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FACULTE des Sciences de L’ingéniorat

DEPARTEMENT Hydraulique

MEMOIRE DE MASTER
DOMAINE Science et Technique

FILIERE Hydraulique

OPTION Hydraulique

Thème

Modélisation de la gestion des eaux pluviales en zone urbaine par le DHI


MOUSE

Présenté par: Dirigé par:

CHOUIKHI Sarra
CHAHI Zeineb Dr.LAOUACHERIA Fares

Devant le Jury de soutenance

HAMMAR Yahia Président Pr


LAOUACHERIA Fares Encadreur MCB
CHABI Moncef Examinateur MAA
KECHIDA Said Examinateur MAA
SAADANE Naceur Invité MAA

Promotion : JUIN 2017


Remerciement

Tout travail réussi dans la vie, nécessite en premier lieu la faveur de Dieu, ensuite l’aide de mes parents et
mes frères pour le soutien qu'ils m'ont apporté depuis le début de mes études. Ils ont fait preuve de
patience durant toute la durée de mon cursus qui fut émaillé de joie et de moments difficiles

Je tiens à remercier très vivement mon enseignant chercheur, monsieur Laouachria Fares, qui m’appris
comment préparer une mémoire de master a qualité scientifique.je ne pourrai jamais oublier sa générosité
ces conseils ces commentaire efficace et son aide incessante et rigueur. Je lui adresse un grand merci de
m’avoir donnée la chance de réalisé ce travail.

Enfin, je remerciements mes chères amis pour les encouragements qu'ils me donnaient à chaque fois que je
me lamentais sur les difficultés que je rencontrais.
Résumé

L’augmentation des surfaces imperméable diminue le phénomène d’infiltration et augmente les volumes
des écoulements superficiels. En conséquence, les risques d’inondations augmentent et des problèmes de
capacités des réseaux d’assainissement apparaissent. En vue de mieux maitriser ces phénomènes, de
nouveaux principes de gestion sont apparus. Pour appliquer ces principes, des outils de modélisation se
sont développés dans le but de diagnostiquer l’état du réseau, gérer les réseaux ou évaluer les impacts
d’éventuels nouveaux
Ouvrages sur les réseaux.
DHI MOUSE 2007 est un de ces logiciels particulièrement bien adapté à la modélisation des processus
hydrologique-hydrauliqe en milieu urbain. Afin de facilité l’utilisation de ce logiciel, ce travail tente les
difficultés de la modélisation et de donner une méthodologie afin d’appliquer le DHI MOUSE. L'objectif
était de tester l'effet de la pluie d’une période de retour de 10 ans sur la forme de l’hydrogramme de
ruissellement ainsi la propagation de l’eau à l’intérieur du réseau pluvial. Une comparaison a été effectuée
pour différents modèles de routage à savoir l’onde cinématique, l’onde dynamique et l’onde diffusive. Le
DHI MOUSE fournit des résultats très satisfaisants, avec des paramètres conservant une forte signification
physique, et se prête à des applications à vocation opérationnelle dans le domaine de la prédétermination et
de la prévision de crues.

Mots clés : DHI MOUSE, hydrogramme de ruissellement, Courbes IDF, réseau pluvial
Abstract

The increase in impermeable surfaces reduces the phenomenon of infiltration and increases the volumes of
surface flows. As a result, the risks of flooding increase and problems of sewerage network capacity arise.
In order to better control these phenomena,new management principles have emerged. To apply these
principles, modeling tools have been developed in order to diagnose the state of the network, manage the
networks or evaluate the impacts of

Possible new ones works on networks.

DHI MOUSE 2007 is one of these softwares particularly well adapted to the modeling of the hydrological-
hydraulic processes in urban environment. In order to facilitate the use of this software, this work tries the
difficulties of modeling and gives a methodology in order to apply the DHI MOUSE. The objective was to
test the effect of rain from a return period of 10 years on the shape of the runoff hydrograph and thus the
propagation of water inside the rainwater network. A comparison was made for different routing models,
namely the kinematic wave, the dynamic wave and the diffusive wave. The DHI MOUSE provides very
satisfactory results, with parameters retaining high physical significance, and lends itself to operational
applications in the field of predetermination and flood forecasting.

Keywords: DHI MOUSE, runoff hydrograph, IDF curves, rainfall network.


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LISTE DES FIGURES

CHAPITRE I : Les inondations

Fig. I-1 : inondations de plaine………………………………………………………………..5

Fig.I-2 : Les inondations par remontée de nappe…………………………………….………..5

Fig. I-3 : Inondations par crues torrentielles…………………………………………………..6

Fig. I-4 : Inondations par ruissellement en secteur urbain………………………………….…6

Fig. I-5 : Inondations par rupture d’ouvrage ou d’embâcle……………………………………7

Fig. I-6 : Les submersions marines…………………………………………………………….8

CAPITRE III : Présentation du modèle DHI MOUSE

Fig. III -1 : Menu DHI MOUSE……………………………………………………………23

Fig. III -2 : Editeur de projet……………………………………………………………….23

Fige. III-3 : Volet bassin versant…………………………………………………………...24

Fig. III-4 : Volet nœuds…………………………………………………………………….24

Fig. III-5 : Volet conduites…………………………………………………………………25

Fig. III-6 : Volet données pluviométrique………………………………………………….25

Fig.III.7 : Hectogramme de la pluie………………………………………………………....26

Fig. III-8 : Menu d’affichage des résultats………………………………………………....26

Fig.III-9 : Modèle A-découpage en sous bassins versants élémentaires…………………...28

CHAPITRE IV : Modélisation hydrologique et hydraulique

Fig. IV-1 : Visualisation de l’onde : (a) dynamique et(b) cinématique par un observateur stationnaire sur la
berge……………………………………………………………………..34

Fig.IV-2 : Modelé de simulation hydraulique………………………………………………35

CHAPITRE V: Méthodologie et analyse statistique

Fige.V-1 : la zone d’étude Zourami Ali……………………………………………………37

Fig.V-2 : la zone d’étude Zourami Ali sous Auto CAD……………………………………38

Fig.V-3 : la zone d’étude Zourami Ali sous google map……………………………………38

Fige.V-4 : Localisation sur la carte d'Algérie………………………………………………39


Fig .V-5: La pluie de projet double triangle………………………………………………40

Fig.V-6 :Schéma du modèle SCS…………………………………………………………..41

CHAPITRE VI : Simulation et résultats

Fig.VI-1 : Réseau des eaux pluviales de la zone d’étude Zourami Ali sur MIKE
View………………………………………………………………………………………47

Fig.VI-2 : Carte des diamètres du réseau de la zone d’étude Zourami Ali sur MIKE
View…………………………………………………………………………………………48

Fig.VI-3 : Réseau des pentes de la zone d’étude Zourami Ali sur MIKE
View…………………………………………………………………………………………48

Fig.VI-4 : des Niveau de l’eau dans le réseau de la zone d’étude Zourami Ali sur MIKE
View…………………………………………………………………………………………49

Fig.VI-5 : La profondeur d’eau dans les regards de la zone d’étude Zourami Ali sur MIKE
View……………………………………………………………………………………49

Fig.VI-6 : La vitesse dans le réseau de la zone d’étude Zourami Ali sur MIKE
View………………………………………………………………………………………50

Fig.VI-7 : Carte de débordement des nœuds de la zone d’étude Zourami Ali sur MIKE
View………………………………………………………………………………………..50

Fig. VI-8 : Time séries de sous bassin R2…………………………………………………51

Fig. VI-9 : Time séries de sous bassin R50……………………………………………….51

Fig. VI-10 : Time séries de sous bassin R59……………………………………………….52

Fig. VI-11: Carte des hauteurs d’eau dans les nœuds……………………………………..56

Fig. VI-12: Carte des hauteurs d’eau dans les conduites………………………………….59

Fig. VI-13: Profil en long entre regard R22-R26………………………………………….67

Fig. VI-14: Profil en long entre regard R27-R31………………………………………….68


LISTE DES TABLEAUX

Chapitre VI : Simulation et résultats

Tableau VI-1 : Volume total ruisselé par modèle…………………………………………...52

Tableau.VI-2 : Récapitulatif du ruissellement dans les bassins pour le modèle T-A


Curve(A)..................................................................................................................................52

Tableau.VI-3 : Récapitulatif du ruissellement dans les bassins pour le modèle


C(C1)………………………………………………………………………………………….53

Tableau.VI-4 : Récapitulatif du ruissellement dans les bassins pour le modèle


C(C2)………………………………………………………………………………………….54

Tableau.VI-5 : Récapitulatif du ruissellement dans les bassins pour le modèle


HUM………………………………………………………………………………………….55

Tableau.VI-6 : Valeurs des hauteurs d’eau dans les nœuds…………………………………57

Tableau.VI-7 : valeurs des hauteurs d’eau dans les conduites (Onde Dynamique)…………60

Tableau.VI-8 : valeurs des hauteurs d’eau dans les conduites (Onde Diffusive)…………...62

Tableau.VI-9 : valeurs des hauteurs d’eau dans les conduites (Onde Cinématique)………..65
LISTE DES IMAGES

CHAPITRE I : Les inondations

Image. I -1: Skikda 03-02-2011………………………………………………….……….....4

Image. I -2-Alger 14-12-2015………………………………………………………………..4

CHAPITRE II: Gestion des eaux pluviale

Image. II -1 : France…………………………………………………………………………16

Image. II 2 : cycle de l’eau…………………………………………………………………..17

Image.II-3 : Schéma du cycle urbain de l’eau……………………….………………………17


Nomenclature

Q : débit maximum atteint ou dépassé pour une certaine période de retour à l’exutoire du
bassin versant.
C : coefficient de ruissellement (en tout rigueur sensiblement diffèrent du coefficient
d’imperméabilisation).
I : intensité moyenne de la pluie correspondant à la période de routeur considérée du
coefficient pour une durée égale au temps de concentration du bassin versant.
A : surface du bassin versant.
F : taux d’infiltration [mm].

S : perte maximal potentielles [mm].


Qd : la hauteur de ruissellement (pluie nette) [mm].
P : la hauteur total de précipitation [mm].
Ia : les pertes initiales [mm].
Ca : coefficient fractionnaire 0.1
R : la hauteur de ruissellement [mm] soit la pluie nette.
PL : la hauteur de précipitation [mm] soit la pluie brute.
Ia : la perte initiale, qui est la part de l’averse qui s’infiltre en totalité avant le début de la
montée de la crue.
S : un paramètre de rétention [mm], estimé par le Curve Number (CN).
Fp : capacité d’infiltration d’un sol.
Fc : conductivité hydraulique à saturation du sol.
F0 : valeur maximal au début de l’avers de l’infiltration du sol.
β : constante positive.
T : temps écoulé depuis le début de l’avers.
SOMMAIRE

Remerciement……………………………………………………………………………...….I
Résumé……………………………………………………………………………………..…II
Abstract……………………………………………………………………..…………….….III
…………………………………………………………………………………………IV
Liste des figures……………………………………………………………..……………..…V
Liste des tableaux………………………………………………………………………….…VI
Liste des images……………………………………………………………..………………VII
Nomenclature……………………………………………………………………………. VIII
Sommaire…………………………………………………………………………...…...…VIIII
Introduction générale……………………………………………………….…………………1
CHAPITRE I: Les inondations
I -1-Introduction ……………………………………………………………………………...4
I -2- Définition ……………………………………………………………….…………….…4
I -3- Les type d’inondations………………………………………………......……………….5
I -3-1-Les inondations de plaine………………………………………..…………….…5
I -3-2-Les inondations par remontée de nappe………………………………………….5
I -3-3- Inondations par crues torrentielles…………………………………………...….6
I -3-4- Inondations par ruissellement en secteur urbain………………...…………..….6
I -3-5- Inondations par rupture d’ouvrage ou d’embâcle……………….………………7
I -3-6- Les submersions marines………………………………………..………………7
I-4-Les paramètres d’une inondation………………………………………………………….8
I-4-1-le débit…………………………………………………………………………….8
I-4-2-la vitesse d’écoulement……………………………………………………………8
I-4-3-la hauteur de submersion…………………………………………………………8
I-4-4-la durée de submersion……………………………………………………………8
I-4-5-la fréquence et la période de retour……………………………………………….9
I -5- L’Aléa………………………………………………………………………………..….9
I -5-1-Définition…………………………………………………………………………9
I -5-2-Paramètres utilisés pour caractériser l'aléa…………………………………….…9
I -5-3- Facteurs influençant l'intensité de l'aléa hydraulique…………………………....10
I -5-4- Principaux paramètres spécifiant l’aléa (inondation)………………………….11

I -6-La vulnérabilité………………………………………….…………………………..…11
I -6- 1-Définition……………………………………………………………………….11
I -6-2-- Facteurs explicatifs de la vulnérabilité d'un site…………………………………12
I -7-Les causes des inondations……………………………………………….………...…....12
I -8-Les conséquences des inondations……………………………………………………….13
I -9-Comment prévenir les inondations………………………………………………………13
I -10-Débordement du réseau d’assainissement……………………………….…………...…14
I -11-Conclusion…………………………………………………………….…………….….14
CHAPITRE II: Gestion des eaux pluviales
II -1-Définition des eaux pluviales……………………………………………..………….…16
II -2-Cycle de l’eau……………………………………………………………...……………16
II-3-Cycle de l’eau dans un milieu urbain………………………………………………….…17
II-4- Circulation de l’eau dans un milieu urbain……………………………………….…..…17
II -5- Le guide de gestion des eaux pluviales…………………………………...………...….18
II -6-La maitrise des eaux de ruissellement………………………………………………..…18
II -6-1-Le diagnostic pluviale……………………………………………………………19
II -6-2-Diminuer la production des eaux de ruissellement………………………………20
II -6-3-Ralentire la transit des eaux de ruissellement……………………………………20
CHAPITRE III: Présentation du modèle DHI MOUSE
III -1-Introduction……………………………………………………………………………22
III -2-Les modules de MOUSE………………………………………………………………22
III -3-Menu DHI MOUSE……………………………………………………………………23
III -4-Modèle de transfert……………………………………………………….………….…27

III -4-1-Modèle A………………………………………………………………………27

III -4-2-Modèle C………………………………………………………………………28

CHAPITRE IV : Modélisation hydrologiques et hydraulique

IV-1-Introducion……………………………………………………………………………..30

IV-2-Définition d’un modèle…………………………………………………………………30

IV-3-Choix d’un modèle…………………………………………………………..…………30

IV-4-Modélisation hydrologique…………………………………………………………..…31

IV -4-1- Définition…………………………………………………………………………..31

IV -4-2- Les modèles hydrologique……………………………………………………...31

III -4-3-Utilisation de modèle hydrologique……………………………………….……32


IV-4-4- Exemples des modèles hydrologiques existants………………………………..32

IV-5-Modélisation hydraulique………………………………………………………….……33

IV-5-1-Définition…………………………………………………………………….…33

IV-5-2- Les modèles hydraulique…………………………………………………….…33

IV-5-3- Applications de la modélisation hydraulique……………………………….….35

IV-5-4- Exemples de modèles hydraulique existants……………………………………36

CHAPITRE V: Méthodologie et analyse statistique

V -1-Présentation de la zone d’étude- Zourami Ali……………………………………….…38

V -1-1- La population de Zourami Ali……………………………………………………35

V -1-2-Informations géographiques générales……………………………………………40

V -2-La méthode SCS-CN……………………………………………………………….…..40

V -2-1- Introduction………………………………………………………………….……40

V -2-2-Base théorique……………………………………………………………….……41

V -2-3-Ruissellement………………………………………………………………….….41

V -2-4-Définition…………………………………………………………………………42

V -2-5-Pluie TYPE SCS…………………………………………………………….……44

V-2-6-Courbes Intensité-Durée-Fréquence(IDF)…………………………..……………..44

V -3-La méthode de Horton…………………………………………………………………44

CHAPITRE VI : Simulation et résultats

VI-1-Les différentes cartes simulées sur MIKE View………………………………………47

VI-2- VI-2-Résultats de simulation du ruissellement dans les sous bassins versants……….51

VI-3-Résultats de simulation de l’écoulement dans les nœuds et les conduites………….…56

VI-3-1-Hauteur d’eau dans les nœuds……………………………………………...….56

VI-3-2-Hauteur d’eau dans les conduites…………………………………………..…..59

VI-4-Comportement du réseau lors de l’événement pluvieux……………………………....67

Conclusion……………………………………………………………………………………69
Introduction générale

Au cours de cette dernière décennie et sous l’effet d’une urbanisation toujours croissante, les villes
algériennes ont connu une augmentation des défaillances des réseaux d’assainissement pluvial et
inondations qui pour certain étaient dévastatrice (perte humaine et dégâts matériels conséquents), dues à
des averses du court durée et de forte intensité. Les évènements qui ont les plus marqués les esprits étant
ceux du 10-11-2001 qui a frappé la cote Algéroise, et du 01-10-2008 qui a provoqué une inondation de la
vallée Mzab et de la ville de Ghardaïa.

