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Republique Algerienne Democratique Et Populaire
وزارة الت ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـع ـ ـ ـليـ ـ ـ ـ ـم العـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـاي والب ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ــحث الع ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـل ـ ـ ـمـ ـ ـ ـ ـ ــي
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
ج ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ــامعة العربـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ــي التبسـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ــي– تـ ـ ـ ـبسـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـ ـة
Université Larbi tébessi– Tébessa –
Faculté des Sciences et de la Technologie
Département de Génie Civil
MEMOIRE
Présenté pour l’obtention du diplôme de Master Académique
En : ( Travaux Publics)
Sujet
Promotion : 2017/2018
Remerciements
J’exprime mes gratitudes aux membres du jury qui ont acceptés de lire
le rapport de cette synthèse et de donner importance à son contenu et
notamment sur leurs importantes orientations et conseils d’avenir qui y
en découlent.
Je fini par remercier toutes les personnes qui contribuées par un plus à
ce travail et m’ont aidées de loin ou de près à son élaboration.
DEDICACE
Je dédie ce travail :
A mes parents qui ont sacrifiés leurs vies afin de me voir grandir , et investis tout
leurs affection, efforts, temps et moyens pour me voir réussir dans mes études et ma vie .
م حض
ن المنش المط ري ا سيم المدارج غ لب م تتعرض ال ان اع مست اي مخت من التده ر بسب الع امل
) ت عي الط ئرا الخ، طبيع اارضي الخ) ظر ف اإستعم ل (حجك الحرك الج ي، الطبيعي (الظر ف المن خي
اإستعم لي يست ز التك ل بمع لج فمن اجل ت د النت ئج ال خيم المترتب عن عم ي التده ر ذا الط بع اإقتصد
ام سبل مع لج ظ هرة التده ر فتتمثل في إع دة إعتب ر المدارج إم عن طري. هذه الن ئص مب شرة عند بداي ظ ره
في هذا السي رئين ان مط ر تبس يمثل نم ذج مث لي ك ن معظ. اإصاح الجزئي ا التجديد الك ي، التدعي
هي العم ي التي س ف تتن ل دراستن بإخض ع ال المح ك الرقمي من اجل تحدد ت تدعيم مدارجه تده ر
الت صي ع ض ء التطبي اخير بغرض إعط ء التع يب النت ئج الت صل ال مدى نج ع عم ي التدعي
. المخت لطري التدعي بطب من الشبك الجي ل جي
ال دف إذا من ااطر ح التي نتن ل "الدراس الرقمي إرضي مط ري " يتمثل في تحديد عن طري النمذج الرقمي
الشبك الجي ل جي في ظر ف إخظ ع ال ظر ف من خي اإس تي بإدم ج عدد متغير من طب تدعي الطب س
ال مخت ف مؤشرا التن عا2 حم ا ث ب متحرك بغرض الت صل عن طري مح ك ب لنظ باكسيس،
اإزاح الن ط الباستكي المترتب عن الم ترض المدر س، في التش يه
2.2.1 Infrastructures………………………………………………………………… 25
2.3.1. GENERALITE………………………………………………………………..30
Figure2. 5 : Pelade
Figure2. 8 : Bourrele
Figure2. 10 : Glaçage
Figure2. 13 : Affaissement
tableau 3.3 : dimensionnements des infrastructures de l'aérodrome par l'avion critique B737-800
Dans le cadre de la pratique de mes études portant sur les voies et ouvrages d’arts, et
pour ajuster les notions théoriques sur les actions pratiques relatives à la modélisation
numériques de renforcement , nous avons trouvé que le meilleur cas pratique renfermant la
partie voies est celui de l’aéroport de TEBESSA qui a subi des renforcements des différents
aires à savoir les pistes, les voies de circulations , les bretelles et le parking suites à des études
mise en œuvres par différents bureaux d’études
1.2. Historique :
1.3. Problématique :
Sachant que l’aérodrome est situé sur la couverture argileuse des alluvions d’age
quaternaire.
Il convient donc de signaler, compte tenu de la nature de ces formations, que cette
couche imperméable retient l’eau en surface et contribue au phénomène d’inondation dans la
région ce qui est à l’origine des différents type de dégradation de différents degrés.
Selon l’expertise réalisée par la CTTP par un synthèse visuel , les dégradation prélevées sur
l’aéroport de TEBESSA sont de différents types et de différent degré dont on site
principalement:
-Flaches
-fissures de joint
-fissures de fatigue
-faiençage de fatigue
-désenrobage
-dépôt de gomme
-fissurage longitudinal
-Envahissement par la végétation
- des fissures longitudinales de joint d’ouvertures élevées localisées au niveau des 22 bandes
de reprise, avec 6600ml dont environ 80% de niveau élevé (des fois envahies par la
végétation).
-des fissures de fatigue (au niveau des passages des roues des aéronefs) et à certains endroits
des faïençage de fatigue localisées dans les zones qui a ont été comparativement plus sollicité.
