé un diminuer du
déplacement horizontal maximal de 30%.
Plusieurs chercheurs comme Puzrin. A.M et al (2010), Aymen Chouikha (2008), Hand-
Georg.K et Berhane.G (2006) et Etienne Flavigny (2003) ont montré que pour la
modélisation des excavations profondes, il est préférable d'utiliser le modèle de
comportement du sol avec écrouissage (HSM) que le modèle de Mohr-Coulomb (MC)
surtout pour l'évaluation du tassement de terrain en surface derrière la paroi de
soutènement.
42.5
40
37.5
35
32.5
profondeur(m)
30
27.5
25
22.5
20
17.5
15
12.5
mohr-coulomb 10
7.5
HSM(référence)
5
2.5
t = 5.1m (30%de H) ;
t = 8.5m (50% de H) ;
t = 13.5m (80% de H ).
-5
-10
-15
-20
-25 t=5.1m (30% de H)
-30 t=8.5m (50% de H)
-35 t=13.5m (80% de H)
-40 t=11.5m (référence )
-45
La figure 4.7. Montre que la localisation du tassement maximal n’est pas affectée par la
variation de la profondeur d’encastrement de la paroi et que tassement devient toujours
négligeable a partir de 42.5m de la paroi de soutènement environ. La diminution de la
profondeur d’encastrement de la paroi 67.65% de H a 50% et 30% de H conduit a une
augmentation du maximal de référence. Une faible diminution du tassement maximal est
observée pour une profondeur d’encastrement de 80% de H.
37.5
35
32.5
30
27.5
25 profondeur (m)
22.5
20
17.5
15
t=5.1m (30%de H)
12.5
10
t=8.5m (50% de H)
7.5
t=13.5m (80% de H)
5
2.5
t=11.5m (référence)
horizontal de la paroi.
La figure 4.9 montre les valeurs de la distance vertical entre les butons et le fond de
l’excavation ( ) utilisés dans l’étude paramétrique.
-5
-10
Tssement (mm)
-15
-20
-25
z=0.5m
-30
-40 z=1.5m
-45
Figure 4.10.Effet de la distance vertical entre les butons et le fond de l’excavation sur
le tassement de terrain derrière la paroi.
Pour les distance vertical 0.5m et 1.5m entre les butons et le fond de l’excavation, le
tassement maximal obtenue varie de –2.13% et +4.84% respectivement par rapport au
tassement maximal de référence.
Pour les distance vertical 0.5m et 1.5m entre les butons et le fond de l’excavation, le
déplacement horizontal maximal de la paroi obtenue varie de -4.07% et +1.7%
respectivement par rapport au déplacement horizontal maximal de référence.
37.5
35
32.5
30
27.5
25
22.5
profondeur (m)
20
17.5
15
12.5
z=1m (référence) 10
7.5
z=0.5m
5
z=1.5m
2.5
Figure 4.11. Effet de la distance entre les butons et le fond de l’excavation sur le
déplacement de la paroi.
CONCLUSION GENERALE
Ce travail a été entrepris dans le but d'approfondir nos connaissances relatives aux
excavations profondes et leurs effets sur les ouvrages existants, L’estimation des
mouvements de terrains dus aux excavations profondes peut être effectuée par les méthodes
empiriques ou par la méthode des éléments finis (MEF). L’estimation précise des
mouvements engendrés à court et long terme lors de la réalisation d'excavations profondes
reste un problème mal maitrisé en raison de la complexité des comportements mis en jeu.
Nous avons établi un modèle de calcul de référence pour la station du métro d'EL-
HARRACHE- Alger, en utilisant le logiciel PLAXIS 2D v 8.2. Nous avons utilisé le modèle
de sol avec écrouissage (HSM) pour modéliser le comportement du sol. Les résultats obtenus
montrent que le déplacement horizontal maximal de la paroi est de 0.24% H (tel que H est la
profondeur de l'excavation) et situé à une profondeur de 75% H à partir du sommet de la
paroi. Le tassement maximal est de 0,22% H et situé à une distance de 53,88% H à partir de
la paroi. La zone d'influence du tassement est limitée à une distance de 2,5 H environ. Le
tassement maximal représente 75% de déplacement horizontal maximal de la paroi. Ces
résultats sont en accord avec ceux trouvés par Peck (1969), Clough et O'Rourke (1990),
Duncan et Bentler (1998) et Moormann (2004).