Consciente de cet état de fait, les autorités locales ont lancé en tout hâte plusieurs programmes et
réalisation et/ou d’extension d’aménagements d’assainissement pluvial. Toutes fois la plupart de ces
programmes ont abouti à un sur ou sous dimensionnement des ouvrages d’évacuation des eaux pluviales,
du essentiellement a un manque d’étude approfondie des évènements pluvieux extrême et de leur incidence
sur le milieu urbain.

En effet, les approches classiques d’estimation rationnelle du ruissellement pluvial urbain, ne sont plus
suffisantes pour une prise en compte du comportement du milieu urbain vis-à-vis de l’aléa pluvial. Dans un
contexte de changement climatique et une vulnérabilité accrue (évolution de l’occupation des sols) des
milieux urbanisés, il est nécessaire de définir des nouvelles méthodes d’analyses permettant de mieux
caractérisé le ruissellement pluvial en milieu urbain.

L’objectif de cette étude est de décrire la dynamique générale (évolution de débit) de l’écoulement dans les
réseaux d’assainissement, et de prédire les inondations, ainsi que la vérification du dépassement ou non de
la capacité du réseau de drainage pour une pluie probable, et éventuellement son débordement voir
l’éclatement des collecteurs.

Ce travail est une contribution à l’élaboration d’un outil d’aide à la décision au diagnostic des réseaux
d’assainissement. Pour réaliser ce travail, nous avons opté pour l’étude de la modélisation de ruissellement
et le routage en zone urbaine (Zourami Ali) par logiciel DHI MOUSE 2007.

Notre travail se compose de plusieurs chapitres à savoir :

Une introduction du projet avec la problématique est les objectifs, le 1er chapitre représente des
généralités sur les inondations leur génération dans les zones urbaines.

Dans le 2éme chapitre, il s’agit de la méthodologie dans la gestion des eaux pluviale.

Dans le 3éme chapitre on s’attache premièrement a donné un aperçu générale sur le site d’étude.
Deuxièment en se concentrant sur une description des différents modèles utilisés dans ce travail..

Dans le 4éme chapitre, on a défini les différents modèles.

Dans le 5éme chapitre présente la zone d’étude avec une brève démonstration de modèle de pluie existant.
Le 6éme chapitre est consacré à la présentation des résultats issue de l’application des modèles.

Ce manuscrit s’achevé par une conclusion de la problématique et les principales contributions de ce


mémoire.
CHAPITRE I : Les inondations
I-1- Introduction
Dans le monde, les inondations représentent plus de 50 % des catastrophes naturelles et causent en
moyenne 20000 morts par an. L’Algérie est l’un des pays confrontés aux phénomènes de crues et
d’inondation qui se manifestent de façon catastrophique constituant ainsi une contrainte majeure pour le
développement économique et social, ces inondations sont les catastrophe les plus destructives et même
les plus fréquences et provoquent d’importants dégâts humains et matériels.
Plusieurs régions du pays sont régulièrement mécanisées par ce catastrophe naturelles dont les effets sont
souvent intensifiés par d’autres facteurs qui aggravent les effets des crues, ces évènements dramatiques
engendrant souvent des bilans lourds de dégâts humains et matériels ne sont pas toujours liées à des
situations météorologique exceptionnelles et surviennent dans beaucoup de régions suite à des épisodes
pluvieux saisonniers et n’ayant rien d’exceptionnel.

I -2- Définition

L’inondation est une submersion, rapide ou lente, d’une zone habituellement hors d’eau. Le risque
d’inondation est la conséquence de deux composantes : l’eau qui peut sortir de son lit habituel
d’écoulement et l’homme qui s’installe dans l’espace alluvial pour y implanter toutes sortes de
construction, d’équipements et d’activités. Au sens large les inondations comprennent les débordements
d’un cours d’eau, les remontées de nappes, les ruissellements résultant de fortes pluies d’orages, les
inondations par rupture d’ouvrages de protection (brèche dans les digues), les inondations estuariennes
résultant de la conjonction de fortes marées, de situations dépressionnaires et de la crue des fleuves.

Image. I -1-Skikda 03-02-2011 Image. I -2-Alger 14-12-2015

I -3- Les type d’inondations

Il existe différents types d’inondations :

I -3-1-Les inondations de plaine


La plaine inondable est généralement une zone plate ou légèrement en pente adjacente au chenal de rivière
qui est inondée au cours des crues. L'histoire des rivières inondables démontre un modèle récurrent de
débordement dans IA zone inondable.

Fig. I-1-Les inondations de plaine

I -3-2-Les inondations par remontée de nappe

Les inondations par remontées de nappe sont des phénomènes complexes qui se produisent lorsque le
niveau d’une nappe superficielle libre dépasse le niveau topographique des terrains qui la renferment.
Dans certains aquifères, lorsque les précipitations excèdent d’année en année les prélèvements et les sorties
par les exutoires naturels, le niveau de la nappe s’élève.
Ce niveau peut atteindre et dépasser le niveau du sol, provoquant alors une inondation.

Fig.I-2- Les inondations par remontée de nappe


I -3-3- les inondations par crues torrentielles

Les inondations par crues torrentielles sont associées à des bassins versants pour lesquels le temps de
concentration (durée nécessaire pour qu'une goutte d'eau tombant sur le point hydrologiquement le plus
éloigné atteigne l'exutoire) est généralement inférieur à douze heures.
Ce phénomène se rencontre principalement lorsque le bassin versant intercepte des précipitations intenses à
caractère orageux (en zones montagneuses et en région méditerranéenne), mais aussi sur les petits bassins
versants à forte capacité de ruissellement.
Fig. I-3- Inondations par crues torrentielles

I -3-4- les inondations par ruissellement en secteur urbain

Les inondations par ruissellement en secteur urbain sont celles qui se produisent par écoulement dans les
rues de volumes d'eau ruisselée sur le site ou à proximité et qui ne sont pas absorbés par le réseau
d'assainissement superficiel et souterrain. L'imperméabilisation du sol (bâtiments, voiries, parkings, etc.)
limite l'infiltration des pluies et accentue le ruissellement.

Fig. I-4- Inondations par ruissellement en secteur urbain

I -3-5- les inondations par rupture d’ouvrage ou d’embâcle

Dans le cas de rivières endiguées, l’inondation survient brutalement soit par débordement au-dessus de la
digue, soit par rupture de la digue. Le phénomène peut être très brutal et d’autant plus dommageable que le
site est proche de la digue. Le fait d'être derrière un ouvrage de protection dimensionné pour un certain
niveau de crue peut donc rehausser le seuil de risque en cas de rupture ou dépassement de ce dernier.
Fig. I-5- Inondations par rupture d’ouvrage ou d’embâcle

Des secteurs habituellement hors de l'eau peuvent se trouver brutalement inondés. Un embâcle consiste en
l’obturation d’un cours d’eau par la constitution d’une digue naturelle entraînant une retenue d’eau
importante. La digue peut être constituée par des éléments solides arrachés à l’amont et charriés par le
cours d’eau ou par un glissement de terrain. La rupture d’embâcle peut se produire plusieurs jours après
une période de pluies exceptionnelles ou l’apparition d’un mouvement de terrain.
I -3-6- Les submersions marines

Une submersion marine est une inondation temporaire et éventuellement épisodique de zone côtière,
générée par la mer voisine, avec de l'eau salée ou saumâtre, lors
3
d’évènements météorologiques (tempête, cyclone, forte dépression et vent de mer)
ou océanographiques (houle, marée, tsunami) d’ampleur très inhabituelle. Elle commence lorsque les plus
hauts jets d'eau de mer de la bordure maritime dépassent la crête des accumulations littorales, provoquant
un transfert d'eau et parfois de sédiments sur le versant terre du cordon littoral.

Fig. I-6- Les submersions marines

I-4-Les paramètres d’une inondation

I-4-1-le débit
Le débit est un paramètre caractéristique d’une crue. C’est la quantité d’eau qui s’écoule en un point
donnée du cours d’eau.il s’exprime en m³/s. le débit d’un cours d’eau varié en fonction de la hauteur d’eau ,
de la surface transversale à une section donnée de se court d’eau et de la vitesse d’écoulement. Ainsi,
l’augmentation de débit d’un cours d’eau entraine celles de la vitesse d’écoulement d’eau et de la hauteur
du plan d’eau en point considéré.

I-4-2-la vitesse d’écoulement

La vitesse d’écoulement est mesurée, en un point donnée, pour une inondation ou paroxysme de
phénoménale courant peut atteindre des vitesses telle qu’il peut entrainer des objets d’un certain taille, voir
des personne.il augmente également le risque d’érosion des berrges.on mettant en pression dynamique les
constructions, il peut fragiliser, les endommager ou les détruire.

I-4-3-la hauteur de submersion

La hauteur de submersion est mesuré, pour une crue donnée, lors d maximum de cette crue elle est
représentatif des risques pour les personne (noyades) et pour les bien par endommagement direct (action de
l’eau) ou indirect (par mise en pression statique).la laisse d’inondation est la transe laissée par le niveau des
eaux les plus hautes : la dégradation sont fonction de la durée, de la hauteur de submersion et de la vitesse
d’écoulement.

I-4-4-la durée de submersion

La durée de submersion représente la durée approximative pendant laquelle une surface donnée de terrain
reste inondée.

Cette durée peut varier de quelque heur à plusieurs mois.

I-4-5-la fréquence et la période de retour

Grasse a l’analyse des crues historie (déserteur concernée, débit, laisse…..), en profite à une classification
des crues en fonction de leur fréquence (probabilité qu’un évènement d’apparaitre chaque année ou nombre
moyen d’évènement similaire se produisons pendant une période donnée à un endroit donné).

A l’inversa période de retour est l’intervalle moyen de temps séparent des évènements similaire (crue
d’intensité comparable, en débit ou hauteur, ou en couple débit-hauteur), lorsque observe l’évènement à
l’échelle des plusieurs siècle ainsi, la crue centennal est un crue de fort amplitude qui chaque année à une
probabilité sur cent de se produire. Le risque de dépasser au moins une fois une crue de période de retour T
au pour d’un nombre d’année n :

= ( − ( )) (I-1)

I -5- L’Aléa

I -5-1-Définition

Un aléa naturel est la possibilité qu'un phénomène, qu'une manifestation naturelle physique (non
biologique) relativement brutale, menace ou affecte une zone donnée. C'est donc l'estimation de la
réalisation de ce processus.
Ce concept est important dans l'étude des risques majeurs, il est nécessaire dans le domaine de
l'aménagement des territoires. L'évaluation de l'aléa (intensité, proximité temporelle, fréquence) en un lieu
donné ne préjuge en rien des dégâts éventuels (victimes, destruction d'infrastructures, d'éléments naturels)
ou des conséquences économiques possibles.

I -5-2-Paramètres utilisés pour caractériser l'aléa

L'aléa climatique à l'origine des inondations : La caractérisation de l'aléa climatique à l'origine


des inondations se limite en général à la définition de courbes "Intensité Durée Fréquence"
définies pour une surface donnée touchée par la pluie. La structure spatiale et temporelle des
précipitations dont l'effet sur la dynamique de la crue est primordial, est rarement prise en
compte : elle est encore méconnue et par ailleurs les modèles hydrologiques les plus simples
sont souvent inadaptés pour la décrire. La détermination d'une période de retour associée à un
événement spatialement et temporellement distribué n'a d'ailleurs pas de généralement faite
que la variabilité du champ pluvieux est négligeable et que 'l'on peut se contenter de la
description d'une pluie par un hyétogramme ponctuel unique. Cette simplification est très
discutable.
Cratérisation de l'aléa hydraulique : En termes d'inondation, l'aléa hydraulique correspond à
tout ce qui caractérise la submersion indépendamment du mode d'occupation du sol. L'aléa
hydraulique résultant d'un aléa climatique donné peut donc être décrit par divers paramètres
dont, en particulier, le temps de montée de crue, la hauteur de submersion, la surface de
submersion, la durée maximale de submersion, la vitesse du courant... Ces différents
paramètres sont des variables aléatoires dépendant en particulier des caractéristiques des
précipitations qui leur ont donné naissance. Elles sont par ailleurs souvent indépendantes
comme le temps de montée de crue et la hauteur maximum de submersion. Pour un même débit
de pointe la forme de l'hydrogramme peut être très différente suivant la forme de l'événement
pluvieux.
La caractérisation de l'aléa hydraulique est en fait souvent effectuée à l'aide de la seule hauteur
de submersion, les autres paramètres étant considérés comme ayant des effets négligeables sur
le milieu ou étant liés strictement à cette hauteur maximale (Torterotot, 1993). Les paramètres
utilisés pour caractériser l'aléa peuvent aussi être multiples et différer en fonction du type de
risque à décrire et/ou du type de dommages à déterminer: ces paramètres peuvent donc varier
suivant le contexte et suivant la nature de la vulnérabilité de l'objet exposé.
Lorsqu'il s'agit de cultures agricoles, le paramètre prépondérant est le temps de submersion
complété éventuellement par les vitesses des écoulements qui peuvent induire une dégradation
importante des sols par érosion ou par dépôt (Barozet et al. 1994). Différents auteurs proposent,
de façon à identifier les zones dangereuses pour les citadins susceptibles d'être emportés par le
courant, d'adjoindre la hauteur de submersion à la vitesse des écoulements. Ces deux
paramètres, hauteur de submersion et vitesse des écoulements, déterminent en effet la difficulté
à se mouvoir dans l'eau (Ministère de l'Environnement 1994, v. diagramme de la DDE du
Vaucluse (in Piney 1995), Riccardi 1997). De même, ces deux paramètres peuvent être utilisés
pour définir le risque auquel sont exposés les véhicules susceptibles d'être emportés par les
flots (Piney 1995).