-des fissures de retrait ;
- quelques flaches dispersées ;
-désenrobage de surface ;
-faiensage à certains endroits.
effets lié à l’envahissement de la végétation (pénétration de la terre végétale à l’intérieur des
ouvertures des fissures);
L’objectif de notre thème sera de faire une étude numérique de la chaussée du parking
renforcée ainsi une simulation de type de modélisation numérique à l’effet de savoir si les
renforcements qui ont été opérées sur les voies et spécifiquement sur l’air de stationnement de
l’aéroport qui est le cas pratique de notre études répondent aux normes techniques en
vigueurs dans le domaine de renforcements des infrastructures aéroportuaire
Donc à ce titre nous allons voir que toute l’étude qu’on va développer à travers le thème se
portera sur la modélisation numérique de cas de renforcement de la chaussée de l’air de
stationnement de l’aéroport de TEBESSA .
GB : Grave Bitume
BB : Béton Bitumineux
La cause principale des dégradations des chaussées aéronautiques est la fatigue sous l’action
répétée des charges produites par le mouvement intensif des aéronefs et les contraintes
d’origine thermique. Cette usure apparaît souvent sous forme de dégradations qu’on observe
sur la surface des chaussées, et peut par conséquent se manifester comme des déformations
avec ou sans fissurations des enrobés. La fissuration dans le revêtement entraîne la
pénétration des eaux jusqu’aux couches inférieures qui se saturent, et par conséquent
engendrent une diminution de la portance du sol support par perte des caractéristiques
mécaniques. Ces dégradations sont causées principalement par le mauvais dimensionnent, les
conditions de la mise en œuvre et les conditions d’exploitation, comme le trafic et le climat[1].
-Le type de la dégradation (22 types retenus pour les chaussées souples)
-Le niveau de dégradation, (on distingue 3 niveaux : léger, moyen, élevé) ;
-La densité de dégradation dans la maille considérée, densité mesurée par une surface
caractéristique de chaque type de dégradation.
groupes principaux de dégradation désordres dans une chaussée
• Les fissurations
• Les arrachements
• Les déformations
• Autres dégradation [2].
Les fissurations :
-Faïençage de fatigue ou retrait: cassure en milles du revêtement, les mailles ayant la forme
de polygones dont la plus grande diagonale ne dépasse pas 60cm, comme la montre la figure
ci-après :
Arrachements:
-Pelade : c’est le décollement de la couche de roulement par plaques plus ou moins grandes
comme la montre la figure ci-après :
Figure2. 5 : Pelade
- nids de poule : cavité à la surface de la chaussé due à des départs de matériaux comme la
montre la figure ci-après :
Figure2. 8 : Bourrele
- Glaçage : usure du revêtement qui rend lisse et glissant comme la montre la figure ciaprès :
Figure2. 10 : Glaçage
- Ornière / frayée : dépression longitudinale de faible rayon transversal apparaissant dans les
traces des atterrisseurs et éventuellement accompagnée d’un fluage des enrobées se
matérialisant par un bourrelet en bordures de la déformation comme la montre la figure
ciaprès :
Figure2. 13 : Affaissement
Autres Dégradations :
- boursouflure saline ou champignon : rencontre en climat désertique c’est le renflement et le
soulèvement de la couche de roulement suite a la cristallisation du sel (halite) sous forme de
cristaux fibreux (trichites) entre la couche de base et la couche de roulement
- découlement : rupture de l’adhésion entre revêtement et corps de chaussée
- Remontée d’eau : zone humide à la surface du revêtement comme la montre la figure ciaprès
:
Figure 2.14 : Remontée d’eau
Dépôt de gomme : dépôt de caoutchouc localisé dans la zone de toucher de roues comme la
montre la figure ci-après :
2.2Définition de l’aéroport :
Un aéroport est l'ensemble des bâtiments et des installations qui servent au traitement des
passagers ou du fret aérien situés sur un aérodrome. Le bâtiment principal est, généralement,
l'aérogare par où transitent les passagers (ou le fret) entre les moyens de transport au sol et les
avions ,Tous les aéroports sont des aérodromes mais l’inverse n’est pas vrai.
2.2.1 Infrastructures
• Pistes
• Voies de circulation
• Aires de stationnement
• Contrôle d'aérodrome et tour de contrôle
• Aérogare et terminal
2.2.2 Aérodrome :
Un aérodrome est une surface (sur terre ou sur l'eau) destinée à être utilisée pour l'arrivée, le
départ et les évolutions au sol des aéronefs. L'aérodrome peut inclure des bâtiments, des
installations et des équipements destinées au garage, à la mise en œuvre et à la maintenance
des aéronefs. Le site est souvent le lieu d'implantation d'associations ou d'entreprises ayant
des activités liées à l'aéronautique. Le contrôle local du trafic aérien, s'il existe, est assuré à
partir d'une tour de contrôle. Les services de contrôle régionaux y sont souvent colocalisés.
2.2.3 Historique :
Au début de l'aviation il n'existait pas de pistes en dur et les avions utilisaient des surfaces
planes couvertes d'herbe d'où le terme de "champ d'aviation". Les avions décollaient et
atterrissaient contre le vent. La première guerre mondiale où des milliers d'avions ont été
utilisés simultanément dès 1914 a imposé une certaine discipline dans les procédures afin
d'éviter les accidents. Les aérodromes ont été progressivement pourvu de balisages pour
délimiter des pistes souvent multiples car l'atterrissage par vent de travers était alors difficile
voire impossible.
Port-Aviation, inauguré en 1909 sur le territoire de la commune de Viry-Châtillon (Essonne)
et ancêtre de l'aéroport Paris-Orly, revendique d'être le premier aérodrome organisé au
monde[4].