Sur la base des principaux résultats de l'étude paramétrique, nous constatons que :
-Le déplacement horizontal maximal de la paroi varie entre 0,16 et 0.25% H et la localisation
du déplacement horizontal maximal se situe à une profondeur variant entre 0,75 et 1H à
partir du sommet de la paroi, à l'exception du cas où le profil de sol est constitué d'une seule
couche d'argile et de marne où la localisation du déplacement horizontal maximal est situé au
pied de la paroi.
-Lorsque la rigidité des butons diminue de 50% par rapport à sa valeur de référence, le
déplacement horizontal de la paroi et le tassement de terrain augmentent de 6.42% et 4.14%
respectivement. Par contre le déplacement horizontal de la paroi et le tassement de terrain
derrière la paroi diminuent de 4.43% et 1.59% respectivement lorsque la rigidité des butons
augmente de 50% par rapport à sa valeur de référence.
L'étude paramétrique est très précieuse, elle peut compenser les aléas des investigations
géotechniques du terrain. Cependant, la collecte et l'analyse de données expérimentales
pertinentes pour faire évoluer et valider les méthodes de simulation numérique restent des
conditions fondamentales pour progresser dans ce domaine.
[Abd 1997] S.Abdol Chini and Gabriel Genauer. Excavation Support Systems for
Construction Operations. Journal of Construction Education, Vol. 2, No. 3,
pp. 156-170, University of Florida Fall 1997.
[Ben 2012] Ben abderrahmane ismail Excavation profondes en milieux urbains (cas
de l’excavation), 20/03/2012, thèse de magister
[Chu 2008] Chungsik yoo , Dongyeob Lee. Deep Excavation-induced Ground Surface
movement characteristics – A numerical investigation, computers and
geotechnics PP231-252, 2008
[Clou 1990] Clough G.W., O’Rourke T.D (1990), construction induced mouvements of
in situ walls. détaillées, suivi et Diagnostic des Rideaux de Palplanches
Métallique. LCPC juin 2003.
[Den 2003] Densy Breysse et Richard Kastner. Sols Urbains. Chapitre 3 Interactions
fluide-sols et sols-Ouvrages PP 61-92.2003.
[Gue 2004] Gue.S.S et Tan .Y.C, Two case histories of basement excavation with
influence on Groundwater , Malaysia 2004.
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[j.woo 2005] John Woodward .an introduction to geotechnical processes, bored pile
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sciences.wiesbaden, Germany 2008.
[Puz 2010] Puzrin A.M et al. Geomechanics of Failures, Nicoll Highway, chapter 6
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[Tan 2008] Y.C.Tan et C.M. Chow ,Design of Retaining Wall and support Système
for Deep basement construction – A Malaysian Experience ,2008
[Ufu 2008]
Ufuk Ergun, Deep excavation, department of Civil Engineering, Middle
East Technical University, Ankara .Turkey EJGE 2008.
Annexe
Présentation de plaxis
Conçu par des géotechniciens numériciens, le code éléments finis PLAXIS représente
certainement un optimum actuel sur les plans scientifique et pratique en l’analyse pseudo
statique 2D. Scientifiquement, c’est un outil d’analyse non linéaire en élasto-plasticité, avec
prise en compte des pressions interstitielles (et même consolidation linéaire), doté de
méthodes de résolution et d’algorithmes robustes, éprouvés, ainsi que de procédures de choix
automatique évitant des choix délicats à l’opérateur peu averti.
PLAXIS est équipé de fonctions pour faire face à divers aspects du complexe structures
géotechniques. Un bref résumé de certaines caractéristiques importantes de PLAXIS est
donné ci-dessous (Brinkgereve et al. 2010):
- L’entrée des paramètres et les conditions aux limites de la géométrie peuvent être
tirées sur la base assistée des données. Un maillage d'éléments finis 2-D peut
également être générés facilement.
- Il permet la génération automatique du maillage global et local.
- Les éléments de maillage est composées par des triangles Quadratique à 6 nœuds à 15
nœuds pour modélisé les contraintes et les déformations dans le sol.
- Des éléments de poutres spéciales (désignées comme des plaques) sont utilisés pour
modéliser les éléments structuraux tels que les murs de soutènement, les revêtements
de tunnels, de coquilles et d'autres structures élancées.