I -5-3- Facteurs influençant l'intensité de l'aléa hydraulique


L'intensité de l’aléa hydraulique est déterminée tout d'abord par les caractéristiques de l'aléa climatique à
l'origine des inondations. En milieu urbain, elle est conditionnée aussi par les modifications du cycle
hydrologique et des écoulements, induites par l'urbanisation (Ostrowski, 1993 ; Chocat, 1997).

Les précipitations : Le facteur essentiel caractérisant les précipitations et conditionnant les


crues qui en résultent est la hauteur précipitée. Cependant, la structure spatiale et temporelle
de la pluie sont des facteurs susceptibles de modifier les différentes caractéristiques d'une
crue (débits de pointe, temps de submersion....). Par exemple, les pluies uniformes, les plus
pénalisantes pour un bassin versant donné, sont celles dont la durée correspond au temps de
concentration du bassin versant. De même, des pluies telles que les intensités maximum se
situent en fin de pluie induiront des débits de pointe plus importants que si ces intensités se
situent en début de pluie ...
Facteurs artificiels en milieu urbain : L'évolution démographique de la population mondiale
s'accompagne d'une urbanisation difficile à maîtriser (plus de 50% de la population vivra en
ville en l'an 2000 et plus de 300 villes comprendront alors un million d'habitants et plus
(Banque Mondiale in I.A.V.RI.F 199)). Or l'urbanisation induit des modifications des
processus hydrologiques et des conditions d'écoulement sur les bassins versants urbains et
s'accompagne d'aménagements importants du milieu, susceptibles de générer des crues
violentes (Maksimovicet Todorovic, 1993; Wong, 1993; Desbordes, 1994).

I -5-4- Principaux paramètres spécifiant l’aléa (inondation)

Quatre paramètres principaux sont nécessaires pour caractériser l’aléa inondation


Augmentation du débit d’un cours d’eau dont les fluctuations en un point sont
Traduites par une courbe appelée hydrogramme.
Augmentation de la vitesse d’écoulement d’eau.
Augmentation de la hauteur de l’eau : La trace laissée par le niveau des eaux les plus
Hautes est appelée la laisse d’inondation.
La fréquence des crues. On procède à une classification des crues en fonction de leur
fréquence. Grâce à l’analyse des crues historiques (dates, secteurs concernés, débits,
laisses…), on met ainsi en évidence le retour des crues de forte amplitude telle que la crue
centennale qui, chaque année, a une probabilité sur cent de se produire et la crue rentable
qui, chaque année, a une probabilité sur trente de se produire.

I -6-La Vulnérabilité

I -6-1- Définition

Les enjeux et la vulnérabilité sont liés à la présence humaine (personnes, habitations, activités
économiques, infrastructure, …) et sont difficiles à définir. Il n’existe pas de vulnérabilité intrinsèque mais
une vulnérabilité pour chacun des aléas concernés. La vulnérabilité dépend des éléments exposés et de
leurs résistances, comportements, etc. Elle est caractéristique d’un site à un moment donné. Elle est
modulable et évolutive en fonction de l’activité humaine. Cette définition de la vulnérabilité semble trop
restrictive et lui est opposée, depuis une dizaine d’année, une nouvelle définition qui traduit la fragilité
d’un système dans son ensemble et sa capacité à surmonter la crise provoquée par l’aléa.

I -6-2-Facteurs explicatifs de la vulnérabilité d'un site


Les facteurs explicatifs de la vulnérabilité d'un site vis à vis des inondations sont multiples, mais on peut en
distinguer deux types: les facteurs naturels et les facteurs d'ordre socioéconomique.
• Facteurs naturels : Ces facteurs sont liés aux caractéristiques morphologiques et
physiographiques du bassin versant à l'amont du secteur inondable. Ainsi, les fortes pentes
induisent des vitesses de ruissellement élevées qui augmentent le pouvoir de destruction de
l'eau (effondrement de constructions) et sa capacité de charriage d'objets encombrants et
d'entraînement de personnes; la topographie d'un bassin versant détermine aussi son temps de
réponse qui sera d'autant plus court que la pente du bassin est forte.
• Facteurs socio-économiques : Divers auteurs relient la vulnérabilité d'un site à sa valeur
économique d'une part et aux dommages potentiels que peuvent subir les personnes d'autre
part (Torterotot, 1993 ; Faucher et Sotty, 1994 ; Hubert, 1995).
• Accroissement de la vulnérabilité en milieu urbain : La vulnérabilité d'un site est souvent
accrue en milieu urbain par différents facteurs relevant de l'aménagement du milieu. La
pression foncière existant en ville, associée à la négligence ou l'ignorance de certains
urbanistes et promoteurs immobiliers, conduit souvent à l'implantation d'habitat ou de zones
d'activités dans des zones à risques (des zones de dépression, zones plates sans ruissellement
préférentiel, installation sur un couloir de ruissellement)... Dans certains pays, le non priorité
des problèmes liés aux inondations conduit même parfois les autorités à lotir certains quartiers
dans le lit majeur de cours d'eau temporaires (Morel A l'Huisser, 1997).

I -7-les causes des inondations
Elles peuvent avoir des nombreuses causes cumulables :
• causes naturelles : liées aux aléas climatiques et phénomènes météorologiques (pluie torrentiel sous
orage) attendue ou à un événement naturel (glissement de terrain) qui l’écoulement habituel de
l’eau.
• causes anthropiques directes : le drainage, l'irrigation, l'imperméabilisation et la dégradation des
sols, certaines pratiques agricoles intensives peuvent accélérer le ruissellement de l'eau et en limiter
l'infiltration.
• causes humaines directes : établissements d'écluses, de barrages permettant certes la navigation et
le transport fluvial, mais diminuant la pente naturelle du cours d'eau, absence de gestion et de
coordination des barrages à l'approche des crues, et pour la même raison avec les mêmes effets,
retenue importante du dernier bief avant évacuation vers la mer.
• causes humaines indirectes : liées aux modifications climatiques globales (émissions de gaz à effet
de serre qui entraînent la fonte des glaciers et qui provoquent une montée du niveau des océans, des
cours d'eau, ou qui pourrait entraîner des cyclones plus intenses).

I -8-Les conséquences des inondations
Les inondations touchent tous les pays du globe mais avec des effets très diversifiés. Ces catastrophes
naturelles ont un impact important sur notre société. En 2011, elles représentaient 1 désastre naturel sur 2 et
ont causé 57,1% du total de victimes de catastrophes naturelles dans le monde. Il est donc primordial
d’analyser leurs impacts sur la vie et la santé, sur l'économie, mais aussi sur l'environnement et l'écologie.
Les politiques pour enrayer ce phénomène sont nombreuses et ne cessent de se multiplier car la fréquence
des inondations est en hausse.

I -9-Comment prévenir les inondations

Plusieurs solutions existent pour lutter contre les inondations :


• Eviter l'aggravation des phénomènes de crues.
- en entretenant la végétation des berges.
- en mettant en place un réseau de suivi du niveau des rivières (pluviomètres...).
- en retenant l'eau en amont.
- en gérant les embâcles (troncs d'arbres, containers,... charriés par la rivière et obstruant les ponts).
• Limiter l'exposition des personnes et des biens
- en arrêtant d'urbaniser dans les zones inondables.
- en intégrant le risque d'inondation dans les documents d'urbanisme des collectivités.
• Réduire la vulnérabilité des personnes et des biens.
- au niveau du bâti : utiliser des matériaux adaptés au rez-de-chaussée, favoriser les réseaux électriques
descendants, surélever les stocks dans les entreprises, stocker hors d'eau produits et substances
dangereuses... ;
- au niveau des personnes : mettre en place des zones refuges, organiser la gestion de la crise grâce à des
Plans Communaux de Sauvegarde (PCS), sensibiliser la population au risque d'inondation.

I -10-Débordement du réseau d’assainissement

L’écoulement des eaux dans les réseau d’assainissement est un processus bien connu et maitrisé par la
communauté scientifique .ces écoulement sont simulés avec des modèles commercialisés tels que MOUSE
DHI, Hdroworks, EPA SWMM ,et Canoe ou Papyrus qui sont généralement capables de déterminer les
volumes débordant du réseau lors d’un événement.(Djordjevic , 2004) rappellent que tant que le niveau
d’eau équivalent calculé dans le réseau d’assainissement à un nœud d’échange est inférieur au niveau de la
rue ,l’inondation d’eau de surface dans le réseau peut avoir lieu si la rue est inondée .cependant l’ensemble
du volume présent dans la maille de surface ne peut intégrer le réseau et (Ettrich , 2004) expliquent que le
débit maximum pouvant s’écouler à travers un avaloir sur
La surface vers le réseau d’assainissement dépend de l’écoulement dans la rue et des caractéristiques de
l’avaloir .Ensuite, dès que le niveau dans le réseau est compris entre le niveau du fond de la rue et le niveau
du linge d’eau à la surface (si la rue est inondée), l’écoulement a toujours lieu de la surface vers le réseau
mais la loi d’intrusion devient alors très délicate. Finalement lorsque le niveau d’eau dans le réseau est
supérieur au niveau de l’écoulement de surface, un débordement à lieu du réseau vers la surface et la
détermination de l’hydrogramme de débordement est là aussi délicat.

I -11-Conclusion

Les inondations ont plusieurs aspects, en effet, il existe différents types d’inondation. Elles sont
déclenchées par différents facteurs tels que la quantité de pluie ou bien encore l'état des sols. Ensuite, les
inondations peuvent avoir diverses conséquences : elles entraînent de nombreux dégâts, les principaux
types de dégâts sont les dégâts matériels et les dégâts humains. Beaucoup d'aménagements sont détruits
suite aux inondations, et de nombreuses personnes trouvent la mort. Pour éviter tous ces problèmes, les
gestionnaire des réseaux doivent avoir un bon dimensionnement de leur réseau soit en cas de réhabilitation
soit en cas d’extension .une bonne évaluation des capacités de transite d’un réseau nécessite la disposition
des modèles adéquats de simulation des réseaux et la maitrise des formules de calcul convenable à la zone
du projet.
CHAPITRE II: Gestion des eaux pluviale

II -1-Définition des eaux pluviales

Les eaux pluviales sont les eaux de ruissellement de surface issues des précipitations. Elles s’écoulent sur
le sol pour éventuellement rejoindre des cours d’eau.
Le développement du territoire contribue à l’augmentation des surfaces imperméables et, par conséquent, à
l’augmentation des eaux de ruissellement. Cela a pour effet d’augmenter la rapidité des apports vers les
cours d’eau récepteurs et de modifier le régime hydrique naturel de ceux-ci (étiage plus sévère, inondation
plus importante, augmentation de l’érosion). De plus, ces eaux véhiculent une charge non négligeable de
polluants. Néanmoins, elles sont généralement rejetées directement dans les cours d’eau récepteurs sans
aucun traitement.

Image. II -1- France

II -2-Cycle de l’eau

Le cycle de l'eau (ou cycle hydrologique) est un modèle représentant le parcours entre les grands réservoirs
d'eau liquide, solide ou de vapeur d'eau sur Terre : les océans, l'atmosphère, les lacs, les cours d'eau, les
nappes d'eaux souterraines et les glaciers. Le « moteur » de ce cycle est l'énergie solaire qui, en favorisant
l'évaporation de l'eau, entraîne tous les autres échanges.

La science qui étudie le cycle de l’eau est l’hydrologie. Elle peut se décomposer en hydrogéologie,
hydrologie de surface, hydraulique urbaine, etc.

Image. II 2-cycle de l’eau


II -3- Cycle de l’eau en milieu urbain

Une des premières définitions de la modélisation hydrologique, et de cette dernière porte sur la
reproduction du bilan hydrique dans le milieu naturel. Cette étude portant sur l’hydrologie urbaine, sa
modélisation s’intéresse plutôt au cycle de l’eau en milieu urbain. Avant de parler de la modélisation
hydrologique a proprement dit, et afin de situer les différents processus mis en jeu, il est nécessaire de
définir l’objet de la modélisation hydrologique en milieu urbain. Ainsi ce paragraphe traire le cycle de
l’eau en milieu urbain.

Cette description du cycle de l’eau en milieu urbain et largement inspirée des travaux de l’homme (2006).

II -4-Circulation de l’eau dans un milieu urbain

L’urbanisation de l’espace par l’homme a complétement modifié le cycle de l’eau. Le cheminement de


l’eau à partir de la précipitation peut être d’écrit schématiquement de la façon suivante :

Image.II-3 -Schéma du cycle urbain de l’eau

• L’eau précipitée tombe sur une surface imperméabilisée (toiture, trottoir, parking……etc.)
• Le ruissellement se forme et l’eau rejoint le caniveau de façon directe ou en passant par une
gouttière.
• L’écoulement de l’eau dans le caniveau rencontre un avaloir et l’eau s’engouffre dans un
regard d’accès au réseau d’assainissement (unitaire ou pluvial).
• L’eau s’écoule dans une conduite, l’écoulement peut être à surface ou en charge.
• Suivant les agglomérations l’eau pluvial peut être stocké dans un bassin de retenu et ou
acheminée vers une station d’épuration, finalement l’eau est rejetée dans le milieu naturel.
• Le réseau de drainage urbain ou (réseau d’assainissement) et le réseau de voirie constituent
dans les principaux éléments du réseau hydrographique en milieu urbain. En plus des
processus d’écrit précédemment trois phénomènes supplémentaires peuvent se produire en
période de crue :
-Une arrivée d’eau provenant des bassins situés en amont de la zone urbaine.
-le débordement d’un cours d’eau urbain.
-un blocage de l’eau au niveau d’exutoire du réseau de drainage urbain à Cause du niveau
d’eau très élevé dans le milieu récepteur (cours d’eau ou mer).
II -5-Le guide de gestion des eaux pluviales

Le Guide de gestion des eaux pluviales présente différentes approches et techniques permettant de réduire
les conséquences hydrologiques de l’urbanisation. En plus des pratiques de gestion optimales (PGO) des
eaux pluviales, il présente les critères qui peuvent guider la planification, la conception et la mise en œuvre
des meilleures pratiques. Il fournit des informations complémentaires à la compréhension du Manuel de
calcul et de conception des ouvrages de gestion des eaux pluviale.