Au cours du temps, les aéroports ont connu différentes fonctions et différentes formes. De nos
jours, les aéroports sont composés de plusieurs bâtiments et installations nécessaires à son bon
fonctionnement. Cela n’a pas toujours été le cas. L’évolution des aéroports a été dictée par
Quand il y a plusieurs pistes orientées dans la même direction on utilisera une lettre : L pour
left (gauche), R pour right (droite). S'il y a 3 pistes parallèles, on utilisera la lettre C pour
central (centre) ou parfois M pour Middle (milieu).
Un aérodrome est le plus souvent connu sous le nom de la ville située à proximité auquel est
éventuellement accolé le nom de la localité sur laquelle il est implanté.
L'OACI attribue à chaque aérodrome civil un code constitué de quatre lettres.
L'IATA attribue à chaque aéroport un code constitué de trois lettres.
Par exemple, l'aérodrome de Marignane-Berre, identifié « LFTB » par l'OACI est co-localisé
avec l'aérodrome de Marseille-Provence, identifié « LFML » par l'OACI qui est lié à
l'aéroport de Marseille Provence identifié « MRS » par l'IATA.[6]
2.2.10 Gestionnaire des aerodromes :
Un aérodrome peut être :
2.2.11 OACI :
L’Organisation de l'aviation civile internationale (OACI)
est une organisation internationale qui dépend des Nations unies. Son rôle est de participer à
l’élaboration des normes qui permettent la standardisation du transport aéronautique
international (les vols à l’intérieur d'un même pays ne sont pas concernés par l’OACI). Son
siège social est situé à Montréal.
Le conseil de l’OACI adopte les normes et recommandations règlementant la navigation (en
anglais, Standards and Recommended Practices : SARP), le partage des fréquences radio, les
brevets du personnel d'aviation, la circulation aérienne, etc. Il définit aussi les protocoles à
suivre lors des enquêtes sur les accidents aériens, protocoles qui sont respectés par les pays
signataires de la Convention de Chicago.
Cette réglementation produite par l'OACI a permis depuis la fin de la Seconde Guerre
mondiale la mise en œuvre du transport aérien, tant des personnes que des biens, au niveau
mondial, grâce à des recommandations suivies par l'ensemble des États membres, des
équipementiers de l'aéronautique et fabricants d'avions, des établissements responsables
d’aéroports...
Il ne faut pas confondre l'OACI avec l'IATA, une association privée de compagnies aériennes
et dont le siège social est aussi situé à Montréal. (oaci, 1999)
2.2.12 Histoire de l’OACI :
L'OACI a été officiellement créée en novembre 1944 par 52 pays sous le nom d’Organisation
provisoire de l’aviation civile internationale (OPACI). En effet, pour que la Convention de
Chicago entre en vigueur, il fallait la ratification de 26 États. En attendant, elle s'est constituée
en organisation provisoire. Elle devint l’OACI le 4 avril 1947 lorsque les 26 ratifications ont
été obtenues [7].
De ce faite, les chaussées aéronautiques sont appelées à satisfaire les conditions suivantes :
- Le chargement très élevé du à la masse des avions exige un calcul plus important des
épaisseurs de chaussées.
- Les profils en long et travers de chaussées d’aérodrome doivent obéir à une certaine
régularité exigée par le mode d’évolution au sol des avions.
- La variation de la fréquence du trafic et de sa dispersion sur l’aire de manœuvre,
exigent des considérations spéciales de pondération des charges selon la fonction de
chaque partie de la chaussée.
- Les chaussées d’aérodrome doivent être dotées par des couches de surface qui leur
assurent une résistance aux souffles (et chaleur) dégagés par les réacteurs des avions et
à l’action chimique du carburant.
Les travaux d’entretien des chaussées d’aérodrome, exigent l’arrêt total de la circulation sur
les chaussées à entretenir, ce qui implique la nécessité d’une conception initiale robuste et
sure, nécessitent un minimum d’entretien durant leur exploitation.
- La couche de base :
assure essentiellement un rôle structurel en diffusant et diminuant les contraintes sur
la couche de fondation et le sol support, constitue une bonne assise pour la couche de
surface.
- La couche de fondation :
assure un support à la couche de base et en particulier permet le bon compactage de
cette dernière, Participe à la répartition des contraintes sur le sol support.
On note aussi la présence d’autres couches supplémentaires dans certains cas de chaussées :
La couche de forme constitue une liaison entre les terrassements proprement dits et la
chaussée. L’intérêt de disposer d’une couche de forme n’est pas seulement de
conduire à une réduction de l’épaisseur de la chaussée, mais elle répond à des buts
divers : comme le réglage de la circulation de chantier, la protection du sous-sol
contre les intempéries, l’anticontamination, l’amélioration et homogénéisation de la
portance du support de chaussée et la protection contre le gel.
Selon la nature des matériaux constituants les différentes couches de la structure d’une
chaussé, on distingue les quatre types de chaussées suivantes :
Béton de ciment
Sables
• Chaussée souple
C’est une chaussée dont la structure est constituée par une couche de roulement et d’une
couche de base composée de matériaux traités aux liants hydrocarbonés et d’une couche de
fondation en matériaux non traités.
• Chaussée rigide
Une chaussée rigide est constituée principalement par une dalle en béton de ciment et une
couche de fondation. Dans ce type de chaussée la couche de roulement et la couche de base
sont confondus.