- Les éléments communs sont utilisés pour modéliser un glissement relatif entre le sol et
les éléments de structure adjacents.
- Des éléments de ressort élasto-plastique sont utilisés pour modélisée les ancrages et
les butons.
- La présence de renforcement géosynthétiques (par exemple un géotextile ou une
géogrille) peut être simulée par l'utilisation des éléments de tension particulière.
- Les mailles pour les tunnels circulaires et non circulaires peuvent être créées en
utilisant des arcs et des lignes.
- La pression interstitielle de l'état d'équilibre peut être générée.
- Les stages de la construction permettent une simulation réaliste de la construction et
les processus d’excavation en activant et en désactivant des groupes d'éléments,
l'application des charges, l'évolution des nappes phréatiques, etc.
- Le changement de surpressions interstitielles avec le temps peut être calculé en
utilisant une analyse de consolidation.
- Il contient plusieurs modèles de comportement des sols comme, élastique linéaire,
Mohr-Coulomb, Hardening soil model, Jointed Rock model Soft-Soil-Creep model,
Soft Soil model and Modifie Cam-Clay model.
Pour les problèmes d'excavation, de tunnel, pour tout problème où le sol est déchargé, il est
indispensable d'utiliser le modèle de sol avec écroissage qui distingue la charge et la décharge
(Flavigny 2003).
Modèle de Mohr-Coulomb
Le comportement de Mohr-Coulomb présente un comportement élastique parfaitement
plastique sans écrouissage. Il a une grande utilisation dans la géotechnique vu les résultats
obtenus dans les calculs (Brinkgereve et al. 2010).
Dans Plaxis pour le modèle de Mohr-Coulomb la rigidité est définie avec seulement deux
paramètres indépendants, le module d'Young E et le coefficient de Poisson . Les paramètres
alternatifs sont le module oedomètre et le module de cisaillement G (Sokolié 2008).
Dans le plan de Mohr, la droite intrinsèque est représentée par l’équation 3.1:
τ = tanφ + c. (3.1)
Où et τ sont respectivement les contraintes normales et de cisaillement, et c et φ
respectivement la cohésion et l’angle de frottement du matériau (figure 1).
Le modèle demande la détermination de cinq paramètres (figure 2). Les deux premiers sont E
et ν (paramètres d’élasticité). Les deux autres sont c et φ, respectivement. Ce sont des
paramètres classiques de la géotechnique, certes souvent fournis par des essais de
laboratoires, mais nécessaires à des calculs de déformation ou de stabilité.
a) Module d’Young : Le choix d’un module de déformation est un des problèmes les plus
difficiles en géotechnique. Le module de déformation varie en fonction de la déformation et
en fonction de la contrainte moyenne. Dans le modèle de Mohr-Coulomb, le module est
constant. Il parait peu réaliste de considérer un module tangent à l’origine (ce qui
correspondait au Gmax mesuré dans des essais dynamiques ou en très faibles déformations). Ce
module nécessite des essais spéciaux. Il est conseillé de prendre un module moyen, par
exemple celui correspondant à un niveau de 50 % du déviateur de rupture (figure 3).
d) Cohésion : Il peut être utile d’attribuer, même à des matériaux purement frottant, une très
faible cohésion (0,2 à 1 kPa) pour des questions numériques. Pour les analyses en non drainé
avec φu =0, PLAXIS offre l’option de faire varier la cohésion non drainée avec la profondeur :
ceci correspond à la croissance linéaire de la cohésion en fonction de la profondeur observée
dans des profils au scissomètre ou en résistance de pointe de pénétromètre.
Le cas où ψ < 0° correspond à des sables très lâches (état souvent dit métastable, ou
liquéfaction statique). La valeur ψ = 0° correspond à un matériau élastique parfaitement
plastique, ou il n’y a donc pas de dilatance lorsque le matériau atteint la plasticité. C’est
souvent le cas pour les argiles ou pour les sables de densité faibles ou moyenne sous
contraintes assez fortes.
Paramètres de rigidité:
: Module sécant dans un essai triaxial ; [kN/m2]
Paramètres avancés :
Le module sécant dans un essai triaxial est déterminé par l’équation 3.2 :
=
′
(3.2)
=
′
Pour la décharge on prend : (3.3)
La figure 5 donne ces définitions :
=
′
(3.4)