II -6-La maitrise des eaux de ruissellement


Après avoir rappelé la place naturelle qui a toujours été celle de la pluie dans la biosphère et qu’il
conviendrait de lui redonner, et avant de passer en revue les différentes solutions techniques qui peuvent
être mises en œuvre, une réflexion globale doit orienter le choix de celles-ci
Sur le site de chaque opération, un diagnostic pluvial et hydrologique doit être envisage lors des études
préliminaires .ce diagnostic doit conduire vers les solutions qui intègrent, généralement de façon
complémentaire, trois grands principes :
• Diminuer la production des eaux de ruissellement.
• Ralentir le transit des eaux de ruissellement.
• Réduire la charge polluante des eaux de ruissellement, afin de protéger le milieu récepteur.
II -6-1-Le diagnostic pluvial : Après avoir rappelé la place naturelle qui a toujours été celle de la
pluie dans la biosphère et qu’il conviendrait de lui redonner, et avant de passer en revue les différentes
solutions techniques qui peuvent être mises en œuvre, une réflexion globale doit orienter le choix de celles-
ci sur le site de chaque opération, un diagnostic pluvial et hydrologique doit être envisage lors des études
préliminaires .ce diagnostic doit conduire vers les solutions qui intègrent, généralement de façon
complémentaire, trois grands principes :
♣ Diminuer la production des eaux de ruissellement.
♣ Ralentir le transit des eaux de ruissellement.
♣ Réduire la charge polluante des eaux de ruissellement, afin de protéger le milieu récepteur.
Préalablement à chaque projet d’aménagement, il est devenu indispensable, selon les termes de la loi sur
l’eau, d’établir un diagnostic préalable relatif à l’hydrologie naturelle, d’évaluer les impacts des
aménagements susceptibles d’en modifier le fonctionnement et de mettre en œuvre les mesures
compensatoires qui pourraient en atténuer les conséquences
Au sein de l’aménagement lui-même, les systèmes des – tines à collecter les eaux pluviales-dans la mesure
où la plupart des systèmes classique concentraient par la même occasion les polluants avant de les rejeter
dans le milieu naturel – doivent faire eux –même si le montant de leur réalisation ne dépasse pas la somme
de 12 MF.
En conséquence, il est particulièrement intéressant pour l’aménageur d’examiner, très en amont de l’étude
réglementaire, tous les éléments techniques nécessaires à la réalisation des équipements destinés aux eaux
pluviales et qui pourront être réutilisés.
Lors du diagnostic initial, il faut considérer les points suivant :
♣ Contexte environnemental : paysages, milieux naturels, situation urbanistique, risque
naturels potentiels, existence d’un patrimoine vernaculaire lié à l’eau (fontaines, puits,
moulins, lavoirs …..)
♣ Calcul des volumes d’eau de pluie collectés dans le périmètre de l’aménagement,
transformation induites dans le transit des eaux à l’extérieur de ce périmètre.
♣ Détermination des points de concentration ultime des eaux, impacts potentiels sur le milieu
souterrain (risque de contamination), vitesse de concentration, perméabilité des sols, vitesse
de percolation.
♣ Hydrologie superficielle : nature d’horizons superficiels, fragilité à l’érosion, nature du
ruissellement, exutoires naturels
♣ Hydrologie souterraine : nature du sous –sol, fonctionnement des nappes phréatique
(infiltration, percolation, engouffrement, débit ….)
♣ Climatologie locale : pluviométrie mensuelle, données cumulées analemmes, moyennes sur
10 ans accidents climatique aussi loin qu’on puisse remonter, évapotranspiration potentielle
évapotranspiration réelle …

II-6-2- Diminuer la production des eaux de ruissellement


L’objectif est réduire les conséquences du ruissellement et d’optimiser le dimensionnement et le
fonctionnement des systèmes de collecte et de stockage.

II-6-3-Ralentir le transit des eaux de ruissellement


L’objectif est d’allonger le temps de concentration des eaux de ruissellement, depuis le lieu de leur
production jusqu'à leur exutoire final.
L’écrêtement du pic de ruissellement (débit de pointe) permet d’éviter la mise en charge des réseaux, de
supprimer ou d’étaler dans le temps le processus de décharge des ouvrages de stockage et ainsi de diminuer
le débit .Ceci permet également de dimensionner de façon optimale les ouvrages, notamment pour le
volume d’eau à stocker dans la zone de marnage.
CAPITRE III : Présentation du modèle DHI MOUSE

III-1-Intoduction
MOUSE (Modelling of a urban sewer est développé par DHI Water & Environnement) est un logiciel
professionnel qui permet de simuler les problèmes de ruissellement, les écoulements en conduites, la
qualité des eaux et le transport solide sur des bassins versants urbains et dans des systèmes
d’assainissement. Le logiciel fonctionne sur tous les réseaux de canalisations comprenant des écoulements
à surface libre et des écoulements pressurisés. MOUSE s’applique aussi bien à des réseaux simples qu’à
des réseaux complexes avec plusieurs milliers de collecteurs. Il permet de concevoir, de diagnostiquer et de
gérer des réseaux, apportant ainsi des résultats sur :

• le dimensionnement et les impacts d’aménagements nouveaux ; les périodes de retour de


débordements ou de surcharges d’un réseau.
• les causes de ces débordements (capacité insuffisante des canalisations, remous hydraulique…).
• la quantification des rejets polluants vers le milieu naturel.
• la localisation et la quantification des zones de dépôt de sédiment.

III -2- Les module de MOUSE

• Hydrodynamique (HD) = module de base.


• Hydrologie avancée (RDII).
• Contrôle Temps Réel (RTC).
• Simulations Longue Durée (LTS).
• Advection - Dispersion (AD).
• Transport de Sédiments (ST).
• Qualité des eaux (WQ).
• Interface SIG (GM).
-MOUSE HD, que nous possédons, comporte deux modèles :
Le modèle hydrologique pour la modélisation du ruissellement de surface grâce à de
nombreuses méthodes avec prise en compte d’événements pluvieux théoriques ou réels ;
Le modèle hydraulique pour la modélisation des écoulements dans le réseau à partir d’une
résolution complète des équations de Barré-Saint-Venant. Il permet de prendre en compte
L’interface utilisateur de MOUSE est à la fois conviviale et puissante. Elle permet de saisir, sous forme
tabulaire et graphique, les données d’entrée ainsi que de les modifier. L’outil MIKE VIEW permet de
visualiser les résultats d’une simulation sous forme d’animations, de vues en plan, de profils en long, de
séries temporelles, de courbe de tarage, etc.

III -3- Menu DHI MOUSE


Fig. III -1-Menu DHI MOUSE

Editeur de projet

Fig. III -2-Editeur de projet

Bassin versant :
Fige. III-3-Volet bassin versant

Nœuds :
Cet espace de travail permet d’introduire les cotes de terrain naturel, les cotes fil d’eau et
Les profondeurs des nœuds et rejet.

Fig. III-4-Volet nœuds

Conduites

Cet espace de travail permet d’introduire les caractéristiques géométriques des conduites.
Fig. III-5-Volet conduites

Evénement pluvieux

Fig. III-6-Volet données pluviométrique


Fig.III.7-Hyetogramme de la pluie

Affichage des résultats (MIKE VIEW)

Cet espace de travail permet d’afficher tous les résultats de notre travail traités par le DHI MOUSE.

Fig. III-8-Menu d’affichage des résultats

III -4-Modéles de transfert

MOUSE propose trois modèles hydrologiques de transformation pluie/débit :


Modèle A : formule rationnelle généralisée, aussi appelée méthode des courbes Aire-Temps.
Modèle B : méthode du réservoir non linéaire.
Modèle C : méthode du réservoir linéaire, deux variantes sont proposées :
-Modèle C1 : modèle hydrologique Danoise (réservoir linéaire).
-Modèle C2 : modèle hydrologique
hydrologique Français (réservoir à double cascade).

Les simulations hydrologiques peuvent être lancées indifféremment avec l’un ou l’autre de ces modèles, à
condition que toutes les données nécessaires aient été renseignées.il n’est par contre pas possible de
combiner
biner plusieurs modèles hydrologiques lors d’une simulation.
Le modèle B ne sera pas décrit ici : il nécessite des données d’entrée difficiles à obtenir (par exemple le
pourcentage de trois plats et de trois pentus) pour n gain en précision qui reste faible.
faibl En conséquences
seuls les modèles A et C seront par la suite : ces modelés offrent des résultats satisfaites pour des données
d’entrées plus simples.
III -4-1-Modèle A
Le modèle hydrologique A est un modèle de translation basé sur la formule rationnelle
ration (modèle global) :
= (III-1)
Ou:
Q : débit maximum atteint ou dépassé pour une certaine période de retour à l’exutoire du bassin versant.
C : coefficient de ruissellement (en tout rigueur sensiblement diffèrent du coefficient
d’imperméabilisation).

I : intensité moyenne de la pluie correspondant à la période de routeur considérée du coefficient pour une
durée égale au temps de concentration du bassin versant.

A : surface du bassin versant.

La formule rationnelle généralisée la même formule non plus à l’ensemble du bassin versant, mais a un
découpage en sous bassin versant élémentaires de celui-ci
celui :
Fig.III-9-Modélé A-découpage en sous bassins versants élémentaires

Ces sous bassins versants sont caractérisés par un temps de parcours identiques At.

III -4-2-Modèle C

Le modèle hydrologique C est n modèle de stockage bas » sur la méthode du réservoir linéaire.

Il regroupe en fait dans MOUSE deux modèles distincts, sélectionnés automatiquement selon le coefficient
d’imperméabilisation (=s imperméabilisée/s totale) du bassin versant :

Imperméabilisation > 20% : le bassin versant est considéré de type urbain, la méthode employée est alors le
modèle du simple réservoir linéaire.

Imperméabilisation < 20% : le bassin versant est considéré de type rural, la méthode employée est le
modèle double réservoir linéaire.
CHAPITRE IV : Modélisation hydrologique et hydraulique

IV-1-Introduction

L’avènement des technologies informatiques a permis de substituer certaines expériences par les
simulations numériques. Ainsi, la modélisation est devenue une attitude commune à la recherche
scientifique. Elle rejoint les attitudes premières que sont l’expérimentation et l’observation et peut même,
dans certains cas, substituer ces derniers non sans induire du même coup quelques difficultés.
Avant de s’intéresser précisément à la notion de modélisation dans le domaine de l’hydrologie et de
l’hydraulique urbaine, il est intéressant de définir quelques éléments liés à la notion de modèle.
IV-2- Définition d’un modèle

Venant du latin « modulus », le mot modèle est défini par le Grand Larousse comme « ce qui vous est
donné pour servir de référence ». Cependant, tout au long de l’histoire, ce mot recouvre des notions suivant
son domaine d’application et les convictions philosophiques des utilisateurs.
Pour l’Encyclopédie universalisé, l’origine du mot est technologique. Le modèle est d’abord une maquette
qui représente d’une façon simplifiée, miniaturisée les propriétés d’un objet. C’est ce qu’on appelle
aujourd’hui un modèle réduit. À l’opposé, selon la conception platonicienne, le modèle est considéré
comme une forme idéale sur laquelle les existences sont réglées. Il est donc pris comme un support
conceptuel, un guide de pensées.
Ainsi nous constatons que la notion de modèle nécessite implicitement toute une série de choix concernant
le formalisme de la représentation et le support de l’imitation. Le modèle n’est donc ni neutre ni objectif.
Il revient tout de même d’accepter qu’une situation difficile à représenter constitue le point de départ d’une
simplification de la réalité en vue de simuler un phénomène. La modélisation découle d’une volonté de
représenter de manière plus ou moins simple une réalité trop complexe. Elle peut donc être définie comme
une représentation schématique d’un phénomène physique réalisé dans le but de l’étudier.
IV-3-Choix d’un modèle
La grande diversité des modèles hydrologiques complique le choix des scientifiques et ingénieurs pour une
application donnée. Afin d’éviter certaines erreurs et de réduire certains inconvénients, il est nécessaire
d’effectuer le choix en fonction des objectifs de l’étude.
Cependant, il n’est pas toujours évident de satisfaire à cette règle. Des problèmes de coûts, licence
d’utilisation, matériel nécessaire pour le fonctionnement ou d’habitude de travail ont tendance à prendre le
dessus sur le critère rationnel qui tend à chercher la meilleure adéquation entre le modèle et la
problématique à étudier.
Il peut alors être intéressant de se fixer quelques critère afin de se facilité le choix :
La possibilité de déterminer les paramètres.
Les possibilités de simulation : Il est fréquent de devoir faire des analyses de sensibilité sur des
paramètres. Cela nécessite une utilisation répétée du modèle.
Certains modèles offrent alors la possibilité de fonctionner automatiquement de façon itérative.
La facilité d’utilisation : Certains modèles ont des interfaces peu conviviales, nécessitent une
préparation des données fastidieuses ou ont des fichiers de sorties difficiles à exploiter. Il est donc
conseillé d’utiliser des programmes récents qui facilitent l’utilisation et la compréhension des
phénomènes. Il ne faudrait pas utiliser de modèles dont les modules ne sont pas entièrement
compris et maîtrisés.
Le coût du modèle et l’équipement qu’il nécessite peut également influencer le choix de
l’utilisateur. Il doit être comparé en fonction du coût de l’étude à réaliser.
En complément à ces critères il convient d’intégrer la notion de simplicité. Il est important d’envisager le
modèle le plus simple possible pour une étude, sans tomber dans les excès de simplicité non plus. Einstein
avait formulé ce critère de la façon suivante [Musy A] :
« Un modèle doit être aussi simple que possible, mais pas plus simple. »
Tous ces critères ne sont pas exhaustifs, mais doivent nous rendre attentif au fait qu’il n’est pas aisé de
choisir un modèle.

IV-4-Modélisation hydrologique
IV-4-1- Définition
Un modèle hydrologique, ou modèle pluie-débit, est un outil numérique de représentation de la relation
pluie-débit à l'échelle d'un bassin versant. Il permet de transformer des séries temporelles décrivant le
climat d'un bassin versant donné (séries de précipitations et de températures par exemple, séries qui sont les
entrées du modèle hydrologique) en une série de débits (sortie du modèle hydrologique).
De nombreux modèles hydrologiques ont été développés depuis la fin des années 1960. Le choix du type
de modèle à utiliser dépend généralement de l’objectif de modélisation ainsi que des données d'entrées
disponibles.
IV-4-2-Les modèles hydrologique
• Modèle empirique
Un modèle empirique est construit autour de relations mathématiques directes établies entre les entrées et
les sorties observées sur le bassin versant considéré. Ce type de modèle ne cherche pas à décrire les
processus impliqués dans la relation pluie-débit et est donc souvent caractérisé comme des modèles "boîtes
noires".

• Modèle conceptuel
Un modèle conceptuel cherche à représenter les principaux processus de la relation pluie-débit sans utiliser
les lois physiques régissant les processus concernés. Ce type de modèle est généralement constitué de
réservoirs connectés entre eux, dont les niveaux augmentent et diminuent au cours du temps et qui sont
censés représenter les différents compartiments hydrologiques des bassins versants. L'utilisation de
différents réservoirs permet une première séparation des composantes de la relation pluie-débit.