• Chaussée composite
C’est une chaussée résultant du renforcement d’une chaussée rigide par une chaussée souple.
Cette structure est donc constituée par une couche de roulement en matériaux traités aux liants
hydrocarbonés reposant sur une dalle en béton de ciment jouant le rôle d’une couche de base.
Ce ne peut être utilisé pour les chaussées neuves.
• Chaussée semi-rigide
C’est une chaussée dont la structure est composée d’une couche de roulement constituée de
matériaux traités aux liants hydrocarbonés et d’une couche de base constituée de matériaux
traités aux liants hydrauliques. L’expérience aéronautique a montré que l’usage de ce type de
chaussées présentent plusieurs inconvénients, elles sont à éviter.
Dans la suite de ce manuel, il n’est considéré que deux catégories principales de chaussées
aéronautiques : les chaussées souples et les chaussées rigides.
Le choix d’un type de chaussée dépend d’un grand nombre de considérations relatives, en
particulier :
Il n’est pas possible de préciser dans quel cas il faut prévoir une chaussée rigide plutôt qu’une
chaussée souple, cependant le choix ne pourra être fait qu’après une étude complète des deux
procédés, impliquant les considérations susmentionnées et tenant compte des avantages et
inconvénients que chaque type présente.
Il faut aussi noter que les chaussées rigides vieillissent moins rapidement que les
chaussées souples sous réserve d’un entretien constant des joints, elles sont assez souvent
conseillées pour les zones d’aérodrome à très fort trafic. A titre indicatif, pour la construction
du revêtement léger destiné aux accotements de piste, aux prolongements d’arrêt, une
structure de chaussée du type souple est préférable. Pour les aires de stationnement et les
extrémités des pistes de préférence en chaussée de type rigide.
Le tableau suivant présente les coefficients d’équivalence des matériaux neufs couramment
utilisés pour la construction des chaussées, établit par le laboratoire français des ponts et
chaussées (LCPC).
Béton bitumineux 2
Sable 0.5
La méthode utilisée pour le calcul et l’évaluation des chaussées aéronautiques varie selon les
États, les principales méthodes reconnues et publiées par l’OACI sont: La méthode
française, la méthode canadienne, la méthode anglaise et la méthode américaine.
L’exposition de ces quatre méthodes ainsi que leur comparaison sort du contexte de simplicité
tracé pour ce manuel. Il n’est donc tenu compte dans ce chapitre consacré au
dimensionnement des chaussées aéronautiques que de la méthode de dimensionnement
française, développée par le service technique des bases aériennes STBA en 1983, car c’est
cette méthode qui est appliquée en Algérie.
Le lecteur trouvera beaucoup plus de renseignements sur les deux types de dimensionnement,
dans les séries d’instructions et la documentation des services techniques français des bases
aériennes.
2.4.2. LE DIMENSIONNEMENT DES CHAUSSEES
• Le trafic
• Le sol support
• La charge de calcul
• Le type de dimensionnement
• Considérations relatives au trafic
- Un mouvement réel est l’application d’une charge sur une chaussée par l’intermédiaire
d’un atterrisseur réel lors d’une manœuvre de décollage, d’atterrissage ou de roulage.
- Le trafic normal : est le trafic constitué par dix mouvements par jour de l’avion
produisant la charge de calcul pour une durée de vie escomptée de dix ans au moins.
- Le trafic réel est constitué par différents mouvements de charges réelles variées
appliquées par l’intermédiaire d’atterrisseurs réels de différentes catégories.
• Le sol support
Le CBR : Pour le cas de dimensionnement des chaussées souples le sol support est
caractérisé par son CBR ou indice portant Californien. Les essais CBR sont faits sur des
échantillons du sol support compactés à différentes énergies et différentes teneurs en eau, puis
immergés pendant quatre jours, le nombre, la répartition et la profondeur de ces derniers
doivent être tels que les résultats soient significatifs. Le CBR finalement retenu est la valeur la
plus basse obtenue après immersion sur un échantillon compacté à 95% de l’Optimum Proctor
Modifié.
Dans le cas où la chaussée reposerait sur une couche de forme, cette dernière peut
éventuellement être prise en compte dans le dimensionnement.
• L’atterrisseur :
L’atterrisseur est défini comme étant l’ensemble de roue montée sur une même jambe.
L’ensemble d’atterrisseurs constitue le train d’atterrissage. On introduit la fiction de
« l’atterrisseur-type » représentatif de chacune des trois catégories d’atterrisseur les plus
répondus (roue simple, jumelage et bogie), les caractéristiques des atterrisseurs-types sont
présentés dans le tableau suivant :
- 10% de la masse totale de l’avion sur l’atterrisseur avant (centrage avant maximum)
- 95% de la masse totale de l’avion sur les atterrisseurs principaux (centrage arrière
maximum)
La masse des avions à considérer intervient dans les calculs sous forme d’une charge statique
appliquée par chacun des atterrisseurs. On définit la charge réelle de calcul P qui est égale au
produit de la masse au décollage de l’avion par le pourcentage correspondant à chaque
atterrisseur principal.
P = M Vstatique
Avec :
Pour tenir compte de ces conditions de fatigue, les charges recensées sur chaque type d’aire
sont pondérées selon les indications portées sur la Figure 6.1. Pour les aires de stationnement,
seules les aires sur lesquelles stationnent effectivement les avions sont justiciables de la
pondération par 1,2.