• Modèle à base physique


Un modèle à base physique représente les processus de la relation pluie-débit en utilisant les lois physiques
régissant ces processus. Les modèles de surface continentale sont également des modèles à base physique
qui représentent la relation pluie-débit. Ce type de modèle permet, de plus, de calculer les différents termes
du bilan d'eau du bassin versant étudié.
IV-4-3-Utilisation de modèle hydrologique
Un modèle hydrologique peut être utilisé dans plusieurs contextes:
• Prévision de crues.
• Prévision d'étiages.
• Prédétermination de débits extrêmes.
• Études d'impact anthropique sur l'hydrologie (construction d'aménagements hydrauliques (barrage
par exemple), changements d'occupation du sol, etc.
• Études d'impact de changements climatiques sur l'hydrologie.
• Simulation de débits pour combler des lacunes dans les données et reconstituer des séries de débits
Historiques.
IV-4-4-Exemples de modèles hydrologiques existants
CEQUEA
GR4J.
HBV.
IHACRES.
MIKE-SHE.
MORDOR.
RS MINERVE.
SIMHYDTOPMODEL.
UBC WATERSHED MODEL

IV-5-Modélisation hydraulique

IV-5-1-Définition

La modélisation hydraulique est une méthode de simulation numérique de l’écoulement de l’eau dans les
canaux et les cours d’eau, utilisant des logiciels spécialisés.
Jusqu’au développement de la technique de calcul, la simulation de l’écoulement de l’eau se faisait sur des
modèles à base physique. Un tel modèle est une maquette du terrain, à l’échelle, construite dans un bassin
spécialement aménagé à cet effet. Le bassin prévu des robinets qui simulent l’écoulement naturel de l’eau
nous permet d’observer la façon dont l’eau s’écoule et déborde.
IV-5-2--Les modèles hydrauliques

• Modèle de l'onde cinématique: Il résout les deux équations de Barré de Saint Venant en négligeant,
dans l'équation de conservation de la quantité de mouvement, les termes d'inertie et en faisant
l'approximation que la pente de la surface libre est égale à la pente du radier. section. Dès que le
débit à l'entrée d'un collecteur est supérieur au débit capable du collecteur, l'excédent est soit perdu
pour le système soit stocké au-dessus du nœud d'entrée puis réinjecté dans le collecteur lorsque
celui-ci a retrouvé sa capacité d'évacuation.
Le modèle de l'onde cinématique permet de représenter des écoulements dans lequel débit et tirant
d'eau varient à la fois dans le temps et dans l'espace. Cela se traduit par un décalage temporel ainsi
qu'un amortissement des hydrogrammes entre l'entrée et la sortie d'un collecteur. Cependant, il ne
prend en compte ni les influences aval, ni les inversions du sens d'écoulement, ni les écoulements
en charge et son utilisation se limite aux réseaux ramifiés (non maillés). Ce modèle peut être utilisé
avec des pas de temps de calcul relativement longs, de l'ordre de 5 à 15 minutes.

• Modèle de l’onde dynamique: Il résout les équations complètes de Barré de Saint Venant et produit
donc théoriquement les résultats les plus précis.
Avec ce modèle, il est possible de représenter les écoulements en charge dans les collecteurs,
lorsque le débit y excède le débit à pleine section. Le débordement à un nœud survient lorsque la
cote piézométrique dépasse la cote du terrain naturel. Le débit en excès est alors, soit perdu soit
stocké au-dessus du nœud et réinjecté dans le réseau en fonction des capacités d'évacuation de ce
dernier. Ce modèle permet de représenter les effets de stockage dans le réseau, les phénomènes
d'influence aval, l'inversion du sens de l'écoulement et les écoulements en charge. Il peut être
appliqué à n'importe-quel réseau, y compris les réseaux maillés et les réseaux comportant des
diffluences. C'est le modèle à choisir quand on peut s'attendre à des influences aval significatives,
notamment lorsque le réseau comporte des limitations de débit à l'aval ou des systèmes de
régulation tels que déversoirs ou orifices calibrés. L’onde cinématique, de l'ordre de la minute, ou
moins. (SWMM réduit automatiquement la durée du pas de temps choisie par l'utilisateur, afin de
garantir la stabilité numérique du calcul).

Fig IV-1-Visualisation de l’onde : (a) dynamique et


(b) cinématique par un observateur stationnaire sur la berge

• Modèle de l’onde diffusive : Un problème apparaît assez rapidement dans la dérivation de


l’équation de l’onde cinématique : en général, la pente du lit est très très faible. Cela implique que
pour les rivières à faible pente, on ne peut pas négliger le gradient de pression puisqu’il est du
même ordre de grandeur, voire supérieur, que la force motrice. Un autre problème majeur rencontré
avec l’approximation d’onde cinématique est que ce modèle conduit à la formation d’onde de choc
(ressaut hydraulique) compte tenu du caractère hyperbolique de l’équation du mouvement sans que
cela corresponde à ce qui est observé. Un modèle un peu plus fin est l’approximation d’onde
diffusive, où l’on considère que la vitesse n’est pas reliée univoque à la hauteur d’écoulement, mais
peut varier relativement lentement. De la sorte, les termes inertiels dans les équations de Saint-
Venant.
• Trois types d’ondes des écoulements non permanents à surface libre sont utilisés couramment dans
l’étude hydraulique: cinématique, diffusion et dynamique. Les ondes cinématiques sont le type le
plus simple des ondes et les ondes dynamiques sont les plus complexes. La diffusion se situe
quelque part entre cinématique et ondes dynamiques.

Fig.IV-2-Modelé de simulation hydraulique.

IV-5-3-Applications de la modélisation hydraulique

Élaboration des cartes des zones inondables et des cartes des risques d’inondation.
La carte des zones inondables indique l’étendue maximale de la zone inondée correspondant à
un débit simulé. On représente d’habitude des débits dont la probabilité de se produire est d’une
fois tous les 20, 100 ou 1000 ans. Ces probabilités sont souvent exprimées en pourcentage (par
ex. 5%, 1% ou 0,1%). En termes de spécialité, une digue construite à un taux d’assurance de 1%
est une digue qui en vertu de ses dimensions est censée résister à une inondation dont la
probabilité de se produire est d’une fois tous les cent ans.
Souvent, les cartes de hasard incluent les limites de la zone qui doit être gardée libre pour
permettre l’écoulement de l’eau dans les conditions d’un certain taux d’assurance (période de
retour). Cette zone est calculée à partir de la surface inondée à laquelle on ajoute une hauteur
fixe à titre préventif.
Les cartes des risques indiquent les dégâts produits par les inondations, à diverse périodes de
retour. Le risque d’inondation diffère de la susceptibilité à l’inondation par ce que le risque
existe seulement dans le cas des inondations présumées faire des dégâts.
Les cartes des zones inondables et des risques sont établies sur des bassins ou des districts
hydrographiques.
Les zones inondées sont représentées sur des supports cartographiques récents, des cartes
topographiques ou des images aériennes/terrestres. Ci-dessous on peut voir la représentation de
la zone inondée sur l’image aérienne. Les différences d’intensité de la couleur indiquent les
différences de profondeur de l’eau.
Simulation des scénarios d’aménagement.
Dans la plupart des cas, les cartes des zones inondables et des risques sont suivis par
l’établissement des plans de prévention du risque inondation (PPRI) proposant des mesures
structurelles (y compris des constructions et des aménagements dans le lit ou liés à celui-ci) et
non structurelles. Les mesures structurelles peuvent être simulées afin de tester leur impact sur
l’écoulement et de déterminer si elles atteignent leur but. La modélisation de ces mesures
structurelles nécessite souvent la modification de la maquette numérique et la simulation de
l’écoulement dans des conditions nouvelles.
Parmi les mesures structurelles les plus fréquentes on peut mentionner l’aménagement des
retenues sur le cours d’eau ou à côté de celui-ci d sous la forme de polders pour atténuer les
crues, la modification de la géométrie des lits, ouvrages de prise d’eau qui reçoivent l’excès des
rivières une fois le niveau critique atteint, les digues.
IV-5-4- Exemples de modèles hydraulique existants

FLUPOL-MOSQITO.
CANOE.
InfoWorks.
HYDRA.
SWMM.
SwerGEMS/SwerCAD.
MOUSE.
CHAPITRE V: Méthodologie et analyse statistique

V -1-Présentation
tion de la zone d’étude-
d’étude Zourami Ali

Zourami Ali est une ville algérienne, située dans le daïra de Dréan et la wilaya d'El Tarf.
Tar
La ville s'étend sur 42 km² et compte 23 135 habitants depuis le dernier recensement de la population. La
densité de populationn est de 551,1 habitants par km² sur la ville.
Entourée par Dréan, El Hadjar et Aïn Ben Beida, Chebaita Mokhtar.
Mokhtar Zourami Ali est située à 5 km au sud-
est d'El Hadjar la plus grande ville aux alentours.

Fige.V-1-la zone d’étude Zourami Ali


Fig.V-22-la zone d’étude Zourami Ali sous Auto CAD

V -1-1- La population de Zourami Ali

Avec une densité de population de 551,1 hab/km²,


hab/km² la commune de Zourami Ali dont la population totale est
de 23 135 habitants.

Fig.V-33-la zone d’étude Zourami Ali sous google map

V -1-2-Informations
Informations géographiques générales
Zourami Ali dont l'altitude varie entre un minimum de 7 mètres et un maximum de 7 mètres pour une
altitude moyenne de 7 mètres couvre une superficie de 4198 hectares soit 41,98 km². La commune dont la
mairie se situe à 15 mètres d'altitude n'accueille aucune réserve naturelle sur son territoire.

Caractérisée par un Climat méditerranéen avec été chaud (Classification de Köppen : Csa), la commune se
situe dans le fuseau horaire UTC +1:00 (Africa/Algiers). L'heure d'été correspond à UTC+1:00 tandis que
l'heure d'hiver correspond à UTC +1:00.

Pour une localisation aisée de la ville de Zourami Ali, dont le code postal est 36013, sur une carte, dans une
application web ou avec un GPS, vous pouvez utiliser ses coordonnées géographiques qui vous sont
proposées dans les principaux systèmes de projection pour répondre aux besoins les plus courants.

Les coordonnées géographiques de Zourami Ali en décimales sont : 36.7558° de latitude et 7.74154° de
longitude. Les coordonnées géographiques sexagésimales de Zourami Ali sont : latitude nord 36° 45' 21'' et
longitude est 7° 44' 30''.

Fige.V-4-Localisation sur la carte d'Algérie

V -2-La méthode SCS-CN

V -2-1-Introduction

Différents modèles hydrologiques existent dans la littérature scientifique, déclinés en outils informatiques
plus ou moins documentés. Beaucoup sont basés sur la méthode du curve number, méthode semi-empirique
développée aux Etats-Unis et appliquée très largement dans le monde. Les données nécessaires à
l’utilisation de cette méthode existent sous forme cartographique en Wallonie depuis le projet
ERRUISSOL. Le groupe GISER a dès lors développé un outil dédié à l’utilisation de ces données de façon
à garder la parfaite maitrise des calculs effectués. Les qualités de cet outil sont les suivantes :
Simplicité d’utilisation.
Adapté aux données disponibles en Wallonie.
Utilisable via ArcGis.
Basé sur des théories éprouvées.

V -2-2-Base théorique
Le point de départ est l’établissement d’une pluie de projet. Classiquement, les données de pluie de projet
pour les calculs de ruissellement et de débit sont issues des courbes Intensités – Durées – Fréquences (IDF)
de l’IRM. C’est la pluie de type Montana qui a été choisie (disponibilité des coefficients par le logiciel
IdéFix pour chacune des communes de la Wallonie et relation qui lie les coefficients de Montana aux
caractéristiques de l’hydrogramme de pluie de type double triangle) :
Connaissant la commune, la période de retour et la durée de pluie.
On obtient, par la table des coefficients de Montana, les paramètres a et b.
Ce qui permet le calcul de l’intensité de la pluie de projet répartie dans le temps selon un
hyétogramme double triangle.
= (V-1)

Fig .V-5-La pluie de projet double triangle


La pluie est considérée comme uniforme dans l’espace à l’échelle du petit bassin versant considéré.
V -2-3-Ruissellement

Modélisation du ruissellement par :

♣ routine de calcul du temps de concentration


♣ routine de calcul du débit de ruissellement à l’exutoire utilisant la cartographie des groupes
hydrologiques de sol et la cartographie des pentes issues du projet ERRUISSOL.

V -2-4-Définition

Le modèle SCS-CN a été proposée aux Etats Unis en 1954 par le Soil Conservation Service (SCS), c’est
l’aboutissement de plus de 20 années d’étude théoriques et expérimentales. Ce modèle fut développé par
trois consultants privés, Horner, Horton (fondateur de la théorie portant des écoulements par infiltration
dans sol son nom et Sherman (fondateur de la théorie de l’hydrogramme unitaire) (Musy 1998).

Ce modèle a été initialement développé pour la prévision des crues on milieu rural ou naturel (SCS ,1972 ;
NRCS, 1986 ; Bertrant-Karejwski, 2006). Toutefois son utilisation a été adaptée pour les bassins
versants urbains en 1975(NRSC, 1986 ; Hjelmfelt, 1987 in Radojivic, 2002 ; CERTU, 2003).Utilisable à
la fois pour les bassins versants urbains et ruraux, ce modèle peut être utilisée pour des bassins versants
mixte et périurbaines.
Fig.V-6-Schéma du modèle SCS
Le concept essentiel de modèle et de résume les propriétés hydrodynamique de la couverture du sol à l’aide
des courbes auxquelles sont attribué des numéros selon le sol. Ces courbes sont dit courbes numérotée
(CN) (Curve Number). le CN et aussi décrit comme étant un coefficient d’aptitude au ruissellement
(Gaume, 2002).

Cependant la méthode SCS a été adaptée pour pouvoir estimer l’infiltration à chaque incrément de temps.
Cette méthode se base sur 3 hypothèses :

1. un bassin de drainage peut contenir une quantité maximale d’eau S dans les dépressions et le
stockage dans le sol.
2. Le rapport du stockage actuel F sur le stockage potentiel S est égal au rapport du volume de
ruissellement R sur la hauteur de précipitation P moins les pertes initiales Ia.

= (V-2)

Ou :
F : taux d’infiltration [mm].
S : perte maximal potentielles [mm].
Qd : la hauteur de ruissellement (pluie nette) [mm].
P : la hauteur total de précipitation [mm].
Ia : les pertes initiales [mm].
3. Les pertes initiales Ia et le stockage potentiel S sont liés par une relation linéaire :

= (V-3)

Ou :

Ca : coefficient fractionnaire 0.1

Fonction de production SCS: détermination de la proportion rétention-infiltration

( )²
= (V-4)
( )

Ou :

R : la hauteur de ruissellement [mm] soit la pluie nette.

PL : la hauteur de précipitation [mm] soit la pluie brute.


Ia : la perte initiale, qui est la part de l’averse qui s’infiltre en totalité avant le début de la montée de la
crue.

S : un paramètre de rétention [mm], estimé par le Curve Number (CN).

Dépendant de:

des groupes hydrologiques de sol.


de l’occupation du sol (de 2005)
des pentes.

Fonction de transfert SCS: sur base de l’hydrogramme unitaire triangulaire

• On postule que le bassin versant est un système linéaire invariant dans le temps et qu’il en possède
de ce fait toutes les caractéristiques (propriétés d’additivité et d’homogénéité).
• Le passage du hyétogramme à l’hydrogramme se fait par convolution.
• La surface sous l’hydrogramme de crue représente le volume total d’eau ruisselée sur le bassin
versant au cours de la pluie.
• Le maximum de la courbe de convolution correspond au débit maximal, c’est-à-dire au débit de
pointe pour une pluie de période de retour fixée.
• Le facteur déterminant dans la méthode SCS est donc le temps de concentration du bassin versant.
Il est constitué de deux composantes :
• le temps de concentration des bassins versants (Tcs) qui concerne les écoulements diffus : le temps
de concentration du bassin versant ayant pour exutoire le pixel le plus en amont de l’axe de
concentration principal
• le temps de concentration en chenal (Tcc) qui est utilisé lorsque les écoulements se concentrent : le
temps de concentration le long l’axe de concentration principal (axe ERRUISSOL). Le temps de
concentration final étant la somme de ces deux valeurs.
Après comparaison de différentes méthodes de calcul, le choix s’est porté sur la méthode SWRRB
pour le calcul du temps de concentration du bassin versant.

V -2-5-Pluie Type SCS

Le SCS (Soil Conservation Service) a développé 4 hyétogrammes d’averse de 24 h ainsi qu’un modèle
d’hyétogramme d’averse de 6 h. La façon dont l’averse de 24 h est générée fait que, pour une fréquence
d’occurrence T spécifiée, la hauteur max pour une durée t1 est incluse dans la hauteur max pour une durée
t, t2 , > t1 ; en d’autres mots, toutes les hauteurs critiques de précipitation pour les différentes durées, tD ≤
24 h, sont comprises dans l’hyétogramme de l’averse de 24 h. Ces hyétogrammes sont donc appropriés
autant pour les petits bassins de drainage que pour les grands

V-2-6-Courbes Intensité-Durée-Fréquence(IDF)

L’intensité d’une averse et sa fréquence d’occurrence interviennent souvent comme donnée pour plusieurs
méthodes hydrologique. A partir des héytogrammes des précipitations mesurées pendant plusieurs années
on détermine la hauteur maximale tombée chaque année pour différentes durée de pluie à l’aide de
l’analyse fréquentielle, on établit des courbes intensité-durée-fréquence(IDF).La procédure est fastidieuse
est se prête bien au traitement informatique.

V -3-La méthode de Horton

Le modèle de Horton (Horton, 1933) est un modèle empirique à 3 paramètres.il a été présenté par
(Horton, 1940) et depuis il a été largement utilisé en hydrologie. Dans cette partie nous décrivons puis
nous en proposons une modélisation.

La capacité d’infiltration d’un sol fp et l’intensité maximale de pluie qu’il peut absorber.au cours d’une
averse cette capacité d’infiltration ne demeure par constante. Elle présente une valeur maximal au début de
l’averse f0 est décroit ensuite assez vite pour tendre asymptotiquement vers une valeur à peu près constante
fc. Horton a montré que la capacité d’infiltration normale d’un sol pouvait être représentée par une équation
de la forme :

= +( + ) (V-5)

Ou :

Fp : capacité d’infiltration d’un sol.

Fc : conductivité hydraulique à saturation du sol.

F0 : valeur maximal au début de l’avers de l’infiltration du sol.

β : constante positive.

T : temps écoulé depuis le début de l’avers.

Lorsque l’intensité de la pluie est inférieure à la capacité normale d’infiltration, le sol absorbe toute l’eau
apportée par la pluie et le taux effectif d’infiltration est inférieur à la capacité normale d’infiltration.

Les valeurs de la capacité d’infiltration du sol varient beaucoup d’un sol à l’autre en Fonction :

De la porosité du sol
De sa teneur initiale en eau
De l’intensité et de la taille des gouttes de pluie
De la végétation
De la saison (température, travail des microorganismes)
De l’air occlus dans le terrain

Ceci fait pressentir les difficultés que l’on rencontre pour estimer le taux d’infiltration moyen sur un bassin
versant complexe. Les valeurs de ces paramètres peuvent être calées ou extraites de la littérature. Toutefois,
suivant les types de sol et la nature des pluies, cette équation peut présenter le grand défaut de contenir des
paramètres dont les valeurs usuelles sont très grandes devant

Après étude sur plusieurs bassins expérimentaux, le SCS a proposé Ca = 0.2 ; cette valeur s’applique
principalement dans les bassins ruraux et pour les grosses averses. Pour les bassins urbanisés et les averses
faibles et moyennes, il semble que Ca < 0.2.
CHAPITRE VI : Simulation et résultats

L’outil MIKE VIEW permet de visualiser les résultats d’une simulation sous forme d’animations, de vues
en plan, de profils en long, de séries temporelles, de courbe de tarage, etc.

VI-1-Les différentes cartes simulées sur MIKE View

Fig.VI-1-Réseau des eaux pluviales de la zone d’étude Zourami Ali sur MIKE View

♣ Le diamètre : de 0.20m jusqu’à 1m.

Fig.VI-2- Carte des diamètres du réseau de la zone d’étude Zourami Ali sur MIKE View

♣ La pente : de 0.002 jusqu’à 0.058.


Fig.VI-3-Réseau des pentes de la zone d’étude Zourami Ali sur MIKE View

♣ Le niveau de l’eau dans le réseau : de 133.4m jusqu’à 150.49m.

Fig.VI-4-des Niveau de l’eau dans le réseau de la zone d’étude Zourami Ali sur MIKE View

• La profondeur d’eau dans les regards : de 0.00m jusqu’à 0.54m.


Fig.VI-5-La profondeur d’eau dans les regards de la zone d’étude Zourami Ali sur MIKE View

♣ La vitesse dans le réseau : de 0.01m/s jusqu’à 3.42m/s.

Fig.VI-6-La vitesse dans le réseau de la zone d’étude Zourami Ali sur MIKE View

♣ Les points de débordements dans le réseau.


Fig.VI-7-Carte de débordement des nœuds de la zone d’étude Zourami Ali sur MIKE View

VI-2-Résultats de simulation du ruissellement dans les sous bassins versants

Pour la simulation du ruissellement dans les sous bassins versants, on a choisi 4 modèles utilisé par le DHI
MOUSE, et les résultats de la simulation sont représentés par les hydrogrammes et les tableaux ci-
dessous :

Fig. VI-8-Time séries de sous bassin R2


Fig. VI-9-Time séries de sous bassin R50

Fig. VI-10-Time séries de sous bassin R59

Tableau.VI-1-Volume total ruisselé par modèle

Modèle Débit total des bassins versants

T-A Curve(A) 3350.316m3

C(C1) 3601.88 m3

C(C2) 3332.40 m3
HUM 1659.27m3

Modèle T-A Curve(A)

Tableau.VI-2-Récapitulatif du ruissellement dans les bassins pour le modèle T-A Curve(A)


T-A Curve(A)
Débit du point Volume ruisselé
Sous bassin Temps max
max (m³/S) (m³)
S1 0.043 66.537 16/01/2011 01:38
S2 0.043 66.537 16/01/2011 01:38
S3 0.036 54.795 16/01/2011 01:38
S4 0.058 90.02 16/01/2011 01:38
S5 0.071 109.59 16/01/2011 01:38
S6 0.051 78.278 16/01/2011 01:38
S7 0.119 183.954 16/01/2011 01:38
S8 0.122 187.868 16/01/2011 01:38
S9 0.132 203.524 16/01/2011 01:38
S10 0.053 82.192 16/01/2011 01:38
S11 0.028 43.053 16/01/2011 01:38
S12 0.058 90.02 16/01/2011 01:38
S13 0.023 35.225 16/01/2011 01:38
S14 0.114 176.126 16/01/2011 01:38
S15 0.16 246.577 16/01/2011 01:38
S16 0.114 176.126 16/01/2011 01:38
S17 0.046 70.451 16/01/2011 01:38
S18 0.051 78.278 16/01/2011 01:38
S19 0.028 43.053 16/01/2011 01:38
S20 0.109 168.299 16/01/2011 01:38
S21 0.094 144.815 16/01/2011 01:38
S22 0.089 136.987 16/01/2011 01:38
S23 0.069 105.676 16/01/2011 01:38
S24 0.03 46.967 16/01/2011 01:38
S25 0.046 70.451 16/01/2011 01:38
S26 0.084 129.159 16/01/2011 01:38
S27 0.079 121.332 16/01/2011 01:38
S28 0.104 160.471 16/01/2011 01:38
S29 0.036 54.795 16/01/2011 01:38
S30 0.041 62.623 16/01/2011 01:38
S31 0.043 66.537 16/01/2011 01:38

Modèle C(C1)

Tableau.VI-3-Récapitulatif du ruissellement dans les bassins pour le modèle C(C1)


Modèle C (C1)
Débit du point Volume ruisselé
Sous bassin Nœud Surface (ha) Temps max
max (m³/S) (m³)
S1 R27 0.043 66.537 0.102 16/01/2011 01:38
S2 R30 0.043 66.537 0.102 16/01/2011 01:38
S3 R33 0.036 54.795 0.084 16/01/2011 01:38
S4 R36 0.058 90.02 0.138 16/01/2011 01:38
S5 R40 0.071 109.59 0.168 16/01/2011 01:38
S6 R45 0.051 78.278 0.12 16/01/2011 01:38
S7 R63 0.119 183.954 0.282 16/01/2011 01:38
S8 R58 0.122 187.868 0.288 16/01/2011 01:38
S9 R53 0.132 203.524 0.312 16/01/2011 01:38
S10 R51 0.053 82.192 0.126 16/01/2011 01:38
S11 R83 0.028 43.053 0.066 16/01/2011 01:38
S12 R1 0.058 90.02 0.138 16/01/2011 01:38
S13 R84 0.023 35.225 0.054 16/01/2011 01:38
S14 R68 0.114 176.126 0.27 16/01/2011 01:38
S15 R73 0.16 246.577 0.378 16/01/2011 01:38
S16 R78 0.114 176.126 0.27 16/01/2011 01:38
S17 R47 0.046 70.451 0.108 16/01/2011 01:38
S18 R49 0.051 78.278 0.12 16/01/2011 01:38
S19 R24 0.028 43.053 0.066 16/01/2011 01:38
S20 R20 0.109 168.299 0.258 16/01/2011 01:38
S21 R16 0.094 144.815 0.222 16/01/2011 01:38
S22 R95 0.089 136.987 0.21 16/01/2011 01:38
S23 R98 0.069 105.676 0.162 16/01/2011 01:38
S24 R14 0.03 46.967 0.072 16/01/2011 01:38
S25 R12 0.046 70.451 0.108 16/01/2011 01:38
S26 R91 0.084 129.159 0.198 16/01/2011 01:38
S27 R87 0.079 121.332 0.186 16/01/2011 01:38
S28 R3 0.104 160.471 0.246 16/01/2011 01:38
S29 R89 0.036 54.795 0.084 16/01/2011 01:38
S30 R10 0.041 62.623 0.096 16/01/2011 01:38
S31 R7 0.043 66.537 0.102 16/01/2011 01:38

Modèle C(C2)

Tableau.VI-4-Récapitulatif du ruissellement dans les bassins pour le modèle C(C2)


Modèle C (C2)
Débit du point Volume ruisselé
Sous bassin Nœud Surface (ha) Temps max
max (m³/S) (m³)
S1 R27 0.043 66.537 0.102 16/01/2011 01:38
S2 R30 0.043 66.537 0.102 16/01/2011 01:38
S3 R33 0.036 54.795 0.084 16/01/2011 01:38
S4 R36 0.058 90.02 0.138 16/01/2011 01:38
S5 R40 0.071 109.59 0.168 16/01/2011 01:38
S6 R45 0.051 78.278 0.12 16/01/2011 01:38
S7 R63 0.119 183.954 0.282 16/01/2011 01:38
S8 R58 0.122 187.868 0.288 16/01/2011 01:38
S9 R53 0.132 203.524 0.312 16/01/2011 01:38
S10 R51 0.053 82.192 0.126 16/01/2011 01:38
S11 R83 0.028 43.053 0.066 16/01/2011 01:38
S12 R1 0.058 90.02 0.138 16/01/2011 01:38
S13 R84 0.023 35.225 0.054 16/01/2011 01:38
S14 R68 0.114 176.126 0.27 16/01/2011 01:38
S15 R73 0.16 246.577 0.378 16/01/2011 01:38
S16 R78 0.114 176.126 0.27 16/01/2011 01:38
S17 R47 0.046 70.451 0.108 16/01/2011 01:38
S18 R49 0.051 78.278 0.12 16/01/2011 01:38
S19 R24 0.028 43.053 0.066 16/01/2011 01:38
S20 R20 0.109 168.299 0.258 16/01/2011 01:38
S21 R16 0.094 144.815 0.222 16/01/2011 01:38
S22 R95 0.089 136.987 0.21 16/01/2011 01:38
S23 R98 0.069 105.676 0.162 16/01/2011 01:38
S24 R14 0.03 46.967 0.072 16/01/2011 01:38
S25 R12 0.046 70.451 0.108 16/01/2011 01:38
S26 R91 0.084 129.159 0.198 16/01/2011 01:38
S27 R87 0.079 121.332 0.186 16/01/2011 01:38
S28 R3 0.104 160.471 0.246 16/01/2011 01:38
S29 R89 0.036 54.795 0.084 16/01/2011 01:38
S30 R10 0.041 62.623 0.096 16/01/2011 01:38
S31 R7 0.043 66.537 0.102 16/01/2011 01:38

Modèle HUM

Tableau.VI-5-Récapitulatif du ruissellement dans les bassins pour le modèleHUM


HUM

Débit du point Volume ruisselé


Sous bassin Temps max
max (m³/S) (m³)

S1 0.01 32.953 16/01/2011 02:04


S2 0.01 32.953 16/01/2011 02:04
S3 0.009 27.138 16/01/2011 02:04
S4 0.014 44.583 16/01/2011 02:04
S5 0.017 54.275 16/01/2011 02:04
S6 0.012 38.768 16/01/2011 02:04
S7 0.029 91.105 16/01/2011 02:04
S8 0.03 93.043 16/01/2011 02:04
S9 0.032 100.797 16/01/2011 02:04
S10 0.013 40.706 16/01/2011 02:04
S11 0.007 21.322 16/01/2011 02:04
S12 0.014 44.583 16/01/2011 02:04
S13 0.006 17.446 16/01/2011 02:04
S14 0.028 87.228 16/01/2011 02:04
S15 0.039 122.119 16/01/2011 02:04
S16 0.028 87.228 16/01/2011 02:04
S17 0.011 34.891 16/01/2011 02:04
S18 0.012 38.768 16/01/2011 02:04
S19 0.007 21.322 16/01/2011 02:04
S20 0.026 83.351 16/01/2011 02:04
S21 0.023 71.721 16/01/2011 02:04
S22 0.022 67.844 16/01/2011 02:04
S23 0.017 52.337 16/01/2011 02:04
S24 0.007 23.261 16/01/2011 02:04
S25 0.011 34.891 16/01/2011 02:04
S26 0.02 63.967 16/01/2011 02:04
S27 0.019 60.09 16/01/2011 02:04
S28 0.025 79.474 16/01/2011 02:04
S29 0.009 27.138 16/01/2011 02:04
S30 0.01 31.014 16/01/2011 02:04
S31 0.01 32.953 16/01/2011 02:04