P' = P Kp
avec :
Concernant cette technique de pondération, Il est recommandé lors de l’étude d’un projet,
d’examiner les économies qui pourront être faites par l’application des ces règles, et les
difficultés éventuelles qui pourront en résulter lors de la construction, et d’adopter les
réductions d’épaisseur ( par pondération des charges) chaque fois qu’elles seront réellement
avantageuses à court et à long terme. Ces règles de réduction d’épaisseur sont couramment
utilisées dans beaucoup de pays.
Il faut rappeler que La méthode française de dimensionnement de chaussée repose sur les
deux hypothèses suivantes :
Application : la méthode forfaitaire est beaucoup plus recommandée dans les cas suivants:
• Étude d’un aérodrome sur lequel évolue un type d’avion nettement plus contraignant
que les autres ;
• Étude préliminaire en l’absence de prévisions fiables de trafic.
• Étude d’une chaussée rigide (la précision de la méthode est généralement suffisante) ;
Données nécessaires :
• Lorsqu’on considère plusieurs types d’avion presque aussi contraignants les uns que
les autres (cas des aérodromes importants)
• Lorsqu’on dispose de prévisions de trafic suffisamment fiables et précises sur toute la
durée de vie envisagée pour la chaussée.
• Lorsqu’on veut comparer l’action de différents avions sur la chaussée
Données nécessaires :
• La masse au décollage et la masse à l’atterrissage pour chaque avion considéré
• Les prévisions du trafic pour chaque avion considéré
• Le CBR du sol support (pour le dimensionnement des chaussées souples)
• Le module de réaction K de la fondation et la contrainte admissible de flexion du
béton (pour le dimensionnement des chaussées rigides)
Critère de dimensionnement
Les chaussées aéronautiques souples sont dimensionnées de manière à limiter les contraintes
dans toutes les couches et sur le sol support, considéré comme l’endroit le plus critique. Les
critères de dimensionnement utilisés sont la limite admissible des contraintes verticales sur le
sol support. Le dimensionnement des chaussées souples implique en premier lieu le calcul de
l’épaisseur équivalente totale de la chaussée
Si le matériau constituant la couche de forme est d’une qualité suffisante et si ces conditions
de mise en œuvre permettent de le caractériser par un coefficient d’équivalence supérieur à
0,4, il faut effectuer les calculs en assimilant la couche de forme à une sous-couche de
chaussée, bien qu’en principe, il s’agit d’une partie du sol support. Dans le cas contraire, la
couche de forme doit être prise en compte dans le dimensionnement, elle est caractérisée par
les paramètres suivants :
Les étapes de calcul des chaussées souples par la méthode forfaitaire sont présentées sous
forme d’organigramme dans la Figure 2.27
La détermination des charges admissibles pour les chaussées constitue le problème inverse du
dimensionnement, en effet, trois questions se posent :
- Pour une chaussée correspondant à une aire considérée, comment publier les
renseignements précises sur sa portance et ces caractéristiques ?
- De ces renseignements, comment en déduire la charge admissible pour tout avion ?
- Sous quelles conditions les dérogations peuvent-elles être accordées ou pas, lorsque
la charge réelle d’un avion dépasse la charge admissible de l’aérodrome. ?
La méthode ACN-PCN est une norme de l’OACI figurant dans l’annexe 14, cette méthode de
publication des charges admissibles est compatible avec l’ensemble des méthodes utilisées par
les États pour évaluer la portance des chaussées et leurs résistances afin de permettre l’accès
à l’aérodrome par des avions jugés admissibles ou de limiter leurs accès.
Exemple d’application :
Selon le Tableau 7.1, les renseignements sur cette chaussée seront communiqués comme suit :
PCN = 65 F/B/W/T
2. Étant donnée une chaussée ayant les caractéristiques suivantes :
• PCN =80
PCN= 80 R/A/W/T
Le calcul du PCN d’une chaussée nécessite que soit connues avec la meilleure précision
possible les caractéristiques de la chaussée et de son sol support :
Le PCN établi pour une chaussée signifie que celle-ci est capable de supporter un avion dont
l’ACN est égal ou inférieur à ce PCN. L’ACN qui est utilisé aux fins de comparaison avec le
PCN doit être établi pour le type de chaussée et la catégorie de terrain de fondation
correspondant à la chaussée étudiée ainsi que pour la masse et les caractéristiques de l’avion
en cause.
• Calcul approché : valable uniquement pour les chaussées souples. Le PCN est calculé
à partir d’une formule simple ne faisant pas intervenir le trafic.
• Calcul optimisé : valable pour les chaussées souples et rigides. Le PCN est calculé non
seulement à partir des caractéristiques de la chaussées mais aussi en fonction du trafic.
2
1 et 1
PCN =
500 1 Kp
− 0.025
0.57 CBR
Avec:
Type de chaussée F
- Souple R
- Rigide
Base d’évaluation T
• Etude spécifique des caractéristiques de la chaussée et utilisant
des techniques d’études du comportement des chaussées. Ce
code est le plus généralement retenu. U
• Evaluation faisant appel à l’expérience acquise sur les avions. Ce
code ne peut s’appliquer que pour une publication provisoire de
PCN d’une chaussée pour laquelle on ne dispose pas de résultats
fiables d’auscultation et dont on ne peut juger le comportement
qu’à son aptitude à recevoir un trafic existant.