VI-3-Résultats de simulation de l’écoulement dans les nœuds et les conduites

La méthode utilisé est celle de l’onde dynamique pour une simulation à longe termes, les résultats de
simulation données par le tableau ci-dessous :

VI-3-1-Hauteur d’eau dans les nœuds


Fig. VI-11-Carte des hauteurs d’eau dans les nœuds

Tableau.VI-6-Valeurs des hauteurs d’eau dans les nœuds


Ground
Minimum Maximum Ground Level -
Noued Temps - Minimum Temps - Maximum Note
[m] [m] Level [m] Maximum
[m]
R27 150.49 150.6 151.89 -1.29 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05
R28 150.41 150.52 151.83 -1.31 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05
R29 150.33 150.44 151.74 -1.3 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05
R30 149.89 150.06 151.31 -1.25 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05
R31 149.55 149.71 150.96 -1.25 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05
R32 149.13 149.28 150.54 -1.26 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05
R33 148.63 148.82 150.12 -1.3 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05
R34 148.21 148.42 149.7 -1.28 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:08 C
R35 147.92 148.13 149.41 -1.28 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:06 C
R36 147.62 147.82 149.11 -1.29 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05 C
R37 147.15 147.32 148.63 -1.31 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05
R38 146.18 146.34 147.87 -1.53 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05
R39 144.8 144.96 146.7 -1.74 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05
R40 143.37 143.56 145.32 -1.76 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05
R41 141.87 142.06 143.89 -1.83 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05
R42 140.64 140.83 142.39 -1.56 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05
R43 139.65 139.85 141.24 -1.39 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05
R44 138.79 138.99 140.38 -1.39 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:06 C
R45 137.9 138.16 139.49 -1.33 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:06 C
R46 137.33 137.57 138.92 -1.35 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:06 C
R47 136.36 136.73 138.16 -1.43 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:06 C
R48 135.75 136.16 137.55 -1.39 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:07 C
R67 137.15 137.41 138.93 -1.52 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:06 C
R49 135.21 135.66 137.21 -1.55 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:07 C
R66 138.1 138.34 139.87 -1.53 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05 C
R50 135.16 135.57 137.17 -1.6 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:07 C
R82 136.06 136.3 137.71 -1.41 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:06 C
R65 138.89 139.14 140.67 -1.53 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05 C
R24 134.55 135.02 136.75 -1.73 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:07 C
R81 136.91 137.13 138.58 -1.45 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:06 C
R64 140 140.23 141.78 -1.55 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05 C
R23 135.14 135.52 137.14 -1.62 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:08 C
R25 133.65 134.19 135.85 -1.66 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:07 C
R80 137.54 137.78 139.19 -1.41 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05 C
R63 140.93 141.17 142.71 -1.54 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05 C
R22 135.28 135.65 137.28 -1.63 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:08 C
R26 133.34 133.61 135.34 -1.73 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:07 C
R79 138.39 138.61 140.04 -1.43 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05 C
R62 142.05 142.24 143.87 -1.63 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05
R21 135.42 135.79 137.42 -1.63 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:08 C
R78 139.08 139.31 140.73 -1.42 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05 C
R61 143.21 143.41 145.17 -1.76 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05
R20 135.51 135.9 137.51 -1.61 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:07 C
R77 140.01 140.19 141.65 -1.46 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05
R60 144.51 144.71 146.27 -1.56 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05
R19 135.85 136.26 137.66 -1.4 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:11 C
R76 140.85 141.03 142.76 -1.73 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05
R59 145.61 145.81 147.24 -1.43 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05
R18 136.16 136.55 137.96 -1.41 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:08 C
R75 141.95 142.13 143.57 -1.44 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05
R58 145.73 145.99 147.33 -1.34 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:07 C
R17 136.78 137.13 138.71 -1.58 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:06 C
R74 142.25 142.49 144.1 -1.61 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05 C
R57 145.99 146.21 147.48 -1.27 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:06 C
R16 136.83 137.21 138.63 -1.42 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:07 C
R73 142.29 142.54 144.32 -1.78 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05 C
R56 146.24 146.46 147.73 -1.27 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:07 C
R15 137.25 137.64 139.05 -1.41 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:06 C
R97 138.1 138.23 140.39 -2.16 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:04
R72 142.34 142.55 143.74 -1.19 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05 C
R55 146.43 146.64 147.92 -1.28 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05 C
R14 138.46 138.76 140.26 -1.5 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:06 C
R96 139.83 139.96 141.87 -1.91 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:04
R71 142.75 142.95 144.16 -1.21 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05
R54 146.78 147.01 148.27 -1.26 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:04 C
R13 139.77 140.04 141.7 -1.66 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:06 C
R99 139.5 139.64 141.5 -1.86 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05
R95 140.71 140.8 143.28 -2.48 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:04
R70 143.16 143.35 144.56 -1.21 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:04
R53 147.29 147.52 148.78 -1.26 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:04 C
R12 141.22 141.48 143.08 -1.6 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05 C
R98 140.38 140.46 142.89 -2.43 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:04
R69 143.77 143.94 145.2 -1.26 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:04
R52 147.67 147.8 149.09 -1.29 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:04
R11 142.67 142.9 145.1 -2.2 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:06 C
R94 141.64 141.79 143.05 -1.26 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05
R68 144.13 144.33 145.53 -1.2 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:04
R51 147.91 148.05 149.31 -1.26 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:06
R10 144.34 144.59 146.09 -1.5 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:06 C
R93 141.76 141.92 143.18 -1.26 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05
R9 145.3 145.47 147.04 -1.57 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:06
R90 144.37 144.61 146.53 -1.92 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05 C
R92 141.93 142.09 143.33 -1.24 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:06
R8 146.35 146.52 147.85 -1.33 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05
R89 144.4 144.63 146.64 -2.01 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05 C
R91 142.77 142.9 144.17 -1.27 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:04
R7 147.24 147.41 148.74 -1.33 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05
R88 144.44 144.65 146.96 -2.31 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05 C
R6 147.88 148.05 149.37 -1.32 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:06
R87 144.47 144.68 146.74 -2.06 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05 C
R5 148.13 148.34 149.81 -1.47 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:11 C
R86 144.51 144.68 146 -1.32 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05
R4 148.18 148.38 150.38 -2 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:06 C
R85 145.56 145.67 147.79 -2.12 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05
R3 148.22 148.45 150.85 -2.4 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:06 C
R84 147.25 147.36 149.25 -1.89 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05
R2 148.27 148.45 150.25 -1.8 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:05
R83 148.63 148.68 151.27 -2.59 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:04
R1 148.32 148.47 149.72 -1.25 16/01/2011 00:00 16/01/2011 02:04

VI-3-2-Hauteur d’eau dans les conduites

Fig. VI-12-Carte des hauteurs d’eau dans les conduites

Tableau.VI-7-valeurs des hauteurs d’eau dans les conduites (Onde Dynamique)


Onde dynamique
Qmax
LinkID Qf [m³/s] Hmax[m] Time - Hmax Time - Qmax
[m³/s]
R1-R2 0.105 148.46 0.014 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R2-R3 0.103 148.45 0.014 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:05
R3-R4 0.096 148.41 0.039 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:05
R4-R5 0.147 148.37 0.039 16/01/2011 02:07 16/01/2011 02:05
R5-R6 0.328 148.24 0.039 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R6-R7 0.543 147.96 0.039 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R7-R8 0.64 147.33 0.049 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R8-R9 0.629 146.44 0.049 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R9-R10 0.629 145.39 0.049 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R10-R11 0.573 144.47 0.098 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R11-R12 0.722 142.78 0.098 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R12-R13 0.715 141.35 0.13 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R13-R14 0.72 139.9 0.13 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R14-R15 0.692 138.61 0.153 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R15-R16 0.897 137.44 0.153 16/01/2011 02:06 16/01/2011 02:06
R16-R17 0.666 137.16 0.197 16/01/2011 02:06 16/01/2011 02:06
R17-R18 2.346 136.95 0.196 16/01/2011 02:06 16/01/2011 02:06
R18-R19 1.659 136.39 0.196 16/01/2011 02:08 16/01/2011 02:07
R19-R20 1.737 136.07 0.196 16/01/2011 02:07 16/01/2011 02:07
R20-R21 0.894 135.84 0.221 16/01/2011 02:07 16/01/2011 02:07
R21-R22 1.139 135.71 0.221 16/01/2011 02:07 16/01/2011 02:07
R22-R23 1.164 135.58 0.221 16/01/2011 02:07 16/01/2011 02:07
R23-R24 2.447 135.33 0.221 16/01/2011 02:07 16/01/2011 02:08
R24-R25 5.237 134.79 0.517 16/01/2011 02:07 16/01/2011 02:07
R25-R26 3.216 133.92 0.517 16/01/2011 02:07 16/01/2011 02:08
R27-R28 0.06 150.58 0.01 16/01/2011 02:03 16/01/2011 02:04
R28-R29 0.06 150.5 0.01 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R29-R30 0.158 150.39 0.01 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R30-R31 0.139 149.97 0.021 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R31-R32 0.155 149.63 0.021 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R32-R33 0.169 149.21 0.021 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:05
R33-R34 0.155 148.73 0.029 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:05
R34-R35 0.129 148.32 0.029 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R35-R36 0.131 148.03 0.029 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R36-R37 0.336 147.72 0.043 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:05
R37-R38 0.43 147.24 0.043 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R38-R39 0.483 146.26 0.043 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R39-R40 0.507 144.88 0.043 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R40-R41 0.507 143.46 0.06 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R41-R42 0.507 141.96 0.06 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R42-R43 0.511 140.74 0.06 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R43-R44 0.477 139.75 0.06 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R44-R45 0.479 138.89 0.06 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R45-R46 0.34 138.03 0.072 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R46-R47 0.436 137.45 0.072 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R47-R48 1.155 136.54 0.186 16/01/2011 02:06 16/01/2011 02:06
R48-R49 1.126 135.96 0.185 16/01/2011 02:06 16/01/2011 02:06
R49-R50 1.208 135.6 0.29 16/01/2011 02:07 16/01/2011 02:07
R50-R24 4.154 135.37 0.29 16/01/2011 02:06 16/01/2011 02:07
R51-R52 0.117 147.98 0.013 16/01/2011 02:03 16/01/2011 02:04
R52-R53 0.16 147.74 0.013 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:04
R53-R54 0.17 147.4 0.045 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:04
R54-R55 0.29 146.9 0.045 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:04
R55-R56 0.214 146.57 0.045 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:05
R56-R57 0.245 146.37 0.045 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:05
R57-R58 0.25 146.12 0.045 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:05
R58-R59 0.273 145.91 0.074 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R59-R60 0.877 145.71 0.074 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R60-R61 0.877 144.61 0.074 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R61-R62 0.877 143.31 0.074 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R62-R63 0.963 142.15 0.074 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:05
R63-R64 0.877 141.05 0.103 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R64-R65 0.958 140.11 0.103 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R65-R66 0.808 139.02 0.103 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:05
R66-R67 0.886 138.22 0.103 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R67-R47 0.808 137.28 0.103 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R68-R69 0.134 144.23 0.028 16/01/2011 02:03 16/01/2011 02:04
R69-R70 0.178 143.85 0.028 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:04
R70-R71 0.147 143.25 0.028 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R71-R72 0.139 142.85 0.028 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R72-R73 0.103 142.55 0.028 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R73-R74 0.303 142.51 0.066 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:05
R74-R75 0.83 142.37 0.066 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R75-R76 1.347 142.04 0.066 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:05
R76-R77 1.356 140.94 0.066 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:05
R77-R78 1.394 140.1 0.066 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R78-R79 1.259 139.2 0.094 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R79-R80 1.397 138.5 0.094 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:05
R80-R81 1.154 137.66 0.094 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R81-R82 1.397 137.02 0.094 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R82-R49 1.347 136.18 0.093 16/01/2011 02:06 16/01/2011 02:06
R83-R84 5.294 148.66 0.007 16/01/2011 02:03 16/01/2011 02:04
R84-R85 0.069 147.31 0.012 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R85-R86 0.076 145.62 0.012 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R86-R87 0.143 144.68 0.012 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R87-R88 0.132 144.66 0.031 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:05
R88-R89 0.141 144.64 0.031 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R89-R90 0.134 144.62 0.04 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R90-R10 0.14 144.6 0.04 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R91-R92 0.213 142.83 0.02 16/01/2011 02:03 16/01/2011 02:04
R92-R93 0.098 142.03 0.02 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:04
R93-R94 0.083 141.87 0.02 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R94-R12 0.329 141.71 0.02 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:05
R95-R96 5.294 140.76 0.022 16/01/2011 02:03 16/01/2011 02:04
R96-R97 0.213 139.89 0.022 16/01/2011 02:03 16/01/2011 02:04
R97-R16 0.258 138.16 0.022 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R98-R99 5.294 140.42 0.017 16/01/2011 02:03 16/01/2011 02:04
R99-R14 0.166 139.57 0.017 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05

Tableau.VI-8-valeurs des hauteurs d’eau dans les conduites (Onde Diffusive)


Onde diffusive
Qmax
Nœud Qf [m³/s] Hmax [m] Temps - Hmax Temps - Qmax
[m³/s]
R1-R2 0.105 148.47 0.014 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:04
R2-R3 0.103 148.45 0.014 16/01/2011 02:06 16/01/2011 02:06
R3-R4 0.096 148.41 0.039 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:05
R4-R5 0.147 148.37 0.039 16/01/2011 02:08 16/01/2011 02:05
R5-R6 0.328 148.24 0.039 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R6-R7 0.543 147.96 0.039 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R7-R8 0.64 147.33 0.049 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R8-R9 0.629 146.43 0.049 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R9-R10 0.629 145.38 0.049 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R10-R11 0.573 144.47 0.098 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R11-R12 0.722 142.78 0.098 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R12-R13 0.715 141.35 0.129 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R13-R14 0.72 139.9 0.129 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R14-R15 0.692 138.61 0.153 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R15-R16 0.897 137.44 0.153 16/01/2011 02:06 16/01/2011 02:06
R16-R17 0.666 137.16 0.197 16/01/2011 02:06 16/01/2011 02:06
R17-R18 2.346 136.95 0.196 16/01/2011 02:06 16/01/2011 02:06
R18-R19 1.659 136.39 0.196 16/01/2011 02:08 16/01/2011 02:07
R19-R20 1.737 136.06 0.195 16/01/2011 02:07 16/01/2011 02:07
R20-R21 0.894 135.84 0.221 16/01/2011 02:07 16/01/2011 02:07
R21-R22 1.139 135.71 0.221 16/01/2011 02:07 16/01/2011 02:07
R22-R23 1.164 135.58 0.221 16/01/2011 02:07 16/01/2011 02:07
R23-R24 2.447 135.33 0.221 16/01/2011 02:07 16/01/2011 02:08
R24-R25 5.237 134.79 0.517 16/01/2011 02:07 16/01/2011 02:07
R25-R26 3.216 133.92 0.517 16/01/2011 02:07 16/01/2011 02:08
R27-R28 0.06 150.58 0.01 16/01/2011 02:03 16/01/2011 02:04
R28-R29 0.06 150.5 0.01 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R29-R30 0.158 150.39 0.01 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R30-R31 0.139 149.97 0.021 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R31-R32 0.155 149.63 0.021 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R32-R33 0.169 149.21 0.021 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:05
R33-R34 0.155 148.73 0.029 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:05
R34-R35 0.129 148.32 0.029 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R35-R36 0.131 148.03 0.029 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R36-R37 0.336 147.72 0.043 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:05
R37-R38 0.43 147.24 0.043 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R38-R39 0.483 146.26 0.043 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R39-R40 0.507 144.88 0.043 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R40-R41 0.507 143.46 0.06 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R41-R42 0.507 141.96 0.06 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R42-R43 0.511 140.74 0.06 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R43-R44 0.477 139.75 0.06 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R44-R45 0.479 138.89 0.06 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R45-R46 0.34 138.03 0.072 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R46-R47 0.436 137.45 0.072 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R47-R48 1.155 136.54 0.186 16/01/2011 02:06 16/01/2011 02:06
R48-R49 1.126 135.96 0.185 16/01/2011 02:06 16/01/2011 02:06
R49-R50 1.208 135.6 0.29 16/01/2011 02:07 16/01/2011 02:07
R50-R24 4.154 135.37 0.29 16/01/2011 02:06 16/01/2011 02:07
R51-R52 0.117 147.98 0.013 16/01/2011 02:03 16/01/2011 02:04
R52-R53 0.16 147.74 0.013 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:04
R53-R54 0.17 147.4 0.045 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:04
R54-R55 0.29 146.9 0.045 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:04
R55-R56 0.214 146.57 0.045 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:05
R56-R57 0.245 146.37 0.045 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:05
R57-R58 0.25 146.12 0.045 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:05
R58-R59 0.273 145.91 0.074 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R59-R60 0.877 145.71 0.074 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R60-R61 0.877 144.61 0.074 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R61-R62 0.877 143.31 0.074 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R62-R63 0.963 142.15 0.074 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:05
R63-R64 0.877 141.05 0.103 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R64-R65 0.958 140.11 0.103 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R65-R66 0.808 139.02 0.103 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:05
R66-R67 0.886 138.22 0.103 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R67-R47 0.808 137.28 0.103 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R68-R69 0.134 144.23 0.028 16/01/2011 02:03 16/01/2011 02:04
R69-R70 0.178 143.85 0.028 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:04
R70-R71 0.147 143.25 0.028 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R71-R72 0.139 142.85 0.028 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R72-R73 0.103 142.56 0.028 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R73-R74 0.303 142.51 0.066 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:05
R74-R75 0.83 142.37 0.066 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R75-R76 1.347 142.04 0.066 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:05
R76-R77 1.356 140.94 0.066 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:05
R77-R78 1.394 140.1 0.066 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R78-R79 1.259 139.2 0.094 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R79-R80 1.397 138.5 0.093 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:05
R80-R81 1.154 137.66 0.094 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R81-R82 1.397 137.02 0.094 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R82-R49 1.347 136.18 0.093 16/01/2011 02:06 16/01/2011 02:06
R83-R84 5.294 148.66 0.007 16/01/2011 02:03 16/01/2011 02:04
R84-R85 0.069 147.31 0.012 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R85-R86 0.076 145.62 0.012 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R86-R87 0.143 144.68 0.012 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R87-R88 0.132 144.66 0.031 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:05
R88-R89 0.141 144.64 0.031 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R89-R90 0.134 144.62 0.04 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R90-R10 0.14 144.6 0.04 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R91-R92 0.213 142.83 0.02 16/01/2011 02:03 16/01/2011 02:04
R92-R93 0.098 142.03 0.02 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:04
R93-R94 0.083 141.87 0.02 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R94-R12 0.329 141.71 0.02 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:05
R95-R96 5.294 140.76 0.022 16/01/2011 02:03 16/01/2011 02:04
R96-R97 0.213 139.89 0.022 16/01/2011 02:03 16/01/2011 02:04
R97-R16 0.258 138.16 0.022 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R98-R99 5.294 140.42 0.017 16/01/2011 02:03 16/01/2011 02:04
R99-R14 0.166 139.57 0.017 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05

Tableau.VI-9-valeurs des hauteurs d’eau dans les conduites (Onde Cinématique)


Onde cinématique
Qmax
Nœud Qf [m³/s] Hmax [m] Temps - Hmax Temps - Qmax
[m³/s]
R1-R2 0.105 148.42 0.014 16/01/2011 02:02 16/01/2011 02:04
R2-R3 0.103 148.43 0.014 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:06
R3-R4 0.096 148.4 0.04 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:03
R4-R5 0.147 148.34 0.04 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R5-R6 0.328 148.24 0.041 16/01/2011 02:06 16/01/2011 02:08
R6-R7 0.543 147.96 0.04 16/01/2011 02:08 16/01/2011 02:09
R7-R8 0.64 147.32 0.05 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R8-R9 0.629 146.44 0.05 16/01/2011 02:03 16/01/2011 02:06
R9-R10 0.629 145.38 0.05 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:06
R10-R11 0.573 144.47 0.103 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:08
R11-R12 0.722 142.78 0.1 16/01/2011 02:06 16/01/2011 02:06
R12-R13 0.715 141.35 0.131 16/01/2011 02:06 16/01/2011 02:08
R13-R14 0.72 139.9 0.132 16/01/2011 02:06 16/01/2011 02:05
R14-R15 0.692 138.61 0.16 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R15-R16 0.897 137.42 0.162 16/01/2011 02:06 16/01/2011 02:07
R16-R17 0.666 137.13 0.204 16/01/2011 02:07 16/01/2011 02:05
R17-R18 2.346 136.94 0.205 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:05
R18-R19 1.659 136.35 0.202 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:08
R19-R20 1.737 136.03 0.204 16/01/2011 02:09 16/01/2011 02:07
R20-R21 0.894 135.79 0.224 16/01/2011 02:07 16/01/2011 02:09
R21-R22 1.139 135.66 0.234 16/01/2011 02:08 16/01/2011 02:07
R22-R23 1.164 135.52 0.228 16/01/2011 02:07 16/01/2011 02:08
R23-R24 2.447 135.31 0.232 16/01/2011 02:06 16/01/2011 02:07
R24-R25 5.237 134.77 0.519 16/01/2011 02:06 16/01/2011 02:06
R25-R26 3.216 133.92 0.532 16/01/2011 02:06 16/01/2011 02:06
R27-R28 0.06 150.58 0.01 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:04
R28-R29 0.06 150.49 0.01 16/01/2011 02:06 16/01/2011 02:04
R29-R30 0.158 150.38 0.011 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:02
R30-R31 0.139 149.97 0.021 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:06
R31-R32 0.155 149.62 0.022 16/01/2011 02:06 16/01/2011 02:06
R32-R33 0.169 149.2 0.022 16/01/2011 02:06 16/01/2011 02:06
R33-R34 0.155 148.72 0.029 16/01/2011 02:03 16/01/2011 02:04
R34-R35 0.129 148.31 0.03 16/01/2011 02:03 16/01/2011 02:04
R35-R36 0.131 148.02 0.03 16/01/2011 02:06 16/01/2011 02:05
R36-R37 0.336 147.72 0.043 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:05
R37-R38 0.43 147.24 0.044 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:04
R38-R39 0.483 146.26 0.046 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R39-R40 0.507 144.88 0.044 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R40-R41 0.507 143.46 0.06 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:06
R41-R42 0.507 141.96 0.062 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R42-R43 0.511 140.73 0.06 16/01/2011 02:07 16/01/2011 02:06
R43-R44 0.477 139.75 0.06 16/01/2011 02:06 16/01/2011 02:06
R44-R45 0.479 138.89 0.061 16/01/2011 02:09 16/01/2011 02:06
R45-R46 0.34 138.03 0.075 16/01/2011 02:06 16/01/2011 02:08
R46-R47 0.436 137.44 0.075 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:05
R47-R48 1.155 136.52 0.194 16/01/2011 02:06 16/01/2011 02:06
R48-R49 1.126 135.93 0.192 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:06
R49-R50 1.208 135.55 0.287 16/01/2011 02:06 16/01/2011 02:05
R50-R24 4.154 135.34 0.299 16/01/2011 02:06 16/01/2011 02:06
R51-R52 0.117 147.98 0.013 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:03
R52-R53 0.16 147.73 0.013 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:03
R53-R54 0.17 147.39 0.045 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:04
R54-R55 0.29 146.89 0.046 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R55-R56 0.214 146.56 0.045 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:05
R56-R57 0.245 146.35 0.045 16/01/2011 02:03 16/01/2011 02:05
R57-R58 0.25 146.1 0.046 16/01/2011 02:06 16/01/2011 02:04
R58-R59 0.273 145.91 0.075 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:03
R59-R60 0.877 145.71 0.076 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:03
R60-R61 0.877 144.61 0.076 16/01/2011 02:01 16/01/2011 02:05
R61-R62 0.877 143.31 0.076 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R62-R63 0.963 142.14 0.075 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:07
R63-R64 0.877 141.05 0.107 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R64-R65 0.958 140.11 0.104 16/01/2011 02:06 16/01/2011 02:08
R65-R66 0.808 139.01 0.103 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:08
R66-R67 0.886 138.21 0.104 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:09
R67-R47 0.808 137.27 0.102 16/01/2011 02:06 16/01/2011 02:03
R68-R69 0.134 144.22 0.028 16/01/2011 02:02 16/01/2011 02:04
R69-R70 0.178 143.85 0.028 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:04
R70-R71 0.147 143.25 0.029 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:04
R71-R72 0.139 142.84 0.028 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:08
R72-R73 0.103 142.51 0.027 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:08
R73-R74 0.303 142.49 0.067 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:04
R74-R75 0.83 142.37 0.066 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:07
R75-R76 1.347 142.04 0.065 16/01/2011 02:06 16/01/2011 02:05
R76-R77 1.356 140.94 0.066 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:05
R77-R78 1.394 140.1 0.067 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:03
R78-R79 1.259 139.19 0.095 16/01/2011 02:03 16/01/2011 02:03
R79-R80 1.397 138.5 0.101 16/01/2011 02:03 16/01/2011 02:04
R80-R81 1.154 137.66 0.095 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:04
R81-R82 1.397 137.02 0.093 16/01/2011 02:07 16/01/2011 02:08
R82-R49 1.347 136.17 0.095 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:02
R83-R84 5.294 148.66 0.008 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:03
R84-R85 0.069 147.33 0.021 16/01/2011 02:03 16/01/2011 02:03
R85-R86 0.076 145.62 0.014 16/01/2011 02:16 16/01/2011 02:06
R86-R87 0.143 144.64 0.014 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:07
R87-R88 0.132 144.62 0.033 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:04
R88-R89 0.141 144.59 0.033 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:04
R89-R90 0.134 144.57 0.041 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:04
R90-R10 0.14 144.6 0.041 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:07
R91-R92 0.213 142.83 0.021 16/01/2011 02:02 16/01/2011 02:04
R92-R93 0.098 142.02 0.021 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:06
R93-R94 0.083 141.86 0.021 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:04
R94-R12 0.329 141.71 0.021 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:05
R95-R96 5.294 140.76 0.024 16/01/2011 02:08 16/01/2011 02:04
R96-R97 0.213 139.9 0.025 16/01/2011 02:02 16/01/2011 02:03
R97-R16 0.258 138.16 0.022 16/01/2011 02:03 16/01/2011 02:05
R98-R99 5.294 140.42 0.016 16/01/2011 02:05 16/01/2011 02:04
R99-R14 0.166 139.57 0.018 16/01/2011 02:04 16/01/2011 02:04

VI-4-Comportement du réseau lors de l’événement pluvieux

Lors de la simulation de notre réseau pendant la durée de l’événement, on constate que le débordement n’a
pas eu lieu, mais quelques tronçons du réseau sont quasiment en charge.
Fig. VI-13-Profil en long entre regard R22-R26

Fig. VI-14-Profil en long entre regard R27-R31


Conclusion

La modélisation de la relation pluie-débit, en milieu urbain, adoptée dans cette étude, faisant appel à
différents niveaux de modélisation, chacun d’eux s’inscrivant dans une classe particulière, il reste difficile
de classer la démarche de la modélisation entreprise. En effet, l’évolution de la pluie dans le temps
représentant l’entrée du modèle de transformation pluie débit, a été modélisée d’une manière statistique-
déterministe.
La modélisation permet le diagnostic et l’identification des points noirs (débordements), et la détermination
des hauteurs d’eau à chaque pas de temps, ce qui donne une bonne visibilité à l’ingénieur sur le
fonctionnement hydraulique du réseau pluvial et lui permet de préconiser une conception adéquate. Grâce
au paramètre temps qui entre dans les différents étapes des calculs des débits et par conséquent au
dimensionnement des conduite projetées.
L’utilisation du logiciel de modélisation hydraulique MOUSE a permis de connaître bien le comportement
du bassin d’étude et le cas échéant de prévoir les inondations. C’est-à dire la vérification et le
dimensionnement des réseaux d’assainissement d’eaux pluviales, se fait d’une manière générale à l’aide de
logiciel DHI-MOUSE qui réalise la simulation des réseaux, ce qui permet de savoir les problèmes de
ruissellement.
Dans ce travail de recherche, nous pouvons dire que les courbes IDF représentent les relations entre
l’intensité, la durée et la fréquence d’apparition des pluies.
Les résultats de simulation à partir des trois modèles de routages utilisés pour la simulation du
ruissellement de surface et du réseau d’eau pluvial illustrent les valeurs des volumes calculés par
différentes méthodes de transfert. En outre la simulation du réseau pluvial par la méthode de routage (Onde
dynamique) a permis de calculer les niveaux d’eau à chaque point de regard, avec les points de
débordement.
La modélisation n’est pas incontournable dans la recherche de solutions pour gérer les débordements,
surtout s’il ne s’agit que d’opérations très localisées. Elle reste cependant un plus pouvant aider à
comprendre les phénomènes et à adapter au mieux les solutions proposées. Elle devient aujourd’hui un
supplément incontournable et très avantageux pour tous les grands projets d’aménagement.

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