Les géogrilles sont l'une des catégories de matériaux synthétiques utilisés en génie civil dits
géosynthétique développés pour préparer des structures en couches plus souples et
portantes,tout en étant plus légères (par rapport aux dalles ou routes classiques) .
Les géogrilles sont des structures souples présentant des ouvertures de tailles et formes
variées servant à renforcer la couche de fondation supérieure ou même le pavage, en les
rendant plus forts et prolongeant la durée de vie de l'ouvrage. Ces grilles sont fabriquées de
matériaux résistants à la dégradation physique et à la perte de rigidité causées par des
environnements agressifs chimiquement. Les géogrilles résistent à l'allongement par fluage et
supportent d'importantes charges de traction. [11]
Le renforcement d’une chaussée aéronautique devra être envisagé lorsque l’une des deux
conditions suivantes est rencontrée :
-la densité de ses dégradations relevant d’un défaut structurel sera devenue trop importante
pour que celle-ci relève encore du domaine des réparations
-la charge admissible est insuffisante pour permettre une évolution souhaitée du trafic.
Il y a toutefois lieu de noter qu’au renforcement d’une chaussée peuvent parfois être
préférées:
-la construction d’une chaussée neuve sur un nouvel emplacement mieux adapté,
-la substitution
- d’une chaussée nouvelle à celle existante qui, dans ce cas, aura été préalablement détruite .
Une étude intégrant toutes considérations techniques et économiques utiles permettra d’opter
pour la meilleure solution. [12]
Cycle de vie
• Prolonge la durée de vie de la chaussée jusqu’à 300 %
• Réduit les coûts de maintenance
Installation
• Installation rapide et efficace
• Bonne liaison entre les couches
Environnement
• Fraisable
• Recyclable
• Empreinte carbone réduite
est une manière numérique de résoudre certains des problèmes de physique. C'est une
méthode qui permet de déterminer une solution approchée sur un domaine spatial, c'est-à-dire
qui permet de calculer un champ (de scalaires, de vecteurs, de tenseurs) qui correspond à
certaines équations et à certaines conditions imposées.
2.7.3. En bref
Les méthodes d'éléments finis sont d'un emploi courant pour la conception, le calcul et la
vérification des ouvrages de génie civil. La validité des résultats obtenus dépend de la
pertinence des choix réalisés lors de la modélisation.
2.7.4. Objectif :
PLAXIS 8.2 est un programme d’éléments finis en deux dimensions spécialement conçu
pour réaliser des analyses de déformation et de stabilité pour différents types
d’applications géotechniques. Les situations réelles peuvent être représentées par un
modèle plan ou axisymétrique.
LE PROGRAMME DE CALCUL
Classe : B
Statut : Civil.
Altitude : 814m
Vents dominants : les vents moyens dominants sont de secteur ouest- nord-ouest, le vent
moyen faible est de secteur sud-est.
Latitude : 35°24’15’’N
Longitude : 8°7’27’’E
Trafic de passagères :
Année mouvements
1995 738
1996 848
1997 1330
1998 1343
1999 976
2000 1232
2001 1668
2002 1188
2003 774
2004 845
2005 775
2006 656
2007 638
2008 840
2009 864
2010 638
2011 610
2012 700
2013 710
2014 728
2015 860
2016 1058
Tableau 3.2 : trafic des avions
Définition :
3.8. Géotechnique
les sols supports de l’aérodrome de Tébessa se sont révélés des sols fins plastiques à
très plastiques (composition argilo-limoneuse) présentant des caractéristiques physico-
mécaniques médiocres et dont la portance devient faible en cas de teneur en eau élevées
(matériaux sensibles à l’eau).
Les CBR rapportés par LTPE en 1996 (dans le cadre de l’étude de renforcement de la piste
12/30) sont faibles < à 4 avec des densités à l’optimum proctor (Ɣd) de 1.7t/m3, d’autres
valeurs de CBR comprises entre 5 et 10 figurent dans le rapport établi par le LNTPB en 1979
suite aux quelles la SAETI a adopté en 1980 la valeur de 5 pour le dimensionnement des
prolongements et des élargissements des infrastructures.
CBR : 4
Les épaisseurs équivalentes des chaussées neuves sont présentées dans le tableau ci-
dessus. Ces dernières ont été obtenues à partir de l’abaque relatif à l’avion Boeing
737-800 pour les différentes aires considérées.
B737-800
Masse maximum au roulage (t) 79.50 79.50 79.50 79.50 79.50 79.50
Nombre de mouvement n 10 10 10 10 10 10
Coefficient de trafic :
1 1 1 1 1 1
CT= 1.2-0.2logn
Charge normale de calcul P'' (tonne) 37.18 26.02 37.18 37.18 44.61 37.18
CBR 3 3 4 3 4 3
Comme il existe une couche de forme en tuf de bonne qualité (CBR>10) sur une épaisseur
variant de 70cm à plus de 1m, ces épaisseurs sont calculées à partir de la formule suivante :
CBR2 CBR1
e e1 ef
CBR2 CBR1
Avec :
CBR2 CBR1
Le rapport donne une valeur supérieure à 0.4, nous devons limiter celui-ci à
CBR2 CBR1
cette dernière valeur.
- des fissures longitudinales de joint d’ouvertures élevées localisées au niveau des 22 bandes
de reprise, avec 6600ml dont environ 80% de niveau élevé (des fois envahies par la
végétation).
-des fissures de fatigue (au niveau des passages des roues des aéronefs) et à certains endroits
des faïençage de fatigue localisées dans les zones qui a ont été comparativement plus sollicité.
-desenrobage de surface ;
-fissures de joint
-faiençage de fatigue
-désenrobage
-dépôt de gomme
-fissurage longitudinal
La grille est destinée à ralentir la montée des fissures et à renforcer la nouvelle couche
d’enrobé, elle sera soumise à l’agrément du maître d’œuvre et elle sera posée selon les
instructions du fabricant.
La grille sera composée de fibres en Polyster (PET) ou en poly Vinyle d’Alcool (PVA) haute
ténacité à haut module et à faible taux de fluage, assemblée mécaniquement à un géotextile en
polypropylène de très faible grammage pour faciliter la mise en œuvre.
La composite sera obligatoirement enduit par une enduction bitumineuse pour assurer
l’accroche requise .Les enductions polymériques ou résines ne seront pas autorisées.
Le but de cette étude est de déterminer un modèle de référence géotechnique. Dans cet
exemple, on se propose d’étudier et modéliser les résultats de renforcement de plat forme de
l’air de stationnement de l’aérodrome de Tébessa renforcé par géogrille.
- Unités : m, kN, S.
3m
20 m
La figure représente la coupe du site dont les dimensions sont 5 m de hauteur sur
20 m de largeur.
Paramètres Argile BB GB EB GA
limoneuse
Poids volumique 16 24 24 17 22
apparent KN/m3
Cohésion KN/m2 5 / / / 35
Angle de dilatation 0° / / / 0°
Facteur de rigidité de 1 1 1 1 1
l’interface
Tableau 4,1 : les caractéristiques mécaniques des matériaux de model
Paramètres Désignations
Ce modèle se fait par des éléments à 15 nœuds. Le nombre d’éléments est de 546 éléments et
le nombre de nœuds est de 4509 nœuds.
Le coefficient K0 est déduit à l’aide de la formule de JACKY tel que K0 = 1-sinet est
l’angle de frottement.
Le calcul de procédure K0 est effectué en définissant un facteur∑ � − ����ℎ� = . .
Phase 0 : Initiation des contraintes (procédure K 0), on détermine les contraintes effectives
initiales .
Phase 1 : activation de la charge de l’atterrisseur sans géo grille en calcul plastic .
Phase 2 : activation de la charge de l’atterrisseur avec la nappe de géo grille en calcul
plastic.
Phase 3 : calcul plastic de la charge de l’atterrisseur avec la nappe de géo grille en
multiplicateur total de( 6 fois ) de la charge A et B
Phase 4 : calcul dynamique de la charge et la nappe de géo grille en multiplicateur total
de(6 fois ) de la charge A et B .
d’après les calculs des phases on peut voir les résultats de chacune de ces phases avec le
programme Output :
Phase 1 :
Phase 2 :
Diminution du nombre des points plastics (de 1334 à 481 ) après utilisation de la nappe
géogrille .
Phase 3 :
Phase 4 :
L’importace de déplacement total est causé essentiellement par une large activation
dynamique
Sur le model étudié dont le graphe ci-dessus relatif au déplacement vertical exprime
nettement l’importance du deplacement dans les deux cas avec et sans geogrille qui a atteint
un différenteil de ( 13,42*10−3 � ) entre les 2 déplacements
1600
1400 1343 1334
1200
1000
800
600 481 478
400
200
0
1 2
Sur le model étudié dont le graphe ci-dessus relatif au nombre des points statics
affiche clairement l’importante dépassement du nombre des points statics (environ le 1/3)
dans le cas de chaussée dimuni de la nappe geogrille par rapport à celle équipée de cette
dernière .
0,02
0,01
0
1,1089236
2,4686849
3,3653572
3,9862395
4,6447791
4,8086583
5,7628735
6,6913175
7,3089614
8,4881395
10,015258
10,636795
11,659017
12,114471
14,008474
14,470716
15,532584
16,581705
17,517857
18,185611
18,726956
19,717601
0
1,883454
9,236965
12,95542
16,04577
-0,01
deformation (m)
-0,02
-0,03
-0,04
-0,05
-0,06
-0,07
-0,08
plan (X)
L’activation d‘une charge statique et une charge dynamique sur une même phase
équipée de la nappe geogrille a provoqué des déformations verticales proches malgré
l’activation importante (6 fois) des 2 charges . La stabilité étant assurée par la nappe géogrille.
Sur un model d’étude équipé de nappe géogrille ,l’activation d‘une charge statique et
une charge dynamique a provoqué des déformations horizontales avoisinantes et ce malgré
l’activation importante (6 fois) des 2 charges . La stabilité étant assurée par la nappe géogrille.
4.10. Conclusion
5.1. Introduction :
Après l’étude de l’effet du position de géogrille sur la stabilité de la chaussé , l’étude
paramétrique sera effectuée sur le modèle du chausse avec le changement du positionnement
de la nappe géogrille sur le comportement du sol et de jusqu’à l’ obtention d’un résultat
meilleur que celui obtenu dans le cas pratique étudié .
Dans cette étude, la comparaison sera faite sur six types de résultats :
Sous la couche de GB .
Sous la couche de BB .
Phase 2 : calcul plastic de la charge avec une nappe de géogrille entre les deux nappes
de GB (c’est le cas réalisé ).
Phase 5 : calcul plastic de la charge avec deux nappes de géogrille, l’une sous le BB et
l’autre sous le GB .
Phase 6 : calcul plastic de la charge avec trois nappes de géogrille l’une sous le BB,
l’autre sous le GB et la troisième entre les couches de GB .
Apres le calcul de chaque phase on obtient les résultats illustrés par les figures suivantes :
Selon les résultats obtenus, nous constatons que le cas idéal est celui de la
positionnement de la nappe geogrille sous la couche de BB qui donne le meilleur résultat à
−9
savoir un minimum de déformation de maillage (596,91 * m).
Dans cette même hypothèse , on constate que la nappe géogrille mis sous le BB nous
−9
donne un déplacement total de (596,91 * m )ce qui exprime un résultat idéal par rapport
aux autres cas
déplacement total
0,0000003
0,0000002
deformation (m)
0,0000001
3,0612245
11,836735
9,6938776
8,9795918
8,1632653
7,4489796
6,7346939
6,0204082
5,3061224
4,4897959
3,7755102
2,3469388
1,6326531
19,183673
18,469388
17,755102
17,040816
16,326531
15,510204
14,795918
14,081633
13,367347
12,653061
11,122449
10,408163
0,81632653
0,10204082
20
-1E-07
-2E-07
-3E-07
plan (X)
600
400
points plastic
300
200
100
57 49
42
27
0
charge A charge B
Apres le calcul de chaque phase on obtient les résultats illustrés par les figures suivantes :
Après l’obtention des résultats des 2 variantes à savoir l’utilisation de 2 nappes et de 3 nappes
de géogrille on compare les résultats obtenus qui ont été les suivants :
La comparaison des résultats des 2 variantes nous ont permets de conclure que la
variantes relative au renforcement par 3 nappes de géogrille nous fournie le meilleur résultat
pour assurer une meilleure stabilité de la chaussée en matière de déformation minimale de
maillage, déplacement total (vertical et horizontal) et enfin de la minimisation du nombre
des points plastiques
0,0000002
1,8E-07
1,6E-07
1,4E-07
deformation (m)
1,2E-07
0,0000001
8E-08
6E-08
4E-08
2E-08
0
0
8
0,8
1,6
2,4
3,2
4,8
5,6
6,4
7,2
8,8
9,6
11,2
12
16
10,4
12,8
13,6
14,4
15,2
16,8
17,6
18,4
19,2
plan (x)
sous BB
600
400
points plastic
300
200
100 57 42 49
21 27
2 3 1
0
charge A charge B
45 42
40
35
30 27
points plastic
25
21
20
15
10
5 2 3
1
0
charge A charge B
5.6. Conclusion
Dans cette étude de renforcement de la chaussé par les nappes géogrille à travers les
hypothèses étudiées à savoir : la première qui concerne l’emplacement d’une nappe géogrille
sous le GB et sous le BB et la deuxième qui concerne l’emplacement de 2 couches et de 3
nappes de géogrille ; nous concluions que malgré que toutes les variantes ont leur avantages ;
néanmoins les meilleurs résultats ont été obtenus par les 2 variantes soit le renforcement par
une nappe géogrille sous le BB et le renforcement par 3 nappes de géogrille. Toutefois, sur
ces 2 variantes on ne peut favoriser l’une d’entre elle car leurs résultats s’avoisinent même si
l’utilisation de la méthode de 3 couches de géo grille s’avère moins économique.
Conclusion générale
A la fin de notre étude qui avait comme thème « l’ tude u i ue d’u e hauss e
aéroportuaire » nous concluons que quelque soit le type et la nature de construction des chaussées
aéroportuaires, elles sont exposés à des dégradations dans le temps qui nécessitent des
réhabilitations par des renforcements, réfections ou renouvellement.
Etant motivé a pousser la modélisation numérique du renforcement dans notre étude par
l’aug e tatio des ou hes de appe g og ille, les sultats e fu e t u’a lio e e p opo tio
les indices de déformation, de déplacement et de points élastiques ce qui dénote de la fiabilité des
résultats atte dus du type de e fo e e t do t ous e o a do s l’adoptio da s les op atio s
de renforcement urgents compte tenu des avantages en croissance parallèle aux nombre de nappes
géogrille introduites, du délai court de réalisation, du coût économique .
[2]. Annex 14 Manuel des services d'aéroport (Doc 9137-AN/898) 9eme Partie Maintenance
Premiere edition - 1984
[14]. [LCPC], Catalogue Des Dégradations De Surface Des Chaussées. Méthode D'essai
N°52, LCPC.
[4] « Port-aviation » [archive], sur Ville de Viry-Châtillon, 15 mars 2005 (consulté le 25 avril
2010)
[5] Douglas Deborah Gwen, The invention of airports: A political, economic and
technological history of airports in the United States 1919-1939, 1996
[6] https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=A%C3%A9rodrome&oldid=145734888
[12]. [STBA, 1999] STBA. Technique Anti-Remontées Des Fissures. Guide D'emploi En
Chaussées Aéronautiques. STBA, Avril 1999.
[14]. [LCPC], Catalogue Des Dégradations De Surface Des Chaussées. Méthode D'essai
N°52, LCPC.